PAN AFRICAN LAWYERS UNION Troisième Conférence Générale Triennale. Yaoundé-Palais des Congrès, du 05 au 07 juin 2014
|
|
- Eloi Pelletier
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 PAN AFRICAN LAWYERS UNION Troisième Conférence Générale Triennale Yaoundé-Palais des Congrès, du 05 au 07 juin 2014 Thème général : FLUX FINANCIERS ILLICITES EN PROVENANCE D AFRIQUE : NEUTRALISATION DES FUITES, GESTION ET RAPATRIEMENT DES FONDS GELES Sous-thème : FLUX FINANCIERS ILLICITES : DEFINITION DES TERMES ET CONTEXTE Communication sur : «Les rapports entre les flux financiers illicites et le droit criminel» Par Pr Jeanne Claire MEBU NCHIMI Enseignante à l Université de Yaoundé II 1
2 Les rapports entre les Flux Financiers Illicites (FFI) et le droit criminel font penser à l image du jeu entre le chat et la souris ; le chat étant symbolisé par le droit criminel, et la souris aux FFI. Dans ce jeu, la souris semble se jouer de la vigilance, de l attention et des pièges que lui tend le chat, qui n agit qu en réaction lorsqu il aperçoit la souris, et se met à sa poursuite, alors qu il aurait pu, par anticipation, identifier les différents refuges et les chemins probables qu emprunterait la souris, et y dresser ses guets-apens Cette image pour dire, chers participants, que les rapports analysés sont tendus parce que le droit pénal tente de traquer les FFI qu il définit comme étant illicites, pour les réduire. Il prévient et réprime, le cas échéant, les flux financiers illicites, depuis leurs origines. Lesdits flux ne cherchent qu à être dissimulés, transformés ou convertis, blanchis, pour subsister. Le choix de ce thème peut paraître trivial, mais en réalité, il est d une importance indéniable au regard des questions qu il regorge, comme le sont de nos jours, toutes les infractions dites économiques, en raison de leur impact sur les activités et le développement économique ; en raison aussi sans doute de leur nature opportuniste, basée essentiellement sur «les affaires», des affaires loin d être irréprochables. La problématique trouve d autant mieux à se poser dans le champ du droit, et spécialement du droit criminel, que la tendance semble être à la dépénalisation du monde des affaires, contrairement au tout répressif des atteintes aux droits de l homme en l occurrence. L objectif est pourtant un : promouvoir le développement humain à travers la lutte contre la criminalité dont les flux financiers illicites constituent les principales sources de financement, et des facteurs de pérennisation. Il paraît difficile de dissocier les mouvements financiers obscurs du phénomène criminel car, ils s abreuvent mutuellement l un, à la source de l autre. Cette interconnexion vitale justifie que le phénomène rampant des Flux Financiers Illicites (FFI) exerce une attraction sur le droit répressif. Il reste à déterminer la nature de leurs rapports qu on peut appréhender à travers un décryptage de cette activité. On ne s arrêtera sur la dénomination de «Flux Financiers Illicites» que pour relever qu elle n est pas consacrée en droit pénal, expressis verbis. Pas tant que le champ disciplinaire soit indifférent ou ignorant de ce phénomène désormais planétaire, mais simplement parce que 2
3 le droit en général, et le droit pénal en particulier, fonctionne sur des concepts consacrés, qui lui sont parfois propres. L opération de qualification notamment, consiste à traduire dans le langage pénal, des faits qui ne lui sont pas symptomatiques mais dont il a la charge du traitement, pour en élaborer le régime juridique adéquat. C est dire, que les Flux Financiers Illicites doivent être pénalement apprivoisés, pour tenter une compréhension des liens qui les unissent ou les confrontent au droit pénal. Comme d autres intervenants l ont sans doute déjà relevé, les Flux Financiers Illicites désignent d importants mouvements d argent d origines frauduleuses ou criminelle ; des sommes d argent qui ne sont pas sainement gagnées, que l on destine néanmoins à intégrer les circuits légaux. C est donc un concept ouvert, susceptible de s expliquer principalement par l origine des sommes illégale de l argent en circulation. Sous ce rapport, leur caractère illicite interpelle les règles pénales. Ce corpus de règles destinées à prévenir et à réprimer des faits antisociaux qualifiés d infractions, forme le droit pénal. Comment s articulent dès lors, les rapports entre cette activité de type particulier constituée de flux financiers illicites, et le droit pénal? Les Flux Financiers Illicites sont les retombées d activités criminelles ou délictueuses, qui font partie intégrante de la criminalité financière ou économique, dont la capacité de faire fi des frontières est remarquable. Au regard de leur dangerosité socio-économique, le droit pénal s est emparé de ces agissements pour y donner une réponse appropriée. Ce faisant, il a procédé par des qualifications pénales pour en favoriser l incrimination. Sous cet angle, les Flux Financiers Illicites ont essentiellement pour origines pénales : - la corruption ; - le trafic d influence ; - les détournements des deniers publics ; - le blanchiment des capitaux ; - le terrorisme et autres fraudes et évasions fiscales. 3
4 Ces infractions et celles qui leur sont assimilées, engendrent à leur tour les phénomènes d enrichissement illicite et plus largement, la criminalité en col blanc. Au regard de l ampleur des enjeux sous-tendus par ces activités, elles se sont rapidement internationalisées, appelant de la sorte une réponse juridique toute aussi universelle. De l analyse, on constate que la réaction strictement pénale contre ce fléau se situe dans un processus qui agit en amont et en aval. Autrement dit, le droit pénal déploie deux axes d intervention pour lutter contre le phénomène des FFI. En amont, constitue des mesures pour une prévention dynamique (I) qui doit être suivie en aval par une répression pugnace (II). I- Prévention normative dynamique contre les Flux Financiers Illicites La prévention est, en matière pénale, un art pédagogique utilisé pour dissuader des délinquants de passer à l acte, avant de recourir à la sanction des plus téméraires qui, malgré tout, prennent le risque. Elle s opère par l adoption dans le droit substantiel, des normes informatives de mise en garde et de prévention générale. Dans ce sens, la réaction internationale a consisté à s engager fermement dans un certain nombre d instruments pour lutter contre les Flux Financiers Illicites, à travers les infractions ci-dessus évoquées (A), invitant les législations nationales à les intégrer à leur tour dans leurs législations internes par le biais d incriminations précises (B). A/ Fermeté des instruments internationaux dans la prévention contre les flux financiers illicites Deux groupes d instruments ayant pour objet de combattre les sources des flux financiers illicites méritent d être mentionnés : les instruments à vocation universelle et ceux à vocation régionale ou sous régionale. 4
5 1 ) Consécration universelle des mesures pénales préventives des actes générateurs de fonds illicites Ces mesures sont prises à travers des engagements internationaux : - Convention des Nations Unies contre le trafic illicite des stupéfiants et des substances psychotropes de 1998 (Vienne) ; - Convention des Nations Unies sur la criminalité transnationale organisée de 2000 (Palerme) ; - Convention des nations Unies contre la corruption de 2003 (Mérida). 2 ) Au plan régional et sous régional - Convention de l Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption du 11 juillet 2003 (Convention de Maputo) ; - Règlement CEMAC n 02/10 du 02 octobre 2010, révisant celui du 4 avril 2003 portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Socle commun des instruments : - Convergence sur la nature des crimes économiques (assis eux-mêmes sur des délits ou crimes tel que le terrorisme, prise d otages, exploitation des stupéfiants, etc.) - Ces crimes et délits sont générateurs d importants flux financiers ; - Les sources Flux Financiers Illicites peuvent provenir des deniers publics ou privés ; - Les actes délictueux sont suffisamment larges et détaillés pour permettre leur incrimination ; - Les agissements délictueux peuvent être par conséquent réprimés ; - La suppression des facteurs générateurs (crimes et délits) peut contribuer à une réduction significative des Flux Financiers Illicites. Pour ces raisons, il faut agir en synergie pour trouver des moyens de réduction des ces flux qui obèrent le développement économique. 5
6 B/ L intégration des dispositions des instruments dans les droits nationaux Les instruments internationaux en matière pénale ont beau être pertinents, leur application n est pas automatique. Il ne suffit en effet pas de constater que la ratification rend une convention obligatoire dans les États parties ; encore faut-il qu elle s applique de manière réelle, effective, au sein de l État. C est le résultat recherché par «l intégration». Celle-ci consiste en effet non seulement à faire entrer une norme (internationale) dans un ensemble (interne), mais également à lui donner pleinement effet. La souscription aux engagements internationaux passe, pour ainsi dire, par un processus parfois long, qui va de l adhésion à la ratification, puis à l intégration matérielle dans l ordre juridique interne. Or, il n y a pas toujours, de la part des autorités nationales, un réel empressement à assurer les conditions de mise en œuvre des textes internationaux. Nous n évoquerons la méthode d intégration, qui dépend du pragmatisme de chaque état, que pour dire qu elle n a pas de standard. L option peut néanmoins être porté sur le monisme ou le dualisme, selon que l on veut «transposer» ou simplement «accueillir» la norme internationale. En matière pénale particulièrement, les instruments internationaux ne ciblent que des infractions sans les assortir des peines correspondantes. Ils peuvent aussi identifier des faits sans les qualifier en type d infraction. Il incombe donc à chaque Etat partie à la fois de préciser les éléments matériels constitutifs de l infraction, et de fixer le régime des sanctions applicables en l'inscrivant dans son système juridique. Autrement, les normes pénales internationales n étant pas d application immédiate, la prévention citoyenne et leur poursuite judiciaire nécessitent leur intégration préalable dans le corpus interne par la technique de l incrimination, avec la nécessité à l égard du droit substantiel : - de définir de nouvelles infractions à partir des dispositions des instruments internationaux (blanchiment des capitaux, enrichissement illicite, etc. ) ; - de compléter des incriminations existantes (extension de la corruption et infractions assimilées au secteur privé, élargissement des éléments matériels au détournement de deniers publics, etc.) ; - de procéder à la qualification des infractions en les répartissant entre les catégories criminelles ou délictuelles ; 6
7 - d opérationnaliser le régime de la répression en déterminant le type de sanction pour chaque incrimination pour les judiciariser effectivement ; - de prévoir, si nécessaire, des particularités procédurales ; - etc. Il y a pourtant tout lieu de faire remarquer que ces opérations ne sont pas suffisamment diligentées au point que l adaptation de la législation interne aux exigences internationales est parfois mitigée, paralysant de la sorte les mesures de prévention contre des activités dangereuses à grande échelle et nuisibles au développement. Quoi qu il en soit, la lutte contre les Flux Financiers Illicites implique que l Etat engage un autre combat préalable contre l impunité. La même volonté conduit la phase préventive à céder à celle de répression pour les délinquants obstinés. II- La pugnacité de la répression L utilité et la réalité des mesures de lutte contre les Flux Financiers Illicites se font par les législations internes qui en sont les principaux acteurs. Etant plus proches des actes criminels, elles sont au cœur du processus d implémentation du droit substantiel défini et publié. Pour cela, la phase de poursuite doit être coordonnée (A) pour prioriser la restitution des fonds illicitement détenus, (B) sur les autres peines privatives de droits et libertés. A/ Coordination des opérations de poursuite des délinquants Sur le plan institutionnel et procédural, plusieurs acteurs interagissent pour traquer les délinquants économiques : - La chancellerie ; - Les autorités judiciaires de droit commun (parquet et instruction et juge) ; - La juridiction judiciaire spécialisée (T.C.S.) ; - Les établissements de crédit (obligation de vigilance) ; - Les organismes spécialisés : ANIF, CONAC, CONSUPE 7
8 L efficacité de ces acteurs semble pourtant réduite, du fait d une part, des collusions dans des actions et, d autre part, de l absence d initiatives des organes aux compétences pourtant définies. L absence de transparence masque aussi quelquefois, une certaine léthargie dans les actions. En l occurrence, les banques sont-elles réellement engagées pour déclarer des soupçons préalables à la poursuite contre l enrichissement illicite? Lorsque les soupçons sont déclarés, qu en font l ANIF et les juridictions? L harmonisation des actions est un enjeu capital pour en permettre un suivi de la réalisation. Notamment, il est difficile de comprendre que le ministère public qui dispose selon les textes, du monopole de déclenchement de l action publique, attende le signal de l Exécutif pour exercer sa fonction. B/ Accent sur la confiscation et la restitution des fonds illicites Les textes qui consacrent les infractions génératrices de Flux Financiers Illicites, prévoient comme peines complémentaires, la confiscation et la restitution du corps du délit. Le pragmatisme de cette mesure traduit la réalité du lien existant entre le phénomène et le droit pénal, doté de mesures coercitives nécessaires. Il s agit en effet de l utilitarisme pénal fondé sur la rationalité et le calcul du criminel (Bentham et Lombroso). Le Cameroun a pris un décret portant modalités de restitution du corps du délit. Il faut toutefois regretter que cette pratique ne soit applicable que devant le TCS, tribunal d exception spécialisé uniquement dans la répression des détournements des deniers publics. La mesure exclut la procédure de droit commun et d autres infractions. Il y aurait lieu, en cohérence avec l établissement des liens entre la corruption et le détournement des deniers publics comme le fait par exemple la convention de Maputo, d étendre ces modalités à toutes les infractions qui ont pour effet d enrichir illicitement, et donc de générer des flux financiers frauduleux. La consécration de la responsabilité pénale des personnes morales est d ailleurs de nature à renforcer cet objectif. De manière globale, il y a lieu de relever la réalité de la volonté d encadrement des FFI bridée néanmoins par la faible portée opératoire de l implémentation de la répression. La 8
9 question de la preuve restera cruciale si le mode de preuve de l enrichissement illicite qui l inverse n est pas étendu dans la procédure concernant les délits et crimes économiques. Des efforts notables sont perceptibles, mais le chemin à parcourir reste long pour que la réflexion continue sur les pistes de recommandations. Pistes de recommandations A l égard de la criminalité financière, une rupture par rapport au droit commun en vigueur est souhaitable pour une justice pénale simplifiée. Les dogmes classiques du droit pénal ne sont pas toujours compatibles avec la politique criminelle relative à ce type de criminalité. L évolution vers un droit pénal postmoderne, adapté aux types nouveaux de criminalité et aux objectifs de développement semble inéluctable, d autant plus que les mutations socio économiques et technologiques l exigent. Le droit pénal du souverain répressif ne semble plus logique dans des sociétés qui ont des objectifs de développement et dans lesquelles la transversalité et les exigences des droits fondamentaux peuvent faire obstacles à des actions pertinentes. Sans compromettre le garantisme traditionnel approprié pour une plus grande protection des droits fondamentaux, des mesures transactionnelles en l occurrence, doivent être encouragées dans le domaine des infractions économiques, invitant les délinquants de participer au choix de leur sanction. Des prémices existent déjà dans le Code de procédure pénale camerounais, avec la possibilité donnée au garde des sceaux (nolle prosequi de article 62), d ordonner l arrêt des poursuites ; la justice négociée est une autre voie qui, sur le modèle du dilemme du prisonnier, pourrait porter d importants fruits si elle était généralisée et organisée (article 64 CPPsur la transaction pénale, le «plaider coupable») qui, soigneusement organisée, rendraient la sanction pénale plus utile et plus légitime. Sur le plan institutionnel, la grande illustration demeure le Tribunal criminel spécial dont la philosophie pourrait irriguer tout le droit de la délinquance d affaires et de la gouvernance. De fait, le principe de la négociation en germe devant le TCS ne mérite pas de se limiter aux seuls détournements des deniers publics, mais à toutes les infractions qui pourraient être la source des Flux Financiers Illicites : corruption, blanchiment, détournements, etc. 9
10 En définitive, il y aurait lieu d envisager des réformes pour permettre au droit criminel de mieux encadrer les infractions qui se trouvent à la base des flux financiers illicites. Si du point de vue du droit substantiel le schéma de lutte contre les flux financiers illicites ne doit pas trop s éloigner des fonctions classiques qui caractérisent le droit pénal, il demeure que ce droit doit mettre en avant sa subsidiarité pour n être mobilisé qu en dernier recours. C est bien cette subsidiarité qui fait du droit pénal l ultima ratio dont le domaine de prédilection semble être le droit du développement. De fait, en raison du caractère extrêmement dynamique et mouvant des FFI, le droit criminel n a pas d autre choix que d être flexible afin de s arrimer aux nouveaux modèles de répression adaptés à l évolution des FFI. Pour revenir à notre image, la souris est flexible, et agile ; le chat amorphe, imbu de sa grandeur, de son autorité et de sa force. Il doit malgré tout, suivre de très près les mouvements de sa proie pour espérer la traquer. Je vous remercie de votre attention. 10
Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence
Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action
Plus en détailLa fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris
La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La volonté affichée au printemps 2013 par le Président de la République d intensifier la
Plus en détailL appréhension pénale du terrorisme Plan détaillé de la dissertation ENM 2014
L appréhension pénale du terrorisme Plan détaillé de la dissertation ENM 2014 «Je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu'un terroriste» (Chateaubriand, Mémoires
Plus en détailCopie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.
PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS
Plus en détailLe terrorisme et les groups de criminalité organisée présentent tous deux des menaces sérieuses pour la sécurité nationale et globale.
Strasbourg, 2 mai 2014 CODEXTER (2014) 5 COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) COMITE EUROPEEN POUR LES PROBLEMES CRIMINELS (CDPC) CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE TERRORISME ET LE CRIME ORGANISE
Plus en détailLes autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine.
COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) CYBERTERRORISME L UTILISATION DE L INTERNET A DES FINS TERRORISTES FRANCE Avril 2008 Kapitel 1 www.coe.int/gmt A. Politique Nationale 1. Existe-t-il une politique
Plus en détailA/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes
2. L original de la présente Convention, dont les textes anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé auprès du Secrétaire général de l Organisation des Nations
Plus en détailLutte contre le blanchiment des capitaux
Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme - recommandations professionnelles en IARD - 2005 Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme - recommandations
Plus en détailLutte contre la fraude
Lutte contre la fraude Agence pour la Lutte contre la fraude à l assurance 1 Sommaire I. Présentation d ALFAd II. Lutte contre la fraude et expertise III. Le blanchiment de capitaux en IARD 2 L Agence
Plus en détailJe suis honnorée de m' addresser à vous à l'occasion du Onzième Congrès des Nations Unis pour la Prevention du Crime et la Justice Penale.
Intervention de la Roumanie à l'occasion de la session «Haut Niveau» de l' Onzieme Congrès des Nations Unis sur la prévention du crime et la justice pénale Madame KIBEDI Katalin Barbara, Sécretaire d'
Plus en détailProcédure pénale. Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut
Procédure pénale Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut Corrigé : Dissertation Le jugement de la personne poursuivie en son absence Indications de méthodologie : Sur la
Plus en détailLa lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme
SEPTEMBRE 2015 HORS-SÉRIE LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Ce
Plus en détailNote à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle
Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général
Plus en détailPROPOSITION DE LOI PORTANT PREVENTION ET REPRESSION DE LA CORRUPTION -----------------
LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D HAITI PROPOSITION DE LOI PORTANT PREVENTION ET REPRESSION DE LA CORRUPTION ----------------- Vu la Constitution de la République ; Vu la Convention des Nations Unies
Plus en détailLes Recommandations du GAFI
NORMES INTERNATIONALES SUR LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET DE LA PROLIFÉRATION Les Recommandations du GAFI février 2012 GROUPE D ACTION FINANCIÈRE Le Groupe
Plus en détailDouzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale
Nations Unies A/CONF.213/8 Douzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale Salvador (Brésil), 12-19 avril 2010 Distr. générale 18 décembre 2009 Français Original: anglais
Plus en détailI-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux
INTERPOL I-Checkit Pour votre sécurité I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux criminels et
Plus en détailS agissant de l exposé proprement dit, nous nous proposons de répondre aux différentes interrogations sous deux rubriques :
INTRODUCTION Permettez que je puisse, avant de commencer mon exposé proprement dit, exprimer toute ma reconnaissance au CAFRAD et plus particulièrement à son Directeur Général pour la confiance qui vient
Plus en détailCentre de Recherche sur l Information Scientifique et Technique. Par Mme BOUDER Hadjira Attachée de Recherche
Centre de Recherche sur l Information Scientifique et Technique Protection des Systèmes d Information: Aspects Juridiques Par Mme BOUDER Hadjira Attachée de Recherche Introduction La décentralisation des
Plus en détailPoint sur la régularisation fiscale des avoirs non déclarés situés à l étranger.
Olivier HOEBANX Associé BMH Avocats Point sur la régularisation fiscale des avoirs non déclarés situés à l étranger. Introduction Depuis quelques années, de nombreux pays se sont engagés dans des démarches
Plus en détailGROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)
Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité
Plus en détailPREVENIR LA CORRUPTION
PREVENIR LA CORRUPTION APPLICATION DE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION TUNIS SEPTEMBRE 2012 Dr. JEAN PIERRE BUEB EXPERT INTERNATIONAL 1 - QUELLE CORRUPTION? Bien préciser de quoi l
Plus en détailAllocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe
SEUL LE PRONONCE FAIT FOI! 17.06.2014 Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe 19 e Conférence du Conseil
Plus en détailLes leçons du droit comparé Conférence la répression pénale du blanchiment Du 27/05/2011
Les leçons du droit comparé Conférence la répression pénale du blanchiment Du 27/05/2011 Introduction : Le blanchiment est la réinsertion dans le circuit légal des sommes obtenues de façon illicite. Pour
Plus en détailCHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD
CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE
Plus en détailLE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION
LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,
Plus en détailResponsabilité pénale de l association
Responsabilité pénale de l association Infractions limitativement définies : Le code pénal prévoit la responsabilité pénale des personnes morales à raison des infractions réalisées pour leur compte et
Plus en détailJanvier 2012. La notion de blanchiment
Cellule de Traitement des Informations Financières Avenue de la Toison d Or 55 boîte 1 1060 Bruxelles Tél. : +32 2 533 72 11 Fax : +32 2 533 72 00 E-mail : info@ctif-cfi.be NL1156d La lutte contre le blanchiment
Plus en détailVu la Loi n 1.165 du 23 décembre 1993 relative à la protection des informations nominatives, modifiée ;
DELIBERATION N 2015-04 DU 28 JANVIER 2015 DE LA COMMISSION DE CONTROLE DES INFORMATIONS NOMINATIVES PORTANT AUTORISATION A LA MISE EN ŒUVRE DU TRAITEMENT AUTOMATISE D INFORMATIONS NOMINATIVES AYANT POUR
Plus en détailCONTENTIEUX JUDICIAIRE DU PERMIS DE CONSTRUIRE
II. CONTENTIEUX JUDICIAIRE DU PERMIS DE CONSTRUIRE Il convient de rappeler que le permis de construire est un acte administratif individuel. Il ne peut pas être apprécié ni interprété par un Tribunal civil.
Plus en détailDELIBERATION N 2015-49 DU 20 MAI 2015 DE LA COMMISSION DE CONTROLE
DELIBERATION N 2015-49 DU 20 MAI 2015 DE LA COMMISSION DE CONTROLE DES INFORMATIONS NOMINATIVES PORTANT AUTORISATION A LA MISE EN ŒUVRE DU TRAITEMENT AUTOMATISE D INFORMATIONS NOMINATIVES AYANT POUR FINALITE
Plus en détaile cycle de rapports mutuels d évaluation Analyse horizontale CONSEIL DE L EUROPE COUNCIL OF EUROPE
3 e cycle de rapports mutuels d évaluation Analyse horizontale 100 95 75 25 COUNCIL OF EUROPE CONSEIL DE L EUROPE 5 0 MONEYVAL(2010)2 Analyse horizontale des rapports du troisième cycle d évaluation mutuelle
Plus en détailGARANTIR QUE LE CRIME NE PAIE PAS
Sous la direction scientifique de Chantal CUTAJAR Centre du droit de l'entreprise Groupe de recherche sur la criminalité organisée (GRASCO) Ecole de management de Strasbourg GARANTIR QUE LE CRIME NE PAIE
Plus en détailPrincipes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes
Principes anti-blanchiment de Wolfsberg pour les banques correspondantes 1 Préambule Le groupe de Wolfsberg d établissements financiers internationaux 1 s est accordé sur ces Principes qui constituent
Plus en détailla reconnaissance mutuelle en matière pénale
Le futur de la reconnaissance mutuelle en matière pénale au sein de l Union européenne Prof. Dr. Gert Vermeulen Conférence doctorale Université de Poitiers 21 janvier 2010 1 Affiliations et lignes de recherche
Plus en détaille Fichier central des chèques (FCC) et le Fichier national des chèques irréguliers (FNCI),
Le rôle du Fichier central des chèques et du Fichier national des chèques irréguliers Note d information La Banque de France a reçu du législateur la mission de «veiller au bon fonctionnement et à la sécurité
Plus en détailSi connu: la ou les langues que la personne recherchée comprend: Traits distinctifs / description de la personne recherchée:
MANDAT D'ARRÊT EUROPÉEN 1 Le présent mandat a été émis par une autorité judiciaire compétente. Je demande que la personne mentionnée ci-dessous soit arrêtée et remise aux autorités judiciaires aux fins
Plus en détailNous constatons de nos jours
LA RESPONSABILITE DES DIRIGEANTS DE SOCIETES par Me Jean Brucher Nous constatons de nos jours que l internationalisation et la globalisation des problèmes relatifs à l activité des entreprises ainsi que
Plus en détailCONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION
CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION NATIONS UNIES OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION NATIONS UNI ES New York,
Plus en détailCOUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental
1 COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental La loi du 25 février 2008 instaurant la rétention de sureté,
Plus en détailLes quarante Recommandations du GAFI
Financial Action Task Force Groupe d action financière Normes du GAFI Les quarante Recommandations du GAFI Octobre 2003 (incluant toutes les modifications jusqu'au mois d'octobre 2004) Le GAFI a révisé
Plus en détailBULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 101 (1 er janvier au 31 mars 2006)
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 101 (1 er janvier au 31 mars 2006) Circulaires de la direction des affaires criminelles et des grâces Signalisation des circulaires du 1 er janvier au 31
Plus en détailAvons ordonné et ordonnons:
Sanctions pécuniaires - principe de reconnaissance mutuelle Loi du 23 février 2010 relative à l'application du principe de reconnaissance mutuelle aux sanctions pécuniaires. - citant: L du 30 mars 2001
Plus en détailCinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine
14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction
Plus en détail«La prison est la seule solution pour préserver la société.»
«La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants
Plus en détailResponsabilité civile et pénale de l instituteur
Responsabilité civile et pénale de l instituteur 1 Responsabilité civile et pénale de l instituteur Le terme instituteur désigne toute personne mandatée ou agréée par l administration pour assurer un enseignement
Plus en détailLa responsabilité pénale dans l entreprise
La responsabilité pénale dans l entreprise PLATO Le Lieu : CCI Granville. 1 Plan de l intervention Déterminer les zones de risques pénales dans l entreprise. Qui peut voir sa responsabilité pénale engagée?
Plus en détailNOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL. Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU
U N I T E D N A T I O N S N A T I O N S U N I E S NOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU 12-38583 (F) Avril 2008 U N I T E D N A T I O
Plus en détailPROFILS RELATIFS A LA CAPACITE DE LUTTE
COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) PROFILS RELATIFS A LA CAPACITE DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ALBANIE Novembre 2014 www.coe.int/terrorism POLITIQUE NATIONALE Le terrorisme, sous toutes ses
Plus en détailBULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Circulaire du 11 mars 2015 relative à la communication aux administrations publiques et aux organismes exerçant une prérogative de puissance publique d informations ou copies de pièces issues des procédures
Plus en détailCOMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES LIVRE VERT. Successions et testaments {SEC(2005) 270} (présenté par la Commission)
COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES Bruxelles, le 01.03.2005 COM(2005) 65 final LIVRE VERT Successions et testaments {SEC(2005) 270} (présenté par la Commission) FR FR 1. INTRODUCTION Le présent Livre
Plus en détailQuestionnaire Entreprises et droits humains
Membres du Avec & Asset Management Questionnaire Entreprises et droits humains 1 2 Présentation des organisations Le CCFD-Terre Solidaire est la première association française de développement. Elle a
Plus en détailANNEXE. L obligation d extrader ou de poursuivre («aut dedere aut judicare») en droit international. Observations préliminaires. (Zdzislaw Galicki)
ANNEXE L obligation d extrader ou de poursuivre («aut dedere aut judicare») en droit international Observations préliminaires (Zdzislaw Galicki) I. Introduction générale du sujet 1. L expression «extrader
Plus en détail2006-04 LA REFORME DU REGIME DES SÛRETES
2006-04 LA REFORME DU REGIME DES SÛRETES La loi du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l économie a habilité le gouvernement à réformer le régime des sûretés et les procédures d exécution
Plus en détailT : +33 1 47 38 55 00 F : +33 1 47 38 55 55 info@cms-bfl.com www.cms-bfl.com Neuilly-sur-Seine, le 14 décembre 2011
CMS Bureau Francis Lefebvre 1-3 Villa Emile Bergerat, 92522 Neuilly-sur-Seine Cedex, France T : +33 1 47 38 55 00 F : +33 1 47 38 55 55 info@cms-bfl.com www.cms-bfl.com Neuilly-sur-Seine, le 14 décembre
Plus en détailL ABUS DE CONFIANCE I - CONDITION PREALABLE A - LES BIENS CONCERNÉS B - LA REMISE DU BIEN
L ABUS DE CONFIANCE L abus de confiance est le fait par une personne de détourner au préjudice d autrui des fonds, des valeurs ou un bien quelconque qui lui ont été remis et qu elle a acceptés à charge
Plus en détailLA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX
LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX Par Michel LEDOUX Avocat Associé CABINET MICHEL LEDOUX ET ASSOCIES 10 RUE PORTALIS 75008 PARIS Tél : 01.44.90.98.98
Plus en détailL'AGENT IMMOBILIER. Attention : les cartes professionnelles déjà délivrées restent valables jusqu à leur date d expiration.
L'AGENT IMMOBILIER L'agent immobilier est un intermédiaire intervenant dans les opérations d achat, de vente, d échange, de sous-location ou de location de maisons, appartements, fonds de commerce, terrains.
Plus en détailCharte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon
Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon La présente charte a pour but : de définir les termes relatifs à la diffusion d informations sur l internet
Plus en détailLa responsabilité civile et pénale. Francis Meyer -Institut du travail Université R. Schuman
La responsabilité civile et pénale Francis Meyer -Institut du travail Université R. Schuman La responsabilité civile est la conséquence, soit de l'inexécution d'un contrat, soit d'un acte volontaire ou
Plus en détailLA CONTREFAÇON NOTIONS ESSENTIELLES
LA CONTREFAÇON NOTIONS ESSENTIELLES. Définition... 2. Qu'est-ce que la contrefaçon?... 2. Un fléau mondial... 2. Ses dangers... 3. Comment la déceler?... 4. Lutter contre la contrefaçon... 4. Qui est en
Plus en détailBULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) Circulaires de la Direction des affaires criminelles Signalisation des circulaires du 1 er avril au 30 juin 2006 Circulaire
Plus en détailOFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne
OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base NATIONS UNIES Vienne, 2010 Résolutions
Plus en détailMesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme - Belgique
Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme - Belgique Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Belgique Rapport d évaluation
Plus en détailPrincipes de bonne pratique :
Principes de bonne pratique : Recommandations en vue de la création de bases de données génétiques nationales Le présent document a été élaboré par le Groupe d experts d INTERPOL sur le suivi des techniques
Plus en détailAUX COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT AUX FÉDÉRATIONS DE COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT
AUX COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT ET AUX FÉDÉRATIONS DE COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT Les présentes lignes directrices résument les principales obligations légales auxquelles sont assujetties
Plus en détailCHARTE ETHIQUE DE WENDEL
CHARTE ETHIQUE DE WENDEL Mars 2015 1 Message du Directoire Wendel est l une des toutes premières sociétés d investissement en Europe. Grâce au soutien d un actionnariat familial stable, Wendel a su se
Plus en détailMAURITANIE RAPPORT SUR L OBSERVATION DES NORMES ET DES CODES BANQUE MONDIALE
BANQUE MONDIALE RAPPORT SUR L OBSERVATION DES NORMES ET DES CODES EVALUATION DES STANDARDS DU GROUPE D ACTION FINANCIERE SUR LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME MAURITANIE OCTOBRE
Plus en détailBULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 23 janvier 2014 relative à la présentation de la loi n 2013-1117 en date du 6 décembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la
Plus en détailCharte de Qualité sur l assurance vie
Charte de Qualité sur l assurance vie PRÉAMBULE La présente Charte de Qualité sur l assurance vie s'inspire largement de la Charte de Qualité ICMA Private Wealth Management, qui présente les principes
Plus en détailLoi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux
PRINCIPAUTÉ DE MONACO Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux RAINIER III PAR LA GRACE DE DIEU PRINCE SOUVERAIN
Plus en détailIntroduction au droit La responsabilité professionnelle
Introduction au droit La responsabilité professionnelle I. Introduction au droit 2 ordres de juridiction : Judiciaire : o Juridiction civiles : conflit entre particulier Tribunal de gde instance : litige
Plus en détail- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;
E-réputation : la poursuite et les sanctions des propos injurieux ou diffamatoires sur internet Article juridique publié le 15/07/2014, vu 4483 fois, Auteur : MAITRE ANTHONY BEM L'injure et la diffamation
Plus en détailCOMPRENDRE, EVALUER ET PREVENIR LE RISQUE DE CORRUPTION
COMPRENDRE, EVALUER ET PREVENIR LE RISQUE DE CORRUPTION Philippe Montigny, Président, ETHIC Intelligence EIFR Paris, le 3 juillet 2013 1 Le monde a changé La responsabilité d une entreprise peut être engagée
Plus en détailDOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION POUR L EXERCICE DES ACTIVITES DE ROUTAGE, DE COMPENSATION ET DE REGLEMENT DES TRANSACTIONS MONETIQUES
DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION POUR L EXERCICE DES ACTIVITES DE ROUTAGE, DE COMPENSATION ET DE REGLEMENT DES TRANSACTIONS MONETIQUES Ce document est à adresser à la Direction des Opérations Monétaires
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DU REDRESSEMENT PRODUCTIF PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, INNOVATION ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE Ordonnance n o 2014-329 du 12 mars 2014 relative à l
Plus en détailMécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base
Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base NATIONS UNIES Office DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne Mécanisme d examen
Plus en détailTABLE DES MATIÈRES TITRE I L AUTEUR DE L INFRACTION PÉNALE
TABLE DES MATIÈRES PLAN................................................................ 5 LISTE DES PRINCIPALES ABRÉVIATIONS...................................... 7 LES TITULAIRES DE LA CHAIRE DE DROIT
Plus en détailLOI N 06-066/ DU 29 DECEMBRE 2006 PORTANT LOI UNIFORME RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX
LOI N 06-066/ DU 29 DECEMBRE 2006 PORTANT LOI UNIFORME RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 30 novembre 2006 ; Le Président
Plus en détailOnzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale
Onzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale Bangkok, Thaïlande 18-25 avril 2005 Plénière BKK/CP/20 Débat de haut niveau 1 re & 2 e séances matin & après-midi Face
Plus en détail(BON. 1930 du 21-10-1949) (BON. 2039 du 23-11-1951) Que l on sache par les présentes puisse Dieu en élever et en fortifier la teneur!
Dahir du 5 kaada 1368 (30 août 1949) relatif à la répression des infractions à la réglementation des changes, tel qu il à été modifié et complété par le dahir du 25 moharrem 1371 (27octobre 1951). LOUANGE
Plus en détailLoi fédérale sur le transfert international des biens culturels
Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels (Loi sur le transfert des biens culturels, LTBC) 444.1 du 20 juin 2003 (Etat le 1 er janvier 2012) L Assemblée fédérale de la Confédération
Plus en détailLa faute et les délits non intentionnels M. Benillouche
La faute et les délits non intentionnels M. Benillouche La faute, élément moral des délits non intentionnels, est définie par l article 121-3 CP dont la dernière réforme issue de la loi n 2000-647 du 10
Plus en détailPRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE
PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur
Plus en détailTITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par :
LA REPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIERE DE CHEQUE, DE CARTE BANCAIRE ET D AUTRES INSTRUMENTS ET PROCEDES ELECTRONIQUES DE PAIEMENT (ORDONNANCE 2009-388 DU 1er DECEMBRE 2009 RELATIVE A LA REPRESSION DES
Plus en détailCirculaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C
Secret de la défense nationale Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Textes source : Articles 413-5, 413-7, 413-9 à 413-12,
Plus en détailMemo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale
Memo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale Dans le cadre de ses objectifs, la BATL souhaite collaborer à une législation efficace et de qualité qui soit applicable dans la pratique du droit
Plus en détailPlan d action national contre la traite des êtres humains (2014-2016)
Plan d action national contre la traite des êtres humains (2014-2016) Plan d action national contre la traite des êtres humains 3 Introduction La traite des êtres humains représente, selon l Office des
Plus en détailConvention sur la réduction des cas d apatridie
Convention sur la réduction des cas d apatridie 1961 Faite à New York le 30 août 1961. Entrée en vigueur le 13 décembre 1975. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 989, p. 175. Copyright Nations Unies
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES FRANÇAISES VISANT A RENFORCER LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES
LIGNES DIRECTRICES FRANÇAISES VISANT A RENFORCER LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES MARS 2015 A ce jour, il n existe pas en France d obligation légale pour les entreprises,
Plus en détailRapport sur l évaluation nationale des risques de blanchiment d argent et de financement du terrorisme en Suisse
Rapport sur l évaluation nationale des risques de blanchiment d argent et de financement du terrorisme en Suisse Rapport du Groupe interdépartemental de coordination sur la lutte contre le blanchiment
Plus en détailChanger plus facilement d opérateur de télécommunications. Consultation publique
Changer plus facilement d opérateur de télécommunications Consultation publique Le développement d un marché concurrentiel des services de communications électroniques suppose que les consommateurs puissent
Plus en détailProjet de recherche - Mission de Recherche Droit et Justice. Etude comparative des influences du principe de précaution sur la responsabilité
Projet de recherche - Mission de Recherche Droit et Justice Etude comparative des influences du principe de précaution sur la responsabilité Responsable scientifique : juridique Mathilde Boutonnet, maître
Plus en détailCongo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo
Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Loi n 19-2005 du 24 novembre 2005 Titre 1 - Dispositions générales Art.1.- La présente loi définit les conditions d exercice
Plus en détailASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI
Le présent document est établi à titre provisoire. Seule la «Petite loi», publiée ultérieurement, a valeur de texte authentique. TEXTE ADOPTÉ n 237 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME
Plus en détailLa justice civile sonne le glas de l aventure des fichiers volés HSBC
La justice civile sonne le glas de l aventure des fichiers volés HSBC Delphine RAVON Alain MARSAUDON La Cour d Appel de PARIS vient de marquer un sérieux coup d arrêt à la pratique des procédures dites
Plus en détailIntervention au Colloque de Bruxelles du jeudi 31 octobre 2013 (Mallorie Trannois)
Intervention au Colloque de Bruxelles du jeudi 31 octobre 2013 (Mallorie Trannois) Tout d abord, je voulais remercier Monsieur Marique de m avoir invité à donner mon point de vue lors de la table ronde
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME
DOSSIER DE PRESSE LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME Mercredi 18 mars 2015 «L argent est partout et tout le temps le nerf de la guerre : les terroristes ont, pour continuer à agir, besoin des financements
Plus en détailCharte d'hébergement des sites Web
Page 1 Charte d'hébergement des sites Web mise à jour : 12/2006 Définitions Serveur Ensemble des matériels destinés à héberger un ou plusieurs sites. Site Ensemble d informations (intégrant documents,
Plus en détailGuide des Bonnes Pratiques des Affaires du Groupe Legrand
Guide des Bonnes Pratiques des Affaires du Groupe Legrand NOTRE CULTURE, NOS ENGAGEMENTS La diffusion de bonnes pratiques des affaires s inscrit plus largement dans une volonté permanente de respecter
Plus en détail