Sondage sur la sécurité routière. La conduite à risque

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1 Sondage sur la sécurité routière 2002 La conduite à risque

2 La Fondation de recherches sur La mission de la Fondation de recherches sur (FRBR) consiste à réduire les décès et les blessures causés par les accidents de la route. La FRBR est un institut de sécurité routière nationale, indépendante et philanthropique. Depuis sa mise sur pied en 1964, la FRBR s est fait reconnaître à l échelle internationale pour ses réalisations dans une gamme de domaines liés à la recherche des causes des accidents de la route et à l établissement de programmes et de politiques qui visent à les traiter de façon efficace. Fondation de recherches sur 171, rue Nepean, bureau 200 Ottawa (Ontario) K2P 0B4 Téléphone : (613) Télecopieur : (613) Courriel : tirf@trafficinjuryresearch.com Site Web : Novembre 2002 Fondation de recherches sur Droits d auteurs 2002 ISBN :

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4 Sondage sur la sécurité routière 2002 La conduite à risque Douglas J. Beirness Herb M. Simpson Katharine Desmond

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6 Soutien financier assuré par : Principaux parrains : Transports Canada L Association des brasseurs du Canada Parrains secondaires: Royal & SunAlliance Jeunes Conducteurs Soutien supplémentaire assuré par : Conseil canadien de la sécurité Affiliated Computer Services, Inc.

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8 Table des matières Sommaire... iii Sondage sur la sécurité routière Explication 1 Structure 2 Méthode... 3 Conduite à risque... 5 Historique 5 Qu est-ce qu une conduite à risque? 5 La conduite agressive 6 La distraction au volant 7 Sondage des préoccupations des Canadiens 8 Résultats du sondage... 9 La conduite agressive 9 Différences démographiques 9 Différences régionales 11 À quelle fréquence se manifeste la conduite agressive? 12 Différences démographiques 14 Différences régionales 14 Comportements personnels de conduite agressive et à risque 15 Différences démographiques 16 Différences régionales 16 La distraction au volant 18 Différences démographiques 18 Différences régionales 19 Quelle est la fréquence d utilisation du téléphone cellulaire par les conducteurs? 20 Qui utilise un téléphone cellulaire en conduisant? 21 Différences régionales 22 La prise de mesures au sujet de la conduite à risque 23 Différences démographiques 25 Différences régionales 26 La sécurité routière en tant que préoccupation sociale Différences démographiques et régionales 28 Risque personnel 29 Différences démographiques et régionales 29 Bibliographie 31 - i - Fondation de recherches sur

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10 Sommaire Le Sondage sur la sécurité routière est un sondage d opinion publique annuel réalisé par la Fondation de recherches sur (FRBR) qui prend le pouls de la nation sur les questions clés en matière de sécurité routière à l aide d une vaste enquête téléphonique aléatoire auprès d un échantillon représentatif de conducteurs canadiens. Les résultats de la deuxième édition du Sondage sur la sécurité routière sont publiés dans une série de rapports qui couvrent plusieurs questions clés le présent rapport met l accent sur la conduite à risque plus particulièrement la conduite agressive et la distraction au volant. La conduite agressive continue d être une préoccupation importante des Canadiens 67 % d entre eux croient qu il s agit d un problème grave. Le passage au feu rouge est considéré comme un problème grave par 72 % des conducteurs; la vitesse est considérée comme un problème grave par 60 %. En général, la distraction au volant semble un problème moins important que bien d autres problèmes de sécurité routière seulement 37 % des Canadiens croient qu il s agit d un problème grave. Une forme particulière de distraction au volant l usage du téléphone cellulaire est toutefois encore un sujet de préoccupation considérable pour les Canadiens. Près des deux tiers d entre eux (64 %) croient que l usage du téléphone cellulaire par les conducteurs est un problème grave. Près d un conducteur sur quatre (23,4 %) affirme avoir utilisé un téléphone cellulaire en conduisant au cours des sept jours précédents, ce qui représente une hausse par rapport aux 20,2 % qui avaient signalé cette pratique dans le cadre du Sondage sur la sécurité routière de Bien que le nombre de conducteurs qui utilisent un téléphone cellulaire ait augmenté, le temps d utilisation a diminué; 29 % d entre eux disent avoir passé moins de dix minutes au téléphone en conduisant au cours de la semaine précédente. En 2001, le pourcentage correspondant était de 42 %. L usage du téléphone cellulaire par les conducteurs de la Colombie-Britannique et du Canada atlantique a augmenté en 2002 à un niveau comparable à celui du reste du pays. Les comportements à risque ne sont pas rares. Quarante-trois pour cent des Canadiens admettent avoir observé des dépassements dangereux souvent ou très souvent et 12 % reconnaissent avoir pris des risques en conduisant, juste pour le plaisir, au moins occasionnellement. Les Canadiens appuient une plus grande application de la loi pour réduire la conduite à risque 62 % sont d accord ou fermement d accord avec une application plus sévère du code de la route. - iii - Fondation de recherches sur

11 Plus de 60 % des conducteurs canadiens appuient le recours à des caméras aux feux rouges; un peu moins de la moitié (48 %) sont en faveur de l utilisation des photos-radars. 62 % des conducteurs sont d accord avec l interdiction d utiliser un téléphone cellulaire en conduisant; 68 % appuient l interdiction d utiliser un téléphone cellulaire tenu à la main. Fondation de recherches sur - iv -

12 Sondage sur la sécurité routière 2002 Le Sondage sur la sécurité routière est un sondage d opinion publique annuel réalisé par la Fondation de recherches sur (FRBR) qui prend le pouls de la nation sur les questions clés en matière de sécurité routière. Le Sondage révèle : ce que les Canadiens considèrent comme des questions de sécurité routière prioritaires et la mesure dans laquelle ces questions les inquiètent; leur point de vue sur la façon de régler ces problèmes; la façon dont ils se comportent sur la route; ce qu ils savent et ce qu ils ne savent pas relativement aux pratiques de sécurité routière. Explication L information sur la connaissance qu a le public des questions de sécurité routière est intéressante pour déterminer les secteurs particuliers où la sensibilisation doit être accrue et les connaissances, améliorées. L information sur les attitudes du public relativement à la sécurité routière et sur les habitudes de conduite et les pratiques sécuritaires est intéressante pour orienter l élaboration des programmes et la prise de décisions stratégiques. Un sondage annuel dans ces domaines permet d évaluer les changements survenus au plan des connaissances et de la sensibilisation, ainsi que des pratiques de sécurité et du degré de préoccupation à propos des problèmes persistants; il aide aussi à connaître les problèmes nouveaux qui font leur apparition Fondation de recherches sur

13 Structure Le Sondage sur la sécurité routière de la FRBR vise à évaluer l opinion publique, la sensibilisation, les connaissances et les pratiques sur un large éventail de questions importantes en matière de sécurité routière. Il comporte une série de questions, posées chaque année pour recueillir des renseignements sur l évolution des attitudes, des opinions et des comportements. Ce sondage est complété par des questions qui permettent d analyser plus en profondeur des points particuliers, nouveaux, sur un sujet donné. Les résultats de cette deuxième édition du Sondage sur la sécurité routière sont publiés dans une série de rapports. Le présent rapport, qui porte sur la conduite à risque, examine les attitudes, les opinions et les pratiques liées à une large gamme de comportements de conduite agressive et de distraction au volant. Il étudie en particulier les tendances de ces problèmes au cours de la dernière année. De plus, il examine l importance qu accorde le public à la sécurité routière par rapport à d autres questions qui dominent la scène sociale. Les prochains rapports porteront sur la conduite en état d ivresse, un comportement à risque qui mérite un rapport détaillé et distinct, ainsi que sur les drogues et la conduite, un autre comportement à risque qui suscite de plus en plus d inquiétude. Fondation de recherches sur - 2 -

14 Méthode Cette deuxième édition du Sondage sur la sécurité routière de la FRBR contenait 107 points visant à sonder les connaissances, les attitudes et les préoccupations des Canadiens relativement à un éventail de questions touchant la sécurité routière et à obtenir de l information sur leurs pratiques de conduite. L utilisation d une présentation de branchement et d une procédure consistant à demander au hasard un nombre donné de points différents a permis d effectuer l ensemble du sondage dans environ 21 minutes. Le sondage a été administré par téléphone à un échantillon aléatoire de conducteurs canadiens. Opinion Search Inc. a mené les entrevues en avril Parmi les foyers avec lesquels le sondeur a communiqué pour demander à une personne de participer, (58 %) ont refusé, 120 (2,6 %) ont mis fin au questionnaire rapidement, 579 (12 %) n étaient pas admissibles, 35 (<1 %) étaient admissibles, mais le nombre requis était déjà atteint et (26 %) se sont prêtés à l entrevue jusqu à la fin. Les données ont été pondérées pour faire en sorte que les résultats soient représentatifs de la population nationale. D après la taille de l échantillon, les résultats peuvent être considérés comme exacts avec une marge d erreur de 2,8 %, 19 fois sur vingt (l estimation la plus prudente). Le présent rapport examine les résultats du Sondage sur la sécurité routière de 2002 et les compare aux résultats de celui de Les méthodes utilisées pour les deux sondages étaient presque identiques, la seule différence résidant dans le contenu de certaines des questions. En 2001, l échantillon comprenait entrevues (Beirness et coll., 2001a; b; 2002 a; b) Fondation de recherches sur

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16 Conduite à risque Historique Les risques d avoir un accident de la route au cours de n importe quel déplacement dépendent de l interaction de divers facteurs l environnement (soit les conditions météorologiques ou routières, la circulation, etc.), le véhicule (le type de véhicule et son état) et le conducteur (capacités motrices et habileté intellectuelle, fatigue, attitude, consommation d alcool, etc.). Parmi tous ces facteurs, le comportement du conducteur est considéré comme le plus marquant et est décisif dans 80 à 90 % des accidents (Treat et coll., 1979). La compétence au volant d une personne et la façon dont elle choisit de conduire ont un effet important sur ses risques d être en cause dans un accident. Conduire de manière dangereuse, illégale ou apparemment risquée sont des exemples de comportement qui contribuent à accroître les risques d être en cause dans un accident. Toute diminution du risque global d être victime d un accident de la route et même du risque d accidents pourrait bien dépendre de notre capacité de limiter la portée des comportements de conduite dangereuse, illégale ou apparemment risquée des conducteurs. Dans ce contexte, il est important de comprendre ce que pensent les Canadiens de ces questions l étendue de leurs inquiétudes, la mesure dans laquelle ils les considèrent comme des problèmes, la fréquence à laquelle ils s adonnent à ces comportements et les mesures qu ils croient justifiées pour atténuer les problèmes. Le présent rapport se penche sur les attitudes, les préoccupations et les pratiques du public relativement à la conduite à risque. Qu est-ce qu une conduite à risque? De façon très générale, la conduite à risque (Beirness et Simpson, 1988; Jessor, 1987; Jonah et Dawson, 1987) comprend des comportements tels que la conduite en état d ébriété (causé par l alcool ou les drogues), les excès de vitesse, le passage à un feu Fondation de recherches sur

17 rouge, le talonnage, la conduite en zigzag et les dépassements dangereux. Depuis quelques années, la distraction au volant a été ajoutée à la liste des comportements à risque. Bien que ces comportements puissent tous contribuer à accroître les risques de collision et soient, par conséquent, à risque, les motifs de leur manifestation diffèrent. Ainsi, certaines personnes se placent en même temps que les autres en situation de risque tout à fait par inadvertance. Elles ne se rendent tout simplement pas compte qu il est dangereux de suivre de trop très ou ne savent pas comment juger une distance sécuritaire. Elles ne croiraient pas par exemple que le simple fait de changer de poste de radio ou d utiliser leur cellulaire les distrait de leur tâche de conduite. Bien que leur comportement puisse accroître les risques de collision, il n est pas motivé par la volonté de le faire. Par ailleurs, d autres personnes se mettent volontairement et sciemment dans des situations à risque pour le «plaisir». Elles trouvent ce genre de comportement (faire de la vitesse, passer à un feu rouge, dépasser dangereusement) exaltant! Deux grandes catégories de comportements à risque la conduite agressive et la distraction au volant sont étudiées par le Sondage sur la sécurité routière et traitées dans le présent rapport. Deux autres comportements à risque très précis, soit la conduite en état d ivresse et les drogues et la conduite, seront traités séparément dans des rapports subséquents. La conduite agressive Il ne fait aucun doute que la conduite d un véhicule dans le contexte d aujourd hui peut être une expérience frustrante. L impatience et l intolérance entraînent souvent des comportements agressifs allant de gestes de violence extrême (p. ex. l usage d une arme à feu et des voies de fait malicieuses) à des manifestations courantes et moins graves (p. ex. des gestes grossiers). Certains de ces comportements (voies de fait) ont des répercussions directes et évidentes sur la sécurité des usagers de la route; d autres, comme des gestes grossiers, ont des répercussions moins évidentes. Cependant, l observation courante des résultats de sentiments d impatience et d intolérance montrent que la conduite devient plus agressive. La conduite agressive a été décrite Fondation de recherches sur - 6 -

18 comme tout comportement délibéré qui met en danger ou qui risque de mettre en danger les gens ou les biens matériels (Martinez, 1997), souvent déclenché par la colère ou la frustration (AAA, 1998). Deux formes courantes de conduite agressive (la vitesse excessive et le passage au feu rouge) ont été étudiées dans le Sondage sur la sécurité routière de Les résultats montraient que le comportement de conduite agressive n était pas rare au Canada et constituait une préoccupation publique importante. Le présent rapport examine les opinions des Canadiens à propos de la conduite agressive et expose les tendances observées au cours de l année écoulée. La distraction au volant La distraction au volant fait partie de la grande catégorie de l'inattention au volant. Tandis que l'inattention s applique à une situation, un état ou un événement (y compris être «perdu dans ses réflexions») qui amène le conducteur à porter moins d'attention qu'il le devrait à la conduite, la distraction au volant se produit lorsque l assimilation de l'information nécessaire pour conduire avec prudence est différée parce qu'un événement, une activité, un objet ou une personne oblige ou amène le conducteur à reporter son attention sur autre chose que la conduite (Treat, 1980, p. 21). De nombreuses situations et activités à l'intérieur et à l'extérieur du véhicule peuvent distraire le conducteur. Certaines sont des situations temporaires, passagères (par exemple, un bruit soudain, un animal au bord de la route); d'autres sont des distractions un peu plus prolongées dans lesquelles le conducteur s'engage volontairement (par exemple, choisir et changer de CD, s occuper d un nourrisson, faire ou recevoir un appel à l aide d un téléphone cellulaire; programmer un système de navigation). Pour bien des gens, la distraction au volant est devenue synonyme d usage d un téléphone cellulaire en conduisant. La distraction au volant est causée par une multitude d activités et d événements. Cependant, la médiatisation d accidents particulièrement tragiques, au moment desquels un conducteur utilisait un téléphone cellulaire, et le caractère hautement visible de ce comportement ont aussi contribué à accroître l'intérêt du public Fondation de recherches sur

19 pour la question et amené certains secteurs de compétence à prendre des mesures législatives ou des mesures réglementaires préventives. La distraction au volant était aussi le sujet de l un des rapports produits l année dernière à la suite du Sondage sur la sécurité routière. Ce rapport montrait que, bien que la distraction au volant soit vue comme un problème de sécurité routière moins grave que d autres, l usage d un téléphone cellulaire en conduisant est considéré comme un problème de sécurité routière beaucoup plus grave, ce qui témoigne de l intérêt public marqué que suscite cette question. Le présent rapport examine les opinions des Canadiens à propos de la distraction au volant et détermine les changements survenus au cours de l année écoulée. Sondage des préoccupations des Canadiens Les objectifs du présent rapport sont les suivants :! mesurer les préoccupations du public à propos de la conduite à risque;! déterminer à quelle fréquence les conducteurs sont témoins de comportements de conduite à risque;! déterminer à quelle fréquence ils s adonnent à des comportements de conduite à risque;! mesurer leur appui à des mesures réglementaires visant à éliminer la conduite à risque;! déterminer l étendue des changements survenus dans l opinion publique et dans les comportements à l égard de ces questions au cours de l année écoulée. Fondation de recherches sur - 8 -

20 Résultats du sondage La conduite agressive Dans l ensemble, la conduite agressive, de même que deux comportements généralement admis comme agressifs, soit passer sur un feu rouge et La conduite conduire à une vitesse excessive, continuent d être classés parmi les agressive est encore considérée comme problèmes de sécurité routière les plus graves. Soixante-sept pour cent des un problème grave. Canadiens croient que la conduite agressive est un problème grave ou extrêmement grave; 72 % perçoivent le fait de griller un feu rouge comme un problème grave ou extrêmement grave; 60 % considèrent la vitesse comme un problème grave ou extrêmement grave. Ces pourcentages n ont pas changé 1 par rapport à Différences démographiques. Les femmes continuent d être plus susceptibles que les hommes de considérer la conduite agressive comme un problème grave 73 % des femmes, comparativement à 59 % des hommes, classent la conduite agressive comme un problème grave ou extrêmement grave. À l autre extrémité de l échelle, les hommes ont plus tendance que les femmes à croire que la conduite agressive n est pas un problème du tout (6,3 % et 2,5 %, respectivement). Malgré ces différences, la vaste majorité des hommes et des femmes perçoivent la conduite agressive comme un problème grave. Les hommes et les femmes voient aussi très différemment la vitesse au volant. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de considérer la vitesse comme un problème grave ou extrêmement grave (71 % par rapport à 47 %). Par ailleurs, hommes et femmes voient d un œil à peu près comparable le fait de griller un feu rouge, 74 % des femmes et 68 % des hommes considérant ce comportement comme étant un problème grave ou extrêmement grave. 1 Lorsque les constatations de l étude sont mentionnées, seules les différences qui ont été considérées comme significatives sur le plan statistique (p<0,05) sont présentées Fondation de recherches sur

21 En général, les jeunes conducteurs, c.-à-d. ceux de moins de 30 ans, sont moins préoccupés par la conduite agressive que les autres groupes. Un peu plus de la moitié (58 %) de ceux de moins de 30 ans considèrent la conduite agressive comme un problème grave ou extrêmement grave, tandis que les résultats sont à peu près les mêmes parmi les groupes plus âgés, 67 % à 73 % la considérant comme un problème grave ou extrêmement grave. Des différences sont aussi évidentes quant à la façon dont les divers groupes d âge voient la gravité de griller un feu rouge et de faire de la vitesse. Comme le montre la figure 1, la vitesse (représentée par les barres foncées) est considérée comme étant un problème moins grave par les jeunes conducteurs (ceux de moins de 30 ans). Moins de la moitié d entre eux sont d avis que la vitesse est un problème grave ou extrêmement grave. Ce pourcentage augmente régulièrement avec l âge, 72 % des conducteurs de 60 ans et plus jugeant la vitesse comme un problème grave ou extrêmement grave. Figure 1 : Perception de la gravité de la vitesse et du passage au feu rouge, selon l âge <30 Groupe d âge Vitesse Griller un feu rouge Pourcentage de ceux qui cotent le comportement comme étant grave ou extrêmement grave Un lien un peu différent s établit entre l âge et l inquiétude que suscite le fait de griller un feu rouge. En effet, les groupes de conducteurs les plus jeunes et les plus vieux sont ceux que ce comportement inquiète le plus, et le groupe des 40 à 49 ans est celui qu il inquiète le moins. Environ 70 % des conducteurs de moins de 40 ans et 85 % de ceux de 60 ans et plus considèrent le fait de griller un feu rouge comme un problème grave Fondation de recherches sur

22 ou extrêmement grave, alors que 62 % de ceux qui ont entre 40 et 49 ans pensent qu il s agit d un problème grave. Il est aussi évident que les conducteurs de quatre des cinq groupes d âge considèrent le passage au feu rouge comme un problème plus grave que la vitesse. L exception est celle des conducteurs du groupe des 40 à 49 ans qui considèrent que ces deux comportements sont tout aussi troublant l un que l autre. Différences régionales. Il se dégage un consensus général au Canada à propos du problème grave que constitue la conduite agressive. La figure 2 illustre la perception moyenne de la gravité de la conduite agressive dans les cinq grandes régions du Canada en 2001 et en 2002, la cote 1 correspondant à «pas un problème du tout» et la cote 6, à un problème extrêmement grave. Au cours du Sondage sur la sécurité routière de 2001, les conducteurs du Canada atlantique considéraient la conduite agressive comme un problème moins grave que ceux du reste du pays. En 2002, cette différence n était plus manifeste, les conducteurs de la région de l Atlantique ayant exprimé une inquiétude plus grande à propos de la conduite agressive qu en 2001, de sorte que leur perception correspond maintenant davantage à celle des autres régions. Figure 2 : Perception de la gravité de la conduite agressive selon la région et l année du sondage Atlantique Québec Ontario Prairies C.-B Pas un problème du tout Extrêmement grave Fondation de recherches sur

23 Un changement semblable a été observé dans la perception de la gravité du passage au feu rouge. La figure 3 montre la perception moyenne de la gravité du passage au feu rouge dans les cinq principales régions du Canada pour 2001 et En 2001, les conducteurs du Canada atlantique considéraient le fait de griller un feu rouge comme beaucoup moins grave que ceux des autres régions. En 2002, les préoccupations à ce sujet avaient augmenté jusqu à un niveau comparable à celles de toutes les autres régions. Figure 3 : Perception de la gravité du passage au feu rouge selon la région et l année du sondage Atlantique Québec Ontario Prairies C.-B Pas un problème du tout Extrêmement grave À quelle fréquence se manifeste la conduite agressive? La conduite agressive se manifeste de diverses façons p. ex. la vitesse excessive, le talonnage, la conduite en zigzag, les dépassements dangereux, le fait de griller un feu rouge. Une des raisons pour lesquelles les Canadiens considèrent la conduite dangereuse comme un problème de sécurité routière grave, c est qu ils voient très souvent ces comportements au volant. Les répondants au sondage ont été invités à indiquer la fréquence à laquelle ils voyaient dix comportements de conduite précis lorsqu ils sont sur la route, sur une échelle de 1 (ne le voit jamais) à 6 (le voit très souvent). Fondation de recherches sur

24 Selon les résultats, les Canadiens voient des comportements de conduite agressive assez souvent. La figure 4 illustre la fréquence moyenne à laquelle les Canadiens voient chacun des huit comportements de conduite agressive et, comparativement, deux comportements de courtoisie au volant. Les résultats du Sondage sur la sécurité routière de 2001 sont indiqués pour fins de comparaison avec ceux du plus récent sondage. La perception des dix comportements a très peu changé. La vitesse continue d être le comportement de conduite agressive le plus fréquemment observé et le fait de griller un feu rouge continue d être le moins fréquemment observé. Figure 4 : Fréquence perçue de dix comportements au volant Comportements agressifs. Vitesse Talonnage Défaut de signaler Conduite en zigzag Dépassement dangereux Conduite trop lente dans une voie rapide Défaut d arrêter Passage sur un feu rouge Comportements courtois. Laisser passer un piéton Laisser converger Ne voit jamais Voit très souvent En général, les comportements de conduite agressive sont observés plus fréquemment que les comportements courtois. Les Canadiens sont relativement rarement témoins de comportements courtois. Les répondants au sondage devaient préciser à quelle fréquence ils voyaient des conducteurs laisser les piétons traverser et la fréquence à laquelle quelqu un les laisse converger vers une autre voie. Comme la figure le montre, ces comportements courtois ne sont pas observés très souvent. En effet, seulement deux comportements de conduite agressive faute d arrêter à un panneau d arrêt et griller un feu rouge sont observés moins fréquemment que les deux comportements de courtoisie au volant Fondation de recherches sur

25 Il est intéressant de constater que même si on voit moins souvent un conducteur griller un feu rouge que de faire de la vitesse, ce geste est considéré comme un problème plus grave. Il semble qu en cotant la gravité du problème, les conducteurs canadiens tiennent compte de la gravité du risque d accident qu il comporte, c est-à-dire que même s ils ne voient pas aussi souvent des conducteurs griller un feu rouge qu ils ne les voient dépasser dangereusement, ils considèrent que les conséquences du premier problème sont plus graves que celles du second. Différences démographiques. En général, les femmes signalent avoir vu une conduite agressive plus souvent que les hommes. Comparativement à 2001, les femmes déclarent maintenant avoir vu quelqu un griller un feu rouge aussi fréquemment que les hommes. Cette situation est attribuable à une diminution de la fréquence déclarée par les femmes, associée à une légère augmentation de la fréquence déclarée par les hommes. Les conducteurs âgés déclarent avoir observé des comportements de conduite agressive plus fréquemment que les jeunes conducteurs. Une exception notable : les conducteurs âgés déclarent avoir vu des conducteurs rouler trop lentement dans la voie rapide moins souvent que les jeunes conducteurs. Les Canadiens qui vivent dans les secteurs urbains affirment avoir vu des cas de conduite agressive plus souvent que les conducteurs qui vivent dans des secteurs ruraux. Différences régionales. En général, les conducteurs de l Ontario affirment être témoins de talonnage et de conduite en zigzag plus fréquemment que les conducteurs d autres régions. Les répondants de la Colombie-Britannique sont ceux qui voient des comportements de vitesse excessive le plus souvent, tandis que les conducteurs des Prairies signalent la fréquence la plus élevée de conducteurs ne s arrêtant pas à un panneau d arrêt et à un feu rouge. Le fait de griller un feu rouge est le comportement constaté le moins souvent par les conducteurs des provinces de l Atlantique. Laisser des conducteurs converger vers une voie est un comportement qui ne diffère pas d une région à l autre. Cependant, les conducteurs du Canada atlantique sont ceux Fondation de recherches sur

26 qui déclarent avoir vu le plus souvent des conducteurs laisser les piétons traverser la rue, tandis que c est au Québec que ce comportement est observé le moins souvent. Comportements personnels de conduite agressive et à risque Une série de nouvelles questions a été ajoutée à la version 2002 du Sondage sur la sécurité routière. On visait ainsi à savoir à quelle fréquence les répondants manifestent eux-mêmes des comportements souvent qualifiés de conduite agressive ou à risque. Les répondants devaient noter la fréquence de ces comportements sur une échelle de 1 (Ne s applique jamais à moi) à 6 (S applique souvent à moi). La figure 5 illustre le pourcentage de Canadiens qui ont affirmé avoir eux-mêmes manifesté chacun des cinq comportements agressifs ou à risque en conduisant souvent ou très souvent. «Jurer entre ses dents contre d autres conducteurs» est le comportement le plus fréquemment admis, 22 % des conducteurs ayant indiqué qu ils le manifestaient souvent ou très souvent. (Cinquante-quatre pour cent déclarent avoir adopté ce comportement au moins Figure 5 : Fréquence déclarée de comportements personnels agressifs et à risque 54 % des conducteurs jurent entre leurs dents contre d autres conducteurs au moins à l occasion. Jurer entre ses dents 22 Contrarié lorsque le feu tourne au rouge 9.5 Klaxonner par contrariété 5.0 Faire des gestes grossiers envers d autres conducteurs 3.2 Prendre des risques pour le plaisir Pourcentage ayant declaré que ce comportement s appliquait à eux souvent ou très souvent Fondation de recherches sur

27 occasionnellement.) Cette proportion révèle certainement la fréquence à laquelle les conducteurs sont importunés ou contrariés lorsqu ils conduisent. Cette constatation est importante parce que la conduite agressive est souvent déclenchée par ce genre de contrariété. «Faire des gestes grossiers à l endroit d autres conducteurs» et «Prendre des risques en conduisant pour le plaisir» sont des comportements déclarés le moins fréquemment (3,2 % et 2,4 %, respectivement). Différences démographiques. En général, les hommes déclarent avoir eu ces comportements agressifs plus fréquemment que les femmes, sauf pour ce qui est d avoir klaxonné par contrariété envers d autres conducteurs, qui est mentionné aussi fréquemment par les hommes que par les femmes. Le groupe des conducteurs les plus jeunes (soit les moins de 30 ans) déclare la fréquence la plus élevée de chacun des cinq comportements. La fréquence dans le cas de tous les comportements diminue avec l âge. La fréquence de comportements personnels de conduite agressive déclarée par les conducteurs urbains et ruraux était en général comparable. L exception concerne le comportement «Jurer entre mes dents» que 24 % des conducteurs urbains ont déclaré manifester souvent ou très souvent, tandis que seulement 16 % des conducteurs ruraux l ont mentionné, ce qui correspond peut-être à l existence de réalités différentes comme l intensité de la circulation. Différences régionales. Les Canadiens diffèrent considérablement quant à la fréquence à laquelle ils manifestent divers comportements de conduite agressive. Par exemple, la figure 6 illustre le pourcentage de répondants au sondage de chacune des cinq régions du Canada qui ont déclaré jurer entre leurs dents contre d autres conducteurs souvent ou très souvent. Ce comportement est le plus fréquent en Colombie-Britannique, où 30 % des conducteurs ont affirmé qu ils le manifestaient souvent, et le moins au Québec, où seulement 10 % des conducteurs ont déclaré adopter souvent ce comportement. La figure 7 montre le pourcentage de conducteurs de chacune des cinq régions qui sont souvent ou très souvent contrariés quand le feu passe au rouge à leur approche. Dans ce cas, les conducteurs du Québec affirment adopter ce comportement le plus Fondation de recherches sur

28 Figure 6 : Pourcentage de conducteurs qui jurent entre leurs dents, selon la région Atlantique 28 Québec 10 Ontario 24 Prairies 25 C.-B Pourcentage déclarant que ce comportement s applique à eux souvent ou très souvent fréquemment (16 %) et les conducteurs de la Colombie-Britannique, le moins fréquemment (3,8 %). Figure 7 : Pourcentage de ceux qui sont contrariés lorsque le feu passe au rouge, selon la région Atlantique 8 Québec 16 Ontario 8 Prairies 7 C.-B Pourcentage déclarant que ce comportement s applique à eux souvent ou très souvent Fondation de recherches sur

29 La distraction au volant Les Canadiens sont moins préoccupés par la distraction au volant que par l agressivité au volant seulement 37 % des répondants croient que la distraction causée par la radio, les lecteurs de CD et de bande, etc. est un problème grave ou extrêmement grave. Il y a cependant une exception. Un point particulier est devenu presque synonyme de distraction au volant depuis quelques années : celui de l utilisation des téléphones cellulaires au volant. De fait, les Canadiens sont beaucoup plus préoccupés par l usage du cellulaire que par tout autre facteur de distraction au volant en général. Soixante-quatre pour cent des répondants voient l usage du téléphone cellulaire comme un problème grave ou extrêmement grave. Ces différences de perception de la distraction au volant et du téléphone cellulaire justifient des études plus approfondies puisque la plupart des chercheurs considèrent simplement le second comme un exemple du premier. Pourtant le public établit une distinction très claire entre l usage du téléphone cellulaire et d autres formes de distraction qui pourraient être tout aussi risquées ou même plus. Il est certain que l usage du téléphone cellulaire est beaucoup plus visible que d autres formes de distraction, ce qui pourrait, en partie, expliquer la différence de perception. 64 % des Canadiens pensent que l utilisation d un téléphone cellulaire au volant représente un problème grave ou très grave. Différences démographiques. Les femmes sont plus susceptibles de considérer la distraction au volant comme un problème grave 45 % d entre elles comparativement à 29 % des hommes, classent la distraction au volant comme un problème grave ou extrêmement grave. Les femmes considèrent aussi l usage du téléphone cellulaire au volant comme un problème plus grave que les hommes 69 % des femmes par rapport à 57 % des hommes le classent comme un problème grave ou très grave. Les préoccupations à propos de la distraction au volant et de l usage du téléphone cellulaire par les conducteurs augmentent avec l âge. Par exemple, seulement 22 % des conducteurs de moins de 30 ans, comparativement à 52 % des conducteurs de 60 ans et plus considèrent la distraction au volant comme un problème grave ou extrêmement grave. En ce qui concerne l usage des téléphones cellulaires, 45 % des répondants de Fondation de recherches sur

30 moins de 30 ans par rapport à 72 % de ceux de 60 ans ou plus jugent ce facteur comme un problème grave ou extrêmement grave. La perception de la gravité de ces deux problèmes ne diffère pas selon que les résidents sont en région urbaine ou en région rurale. De plus, il n y a pas eu de changement à ce chapitre entre les sondages de 2001 et de Différences régionales. Les conducteurs des cinq grandes régions du Canada ont une perception différente de la gravité de la distraction au volant en général et, en particulier, de l usage du téléphone cellulaire par les conducteurs. La figure 8 illustre le pourcentage de répondants de chacune des cinq régions du Canada qui ont coté la distraction au volant et l usage d un téléphone cellulaire en conduisant comme un problème grave ou très grave. Comme on peut le constater, les conducteurs du Canada atlantique considèrent la distraction au volant et l usage du téléphone cellulaire par les conducteurs comme étant des problèmes plus graves que les conducteurs des autres régions du Canada. Par rapport aux résultats du Sondage sur la sécurité routière de 2001, les conducteurs de la région de l Atlantique sont plus préoccupés par la distraction au volant et par l usage d un téléphone cellulaire en conduisant qu il y a un an. Les conducteurs du Québec jugent ces questions moins graves que les conducteurs des autres régions. Figure 8 : Perception de la gravité de la distraction au volant et de l usage du téléphone cellulaire en conduisant, selon la région Atlantique Québec T él. Cellulaires Conducteurs distraits Ontario Prairies C.--B Pourcentage de ceux qui pensent qu il s agit d un problème grave ou extrêmement grave Fondation de recherches sur

31 Quelle est la fréquence d utilisation du téléphone cellulaire par les conducteurs? Comme il a été mentionné précédemment, la perception de la gravité est probablement liée à la fréquence à laquelle un comportement est observé. De plus, non seulement de nombreux Canadiens considèrent l usage du téléphone cellulaire en conduisant comme un problème de sécurité routière grave, mais c est également un comportement qu ils observent souvent. Lorsqu on leur a demandé à quelle fréquence ils voyaient des conducteurs utiliser des téléphones cellulaires, 67 % ont dit qu ils en voyaient souvent ou très souvent. Il n est donc pas surprenant que de nombreux Canadiens précisent également qu ils utilisent eux-mêmes des téléphones cellulaires en conduisant en 2002, près du quart (23 %) des conducteurs ont mentionné avoir utilisé un téléphone cellulaire en conduisant au cours des sept jours précédents. Si l on extrapole ces résultats à l ensemble de la population de conducteurs, cela signifie qu environ cinq millions de conducteurs au Canada utilisent un téléphone cellulaire en conduisant chaque semaine. 23 % des conducteurs ont utilisé un téléphone cellulaire en conduisant au cours des 7 derniers jours. En outre, tout semble indiquer que l usage des téléphones cellulaires par les conducteurs se répand de plus en plus. Dans un sondage comparable réalisé par Transports Canada en 1997, 16 % des conducteurs avaient mentionné avoir utilisé un téléphone cellulaire en conduisant au cours des sept jours précédents (Kiar, 1998). Dans notre Sondage sur la sécurité routière de 2001, 20 % des conducteurs avaient indiqué avoir fait usage d un téléphone cellulaire au cours des sept jours qui avaient précédé; cette année, leur pourcentage a grimpé à 23 %, ce qui représente une hausse de 40 % en cinq ans. On note donc une augmentation du nombre de conducteurs qui utilisent des téléphones cellulaires; cependant, il est intéressant de constater que la durée d utilisation du téléphone en conduisant diminue. Les répondants aux sondages de 2001 et de 2002 ont eu à indiquer combien de minutes ils avaient passées à utiliser un téléphone cellulaire en conduisant au cours des sept derniers jours. Les résultats sont présentés à la figure 9. Comme on peut le constater, la Un nombre plus grand de conducteurs utilisent des téléphones cellulaires, mais moins longtemps. Fondation de recherches sur

32 proportion de conducteurs ayant utilisé un téléphone cellulaire pendant plus de dix minutes a diminué au cours de la dernière année. Par exemple, le pourcentage de ceux qui l ont utilisé entre 11 et 30 minutes au cours des sept derniers jours est passé de 23 % à 15 %. Parallèlement, ceux qui l ont utilisé pendant dix minutes ou moins au cours de la semaine écoulée est passé de 58 % à 71 % en Il semble donc que, si le nombre de conducteurs qui font usage du cellulaire augmente, l usage est toutefois plus restreint. Figure 9 : Minutes d utilisation du téléphone cellulaire en conduisant, au cours des sept derniers jours 10 min ou moins min min >100 min Pourcentage Qui utilise un téléphone cellulaire en conduisant? Les hommes sont beaucoup plus susceptibles que les femmes d utiliser un téléphone cellulaire en conduisant 28 % des hommes, comparativement à 19 % des femmes. Ils les utilisent aussi plus souvent que les femmes. En fait, ils représentent 78 % de ceux qui ont fait usage d un téléphone cellulaire en conduisant pendant plus de dix minutes par semaine. Parmi ceux qui se servent d un téléphone cellulaire en conduisant, 62 % des hommes, comparativement à 84 % des femmes, déclarent l avoir fait pendant dix minutes ou moins chaque semaine. L usage du téléphone cellulaire varie selon l âge du conducteur. La figure 10 montre le pourcentage des conducteurs des six groupes d âge qui ont déclaré utiliser un téléphone cellulaire en conduisant au cours des deux Sondages sur la sécurité routière de 2001 et Fondation de recherches sur

33 2002. En 2002, les conducteurs des groupes d âge de 16 à 24 ans et de 25 à 29 ans étaient plus susceptibles d utiliser un téléphone cellulaire en conduisant (34 % chacun). L usage diminue avec l âge, seulement 9 % de ceux de 60 ans et plus ayant déclaré utiliser un téléphone cellulaire en conduisant. Figure 10 : Pourcentage des conducteurs de chaque groupe d âge utilisant un téléphone cellulaire en conduisant Pourcentage Quatre des six groupes d âge affichent une augmentation apparente de l utilisation du téléphone cellulaire entre 2001 et 2002, la plus évidente étant celle des 16 à 24 ans, mais aucun des changements dans chacun des groupes d âge n est véritablement significatif sur le plan statistique. Il est tout aussi intéressant de noter que non seulement les personnes qui font usage du téléphone cellulaire sont surtout des hommes jeunes, mais que ceux-ci sont aussi généralement célibataires (n ayant jamais été mariés), qu ils vivent en région urbaine et gagnent un revenu élevé. En outre, les usagers de téléphones cellulaires ont parcouru plus de kilomètres, au cours du mois précédent, sont plus susceptibles d avoir eu une contravention au cours des douze mois précédents et de déclarer avoir conduit moins de deux heures après avoir consommé de l alcool que ceux qui n utilisent pas de téléphone cellulaire en conduisant. Différences régionales. La figure 11 illustre les différences régionales ainsi que les changements survenus au cours de la dernière année relativement à l usage des Fondation de recherches sur

34 téléphones cellulaires. En 2001, l usage des téléphones cellulaires avait varié considérablement selon les régions. Par suite de la hausse de l usage dans la région de l Atlantique et en Colombie-Britannique en 2002, toutes les régions ont maintenant une proportion semblable de conducteurs faisant usage de téléphones cellulaires. Figure 11 : Pourcentage des conducteurs utilisant un téléphone cellulaire, selon les régions Atlan tiq u e Québec Ontario Prairies C.-B Pourcentage La prise de mesures au sujet de la conduite à risque Les Canadiens croient que la conduite à risque est un problème grave qu ils observent souvent sur la route. Encore une fois cette année, on a demandé aux répondants quelles étaient les mesures d application réglementaire qu ils appuieraient pour contrer le problème. Ils étaient invités à indiquer sur une échelle de 1 (absolument contre) à 6 (tout à fait pour) la mesure dans laquelle ils étaient en faveur d un certain nombre de démarches d application de la loi pour contrer la conduite à risque. La figure 12 montre le pourcentage de répondants qui se disent d accord ou fermement d accord avec chacune des six déclarations concernant les mesures à prendre pour contrer la conduite à risque. Lorsqu elles sont disponibles, les données du Sondage sur la sécurité routière de 2001 sont fournies pour fins de comparaison. Dans l ensemble, les Canadiens continuent d exprimer leur appui à une application plus sévère du code de la route par 62 % des Canadiens sont d accord ou fermement d accord avec une application plus sévère de la loi Fondation de recherches sur

35 les policiers cette année, 62 % étaient d accord ou fermement d accord avec un resserrement de l application de la réglementation, résultat semblable au niveau d appui de l année dernière. Figure 12 : Appui aux techniques et aux mesures d application du code de sécurité routière Application plus sévère Interdiction des téléphones cellulaires tenus à la main Interdiction des téléphones cellulaires Caméras aux feux rouges Photos-radars Caméras automatiques aux intersections Pourcentage de ceux qui sont d accord ou fermement d accord On a également demandé aux répondants d indiquer le niveau de soutien qu ils accordent à trois démarches technologiques pour l application du code de la route, soit des caméras pour attraper les conducteurs qui grillent les feux rouges, des photosradars pour attraper les conducteurs qui dépassent la limite de vitesse permise et des caméras automatiques pour identifier et inculper les conducteurs qui accélèrent aux intersections, même si le feu est vert ou ambre. Parmi ces trois mesures, les caméras aux feux rouges ont reçu l appui le plus solide; plus de 60 % des répondants sont d accord ou fermement d accord avec leur utilisation. Un peu moins de la moitié des Canadiens étaient tout à fait en accord avec l utilisation d un photo-radar pour attraper les conducteurs qui font de la vitesse. Le plus petit pourcentage correspond à ceux qui sont en faveur de l utilisation de caméras automatiques pour attraper les conducteurs qui accélèrent aux intersections, même lorsque le feu est ambre ou vert. La proportion d appuis à ces mesures n a pas changé par rapport à l année dernière. Fondation de recherches sur

36 En ce qui concerne la réglementation, un peu plus de 60 % des Canadiens sont d accord ou fermement d accord avec l interdiction du téléphone cellulaire au volant. Le niveau de soutien accordé à cette mesure n a pas changé au cours de l année. Afin d aider à préciser la question relative à l interdiction du téléphone cellulaire pour les conducteurs, une nouvelle question a été ajoutée au Sondage sur la sécurité routière en 2002 concernant les téléphones tenus à la main. Fait intéressant, on note un plus grand soutien par les Canadiens (près de 70 %) de l interdiction du téléphone cellulaire tenu à la main par les conducteurs. Différences démographiques. L appui aux diverses mesures afin de réduire le comportement de conduite à risque augmente progressivement avec l âge et est plus grand chez les femmes que chez les hommes. Il n y a pas de différence à l égard du soutien accordé à ces mesures dans les régions rurales ou urbaines. La figure 13 illustre le pourcentage de conducteurs qui appuient ou appuient fermement chacune des mesures, selon qu ils ont ou non reçu une contravention. Toutefois, il n est pas surprenant de constater que les conducteurs qui ont reçu au moins une contravention au cours des douze derniers mois appuient un peu moins les nouvelles mesures ou le renforcement de l application de la loi. Par exemple, 61 % des conducteurs qui n ont pas reçu de contravention récemment pour une infraction au code Figure 13 : Appui aux mesures d application du code de sécurité routière par les conducteurs qui ont ou qui n ont pas reçu de contravention Caméra automatiques aux intersections Photo-radar Aucune contravention Une contravention ou plus Resserrement de l'application du code de la route Interdiction des ecllulaires Caméras aux feux rouges Pourcentage de ceux qui sont d accord ou fermement d accord Fondation de recherches sur

37 de la route appuient les photos-radars, mais seulement 26 % de ceux qui ont reçu une contravention les appuient. Par ailleurs, il est intéressant de noter que, même s ils ont reçu une contravention au cours de l année écoulée, plus de la moitié de ces conducteurs soutiennent les caméras aux feux rouges. La seule mesure à l égard de laquelle le soutien est le même, que les conducteurs aient ou non reçu une contravention précédemment, est l interdiction des téléphones cellulaires en conduisant. Environ 60 % des deux groupes appuient l interdiction de l usage des téléphones cellulaires par les conducteurs. Il n est donc pas surprenant que le soutien de l interdiction totale de l usage des téléphones cellulaires au volant diffère selon qu on parle aux conducteurs déclarant utiliser ou ne pas utiliser un téléphone cellulaire en conduisant. Plus de 70 % de ceux qui ne font pas usage de cellulaire en conduisant appuient l interdiction de tous les cellulaires (73 %) et l interdiction des téléphones tenus à la main (74 %). Toutefois, parmi les usagers de cellulaires, seulement 27 % sont en faveur de l interdiction de tous les cellulaires au volant et 46 % sont en faveur de l interdiction des cellulaires tenus à la main en conduisant. Différences régionales. Les Canadiens des diverses régions du pays soutiennent à divers degré l application du code de la route. Par exemple, la figure 14 montre le pourcentage de répondants de chacune des cinq régions du Canada qui sont d accord ou fermement d accord avec le renforcement général de l application du code de la route. Les conducteurs du Québec sont ceux qui soutiennent le plus le renforcement de l application du code de la route 72 % se disent d accord ou fermement d accord avec une intensification de l application de la loi. Les conducteurs des provinces situées à l ouest de l Ontario sont les moins susceptibles d appuyer le renforcement de l application de la loi; seulement 56 % d entre eux appuient une application plus sévère de la loi. En ce qui concerne les mesures précises, les conducteurs du Canada atlantique sont ceux qui sont le plus en faveur de l application de toutes les technologies d application de la loi photos-radars, caméras aux feux rouges et caméras automatiques pour pouvoir donner des contraventions aux conducteurs qui accélèrent aux intersections. C est au Québec que l appui des caméras aux feux rouges est le plus faible. Quant à Fondation de recherches sur

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