RAPPORT DE PRESENTATION - DIAGNOSTIC TERRITORIAL

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3 Sommaire PARTIE 1 : INTRODUCTION.. I. Un territoire de passage au cœur d'une réseau de grandes villes... II. L'attractivité de Laval... III. La planification territoriale : une démarche peu aboutie en Mayenne.. PARTIE 2 : POPULATION.... I. Une croissance démographique portée par le solde naturel 1) Une croissance confirmée entre 1999 et 2007 au profit des communes périurbaines 2) Un dynamisme démographique retrouvé depuis ) Un bilan migratoire fortement négatif 4) Baisse de l'attractivité de la ville centre depuis ) Un territoire jeune qui n'échappe pas au vieillissement % de moins de 20 ans En 2031 : 30% des habitants âgées de 60 ans et plus II. La population active.. 1) Un fort taux d'activité qui diminuerait dans les 10 ans à venir 1.1. Une population active qui augmente entre 1999 et Selon les projections : un recul du nombre d'actifs qui serait contenu 1.3. Un vieillissement contenu de la population active Le taux d'activité baisserait : une conséquence des évolutions démographiques 2) Les catégories socioprofessionnelles Une prépondérance des ouvriers et des employés Des actifs qualifiés dans le pôle urbain Des cadres mieux payés qu'ailleurs, pas les ouvriers Moins de temps partiel féminin.. 3) Un chômage faible sur le territoire du SCoT.. III. L'évolution des ménages. 1) Une croissance du nombre de ménages plus rapide que la population 2) Un besoin de logements de plus en plus important... IV. Quelques indicateurs socio-économiques.. 1) Revenu moyen des ménages : une répartition sociale des ménages non homogène 2) Des écarts de revenus importants dans la ville centre. 3) L'origine des revenus : 2/3 des revenus issus des salaires. PARTIE 3 : HABITAT ET EXTENSION URBAINE. I. Les évolutions du parc de logements.. 1) Une croissance soutenue du parc de logements 1.1. Une croissance du parc de logements alimentée par les communes périurbaines 1.2. Un habitat récent

4 2) Les évolutions récentes du parc de logements Un parc de grands logements pour des ménages de plus en plus petits Un parc de logements dominé par la maison individuelle Et majoritairement occupé par leur propriétaire Une offre de logements locatifs sociaux satisfaisante mais à mieux répartir 3) La construction neuve 3.1. Une forte progression de la construction neuve dans la couronne périurbaine Un effort de construction toujours dominé par l'individuel.. 4) Les Gens du voyage 5) Le marché immobilier Une hausse des coûts du foncier et de l'immobilier De moins en moins de résidences secondaires De plus en plus de logements vacants. II. La consommation foncière. 1) L'habitat : moteur de l'extension urbaine.. 2) Les activités : une tendance à la baisse de la consommation d'espaces. 3) Les équipements : Laval, ville centre.. 4) Les évolutions de la tâche urbaine. 5) Les capacités d'urbanisation. 83 PARTIE 4 : ECONOMIE, TOURISME.. I. Un bassin d'emplois dynamique 1) Une croissance de l'emploi 93 2) Forte concentration de l'emploi dans le pôle urbain ) Et des actifs de plus en plus mobiles 96 Une économie qui se tertiarise 99 1) L'emploi et la base économique locale 99 2) Une économie diversifiée et peu dépendante Un territoire faiblement concentré Hausse du nombre d'établissements malgré un faible nombre de créations Renouvellement accru dans le commerce, grande stabilité dans la construction Une dépendance moindre et un rayonnement plus fort 102 3) Les Pôles de compétitivité : un atout pour le territoire 103 III. Une industrie spécialisée et enracinée ) Recul de l'emploi industriel ) Des filières industrielles fortement ancrées dans l'identité locale 104 II. IV. Les services : moteur du développement économique.. V. Laval : une ville de taille moyenne. VI. Le commerce. 1) Le commerce : second pôle économique du territoire.. 2) Une offre complète

5 3) Mais une redynamisation nécessaire de la ville centre VII. L'artisanat 116 VIII. Structure et répartition des activités ) Les PME en force 117 2) Un fort potentiel pour l'accueil d'entreprises. 118 IX. Les risques de perte de l'identité rurale ) Une terre de bocages à préserver ) Les caractéristiques locales du secteur agricole : une agriculture diversifiée 124 3) Les évolutions structurelles : une baisse des emplois agricoles et des exploitations ) Les grandes fonctions de l'agriculture : des enjeux pour le SCoT X. Le tourisme ) Les caractéristiques de l'activité touristique sur le territoire du SCoT ) Le patrimoine naturel et culturel Le patrimoine naturel comme base de l'économie touristique locale Le patrimoine culturel : entre monde rural et monde urbain ) Les équipements : une attractivité toute relative malgré des manifestations d'envergure ) L'hébergement : une offre insuffisante et de qualité moyenne PARTIE 5 : DEPLACEMENTS, INFRASTRUCTURES ET TRANSPORTS I. SCoT et déplacements ) Les enjeux d'une politique de déplacements ) Le contexte du territoire du SCoT II. Evolutions des usages de la mobilité ) Un processus de périurbanisation amorcé ) Où l'usage de l'automobile est prépondérant ) Un allongement des distances habitat travail. 149 III. Le réseau interurbain ) Les liaisons régionales et interrégionales 152 2) Les liaisons interurbaines proches. 157 IV. Infrastructures et flux routiers ) Evolutions du trafic routier 158 2) Hypothèses d'évolutions du trafic ) Les caractéristiques du réseau routier 161 4) Les projets d'infrastructures ) Les accidents ) Le covoiturage ) Le stationnement. 163 V. Les transports en commun ) Le réseau TUL ) Les réseaux départemental et régional ) L'articulation des deux réseaux et l'intermodalité 167 5

6 4) L'intermodalité train/bus.. 5) L'intermodalité voiture/bus. VI. Les modes doux. 168 PARTIE 6 : EQUIPEMENTS STRUCTURANTS. 171 I. L'accueil de la petite enfance. 177 II. Les équipements sanitaires et sociaux ) L'action sociale et médico-sociale assurée par le Département ) L'offre actuelle en établissements et professionnelles de la santé III. Les établissements et services en faveur des personnes âgées et handicapées 183 1) Le Schéma Dép. de l'organisation sociale et médico-sociale volet personnes âgées 183 2) L'offre actuelle en établissements et services en faveur des personnes âgées ) L'offre actuelle en établissements et services en faveur des personnes handicapées 189 IV. Les équipements scolaires ) Les collèges ) Les lycées ) L'enseignement supérieur. 192 V. Les grands équipements sportifs, de loisirs et culturels 199 1) Les équipements sportifs et de loisirs ) Les équipements culturels.. VI. L'aménagement numérique 1) De nouveaux outils au service d'un aménagement numérique cohérent ) Le SCoT : intégrer l'aménagement numérique au projet de territoire ) La politique régionale d'aménagement numérique ) Au niveau du Département 210 5) Etat des lieux de l'aménagement numérique sur le territoire du SCoT ) Les enjeux de l'aménagement numérique

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9 PARTIE 1 INTRODUCTION La situation du territoire Les relations avec les autres territoires Les documents d'urbanisme 9

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11 I. UN TERRITOIRE DE PASSAGE AU CŒUR D'UN RESEAU DE GRANDES VILLES Le territoire des Pays de Laval et de Loiron est constitué de 2 Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) : la Communauté de Communes du Pays de Loiron Laval Agglomération Le périmètre du SCoT représente un territoire de 686 km² qui se compose de 35 communes. La population qui s élève à habitants (RGP 2008) est très concentrée à Laval et dans sa première couronne. Avec 160 hab./km² la densité du territoire est fortement supérieure à celle du Département de la Mayenne (58 hab../km²). Pour comparaison, la densité de population de la région des Pays de la Loire est de 109 hab./km². Le territoire des Pays de Laval et de Loiron représente un peu plus de 3% de la population du territoire régional et 36% de la population du Département. DENSITE DE POPULATION EN 2007 Le territoire du SCoT est situé au centre ouest du département, dans l arrondissement de Laval, et comporte les cinq cantons de Laval, le canton d Argentré, le canton de Loiron, le canton de Saint- Berthevin (sans les communes de Courbeveille et d Astillé) et une commune du canton de Montsûrs (Soulgé-sur-Ouette). 11

12 Plusieurs axes routiers majeurs assurent une très bonne desserte routière du territoire : l autoroute A81 Le Mans (Paris)/La Gravelle (Rennes) avec trois échangeurs qui permet une traversée est-ouest du territoire, doublé par la RD 57. La RN 162 Le Lion-d Angers (Angers)/Mayenne qui suit un tracé sud-nord et la RD 31 Laval/Ernée (Fougères) permettent quant à elles de connecter le territoire à la RN 12 Paris/Brest et à l autoroute A84 (Rennes/Caen). De la même manière, le réseau ferroviaire, avec la ligne Paris/Brest, suit un unique tracé est-ouest. Cinq communes sont desservies par le réseau TER Pays de la Loire, Louverné, Laval, Le Genest-Saint-Isle, Port-Brillet et Saint-Pierre-la-Cour. Le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron bénéficie d'une desserte TGV à partir de la gare de Laval. Au carrefour des routes entre la Normandie et le Poitou et entre le Bassin Parisien et la Bretagne, le territoire du SCoT bénéficie d une situation proche de Rennes (81 Km), Angers (73Km) et du Mans (86 Km). D autre part, le temps de parcours TGV entre la ville centre, Laval, et Paris est de 1h40. A noter que la mise en service de la LGV Bretagne-Pays de la Loire mettra à l'horizon 2015 Laval à 1h10 de Paris et à 24 minutes de Rennes et du Mans. 12

13 LE POSITIONNEMENT GEOGRAPHIQUE DES PAYS DE LAVAL ET DE LOIRON 13

14 LES PAYS DE LAVAL ET DE LOIRON AU CŒUR DE LA MAYENNE 14

15 II. L'ATTRACTIVITE DE LAVAL Selon l Insee, 85% du territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron est situé dans l aire urbaine de Laval. Seules sept communes sont exclues de cet espace : Beaulieu-sur-Oudon, le Bourgneuf-la-Forêt, Bourgon, La Gravelle, Launay-Villiers, Port-Brillet et Saint-Pierre-la-Cour. Elles se situent à la frontière avec l Ille-et-Vilaine. TERRITOIRES VECUS ORGANISATION TERRITORIALE DE L EMPLOI ET DES SERVICES Sources : Insee-Scees, Inventaire communal 1998 Insee, RP

16 III. LA PLANIFICATION TERRITORIALE : UNE DEMARCHE PEU ABOUTIE EN MAYENNE A l échelle de la Mayenne, comme à l échelle régionale, les procédures d élaboration de SCoT sont loin d être abouties. Pour le département, seul le SCoT du Pays de Mayenne (Communauté de communes) est approuvé. Trois autres sont en cours d élaboration (Pays de Laval et de Loiron, Pays de Craon et Pays de Château-Gontier), trois autres ont leur périmètre arrêté (Bocage Mayennais, Meslay-Grez et Pays de l Ernée). Sur les 35 communes du territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron, 26 ont approuvé un Plan Local d'urbanisme. Cinq autres disposent d'un Plan d'occupation des Sols et 1 d'une carte communale. Trois communes n'ont encore lancé aucune démarche de planification. En 2010, un certain nombre d'études, de révisions ou de modifications sont en cours : 3 études de Plans Locaux d'urbanisme (Entrammes, L'Huisserie, et La Gravelle) ; 1 révision de Plans Locaux d'urbanisme (Le Genest-Saint-Isle) ; 10 études révisions simplifiées (Argentré, Le Bourgneuf-la-Forêt, Laval, Loiron, Louvigné, Montflours, Montigné-le-Brillant, Saint-Cyr-le-Gravelais, Saint-Jean-sur-Mayenne) ; 7 études de modifications (Ahuillé, Bonchamp, Forcé, Louverné, Montjean, Ruillé-le-Gravelais,Saint- Berthevin, Saint-Germain-le-Fouilloux) ; 1 étude de carte communale (Bourgon). 16

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19 PARTIE 2 POPULATION Les évolutions démographiques L'évolution de la population active L'évolution des ménages Quelques indicateurs socio-économiques 19

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21 Résumé Le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron a connu un réel dynamisme démographique entre 1999 et 2008 avec une croissance démographique de 7%. Ce territoire le plus urbanisé du Département n'a cependant pas été sur la période le plus dynamique des territoires ayant la compétence SCoT en termes d'évolutions démographiques. Le Pays de Meslay-Grez et le Pays de Château-Gontier ont connu une croissance démographique plus soutenue (respectivement 11.4% et 9.8%). L'examen depuis 1968 de l'évolution démographique indique un report du dynamisme depuis 1999 vers l'espace périurbain, et dans une moindre mesure vers les communes rurales, dont la croissance de la population a été très marquée. A l'inverse, la ville centre souffre d'un certain déficit d'attractivité. Les Pays de Laval et de Loiron concernent un territoire jeune qui se caractérise par une proportion forte des moins de 20 ans : 27% de la population. Cette particularité n'empêche pas le vieillissement de la population, suivant la tendance nationale, qui devrait se traduire par une érosion du dynamisme démographique. Avec une croissance démographique presque exclusivement portée par le solde naturel le territoire du SCoT s'avère peu attractif. L'importance des départs sans retour des classes d'âges correspondant à la population active traduit la concurrence avec des bassins d'emplois et des villes universitaires plus attractives. Les échanges avec la Région Pays de la Loire et les régions voisines sont fortement déficitaires mais ceux avec l'ile de France sont positifs. Des mutations importantes des ménages sont observées : entre 1999 et 2007 le nombre de ménages a cru plus rapidement (+1.6% par an, soit ) que le nombre d'habitants (+0.7% par an, soit ). Le poids des petits ménages devient prépondérant. Selon les projections de l'insee, le territoire du SCoT gagnerait habitants au cours des 25 prochaines années, soit à l'échelle du temps du SCoT. Cela revient à un gain de 500 habitants par an pour une croissance moyenne annuelle de +0.4%. Une progression extrêmement importante des plus de 60 ans devrait accompagner ces évolutions : , tandis que l'ensemble des autres classes d'âge devrait voir leur population diminuer. Si l'on se tient aux dernières données disponibles, l'évolution démographique entre 2007 et 2008 a été de +1% (1 099 habitants supplémentaires), soit des chiffres largement supérieurs à ceux annoncés par ces projections. Même si la croissance de la population active du territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron a été significative entre 1999 et 2006 ( ) elle est nettement inférieure à celle rencontrée à l'échelle de la Région. De plus, le territoire, qui devrait connaître un vieillissement plus rapide que les autres territoires de référence 1, le nombre d'actifs devrait y diminuer de entre 2006 et A cette date, il ne devrait y avoir plus que 1.8 actifs de 15 à 64 ans pour un inactif de 60 ans et plus. 1 Dans la cadre du partenariat entre le Syndicat mixte du Territoire des Pays de Laval et de Loiron et l'insee des Pays de la Loire pour la réalisation du Portrait de Territoire le SCoT de référence permet la comparaison avec des espaces aux caractéristiques semblables à celle du SCoT des Pays de Laval et de Loiron. Ces critères concernent la population globale du territoire et celle de la ville centre. 6 territoires composent ce SCoT de référence : Arras, Blois, Brive-la-Gaillarde, Chalon-sur-Saône, Charleville-Mézières, La Roche-sur-Yon. 21

22 La population du SCoT est en moyenne plus aisée que celle du Département. Mais on constate une spécialisation marquée entre des communes à populations aisées dans les communes limitrophes de Laval (1 ère couronne), des communes à populations plus modestes sur le Pays de Loiron et dans la ville centre. Cette dernière se caractérise par des écarts de revenus très importants, et donc par des inégalités sociales fortes. La faible proportion des retraites et pensions dans les revenus souligne le manque d'attractivité du territoire. A l'inverse, l'importance de la part des revenus salariaux indique l'importance de la base productive dans l'économie locale. 22

23 I. UNE CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE PORTEE PAR LE SOLDE NATUREL Sur un espace de 686 km² de superficie, le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron a vu sa population croître de plus de personnes entre 1999 et En 2008, le territoire compte habitants. Les rythmes de croissance démographique ont été différents selon les deux EPCI : le Pays de Loiron enregistre une progression de %, Laval Agglomération, + 6.5%, au cours de la dernière période intercensitaire. Pour l'ensemble du territoire, la croissance a été de + 7%, soit 0.8% en moyenne par an. 1) UNE CROISSANCE CONFIRMEE ENTRE 1999 ET 2008 AU PROFIT DES COMMUNES PERIURBAINES Entre 1968 et 1975 seules la ville centre et les communes qui en sont les plus éloignées perdent des habitants. Depuis, les communes du pôle urbain ne sont plus les plus dynamiques en termes de croissance démographique. Celle-ci s'est reportée sur l'espace périurbain. Les communes y connaissent des évolutions importantes et plus favorables entre 1999 et Saint-Germain-le-Fouilloux, Châlonsdu-Maine, Louvigné et La Chapelle-Anthenaise sont les communes qui ont enregistré les taux de croissance annuels moyens les plus importants, respectivement : 5.8%, 4.8%, 4 % et 3.9%. A l'inverse, deux communes perdent des habitants : Laval (- 0%) et La Gravelle (- 0.3%). TAUX DE VARIATION ANNUEL MOYEN EN % DE 1968 A

24 TAUX DE VARIATION ANNUEL MOYEN EN % DE 1999 A 2008 Avec un taux de croissance annuel moyen de + 2%, l'espace périurbain 2 du territoire du SCoT est donc celui qui a le plus contribué à l'évolution démographique entre 1999 et En revanche, les trois communes du pôle urbain affiche un TCAM 3 de %. Les communes rurales ont, quant à elles, connu une croissance de + 1.1% par an. 2) UN DYNAMISME DEMOGRAPHIQUE RETROUVE DEPUIS 1999 Depuis 1968, le gain de population a été de habitants. C est entre 1968 et 1975 que cette croissance a été la plus forte, à peu près 2% par an. Après un tassement des rythmes de croissance démographique (le taux était redescendu à 0.5% par an entre 1990 et 1999), le territoire a connu un nouveau dynamisme entre 1999 et 2008 avec une évolution annuelle moyenne de la population de 0.8%, équivalent à celle rencontrée sur l'ensemble de la Mayenne. Le territoire du SCoT, malgré la présence de Laval, n'est donc plus le moteur de la croissance démographique du Département. A l échelle de la Région des Pays de la Loire le TCAM a été de 1% sur la même période. Les projections de la croissance démographique fournies par l'insee, révèlent un taux de croissance annuel moyen de l'ordre de 0.4%, soit un gain de 500 habitants tous les ans à l'horizon Par rapport au SCoT de référence, le territoire apparaît plus dynamique et gagnerait ainsi habitants. 2 Le territoire du SCoT peut être appréhendé selon trois types d'espaces : - Le pôle urbain : Laval, Changé et Saint-Berthevin - Les communes rurales : Le Bourgneuf-la-Forêt, Bourgon, La Gravelle, Launay-Villiers, Port-Brillet, Saint-Cyr-le-Gravelais et Saint-Pierre-la-Cour - L'espace périurbain composé des 25 autres communes du territoire 3 TCAM : Taux de Croissance Annuel Moyen 24

25 LES PROJECTIONS DE L'EVOLUTION DE LA POPULATION ENTRE 2006 ET ) UN BILAN MIGRATOIRE FORTEMENT NEGATIF La croissance démographique du territoire a été tout au long des dernières décennies portée presque exclusivement par le solde naturel. TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN DE LA POPULATION Source : INSEE RGP 19975, 1982, 1990, 1999 et

26 En comparaison avec le SCoT de référence et le Département de la Mayenne, le territoire des Pays de Laval et de Loiron suit la même tendance d'évolution démographique : une baisse du taux de croissance continue entre 1975 et 1999, puis un dynamisme retrouvé au cours de la dernière période intercensitaire. Le solde migratoire participe à nouveau à cette croissance depuis 1999 mais ne subit pas les mêmes variations selon les deux EPCI. En effet, alors qu il atteignait un taux annuel de 1.2% entre 1968 et 1975 pour Laval Agglomération, il est resté négatif au cours des autres périodes intercensitaires, avant d être nul entre 1999 et Au contraire, le territoire du Pays de Loiron connaît un solde migratoire positif puisque le taux annuel s élève à 0.7% entre 1999 et Le solde naturel, fortement positif, est le moteur de la croissance démographique. Cela traduit un déficit d'attractivité du territoire qui peut être illustré par le bilan migratoire au cours de ces 5 dernières années. La croissance de la population du SCoT repose essentiellement sur l excédent naturel. Le territoire bénéficie à la fois d une forte fécondité, caractéristique des Pays de la Loire, et d une faible mortalité liée notamment à la relative jeunesse de la population du SCoT. En revanche, l apport migratoire est proche de zéro, très légèrement négatif ou très légèrement positif selon les périodes considérées. BILAN MIGRATOIRE SUR 5 ANS (solde migratoire rapporté à la population hors migrations en % à 14 ans 15 à 19 ans 20 à 24 ans 25 à 29 ans 30 à 34 ans 35 à 39 ans 40 à 54 ans 55 à 64 ans 65 à 74 ans 75 ans ou plus SCoT des Pays de Lav al et de Loiron SCoT de référence Source : INSEE RGP 2006 Comme pour le SCoT de référence, le territoire des Pays de Laval et de Loiron se caractérise par des départs nombreux pour la classe des ans qui peut s'expliquer en partie par les migrations vers les grandes villes universitaires. Le bilan migratoire reste largement négatif pour les ans alors que pour le SCoT de référence un léger phénomène de retour permet une forte atténuation de ce déficit migratoire. Globalement, la bilan migratoire reflète une attractivité économique faible : seules les classes d'âges qui correspondent aux personnes inactives, connaissent un bilan positif. Le territoire a accueilli nouveaux arrivants sur le territoire au cours des 5 années précédant le RGP de 2006 contre départs, soit un déficit de personnes.. Les échanges sont particulièrement importants avec le reste du Département de la Mayenne et les départements limitrophes. Le solde est systématiquement négatif avec ces départements, surtout avec la Loire- Atlantique et le Calvados. Les habitants qui quittent le SCoT sont attirés principalement par les aires urbaines de Caen, de Rennes ou d Angers, avec des soldes migratoires respectifs de - 640, et entre 2001 et Ils sont également fortement attirés par les communes de l aire urbaine de Laval qui déborde du SCoT, avec un solde de sur cette même période : le mouvement de périurbanisation dépasse ainsi les frontières du SCoT. En revanche, les communes du SCoT attirent plus 26

27 de personnes qu elles n en perdent en provenance des aires urbaines de Paris et de Mayenne (respectivement et + 210). 4) BAISSE DE L'ATTRACTIVITE DE LA VILLE CENTRE DEPUIS 1999 Le recensement de 2008 a permis d'observer le maintient d'une tendance à un certain dynamisme démographique et l'attractivité du Nord et de l'est est à nouveau confirmé : Louvigné, Châlons-du-Maine, Louverné et Saint-Germain-le-Fouilloux ont vu leur population progresser respectivement de 9%, 5.4%, 4.7% et 4%. Entre 2006 et 2008, le territoire a ainsi gagné habitants ce qui équivaut à une croissance de +0.6% en moyenne par an, un taux supérieur à celui annoncé par les projections de l'insee (+0.4%). Pour le Pays de Loiron, la croissance entre 1999 et 2008 s'élève à 1.2% en moyenne et par an, soit un taux plus important que pour Laval Agglomération (+0.7%). Ce sont les communes de Ruillé-le- Gravelais et de Beaulieu-sur-Oudon qui ont connu les plus fortes croissances : 3.7% et 3% en moyenne par an. Au cours des dernières années, la croissance de cette partie du territoire du SCoT semble pourtant s'être ralentie. Le dynamisme démographique des Pays de Laval et de Loiron a donc bénéficié aux communes périurbaines, traduisant une attractivité de celles-ci, notamment en proposant un cadre de vie et des possibilités d'accession à la propriété plus aisées au détriment de la ville centre. L'évolution de la population de Laval est nulle au cours de la période Elle est même négative si l'on se réfère aux deux dernières années ( ) : -0.6%. 27

28 POPULATION DES COMMUNES DU TERRITOIRE DU SCOT Commune RGP 1999 RGP 2006 RGP 2008 TCAM 99/08 en % Ahuillé Argentré Beaulieu-sur-Oudon Bonchamp Le Bourgneuf-la-Forêt Bourgon La Brûlatte Châlons-du-Maine Changé La Chapelle-Anthenaise Entrammes Forcé Le Genest-Saint-Isle La Gravelle L Huisserie Launay-Villiers Laval Loiron Louverné Louvigné Montflours Montigné-le-Brillant Montjean Nuillé-sur-Vicoin Olivet Parné-sur-Roc Port-Brillet Ruillé-le-Gravelais Saint-Berthevin Saint-Cyr-le-Gravelais Saint-Germain-le-Fouilloux Saint-Jean-sur-Mayenne Saint-Ouën-des-Toits Saint-Pierre-la-Cour Soulgé-sur-Ouette CC Pays de Loiron Laval Agglomération SCoT Sources : INSEE RGP 1999, 2006,

29 Le recensement de 2008 (en vigueur au 1 er janvier 2011) Au 1 er janvier 2011, les données du recensement 2008 permettent de confirmer le dynamisme démographique et l'attractivité du Nord et l'est du territoire. Châlons-du-Maine (+4.5%), Louverné (+5.1%), Louvigné (+6.7%) et Saint- Germain-le-Fouilloux (+4.1%) connaissent encore des croissances annuelles remarquables entre 2006 et Dans la première couronne, avec Louverné, c'est la commune de Bonchamp (+2.5%) qui a connu la croissance la plus importante,. A noter que Saint-Berthevin dépasse le cap des habitants. Laval perd 302 habitants. Les dynamiques observées au cours des deux dernières années reflètent une périurbanisation qui tend à s'atténuer : en effet entre 2006 et 2008 les deux territoires participent à la même hauteur, avec un TCAM de 0.6%, à la croissance démographique. D'autre part, le Pays de Loiron apparaît beaucoup moins dynamique en fin de période. Ces tendances sont toutefois à prendre avec précaution : il s'agit là d'un constat fait sur deux années. En 2008, le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron compte habitants. Commune RGP 2008 TCAM 06/08 en % Ahuillé Argentré Beaulieu-sur-Oudon Bonchamp Le Bourgneuf-la-Forêt Bourgon La Brûlatte Châlons-du-Maine Changé La Chapelle-Anthenaise Entrammes Forcé Le Genest-Saint-Isle La Gravelle L Huisserie Launay-Villiers Laval Loiron Louverné Louvigné Montflours Montigné-le-Brillant Montjean Nuillé-sur-Vicoin Olivet Parné-sur-Roc Port-Brillet Ruillé-le-Gravelais Saint-Berthevin Saint-Cyr-le-Gravelais Saint-Germain-le-Fouilloux Saint-Jean-sur-Mayenne Saint-Ouën-des-Toits Saint-Pierre-la-Cour Soulgé-sur-Ouette CC Pays de Loiron Laval Agglomération SCoT Sources : INSEE RGP 2006,

30 5) UN TERRITOIRE JEUNE MAIS QUI N'ECHAPPE PAS AU VIEILLISSEMENT % DE MOINS DE 20 ANS Avec 27% de la population de moins de 20 ans, le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron est jeune (Pays de la Loire 24.5%, Mayenne 24.8%). L'indicateur de jeunesse de 1.43 est par ailleurs nettement plus élevé que ceux du Département (1.13) et de la Région (1.18) et cela se traduit par une augmentation de la population âgée de 0 à 14 ans entre 1999 et 2006 même si, en valeur relative, cette tranche d âge tend à se stabiliser. La tranche ans est la seule qui recule et sa représentation est passée sous les 20%, alors que cette population était la plus représentée en 1999, au profit de la tranche des ans. Enfin, suivant la tendance nationale, la part des 75 ans et plus (7.9%) dans la population du territoire continue de progresser même si elle reste inférieure à celle rencontrée au niveau départemental (9.6%). EVOLUTION DE LA POPULATION PAR TRANCHES D AGE ENTRE 1999 ET % % % 10% % 0 0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et plus 0% Sources : Insee, RGP 1999, 2006 La jeunesse du territoire se traduit dans le maintien des effectifs scolaires. En effet, entre l'année scolaire 2001/2002 et la rentrée 2009/2010, le nombre d'élèves inscrits dans les établissements publics et privés du territoire (1 er degrés et 2d degrés jusqu'à la 3 ème ) n'a que très peu diminué passant de inscrits à inscrits, soit une baisse de -0.7 %. Toutefois, selon l'académie de Nantes et au vu des projections pour les prochaines rentrées, la tendance à la baisse devrait se poursuivre, notamment dans les établissements accueillant les élèves du 1 er degré EN 2031 : 30% DES HABITANTS AGES DE 60 ANS ET PLUS Le pôle urbain se caractérise par un indicateur de jeunesse correspondant à celui du territoire du SCoT. Les communes de la première couronne ont une population davantage jeune avec un indicateur supérieur à 2. La seconde couronne, les communes aux franges de territoire, ont une population vieillissante et connaissent un indice de jeunesse faible, notamment au Bourgneuf-la-Forêt (0.90) et à Port-Brillet (0.86). Enfin, des communes, pourtant les plus éloignées du centre, affichent un indicateur de jeunesse très élevé : Montflours, Châlons-du-Maine, La Chapelle-Anthenaise et Beaulieu-sur-Oudon, proches des emplois (sauf pour la dernière) et un marché foncier permettant plus de facilité pour l'installation de ménages avec enfants. 30

31 Le SCoT n échappe pas à la tendance nationale au vieillissement de la population. L indice de jeunesse est un moyen de mesurer les déséquilibres démographiques et leurs évolutions : il s agit du rapport entre la part de la population de moins de 20 ans et celle de la population de 60 ans et plus. Ainsi, dans le SCoT, pour 10 personnes de 60 ans et plus, il y avait 21 jeunes de moins de 20 ans en 1990 ; cette proportion passe à 14 en Dans le même temps, cette proportion passe de 16 à 11 dans le SCoT de référence. Ces données traduisent, d une, part la jeunesse de la population du SCoT et, d autre part, une réduction de cet avantage avec le temps. En effet, malgré le dynamisme des naissances, la proportion de jeunes sur le territoire a tendance à diminuer, du fait des départs massifs des jeunes adultes. Parallèlement, la proportion de seniors augmente sensiblement. INDICATEUR DE JEUNESSE EN 2006 Selon les projections fournies par l'insee, le territoire du SCoT accueillera une population de plus de 60 ans de plus en plus importante au cours des 25 prochaines années mais le territoire se caractérisera toujours par une part de la population jeune plus élevée que sur le SCoT de référence SCoT LAVAL LOIRON SCoT moyen de référence Part des 0-14 ans Part des ans Part des ans Part des ans Part des ans Part des + de 75 ans Source : INSEE, modèle OMPHALE 31

32 Les projections permettent également de voir que le territoire des Pays de Laval et de Loiron, malgré la jeunesse de sa population, vieillirait plus vite que le SCoT moyen de référence, pour s'en rapprocher : 32

33 II. LA POPULATION ACTIVE 1) UN FORT TAUX D'ACTIVITE QUI DIMINUERAIT DANS LES 10 ANS A VENIR 1.1. UNE POPULATION ACTIVE QUI AUGMENTE ENTRE 1999 ET 2006 Entre 1999 et 2006, le nombre d'actifs a augmenté de 7%, soit un gain de En 2006, la population active s'élève à personnes. Cette variation est significative. Néanmoins elle correspond à la croissance connue à l échelle du Département et est nettement inférieure à celle de la Région (+11.1%). EVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE Sources : Insee, RGP 1999, 2006 Concernant le taux d'activité, sur le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron, il est de 74.9% (71.8% pour Laval Agglomération et 78.7% pour le Pays de Loiron). Ce taux est supérieur à celui de la Région des Pays de la Loire (73.1%) mais moins élevé que sur l'ensemble du département (75.5%). Le taux d activité de la population féminine atteint 71.8%, un taux égal à celui de la Mayenne et supérieur à celui de la Région (69.2%) SELON LES PROJECTIONS : UN RECUL DU NOMBRE D'ACTIFS QUI SERAIT CONTENU PART DES ANS DANS LA POPULATION TOTALE (EN %) SCoT des Pays de Laval et de Loiron SCoT moyen de référence Source : INSEE, modèle OMPHALE En 2020, 58% de la population sera en âge de travailler (15-64 ans), contre 65% en L'évolution démographique au cours des dix prochaines années devrait entraîner de profonds changements, effets du vieillissement de la population : Une baisse des effectifs de la population active : entre 2006 et 2020, soit un taux annuel moyen de -0.2%, (-0.3% pour le SCoT moyen de référence) ; 33

34 Une baisse du taux d'activité des ans mais un taux d'activité féminine toujours plus élevé que la moyenne de référence ; Taux d'activité SCoT LAVAL LOIRON Taux d'activité SCoT moyen de référence Moins de 25 ans ans ans et plus Hommes Femmes Ensemble (15-64 ans) Source : INSEE, projections d'actifs modèle OMPHALE Hausse de la part des seniors et des jeunes parmi les actifs ; SCoT LAVAL LOIRON SCoT moyen de référence Nombre d'actifs Part des moins de 25 ans Part des ans Part des 50 ans et plus Part des hommes Part des femmes Source : INSEE, projections d'actifs modèle OMPHALE Plus que 1.8 actifs de ans pour un inactif de 60 ans et plus. Ratio de dépendance 4 SCoT LAVAL LOIRON SCoT moyen de référence Source : INSEE, projections d'actifs modèle OMPHALE 1.3. UN VIEILLISSEMENT CONTENU DE LA POPULATION ACTIVE Le recul de la population active ne concerne pas toutes les classes d âge. Il est concentré parmi les actifs de 25 à 45 ans : on compterait actifs de moins dans cette classe d âge entre 2006 et En revanche, on compterait près de 700 actifs supplémentaires parmi les seniors de 55 ans ou plus. Le territoire devra faire face non seulement à un recul de sa population active mais également à son vieillissement. Toutefois, la tendance au vieillissement de la population active serait atténuée grâce à la progression des jeunes actifs de moins de 25 ans : leur part augmenterait de 0,8 point entre 2006 et 2020, alors qu elle 4 Le rapport de dépendance démographique, ou ratio de dépendance démographique est celui entre l'effectif de la population qui dépend des autres et l'effectif de la population qui peut prendre en charge les autres. Il est entre autre le rapport entre la population active et la population qui n'est pas encore ou n'est plus en âge de travailler. 34

35 serait stable dans le SCoT de référence. Cette évolution favorable est une conséquence directe de la natalité dynamique du territoire. Mais cet avantage, car il repose essentiellement sur des évolutions démographiques, devrait s atténuer à l image de la jeunesse relative de l ensemble de la population (cf. partie 2). Au sommet de la pyramide, les seniors âgés de 55 ans ou plus représenteraient 11 % des actifs en 2020, soit 1,5 point de plus qu en 2006 (contre 2 points de plus dans le référentiel sur la même période). Il est crucial pour le territoire de prévoir de nombreux renouvellements à venir de postes d actifs résultant des départs à la retraite, et ainsi d anticiper les tensions possibles dans certains secteurs. Attirer des jeunes constitue, à cet égard, un enjeu majeur pour le développement de l économie du territoire, de la même façon que maintenir les seniors en emploi dans de bonnes conditions LE TAUX D'ACTIVITE BAISSERAIT : UNE CONSEQUENCE DES EVOLUTIONS DEMOGRAPHIQUES À l horizon 2020, la part de la population active dans l ensemble de la population en âge de travailler serait de 73 % dans les Pays de Laval et de Loiron, soit 2 points de moins qu en Le différentiel avec les SCoT de référence se réduirait ainsi de 2 points (pour rappel, en 2006, le taux d activité du territoire était de 3 points supérieur à celui du référentiel). Ce repli est une conséquence quasi mécanique des évolutions démographiques décrites ci-dessus, à savoir le poids croissant des classes d âge les moins actives, les plus jeunes et les seniors. Le taux d activité des jeunes de moins de 25 ans perdrait 1 point entre 2006 et 2020, celui des seniors âgés de 55 à 64 ans diminuerait de 1,4 point. En revanche, les habitants âgés de 25 à 49 ans seraient globalement plus actifs en 2020 qu en Les femmes seraient légèrement plus impactées que les hommes par la baisse du taux d activité, au contraire du référentiel. En ce qui concerne les seniors, l impact du changement dans la structure par âge de la population en âge de travailler est net. En effet, la classe d'âge la moins active de la sous-population des ans aurait un poids plus important : les ans représenteraient près de la moitié des seniors de 55 à 64 ans en 2020, contre 39 % en Cet effet de structure aurait un impact négatif sur le taux d'activité des ans, bien que les taux d'activité aux différents âges aient tendance à augmenter sur la période , sous l'effet combiné des réformes des retraites et de l'allongement de la durée des études. 35

36 TAUX D'ACTIVITE EN ) LES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES 2.1. UNE PREPONDERANCE DES OUVRIERS ET DES EMPLOYES CSP 2006 LA REPARTITION DES ACTIFS DU TERRITOIRE PAR CSP Agriculteus Commerçants, artisans Cadres Prof. intermédiaires Employés Ouvriers LA 1.5% 4.2% 12.2% 25.1% 29.7% 26.9% CCPL 7.2% 4.7% 5.7% 17.2% 24.3% 40.7% SCoT 2.3% 4.2% 11.2% 23.9% 28.9% 28.9% Sources : INSEE RGP 2006 D'un point de vue socioprofessionnel, le territoire se caractérise par la prédominance des ouvriers et des employés (28.9% des actifs du territoire pour chacune de ces catégories). Si, pour le Pays de Loiron plus de 40% des actifs sont ouvriers, sur le territoire de Laval Agglomération, leur représentation est moins importante (26.9%) et ce sont les employés qui sont les plus représentés (29.7%). Si cette prédominance est le fait de l'ensemble du territoire, il existe néanmoins des disparités. Cette caractéristique du SCoT est bien entendu liée à la place importante de l industrie. Mais la baisse des emplois industriels constatée dans le SCoT entraîne un recul sensible de la proportion d ouvriers (- 2 points entre 1999 et 2006). Autres spécificités liées à la structure sectorielle de l économie du territoire, les agriculteurs sont proportionnellement plus nombreux que dans le référentiel (1 point de plus en 2006) et les artisans et commerçants, moins nombreux. La moindre présence de ces derniers peut 36

37 s expliquer par un déficit en commerces de proximité sur le territoire du SCoT. En revanche, les professions intermédiaires et les cadres sont aussi bien représentés que dans le référentiel (25 % des emplois pour les premiers et 11 % pour les seconds). Au cours de la période , les évolutions les plus significatives ont été la diminution qui se poursuit du nombre d'agriculteurs (- 18.2%) et, à l'inverse, l'augmentation de + 20% du nombre de cadres. CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES (HORS RETRAITES ET SANS ACTIVITE PROFESSIONNELLE) ' Agriculteurs Artisans, Cadres et prof. Prof. Employés Ouvriers exploitants commerçants intellectuelles intermédiaires Sources : Insee, RP 1999 et DES ACTIFS QUALIFIES DANS LE POLE URBAIN La possession ou non d'un diplôme oppose le territoire du SCoT (18.9% des personnes de 15 ans et plus non scolarisées ne dispose d'aucun diplôme), le plus urbanisé, au reste du Département (23.5%). Cette proportion de personnes sans qualification correspond à celle de la Région, 18.4%. Géographiquement, les populations à faible niveau de formation initiale ne recoupe pas celles des territoires fortement exposées au chômage. Elle recoupe plus les territoires à la fois ruraux, vieillissants et en périphérie. Ainsi, si 18.1% des personnes âgées de 15 ans et plus non scolarisées ne dispose d'aucun diplôme pour Laval Agglomération, pour le Pays de Loiron, cette part est de 24%. Les personnes disposant d'un niveau CAP, sont les plus représentatifs du territoire : 26.6%. A l'inverse, les personnes qualifiées d'un BEPC et d'un niveau supérieur sont les moins représentées, 6.6% et 8.8%. Seules les communes de Laval et de Changé ont une surreprésentation des actifs disposant d'un niveau d'études supérieur (11.3%). NIVEAU DE FORMATION LE PLUS ELEVE DES LA POPULATION NON SCOLARISEE DE 15 ANS ET PLUS aucun diplôme CEP BEPC CAP/BEP BAC BAC +2 niveau supérieur LA 18.1% 12.1% 6.8% 26% 15.4% 12.1% 9.7% CCPL 24% 13% 5.2% 30.2% 14% 9.7% 4% SCoT 19% 12% 6.6% 26.6% 15.2% 11.8% 8.8% Mayenne 23.5% 15.5% 5.7% 26.3% 13.4% 9.6% 6.1% Région 18.4% 14% 5.8% 27.9% 14.6% 10.7% 8.6% Sources : INSEE RGP

38 LA QUALIFICATION DE LA POPULATION ACTIVE (niveaux de qualification surreprésentés pour les personnes de 15 ans et plus non scolarisées) 2.3. DES CADRES MIEUX PAYES QU'AILLEURS, PAS LES OUVIRERS Le salaire brut horaire moyen versé aux salariés du territoire du SCoT est sensiblement identique à celui perçu par les salariés de SCoT de référence (14,93 euros contre 14,89 euros en 2007). Des disparités existent toutefois selon le secteur d activité. Ainsi, les salaires du SCoT sont globalement plus faibles dans les secteurs industriels, en particulier dans l industrie automobile et dans les transports. Ils sont en revanche plus élevés dans les secteurs de la finance et des services aux entreprises. On constate également des différences de niveau de salaire par catégorie socioprofessionnelle. Ainsi, les salaires horaires sont plus élevés pour les cadres et ils sont en moyenne plus faibles pour les ouvriers et pour les techniciens, à l image des disparités sectorielles décrites ci-dessus MOINS DE TEMPS PARTIEL FEMININ Les emplois stables, contrats à durée indéterminée et emplois publics, représentent l essentiel des emplois salariés (soit 85 % en 2006, part identique au référentiel). Les emplois en contrats à durée déterminée représentent moins de 9 % des emplois salariés comme dans le référentiel. Le recours à l intérim et à l apprentissage est en revanche relativement développé sur le territoire (environ 3 % pour chacune de ces deux formes d emploi, aux dépends des emplois aidés). Le temps partiel, forme particulière d emploi très développée dans la région, est moins présent. En particulier, la proportion de femmes à temps partiel est plus faible pour toutes les tranches d âges (29 % contre 31 % dans la référence). L écart est net pour les jeunes femmes (4 points de moins), ce qui constitue un point positif en matière d attractivité du marché du travail des Pays de Laval et de Loiron. 38

39 3) UN CHOMAGE FAIBLE SUR LE TERRITOIRE DU SCOT D'après l'observatoire de l'emploi et des Compétences de la Maison de l'emploi de la Mayenne (sources : Pôle Emploi 2009), la population active comportait demandeurs d'emploi au 30 juin 2010, soit un taux de chômage de 7.2% supérieur à celui du Département qui est de 6.1%. Il est de 7.7% pour Laval Agglomération et de 4.7% pour le Pays de Loiron. Entre septembre 2006 et septembre 2009 le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 28%, passant ainsi de à demandeurs d'emploi. C'est au cours de la dernière année que l'évolution a été la plus importante. En effet, en septembre 2009, le territoire du SCoT compte 943 de chômeurs de plus (+ 31.7%) qu'en septembre Depuis, le nombre de demandeurs d'emploi a eu tendance à diminuer au cours de l'année 2010 avant de repartir à la hausse en septembre. Evolution du taux de chômage entre septembre 2006 et juin % Nb demandeurs d'emplois CAT A Tx de chômage 7% 6% 5% 4% 3% 2% 500 1% 0 sept- 06 déc-06 mars- 07 juin-07 déc-07 mars- 08 juin-08 sept- 08 déc-08 mars- 09 juin-09 sept- 09 déc-09 mars- 10 juin-10 sept- 10 0% Sources : Observatoire Emploi et Compétences MDE 53 Les moins de 25 ans représentent près d'un quart des demandeurs d'emploi du territoire (892). C'est la classe d'âge qui connaît la plus grande proportion de demandeurs d'emploi. Les femmes représentent 50% des demandeurs d'emploi. 5 Demandeurs d'emploi de la catégorie 1 avant les nouveaux regroupements statistiques de février La catégorie 1 correspond aux demandeurs d'emploi immédiatement disponible, à la recherche d'un emploi à durée indéterminé et à temps plein. 39

40 40

41 III. L'EVOLUTION DES MENAGES 1) UNE CROISSANCE DU NOMBRE DE MENAGES PLUS RAPIDE QUE DE LA POPULATION Alors que le taux de croissance de la population sur le territoire a été de +0.7% par an entre 1999 et 2007, le rythme de croissance annuelle des ménages a été nettement plus important : +1.6%. En d'autres termes, le territoire du SCoT a gagné habitants au cours de cette période et on dénombre ménages supplémentaires. Cela traduit des mutations importantes dans la structure des ménages, avec une diminution du nombre de personnes par unité : pour les communes du territoire, ce nombre est passé de 2.43 en 1999 à 2.28 en 2007, Laval comptant les ménages les plus petits (1.97) : Nombre ménages 1999 Nombre personnes / ménage 1999 Nombre ménages 2007 Nombre personnes / ménages 2007 Laval Agglomération Pays de Loiron SCoT Sources : INSEE, RGP 1999, 2007 Les ménages de 1 ou 2 personnes représentent en 2007 plus des 2/3 des ménages et ont fortement augmenté entre 1999 et 2007 ( ), les ménages composés d'une seule personne devenant même les plus nombreux (34% du total des ménages). A l'inverse, les ménages de 4 personnes et plus ont diminué (- 393) et représentent en % des ménages contre 24% en EVOLUTION DE LA TAILLE DES MENAGES personne 2 personnes 3 personns 4 personnes 5 personnes 6 personnes et plus Sources : INSEE, RGP 1999,

42 2) UN BESOIN DE LOGEMENTS DE PLUS EN PLUS IMPORTANT Le rythme de croissance des ménages du territoire du SCoT a été de 1.6% en moyenne par an entre 1999 et 2007, soit un rythme plus important qu'à l'échelle de la Mayenne (1.3% par an) mais moins rapide que celui de la Région (1.7%). On observe un accroissement toujours plus rapide du nombre de ménages sur le territoire de Laval Agglomération puisque le rythme (+1.5% en moyenne par an) y est plus de deux fois supérieur à celui de la croissance démographique constatée sur la même période (+0.7% en moyenne par an). Le desserrement des ménages tend donc à s'accentuer, notamment dans les communes de l'espace périurbain. A Laval, où 76.5% des ménages sont composés de 1 ou 2 personnes, le rythme de croissance a été moins important (+0.8%). EVOLUTION DU NOMBRE DE MENAGES ENTRE 1999 ET 2007 Nombre de ménages 2007 Evolution 99/07 Nombre TCAM (%) Laval Agglomération Laval Pays de Loiron SCoT Sources : INSEE, RGP 1999, 2007 L'accroissement annuel du nombre de ménages donne une bonne indication des besoins de logements nouveaux. La réflexion prospective du SCoT devra donc estimer l'accroissement possible et souhaité et sa répartition sur le territoire. IV. QUELQUES INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES Le niveau des revenus des ménages peut fournir une vue d'ensemble de la situation sociale de la population. Il s'agit, dans une première approche de croiser le taux de foyers fiscaux non-imposés, représentatif du poids de la population modeste, et le revenu des foyers fiscaux imposés. Le croisement de ces deux indicateurs renseigne donc plus sur l'homogénéité sociale de la population sur le territoire que sur le niveau des revenus. 1) REVENUS MOYENS DES MENAGES : UNE REPARTITION SOCIALE DES MENAGES NON HOMOGENE En 2007, avec 41.2% de foyers fiscaux non-imposés et un revenu moyen des foyers fiscaux imposés s'élevant à , la population du territoire du SCoT apparaît plus aisée que celle de la Mayenne dans son ensemble. Le Département affiche en effet un taux moyen de foyers fiscaux non-imposés de 48% pour un revenu moyen des foyers fiscaux imposés de Toutefois, si le territoire du SCoT garde un taux de ménages non-imposés également inférieur à la moyenne nationale (45.%), le revenu national moyen des foyers fiscaux imposés est lui supérieur ( contre ). Les écarts de richesses semblent donc moins marqués sur le territoire du SCoT que sur le territoire national. 42

43 A l'échelle des communes, la répartition sociale des ménages au sein du territoire du SCoT n'est pas homogène et révèle une spécialisation sociale marquée du territoire. En effet, le taux communal de foyers fiscaux non-imposés varie de 27% à Bonchamp à 58.2% à Bourgon, tandis que le revenu communal moyen des foyers fiscaux imposés s'échelonne de à Port-Brillet à à Montigné-le-Brillant. Les communes peuvent alors être regroupées en trois groupes selon le profil de leur population : Les communes à population aisée qui cumulent un taux de foyers fiscaux non imposés inférieur au taux moyen du territoire et des foyers fiscaux imposés dont le revenu est supérieur au revenu moyen. 8 communes répondent à ces caractéristiques : Bonchamp, Changé, Forcé, L'Huisserie, Montigné-le-Brillant, Saint-Ouën-des-Toits, Saint-Jean-sur-Mayenne et Saint-Berthevin. Les communes à population modeste qui affichent à la fois un taux de foyers fiscaux nonimposés supérieur au taux moyen du territoire et un revenu moyen des foyers fiscaux imposés inférieur au revenu moyen. 15 communes rentrent dans ce groupe (La Chapelle-Anthenaise, Launay-Villiers, Laval, Loiron, Montjean, Nuillé-sur-Vicoin, Beaulieu-sur-Oudon, Olivet, Saint- Pierre-la-Cour et Soulgé-sur-Ouette), les 5 autres se situent sous la moyenne départementale (Le Bourgneuf-la-Forêt, Bourgon, La Gravelle, Port-Brillet et Saint-Cyr-le-Gravelais). Entre les deux, des communes au profil moyen (12 communes) La répartition spatiale de ces trois profils colle aux deux EPCI : les communes du Pays de Loiron abritent une population modeste, celles de Laval Agglomération les populations les plus aisées, notamment dans les communes limitrophes de la ville centre qui accueille également une population modeste. La répartition des revenus semble donc répondre à l'éloignement de Laval. 43

44 DISTRIBUTION DES COMMUNES SELON LE REVENU MOYEN DES FOYERS FISCAUX IMPOSES ET LE TAUX DE FOYERS NON IMPOSABLES : LA PREMIERE COURONNE PLUS AISEE Revenu communal moyen des foyers fiscaux imposés (en ) Montigné Changé Bonchamp St-Jean L'Huisserie St-Berthev in Forcé St-Ouën-des-Toits Montflours Louv igné Louv erné Argentré St-Germain La Brûlatte Parné-sur-Roc Lav al Nuillé Launay -Villiers Entrammes La Chapelle Loiron Montjean Soulgé Ruillé Oliv et Châlons Beaulieu St-Pierre-la-Cour Le Genest Ahuillé St-Cyr-le-Grav elais La Gravelle Port-Brillet Bourgon Le Bourgneuf-la-Forêt % 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% Taux communal de foyers fiscaux non imposés (en %) Sources : INSEE RGP 2007 Légende : Communes avec population aisée Communes au profil moyen Communes avec population modeste Moyenne du territoire du SCoT 2) DES ECARTS DE REVENUS IMPORTANTS DANS LA VILLE CENTRE L'analyse des revenus médians par unité de consommation répartit la population en deux parties égales : 50% gagnent plus que ce revenu médian, 50% gagnent moins. Cet indicateur permet de pointer les communes socialement les plus fragiles : essentiellement à l'ouest du territoire. Il est également intéressant de regarder par commune le rapport entre les 10% les plus riches et les 10% les plus pauvres : il met en évidence les écarts entre les plus aisés et les plus modestes au sein d'une commune. Plus sa valeur est faible, plus les revenus sont homogènes ; plus sa valeur est élevée, plus les écarts sont grands. Le seuil de diffusion ne permet pas de disposer de l'ensemble des données sur les 35 communes du SCoT. Seules les informations pour les communes de plus de habitants 44

45 nous sont fournies par l'insee, sauf pour Entrammes et Le Genest-Saint-Isle qui répondent pourtant à ce critère. Ce rapport est plus élevé sur le territoire de Laval Agglomération (4.1) que sur le territoire du Pays de Loiron (3.2). A l'échelle des communes dont nous disposons les données, Laval se distingue par un rapport élevé (5.5) : A Argentré, 10% de la population gagnent moins de 784 par mois et par UC 6 et les 10% des populations les plus aisées gagnent plus de par mois et par UC ; A Bonchamp, 10% de la population gagnent moins de 967 par mois et par UC et les 10% des populations les plus aisées gagnent plus de par mois et par UC ; A Changé, 10% de la population gagnent moins de 1000 par mois et par UC et les 10% des populations les plus aisées gagnent plus de par mois et par UC ; A L'Huisserie, 10% de la population gagnent moins de 883 par mois et par UC et les 10% des populations les plus aisées gagnent plus de par mois et par UC ; A Laval, 10% de la population gagnent moins de 491 par mois et par UC et les 10% des populations les plus aisées gagnent plus de par mois et par UC ; A Louverné, 10% de la population gagnent moins de 897 par mois et par UC et les 10% des populations les plus aisées gagnent plus de par mois et par UC ; A Saint-Berthevin, 10% de la population gagnent moins de 840 par mois et par UC et les 10% des populations les plus aisées gagnent plus de par mois et par UC. Ainsi, Laval regroupe des populations aux revenus très modestes : 10% de la population gagnent moins de 491 par mois et par UC. A l'opposé, Bonchamp et Changé comptent une proportion importante de population très aisée : les 10% les plus riches y gagnent respectivement plus de et plus de mensuels par UC. 6 UC : Unité de consommation : système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage et permettant de comparer les niveaux de vie de ménages de tailles ou de compositions différentes. Avec cette pondération, le nombre de personnes est ramené à un nombre d'unités de consommation (UC). Aussi, pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation à l'aide d'une échelle d'équivalence. L'échelle actuellement la plus utilisée (dite de l'ocde) retient la pondération suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage 0.5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus 0.3 UC pour les enfants de moins de 14 ans 45

46 REVENU MEDIAN MENSUEL PAR UNITE DE CONSOMMATION EN ) L'ORIGINE DES REVENUS : 2/3 DES REVENUS ISSUS DES SALAIRES Les revenus des ménages proviennent principalement, soit de traitements et salaires, soit de retraites et pensions. La part de chacun de ces deux types de revenus révèle un certain nombre d'indications sur le territoire notamment sur le poids de la population retraitée si la part des retraites est importante. Les retraites permettent en partie d'expliquer l'attractivité du territoire en terme d'entrée de richesses, puisqu'elles représentent un bénéfice net pour lui. D'un point de vue prospectif, il est donc intéressant d'analyser cette représentativité dans le total des revenus : cela peut renseigner sur les services et produits spécifiques à développer. En moyenne, selon les deux EPCI, la structure des revenus des ménages est la suivante : Laval Agglomération Pays de Loiron Revenus salariaux 65.9% 66.7% Pensions, retraites et rentes 22.8% 21.1% Revenus des prof. non salariés 5.5% 7.6% Autres revenus 5.9% 4.6% Sources : INSEE, RGP 2007 Les 2/3 des revenus distribués sur le territoire proviennent donc des salaires, soit une proportion légèrement plus importante que pour le Département (62.1%), la Région (63.3%) et qu'à l'échelle de la France métropolitaine (64.1%). 46

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49 PARTIE 3 HABITAT ET EXTENSION URBAINE La composition du parc de logements Les évolutions du parc de logements La construction neuve Les Gens du voyage Le marché immobilier La consommation foncière 49

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51 Résumé Au cours de la dernière période intercensitaire ( , la part des ménages de 1 et 2 personnes a fortement cru (de 61.8% à 67.2%), tandis que le poids des grands logements de 5 pièces est plus s'est renforcé (de 36.7% à 42.3%). Malgré ces mutations de profils des ménages, la construction neuve reste dominée par la maison individuelle, occupée par des propriétaires. Le parc de logements s'est développé à un rythme beaucoup plus soutenu (14%) que la croissance démographique (6%) entre 1999 et 2007 dans les divers secteurs géographiques du territoire, et particulièrement à l'est, attestant ainsi du phénomène de report de pression à la construction du territoire. La construction neuve entre 2000 et 2007 a connu un fort développement avec plus de 750 mises en chantier en moyenne par an avant de connaître un très net recul à partir de Le ralentissement de la production au cours des dernières années devraient avoir comme incidence le risque que le marché se retende si l'on se tient aux projections de la population et à une certaine reprise de l'économie. Les 390 logements qui vont se trouver libérés après le départ du 42 ème RT et l'encasernement des Gendarmes devront être pris en compte dans le PLH de Laval Agglomération. L'offre de logements locatifs sociaux est assez satisfaisante sur l'ensemble du territoire mais reste très mal répartie au regard de la demande non satisfaite, notamment sur les communes du Pays de Loiron, et ce malgré un effort réel de développement sur certaines communes. Laval concentre 80% de l'offre en logements locatifs sociaux. Les coûts de construction ont fortement augmenté pour les deux EPCI qui composent le SCoT entre 2006 et Le prix du foncier et de l'immobilier sont à la fois les plus élevés du département (Laval Agglomération) mais également soumis à l'une des plus fortes augmentations observées dans la Région des Pays de la Loire.. Une forte augmentation du nombre de logements vacants est à constater entre 1999 et 2007 : +61%. Une situation qui indique une inadéquation entre l'offre et la demande, mais aussi qu'il existe une réserve potentielle de logements. A Laval, le nombre de logements vacants a augmenté de +75%. Le rythme des consommations foncières pour l'habitat s'est encore accéléré entre 2005 et 2009, sur tous les espaces du territoire du SCoT et il atteint 46 hectares en moyenne par an. Le mode d'urbanisation peu dense, composé en bonne partie par la construction individuelle pure a été le facteur principal de l'étalement urbain au cours des dernières décennies. Les prévisions d'artificialisation des sols sur Laval Agglomération (documents d'urbanisme en cours) correspondent à plus de hectares à long terme, soit plus de 50% des zones déjà urbanisées. Malgré un certain ralentissement au cours des dernières années de la consommation foncière pour les activités, les zones ouvertes à l'urbanisation devraient être, toujours pour Laval Agglomération, de 500 hectares, soit un stock de 33 années de commercialisation. 51

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53 I. LES EVOLUTIONS DU PARC DE LOGEMENTS 1) UNE CROISSANCE SOUTENUE DU PARC DE LOGEMENTS Le parc de logements a connu une croissance particulièrement forte depuis le début des années Cette dynamique, alimentée par les communes périurbaines, accentue la domination de la maison individuelle. L habitat collectif, notamment le parc locatif social, est, quant à lui, concentré dans l unité urbaine de Laval. Le territoire est confronté à une consommation d espace à la fois forte et croissante, essentiellement due à l habitat UNE CROISSANCE DU PARC DE LOGEMENTS ALIMENTEE PAR LES COMMUNES PERIURBAINES Le parc de logements a connu une croissance de 108% depuis D après le RGP 2007, il y a logements sur le territoire du SCoT, soit une croissance de 14 % par rapport à 1999 alors que sur la même période la population n'a augmenté que de 6%.. Sur la dernière période intercensitaire, c'est sur les communes périurbaines que la croissance a été la plus importante, répondant ainsi à une forte demande issue d'une croissance démographique soutenue : +25% de logements supplémentaires, soit la moitié des nouveaux logements du territoire du SCoT. Le pôle urbain, malgré une croissance faible de sa population, a vu le nombre de ses logements augmenté de 9.5% entre 1999 et EVOLUTION DU NOMBRE DE LOGEMENTS ENTRE 1999 ET 2007 Part population SCoT 1999 Part population SCoT 2007 Population 1999 / 2007 Part logements SCoT 1999 Part logements SCoT 2007 Nb logements 1999 / 2007 Pôle urbain 61% 57.6% +0.2% 66% 63% +9.5% Couronne périurbaine 32% 35.5% +16.4% 27% 30% +25% Communes rurales 7% 6.9% +8.3% 7% 7% +9.4% Source : INSEE, RGP 1999, UN HABITAT RECENT En conséquence de cette augmentation, les résidences principales construites avant 1949 ne représentent plus que 20% de l ensemble, alors que ceux construits depuis 1975 en constituent 42%. Le parc est donc relativement confortable, avec seulement 2.4% des résidences principales sans salle de bain avec baignoire ou douche, et 6% sans chauffage central ou individuel. 2) LES EVOLUTIONS RECENTES DU PARC DE LOGEMENTS 2.1. UN PARC DE GRANDS LOGEMENTS POUR DES MENAGES DE PLUS EN PLUS PETITS De 1999 à 2007, le nombre moyen de personnes par ménage et donc d'occupants par résidences principales tend à diminuer : la proportion des ménages de 1 à 2 personnes est passée de 61.8% à 67.2%, tandis que celle des ménages de plus de 5 personnes passe de 8.8% en 1999 à 7.3% en Cette tendance s'observe de façon identique sur les deux EPCI, bien que la part des ménages de 1 et 2 personnes soit moins importante sur le Pays de Loiron (59.1%) que sur Laval Agglomération (68.4%). 53

54 Cette tendance est à mettre en regard avec l'augmentation du nombre de foyers monoparentaux, de la décohabitation, ainsi que du vieillissement de la population. EVOLUTION DE LA TAILLE DES MENAGES ENTRE 1999 ET % 35% 30% 25% 20% 15% % 5% 0% 1 pers. 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. et plus Sources : INSEE - RGP 1999 et 2007 En 2007, les ménages composés d'une seule personne sont les plus nombreux, suivant la tendance nationale au desserrement des ménages : le nombre de personnes par logement est passé de 2.43 en 1999 à 2.28 en 2007.La ville centre est celle qui est composé des ménages les plus petits (1.97). L'évolution de la structure du parc de logements selon le nombre de pièces a, durant cette même période, confirmé une tendance à l'agrandissement des résidences principales. Ainsi, le décalage entre la taille des logements proposés sur le territoire et celle des ménages se renforce : les grands logements (plus de 5 pièces) qui représentaient 36.7% du parc en 1999 en représentent 42.3% en 2007, tandis que les logements de 1 et 2 pièces qui en représentaient 16.9% n'en représentent plus que 14.9%. On constate donc un manque de petits logements adaptés aux évolutions de la taille des ménages. Le marché du logement maintient une production de grands logements en référence à un modèle familial avec enfants orienté sur l'accession en maison individuelle. Compte tenu du caractère rural du Pays de Loiron, il existe une importante différence dans les caractéristiques de la taille des résidences principales entre les deux EPCI : plus de la moitié du parc concerne des grands logements pour le Pays de Loiron, 53% contre seulement 5.1% de petits logements, tandis que sur Laval Agglomération on recense 40.7% de grands logements pour 16.5% de petits logements. 45% 40% 35% 30% EVOLUTION DE LA TAILLE DES RESIDENCES PRINCIPALES 25% 20% % 10% 5% 0% 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces et plus Sources : INSEE - RGP 1999 et

55 2.2. UN PARC DE LOGEMENTS DOMINE PAR LA MAISON INDIVIDUELLE En 2007, l'habitat individuel représentait près des 2/3 des logements du territoire du SCoT. Si l'on excepte les logements situés à Laval où il s'agit à 60% de collectifs, cette part monte à 92.3%. La comparaison avec la situation de 1999 ne laisse pas apparaître d'évolution dans cette répartition : la part du collectif passe de 35% à 36% au cours de la dernière période intercensitaire. En termes de production de logements, Laval a concentré 80% des constructions de logements collectifs entre 1999 et Le reste du territoire, quant à lui, comptabilise 2/3 des constructions de logements individuels. 2/3 DE LOGEMENTS INDIVIDUELS SUR L'ENSEMBLE DU TERRITOIRE 100% 80% 60% 40% Collectif Individuel 20% 0% Laval 1999 Laval 2007 Laval Agglomération 1999 Laval Agglomération 2007 Pays de Loiron 1999 Pays de Loiron 2007 SCOT 1999 SCOT 2007 Sources : INSEE - RGP 1999 et ET MAJORITAIREMENT OCCUPE PAR LEUR PROPRIETAIRE La Région des Pays de la Loire, tout comme le Département de la Mayenne, se distingue par une part de logements locatifs comparativement inférieure au niveau national. Sur le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron 41.3% des logements concernent du locatif, contre 35.1% pour la Région et 34.8% pour le Département. Entre 1999 et 2007, la part du locatif pour les résidences principales y a baissé de 3 points (de 44.5% à 41.3%) Département : points, Région : points. Seule Laval, comme ville centre, propose une offre locative beaucoup plus conséquente puisqu'elle regroupe 57.3% des résidences principales en Sur le reste du territoire, l'offre locative reste faible : en 2007, 76.4% des résidences principales sont occupées par leurs propriétaires (72.8% en 1999). Hors Laval, la structure du parc selon le statut d'occupation est assez homogène, avec en moyenne 70% à 80% des logements occupés par leurs propriétaires, 20% à 25% de logements locatifs et environ 1% de logements occupés à titre gratuit. Cinq communes se démarquent cependant par une offre locative supérieure à 30% : Beaulieu-sur- Oudon, La Gravelle, Nuillé-sur-Vicoin, Port-Brillet et Saint-Berthevin. 55

56 TAUX DE LOGEMENTS LOCATIFS PARMI LES RESIDENCES PRINCIPALES EN UNE OFFRE DE LOGEMENTS LOCATIFS SOCIAUX SATISAFAISANTE MAIS A MIEUX REPARTIR Les données du CREHA OUEST permettent d'affirmer que la demande non satisfaite en logement locatif social est de moins en moins importante sur le territoire du SCoT. Au 1 er janvier 2009, demandes étaient recensées (soit une baisse de 11% depuis 2006), c'est-à-dire 60% des demandes du Département, avec un taux de satisfaction de 66%, soit une hausse de 10 points depuis Cependant, on constate une très forte disparité entre les deux EPCI : ce taux est seulement de 45% pour le Pays de Loiron et est en recul. En 2006, on comptait sur l'ensemble du territoire du SCoT, logements locatifs sociaux contre logements locatifs privés. Le parc locatif social (HLM) représentait alors 18% des résidences principales du territoire. En 2008, le nombre de logements HLM est passé à 8 353, dont à Laval, qui concentre à elle seule plus de 80% de l'offre du territoire, son unité urbaine, 90%. En 2006, 22 communes sur 35 avaient un taux de logements sociaux inférieur à 5%, et seules les communes de Entrammes, La Gravelle, L'Huisserie, Laval, Port-Brillet et Saint-Berthevin avaient un taux supérieur à 10%. o Une tendance au développement du parc locatif social dans la 1ère couronne La tendance observée entre 2006 et 2008, si elle se poursuit, nous donne une bonne vision de l'avenir du parc locatif social sur le territoire à moyen terme. Dans le tableau ci-dessous nous nous sommes 56

57 appuyés sur un principe de territorialisation en trois zones 7 utilisé pour le PLH de Laval Agglomération extrapolé à l'échelle du SCoT. Ce sont alors les communes de la 1 ère couronne qui semblent le plus à même d'atteindre un taux de logements sociaux significatif, tandis que la ville centre est dans une démarche de consolidation de son offre. Cette tendance devrait permettre de diminuer un sentiment de spécialisation sociale observé actuellement. LE PARC HLM DES COMMUNES DU SCOT Zone PLS 2006 PLS 2008 Evolution Laval % 1 ère couronne % 2 ème couronne % SCoT % Sources : EPLS 2006 et 2008 USH des Pays de la Loire Les dernières données donnent une augmentation de 104 HLM sur le territoire du SCoT entre 2006 et Cette production permet un rattrapage et même un dépassement du niveau de Selon les communes, l'effort de production de logements locatifs sociaux entre 2006 et 2008 est extrêmement variable. La part moyenne sur l'ensemble du territoire étant de + 1.3%, et la tendance montre que les communes de la première couronne représentent une part très largement majoritaire des mises en service. Pour exemple, L Huisserie a augmenté son parc de 33 logements (+ 28%), Argentré de 13 logements (+ 65%) et Louverné de 16 logements (+20%). A l'inverse, le Pays de Loiron connaît une décroissance de la production de logements sociaux, affirmant là sa caractéristique rurale. 7 1 ère couronne : Bonchamp, Changé, L'Huisserie, Louverné et Saint-Berthevin 2 ème couronne : les autres communes de Laval Agglomération et l'ensemble des communes du Pays de Loiron 57

58 TAUX DE LOGEMENTS SOCIAUX (HLM) DANS LES COMMUNES DU SCOT ET EVOLUTION ENTRE 2006 ET 2008 Cinq communes du territoire sont soumises aux obligations de l'article 55 de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain 2000), visant à atteindre 20% de logements sociaux selon une définition plus large que les logements HLM. Il s'agit des communes ayant une population supérieure à habitants : Laval, Saint-Berthevin, Bonchamp, Changé, l'huisserie et Louverné. Une seule commune est en conformité avec la loi SRU (Laval avec une part du parc SRU de 31.2% ) et une commune est proche du seuil des 20% de logements sociaux (Saint-Berthevin, 17.3%). LE "PARC SRU" EN 2008 Nb logements SRU Tx Nb logements logements SRU SRU Tx logements SRU Bonchamp % % Changé % % L'Huisserie % % Laval % % Louverné % % Saint-Berthevin % % Sources : Observatoire du logement Laval Agglomération L'observation de la progression de ce parc "SRU" montre un accroissement significatif entre 2006 et 2008, les communes concernées comblant progressivement leur déficit. L'effort de construction se fait donc vers les communes qui n'ont pas atteint le seuil des 20%. Ces communes bénéficient d'une dizaine 58

59 d'années pour se conformer à la réglementation. Il doit donc être envisagé de donner la priorité aux communes de la première couronne dans la construction de nouveaux logements sociaux "SRU" afin de rééquilibrer l'offre sur le territoire. Le décompte des logements sociaux "SRU" étant plus large que le seul parc de logements HLM, toutes les communes du SCoT comptabilise au moins un logement social. Il convient d'ajouter la production de logements à loyers maîtrisés dans le parc privé (autres logements conventionnés, ), qui constitue un complément d'offre accessible pour des ménages à revenus modestes. 3) LA CONSTRUCTION NEUVE 3.1. UNE FORTE PROGRESSION DE LA CONSTRUCTION NEUVE DANS LA COURONNE PERIURBAINE ENTRE 1999 ET 2007 D après les statistiques (SITADEL), le rythme de la construction neuve a été de plus de 750 par an (en moyenne) sur la période , avec un pic de l activité en 2006 (1 134 mises en chantier). Au cours de cette période, c'est à Laval qu on a le plus grand nombre de logements commencés (2 147), suivies par les communes du pôle urbain et de la première couronne : Bonchamp (526), Louverné (479), Saint-Berthevin (416), Changé (342), L Huisserie (340) et Argentré (205). Toutefois, si l'on calcule au ratio entre logements commencés et nombre de résidences principales recensées en 1999, ce sont les communes de Louverné et Louvigné qui accueille les pourcentages les plus élevés (45%), suivies par Saint-Germain-le-Fouilloux et La Chapelle-Anthenaise (43.1% et 42%). Le rythme des constructions neuves depuis 2005 n'est pas constant, et la tendance à l'échelle du territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron est à la baisse de la production. A partir de 2007, le nombre de constructions connaît une importante baisse : en 2009, on dénombre deux fois moins de mises en chantier qu'en Cependant, la première couronne connaît une progression dans le nombre de mises en chantier sur son territoire. A l'inverse, le rythme a fortement diminué pour les communes du Pays de Loiron et plus généralement pour l'ensemble des communes de la deuxième couronne. NOMBRE DE LOGEMENTS COMMENCES ENTRE 2005 ET Laval Laval Agglomération Laval Agglomération hors Laval ère couronne ème couronne Pays de Loiron SCoT Sources : SITADEL DREAL PAYS DE LA LOIRE 59

60 VOLUME DE LA CONSTRUCTION NEUVE ET TENDANCES D'EVOLUTION ENTRE 2005 ET Laval Laval Agglomération Laval Agglomération hors Laval 1ère couronne 2ème couronne Pays de Loiron SCOT Sources : SITADEL DREAL PAYS DE LA LOI TAUX DE LOGEMENTS COMMENCES 1999/2009 A partir de 2010, les tendances observées, semblent montrer que le marché risque de se «retendre» en conséquence de la baisse de la programmation depuis 2008 et une demande qui ne devrait pas fléchir, a priori. D'autre part, l évaluation du PLH en cours de Laval Agglomération montre une situation singulière au cours des trois dernières années (2007, 2008 et 2009), notamment par une surproduction avec la livraison massive de logements sur le marché dans un temps court et par une fragilisation économique en fin de période. 60

61 o L'impact du départ du 42è RT et de l'encasernement des gendarmes L'impact du départ du 42è RT concerne le personnel militaire et le personnel civil ayant pour l'essentiel exprimé le vœu de rester sur place. Sur près de 900 militaires présents, 410 vivaient hors caserne, les ¾ sur le territoire de Laval Agglomération. 300 logements sur le territoire devraient être concernés par le départ du Régiment. Sur ces 300 ménages, 150 vivaient dans des logements gérés par les bailleurs HLM, dont 40 correspondent à des caractéristiques de loyer et d'occupation comparables à celles du parc privé. L'impact du départ du 42è RT sur l'offre locative sociale stricto sensu est donc d'environ 110 logements. Le nombre de logements libérés par le départ en caserne des gendarmes sera d'au maximum 90 dont 10 HLM. Au total, ce sont donc près de 390 logements dont 120 logements HLM qui vont se trouver libérés par ces deux évènements au cours des prochaines années. Leur impact a été réparti sur 6 ans (la durée d'un PLH), soit : 65 logements par an en moyenne et environ 10% de la perspective de construction neuve 20 logements par an pour ce qui concerne le parc HLM UN EFFORT DE CONSTRUCTION TOUJOURS DOMINE PAR L'INDIVIDUEL En 1999, le parc de logements du territoire du SCoT est, si l'on excepte Laval, composé de 90.4% de logements individuels et cinq communes ne disposent d'aucun logement collectif. En 2007, la situation se confirme : 92.3% des logements correspondent à de l'individuel. Pourtant, la demande existe. D'autre part, face à la consommation et à la pression foncière, la réflexion se porte aujourd'hui à favoriser la construction autour des centres-villes et des bourgs afin d'éviter le mitage et à limiter la diffusion du bâti en comblant, par exemple, les "dents creuses". Cela répond d'autant plus à une volonté de mieux intégrer la population à la vie locale et à une demande de proximité de plus en plus forte, particulièrement chez les personnes âgées. Sur l'ensemble du territoire, les logements construits entre 2000 et 2009 sont majoritairement, à plus de 75%, des logements individuels, et la tendance constatée en fin de période ne montre pas d'évolution de la part du collectif dans la production de logements neufs. Néanmoins, des communes se distinguent par un effort de constructions neuves vers du logement collectif : Laval (57% des logements construits entre 2000 et 2009), Saint-Berthevin (30%) et L'Huisserie (27%). 61

62 PART DES LOGEMENTS COLLECTIFS DES LES MISES EN CHANTIER EN

63 Le PLH de Laval Agglomération Besoins en construction neuve (avant départ du 42è RT 630 logements par an Départ du 42è RT 300 logements libérés dont 110 logts HLM Logements libérés Offre globlae 390 logements (soit 65 logts/an sur 6 ans) Offre HLM 120 logements (soit 20 logts/an sur 6 ans) Encasernement des gendarmes 90 logements libérés dont 10 logts HLM Besoins en construction neuve 565 logements par an dont 90 à 100 logts HLM TERRITORIALISATION DES OBJECTIFS DE PRODUCTION : PRINCIPES ET REPARTITION Ensemble des logements 2011/2016 Objectifs par commune 2011/2013 Objectifs par commune 2014/2016 Laval ère couronne Bonchamp Changé L'Huisserie Louverné Saint-Berthevin ème couronne Pôle Pôle Pôle Pôle Pôle Laval Agglo

64 LES ENJEUX Satisfaire à une obligation réglementaire (lois"sru" et "Mobilisation pour le logement ") Donner un contenu concret et opérationnel au PLH Répondre aux interrogations des communes face aux perturbations du marché Alimenter les réflexions du SCOT LES PRINCIPES Rappel : objectif de production de 565 logements/an, soit logements pour 6 ans Laval : conforter la ville centre (44% de la production soit 247 logements/an) - Relancer la croissance démographique - Renforcer l attraction de la ville centre sur les familles - Maintenir une programmation locative sociale significative - Maintenir un investissement locatif minimal 1e couronne : renforcer sa vocation «sociale» (36% de la production soit 205 logements/an) - Garder un rythme de construction élevé pour maintenir la croissance démographique - Limiter la périurbanisation et la «fuite» des familles en périphérie - Répondre à une demande locative sociale qui se fait de plus en plus pressante. N.B. : De manière connexe, satisfaire aux obligations de la loi SRU - Poursuivre le développement de l investissement locatif 2e couronne : ralentir le rythme de production sans compromettre le développement des communes (20% de la production soit 113 logements/an) N.B. : Les objectifs sont répartis par groupement de communes - Retrouver un rythme de construction plus raisonnable - Maintenir un minimum d accession sociale - Maintenir une programmation locative sociale minimale 64

65 4) LES GENS DU VOYAGE En 2009, le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron dispose de trois aires d'accueil des Gens du voyage : Commune Changé "Le Pré de Guette" Laval "La Jaunaie" Saint-Berthevin "L'Eglanière" Nb de places de caravanes Nombre d'emplacements Taux d'occupation au nombre d'emplacements % sous occupation % Total Sources : Service Habitat Laval Agglomération La sous occupation de l'aire de la Jaunaie à Laval tient du fait de conditions d'accueil tout juste décentes entraînant du stationnement sauvage, notamment au Foirail où il est dénombré entre 15 et 20 familles. Pour répondre à cette situation et à la demande des familles, Laval Agglomération ouvre un autre site Route de Saint-Nazaire à La Gaufrie. Le Schéma départemental d accueil des Gens du voyage réaffirme la répartition des aires d'accueil sur le territoire du SCoT : une principale à Laval et deux secondaires à Saint-Berthevin et Changé. D'autre part, le territoire du SCoT doit pouvoir disposer d'une aire de grand passage de 3ha afin d'accueillir les missions évangéliques ou les rassemblements familiaux, notamment en période estivale. En l'absence d'une telle aire, la collectivité se trouve dans l'illégalité. Le groupe de travail piloté par Laval Agglomération a déterminé des secteurs potentiels qui devront se trouver hors de zones urbanisées et constructibles, hors des zones d'activités et au-delà de 500m d'une habitation. Au-delà des objectifs identifiés par ce Schéma, l'ancrage territorial des familles nécessite de répondre à un processus de sédentarisation des Gens du voyage. Parmi les solutions envisagées : création de terrains familiaux (4 sont prévus) création de logements adaptés (3 sont prévus) accompagnement vers un habitat traditionnel (locatif ou privé) accompagnement vers du logement locatif social Le Département de la Mayenne a l avantage de bénéficier de la présence de l Association Mayennaise d'action auprès des Gens du Voyage (AMAV) qui mène des missions sociales et qui dispose d une connaissance de ce milieu et d une réelle capacité d intermédiation. 65

66 5) LE MARCHE IMMOBILIER 5.1. UNE HAUSSE DES COUTS DU FONCIER ET DE L'IMMOBILIER Les données utilisées ci-après proviennent de deux sources. L'Enquête sur les Prix des Terrains à Bâtir (EPTB) mise à la disposition par la DREAL des Pays de la Loire permet une approche des coûts de construction par EPCI. La Conjoncture Immobilière Départementale fournie par PERVAL nous permet de disposer des informations concernant le marché foncier sur plusieurs types de biens : terrains, appartements anciens et maisons anciennes. L'échelle utilisée dans ces informations ne correspond pas parfaitement au territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron : le territoire départemental ayant été divisé en trois (Nord Mayenne, Sud Mayenne et Laval et alentours). o Une forte augmentation des coûts de construction entre 2006 et 2008 En 2008, la surface moyenne de terrain consommé, pour l'individuel pur, sur le territoire du SCoT varie entre 780m² pour Laval Agglomération et m² pour le Pays de Loiron. Il existe donc d'importantes disparités au sein du territoire, qui peuvent aisément s'expliquer par les contrastes urbain/rural qui le caractérisent. Avec une moyenne départementale de 1 136m², la Mayenne se distingue par des surfaces consommées plus forte que sur l'ensemble de l'espace régional des Pays de la Loire. Toutefois, la tendance est à une réduction forte de la consommation de terrain pour la construction : sur le territoire, la surface moyenne des terrains a diminué de plus de 14% entre 2006 et Une tendance beaucoup plus marquée que sur l'ensemble de la Région (-9%) et du Département (-2.4%). Si le budget moyen est de 56 /m² à l'échelle de la Région, il n'est que de 31 /m² pour l'ensemble du Département. Pour les deux EPCI composant le SCoT le budget moyen est supérieur à la moyenne départementale : 61 /m² pour Laval Agglomération et 33 /m² pour le Pays de Loiron mais on constate que la moitié des prix se situe respectivement au-dessus de 67 /m² et au-dessus de 42 /m². Ces écarts entre les prix moyens des terrains par m² et les prix médians du m² s'expliquent par des différences de prix constatées entre les petits et les grands terrains. Ces écarts sont beaucoup moins importants que ceux relevés pour la Région. Les coûts prévisionnels moyens des maisons sur le territoire du SCoT sont de pour Laval Agglomération et de pour le Pays de Loiron. Ces prix sont largement supérieurs à ceux de la Région et sont les plus élevés en Mayenne. Dans les Pays de la Loire, pour les pétitionnaires ayant acquis leur terrain, le coût moyen de la construction est de pour une maison de 127m² réalisée sur un terrain de 1 030m² et la progression la plus forte est en Mayenne. Pour Laval Agglomération, le coût moyen de la construction est de pour une maison de 140m² réalisée sur un terrain de 780m². Pour le Pays de Loiron, le coût moyen de la construction est de pour une maison de 134m² réalisée sur un terrain de 1031m². Pour le territoire du SCoT, l'augmentation des coûts de la construction a donc été particulièrement forte : +20% pour Laval Agglomération entre 2006 et 2008 et +15% pour le Pays de Loiron. 66

67 L'EVOLUTION DES COUTS DE LA CONSTRUCTION ENTRE 2006 ET 2008 Surface moyenne des terrains Prix moyen terrain par m² Prix maison moyenne Coût total moyenne Laval Agglomération Pays de Loiron Mayenne Pays de la Loire o Les terrains à bâtir Sources : Les coûts de construction des maisons en Pays de la Loire DREAL Pays de la Loire Si l'on compare les niveaux de prix moyens des différents secteurs de la Mayenne en 2009, Laval et ses alentours arrive au premier rang avec un prix moyen de Ces prix étant largement supérieurs à la moyenne départementale ( ) que ce soit hors lotissement ou en lotissement. NIVEAU DES PRIX DES TERRAINS EN 2009 Laval et ses alentours Mayenne Type de terrains Prix de vente moyen Surface Prix moyen (en ) moyenne au m² (en ) 17% hors lotissement m² 25 83% en lotissement m² 59 Moyenne m² % hors lotissement m² % en lotissement m² 43 Moyenne m² 31 Source : PERVAL Conjoncture Immobilière Départementale o Les appartements anciens : une pression moindre qu'a l'échelle du Département A Laval, le prix moyen au m² est en 2009 de et varie de pour un studio à pour un deux pièces. Quelque soit le produit, il est intéressant de constater que les prix lavallois sont inférieurs à la moyenne départementale pour des logements de surface similaire. La faiblesse de l'offre à l'échelle du Département peut en partie expliquer cette donnée. De plus, entre 2000 et 2009, le prix moyen au m² a augmenté de 42.2% en Mayenne contre un peu moins de 40% à Laval. La pression immobilière sur les appartements anciens à Laval est donc légèrement moindre que celle observée sur le Département. NIVEAU DES PRIX EN 2009 ET EVOLUTION DEPUIS 2000 LAVAL MAYENNE Prix au m² Evolution Prix au m² Evolution Surface Surface (en ) 2000/2009 (en ) 2000/2009 Studios m² m² 2 pièces m² m² 3 pièces m² m² % 4 pièces m² m² % 5 pièces et m² m² Moyenne m² m² Source : PERVAL Conjoncture Immobilière Départementale 67

68 o Les maisons anciennes Contrairement aux appartements anciens, les maisons de Laval et de ses alentours affichent des prix de vente moyens supérieurs à la moyenne départementale pour une surface habitable moyenne quasi similaire (de pour une maison de 1 à 3 pièces à pour 6 pièces et plus). De la même façon, les prix de vente moyens des maisons à Laval sont supérieurs à la moyenne des prix rencontrés sur l'ensemble des communes de sa périphérie. NIVEAU DES PRIX EN 2009 ET EVOLUTION DEPUS 2000 Prix de vente moyen (en ) Surface habitable moyenne Laval m² Laval et ses alentours m² Mayenne m² Source : Chambre des Notaires de la Mayenne 5.2. DE MOINS EN MOINS DE RESIDENCES SECONDAIRES Le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron n'affiche pas une forte concentration de résidences secondaires. En 2007, le taux de résidences secondaires dans les communes du SCoT varie entre 0.2% (Louverné) à 9.9% (Olivet). Entre 1999 et 2007, le nombre absolu de résidences secondaires a diminué sur le territoire et leur part dans le parc de logements total a diminué passant de 2.6% en 1999 à 1.7%. PART DES RESIDENCES SECONDAIRES EN 2007 ET EVOLUTION ENTRE 1999 ET

69 5.3. DE PLUS EN PLUS DE LOGEMENTS VACANTS En 2007, 5.7% des logements du territoire sont vacants. Par rapport à 1999 (les logements vacants représentaient 4% du parc), il s'agit d'une importante augmentation puisque leur nombre a augmenté de 61% ( ). A l'échelle des communes, le taux varie entre 1% à Louvigné et 11.4% à La Gravelle et pour six d'entre elles (Beaulieu-sur-Oudon, La Gravelle, Laval, Louverné, Montflours et Olivet), il est même supérieur à la moyenne nationale (6.4% en 2007). Ces données indiquent qu'il existe une réserve potentielle de logements. PART DES LOGEMENTS VACANTS EN 2007 ET EVOLUTION ENTRE 1999 ET 2007 Le taux de vacance est un indicateur sur le marché de l'immobilier. De manière générale et à l'échelle du territoire, ce marché est faiblement tendu avec, cependant, d'importantes disparités. On peut alors observer 4 entités distinctes sur le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron : - Un marché très tendu et une forte demande dans la frange Est de l'agglomération lavalloise : Bonchamp, Changé, Forcé, Louvigné et Parné-sur-Roc ; - Un marché tendu avec une demande notable à l'ouest du territoire ; - Un marché faiblement tendu à la périphérie Nord et au Sud-Ouest du territoire ; - Un marché où l'importance de la vacance de logements suppose une inadaptation de l'offre : La Gravelle, Laval, Louverné et Montflours. 69

70 II. LA CONSOMMATION FONCIERE La consommation foncière est présentée ici à partir des données SITADEL entre 2000 et Afin de constater de tendances d'évolutions, la période est divisée en deux sous-périodes de 5 ans. 1) L'HABITAT : MOTEUR DE L'EXTENSION URBAINE Le foncier consommé pour l'habitat a eu tendance a augmenter durant la période 2005/2009 par rapport à la période 2000/2004, sur l'ensemble du territoire du SCoT. Cette consommation annuelle moyenne est ainsi passée de 42 à 48 hectares. Au total, ce sont près de 460 hectares qui ont été consommés en l'espace de 10 ans pour la construction de logements neufs. C'est essentiellement dans les communes périurbaines que cette consommation foncière s'est concentrée, passant ainsi de 26 à 30 hectares par an. Ces communes représentent à elles seules plus de 60% des espaces consommés pour l'habitat entre 2005 et Rapportés au nombre moyen de logements commencés, la consommation foncière (pour la période 2005/2009) équivaut à 16 logements à l'hectare sur le territoire du SCoT. Pour la ville centre, elle équivaut à 32 logements à l'hectare, pour les communes du pôle urbain (hors Laval) à 19 logements à l'hectare, pour les communes périurbaines, à 14 logements à l'hectare et pour les communes rurales, elle équivaut à 10 logements à l'hectare. Avec plus de 75% des logements neufs créés pour 93% de l'espace consommé, l'individuel domine très largement le marché de l'immobilier. Le mode d'urbanisation est donc peu dense, à l'exception de Laval où l'importance du collectif dans le nombre de logements commencés augmente ce rapport. Les variations entre les espaces identifiés du territoire soulignent les disparités dans la taille des parcelles. Pour l'ensemble du territoire, la taille moyenne des parcelles par logement est de 721m², allant de 505m² à Saint-Berthevin à 5 060m² à Saint-Cyr-le-Gravelais en Le graphique ci-dessous montre que l'évolution de la superficie des terrains par logement depuis 1990 n'a pas connu de tendance. Si elle semble se stabiliser depuis les trois dernières années, la taille moyenne des parcelles est plus importante aujourd'hui que celles constatées dans les années EVOLUTION DE LA SUPERFICIE DES TERRAINS PAR LOGEMENT ENTRE 1990 ET Sources : SITADEL 70

71 CONSOMMATION FONCIERE ANNUELLE MOYENNE EN HECTARES Communes rurales Communes périurbaines Pôle Urbain (hors Laval) 2005/ /2004 Laval SCOT Sources : SITADEL CONSOMMATION FONCIERE ANNUELLE MOYENNE EN HECTARES PAR COMMUNE Soulgé-sur-Ouette Saint-Pierre-la-Cour Saint-Ouën-des-Toits Saint-Jean-sur-May enne Saint-Germain-le-Fouilloux Saint-Cy r-le-grav elais Saint-Berthev in Ruillé-le-Grav elais Port-Brillet Parné-sur-Roc Oliv et Nuillé-sur-Vicoin Montjean Montigné-le-Brillant Montflours Louv igné Louv erné Loiron Lav al Launay -Villiers L'Huisserie La Gravelle Le Genest-Saint-Isle Forcé Entrammes La Chapelle-Anthenaise Changé Châlons-du-Maine La Brûlatte Bourgon Le Bourgneuf-la-Forêt Bonchamp-lès-Lav al Beaulieu-sur-Oudon Argentré Ahuillé 2005/ / Sources : SITADEL 71

72 2) LES ACTIVITES : UN TENDANCE A LA BAISSE DE LA CONSOMMATION D'ESPACE Pour les activités (hors agriculture), la consommation foncière se concentre sur les communes du pôle urbain ainsi que sur Bonchamp et Louverné. Cette consommation, qui présente un certain ralentissement sur la dernière période, confirme la logique de répartition des activités sur le territoire du SCoT. La consommation foncière (comme pour les équipements) est ici présentée à partir de la Surface Hors Œuvre Nette (SHON). CONSOMMATION FONCIERE PAR EPCI : SHON CREEE ENTRE 2000 ET 2009 SCOT Pay s de Loiron Lav al Agglomération CONSOMMATION FONCIERE PAR COMMUNE : SHON CREEE ENTRE 2000 ET 2009 Sources : SITADEL Soulgé-sur-Ouette Saint-Pierre-la-Cour Saint-Ouën-des-Toits Saint-Jean-sur-May enne Saint-Germain-le-Fouilloux Saint-Cy r-le-gravelais Saint-Berthevin Ruillé-le-Gravelais Port-Brillet Parné-sur-Roc Olivet Nuillé-sur-Vicoin Montjean Montigné-le-Brillant Montflours Louv igné Louv erné Loiron Laval Launay -Villiers L'Huisserie La Gravelle Le Genest-Saint-Isle Forcé Entrammes La Chapelle-Anthenaise Changé Châlons-du-Maine La Brûlatte Bourgon Le Bourgneuf-la-Forêt Bonchamp Beaulieu-sur-Oudon Argentré Ahuillé Sources : SITADEL 72

73 3) LES EQUIPEMENTS : LAVAL, VILLE CENTRE DU TERRITOIRE En ce qui concerne les équipements, les consommations foncières, de niveaux plus modestes que les activités et l'habitat, ont nettement diminué depuis CONSOMMATION FONCIERE PAR EPCI : SHON CREEE ENTRE 2000 ET 2009 SCOT Pay s de Loiron Lav al Agglomération CONSOMMATION FONCIERE PAR COMMUNE : SHON CREEE ENTRE 2000 ET 2009 Sources : SITADEL Soulgé-sur-Ouette Saint-Pierre-la-Cour Saint-Ouën-des-Toits Saint-Jean-sur-May enne Saint-Germain-le-Fouilloux Saint-Cy r-le-gravelais Saint-Berthevin Ruillé-le-Gravelais Port-Brillet Parné-sur-Roc Olivet Nuillé-sur-Vicoin Montjean Montigné-le-Brillant Montflours Louv igné Louverné Loiron Laval Launay-Villiers L'Huisserie La Gravelle Le Genest-Saint-Isle Forcé Entrammes La Chapelle-Anthenaise Changé Châlons-du-Maine La Brûlatte Bourgon Le Bourgneuf-la-Forêt Bonchamp Beaulieu-sur-Oudon Argentré Ahuillé Sources : SITADEL 73

74 4) LES EVOLUTIONS DE LA TACHE URBAINE Il n'existe pas d'étude qui illustre les évolutions de la tâche urbaine sur le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron. Un travail réalisé par la Direction Départementale des Territoires de la Mayenne en 2010 permet toutefois de mesurer l'évolution de l'habitat sur le territoire, et donc d'une partie de la tâche urbaine. Ce travail définit la situation de l'urbanisation tous les 10 ans depuis 1950, pour l'habitat. Cette étude révèle également le ratio entre la population et l'espace occupé par l'habitat. Sur le territoire du SCoT, la consommation foncière à vocation habitat a augmenté depuis 1950 beaucoup plus rapidement que la population. En effet, alors que l'emprise de l'habitat a augmenté de 126%, la population n'a augmenté, de seulement 72%. Le ratio nombre de m² par habitant a donc eu tendance au cours de la période à augmenter, de 268m² par habitant en 1950 à 350m² en 2007, avec une tendance à la stagnation durant la dernière décennie. EVOLUTION DE LA TACHE URBAINE HABITAT ENTRE 1950 ET Parcelles Habitat (m²) Sources : DDT de la Mayenne EVOLUTION DE LA POPULATION ENTRE 1954 ET Population SCOT Sources : INSEE, RGP 1954, 1962, 1968, 1982, 1990, 1999,

75 Au niveau du territoire, des contrastes existent en termes d'évolution de ce ratio : Un ratio toujours de plus en plus important sur le Pays de Loiron : 252m² en 1954, 599m² en 2007; Un ratio qui tend à stagner pour le territoire de Laval Agglomération : 313m² en 2007; Une baisse importante de la surface par habitant depuis 1950 pour les 5 communes de la première couronne (Bonchamp, Changé, L'Huisserie, Louverné et Saint-Berthevin) : 739m² par habitant en 1950, 430m² en 2007; Augmentation du ratio dans la ville centre (194m² par habitant en 2007); Un fléchissement du ratio dans les communes périurbaines depuis 1999 ; Une consommation foncière par habitant toujours plus forte pour les communes rurales : 232m² par habitant en 1950 et 621m² en

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78 LA TACHE URBAINE (HABITAT) EN 1950 Source : DDT de la Mayenne 78

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80 LA TACHE URBAINE (HABITAT) EN 1980 Source : DDT de la Mayenne 80

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82 LA TACHE URBAINE (HABITAT) EN 2000 Source : DDT de la Mayenne 82

83 5) LES CAPACITES D'URBANISATION En prolongement des analyses précédentes, une saisie des informations relatives aux zones potentielles d'urbanisation future portées dans les documents d'urbanisme des communes de Laval Agglomération (hors Nuillé-sur-Vicoin), en distinguant secteurs à vocation d'habitat et secteurs à vocation d'activités, a été réalisée par le service urbanisme de la ville de Laval. L'agrégation et la consolidation de ces 19 communes de Laval Agglomération montre l'existence d'une stratégie de concurrence et de surenchère entre communes qui pose question : Pour le logement, hors Laval, c'est une prévision de près de 450 hectares 550 hectares avec la ville centre en urbanisation à court terme. Avec comme référence une densité de l'ordre de 19 logements individuels à l'hectare, cela donne une prévision de l'ordre de logements supplémentaires, tandis que pour la période allant de 1990 à 2007, hors Laval, autorisations de construction de logements seulement ont été délivrées. Pour l'activité, l'ensemble des zones ouvertes à l'urbanisation à court terme est de 500 hectares 52 hectares pour Laval, alors même que le rythme de commercialisation actuel est de l'ordre de 15 hectares par an, soit un stock foncier correspondant à une durée de commercialisation de 33 années. La prévision d'artificialisation des sols correspond à une consommation de hectares, soit 51% des zones déjà urbanisées. Un ratio qui ne semble pas réaliste (augmentation de plus de moitié de l'artificialisation des sols), sachant que les données nationales sont, pour la période , de l'ordre de 11.4% pour les zones urbaines et 4.3% pour les zones industrielles et commerciales (source CORINE Land Cover). AGREGATION DES DOCUMENTS D'URBANISME DE L'ENSEMBLE DES COMMUNES DE LAVAL AGGLOMERATION, HORS NUILLE-SUR-VICOIN EN 2009 Surfaces urbanisables habitat Surfaces urbanisables activité Surfaces urbanisables équipements de loisirs A court terme Laval Agglomération hors Laval ha ha // Laval ha ha // Laval Agglomération ha ha ha A long terme Laval Agglomération hors Laval ha ha // Laval 40 ha 85 ha // Laval Agglomération ha ha ha Total ha ha ha Sources : Service Urbanisme Ville de Laval 83

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87 PARTIE 4 ECONOMIE, TOURISME L'emploi et la base économique locale Laval, une ville de taille moyenne Le commerce L'artisanat La répartition des activités L'identité rurale Le tourisme 87

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89 Résumé Une croissance de l'emploi concentrée au nord et nord-ouest de l'agglomération lavalloise (Changé, Louverné et Argentré se distinguent) mais des performances économiques modérées avec une croissance de l'emploi marchand (+9.6% entre 1999 et 2007) nettement inférieure à celle rencontrée à l'échelle des Pays de la Loire (+16%). Le Sud du territoire confirme sa vocation résidentielle. Une distribution des emplois concentrée dans le pôle urbain et plus largement le long de l'a81 qui peut être source de difficultés de déplacement avec l'augmentation continue de la part des actifs mobiles au sein du territoire. Une base économique caractérisée par une représentation "productive"plus importante que dans les principales aires urbaines de la Région. Outre cette "économie productive", l'atout du territoire de la région lavalloise tient également à la présence non négligeable du secteur public ainsi qu'à l'identité rurale du territoire. C'est dans la conjonction entre ces trois secteurs que réside le dynamisme de l'économie locale. Le développement de l'"économie résidentielle" devra être pris en compte afin de rendre plus attractif le territoire. Cette activité industrielle encore significative (18.7% des emplois) n'a plus créé d'emplois au cours de la dernière période intercensitaire et n'a pas contribué au développement de l'agglomération lavalloise. Même si le Pays de Loiron voit le nombre de ses emplois industriels progresser de +27.7% entre 1999 et 2007, pour l'ensemble du territoire le recul est de -4.9%. Le report de l'activité vers les communes de la première couronne se traduit par une perte du 1/3 des emplois industriels pour la ville centre. Malgré ce recul, cette composante industrielle contribue au rayonnement de l'aire urbaine notamment par la présence de filières ancrées dans l'identité locale (agro-alimentaires, mécanique, plasturgie et composites, ) et par l'engagement du territoire dans trois Pôles de Compétitivité, dont l'un à vocation mondiale (Images et Réseaux) qui doit permettre de capter plus d'emplois métropolitains. L'enracinement sur place à travers un grand nombre d'entreprises à capitaux locaux et la valorisation des compétences dans le cadre des Pôles de Compétitivité sont des facteurs favorables. Un environnement mayennais dont la bonne santé sera déterminante pour asseoir un certain nombre de fonctions centrales qu'exerce Laval (services aux entreprises, services financiers, ). Cet environnement présente les mêmes fragilités (poids des contrats précaires intérim dans l'industrie mayennaise, manque d'image de la Mayenne, faiblesse de l'économie résidentielle par exemple) et les mêmes potentiels (cadre de vie, enracinement des entreprises, dessertes autoroutière et TGV, ) que Laval. Une taille d'agglomération qui, dans le contexte actuel et avec les handicaps de l'agglomération (enclavement entre trois grandes agglomérations, éloignement des centres décisionnaires régionaux, territoire de passage, ), ne prédispose pas à attirer la fraction la plus porteuse d'avenir des emplois, à savoir ceux liés à l'économie de la connaissance (nombre de chercheurs réduit par rapport à Nantes, Rennes, Angers ou Le Mans) et ceux apportés par les fonctions métropolitaines. Pour l'aire urbaine de Laval la croissance de ces dernières entre 1999 et 2006 a été la plus faible des principales aires urbaines de la Région. Toutefois, le taux notable obtenu par Laval mérite d'être souligné, de même que les efforts déployés pour l'atteindre (Laval Mayenne Technopole, développement des formations post-bac, ). 89

90 Un certain équilibre dans la distribution des commerces alimentaires. En revanche, un développement de l'activité qui se concentre dans la partie Nord / Nord-Ouest du territoire. Une nécessité de créer de nouvelles polarités, notamment vers le sud et vers l'est, afin de maîtriser les déplacements et de mieux irriguer le territoire et facilité la proximité habitat-services. Face au développement du commerce dans les grandes zones commerciales, le centre ville de Laval, premier centre commercial du Département, doit aujourd'hui être en mesure de proposer une offre complémentaire et diversifiée. L'usage de cet espace doit être améliorer afin de le rendre attractif et de permettre l'installation d'enseignes nationales afin d'éviter l'évasion vers les grandes agglomérations voisines. Une activité agricole qui pèse de moins en moins en terme d'emplois, et dont la déprise, le vieillissement des exploitants ainsi que l'artificialisation d'anciennes surfaces agricoles, posent question. Un travail de prospective devrait être mené afin de réfléchir sur ce que l'on souhaite avoir comme agriculture à l'horizon 20 ans. Un tourisme de local et de passage qui ne doit pas être appréhendé comme une faiblesse pour le territoire. Il s'agit de proposer une politique de produits à travers une offre lisible et adaptée au nouveau marché touristique. 90

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93 I. UN BASSIN D'EMPLOIS DYNAMIQUE 1) UNE CROISSANCE DE L'EMPLOI La création entre 1999 et 2007 de plus de emplois donne un taux de croissance de 12.2%. Les communes qui gagnent le plus d emplois suivent le tracé de l'autoroute A81 / RD57, véritable corridor économique du territoire. Louverné a connu une croissance des emplois sur son territoire de 94.9%, Argentré de 63%, Changé de 53.6% et Loiron de 49.3%. Pour Laval, l'évolution est de 5.6%. A l'inverse, on constate une baisse du nombre d emplois pour six communes. Il existe des disparités dans le rythme d'évolution du nombre d'emplois sur le territoire, notamment entre les deux EPCI. Le taux de croissance moyen annuel a été de + 2.5% sur la période pour le Pays de Loiron, et de + 1.4% pour Laval Agglomération. EVOLUTION DE L'EMPLOI TOTAL ENTRE 1999 ET 2007 Sur la période, l'aire urbaine de Laval a vu le nombre de ses emplois augmenter au rythme de 1.5% par an (+ 12% en 8 ans). Dans une région qui, avec 1.9% de croissance de l'emploi en moyenne par an et se situant parmi les plus dynamiques de France, ce résultat reste relativement modéré, mais est supérieur à celui du département (+ 0.9% par an). La comparaison avec les principales aires urbaines de la région des Pays de la Loire fait apparaître la forte dynamique de la façade atlantique, de la métropole nantaise et, dans une moindre mesure de l'agglomération angevine. 93

94 EVOLUTION DE L'EMPLOI DANS LES PRINCIPALES AIRES URBAINES DES PAYS DE LA LOIRE Emplois 1999 Emplois 2007 Var. totale Aire urbaine de Laval % Aire urbaine d'angers % Aire urbaine de Cholet % Aire urbaine de Saumur % Aire urbaine du Mans % Aire urbaine de Nantes % Aire urbaine de Saint-Nazaire % Aire urbaine de La Roche-sur-Yon % Source : INSEE, RGP 1999 et 2007 L'évolution de l'emploi salarié est un autre indicateur qui nous permet d'observer l'emploi sur le territoire (source UNISTATIS). L emploi salarié ( emplois en 2009) n'a augmenté que de 1% depuis Si cette évolution est plus importante que celle du Département - 1.3% elle contraste néanmoins avec celle connue à l'échelle de la Région (+ 6.4% par an). Au sein du territoire, des disparités existent : Laval Agglomération affiche un léger recul de ses emplois salariés (-0.4%) tandis que la Communauté de Communes du Pays de Loiron connaît un fort taux de création avec une croissance de + 19%. REPARTITION DES EFFECTIFS SALARIES DES ENTREPRISES PRIVEES EN 2009 Territoires Salariés Secteur d'activité Industrie Construction Tertiaire Laval Agglomération Pays de Loiron SCOT Sources : Observatoire Emploi et Compétences MDE 53 EVOLUTION DES EFFECTIFS SALARIES DES ENTREPRISES PRIVEES ENTRE 2001 ET 2009 Industrie Construction Tertiaire Ensemble Evolution 01/09-20% + 10% + 10% + 1% Sources : Observatoire Emploi et Compétences MDE 53, Pôle Emploi A l'échelle des communes, Changé est celle qui voit le nombre d'emplois salariés sur son territoire augmenter le plus : , soit une croissance de %. Plus globalement, le centre sud du territoire apparaît comme le secteur le moins attractif en termes de développement économique, à l'inverse du Nord et plus globalement à l'inverse des communes suivant le tracé de l'a81. La ville centre, avec une baisse de -10.6%, totalise en % (22 310) des emplois salariés du territoire. Ces évolutions et cette répartition géographique traduit de nouvelles logiques dans l'implantation et le développement des activités. 94

95 EVOLUTION DE L'EMPLOI MARCHAND ENTRE 2001 ET ) FORTE CONCENTRATION DE L'EMPLOI DANS LE POLE URBAIN D après les chiffres de l'insee, il y avait en 2007, emplois sur le territoire des Pays de Laval et de Loiron, pour une population active de personnes, soit un indicateur de concentration d emploi 8 relativement élevé (106.1). Le centre, caractérisé des trois communes de l unité urbaine affiche un indicateur de 150. Dans la partie occidentale, beaucoup plus ouverte sur l extérieur, La Gravelle, Loiron et Port-Brillet se distinguent avec un indicateur qui s élève à 113.7, 97.1 et Si l'on exclut Laval qui abrite près des 2/3 des emplois du territoire du SCoT en 2007, l'axe sur lequel se sont développés majoritairement les emplois s'étire d'argentré à Loiron. Sans surprise, c'est la présence de l'a81 et de la route de Mayenne (Louverné) qui explique, la localisation de cet axe. Cette situation ne serait pas dommageable si elle n'engendrait pas d'importants mouvements pendulaires. Cette répartition de l'emploi sur le territoire est un des sujets que le SCoT devra aborder en intégrant toutes les facettes de ses conséquences : sur l'habitat, sur les déplacements, sur les équipements ou sur l'environnement. La concentration d'espaces économiques sur les mêmes secteurs peut être en effet un facteur de banalisation de l'espace urbain. 8 L'indicateur de concentration de l'emploi est égal au nombre d'emploi dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi dans la zone. 95

96 LA CONCENTRATION DE L EMPLOI EN ) ET DES ACTIFS DE PLUS EN PLUS MOBILES Le SCoT des Pays de Laval et de Loiron représente 45% des emplois du Département pour 38% des actifs. Même si les actifs du territoire sont moins mobiles que sur l ensemble du Département, 55% d entre eux le sont. 12.9% des actifs travaillent hors du territoire du SCoT en Ces actifs habitent principalement les communes situées sur la frange ouest du territoire où la mobilité vers l'extérieur dépasse les 30% à Bourgon (39.2%), La Gravelle (36.8%), Saint-Pierre-la-Cour (34.4%) et Saint-Cyr-le- Gravelais (46.1%). Cette proportion plus importante à la frontière avec l Ille et Vilaine souligne l influence de Vitré. Sans rentrer en concurrence avec le pôle Lavallois, la ville de Mayenne exerce une influence sur les communes du nord du territoire. La faible mobilité des actifs au centre du territoire du SCoT correspond à la très forte influence du pôle urbain, notamment des communes de Laval et de Saint-Berthevin, Laval se trouvant naturellement au cœur des navettes domicile-travail. Enfin, il existe des flux Mayenne, mais aussi vers Evron pour la commune de Soulgé-sur-Ouette. 96

97 LES ACTIFS MOBILES HORS DU TERRITOIRE EN 2006 Sans rentrer en concurrence avec le pôle Lavallois, la ville de Mayenne exerce une influence sur les communes du nord du territoire. La faible mobilité des actifs au centre du territoire du SCoT correspond à la très forte influence du pôle urbain, notamment des communes de Laval et de Saint-Berthevin, Laval se trouvant naturellement au cœur des navettes domicile-travail. Enfin, il existe des flux vers Château- Gontier, mais aussi vers Evron pour la commune de Soulgé-sur-Ouette. A l'échelle des communes, la tendance à l'augmentation du nombre d'actifs mobiles (résidents occupant un emploi en dehors de leur commune de résidence) semble se poursuivre avec un report du phénomène de périurbanisation vers les communes rurales. Entre 1999 et 2007, la part des actifs mobiles est ainsi passée de 50.8% à 57.5% et les communes périurbaines connaissent presque toutes des taux supérieurs à 80%. Les cartes ci-dessous permettent également de souligner la corrélation entre croissance démographique et la vocation résidentielle des communes. En effet, on retrouve, d'une part, celles qui ont vu leur population augmenter le plus au cours de la dernière période intercensitaire et qui affichent les parts de mobilité des actifs résidents les plus importantes : Saint-Germain-le-Fouilloux, Châlons-du-Maine, Louverné, Louvigné. D'autre part, des communes qui confortent leur statut de communes résidentielles : L'Huisserie, Montigné-le-Brillant, Forcé. Parmi les communes rurales, seules celles qui disposent d'une activité industrielle et/ou commerciale notable connaissent une part d'actifs mobiles inférieure à 70% (Le Bourgneuf-la-Forêt, Port-Brillet et Saint-Pierre-la-Cour). Enfin, les actifs de la ville centre, où se concentre l'activité, sont moins mobiles que sur le reste du territoire : seulement 28.2% d'actifs mobiles, un taux qui est toutefois nettement supérieur à celui observé en 1999 (22%). 97

98 DES ACTIFS PLUS MOBILES EN 2007 QU'EN

99 II. UNE ECONOMIE QUI SE TERTIARISE 1) L'EMPLOI ET LA BASE ECONOMIQUE LOCALE Le territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron bénéficie d une structure productive diversifiée, du fait notamment d un mouvement de désindustrialisation beaucoup plus modéré qu ailleurs. L agriculture et l industrie conservent une place centrale dans le tissu économique malgré le déploiement des activités des services depuis les années Constitué d un important réseau de PME, le tissu productif du territoire est relativement peu concentré et peu dépendant de centres de décisions extérieurs, ce qui représente des facteurs de solidité pour l économie locale. Le SCoT des Pays de Laval et de Loiron dispose d un appareil productif diversifié, qui repose sur de nombreux secteurs d activités. En 2007, le secteur tertiaire représente 71.5 % des emplois, l'industrie 18 %, la construction 6 % et le secteur agricole 3 %. Cette répartition des emplois est le résultat d une croissance continue de l emploi salarié du secteur tertiaire entre 1975 et aujourd'hui et d un moindre repli de l industrie et de l agriculture comparativement aux autres SCoT. Le territoire bénéficie grâce à cette diversité de plusieurs moteurs de croissance pour l emploi. En 2007, le secteur tertiaire offrait 71.5% des emplois du territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron soit plus de deux points en moins que le SCoT de référence. En 1999, cette proportion n'était que de 68.5%. En huit ans, ce sont donc emplois supplémentaires qui ont été apportés par le secteur tertiaire, ce qui représente 98% du solde positif de la période. Ces emplois se retrouvent essentiellement dans les secteurs des services non marchands (éducation, santé et action sociale, administration) et des services aux entreprises. Dans le même temps, l'agriculture a continué à perdre des emplois et l'industrie, même si elle est restée créatrice d'emplois sur le Pays de Loiron, voit ses effectifs diminuer à l'échelle du territoire. Le secteur de la construction est celui qui connaît la croissance la plus importante en termes de création d'emplois au cours de la période, + 35%. EVOLUTION DE L'EMPLOI PAR SECTEUR D'ACTIVITE ENTRE 1999 ET 2007 Agriculture Industrie Construction Tertiaire Var Var Var Var. Laval Agglo % % % % Pays de Loiron % % % % SCOT % % % % Mayenne % % % % Pays de la Loire % % % % Source : INSEE, RGP 1999 et 2007 Cette tertiarisation de l'économie locale n'en reste pas moins modérée. Le poids du tertiaire sur le territoire du SCoT reste moins élevé que dans les principales aires urbaines de la Région et sa progression entre 1999 et 2007 est moins rapide. En 2007, la part des emplois publics n'est pas particulièrement élevée et était inférieure à celles de Angers (43.8%), Saumur (33.5%), La Roche-sur-Yon (35.8%) et du Mans (31.8%). Le poids de l'industrie explique en partie ce résultat. 99

100 EMPLOI PAR SECTEURS D'ACTIVITES DANS LES PRINCIPALES AIRES URBAINES DE LA REGION EN 2007 Agriculture Industrie Construction Tertiaire Total dont adm. pub., ens., santé et action sociale Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % AU Laval % % % % % % AU Angers % % % % % % AU Cholet % % % % % % AU Saumur % % % % % % AU Le Mans % % % % % % AU Nantes % % % % % % AU St-Nazaire % % % % % % AU La Roche % % % % % % Source : INSEE, RGP 1999 et 2007 EVOLUTION DE L'EMPLOI ENTRE 1999 ET 2007 PAR SECTEURS D'ACTIVITES DANS LES PRINCIPALES AIRES URBAINES DE LA REGION Agriculture Industrie Construction Tertiaire Total dont adm. pub., ens., santé et action sociale AU Laval -13.3% -4.9% +29% +16.3% +11.7% +7.9% AU Angers -14.4% -9.1% +41.3% +18.7% +14.3% +10.6% AU Cholet -20.5% -11.2% +41.2% +19.6% +10.7% +6.8% AU Saumur -27.1% -6.5% +16.1% +17.1% +5.4% +17.4% AU Le Mans -18% -13.7% +21% +16.6% +10.4% +9.1% AU Nantes -21.2% +0.2% +46.9% +26.5% +22.6% +13.9% AU St-Nazaire -27.7% +7.1% +26% +21.7% +14.2% +17.4% AU La Roche -9.7% +11.8% +51.7% +21.9% +21.5% +12.2% Source : INSEE, RGP 1999 et 2007 Entre 1999 et 2007, toutes les aires urbaines des Pays de la Loire ont connu une très forte évolution du nombre d'emplois dans le secteur de la construction. L'aire urbaine de Laval se distingue des autres par un rythme de croissance des emplois du tertiaire et notamment des emplois publics moins importants. L'importance de sa base productive (secteur de l'industrie), même si elle recule légèrement sur la période, et l'impossibilité de pouvoir prétendre aux fonctions régionales dont bénéficient Nantes et, dans une moindre mesure, Angers, limite le développement de sa base publique et administrative. L'atout de l'aire urbaine de Laval, et a fortiori du territoire du SCoT, est donc porté par une base industrielle importante, un secteur d'emplois publics non négligeable et une identité rurale à préserver. Il est donc important que ces diverses dimensions de l'économie locale soient simultanément prises en compte. 2) UNE ECONOMIE DIVERSIFIEE ET PEU DEPENDANTE 2.1. UN TERRITOIRE FAIBLEMENT CONCENTRE L appareil productif des pays de Laval et de Loiron, au regard de la diversité des activités, apparaît comme faiblement concentré. La concentration des effectifs dans quelques établissements y est moins marquée qu ailleurs, ce qui permet au territoire d être moins vulnérable face aux fortes mutations économiques. Toutefois, pour certains secteurs d activités la concentration productive est particulièrement marquée et ce, plus fortement que dans le SCoT de référence. Ainsi, dans les activités les plus concentrées, l industrie des équipements du foyer, les activités immobilières, les activités financières, ainsi que les services opérationnels. Les salariés y travaillent dans un nombre restreint d établissements. À l inverse, dans certains secteurs les emplois sont répartis sur un plus grand nombre 100

101 d établissements qu ils ne le sont dans le SCoT de référence : les activités commerciales (commerce et réparation automobile, pharmacie, parfumerie et entretien), la recherche et développement et certains secteurs industriels (recherche et développement, habillement, cuir et composants électriques et électroniques). La concentration peut représenter un critère de fragilité mais peut également, s il s opère dans un secteur qui se développe fortement, être source de dynamisme. Quoiqu il en soit, le territoire peut s appuyer sur la diversité de sa structure productive et ainsi éviter d être trop fortement exposé à des aléas conjoncturels de forte ampleur HAUSSE DU NOMBRE D'ETABLISSEMENTS MALGRE UN FAIBLE NOMBRE DE CREATIONS Le SCoT dispose d un tissu productif relativement solide dans lequel les entreprises créées vivent plus longtemps. Cette stabilité est à mettre en relation avec la présence relativement faible des établissements de petite taille. Entre autres conséquences de la pérennité des entreprises, le renouvellement de l appareil productif est légèrement moins dynamique qu ailleurs : entre 2006 et 2008, le taux de création d établissements est de 9 % contre 10 % dans le SCoT de référence. Malgré la progression du taux des créations d établissements sur le territoire depuis le début des années 2000 (+ 2,5 points), le retard avec le SCoT de référence n a pu être comblé et s est même accentué : début 2000, le taux des créations était de 6,7 % pour le territoire contre 7,3 % pour le SCoT de référence. La faiblesse du taux des créations semble cependant compensée par de moins nombreuses cessations des entreprises nouvellement créées. En effet, le nombre d établissements y augmente plus rapidement que dans le référentiel : + 15 % entre 2002 et 2008 contre + 13 %. Taux de création d'établissements moyen par secteur d'activité de 2006 à Industrie Construction Commerce Services Ensemble SCoT des pays de Laval et du Loiron SCoT de référence Source : Insee, Répertoire des Entreprises et des Etablissements (REE) champ marchand non agricole RENOUVELLEMENT ACCRU DANS LE COMMERCE, GRANDE STABILITE DANS LA CONSTRUCTION Sur le territoire, les différents secteurs d activité contribuent diversement aux créations d établissements. En moyenne sur la période , les services représentent 54 % des créations totales d établissements des Pays de Laval et de Loiron, soit 3 points de plus que dans le SCoT de référence. Le taux de création dans ce secteur y est par contre relativement plus faible qu ailleurs : 8,8 % contre 9,5 % pour les SCoT de référence. Le commerce représente 29 % des créations, deux points de plus que dans le référentiel. C est dans ce secteur que le renouvellement de l appareil productif est le plus dynamique : sur la période , le taux des créations s élève à 11,2 %, contre 10,6 % pour le SCoT de référence. Ce résultat n est cependant pas nécessairement signe de bonne santé du secteur. En effet, le territoire du SCoT est non seulement relativement mal pourvu en commerces de proximité ; 101

102 mais la rotation des établissements commerciaux y est également importante : 57 % des établissements du commerce ont 5 ans ou plus, soit deux points de moins que dans le référentiel. Les créations d établissements du secteur de la construction ne représentent que 9 % du total des créations contre 15 % dans le référentiel, pour un taux de création également très faible (8,0 % contre 13,6 %). Loin de constituer une faiblesse, cette caractéristique est le signe d une grande stabilité du secteur, comme en témoignent la forte présence d établissements de grande taille et leur durée de vie. En 2008, 58 % des établissements ont 5 ans ou plus, contre seulement 51 % dans les SCoT de référence. Enfin, l industrie représente le plus faible bataillon des créations avec 8 % des créations du SCoT, soit tout de même un point de plus que dans le référentiel. Répartitions des créations d'établissements par secteur d'activité en % en 2008 SCoT de référence Scot des pays de Laval et du Loiron Industrie Commerce 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Construction Services Source : Insee, Répertoire des Entreprises et des Etablissements (REE) au 1er janvier 2008 champ marchand non agricole UNE DEPENDANCE MOINDRE ET UN RAYONNEMENT PLUS FORT Les pays de Laval et de Loiron bénéficient d un appareil productif moins dépendant que celui du SCoT de référence. La moitié des salariés du territoire travaille dans des établissements dont le siège est situé en dehors du territoire. Cette part est sensiblement inférieure à celle du SCoT de référence (55 %). Le territoire apparaît toutefois fortement dépendant dans certains secteurs d activité tels les activités financières, les industries agroalimentaires ou l énergie (dans ce cas précis, moins que pour le SCoT de référence). Les sièges sociaux auxquels sont rattachés ces entités sont principalement localisés en Îlede-France. Le faible niveau de concentration de l appareil productif peut être un atout majeur en période de fort retournement conjoncturel. Mais la présence de grands groupes sur un territoire et donc, d une concentration plus marquée dans certaines activités, peut aussi être considérée comme positive en termes d investissements et de développement local. Le groupe Lactalis, entreprise majeure en pleine expansion, illustre ce propos : bien que la tête de groupe se situe à Paris, la présence de cette entreprise familiale au sein même du territoire est un atout pour le tissu productif local. En effet, cette entité dispose de nombreuses filiales sur le territoire, que l on retrouve tant dans la production de produits laitiers, que dans le transport et la commercialisation de ces produits, ce qui permet à plusieurs secteurs d activité et à des sous-traitants de bénéficier de son dynamisme. L appareil productif, peu dépendant globalement, présente également un taux de rayonnement supérieur de 10 points à celui du SCoT de référence. Cette situation s explique par la présence plus forte de 102

103 grandes entreprises au sein du territoire. Toutefois, ce rayonnement se limite en grande partie à des relations de voisinage avec le reste du département de la Mayenne ou les autres départements limitrophes (Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Sarthe). Les taux de rayonnement les plus élevés se retrouvent dans l industrie automobile (45 % contre 8 % pour le SCoT de référence), les transports (34 % contre 26 %) et dans une moindre mesure la construction (22 % contre 6 %). A contrario, les plus faibles rayonnements se situent dans les activités financières et immobilières, conjointement à une plus forte dépendance, ainsi que dans les industries des biens de consommation et les services aux particuliers, activités qui relèvent de la consommation des particuliers et donc de proximité. De même, les industries agroalimentaires dégagent un faible rayonnement tout en étant plus dépendantes que sur la moyenne du SCoT de référence. 3) LES POLES DE COMPETITIVITE : UN ATOUT POUR LE TERRITOIRE Le tissu industriel du territoire du SCoT est composé essentiellement de petites et moyennes entreprises, propriétés d'intérêts locaux. Cet enracinement des entreprises dans leur territoire est un avantage par rapport aux risques de délocalisation ou de fermeture de site. D'autre part, l'insee précise que "seulement" la moitié des salariés travaillent dans un établissement dont le centre décisionnaire se trouve à l'extérieur (contre 55% pour le SCoT de référence). Ainsi, le territoire des Pays de Laval et de Loiron se distingue par une dépendance moindre. Il s'agit donc de valoriser des savoir-faire pour le maintien de ces activités et pour augmenter l'attractivité du territoire pour développer ces filières. Deux perspectives s'offrent aux entreprises du territoire : l'innovation et la recherche de productions plus élaborées la croissance des entreprises et le développement d'emplois supérieurs dans les fonctions de stratégie, de gestion et de recherche, permettant de compenser le transfert d'emplois moins qualifiés. Dans ces deux perspectives, Laval est engagée dans 3 pôles de compétitivité et se distingue ainsi dans la catégorie des agglomérations de à habitants : Images & Réseaux, EMC2 et id4forcar. Définis comme des regroupements sur un même territoire d'entreprises, d'établissements d'enseignement supérieur et d'organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en oeuvre des projets de développement économique pour l'innovation, les Pôles de compétitivité bénéficient de subventions publiques et d'un régime fiscal particulier, et doivent rendre l'économie plus compétitive, tout en luttant contre les délocalisations, créer des emplois, rapprocher la recherche privée et publique et développer certaines zones en difficulté. Parmi ces 3 pôles, un est à vocation mondiale : Images et Réseaux. Le pôle de compétitivité Images & Réseaux réunit les acteurs des technologies de l'information, des télécommunications et de l'audiovisuel, implantés en Bretagne et en Pays de la Loire. Ensemble, ils conçoivent les technologies clefs, les produits et services adaptés aux nouveaux réseaux et aux nouveaux usages de l'image. Le territoire du SCoT compte 6 entreprises adhérentes au réseau et un partenaire scientifique, l'esiea, l'ecole Supérieure d'informatique Electronique Automatique. Le salon de la réalité virtuelle à vocation internationale, LAVAL VIRTUAL, qui se tient chaque année, permet d'assurer au territoire son ancrage dans le pôle de compétitivité. Enfin, le Centre Lavallois de Ressources TEchnologiques (CLARTE) intervient en tant que conseil et partenaire des entreprises sur les études et projets de recherche liés à la réalité virtuelle. CLARTE est adhérent aux trois pôles de compétitivité. Pôle de compétitivité industriel, EMC2 (Ensembles Métalliques et Composites Complexes) a pour ambition de consolider et de développer un espace d'excellence en matière de recherche et 103

104 d'application industrielle sur les technologies-clefs liées à la mise en oeuvre des matériaux composites et métalliques, aux procédés associés et à la maîtrise des processus industriels complexes. Le CEMCAT (Centre d'etudes sur les Matériaux Composites Avancés pour les Transports), basé à Laval, illustre l'engagement du territoire dans ce pôle de compétitivité. idforcar soutient et accompagne les projets d'innovation portés par l'ensemble des acteurs de la filière Véhicules, particulièrement des PME-PMI engagées sur la voie des automobiles petites séries et des véhicules spécifiques. III. UNE INDUSTRIE SPECIALISEE ET ENRACINEE 1) RECUL DE L'EMPLOI INDUSTRIEL Avec emplois selon l'insee, le secteur industriel offrait en % des emplois du territoire. Dans la Région des Pays de la Loire, après les aires urbaines de Cholet et de Saint-Nazaire, celle de Laval est celle où le poids de l'industrie est le plus important. Néanmoins, cette dernière n'a pas contribué au développement du territoire puisque le nombre d'emplois industriels a diminué de -4.9% entre 1999 et En 2009, le secteur industriel emploie salariés, soit une baisse significative de -19.7% depuis C'est sur le territoire de Laval Agglomération que cette perte d'emplois industriels a été le plus marquée. L'activité industrielle, si elle reste concentrée sur les communes de l'unité urbaine semble également s'être déplacée au cours de la période, aux dépens de la ville centre mais au profit des communes de la première couronne (données UNISTATIS) : Laval représente le principal pôle industriel (4 428 emplois) mais a perdu plus du tiers de ses emplois industriels entre 2001 et Saint-Berthevin, avec emplois et Changé, avec emplois, sont les deux pôles industriels secondaires du territoire. Le nombre d'emplois dans le secteur industriel y a progressé respectivement de + 63% et + 28%. Bonchamp et Port-Brillet sont d'autres pôles industriels du territoire avec, respectivement 479 et 393 emplois dans le secteur. Ces deux communes ont vu le nombre d'emplois industriels reculer entre 1999 et 2007 (-28 % et -8%). Le secteur industriel est ainsi essentiellement concentré autour de l'axe Le Mans Rennes au niveau de l'agglomération lavalloise, laissant le sud du territoire très peu investi par ce type d'activités. Notons également la présence d'unités industrielles notables sur des communes du Pays de Loiron. 2) DES FILIERES INDUSTRIELLES FORTEMENT ANCREES DANS L'IDENTITE LOCALE La mécanique Le secteur de la mécanique totalise emplois en 2009 sur les Pays de Laval et de Loiron soit le secteur industriel le mieux représenté mais en forte baisse depuis 2001 : -25.6% ( emplois). Les principales entreprises du secteur sont Salmson, qui compte 600 salariés et Valeo avec 432 salariés (toutes deux situées à Laval). Les autres principaux établissements se situent à Saint-Berthevin avec Gruau (342 salariés) et Tenneco (290 salariés). Notons la présence de Pebeco à Port-Brillet sur le territoire du Pays de Loiron (110 emplois). La mécanique représente 40% des effectifs salariés du secteur industriel. 104

105 Les activités agro-alimentaires et vétérinaires En 2009, l'industrie agro-alimentaire (IAA) et vétérinaires regroupait emplois presque exclusivement sur le territoire de Laval Agglomération. L'emploi dans cette filière a reculé de -23% depuis La filière a beaucoup recours aux emplois intérimaires, ce qui peut se traduire par un nombre d'effectifs total en dessous du ressenti. La principale entreprise du secteur se situe dans la ville centre qui accueille ¾ des emplois de l'iaa, il s'agit de Doux avec 290 salariés. Lactalis compte, dans sa partie production, 211 emplois sur le site de Changé. Pour l'industrie pharmaceutique, Sogeval totalise 160 emplois sur les sites de Laval et de Louverné. L'IAA représente 11.5% des effectifs salariés du secteur industriel. Les industries graphiques et du papier Cette filière compte 788 emplois en 2009 soit une progression de 29.6% depuis La structure la plus importante de ce secteur est Imaye Graphic à Laval avec 165 salariés. Brio Graphic à Changé compte 143 salariés. Les industries graphiques et du papier représentent 8.6% des effectifs salariés du secteur industriel. La plasturgie et les composites Le secteur de la plasturgie et des composites emploie salariés en 2009, soit une croissance de 10.5% depuis Mann Hummel et Inergy sont les principales entreprises de la filière sur le territoire du SCoT. La plasturgie et les composites représente 13.4% des effectifs salariés du secteur industriel. L'électronique En 2001, l'électronique regroupait emplois sur le territoire des Pays de Laval et de Loiron. Depuis, la filière a perdu 50% de ses emplois et ne compte plus en 2009 que emplois. GYS à Saint- Berthevin avec 286 salariés et Cofidur à Laval avec 370 salariés sont les principales entreprises de la filière sur le territoire. L'électronique représente 11.5% des effectifs salariés du secteur industriel. 105

106 IV. LES SERVICES : MOTEUR DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Si l'industrie participe à la construction d'une identité locale, la tertiarisation de l'économie lavalloise se traduit aujourd'hui par un dynamisme réel. Les effectifs salariés ont augmenté de +15.4% entre 2001 et 2009 (2 097 emplois). Premier pôle d'activité du territoire, le secteur des services comptabilise 42% des effectifs salariés du territoire en Changé se distingue avec une croissance de +127%, tout comme le territoire du Pays de Loiron qui connaît également une très forte progression : +93%. REPARTITION DES EFFECTIFS SALARIES DU SECTEUR DES SERVICES PAR TYPE D'ACTIVITE EN 2009 Laval Agglomération Pays de Loiron SCoT Information et communication Activités financières et assurances Activités immobilières Act. spé., sci. & tec., sevces adm. & stn Adm. pub., enseign., santé humaine & act. soc. Autres activités de services % % % % % % TOTAL % Sources : UNISTATIS Ce sont les activités spécialisées, scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien qui comptabilise le plus grand nombre d'emplois et qui enregistrent, après les activités de l'information et de la communication la plus forte croissance. Parmi elles, on peut distinguer les centres de relation clients (centres d'appel) qui représentent 547 salariés (sources CRCI Pays de la Loire) et qui fait figure sur le territoire d'un secteur en développement. Avec près de emplois, Laval concentre 75% des salariés du secteur. Les emplois de services constituent en partie le socle de l'économie résidentielle qui tend à s'affirmer. La base productive privée, qui se délocalise de plus en plus de la ville centre et qui traduit le développement et l'attractivité de la première couronne du territoire du SCoT, ainsi que l'élargissement de l'aire urbaine et les migrations pendulaires, contribuent vraisemblablement aux évolutions de l'économie locale : le rognage d'une partie de cette base productive et l'importance grandissante de la base résidentielle de l'économie. 106

107 V. LAVAL, UNE VILLE DE TAILLE MOYENNE Avec habitants, Laval reste à l'échelle du territoire national une ville de taille moyenne et connaît un développement modéré en termes d'emploi et de développement économique, voire nul en termes d'accroissement de la population. Le manque d'attractivité des villes de cette taille profite néanmoins aux communes périurbaines et rurales mais s'explique également par la concentration de ce fort dynamisme dans les métropoles régionales voisines que sont Rennes et Nantes. Ces deux villes illustrent le développement d'un espace plus large, le Grand Ouest, dans lequel, même les grandes villes telles Angers et Le Mans ne connaissent pas les mêmes scenarii. CLASSEMENT DES VILLES FRANÇAISES SELON LA POPULATION EN 2007 Cl. Ville Population Population Variation Unité urbaine Variation (Cl.) Paris % (1) + 5.7% 2 Marseille % (2) + 6.2% 3 Lyon % (3) + 5.4% 4 Toulouse % (5) % 5 Nice % (4) + 6.5% 6 Nantes % (8) + 4.6% 11 Rennes % (20) + 3.5% 18 Angers % (28) - 0% 19 Le Mans % (33) - 0.9% 27 Tours % (18) + 3.2% 35 Caen % (32) - 2.1% 47 Poitiers % (49) + 6.9% 86 Niort % (?) + 3.9% 88 Lorient % (54) + 0.2% 99 Cholet % (?) + 0.3% 103 Vannes % (?) + 5% 115 La Roche / Yon % (?) + 3.8% 122 Laval % (?) + 0.2% Sources : INSEE, RGP 1999 et 2007 Entre 1999 et 2007, Nantes et son aire urbaine ont absorbé 35% des emplois supplémentaires créés, soit plus que toutes les principales aires urbaines réunies de la Région. L'aire urbaine de Rennes a, quant à elle, absorbé 32% des nouveaux emplois créés sur l'ensemble de la Région Bretagne. Seule Angers arrive à se distinguer avec tout de même 10% des emplois créés. Ces chiffres illustrent le mouvement de métropolisation qui s'est opéré au profit des grandes capitales régionales et dans lesquelles les agglomérations de taille moyenne ont du mal à trouver leur place. Ceci vaut en particulier dans l'ouest où les deux métropoles, Nantes et Rennes, ont connu, toutes les deux, une dynamique de développement particulièrement rapide. Si l'on se réfère au concept de "cadres des fonctions métropolitaines" qui vise à offrir une notion proche des emplois stratégiques, on peut, par leur nombre et leur évolution, mettre en évidence le rayonnement et l'attractivité d'un territoire. Cinq fonctions, dites "métropolitaines" sont associées à ce concept : conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce interentreprises, gestion et culture-loisirs. 107

108 NOMBRE DE CADRES DES FONCTIONS METROPOLITAINES DANS LES PRINCIPALES AIRES URBAINES DES PAYS DE LA LOIRE EVOLUTION ENTRE 1999 ET 2006 Emplois Commerce interentreprises Conception - Recherche AU Laval AU Angers AU Cholet AU Saumur AU Le Mans AU Nantes AU St-Nazaire AU La Roche /Y nb 06 99/06 % 9 % % 99/06 % 99/06 % 99/06 % 99/06 % 99/06 % 99/06 99/ % 14.1% 29.2% 12.2% 4.8% 14.1% -0.8% 13.6% 21.3% 11.7% 22.6% 14.6% 84.4% 15.1% 83.3% 10.7% % 14.1% 41.7% 19.5% 75.4% 24.4% -19% 7.1% 60.9% 23% 68.8% 24.2% 5.7% 11.7% 56.4% 10.7% Culture - Loisirs % 8.1% 29.1% 10.8% 61.1% 9% 150% 18.9% 82.2% 10.2% 64.6% 9% 48.1% 11.6% 40.9% 10.8% Gestion % 51% 31.3% 41.5% 22.4% 41.1% 40.8% 48.7% 23.6% 43.4% 59.2% 38% 43.3% 43.8% 41.2% 53.8% Prestations intellectuelles % 12.6% 73.4% 16% 55.2% 11.4% 50% 11.7% 106.9% 11.7% 124.1% 14.2% 128.8% 17.8% 61% 14% Total CFM % 5.9% 38.1% 7.2% 35.4% 5.9% 37.9% 4.3% 42.2% 6.9% 61.5% 10.5% 52.8% 5.2% 48.9% 6% Autres % 94.1% 11.4% 92.8% 8.5% 94.1% 10.5% 95.7% 8.8% 93.1% 16.3% 89.5% 13.1% 94.8% 18% 94% Total % 100% 13% 100% 9.7% 100% 11.5% 100% 9.8% 100% 19.8% 100% 14.6% 100% 19.5% 100% Source : INSEE, RGP 1999 et 2006 La répartition des cadres des fonctions métropolitaines (CFM), catégorie créée par l'insee, illustre bien les redistributions qui s'opèrent sur le territoire national. Non seulement les grandes métropoles ont capté un plus grand nombre de ces emplois, mais ce sont elles aussi qui ont vu ce nombre augmenter le plus vite. Ainsi, le nombre de CFM a augmenté de % dans l'aire urbaine de Nantes et de % dans l'aire urbaine de Rennes. Pour Laval, cette croissance a été de % sur la période , soit le taux le plus faible des principales agglomérations de la Région. L'aire urbaine de Laval se distingue néanmoins par une forte augmentation des emplois dans le commerce interentreprises. Cette évolution, et la bonne représentation des activités de gestion (51% des CFM) traduit la présence sur le territoire des sièges sociaux de nombreuses PME. Par contre, alors que dans les autres aires urbaines la croissance est importante, les fonctions dans les domaines de la culture et des loisirs n'ont que très peu augmenté pour Laval. Cela met en exergue le déficit d'image et de rayonnement de la préfecture mayennaise. S'ils ont augmenté plus lentement que dans les autres agglomérations ligériennes, la part des CFM dans l'aire urbaine de Laval est sensiblement équivalente à celles rencontrées à Cholet, La Rochesur-Yon ou encore Saint-Nazaire (villes comparativement similaires en termes de population). La part des cadres des fonctions métropolitaines pour l'aire urbaine de Laval est passée de 4.5% en 1999 à 5.9% en Il s'agit donc bien d'un secteur du marché du travail dynamique mais leur progression y reste assez timide et Laval souffre, comme toutes les agglomérations moyennes, d'un effet de taille quasiment structurel. La place qu'elle a su prendre dans le Pôle de Compétitivité à vocation mondiale "Images et Réseaux" et dans les deux autres dans lesquels elle est intégrée peut laisser espérer que le niveau de fonctions métropolitaines pourra augmenter. La composante industrielle de la base économique du territoire du SCoT des Pays de Laval et de Loiron, doit être défendue. C'est là l'un des enjeux du SCoT. Parallèlement, il s'agira de tirer le territoire vers l'excellence dans la base résidentielle de l'économie locale pour un équilibre indispensable du territoire. Le développement d'un enseignement post-bac à Laval a certainement contribué à ce développement, même si modéré, du territoire. L'agglomération lavalloise comptabilise plus de étudiants pour 9 Part dans l'emploi total 108

109 l'année , soit une augmentation des effectifs de 17% par rapport à Ainsi en 2009, Laval constituait le cinquième site d'enseignement supérieur de la Région après Nantes, Angers, Le Mans et La Roche-sur-Yon. Avec une offre diversifiée et notamment avec des formations en adéquation avec le Pôle de Compétitivité "Images et Réseaux", et non négligeable (2 écoles d'ingénieurs, des antennes universitaires, un IUT, une école de commerce, ). Laval est désormais plus qu'une antenne de l'université du Maine et grâce à des formations spécialisées, elle ne recrute pas exclusivement ses étudiants sur le Département. Malgré cela, dans sa configuration actuelle et avec la concurrence des grandes villes voisines, le pôle universitaire de Laval ne constitue pas un réel élément d'attractivité pour l'agglomération même s'il contribue à construire l'image de la ville. 109

110 VI. LE COMMERCE 1) LE COMMERCE : SECOND POLE ECONOMIQUE DU TERRITOIRE Le commerce comprend, suite à la redéfinition de la nomenclature de l'insee, de nouvelles activités : le transport, l'entreposage, l'hébergement et la restauration, des champs qui, auparavant étaient répertoriés dans le secteur des services. Second pôle économique avec salariés en 2009 (Laval concentre 50% de ces emplois), soit 25% des effectifs du territoire, le commerce a montré un certain tassement entre 2001et L'emploi salarié y a progressé de 1.6%. Ces emplois se répartissent comme suit : Commerce, réparation automobile et motocycle Transport et entreposage Hébergement et restauration REPARTITION DES EMPLOIS SALARIES DU SECTEUR "COMMERCE" Laval Pays de Loiron SCoT Agglomération % % % Total % Sources : UNISTATIS Les activités de transport et d'entreposage représentent emplois, ¼ des emplois salariés du secteur commerce. Entre 2001 et 2009 les effectifs salariés ont diminué de -4.3%. La principale entreprise de ce secteur est Breger à Saint-Berthevin avec 240 salariés. L'hébergement et la restauration connaissent une forte progression de leurs effectifs entre 2001 et Avec emplois, soit 12% des emplois du commerce, l'activité progresse de +11.9%. La ville centre accueille plus des ¾ de ces emplois. Les unités qui emploient le plus grand nombre de salariés pour le secteur de l'hébergement et la restauration sont les fast-food. A eux seuls, les 3 établissements (MC Donald's (2) et Quick) représentent plus de 10% des salariés. Le établissements de commerce et réparation automobile et motocycle restent de loin les plus nombreux mais leur croissance a été moindre sur la période. 2) UNE OFFRE COMPLETE De façon générale, on observe sur le territoire : Une offre commerciale complète sur le territoire concentrée dans l'unité urbaine (centre ville de Laval et zones commerciales en périphérie) qui tend à se développer par l'augmentation du nombre des Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Laval est un pôle commercial à vocation départementale ; Une augmentation du nombre de commerces au cours des dernières années : entre 2006 et 2009, on dénombre 97 nouveaux établissements sur le territoire : 302 cellules commerciales disparaissent et 399 apparaissent. 110

111 EVOLUTION DU NOMBRE DE COMMERCES ENTRE 2006 ET Laval Agglo Pays de Loiron Laval Agglo Pays de Loiron Laval Agglo Pays de Loiron Laval Agglo Pays de Loiron Créations Radiations Solde Total SCoT Sources : CCI de la Mayenne En 2009, unités commerciales étaient identifiées sur le territoire des Pays de Laval et de Loiron. Parmi elles, la CCI de la Mayenne dénombre 800 commerces de détail qui totalisent environ emplois, soit 45% des effectifs salariés du secteur. Trois d'entre eux emploient plus de 200 salariés (Carrefour et Leclerc à Laval, et Leclerc à Saint-Berthevin). REPARTITION DES UNITES COMMERCIALES PAR TYPE D'ACTIVITE Commerces de détail Commerces de gros Transport et entreposag e Hébergeme nt et restauration Laval Agglomération Pays de Loiron SCoT Sources : Annuaire des entreprises de France L'unité urbaine de Laval abrite m² de grandes et moyennes surfaces (GMS) en alimentaire, équipement de la personne, équipement de la maison et culture-loisirs, soit 1.54 m² par habitant. Cette concurrence périphérique a pu affecter le pôle commerçant de centre ville où la faiblesse d'installation de la part d'enseignes nationales traduit un certain manque d'attractivité. Le pôle commercial lavallois, par son offre, garde toutefois une réelle mainmise sur sa zone de chalandise, sans pour autant en exclure les pôles secondaires notamment pour l'alimentaire. A l'échelle du SCoT, la densité commerciale en GMS est de 1,66m² par habitant et ce sont les commerces d'équipements de la maison les mieux représentés. Ils se concentrent sur le pôle Laval- Saint-Berthevin, cette commune se distinguant très clairement comme le second pôle commercial du territoire. LA DENSITE COMMERCIALE EN GMS Population 2009 Plancher commercial GMS en m² Part du plancher commercial SCOT Densité commerciale (m² pour 1000 hab.) Laval % 2126 Saint-Berthevin % 8047 Changé % 1128 Bonchamp % 768 Le Bourgneuf-la-Forêt % 1469 Argentré % 608 L'Huisserie % 340 Loiron % 827 Louverné % 240 SCoT % 1661 Sources : CCI de la Mayenne INSEE RGP

112 DENSITE COMMERCIALE DES GMS PAR CATEGORIE Plancher commercial GMS en m² Part du plancher commercial Densité commerciale (m² pour 1000 hab.) Alimentation % 389 Eq. de la personne % 164 Equipement de la maison % 760 Culture / loisirs % 341 Santé / hygiène 0 0% 0 SCoT % 1654 Sources : CCI de la Mayenne Les Grandes Surfaces Alimentaires (GSA) représentent 24.3% du plancher commercial des GMS du territoire. Cette offre se divise en 3 hypermarchés (deux à Laval et un à Saint-Berthevin), 18 supermarchés (dont 6 à Laval) répartis assez équitablement sur le territoire et 6 hard discounters. En ce qui concerne les surfaces spécialisées, le territoire des Pays de Laval et de Loiron compte m² de surface en GMS. Enfin, on ne compte qu'un véritable centre commercial, à vocation départementale : Carrefour La Mayenne (10 350m² dont 2 350m² de galerie commerciale). Que ce soit pour l'alimentaire ou pour les surfaces spécialisées, la forte densité commerciale constatée sur le territoire contribue à une faible évasion vers les agglomérations rennaise, angevine ou encore mancelle. DENSITES DE SURFACES COMMERCIALES (ETABLISSEMENTS > 300M²) POUR HABITANTS DANS LES COMMUNES DU SCOT DES PAYS DE LAVAL ET DE LOIRON 112

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