Planning familial de Fléron
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- Roger Plamondon
- il y a 6 ans
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1 Planning familial de Fléron Sophie Lauerière Stéphanie Gonty
2 En 2003, questionnement au sein de deux écoles proches du planning : observations de comportement à risque de certains élèves absence de ressources dans l entourage familial non identification de relais extérieurs Souhait d animations concernant la vie affective et sexuelle au sein de l école Recherche de partenaires extérieurs Constat des écoles : peu voire pas de centres de Planning prêts et/ou formés à intervenir dans l enseignement spécialisé
3 Droit pour tous d avoir accès aux animations «Vie affective et sexuelle» (VAS) Nécessité pour les animateurs d être sensibilisés et formés Adaptation de ces animations au public cible (vocabulaire, contenu, outils, etc.) => Démarrage du premier projet
4 Poursuivis au niveau de l école : Créer un projet global à long terme soutenu par une réflexion commune où les rôles de chacun sont clairement définis (direction, professeurs, PMS, Planning, équipe éducative) Poursuivis au niveau des élèves : Aborder toute question EVRAS dans un espace de parole sécurisant et adapté Identifier les ressources à l intérieur (les personnes relais) et à l extérieur de l école ( dont le planning) Proposer des contenus adaptés
5 Rencontre de l école en demande : Direction, professeurs, PMS, équipe éducative Clarification de la demande Clarification des rôles et fonctions de chacun Echanges sur la spécificité et sur la dynamique des groupes classes Réflexion sur la mise en place concrète du projet Préparation et organisation des animations (outils, horaire..) Réalisation des animations Evaluation du programme effectué avec les différents partenaires
6 Type 1 Retard mental léger Type 2 Déficience mentale modérée à sévère Type 3 Troubles caractériels Type 8 Troubles instrumentaux
7 Petits groupes (maximum 8 élèves) Des outils différents et plus nombreux Un plus grand nombre de séances (3 à 5) Langage simple sans donner trop d informations en même temps Répétitions nécessaires Allier le visuel (images, échantillons..) au verbal Respect d un rituel en début et en fin d animation Absence du professeur pour permettre aux élèves de vivre une expérience avec un intervenant extérieur
8 1. Se connaître soi même : a. Les personnes ressources b. Les émotions et les besoins c. Le corps : les changements, la grossesse, les IST, la contraception (en fonction de la maturité des élèves) 2. Etre en relation avec les autres : a. Les relations filles/garçons (amitié-amour-être en couple) b. Les relations amoureuses la sexualité c. Les stéréotypes de genre (homosexualité, ) d. Les limites (jalousie, violence, prises de risques, etc.)
9 3. Les médias : a. Internet (où trouver les sources sûres pour trouver les informations justes, distinguer le vrai du faux, etc.) b. Réseaux sociaux et Gsm (FB, exposition de soi, règlement de comptes, etc.)
10 Smileys sur les sentiments «Les chats» (Canada) Le thermomètre de l humeur Le cercle des relations Les fiches «découvrir l amour» «Ado-Naissant» à adapter Les bulles : création de phrases : Vrai (carte verte)/faux (carte rouge) Les découpages / collages : affiches sur les filles et les garçons «L arc-en-ciel des sentiments»/ Vilma Costetti/ Edizioni Esserci Affiches Superman et Marilyne / brochure «Féminin, masculin c est pas que de la grammaire» Des femmes et des hommes (DVD, livre et planches) Photo langage existants ou créés : «Stéréotypes Filles/garçons» ; «Amour et sexualité»; «violence à l adolescence» «Emotions» «Vie affective» «Etapes de la vie amoureuse» LifeFacts Sexuality LifeFacts Sexual abuse prevention Outil sur les rôles Homme / Femme Le «bonhomme pain d épice» DVD : Mine de rien - Le bonheur de la vie - Des femmes et des hommes
11 Le parcours de Paulo Balthazar et «comment on fait les bébés?» Graines d amour Les sentiments c est quoi? La dispute La petite mauvaise humeur Grosse colère Hector, l homme extraordinaire La petite casserole d Anatole Georges le dragon
12 Troubles de l attachement qui entrainent problèmes relationnels Difficultés avec les limites prises de risques Peu de notion de l intimité Accrochage à des stéréotypes Chaque type d enseignement nécessite une prise en charge adaptée
13 Type 2 Compréhension et concentration limitées Importance de privilégier le lien et les aspects émotionnels plutôt que le contenu Importance d y associer des supports concrets (mises en situation, photo langage, ) Jeunes qui ont des difficultés à avoir un avis propre Pensée en terme de : «je peux» ou «je ne peux pas»
14 Type 3 Problèmes de comportements =>Besoin d un cadre clair et présence du prof nécessaire Problèmes d attention => variation des activités (rituels, ateliers, supports variés, ) Difficulté de conscience de soi et de verbalisation => travail sur le schéma corporel, les émotions, les besoins
15 La place des parents : essentiel qu ils soient informés du projet global (difficulté de les sensibiliser). Le réseau : évaluation des partenaires présents sur le territoire : AMO Les animations devraient faire partie du projet pédagogique de l école. Importance que le projet soit porté avec tous les partenaires et implication de ceux-ci
16 Rôles bien définis o Professeur : accompagner les élèves (annoncer l animation, introduire les animateurs, mettre le cadre => relais. Participer à l évaluation pour faire le lien entre son groupe et le travail mené sans lui. => Importance de faire passer le message sur la nécessité de ne pas être présent pendant l animation (sauf Type 3 et projet spécifique).
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