Introduction. Initialement mode de réponse thérapeutique à des situations de violence comportementale et mentale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Introduction. Initialement mode de réponse thérapeutique à des situations de violence comportementale et mentale"

Transcription

1

2 Introduction Initialement mode de réponse thérapeutique à des situations de violence comportementale et mentale Placent l individu dans son «système» relationnel Famille = partenaire thérapeutique Grande diversité Orientations thérapeutiques Modalités d exercice Styles thérapeutiques

3 Modalités d intervention familiale Psychodynamique «Appareil psychique familial» Systémique «Patient désigné» Centrées sur les solutions Renforcement des ressources positives et initiatives créatrices de la famille et du patient, relativiser le poids de problème sans solution Narratives Favoriser une définition générale acceptable du problème et externaliser le problème Comportementales et cognitives Définition des troubles et du fonctionnement personnel et familial; habilités sociales, renforcement des compétences Ecosystémiques

4 Dans le champ des addictions Perturbations affectant le milieu familial, son réseau de connaissances et l environnement social Au sein de la famille: Violence Familles démunies Réponses inadéquates Troubles relationnels interrogent Effets spécifiques du produit Personnalité du consommateur Existence de comorbidités psychiatriques Singularité du système familial Produit = «Personnage artificiel» Prises en charge individuelle anarchique Présence familiale peut aider à la constitution/consolidation d un cadre stable de rencontres thérapeutiques

5 Facteurs familiaux et socio-environnementaux Denise Kandel (1975) Initiation du processus plutôt socio-environnementale Dépendance liée à une psychopathologie préalable et/ou facteurs biologiques et génétiques Importance des facteurs familiaux dans l installation de la dépendance Famille «addicte» Mère hyperprotectrice et permissive Père absent, détaché, violent, imprévisible Taux très élevés de séparations et de pertes

6 Facteurs familiaux et socio-environnementaux Duncan Stanton et Thomas Todd (1978, 1982) Modèle descriptif Fonction du produit/symptôme dans l homéostasie familiale Interactions conflictuelles entre les addicts et leur famille Longues cohabitations difficiles Dépendance affective? Entrave au processus d individuation Raison externe «acceptable» de ne pas s autonomiser Angoisse fondamentale de séparation alimente les mécanismes de codépendances Anxiolytique, mise à distance des affects Solution paradoxale: Pseudo-individuation Présent «physiquement» dans la relation, dépendance à la famille sur les plans économique et affectif Apparente indépendance opposition aux valeurs sociétales et parentales «Parentectomie»? Favoriser alliance thérapeutique avec les familles Support essentiel de protection et de changement

7 Sources théoriques et pratiques Haut niveau familial d émotion exprimée prédicteur significatif et robuste de rechute (O Farrell et al, 1998) Niveaux de critiques, d hostilité, d hyper-implication émotionnelle Rôle du manque de compréhension du trouble et de la diversité de ses facteurs causaux dans la rechute Augmentation du niveau de critiques (Barrowclough, 2003) Familles à haut niveau d émotion exprimée (Miklowitz, 2004) Vulnérabilité au dysfonctionnement (Maladie = stresser) Vulnérabilités individuelles du patient activées par interactions aversives Travail sur ces interactions puissant outil systémique de changement

8 Sources théoriques et pratiques Travaux sur les comportements maladaptatifs parentaux (Johnson, 2001) Application des règles Disputes violentes entre les parents Punitions sévères infligées aux enfants Expressions de l affection parentale Temps passé avec les enfants Importance de la communication intra-familiale Interactions circulaires Tempérament difficile à 6 ans Plus de cpmts maladaptatifs parentaux à 14 et 16 ans Troubles psychiatriques des enfants plus importants si cpmts maladaptatifs parentaux durant l enfance Lien établi avec anxiété, dépression, conduites addictives

9 Sources théoriques et pratiques Faible niveau d échanges et de fonctionnement familial affecte le développement du jeune Eloignement pour s affilier à des groupes de jeunes dans des situations similaires et volontiers consommateurs de produits (Duncan, 1998) Difficultés du jeune déstabilise les relations familiales (Liddle, 2004)

10 Approches thérapeutiques De nombreuses études contrôlées ont mis en évidence le bénéfice d inclure la famille dans les prises en charge Plusieurs axes: Motivation des patients à entrer en traitement Amélioration des processus de réadaptation Pratiques et savoirs professionnels plus souvent orientés vers le travail individuel Très faible développement des approches groupales

11 Incitation au changement Revue de la littérature (O Farrel, 2012) Méthodes d «Intervention» Entrainement au renforcement communautaire

12 Méthodes d «Intervention» Programme Johnson Institute Intervention (Johnson, 1986) Entourage a une influence sur le sujet addict non motivé à cesser ou réduire sa consommation Levier principal constitué des membres de la famille et des proches significatifs Confrontation du patient avec son entourage sur 3 à 5 séances Dépasser le déni du sujet et promouvoir son entrée dans les soins Efficacité modeste avec des taux d engagement dans les soins de 25 à 30% (Liepman, 1989 ; Miller, 1999)

13 Méthodes d «Intervention» Par la suite, trois modèles d intervention élaborés Thérapie familiale unilatérale Approche d incitation au changement Programme ARISE Ajout de modules d apprentissage à l «Intervention» Habilités à la communication Amélioration des stratégies de renforcement de la sobriété Ces programmes aboutissent, si nécessaire, à l «Intervention»

14 Thérapie Familiale Unilatérale (Thomas, 1987) Cible les conjoints et conjointes de sujets alcoolodépendants Inspirée d un modèle cognitivo-comportemental Apprentissage d habilités propres (Tremblay, 2005) Renforcer des comportements désirés chez la personne alcoolique Cesser de renforcer ceux qui ne sont pas souhaités Efficacité (Thomas, 1987 ; Thomas, 1990 ; Thomas, 1993). Réduction des consommations Taux d engagement dans les soins plus importants pour les patients dont les conjoints étaient engagés dans ce programme versus les groupes contrôles

15 L approche d incitation au changement (Pressure to change) Destinée aux conjoints des sujets alcoolodépendants refusant les traitements Enseignement sur 5 à 6 séances de stratégies Faire pression sur le sujet alcoolodépendant Incitation à rechercher de l aide et à diminuer ses consommations Trois études randomisées ont montré un changement significatif (Barber, 1995 ; Barber, 1996 ; Barber, 1998) Engagement dans une démarche de soins Réduction ou l arrêt des consommations d alcool

16 Programme Albany-Rochester Interventional Sequence for Engagement (ARISE) Intégration dès le début du programme du patient (Landau, 2004) Modèle de partenariat Aucune étude randomisée Une étude recensée rapporte des taux d entrée du sujet alcoolodépendant en traitement de 83% Prometteurs dans les prises en charge des patients résistants

17 L entrainement au renforcement communautaire Apparition en 1986 du CRAFT (Community Reinforcement and Family Training) (Sisson, 1986 ; Sisson, 1993) Approche unilatérale destinée au conjoint d un sujet dépendant Basée sur des principes de TCC Apprentissage de nouvelles compétences (relationnelles) pour faire face aux problèmes Croyance en la capacité du conjoint abstinent à prendre soin de lui-même Contrairement à la thérapie familiale unilatérale, il attend dans ce programme que le sujet dépendant se sente prêt à s engager dans cette démarche (Sisson, 1986) Quatre essais randomisés taux moyen d engagement des sujets dépendants de SPA entre 59 et 86% (Miller, 1999 ; Sisson, 1986 ; Kirby, 1999 ; Meyers ; 2002) Etude de Dutcher, 2009 Taux d engagement dans un processus thérapeutique similaire (55 à 65%)

18 Approches familiales dans le cadre d un processus de réadaptation Thérapie familiale systémique Thérapie multi-familiale Thérapie cognitivo-comportementale

19 Thérapies familiales systémiques Tout système est régit par quatre principes fondamentaux (Watzlawick, 1972) Principe de totalité La compréhension d un système ne se limite pas à l analyse de ses éléments intrinsèques, mais doit intégrer la notion d interdépendance de ces éléments Principe de non-sommativité Indispensable de prendre en compte les phénomènes propres au système: Qualité de ses interactions, sa dynamique Mais le système ne peut être réduit à la somme des éléments qui le composent

20 Thérapies familiales systémiques Principe d équifinalité L analyse des interactions d un système sera plus à même d expliquer son fonctionnement que l histoire de celui-ci. Ce n est donc pas la recherche des causes antérieures qui aidera à résoudre un problème donnée mais plutôt la clarification des modes actuels de fonctionnement. Principe d homéostasie Tout système vise à sa propre pérennité avec des stratégies visant à assurer son équilibre. Cette notion d équilibre n est pas synonyme d harmonie, mais doit être considérée comme des mécanismes de régulation permanents permettant au système de se maintenir dans un état stable. Dans ce sens, les dépendances aux substances psychoactives, par les modalités relationnelles qu elles induisent, deviennent un principe organisateur de la vie familiale fonctionnant comme un régulateur homéostatique.

21 Thérapies familiales systémiques Reposent sur l hypothèse d une pathogénèse familiale Démarche thérapeutique axée sur la dynamique familiale et les modalités d interaction familiale Objectif = Requalification de la structure relationnelle familiale à l origine d une dynamique de changement plus qu un sevrage (Angel, 2004) Pas aussi étudiées que d autres approches, notamment cognitivo-comportementales (O Farrel, 2012 ; Cassen, 2007) Plusieurs travaux sur les TF systémiques Efficacité de ces approches dans les addictions, particulièrement en termes de taux de rétention et d un point de vue coût-efficacité (Stanton, 1997) Taux d abstinence supérieur aux approches individuelles à 6 mois, différence s estompant à plus long terme (Edwards, 1995) Semble être une meilleure approche si communication dysfonctionnelle (Shoham, 1998; O Farrell, 2001; Karno, 2002) Intérêt si existence de comorbidités psychiatriques (INSERM, 2004)

22 Thérapies multi-familiales Apparition aux Etats-Unis en 1964, initialement explorées dans le traitement des troubles psychotiques, notamment la schizophrénie (Laqueur, 1964) Créer un cadre et un réseau social thérapeutiques Groupe de plusieurs familles autour d une problématique Approche collaborative, fondée sur l alliance et l affiliation Famille comme co-thérapeute dans un contexte de «communauté soignante» L objectif initial de lutter contre l isolement social des patients en apportant aux familles une meilleure compréhension de la maladie et en améliorant la communication inter et intra familiale Efficacité de cette approche multifamiliale dans la schizophrénie confirmée (McFarlane, 2002) Appliquées avec succès à d autres troubles psychiatriques : Trouble bipolaire (Moltz, 2002), trouble dépressif (Keitner, 2002), personnalité border-line (Berkowitz, 2002) ; Comorbidités dont l association est fréquente avec les addictions. Peu développer dans la clinique des addictions Trois études menées dans le cadre de l alcoolodépendance (McCrady, 1979 ; McCrady, 1982 ; Cadogan, 1973) Taux d abstinence cliniquement significatifs Résultats n étaient pas statistiquement significatifs

23 Thérapies multi-familiales Approche d intérêt dans le champ des addictions par l intégration de plusieurs approches connues comme efficaces dans ce domaine (Cassen, 2007): Systémique Psychoéducative Information sur la maladie, les origines multifactorielles, les traitements Objectif de renforcer les capacités d adaptation et les compétences de la famille et des patients dans la gestion du trouble Communautaire Travail autour dysfonctionnements familiaux dans un contexte groupal Les descriptions multiples générées par la présence de plusieurs familles injectent de nouvelles informations et perspectives favorisant le changement Isolement social et moral important des patients et de leurs familles, entretenu par la honte, la culpabilité mais aussi des mécanismes homéostatiques Favorise le soutien, l entraide et les apprentissages mutuels Favorise les échanges intra et inter-familiaux en maintenant une distance émotionnelle Contexte propice à la déstigmatisation, au soulagement du sentiment de culpabilité et à l activation des compétences individuelles et familiales Plusieurs étapes des groupes multifamiliaux (Cook-Darzens, 2007) Construction d une alliance thérapeutique Puis étape psychoéducative Et étape multi-familiale plus étendue

24 Thérapies familiales cognitivo-comportementales Conduites addictives «extrinsèques» à la dynamique familiale Pas d intervention directe sur les interactions familiales Différentes d une prise en charge individuelle par l accent mis sur les séquences interactionnelles autour des consommations de SPA (Epstein, 2002 ; O Farrel, 2006 ; Wakefield, 1996) Deux composantes principales (McCrady, 1995 ; O Farrel, 1993) Evaluation des séquences en fonction de leur potentiel à favoriser l abus ou l abstinence de SPA Niveaux de consommations de SPA Apprentissage d habilités relationnelles améliorant le fonctionnement conjugal Deux programmes principaux évalués et efficaces dans les addictions (O Farrel, 2012 ; Epstein, 2002 ; Epstein, 2007). Diffèrent principalement par leur intervention sur les consommations d alcool ou d autres substances psychoactives Programme ABCT de Mc Crady (Alcohol Behavioral Couple Therapy) Enseignement au partenaire du patient de compétences pour faire face aux situations liées à l alcool Programme CALM BCT (Counseling for Alcoholic s Marriages) Basé sur un contrat entre les deux membres du couple

25 Thérapies familiales cognitivo-comportementales Trois mécanismes des thérapies de couple cognitivo-comportementale à l origine de l impact positif sur les consommations et le fonctionnement relationnel du couple (O Farrel, 2006 ; McCrady, 2009) Méta-analyse de Powers (Powers, 2008) Comparaison des PEC de couple cognitivo-comportementales aux PEC individuelles Thérapies de couple supérieures en termes d amélioration des relations de couples durant le traitement et au cours du suivi après le traitement Pas de différences significatives sur les consommations lors du traitement, mais plus de jours d abstinence pour les sujets ayant bébénificé d une PEC de couple Trois études randomisées (O Farrel, 2006 ; McCrady, 2009 ; Schumm, 2008) Amélioration de la qualité relationnelle fournissant une incitation plus forte à l abstinence Plus grand soutien du partenaire dans les efforts de changements Aide du conjoint à résoudre les difficultés et situations de crises engendrées par les consommations d alcool Efficacité supérieure sur les consommations et sur le fonctionnement global du couple par rapport à des prises en charge individuelles ou interventions psychoéducatives Violences conjugales au sein de couples dont au moins l un des membres est alcoolodépendant estimées à 50 à 65% chez des patients alcoolodépendants en recherche de traitement (O Farrel, 2004 ; Schumm, 2009) Probabilité de ces passages à l acte augmentée par les consommations d alcool (Fals-Stewart, 2003) Quatre études naturalistiques et deux essais randomisés (O Farrel, 2012) Efficacité sur la consommation d alcool Amélioration importante et significative des taux de prévalence de violences conjugales, résultats significativement plus élevés que lors de prises en charge individuelle

26 Chez les adolescents Période de changement et de réorganisation des relations intrafamiliales: Augmentation des conflits parentsenfants (Baer, 2002) Qualité de l attachement et des liens familiaux Facteur de protection par rapport aux conduites addictives Impact de l harmonie du couple et de la satisfaction parentale des échanges avec leur enfant dans la prévention contre l usage de drogue (Brook, 1998) Transmission et internalisation par l enfant de principes fondamentaux que les parents souhaiteraient transmettre rendus difficile par les conflits de couples (Fincham, 1994) Conflits de couple apparaîtraient plus délétère que l absence de parents (Farrington, 1999) Importance de la composante émotionnelle «négative» (critiques, hostilité, jugement) au sein des familles comme un élément prédicteur significatif de rechute (O Farrell, 1998 ; Miklowitz, 2004)

27 Fondements des thérapies systémiques à l adolescence Consommation de SPA comme régulateur du système familial, venant gérer l incompatibilité entre l individuation de l adolescent et les finalités familiales (Carr, 2002) Entrave les processus d autonomisation de l adolescent et place les membres de la famille dans une situation de co-dépendance (Vallée, 1995) Conduites addictives s installent le plus souvent au moment où l individu doit se séparer de sa famille (Stanton et Todd, 1982) L effet de la consommation agit en retour sur la cause l usage de cannabis d un adolescent génère de l anxiété chez les parents qu ils vont exprimer par de l agressivité, à laquelle l enfant répond par une augmentation de sa consommation (Duriez, 2008) Objectif de l intervention systémique Décentrer le problème du produit sur le problème sous-jacent affectif ou relationnel que vit l adolescent avec sa famille (Liddle, 2002 ; Seligman, 1986) Permettre aux membres du système enfant-parent l occasion de communiquer sur leur façon de communiquer

28 Efficacité des thérapies familiales Les parents sont souvent porteurs de la demande, leur engagement dans la thérapie est cruciale pour obtenir celui de l adolescent (Slesnick et coll., 2000 ; Rowe et coll., 2013) Cadre de la consultation: Dans un moment de crise: Découverte récente de la consommation, intervention de la justice, difficultés scolaires Cadre familial en situation de rupture avec dysfonctionnements familiaux importants Impuissance des parents «Non-demande» de l adolescent L efficacité des protocoles de thérapies familiales formalisés dans le traitement des addictions est bien établie dans la littérature internationale depuis ces trente dernières années avec les jeunes usagers (Williams et Chang, 2000) Participation de la famille primordial pour la réussite du traitement (Obermeier, 1989; Slesnick, 2000; Terjanian, 2002; Hogue, 2004; Vaughn, 2004; Rowe, 2013) Implication variable des parents, allant de simples visites ou appel téléphonique à la thérapie familiale

29 Plusieurs modèles validés Plusieurs modèles de thérapies familiales formalisés et validés scientifiquement Thérapie multifamiliale MDFT Modèles appartenant au courant des thérapies intégratives Ancrage au sein des thérapies familiales Intégration d autres modèles comme les TCC ou les entretiens motivationnels

30 Thérapies multifamiliales Groupe d entraide composé d autres familles partageant le même problème Ces groupes peuvent se constituer de sous-systèmes familiaux, comme des rencontres de parents vivant les mêmes difficultés avec leur adolescent Intérêt pour les familles réticentes à s engager dans un travail familial Modalités de ces thérapies avec des adolescents usagers Constitution de groupes fermés de 5 à 7 familles concernées par l usage de drogues d un jeune Réunions mensuelles, pendant 2 heures sur une période d un an la progression du groupe suit un cycle structuré par tranche de 3 séances Famille en position de co-thérapeute au sein de ce groupe Aidées et accompagnées par un thérapeute Les deux premières sont conduites en groupe séparé (parents et jeunes) La troisième séance est menée en groupe multifamilial (GMF) avec les parents et les jeunes réunis les groupes sont animés par un thérapeute familial et un éducateur chaque famille peut être rencontrée individuellement une fois par trimestre

31 Thérapie familiale multidimensionnelle MDFT Créée par le CTRADA (Center For Treatment Research on Adolescence Drug Abuse) sous la direction Professeur Liddle Psychothérapie intégrative de plusieurs courants influents S appuie également sur des courants cliniques et théoriques Thérapies systémiques (Minuchin, 1983) Thérapies cognitives (Beck et coll., 1993) Thérapies stratégiques (Haley, 1976 ; Diamond et Liddle, 1999) Psychologie du développement de l adolescent et de sa famille (Sroufe et Rutter, 1984 ; Kaye et Furstenberg, 1985) Psychologie écologique (Bronfenbrenner, 1979) MDFT significativement plus efficace que les autres traitements étudiés en ce qui concerne quatre principaux axes(liddle et Hogue, 2001; Liddle et Dakof, 2002) Consommation de substances Troubles du comportement Fonctionnement familial Adhérence thérapeutique

32 MDFT Prise de substances psychoactives considérée comme un phénomène multidimensionnel Objectifs Les interventions ciblent quatre dimensions : Identification des facteurs de risque liés à la consommation afin de les traiter et des facteurs de protection pour les renforcer (Brook, 1993) Rétablir un processus «normal» de développement chez l adolescent les caractéristiques personnelles de l adolescent et sa consommation les parents et leurs pratiques éducatives les interactions familiales et leur mode de communication les autres sources d influence : école, loisirs, justice... La thérapie se déroule en trois étapes : Construction des fondations de la thérapie : le thérapeute évalue la situation et amorce les alliances multiples (avec l adolescent, avec les parents, avec la famille et les personnes du système extra-familial) Accompagnement aux changements par un travail sur des thèmes spécifiques : les changements s effectuent sur les quatre composantes en commençant par les plus accessibles ou les plus stratégiques Consolidation des changements : il s agit de préserver les progrès réalisés et laisser la famille être autonome grâce à ses nouvelles compétences face aux situations pouvant être encore fragiles

33 Conclusion De nombreuses études ont mis en évidence l efficacité des prises en charge familiales dans la prise en charge des sujets addicts Intérêt particulier dans le cadre de PEC chez les sujets adolescents Dans les études, PEC familiales comme seule intervention thérapeutique En pratique clinique, approche à intégrer au dispositif de soins pré-existants Association de modalités de traitement multimodales, ajustées à la singularité de chaque situation Approches individuelles, communautaires, conjugale et familiale, multiconjugale et multifamiliale Le choix de ces approches devra tenir compte de la personnalité des patients, de celle de leurs proches, du fonctionnement préalable du couple et de la famille, de l existence éventuelle de comorbidités et des niveaux de motivation et d engagement dans un processus thérapeutique

Les services à l entourage des personnes dépendantes. Guide de pratique et offre de services de base

Les services à l entourage des personnes dépendantes. Guide de pratique et offre de services de base Les services à l entourage des personnes dépendantes Guide de pratique et offre de services de base Les services à l entourage des personnes dépendantes Guide de pratique et offre de services de base

Plus en détail

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Stéphane Bouchard*, Ph.D. Département de Psychoéducation et de Psychologie Université du Québec

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

iceps 2015 Objectifs de la Présentation Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Swendsen

iceps 2015 Objectifs de la Présentation Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Swendsen iceps 2015 Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Joel Swendsen, Ph.D. CNRS 5287 CNRS / Université de Bordeaux / EPHE Sorbonne Objectifs de la Présentation Tapez

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Réponse et temps de réponse aux items en psychométrie. R. Trouillet M.C.F. H.D.R. Lab. Epsylon EA4556

Réponse et temps de réponse aux items en psychométrie. R. Trouillet M.C.F. H.D.R. Lab. Epsylon EA4556 Réponse et temps de réponse aux items en psychométrie R. Trouillet M.C.F. H.D.R. Lab. Epsylon EA4556 Thérapies psychodynamiques Levy & Ablond (2009). Handbook of Evidence-Based Psychodynamic Psychotherapy..

Plus en détail

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007) Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson P. Bordieu (2007) Postulats qui l étayent (= fondements) Valeurs qui le justifient Éléments qui le composent: - But poursuivi - Cible - Rôle de l infirmière -

Plus en détail

Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne

Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne CHAMPS D EXPERTISE Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne Hôpital Louis- H. Lafontaine Institut Universitaire en santé mentale Programme des troubles psychotiques - Clinique Sherbrooke 7401 Hochelaga

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28)

Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) PREMIÈRE SESSION TRENTE-NEUVIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens

Plus en détail

Sommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7

Sommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Sommaire L Entreprise Page 3 Qu est-ce que la PNL? Page 4 Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Préparation mentale pour sportif Page 8 Arrêter de fumer Page 11 Mincir par l hypnose Page 12 Traitement

Plus en détail

Titre de la formation : Mobiliser des clients peu motivés ou non volontaires

Titre de la formation : Mobiliser des clients peu motivés ou non volontaires Yves Gros-Louis, psychologue Centre Psycho-Solutions, centre@psycho-solutions.qc.ca http://www.psycho-solutions.qc.ca Titre de la formation : Mobiliser des clients peu motivés ou non volontaires Problématique

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 RESUMÉ ANONYMISÉ DE LA DÉCISION Décision relative à une Recommandation Domaines de compétence de l Institution : Défense des droits de l'enfant, Droits

Plus en détail

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque:

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque: GUIDE D ENTREVUE TROUSSE DE SOUTIEN À L ÉVALUATION DU RISQUE D ALIÉNATION PARENTALE Véronique Lachance Marie-Hélène Gagné Ce guide d entrevue a été conçu pour vous aider à documenter les situations familiales

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Gestion éthique des banques de recherche

Gestion éthique des banques de recherche Gestion éthique des banques de recherche Jean-Marie Therrien, Ph.D. Président du Comité d éthique de la recherche, CHU Sainte-Justine 30 octobre 2012 Plan Justification éthique et scientifique Principes

Plus en détail

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 novembre 2012 Cadre de mieux-être en Le cadre de notre

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ

RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ Instructions: 1. Le rapport doit être renvoyé au REFJ (exchanges@ejtn.eu) dans le mois suivant le stage. 2. Veuillez utiliser le formulaire ci-dessous pour rédiger votre rapport

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants. Premiers résultats. Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE

Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants. Premiers résultats. Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants Premiers résultats Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE Objectifs de l enqul enquête Mieux identifier la souffrance psychique

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Le coaching centré sur la solution

Le coaching centré sur la solution Le coaching centré sur la solution Hélène Blanchard Le coaching centré sur la solution La résolution du problème... sans le problème mais avec la synergie IOS/PNL Retrouvez tous nos ouvrages sur le site:

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Les stagiaires, au nombre de 12 maximum, disposent de tables de travail et de chaises.

Les stagiaires, au nombre de 12 maximum, disposent de tables de travail et de chaises. Créé en 2005, l Institut Mots pour Maux est une association d accompagnement et d aide à la personne. Son objectif est de favoriser et de développer l amélioration de la condition de l être humain et son

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

LE MARKETING SOCIAL ET

LE MARKETING SOCIAL ET LE MARKETING SOCIAL ET LA PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE MARIE-HÉLÈNE GAGNÉ 6ème Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents Montréal, 29 octobre 2013 LE FARDEAU DE LA MALTRAITANCE

Plus en détail

IDENTIFICATION DE CLIGNOTANTS SOCIAUX AU COURS DE l E4M

IDENTIFICATION DE CLIGNOTANTS SOCIAUX AU COURS DE l E4M IDENTIFICATION DE CLIGNOTANTS SOCIAUX AU COURS DE l E4M La loi de la protection de l enfance La loi du 5 mars 2007 insiste sur la prévention et confie au Président du Conseil Général le soin d organiser,

Plus en détail

L EFFICACITÉ DU COUNSELING PAR VIDÉOCONFÉRENCE DANS LE SOUTIEN AU PAEF

L EFFICACITÉ DU COUNSELING PAR VIDÉOCONFÉRENCE DANS LE SOUTIEN AU PAEF L EFFICACITÉ DU COUNSELING PAR VIDÉOCONFÉRENCE DANS LE SOUTIEN AU PAEF LE COUNSELING PAR VIDÉOCONFÉRENCE SE COMPARE AVANTAGEUSEMENT AU COUNSELING EN PERSONNE morneaushepell.com Morneau Shepell ltée, 2013

Plus en détail

Développement personnel

Développement personnel Développement personnel 50 REPÉRAGE DES TALENTS : COMPÉTENCES ET PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE Repérer dans l'organisation les "talents" nécessaires à l'atteinte des objectifs de l'entreprise Construire

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres

Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS 1. L avis du psychologue La consommation de drogues, qu elles soient licites (alcool, tabac) ou illicites (cannabis, crack, etc.), fait partie des conduites à risques fréquemment

Plus en détail

POINT FINAL. Option. Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec. alternative à la violence conjugale et familiale

POINT FINAL. Option. Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec. alternative à la violence conjugale et familiale POINT FINAL Programme d encadrement en violence conjugale En collaboration avec Option Une alternative à la violence conjugale et familiale Personne condamnée à un délit en matière de violence conjugale

Plus en détail

FORMATIONS 2015 PRATIQUES ÉDUCATIVES & SOCIALES PRATIQUES EN MANAGEMENT & COACHING PRATIQUES EN PSYCHOTHÉRAPIE

FORMATIONS 2015 PRATIQUES ÉDUCATIVES & SOCIALES PRATIQUES EN MANAGEMENT & COACHING PRATIQUES EN PSYCHOTHÉRAPIE FORMATIONS 2015 Centre de Formation et de Perfectionnement aux Pratiques Éducatives, Sanitaires, Sociales et Psychothérapeutiques PRATIQUES ÉDUCATIVES & SOCIALES PRATIQUES EN MANAGEMENT & COACHING PRATIQUES

Plus en détail

PLAN D ACTIONS PSYCHIATRIE & SANTE MENTALE 15-09-2003 page 1 / 106 PLAN D ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHIATRIE

PLAN D ACTIONS PSYCHIATRIE & SANTE MENTALE 15-09-2003 page 1 / 106 PLAN D ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHIATRIE PLAN D ACTIONS PSYCHIATRIE & SANTE MENTALE 15-09-2003 page 1 / 106 PLAN D ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHIATRIE ET LA PROMOTION DE LA SANTE MENTALE Philippe CLERY-MELIN, Vivianne KOVESS, Jean-Charles

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes.

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. 2 Protection de l enfance et droit de la famille FR 002 LE DROIT DE LA FAMILLE ET LES FEMMES EN ONTARIO Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. Renseignez-vous sur vos droits. Protection de

Plus en détail

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1 De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage La vision familiale Série 1, numéro 1 En l espace de 25 ans, le profil de la famille québécoise s est transformé de

Plus en détail

Introduction. Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... Chapitre 1

Introduction. Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... Chapitre 1 " Table des matières Introduction Pourquoice livre?... Comment utiliser ce livre?... Que contient ce manuel?... 7 8 8 Chapitre 1 Connaître les bases de l'affirmation de soi et de la communication Les comportements

Plus en détail

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Préparé par: Rose-Anne Buteau, Inf. Ph D. (c) Sylvie Garand-Rochette, M.Sc.. Monique Thibault,

Plus en détail

Joël Tremblay, Ph.D Nadine Blanchette-Martin, M. Serv. Soc. Pascal Garceau, étudiant en sociologie

Joël Tremblay, Ph.D Nadine Blanchette-Martin, M. Serv. Soc. Pascal Garceau, étudiant en sociologie Portrait de consommation de substances psychoactives de jeunes consultant en centre spécialisé en toxicomanie (PAJT) et provenant du Centre jeunesse de Québec Joël Tremblay, Ph.D Nadine Blanchette-Martin,

Plus en détail

coaching et formation en entreprise passons au niveau supérieur

coaching et formation en entreprise passons au niveau supérieur coaching et formation en entreprise passons au niveau supérieur Au-delà de l approche économique et technique des problèmes, la performance durable passe aussi par un travail sur les comportements des

Plus en détail

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE Formation des Chefs d Etablissement d Affectation Management adaptatif et délégations Support participants SOMMAIRE La formation dans son contexte p.3 Les facteurs

Plus en détail

PRESENTATION DE LA CIPCA. MILDECA- colloque INSERM 1

PRESENTATION DE LA CIPCA. MILDECA- colloque INSERM 1 PRESENTATION DE LA CIPCA MILDECA- colloque INSERM 1 LA CIPCA A ÉTÉ MISE EN PLACE DANS LE CADRE DU PLAN GOUVERNEMENTAL 2013-2017 Pour que la prévention devienne une priorité des politiques de lutte contre

Plus en détail

DIPLOMES UNIVERSITAIRES DE PSYCHIATRIE Faculté Médecine Poitiers Année 2002 Professeur J. L. SENON Psychiatrie

DIPLOMES UNIVERSITAIRES DE PSYCHIATRIE Faculté Médecine Poitiers Année 2002 Professeur J. L. SENON Psychiatrie DIPLOMES UNIVERSITAIRES DE PSYCHIATRIE Faculté Médecine Poitiers Année 2002 Professeur J. L. SENON Psychiatrie Accompagnement des Personnes Atteintes de Maladies Génétiques et de leur Famille D.U. - 1

Plus en détail

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour»

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour» Dép. 75 «Service d Accueil de Jour» PRESENTATION DE L ACTION Intitulé, ancienneté et lieu d implantation Le Service d accueil de jour -SAJE- est implanté sur le 19 e arrondissement de Paris et accueille

Plus en détail

Prévalence et utilisation des services. la consommation des substances. du jeu de hasard

Prévalence et utilisation des services. la consommation des substances. du jeu de hasard ANDRÉ NGAMINI NGUI chercheur, Centre de réadaptation en dépendance de Montréal Institut universitaire (CRDM-IU) et Université du Québec à Montréal Prévalence et utilisation des services dans le domaine

Plus en détail

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique Le monde virtuel au service de la prévention de la rechute du jeu pathologique Stéphane Bouchard, Ph.D., Lucie Laniel, Lynda Poirier Isabelle e Cyr, Josée Dostie, Geneviève e emorency oe cyet Cathy Tétreault

Plus en détail

Esprit critique et dérives psychologique

Esprit critique et dérives psychologique Esprit critique et dérives psychologique L'esprit critique et l'autodéfense intellectuelle... Psy : clés d interprétation de notre environnement La construction et la transmission du savoir recouvre des

Plus en détail

L ostéopathie au service des professionnels

L ostéopathie au service des professionnels L ostéopathie au service des professionnels Parce que la performance de votre entreprise passe avant tout par la santé de vos collaborateurs info@proosteo.fr Les Troubles Musculo-Squelettiques Les TMS

Plus en détail

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES Cette documentation est publiée

Plus en détail

Management Interculturel

Management Interculturel Management Interculturel La mondialisation et l ouverture des marchés ont permis l interconnexion des mondes. Ces phénomènes ont en même temps accéléré la mutation des modes de pensée et de consommation.

Plus en détail

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant MYLÈNE GINCHEREAU M.SC. PSYCHOÉDUCATION

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

Vous divorcez, vous vous séparez?

Vous divorcez, vous vous séparez? Service Com&Doc - Crédit image : drx - Fotolia.com - Imprimerie Caf35 - Mars 2014 Vous divorcez, vous vous séparez? 5 questions pour mieux comprendre Vous informer et vous aider dans vos démarches Vous

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

Assurance-maladie complémentaire (LCA)

Assurance-maladie complémentaire (LCA) CC (Conditions complémentaires) Visana Assurances SA Valable dès 2014 Assurance-maladie complémentaire (LCA) Traitements ambulatoires Sommaire Page 3 3 4 6 Assurance complémentaire des frais de guérison

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX?

ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX? ETES-VOUS PRET.ES A ALLER MIEUX? Projet formulé à partir de ma pratique de terrain: Constats Public défavorisé Plus le niveau d instruction est bas plus plus le risque est grand de développer des troubles

Plus en détail

L approche de collaboration: une voie de contournement des facteurs entraînant les troubles graves de comportement.

L approche de collaboration: une voie de contournement des facteurs entraînant les troubles graves de comportement. L approche de collaboration: une voie de contournement des facteurs entraînant les troubles graves de comportement. Présenté par: Lyne Roberge, chef en réadaptation Rina Dupont, coordonnatrice clinique

Plus en détail

Thérapie de l intégration par le mouvement oculaire : Une introduction au traitement des souvenirs traumatiques et perturbants

Thérapie de l intégration par le mouvement oculaire : Une introduction au traitement des souvenirs traumatiques et perturbants Thérapie de l intégration par le mouvement oculaire : Une introduction au traitement des souvenirs traumatiques et perturbants Traduction libre par Julie Dion, ARH au Centre de santé de Chibougamau du

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Brochure d information destinée aux parents. Bienvenue à Clairival. Informations utiles sur la prise en soins de votre enfant

Brochure d information destinée aux parents. Bienvenue à Clairival. Informations utiles sur la prise en soins de votre enfant Brochure d information destinée aux parents Bienvenue à Clairival Informations utiles sur la prise en soins de votre enfant Présentation Le service de psychiatrie de l enfant et de l adolescent des Hôpitaux

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ «Un atelier de deux jours en spécialité EMDR» Présenté par Dr Steven MARCUS,, Ph.D 30 AVRIL & 1er MAI 2011 A PARIS SAMEDI 30 AVRIL : 9H - 16H30 - DIMANCHE 1ER

Plus en détail

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3 OFFICE DE PROTECTION DES PERSONNES RECEVANT DES SOINS RAPPORT STATISTIQUE 2007-2008 1 Table des matières 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux

Plus en détail

PRÉSENTATION DU SERVICE

PRÉSENTATION DU SERVICE PRÉSENTATION DU SERVICE Vous êtes un homme, une femme, un couple ou une famille, âgés de 18 ans et plus ayant des problèmes liés à des conduites addictives, atteintes ou non d infection virale. Le service

Plus en détail

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions La psychothérapie Se poser les bonnes questions? LA PSYCHOTHÉRAPIE Au Québec, la psychothérapie est une activité réservée par la loi * depuis juin 2012, ce qui signifie que seules les personnes autorisées,

Plus en détail

TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC)

TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) Comprendre, prévenir et prendre en charge la clinique du mouvement et de l agir de l enfant Pierre Delion 1. Actualité Les enfants sont préoccupants sur ce point

Plus en détail

Introduction au droit La responsabilité professionnelle

Introduction au droit La responsabilité professionnelle Introduction au droit La responsabilité professionnelle I. Introduction au droit 2 ordres de juridiction : Judiciaire : o Juridiction civiles : conflit entre particulier Tribunal de gde instance : litige

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

Problèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté

Problèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté Chapitre 7 Problèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté Il y a en moi un désir profond d avoir une relation longue et pleine de sens avec quelqu un, mais cela me fait peur, parce que si vous

Plus en détail

Le tribunal de la famille et de la jeunesse

Le tribunal de la famille et de la jeunesse Le tribunal de la famille et de la jeunesse Le tribunal de la famille et de la jeunesse (*) est opérationnel dans tout le pays depuis le 1 er septembre 2014. C est désormais ce tribunal qui est compétent

Plus en détail

Programme d Enseignement EPTHECC «Enseignement de la Psychopathologie et des Thérapies Comportementales et Cognitives»

Programme d Enseignement EPTHECC «Enseignement de la Psychopathologie et des Thérapies Comportementales et Cognitives» Programme d Enseignement EPTHECC «Enseignement de la Psychopathologie et des Thérapies Comportementales et Cognitives» SOMMAIRE Pages Présentation de la Formation EPTHECC 2 Les objectifs de la Formation

Plus en détail

Formation à la systémique pour consultants et personnels RH

Formation à la systémique pour consultants et personnels RH J.A. Malarewicz Conseil Conseil, Formation, Supervision, Coaching S.A.S. au capital de 8OOO TVA : FR 36478450471 SIRET : 478 450471 00014 N formateur 11921445592 Région IdF 11 rue du Professeur Leroux

Plus en détail

«Adaptation de la mise en œuvre des bonnes pratiques cliniques en fonction des caractéristiques de certaines recherches»

«Adaptation de la mise en œuvre des bonnes pratiques cliniques en fonction des caractéristiques de certaines recherches» Synthèse de la table ronde 2- Giens XXI -octobre 2005 «Adaptation de la mise en œuvre des bonnes pratiques cliniques en fonction des caractéristiques de certaines recherches» Pierre-Henri.Bertoye, Soizic.Courcier-Duplantier,

Plus en détail

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent

Plus en détail