Utilisation d'aliments MASH en production laitière bovine

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1 Septembre 2004 Compte rendu Département Techniques d'elevage et Qualité Service Lait Jean LEGARTO Utilisation d'aliments MASH en production laitière bovine Etude des concepts de rationnement avec des mélanges d'aliments concentrés composés protéiques et fibreux

2 ARPEB INSTITUT DE L ELEVAGE UTILISATION D ALIMENTS MASH EN PRODUCTION LAITIERE BOVINE. COMPTE RENDU D ESSAI

3 Essai mené au Domaine d Ognoas Arthez d Armagnac. Hiver 2002 / 2003 Rédaction : Jean. LEGARTO de Institut de l'elevage Benoît BEAUMONT de l ARPEB Avec les collaborations de : Dr Y.RECORBET (INZO) H.CLAVE ( Nutricia) JP.BRETHOUS et J.PAGES (Maïsadour-Landal) Ph. BRUNSCHWIG (Institut de l'elevage) H.VALDEAVERO (SUAE 40), Avec les participations techniques de G.FARBOS de l ARPEB et du personnel technique du Domaine d Ognoas. Avec les participations financières : Conseil Régional d Aquitaine Nutricia INZO et de l Institut de l'elevage

4 Sommaire Résumé : Evaluation technique et economique des aliments «mash» en production laitiere bovine 5 Les motivations de l étude 7 1) Les objectifs de l étude ZOOTECHNIQUE. 8 2) Le dispositif mis en place. 8 3) Le matériel expérimental ) Les fourrages 9 3.2) Les concentrés ) Les animaux. 10 4) Le schéma expérimental ) La période pré expérimentale ) La période expérimentale. 11 5) Les controles effectués ) Au niveau des concentrés mash ) Au niveau des autres concentrés et fourrages ) Au niveau des animaux. 13 6) Les resultats ) les compositions des aliments mash utilisés ) Les ingrédients utilisés ) les compositions et valeurs nutritives des aliments mash ) les compositions en acides gras ) la presentation physique des aliments mash ) Les ingestions ) Les productions laitières ) Les productions calendaires observées ) Les productions laitières calandaires corrigées ) les autres criteres de composition du lait ) les productions laitières des plus fortes productrices ) Les gains de poids vifs et les evolutions des etats d engraissement ) Autres critères mesurés ) Les faciès fermentaires des jus de rumen. 21 2

5 6.5.2) Paramètres sanguins ) La composition des bouses ) La pathologie observée ) Quelques elements de comportement des vaches. 22 7) Discussion des resultats ) Les compositions des aliments mash ) Les valeurs nutritives des aliments mash ) Les valeurs azotées. 24 Les compositions estimees en acides aminés ) Les valeurs energétiques des aliments mash. 26 Dégradabilité des sucres et de l amidon. 28 Teneurs en matières grasses et acides gras ) Les ingestions des rations ) Les performances zootechniques en periode d essai ) Les productions laitières ) Les compositions des laits ) Les reprises de poids vifs et d état d engraissement ) Les valorisations des rations alimentaires ) les valorisations energetiques ) les valorisations azotees ) les indices de transformation laitiere de la matière seche alimentaire ) Les eventuelles incidences alimentaires sur la reproduction et la pathologie. 37 8) Etude economique. 38 Conclusion. 42 ANNEXES 43 Annexe 1 2 Plan previsionnel d alimentation et de complémentaton 2 Annexe 2 3 Annexe 2.1) Diversité des matiéres premières dans les rations. 3 Annexe 2.2: composition en ingrédients des rations totales 3 Annexe 2.2: composition en ingrédients des rations totales 4 Annexe 2.3 : granulométries. 5 3

6 Annexe 3 : Courbes des ingestions. 5 Annexe 3 : Courbes des ingestions. 6 Annexe 4 : Courbes calendaires observées de productions laitières. 7 Annexe 5 : Courbes physiologiques observées de productions laitières. 1 Annexe 5bis : Courbes physiologiques corrigees de productions laitières. 1 Annexe 5bis : Courbes physiologiques corrigees de productions laitières. 2 Annexe5 : l evolution des comptages cellulaires du lait. 2 Annexe 5 bis : l evolution des taux d uree du lait. 2 Annexe 6 : Evolution des poids vifs observes et corriges du contenu digestif. 2 Annexe 7 : Températures de l aire de couchage paillée à 16h30 3 Annexe 8 : Récapitulatif des apports nutritifs. 4 Annexe 9 : Etude économique prix et parametres retenus. 5 coûts alimentaires par vaches en pour 100 jours. 5 Annexe 9.1) Marge partielle avec une situation de quota laitier et de production fourragere non limitante. 6 Annexe 9.2) Marge partielle avec une situation de production limitée sur l effectif : 36 vaches 6 Annexe 9.3) Marge partielle avec une situation de production limitée sur l effectif : 40 vaches 7 Annexes 10 : Equations utilisées. 8 4

7 RESUME : EVALUATION TECHNIQUE ET ECONOMIQUE DES ALIMENTS «MASH» EN PRODUCTION LAITIERE BOVINE Les propositions commerciales en matière d alimentation des ruminants se sont diversifiées ces dernières années avec des aliments «mash» : mélanges complexes d aliments concentrés plus ou moins riches en protéines et de fibres. Ces aliments se substituent en proportion plus ou moins importante aux fourrages grossiers. Un dispositif expérimental sur vaches laitières en début de lactation a été mis en place par l Institut de l'elevage et l ARPEB au Domaine d Ognoas (Landes) pour évaluer ces concepts d alimentation. Deux types de rationnement avec 2 aliments «mash» ont été testés comparativement à un rationnement «témoin» classique ( Ensilage de maïs, foin de luzerne et concentrés protéiques et de production). On appellera «mash 1 «le mélange réalisé à raison de 50 % d ensilage de maïs et de 50 % de «mash 1» de fabrication française. On appellera «mash 2», le mélange réalisé à raison de 33 % d ensilage de maïs et de 67 % de «mash 2» de fabrication espagnole. Les mélanges ont été distribués ad libitum. Les ingestions avec les 2 rationnements «mash» ont été 10 % supérieures à celles de la ration «témoin» avec 70 % d ensilage de maïs déjà très bien ingérée (24 kg de MS/v/j) Les performances laitières de ces rations avec les aliments «mash» ont été supérieures à celles du témoin ( 31,7 kg/vache/jour) de 2 kg pour le premier et de 2,7 kg pour le second. Ces performances ont été obtenues sans dilution des matières protéiques. Les 2 rations «mashs» se sont pas contre différentiés au niveau de la synthèse des matières grasses, davantage orientée vers le lait pour le «mash 2» contenant le plus d acides gras saturés (43%) et de parois totales, et davantage orientée vers la reprise de poids vif après vêlage pour le «mash1» contenant le plus d acides gras insaturés (67%) et d amidon. Les taux de matières grasses du lait (TB) ont été supérieures de 1,2 g/l pour le «mash2» et inférieures de 0,8 g/l pour le «mash 1» par rapport aux TB du lot «témoin» (41 g/l). Les granulométries des rations «mash» ont été fines ( 4,2 mm<d 50 <4,9 mm), sans doute justes suffisantes pour permettre un bon fonctionnement du rumen. Il n y a pas eu de conséquence pathologique apparente d origine nutritionnelle malgré des acidités totales faibles du liquide ruminal (5,5<pH<6). La bonne fibrosité «chimique» et le bon pouvoir tampon de certaines matières premières alimentaires ont permis ce résultat. 5

8 Les valorisations énergétiques de l ingéré des rations «mash» ont été conformes à la somme des valeurs des différentes matières premières diminuée de l interaction fourrage / concentré. Les valorisations ont été similaires pour les 3 rations (0,89 à 0,90 UFL /kg de MS) malgré les différences d ingestion et de composition. Il n y a donc pas eu suffisamment d interaction positive entre les ingrédients des aliments «mash» pour avoir une valorisation énergétique meilleure que dans la ration simplifiée «témoin». Economiquement, l évaluation de l intérêt pour les éleveurs dépend du contexte de production. En situation de quota laitier et d autonomie alimentaire économiquement efficiente, les prix d intérêt des aliments «mash» pour les éleveurs sont aujourd hui rarement atteints par les prix de vente pratiqués par les fournisseurs. Par contre, lorsque les possibilités de production laitière sont limitées par des contraintes d exploitation (bâtiment, surfaces, main d œuvre ), les prix d intérêt sont voisins des prix de vente pratiqués. Ces concepts d alimentation d inspiration nord américaine, à l origine adaptée à des conduites «hors sols», pourraient satisfaire les exigences d élevages à des moments ponctuels de l année (pénurie fourragères, manque de place ). Ils pourraient aussi satisfaire les besoins de diminution de temps de travail en distribuant les rations «mash» tous les 2 jours ; la teneur en matière sèche de la ration «mash 2» ( 62 %) et sa stabilité le permettraient. 6

9 LES MOTIVATIONS DE L ETUDE Les modes de rationnement des vaches laitières se modifient avec le temps, en fonction du niveau de production laitière, des installations, matériels, des fourrages produits sur l exploitation, de la main d œuvre disponible et des connaissances zootechniques en général. Depuis que le maïs plante entière est devenu le fourrage dominant dans les exploitations laitières ayant un contexte favorable à cette culture, les aliments utilisés dans les rations sont moins diversifiés, on retrouve essentiellement du maïs, du tourteau de soja et des concentrés de production avec de plus en plus de céréales (dont encore du maïs grain) et divers tourteaux (dont encore du soja). Les modes d apport se sont par contre diversifiés d une exploitation à l autre : distribution ou libre service des fourrages avec distribution individualisée de concentrés, ou bien ration complètes ou semi-complètes plus ou moins mélangées mécaniquement. Depuis peu, la tendance est de nouveau à la diversification des matières premières utilisées pour les troupeaux à haut niveau de production (diversification des tourteaux : soja, colza, tournesol, utilisation de co-produits deshydratés, de graines d oléagineux, de matières grasses, d acides aminés protégés etc ). Cette diversification concerne aussi les aliments fibreux. En production «fermière», cette multiplicité de matières premières à gérer devient complexe et coûteuse. C est ainsi que des aliments concentrés azotés fibreux sont proposés sur le marché par des fabricants d aliments du sud de l Europe. Le complément d ingestion doit être assuré par une part moins importante de maïs fourrage produit sur l exploitation. Devant le succès commercial rencontré par ces formulations, il est apparu opportun aux responsables professionnels laitiers du Sud Ouest de la France d évaluer ces concepts d alimentation, localement nouveaux mais d inspiration nord-américaine, d un point de vue technique mais aussi micro-économique. 7

10 1) LES OBJECTIFS DE L ETUDE ZOOTECHNIQUE. Il s est agit d évaluer les conséquences technico-économiques de techniques d alimentation utilisant des mélanges de concentrés azotés et de fourrages fibreux (Mash) sur toute une période hivernale. L évaluation a été faite à partir de concepts (modes d emploi préconisés par les fabricants distributeurs) et non de façon analytique basée sur des variations mono - factorielles de paramètres de rationnement. Les mesures se porteront sur les points suivants : valeur alimentaire (ingestion, valeurs nutritives des rations étudiées) valorisation zootechnique (laitière, croissance, reproduction et sanitaire) Conséquences sur la gestion technico-économique et sur la charge de travail. Répercussions sur l environnement (rejets d azote). 2) LE DISPOSITIF MIS EN PLACE. Trois traitements alimentaires ont été appliqués : Traitement «témoin» correspondant à une pratique courante des éleveurs bien évaluée techniquement : -- ensilage de maïs à volonté -- foin de luzerne sur l auge : 2 kg brut / v/ j -- apport d un concentré protéique (CA) d équilibre apporté au DAC concentré de production (CE) apporté individuellement au DAC -- apport minéral et vitaminique à l auge. Traitement «mash 1» ou équilibre «50/50» -- ensilage de maïs : moitié du poids sec du mélange ration de base avec mash 1 -- concentré «mash 1» commercialement dénommé «Landal-Prorégal» incorporé pour moitié du poids sec du mélange. -- concentré de production pour couvrir les besoins au-delà de la couverture permise par le mélange ration de base et apport systématique de 1 kg/jour aux primipares. -- foin de graminée à l auge -- carbonate de sodium et blocs à lécher mis à disposition des vaches. Traitement «Mash 2» ou équilibre «67/33» -- ensilage de maïs : 33 % du poids sec du mélange ration de base avec «mash 2» -- concentré «Mash 2» : incorporé à raison de 67 % du poids sec du mélange. -- aucun autre apport alimentaire n est réalisé. 1 DAC : distributeur automatique de concentrés Système Codatron Westphalia Surge. 8

11 3) LE MATERIEL EXPERIMENTAL. 3.1) LES FOURRAGES L ensilage de maïs distribué aux 3 lots d animaux est identique (variété tardive Panama). Sa description nutritive est au tableau 1 et sa granulométrie est en annexe 2.3 ) Le foin de luzerne distribué au lot témoin est déshydraté et le foin de prairie permanente a été séché naturellement. Les compositions et les valeurs nutritives sont au tableau ) LES CONCENTRES. Le concentré protéique (CA) d équilibre du lot témoin est sous forme granulée et se compose des matières premières suivantes : corn gluten feed (4%), tourteau de colza (40%), tourteau de soja (21%), tourteau d arachide (20%), mélasse (2%), son de blé (8%) et un pré mélange de 5 % contenant de l urée (2.5%). % MS E de maïs Foin de luzerne Foin de graminée Concentré protéique (CA) Concentré de production (CE) Pour témoin Pour mash 1 % MS M minérales M azotées totales Cellulose brute Amidon Sucres M grasses NDF ADF ADL DE (DCS) UFL / kg de MS PDIN / kg MS PDIE / kg de MS P Ca Tableau 1 : Composition et valeurs nutritives des aliments fourrages et concentrés d accompagnement. (détermination chimique par les laboratoires INZO et Europe Sols) 2 DE1 : dégradabilité enzymatique (protéase) des matières azotées en 1 heure (Aufrère). DCS : digestibilité enzymatique de la plante entière (Aufrère) 9

12 Les concentrés de production (CE) des traitements témoin et mash1 sont composés des mêmes matières premières agglomérées en granulés : blé (10%), maïs (24%) corn gluten feed (20%) tourteau de soja (3%), tourteaux d arachide (15%), bouchon de luzerne (4%), tourteau de tournesol (2.5%), mélasse (4%), son de blé (10%) et pré -mélanges (7.5%) 3.3) LES ANIMAUX. Les vaches multipares sont mises en essai au cours de la troisième et quatrième semaine de lactation, les vaches primipares au cours de la quatrième et cinquième semaine. Les principaux critères de mise en lot sont les mêmes pour les multipares et les primipares : rang de lactation : 1, 2 et 3 et plus. Date de vêlage. Production et composition du lait des 2 dernières semaines : -- lait brut -- taux butyreux et protéique -- leucocytes (CCS) Poids vif et état d engraissement. Antécédents sanitaires. 4) LE SCHEMA EXPERIMENTAL. 4.1) LA PERIODE PRE EXPERIMENTALE. Cette période est une période physiologique correspondant aux semaines 3 et 4 après vêlage pour les multipares et aux semaines 4 et 5 pour les primipares. La ration appliquée est celle de la modalité témoin. Un pic de lactation de 45 kg pour les multipares et de 35 kg pour les primipares sont couverts lors des semaines 3 pour les premières et de la semaine 4 pour les secondes. 10

13 Lot mash 2 Lot mash 1 Lot témoin Nombre de vaches initiales Nombre de vaches retenues dont de primipares Lait brut kg/v/j (5.76) (5.28) (4.97) Taux butyreux g/l (4.41) (4.80) (4.97) Taux protéique g/l (2.34) (3.12) (2.69) Lait standard 4 % MG (5.97) (4.71) (3.89) Matières grasses en g/j 1249 (253) 1197 (185) 1120 (171) Matières protéiques en g/j 997 (145) 964 (123) 982 (158) Leucocytes milliers/ml Poids vif début essai 668 (58) 674 (89) 665 (54) Etat d engraissement Tableau 2 : critères de pré expérimentation pouvant servir de covariable pour l analyse de variance. Moyenne (écart type sur individus) 4.2) LA PERIODE EXPERIMENTALE. Pour les premières vaches intégrant l essai dans les traitements «mash2» et «mash1», il y a eu une période de transition alimentaire de 1 semaine, avec des rations 50/50, par la suite les vaches intégrant ces traitements, n ont pas eu de période de transition alimentaire. Les plans d alimentation prévisionnels sont en annexe 1. Deux types de dépouillement ont eu lieu pour cet essai : Un dépouillement sur semaines calendaires avec 21 blocs complets équilibrés. Un dépouillement sur semaines physiologiques. Le traitement des données a été réalisé par le logiciel IFEL de l Institut de l Elevage et les procédures (GLM, version 8.0) du logiciel SAS. 11

14 Lot mash 2 Lot mash 1 Lot témoin Pré expérimentation Durée en semaines Alimentation -- E de maïs -- C protéique -- C de production ad libitum 3 kg/v/j 1 à 6 kg à partir de 24 kg de lait ad libitum 3 kg/v/j 1 à 6 kg à partir de 24 kg de lait ad libitum 3 kg/v/j 1 à 6 kg à partir de 24 kg de lait Expérimentation Mélange mash E de maïs Ad libitum 67 % sec 33 % sec Ad libitum 50 % sec 50% sec Ad libitum 0% sec 100 % sec Foin de luzerne C protéique C de production rythme mode de distribution Néant 0 0 Néant 0 à partir de 32 kg de lait pour primipares et 42 kg multipares 1 / 2.5 DAC 2 kg/v/j auge 3 kg/v/j à partir de 24 kg pour primipares et 34 kg pour multipares. 1 / 2.5 DAC Minéral AMV et NaCl Néant Néant 0.3 kg/v/j à l auge Tableau 3 : Résumé du schéma expérimental. 5) LES CONTROLES EFFECTUES. 5.1) AU NIVEAU DES CONCENTRES MASH. Composition en matières premières. (vérification microscopique) Valeurs nutritives : -- humidité -- m minérales -- m azotées totales (N Kjeldhal * 6.25) -- solubilité de l azote -- dégradabilté DE1 (Aufrère) de l azote -- cellulose brute Weende -- m grasses totales -- amidon Ewers et sucres solubles -- ADF, NDF, ADL (Van Soest) -- P, Ca, Na, S 12

15 Profils d acides gras et saturation. Méthionine et lysine totale. Granulométrie. 5.2) AU NIVEAU DES AUTRES CONCENTRES ET FOURRAGES. Composition en matières premières des concentrés protéiques et de production. L ensemble des critères précédents a été déterminé à l exception du profil d acide gras et des acides aminés. Pour l ensilage de maïs, les critères de conservation sont déterminés afin de calculer les pertes par volatilité lors de l étuvage. 5.3) AU NIVEAU DES ANIMAUX. Les consommations journalières et les refus (2 fois par semaine). Les productions laitières : 2 jours consécutifs par semaine. La composition individuelle de lait : taux butyreux (TB), taux protéique (TP), leucocytes (CCS). La composition sur lait de mélange de chaque lot : urée, spores butyriques, calcium, protéines coagulables, lactose. Double pesées en début et fin d essai pour chaque bloc, et chaque mois à date fixe pour l ensemble des animaux. Notations visuelles des états d engraissement à chaque pesée. Prélèvements des bouses pour détermination du ph, de l amidon résiduel et des constituants pariétaux. Profils fermentaires des jus de rumen. Prise de sang en début et en fin d essai pour détermination éventuelle des AGNE (si pertes de poids importantes) et Gamma GT. Evénements sanitaires et de reproduction. Comportement des vaches, incidences sur le couchage. Températures quotidiennes du fumier vers 16 h30 13

16 6) LES RESULTATS. 6.1) LES COMPOSITIONS DES ALIMENTS MASH UTILISES ) LES INGREDIENTS UTILISES. En % MS Mash 1 3 Mash 2 4 Son de blé 7 0 Maïs grain Corn gluten feed 16 Corn distillers 23 T de soja Pulpes 2 Graines de colza 2 Palmiste 5 T de coprah huileux 12 Graine de coton Luzerne Mélasse 2 1 Pré mélange Tableau 4 : Matières premières incorporées dans les aliments Mash. La nature des matières premières est variée pour les 2 aliments mash : 10 à 11 types d ingrédients. Elle l est aussi pour les autres matières premières intégrées dans les concentrés. (cf. tableau 5) En % MS Concentré protéique Concentré de production Destination Lot «témoin» Lots «témoins» et «mash1» Blé 10 Maïs 24 Corn gluten feed 4 20 Tourteau de colza 40 Tourteau de soja 21 3 Tourteau d arachide Bouchon de luzerne 4 Tourteau de tournesol 2.5 Mélasse 2 4 Son de blé 8 10 Pré mélanges et divers Tableau 5 : Ingrédients intervenant dans les concentrés. 3 Composition confirmée par le fabricant. 4 Composition non confirmée par le fabricant. Détermination laboratoire (INZO) 5 dont 0,5 % d urée et 0,5 % d huile de palme et des minéraux, vitamines 6 dont de la smartamine. 14

17 C est ainsi que la diversité des ingrédients (y compris les fourrages) est de : pour le lot «témoin» : 12 ingrédients. Pour le lot «mash1» : 13 à 14 ingrédients pour le lot «mash 2» : 10 à 11 ingrédients. La diversité des ingrédients est sensiblement la même pour les 3 traitements, par contre, la nature et les taux d incorporation changent. La diversité est bien réelle pour les formulations «mash», tandis que le rationnement classique «témoin» laisse apparaître une atomicité d incorporation liée aux faibles quantité de concentrés classiques du commerce distribuées. (annexe 2.1). Nous rediscuterons dans le 7 le choix des matières premières utilisées ) LES COMPOSITIONS ET VALEURS NUTRITIVES DES ALIMENTS MASH. La détermination des valeurs nutritives qui servent au rationnement est faite dans la partie discussion. ( 7.4 ). En % MS Mash 1 Mash 2 M sèche M minérales M azotées totales (N* 6.25) Solubilité azotée % Cellulose brute M grasses Amidon Sucres NDF ADF ADL DE Lysine totale Méthionine totale P Ca Na Tableau 6 : Composition nutritives des aliments «mash» Ces aliments «mash» sont des aliments secs, dont la conservation ne pose pas de problème. Toutefois, la présentation «vrac» peut capter l humidité de l air et être sujette aux éventuels écoulements liés à la condensation. La teneur en matières azotées totale du mash 2 est supérieure de 1,3 points à celle du mash1. Leurs solubilités sont plus faibles pour le mash 2 (17.9 %) que pour le mash1 (29.1%). Cette différence est bien confirmée par la dégradabilité enzymatique (DE1) : 29.4 % pour mash 2 et 39.8 % pour le mash 1. La DT résultante et les conséquences nutritives seront commentées en 7. 15

18 Si les teneurs en cellulose brute ou ADF sont sensiblement les mêmes pour ces 2 aliments, il n en est pas de même pour les parois totales (NDF) : 40.4 % pour le mash 2 et de 35.8 % pour le mash 1. L autre différence notable est dans la teneur en amidon : plus faible pour mash 2 (9.6 %) que pour le mash 1 (15.1%). Les teneurs en méthionine et lysine totale sont légèrement supérieures pour le mash 2 que pour le mash 1. Les valeurs additives 7 de ces aliments seront évaluées et confrontées à ces valeurs analytiques dans la partie discussion ) LES COMPOSITIONS EN ACIDES GRAS. Malgré des taux de matières grasses voisins, la nature des matières induisent des profils d acides gras assez différents entre les 2 aliments Mash. En % MS Mash 1 Mash 2 M grasses totales AG saturés AG mono insaturés AG poly insaturés A linoléique En % des AG Mash 1 Mash 2 A butyrique C A caproïque C A Caprilyque C A caprique C A laurique C A myristique C A palmitique C A palmitoléïque C16= A stéarique C A oléique C18= A linoléique C18= A linolénique C18= A gadoléïque C20= A arachidique C Tableau 7 : composition des acides gras ) LA PRESENTATION PHYSIQUE DES ALIMENTS MASH. Ces profils de granulométrie seront à discuter, car la méthodologie de mesure retenue pour le maïs ensilage n est pas adaptée aux aliments mash. 7 Addition des valeurs des matières premières incorporées obtenues à partir de la table INRA

19 granulométrie > 20 mm 10 à 20 mm 5 à 10 mm < 6 mm Mash 1 6,73 0? 17,08 76,19 Mash 2 0 4,07 13,62 82,01 Tableau 8 : granulométrie des aliments mash. 6.2) LES INGESTIONS. Seules les ingestions calendaires par traitements (lot) sont disponibles. Kg de MSc/v/j Lot mash 2 Lot mash 1 Lot témoin Nombre de semaines Nombre de blocs Mélanges -- E de maïs -- Mash C protéique C de production Foin de luzerne Foin de graminée AMV Total MSc/v/j En % PV Tableau 9 : Les ingestions moyennes quotidiennes par lot. Ces moyennes ne prennent pas en compte la première semaine de transition (graphique de l annexe 3) des 17 semaines de mesures. 6.3) LES PRODUCTIONS LAITIERES ) LES PRODUCTIONS CALENDAIRES OBSERVEES. Ces valeurs sont relatives aux moyennes brutes des mesures réalisées lors des semaines calendaires. Elles ne tiennent donc pas compte des éventuels biais de la mise en lot. 17

20 Lot mash 2 Lot mash 1 Lot témoin Nombre de semaines Lait brut kg/v/j STERR TB en g/l STERR TP en g/lsterr LS à 4 % MG kg/v/j STERR MG en g/v/j STERR MP en g/v/j STERR Tableau 10: Les productions laitières observées. (STERR : erreur standart) Les courbes des productions laitières sont en annexe 4. Les calculs de signification statistique n ont pas été réalisés pour les données brutes observées ) LES PRODUCTIONS LAITIERES CALANDAIRES CORRIGEES. Lot «mash 2» Lot mash 1 Lot témoin Signification Blocs Lait brut en kg/v/j 34.35a 33.70a 31.68c 0.01 TB en g/l TP en g/l NS LS à 4 % MG en kg/v/j 34.60a 33.0b 31.43c MG en g/v/j 1392a 1289b 1260c 0.01 MP en g/v/j 1092a 1047a 992c 0.01 Tableau 11 : Les productions laitières corrigées. ab : P<0,05, ac : P<0,01 Le modèle utilisé est le suivant : variable mesurée Y = Constante +effet dû au traitement +effet dû au bloc + covariable + erreur aléatoire. 18

21 Les interactions «traitement x niveau de production» et «traitement x pare» étant non significatives seul le modèle précédent a été retenu. Les courbes de séries chronologiques (à même stade physiologique) sont en annexe 5. Les analyses ont été réalisées en mesures répétées sur dispositif équilibré ) LES AUTRES CRITERES DE COMPOSITION DU LAIT. Ces critères ont été déterminés sur le lait de mélange (matin et soir) de chacun des lots. Lot mash 2 Lot mash 1 Lot témoin CCS en milliers /ml Spores butyriques en milliers/ml Calcium g/l Lactose en g/l Protéines coagulables en % protéines Urée en mg/l (écart type) 366 (71) 316 (31) 272 (57) Tableau 12 : D autres critères de composition du lait produit ) LES PRODUCTIONS LAITIERES DES PLUS FORTES PRODUCTRICES. Les résultats de 13 blocs de vaches ayant les plus fortes de productions ont été calculés en données calendaires par analyse de covariance sur les critères de pré expérimentation. Lot «mash 2» Lot mash 1 Lot témoin Signification Blocs Lait brut en kg/v/j 36.6a 36.2a 33.7b 0.05 TB en g/l NS TP en g/l NS LS à 4 % MG en kg/v/j 36.6a 35.1a 33.6b 0.05 MG en g/v/j NS MP en g/v/j 1166a 1114a 1034c 0.01 Tableau 13 : les productions laitières des plus fortes productrices (corrigées par analyse de covariance).. 19

22 6.4) LES GAINS DE POIDS VIFS ET LES EVOLUTIONS DES ETATS D ENGRAISSEMENT. Lot «mash 2» Lot mash 1 Lot témoin Signification Blocs Poids début en kg (écart type) 668 (58) 674 (89) 665 (54) Poids fin en kg (écart type) 714 (68) 735 (89) 713 (70) Poids fin corrigés en kg Gain moyen de poids vif en g/j 355 a 536 b 351 a 0,01 Gain moyen de poids vif corrigé 147 b 382 a 260 ab 0,001 EE début EE fin Ns 9 Tableau 14 : Evolution des poids vifs et des états d engraissement. L évolution des poids vifs observés et corrigés sont en annexe 6. 8 Correction liée à l augmentation du contenu digestif : 5 lg de poids vif / kg de MS ingéré 9 Test de KS II : Dmax = 6 D0,05 = 8 test bilatéral 20

23 6.5) AUTRES CRITERES MESURES ) LES FACIES FERMENTAIRES DES JUS DE RUMEN. En % molaire Mash 2 Mash 1 Témoin ph moyen A acétique A propionique A butyrique et autres C4 ramifiés Propionates m moles/l AGV totaux en m moles/l C2/C A lactique Tableau 15 : les profils fermentaires des jus de rrumen ) PARAMETRES SANGUINS. Enzymologie Mash 2 Mash 1 Témoin Gamma GT sanguins UI/l Tableau 16 : Enzymologie sanguine sur Gamma GT en fin d essai. (γ glutamyl transférase) Rappelons que les Gamma GT ont un rôle de transaminase et révèle une activité de lyse dans le foie. La forte contribution hépatique au recyclage des excédents azotés aurait pu avoir quelques conséquences sur cette enzyme, mais cela n a pas été le cas. De ce point de vue l activité hépatique n a pas été affectée ) LA COMPOSITION DES BOUSES. Les bouses ont été prélevées au niveau du rectum entre 9 et 10 heures du matin. % MS Mash 2 Mash 1 Témoin ph MS MM MAT P Ca Cellulose brute Amidon ADF NDF ADL Tableau 17 : La composition des bouses des vaches en traitement. 21

24 6.5.4) LA PATHOLOGIE OBSERVEE. % MS Mash 2 Mash 1 Témoin Mammites primo Récidives Entérite 2 Boiteries 2 Eliminations de l essai Boiterie : 1 Mammite : 1 Interventions Anoestrus Interventions retours après IA Tableau 17 : Pathologie observée. Les infections mammaires ont été la pathologie dominante. Sur la période totale, les 3 lots ont été affectés dans les mêmes proportions. Ce cumul cache néanmoins une évolution différente dans le temps. Lors des 3 premiers mois de l essai, les mammites premières n affectaient que 3 vaches dans le lot «mash 2», 9 vaches dans les lots «mash 1» et «témoin». Lors du dernier mois d essai, 6 nouveaux cas se sont manifestés dans le lot «mash2», 3 dans le lot «mash 1» et 1 dans le témoin ) QUELQUES ELEMENTS DE COMPORTEMENT DES VACHES. Aucun enregistrement en continu de l activité des vaches n a été réalisé, seul un comptage quotidien à 14 h30 a été effectué. Ces comptages ont montré que les comportements des vaches du lot «mash 2» différaient sensiblement de celui du lot «témoin». En milieu de journée, la proportion de vaches couchées a été plus importante dans le lot «mash 2» de 10 points à celle du lot «témoin», le lot «mash 1» étant intermédiaire. L activité des vaches «témoin», à ce moment de la journée, était plus importante. Cette constatation a déjà été signalée dans la bibliographie lors des études comparatives «rations complètes / DAC» (Chenais et al, 1991). Cette différence de comportement» s est répercutée sur la propreté des aires de couchage (du moins les 3 premiers mois de l essai) (cf tableau 18) Malgré des bouses beaucoup plus liquides dans le lot «mash 2», l aire de couchage est restée beaucoup plus propre. Cet état a sans doute eu des répercussions sur la température de l aire de couchage paillée (tableau 8 et annexe 7). En dernière période d essai, cette différence s est estompée sans que l on puisse l expliquer. Concomitamment les cas de mammites cliniques ont d ailleurs augmenté lors de cette période dans le lot «mash 2». Mash 2 Mash 1 Témoin % vaches couchées à h30 Propreté aire de couchage paillée 10 à 8 h du matin T du couchage C période 1 période 2 période Tableau 18 : Eléments de comportement des vaches : très propre et 0 : très sale. 22

25 7) DISCUSSION DES RESULTATS. 7.1) LES COMPOSITIONS DES ALIMENTS MASH. Aspect physique et granulométrie. Au premier abord, les 2 aliments mash ont un même aspect : brins de luzerne séchée naturellement, grains entiers de coton, miettes de diverses couleurs. Mais une observation détaillée montre une différence notable dans la composition des 2 aliments. Le foin de luzerne est plus finement broyé dans le mash 2 que dans le mash 1. Les morceaux de tiges sont restés sur le tamis à maille de 20 mm pour le mash 1 et l ont traversé en totalité pour le mash 2. (tableau 8). Il est à noter que ces fibres rendent difficiles les mesures avec des tamis secoueurs adaptés au maïs ensilage (méthode ARVALIS). Des granules de 6 à 7 mm sont d un aspect roussâtre ocracé pour l aliment mash 2. Ce sont des sous produits de l industrie du maïs qui se rattachent aux corn distillers (solubles de distilleries). Pour l aliment Mash 1, ces granules sont de couleur bistre contenant du blé (son) et du maïs. La part la plus importante est constituée par des miettes (<6mm) et leurs proportions sont assez semblables pour les 2 aliments. On retrouve davantage de solubles de distilleries dans le mash 2 et davantage de maïs grain et soja dans le mash 1. En fait les profils granulométriques de ces aliments méritent une détermination granulométrique en 2 temps : la fibre d abord et les concentrés ensuite. La méthodologie pour mesurer la granulométrie des aliments concentrés fibreux reste à mettre au point. Les ingrédients communs aux 2 mashs. Les graines de coton (GC) délitées ont été incorporées à raison de 14 et 15 % pour le mash 1 et 2. Ces graines sont les principales pourvoyeuses en matières grasses des aliments mashs : (44 %) avec une forte proportion d acide gras (AG) longs insaturés (C18=2). La protection des lipides dans le rumen par l enveloppe de la graine entière est jugée moyenne par différents auteurs (Chilliard, 2000). Ces seuils d incorporation dans les mashs ont été raisonnés en fonction des limites connues pour les apports et les concentrations en lipides des rations des ruminants. Le seuil éventuel de toxicité lié au gossypol est bien au-delà de ces taux d incorporation de graines de coton. Même si cette matière première est un produit variable, elle permet de constituer un aliment énergétique et relativement riche en fibres. La GC apporte 19 à 20 % des protéines des mashs avec une dégradabilité (DT) assez élevée (70 à 72 %). Le foin de luzerne (FL) est la matière première la plus incorporée : 20 % pour le mash1 et de l ordre de 26 % pour le mash 2. Un foin de luzerne de qualité correcte (19 % de MAT) apporte respectivement 18 et 21 % des MAT de mash1 et mash2. 23

26 Le foin de luzerne est la principale source de fibre physique de ces aliments. La maîtrise de la qualité de ce fourrage, de son hachage et de son mélange dans le mash reste un point clef de la valeur alimentaire des aliments mash. Le maïs grain est en plus forte quantité dans le mash 1 (13.5%) que dans le mash 2 (environ 4%), il apporte 60 % de l amidon du mash1 et 28 % de celui du mash2. Le maïs grain est le principal pourvoyeur en amidon à dégradation lente. D autres matières premières sont contenues dans des pré-mélanges : La mélasse est un facteur d appétence et apporte des sucres solubles rapidement dégradables. Les apports de minéraux et vitamines sont incorporés dans des pré-mélanges adaptés aux formulations et dont les caractéristiques précises ne nous pas été communiquées. Les ingrédients propres au mash 1. Le Corn Gluten Feed (CGF) est apporté à raison de 16 % dans le mash 1, il apporte 20 % de l amidon (plus rapidement dégradable que celui du maïs grain) et 14 % des MAT. Le son de blé incorporé à raison de 7 % dans le mash 1, il apporte 10 % de l amidon avec une dégradabilité assez rapide dans le rumen. L huile de palme apporte, entre autre, des acides gras longs saturés (C16=0) L urée, en faible quantité (0,5%) est incorporé au noyau de pré-mélange il permet de pourvoir la ration «mash 1» en azote rapidement dégradé et assimilable par la flore ruminale. Les ingrédients propres au mash 2. Les Corns distillers (CG) sont des drêches et des solubles de maïs déshydratés. Incorporés à raison de 20 à 25 % dans le mash 2, ils apportent 23 à 25 % des MAT avec une DT de l ordre de 55%. Ils possèdent un peu d amidon assez rapidement dégradable dans le rumen mais très peu de sucres solubles et de cellulose brute. Ces CD sont de composition assez variable et dépendent beaucoup du process de l industrie amidonnière fournisseuse. Le tourteau de coprah huileux incorporé à raison de 10 à 13 % dans le mash 2, couvre 10 % de l apport en MAT, il apporte par contre environ 15 % de la matière grasse dont la particularité est la teneur en AG saturés (C12 :0 ou C14 :0) et en AG courts ( de C6 à C10). Le tourteau de palmiste, avec une teneur d incorporation de 5 % environ, a aussi la particularité de pourvoir en AG courts et en protéines à faible DT (43 % environ). La participation de cette matière première dans la MAT totale reste de l ordre de 6%. Autres matières premières. Comme dans le précédent mash, la composition du noyau de pré mélange ne nous a pas été communiquée. Seule des granules blanches supposées être des acides aminés protégés ont été observées : méthionine protégée avec ou sans lysine. Des substances tampons (carbonate de sodium) devraient être aussi présentes. 7.2) LES VALEURS NUTRITIVES DES ALIMENTS MASH ) LES VALEURS AZOTEES. Ces 2 aliments différents légèrement par la teneur en MAT totale (1,3 points de plus pour le mash2). Ce dernier a de la matière azotée moins soluble et avec une dégradabilité enzymatique 24

27 11plus faible que le mash1 (10 à 11 points de moins pour chacun de ces critères). Il en résulte une dégradabilité théorique (DT) 12 de 69 % pour la MAT de Mash 1 et 60 % pour celle de mash 2. Déterminées de manière additive à partir des matières premières incorporées dans chacun des mashs, les valeurs absolues de DT des MAT sont un peu plus faibles : 65 % pour le «mash 1 et de 55 % pour le mash2. En retenant les valeurs de composition (laboratoire), il en résulte les valeurs azotées pour le rationnement inscrites au tableau 18. Mash 1 Mash 2 % MAT 22,3 24,6 Solubilité de l azote en % DE1 en % DT en % PDIA g/kg de MS PDIN PDIE 13 29,1 39,8 69, ,9 29,4 60, Tableau 18 : Valeurs azotées des aliments Mash retenues. (résultats laboratoire) Les valeurs additives obtenues à partir des compositions en matières premières donnent des valeurs de MAT assez voisines de celles des analyses de laboratoire, les valeurs PDIN sont légèrement supérieures et les valeurs PDIE plus faibles de 10 %. LES COMPOSITIONS ESTIMEES EN ACIDES AMINES. Seules les teneurs en lysine et méthionine totales ont été déterminées analytiquement. Il en résulte des valeurs supérieures pour le mash 2 (tableau 6) de 0,8 g/kg pour la lysine et de 1 g/kg pour la méthionine. Déterminées de façon additive à partir de la composition des matières premières 14, les teneurs en lysine totale auraient du être semblables pour les 2 mash (10 g/kg) mais différentes pour la méthionine totale (3,6 g/kg pour le mash 1 et de 4,3 g/kg pour le mash 2). Mais rappelons que cette façon de déterminer des teneurs en AA est très discutable, compte tenu de la variabilité possible des matières premières. En calculant les teneurs en AADI (en % des PDIE) de façon additive à partir des différentes matières premières, on obtient les valeurs du tableau 19. Sans supplémentation en AA protégés, les teneurs en LysDI seraient plus faibles dans le mash 2 que dans le mash 1. Dans les 2 cas, sans apport d autres aliments, les teneurs seraient plus faibles que les recommandations d apport (7,3 % des PDIE d après Rulquin et al, 2001). Les teneurs en méthdi sont aussi dans ce cas avec 1,8 % des PDIE pour les 2 mashs, alors que les recommandations sont à 2,5%. 11 DE1 : dégradabilité enzymatique Aufrère DT= 0.87 DE r=0.955 etr = le calcul des PDIE ne tient pas compte de l éventuelle pénalisation liée aux MG. 14 Tables INRA

28 En % PDIE Mash 1 Mash 2 non supplémenté en AADI Lysine DI Méthionine DI Histidine DI Leucine DI Thréonine DI Valine DI Tableau 19 : Estimation des teneurs en principaux AADI sans supplémentation. Les apports des AADI seront commentés avec les apports de la ration totale ingérée par les vaches ) LES VALEURS ENERGETIQUES DES ALIMENTS MASH. Des différences de composition qui influencent les valeurs énergétiques. Les 2 constituants qui différent le plus entre les 2 aliments Mash sont les parois totales (NDF) et la lignine (ADL).(cf tableau 6) Les teneurs en NDF (Van Soest) sont de 35.8 % pour le mash 1 et de 40.4 % pour le mash 2. Cet écart se retrouve avec une détermination additive à partir des compositions des formulations : 31 % pour Mash 1 et 37 % pour mash 2 ; remarquons que ces dernières valeurs absolues sont plus faibles que la détermination laboratoire. L écart entre mash provient essentiellement des taux d incorporation de foin de luzerne : 5 à 6 points de plus dans le mash 2 que dans le mash1. Cela provient aussi de la moindre utilisation de tourteaux de soja (faible en NDF) dans la formulation mash 2 au profit de matières premières plus riches en NDF (corn distillers et tourteaux de coprah et de palme). Les teneurs en lignine sont un peu plus élevées pour le mash 2 et les origines sont les mêmes que pour la NDF. Estimation de l énergie brute.(eb). L énergie brute calculée à partir de l équation spécifique des aliments composés (équation 1 de Giger et al, 1990 en annexe ) ne révèle qu un écart de 10 kcal/kg MO entre les 2 mashs. Estimation de la digestibilité et de l énergie digestible.(ed). Afin d évaluer l adaptation aux mashs des équations proposées pour les aliments concentrés composés, on discutera les valeurs obtenues avec 2 modèles qui intégrent : -- la lignine (ADL) comme paramètre : Evaluation b -- la lignine (ADL) combinée à ADF et NDF : Evaluation he. L évaluation b donne des valeurs dmo de 76.8 % pour le mash 1 et de 75.4 % pour le mash2. (équation 2b Giger et al, 1990). La différence d énergie digestible entre les 2 mashs n est que de 2% 26

29 L évaluation he donne des valeurs plus faibles et plus différentiées entres le mash 1 : 74.2 % et le mash 2 : 71.7%. La différence d énergie digestible entre les 2 mashs est de 4 %. L impact négatif de la NDF pénalise davantage le mash 2. Cette dernière évaluation permettrait de prendre en compte davantage les différences dans les matières premières : céréales et coproduits qui ont des rapports ADF/NDF variables.(giger et al,1990) (cf tableau 19) La digestibilité de l énergie très corrélée à celle de la matière organique ne devrait guère différentier les écarts entre mashs. Les éventuels écarts liés aux MAT seraient compensés par l écart inverse en matières grasses. KCal/kg de MO Mash 1 Mash 2 Energie brute (EB) kcal /kg MO Evaluation.h,e.b et a.h.e.b.a Critères retenus ADL, ADF, NDF ADL ADL,ADF, NDF ADL.dMO % Energie digestible (ED) EM/ED 0,80 0,80 0,80 0,80 Energie métabolisable q.k 0,60 0,61 0,61 0,61 0,57 0,60 0,60 0,61 Energie nette (EN) UFL (MO) UFL (MS) Tableau 19 : Estimation des valeurs énergétiques des aliments mash. Estimation l énergie métabolisable.(em). Par rapport à ED, les écarts de EM ne s accroît que très peu entre les mashs. La concentration d énergie métabolisable (q=em/eb) ne dépend donc essentiellement que de la dmo et dans une moindre mesure de son évaluation (avec ou sans NDF). L écart entre mash, varie assez peu de 136 kcal (4 %) à 77 kcal (2%) toujours au détriment du mash 2. L énergie métabolisable est la moins concentrée pour le mash 2 lorsque le modèle intègre en plus les parois totales (q = 0,57). L équation énergétique fondamentale (Faverdin et al, 1987) intégrant la cellulose brute, la MAT, et le niveau alimentaire estime la même valeur. Estimation l énergie nette.(en). De l EM à l EN, l écart entre mashs se réduit, il n est que de 6 % avec la prise en compte supplémentaire du NDF et 2.5 % avec la seule prise en compte de ADL. 27

30 Par contre, avec ou sans la prise en compte de NDF/ADF, les valeurs absolues sont inférieures de 0,03 UFL pour le mash 1 (0.97 avec, 1.00 sans) et de 0.06 UFL pour le mash 2 (0.90 avec, 0.96 sans). Les valeurs énergétiques obtenues par additivité des valeurs (table 15 ) des matières premières de la formulation donnent des valeurs plus élevées : 1.03 UFL pour le «mash1» et 1.05 pour le mash 2. Convenons que ce calcul est discutable puisque les valeurs respectives des matières premières ne nous ont pas été communiquées. Dans le 7.5, on discutera de la pertinence des critères à prendre en compte dans le cas précis qui est étudié. DEGRADABILITE DES SUCRES ET DE L AMIDON. Les teneurs en amidon du mash 1 sont nettement plus importantes que celles du mash 2 (respectivement 15,1 % et 9.56%). Les dégradabilités des amidons des aliments mash ont été déterminées de façon additive à partir des formulations. On constate que la fraction rapidement dégradable (a) est de l ordre 36 % pour le mash 1 et de 40 % pour le mash 2. L amidon du maïs, davantage présent dans le mash 1 est la principale raison de cet écart malgré les corn gluten feed et le son de blé qui apportent des amidons rapides. Mais exprimé en valeur absolue, le mash 1 apporte deux fois plus d amidon rapide que la mash 2. Les DT des amidons sont similaires pour les 2 aliments (de l ordre de 70%). Les glucides fermentescibles et les amidons digérés hors du rumen devront être raisonnés sur la ration totale. TENEURS EN MATIERES GRASSES ET ACIDES GRAS. Les teneurs en matières grasses totales ne sont pas très différentes d un mash à l autre (6.8 % et 6 % ). Nous rediscuterons de ce taux par rapport à la ration totale ingérée. La proportion d acide gras saturés est beaucoup plus importante pour le mash 2 que pour le mash 1 (42.7 % vs 26.6 %). Cette différence provient essentiellement des C12 (A laurique dont les principaux pourvoyeurs sont le tourteau de coprah huileux et le palmiste). Les AG courts (<C12) sont aussi, dans une moindre mesure, à l origine de l écart de saturation. Pour le mash 1, c est l huile de palme qui apporte majoritairement les AG saturés (C16=0). A l inverse les AG mono ou poly insaturés sont plus fréquents dans le mash 1 ; les graines de coton (fort pourvoyeur de C18=2) n expliquent pas cette différence puisque leur taux d incorporation sont assez semblables pour les 2 mashs. L écart provient du son de blé, du maïs grain, de la graine de colza et de l huile de palme. Les AG courts sont quasiment absents du mash 1 alors qu ils sont présents dans le mash 2 (4.6 % de C<10). Les tourteaux de coprah et le palmiste sont à l origine de cette différence. La teneur en C18 =3 par rapport aux C18=2 est de 3.1 pour le mash 1 et de 3.8 pour le mash 2. La proportion des ω3/ω2 devrait suivre cette même tendance. Cette plus forte proportion des AGPI de la ration «mash 1» pourrait agir négativement sur la lipogénèse de la glande mammaire des vaches consommant cette ration. 15 Tables INRA

31 7.3) LES INGESTIONS DES RATIONS. Les résultats ont été présentés au tableau 8 et en annexe 3. Les niveaux d ingestion totaux sont élevés et équivalents pour le lot «mash 1» (26,45 kg MS/v/j) et pour le lot «mash 2» (26,34). Rappelons que ces moyennes incluent les ingestions des primipares (6/21). Le lot «témoin» est en retrait significatif de 2,3 kg de MS/v/j par rapport aux «mashs». L ingestion de cette ration «témoin» est pourtant en totale cohérence avec les très nombreuses références connues sur ce type de ration. Pourquoi cet effet positif sur l ingestion? Les teneurs en MS des aliments distribués à volonté sont différentes d une modalité à l autre : -- pour le mélange E de maïs + mash 2 le taux de MS est de 60 à 62 % -- pour le mélange E de maïs + mash 1 le taux de MS est de 49 à 51 % -- pour le témoin l E de maïs a un taux de 36 %. Les taux de MS de la ration distribuée à volonté joue favorablement sur l ingestibilité : vitesse de prise de la bouchée améliorée et poids des prises en sec plus élevés. Une autre raison tient sans doute à la multiplicité des aliments qui sont proposés à volonté : -- pour la modalité «mash 2» c est un mélange de 11 aliments qui est proposé à volonté -- pour la modalité «mash 1» c est un mélange de 9 aliments qui l est -- pour la modalité «témoin» c est un seul aliment qui l est : l ensilage de maïs. Les autres aliments, quoique aussi nombreux, ne sont pas ad libitum. Les granulométries des aliments distribués à volonté sont plus fines pour les mélanges «mash» que pour l ensilage de maïs : (annexe 2.3) 4.2 mm de D50 pour le mélange EM + mash2 4.9 mm de D50 pour le mélange EM + mash1 6.3 mm de D50 pour l ensilage de maïs. L appétibilité des matières premières est aussi à prendre en considération. Celles incluses dans les mashs le sont assurément. Le taux de sodium contribue aussi. In fine, malgré la présence de foin de luzerne, l encombrement des aliments mash est proche de celui des concentrés classiques avec des durées d ingestion et de rumination nettement plus faibles que pour le maïs fourrage. Avec une distribution ad libitum, la présentation «ration complète» est connue pour être mieux ingérée d environ 1 kg de MS/v/j que une distribution séparée fourrage ad libitum et complémentation individuelle. (Chenais et al, 1990). L effet «ration complète» classique n explique, dans notre cas, qu une partie du supplément d ingestion. Il est vrai que la ration «mash 2» aurait pu avoir davantage de raisons à être encore mieux ingérée que la ration «mash 1», or en moyenne, cela n a pas été le cas. L évolution dans le temps des ingestions a été légèrement différente d un lot à l autre : le lot «mash 1» a eu tendance à diminuer sa consommation totale de 0,04 kg de MS / vache / semaine, tandis que le lot «mash 2» a eu tendance à l augmenter de 0,17 kg / semaine. Le lot «témoin» a eu aussi une tendance positive avec une augmentation de 0,11 kg de MS/v/semaine. (courbes en annexe 3). 29

32 Les rations «mash» ont donc un effet très important dans l accroissement de l ingestion des vaches laitières. 7.4) LES PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES EN PERIODE D ESSAI ) LES PRODUCTIONS LAITIERES. Les productions laitières brutes observées à mêmes dates, sans correction de covariance, ont été en moyenne les plus élevées pour le lot «mash 2» avec 34,6 kg /v/j, c est 0,8 kg de plus que la moyenne du lot «mash 1 et 3,3 kg de plus que le lot «témoin». (tableau 9) Les mêmes productions laitières brutes, avec correction par analyse de covariance sur les mesures de pré-expérimentation, sont de 34,4 kg pour le lot «mash2», soit 0,65 kg de lait de plus que pour le lot «mash1» et 2,7 kg de plus que pour la moyenne du lot «témoin».(tableau 10) L effet traitement alimentaire est hautement significatif sur la production laitière des 2 lots «mash» par rapport à celle du lot «témoin». Il n y a pas eu d interaction significative traitement X bloc, ou traitement x pare. Quel que soit le niveau de production de la vache, et son nombre de lactation (primipares / multipares), les traitements «aliments mash» agissent de la même façon sur la production laitière. Les 13 blocs de vaches produisant le plus, ont des réponses aux traitements alimentaires équivalentes à celles des 21 blocs réunis (tableau 10) A même stade de lactation, les effets alimentaires restent cohérents avec les mesures calendaires. Il n y pas d interaction traitement x stade. (annexes 5) Les persistances laitières mensuelles sont élevées avec des diminutions mensuelles inférieures à 3 %. Cela est normal pour les 20 premières semaines de lactations, surtout lorsqu il y a peu de vaches gestantes ) LES COMPOSITIONS DES LAITS. Les taux butyreux (TB) et la production de matières grasses (MG). En raison d un biais pré expérimental significatif sur le TB, nous ne commenterons que les données corrigées de ce biais par analyses de covariance. Le lot «mash 2» a permis la production laitière la plus riche en MG à raison de 42,1 g/l, soit 2 g/l de plus que le lot «mash 1» et 1,2 g/l de plus que le lot «témoin». En données calendaires (dépouillement à même date calendaire), l effet du régime alimentaire n a néanmoins pas été totalement significatif (P = 19%). Il est quand même à prendre en considération du fait d une production de MG significativement plus importante pour le «mash2» (1392 g/j) que pour le «mash 1» (1289 g/j). Cette constatation se retrouve également avec un dépouillement à même stade de lactation (avec des données au-delà de la 5 ième semaine après vêlage). Comment expliquer ces différences entre le lot «mash 2» et le lot «mash 1»? L hypothèse la plus crédible est dans les apports et dans la composition des matières grasses alimentaires. Si la teneur en lipides alimentaires des 2 aliments mash est sensiblement la même (6,8 % pour le 1 et 6,0 % pour le 2), les concentrations dans les rations s inversent un peu (4,4 % pour le 1 et 4,8 % pour le 2). Cet écart est faible et ne peut que très partiellement expliquer la différence des TB 30

33 des laits. C est sans doute l apport plus important en AGPI par la ration «mash1» (68 % de 1,162 kg de MG ingérés) que par la ration «mash 2» (55 % des 1,254 kg de MG ingérés) qui devrait être la principale raison. En effet, la lipogénèse de novo dans la mamelle est d autant plus inhibée que les AG ont une longue chaîne, sont plus insaturées et sont riches en doubles liaisons de type trans (Chilliard, 2001) Cet éventuel effet «acide gras» n a apparemment pas influencé le rapport acétates /propionates dans le rumen des lots à «mash» (rapport très faible et voisin de 2,2 pour les 2 lots tableau 13). Par contre les concentrations en propionates et en précurseurs en AG courts (butyrates du rumen) sont en plus faibles quantités et concentrations dans le rumen des vaches du lot «mash1» L hypothèse de l amaigrissement des vaches du lot «mash 2» ne peut pas être retenue, malgré une reprise de poids vif plus faible dans ce lot (tableau 14 ). La plus grande finesse des aliments de la ration «mash 2» aurait du pénaliser la concentration en MG du lait. C est le contraire qui a eu lieu. La plus faible fibrosité physique de la ration «mash 2» a pu être compensée par une bonne fibrosité «chimique» liée à une bonne teneur en parois totales et à un meilleur pouvoir tampon. Les dégradabilités assez voisines des amidons de la ration «mash 2» ( a 16 = 40 %) et des rations «mash 1» (a = 36 %) ont, sans doute, eu moins d effet que les quantités d amidon ingérées : 4,93 kg/v/j soit 17% de la ration pour le «mash 2», 6,26 kg d amidon total soit 23,7 % pour le «mash 1» et 6,41 kg/v/j soit 26,7 % pour le lot «témoin». Le taux butyreux moyen des laits du lot «témoin» est intermédiaire aux 2 lots «mash». La plus faible production laitière de ce lot a moins dilué la MG du lait. La moindre teneur en MG alimentaire (2,3 % ) de ce régime n a donc pas affecté le TB malgré une production de matières grasses du lait plus faible. Les taux protéiques des laits (TP) et les productions de matières protéiques (MP). Les taux protéiques des productions laitières des 3 traitements ont été sensiblement les mêmes. Il n y pas eu de dilution des MP malgré la meilleure production des 2 lots «mash».. La production de matières protéiques du lait reste significativement meilleure pour les 2 lots «mash» (1092 g/j pour le «mash 2» et 1047 g/j pour le «mash 1») que pour le «témoin» : 992 g/j. Les apports supérieurs de lipides des lots «mash» ne semblent donc pas avoir perturbé la synthèse protéique. Ces taux protéiques révèlent d abord des valorisations équivalentes des apports énergétiques pour les 2 lots «mash», et ensuite une bonne adéquation de ces apports avec la lactogénèse accrue des lots «mash». La fourniture énergétique d une part et celle des précurseurs des protéines d autre part ont permis une bonne synthèse des protéines du lait. Sans supplémentation en AA protégés, les apports théoriques en AADI (methdi, lysdi) ont pu être limitants pour les 3 rations. Mais la supplémentation en AA, constatée sur les aliments mash 2, a sans doute contribué à éviter une dilution des MP du lait et des protéines coagulables du lait. En effet le taux moyen de protéines coagulables (/ protéines totales) est de 75,3 % pour les laits de «mash 2», 77,2 % pour le «mash 1» et 74,3 % pour le «témoin». ; ces écarts ne sont 16.a est la faction rapidement dégradable. Cette évaluation a été estimée de façon additive à partir des formulations des aliments et des rations et des tables INRA

34 pas significatifs. Il faut néanmoins constater que le TP des productions laitières des vaches les plus fortes productrices est supérieur de 1 g/l à celui du lot «mash 1», même si cette différence reste non significative, elle révèle qu il y a moins de facteur limitant pour une bonne synthèse des matières protéiques dans la ration «mash 2». Les autres constituants et critères de paiement du lait. Les concentrations en lactose, en calcium restent les mêmes pour les 3 traitements. Les taux d urée du lait seront commentés ultérieurement. Les comptages leucocytaires (CCS) sont au tableau 12. Ce critère n aurait jamais affecté le prix d achat du lait au producteur, pour aucune des modalités alimentaires (CCS < /ml). On remarque cependant que le lot «témoin» a eu la moyenne géométrique la plus élevée alors que les 2 autres lots «mash 1» et «mash 2» l ont eu similaires. Le lot «témoin» a eu dès la préexpérimentation davantage de CCS (courbes en annexe 5.1). Ensuite le taux de récidives des mammites a été plus élevé (tableau 17). Nous reviendrons sur cette analyse au 7.6. Les dénombrements en spores butyriques des laits n ont pas, non plus, entraîné de pénalisation du prix d achat (< / ml). Le dénombrement a été le plus élevé dans la production du lot «mash2» ( ) et le moins pour le «témoin» ( ), le lot «mash 1» a été intermédiaire ( ). On aurait pu penser que l ensilage de maïs allait être le principal pourvoyeur de spores mais cela n a pas été le cas, ces dénombrements sont corrélés à la présence de foin de luzerne, qui, il est vrai, est parfois souillé de terre ) LES REPRISES DE POIDS VIFS ET D ETAT D ENGRAISSEMENT.. Compte tenu des écarts de niveaux d ingestion entre traitements, il est important de corriger les variations de poids vifs par les contenus du tube digestif. 17. (cf tableau 14) On constate que la meilleure reprise de poids vif a été réalisée par le lot «mash 1» avec une moyenne de 382 g/j. Le lot «mash 2» a eu aussi une reprise positive de poids vif mais d intensité significativement moindre (P <0,001) (150 g/j). Le lot «témoin» est intermédiaire aux autres lots avec 260 g/j. L évolution des états d engraissement corroborent cette évolution, même si leurs écarts sont non significatifs. (tableau 14) Les apports énergétiques aux lots «mash» ayant été élevés et similaires, il convient de trouver une autre raison pour expliquer ces différences de reprise de poids vifs. La partition des flux nutritifs du lot «mash 1» a donc été plus favorable à la prise de poids que celle du lot «mash 2». C est l inverse au niveau de la production laitière. Rappelons que la production de lait iso énergétique (lait à 4 de MG) du lot «mash 2» a été de 1,6 kg de lait/j de supérieure à celle du traitement «mash 1» et 3,2 kg /j à celle du «témoin». Le tableau 20 montre que le lot «mash 2» a eu, comparativement au «mash 1», une valorisation des rations journalières plus élevée de 1 UFL /j pour le lait et moins élevée de 1 UFL /j pour la reprise de 17 La correction a été établie selon un rapport de 5 kg de poids vif par kg de MS ingéré. 32

35 poids. Rappelons que le rendement de l énergie métabolisable pour l engraissement (35 à 56 %) est moindre que celle utilisée pour la production laitière (56 à 64%). Les différences de production de propionates ruminaux détectées entre les lots «mash» ne peuvent pas justifier d effet insulinotrope différent entre modalités alimentaires, favorable à la lipogénèse ou défavorable à la lipolyse et à la synthèse de MG du lait. Notons que la proportion relative des acétates / propionates est restée à un niveau très bas (2,05) mais de même niveau pour les 2 lots «mash». Les reprises de poids vifs du lot «témoin», intermédiaires aux lots «mash» ont été d un bon niveau malgré des niveaux de consommation moindres. Les régimes les plus amylacés et les plus riches en AG PI ont donc davantage favorisé la reprise de poids vif. 7.5) LES VALORISATIONS DES RATIONS ALIMENTAIRES ) LES VALORISATIONS ENERGETIQUES. Il convient d évaluer les rendements énergétiques des rations étudiées. UFL /v/j Mash 2 Mash 1 Témoin Besoins Entretien Lait Croissance Valorisations UFL/kg de MS E 18 Interaction F/C Total (besoins + E) (V) Kg MS ingérées Valorisation apparente (V/kg MSi) Modèle.e.h.b.a.e.h.b.a UFL apportées théorique (R/kg MSi) Rendement V/R * % 95% 94.5% 93.2% 98% Tableau 20 : les valorisations énergétiques des rations. Les interactions Fourrages / concentrés sont similaires pour les 2 rations «mash» (1,97 UFL / j) et bien inférieures pour le témoin (0,82 UFL / j). Les taux de concentrés (sans foin de luzerne) ont été de 42,5 % pour le «mash 2», 41,4 % pour le «mash 1» et 19,3 % pour le témoin. Les valorisations énergétiques globales (besoins + interaction E) ont été sensiblement les mêmes pour les 3 modalités soit 0,89 0,90 UFL / kg de MSi. 18 E = 6.3 C² A² A (INRA, 1987) A : apport de UFL C = part des concentrés dans la ration (le foin de luzerne a été exclu du concentré) 33

36 En prenant les estimations hautes des apports (équations b Giger et al, 1990) les taux de valorisation de l énergie nette sont de 95 % pour le lot «mash 2 «, 93.2% pour le «mash 1» et 98 % pour le témoin. En prenant les estimations basses des apports (équations e de Giger et al, 1990), les valorisations de l énergie nette sont de 98 % pour le «mash 2» et 95 % pour le «mash 1». Quelle interprétation supplémentaire peut-on faire à partir de la composition des bouses? (tableau 19) La composition des bouses montre que les rejets d amidon ont été très faibles quelle que soit l importance de l ensilage de maïs dans la ration.. Les teneurs en MAT des bouses ont été très corrélées aux teneurs en MAT des régimes. Ce critère ne présage en rien de la digestibilité des MAT puisque il n est plus lié aux MAT non digestibles. L utilisation apparente des parois totales (NDF) a été relativement meilleure dans le «mash2» que dans les autres régimes. Les matières premières plus riches en NDF au départ (Corn distillers et luzerne) auraient eu des parois apparemment bien digérées. Ce critère est en contradiction avec la teneur en lignine (ADL) supérieure du «Mash 2». Il est plus difficile de juger de la cellulose brute (Weende) car son évolution a été différente de l ADF. Mash 2 Mash 1 Témoin En g/100 g de MS I B B/I I B B/I I B B/I M organiques M azotée totales Cellulose brute ADF NDF ADL P Ca Tableau 21 : Composition relative des ingestions (I) et des bouses (B). Quel modèle de prévision de la valeur énergétique faut-il choisir pour les mashs? Les modèles de Giger sont des modèles calculés pour les aliments composés (mélanges de concentrés), or les mashs étudiés sont des mélanges de ce type avec du foin de luzerne haché. Or, si il s avère que les rapports ADF/NDF des céréales, des co-produits et du foin de luzerne ne sont pas les mêmes, leurs incidences sur la digestibilité ne le sera pas non plus. 34

37 Pour cet essai, la prise en compte de la NDF a probablement trop pénalisé la valeur absolue des aliments mashs et particulièrement celui du mash 2 relativement au mash 1. Dans l état actuel de nos observations et réflexions, nous conseillerions de prendre en compte les modèles de prévision basés sur la lignine (ADL) : (équation b de Giger et al, 1990). Il ne nous semble pas aberrant de calculer la valeur des mashs à partir ce modèle. Quelle production laitière supplémentaire pourrait être expliquée par le supplément d énergie ingéré par les lots «mash»? Ce supplément d énergie ingéré par rapport au témoin varie de 2.2 à 3.7 UFL /j selon les mashs et le modèle de prévision retenu. Selon la loi des rendements moins que proportionnels modélisée par Faverdin et al (1987) 19, le supplément de production laitière devrait varier de 1,15 à 1,75 kg de lait. Rappelons que cette équation a été calculée pour des niveaux de production de 25 kg de lait et des variation de +/- 2 UFL autour des besoins. Or, ni les niveaux de production ni les variations énergétiques ne concordent avec notre étude. Néanmoins, on peut avancer l hypothèse que la réponse laitière à l ingestion supplémentaire a été bonne (de 2.5 à 3.5 kg de lait), même si la nature de l ingéré n était pas la même ) LES VALORISATIONS AZOTEES. En g PDI /j Mash 2 Mash 1 Témoin Besoins Entretien Lait Croissance PDIN PDIE PDIN PDIE PDIN PDIE Apports Bilans excédentaires déficitaires Tableau 22 : Les valorisations azotées. La couverture des besoins en PDI a toujours été assurée dans les 3 modalités. Le lot «mash 2» a eu les excédents les plus élevés : plus de 1 kg/v/j de PDI. Un niveau important d ingestion combiné à un taux en MAT élevé de la ration (18.6 %) expliquent ces apports élevés. L ampleur de l excédent explique un taux d urée du lait très élevé avec 366 mg/l de moyenne. Cet excédent s est aussi manifesté dans les bouses (tableau 19). Les apports azotés de la ration «mash 1» ont été beaucoup plus modérés grâce à un taux de MAT plus faible (14.8 % de la MS). Les excédents ont été un peu inférieurs à 400 g/j. Le taux d urée moyen du lait a été en concordance avec cet excédent : 316 mg/l. Les apports azotés de la ration «témoin» ont été équilibrés avec les besoins des vaches. Les excédents sont très faibles et le taux d urée du lait a été de 270 mg/l : niveau conforme au niveau de production de vaches. 19 DL = LN(V UF + 5) 35

38 Des observations ont montré que la diurèse a apparemment été très élevée dans le lot «mash2», mais aucune mesure objective n a été faite. L exutoire normal des excédents azotés est de toute façon l urine. Quelle réponse de production laitière peut-on imputer aux suppléments d apports de PDI? Mash 2 Mash 1 Témoin PDIE / MS PDIE / UFL PDIN/UFL Tableau 23 : Récapitulatif des principaux critères des apports d azote. Les différentes compilations d essai de nutrition montrent que l efficacité alimentaire globale, exprimée en kg de lait produit par kg de MS augmente de façon linéaire avec la teneur en PDIE de la ration jusqu à des apports de 100 à 105 g de PDIE / UFL, mais elles n augmentent plus ensuite pour des apports supérieurs (Vérité et al, 1998). L efficacité d utilisation de l azote apporté en supplément sous forme de PDIE ( N lait / N ingéré) est de 30 à 60 % pour les niveaux faibles en PDIE, de 15 à 25 % autour des recommandations mais pratiquement nulles au delà de g de PDI / UFL. La réponse à des suppléments de PDIN a pratiquement été toujours nulles (Vérité et al,1998) Pour expliquer les différences de production entre les traitements «mash 1» et «témoin», il ne doit pas y avoir d effet lié au rapport PDIE /UFL qui est» identique. Entre les traitements «mash 2 «et «mash 1», l effet «ingestion» est nul mais l écart du rapport PDIE / UFL est de 28 g, il pourrait expliquer à lui seul l écart de 0,6 à 0,8 kg de lait favorable au lot «mash 2» et ce d autant plus que les acides aminés protégés du mash2 ont pu améliorer l efficacité des protéines. Notons que le taux de AGV ramifiés du rumen (iso butyrique, iso valérique ) ont été élevés dans le lot «mash 2». Est ce le signe le signe d une dégradation importante d acides aminés liée à l excédent azoté? Ces excédents azotés importants ont-ils eu des répercussions sanitaires? Au niveau pathologie clinique, aucune observation ne permet de l affirmer. (tableau 17). Au niveau paramètres sanguin les taux de Gamma GT ont été les mêmes entre les lots après traitement. (tableau 19 ). La consistance plus liquide des bouses du lot «mash 2» n a pas influencé négativement les propretés des vaches et des aires de couchage. Cet aspect liquide n a pas été mis en évidence par le taux de MS des bouses. Par contre lors d un passage grippal dans le troupeau (semaines 8 et 9), la chute d ingestion et des productions laitières ont été plus fortes dans le lot «mash2», 2 vaches ont du être soignées (forte diarrhée, perte de production laitière et non rumination, symptômes cétosiques) malgré la vaccination grippale généralisée qui a lieu chaque automne. Les répercussions environnementales risquent d être importantes dans le cas d une mauvaise valorisation des rejets azotés organiques. Sur cette période hivernale, le tableau 23 suivant récapitule les rejets réels. 36

39 En kg N /v/j Mash 2 Mash 1 Témoin Apports Sorties lait rétention corporelle Rejets kg N/j Rejet kg N / tonne de lait Tableau 23 : Les rejets azotés ) LES INDICES DE TRANSFORMATION LAITIERE DE LA MATIERE SECHE ALIMENTAIRE. Mash 2 Mash 1 Témoin ITL de la MS 0,76 0,80 0,76 Tableau 24 : Les indices de transformation laitière de la MS ingérée. Cet indice est la quantité de MS qu il faut pour faire 1 kg de lait. Il est le plus mauvais pour la ration «mash 1», mais il ne prend donc pas en compte la reprise du poids vif qui est plus conséquente pour ce lot que pour le lot «mash 2». Logiquement, cet indice est tout à fait en cohérence avec les critères de valorisation énergétiques calculés au 7.5. Si il y a eu interaction positive entre matières premières des aliments mash, elle n a permis que de maintenir une bonne valorisation marginale des suppléments d énergie consommés. C est sans doute déjà un bon résultat 7.6) LES EVENTUELLES INCIDENCES ALIMENTAIRES SUR LA REPRODUCTION ET LA PATHOLOGIE. La période de 17 semaines a été trop courte pour apprécier les conséquences de ces conduites alimentaires sur la fécondité. Les interventions liées à la reproduction n ont pas été plus fréquentes dans les lots «mash» que dans le lot «témoin». (tableau 17) Cet essai ne permet pas de conclure sur cet aspect. Au niveau de la pathologie mammaire, les faits sont plus troublants lorsque la fréquence des mammites a été beaucoup plus faibles lors des 3 premiers mois de l essai dans le lot «mash 2» (cf 6.5.4). S agissait il d un phénomène lié à la température de l aire de couchage(cf 6.5.5) ou bien à un éventuel effet protecteur de l apport des acides aminés soufrés. Cet effet a été vérifié dans certains essais en début de lactation avec des apports de smartamine. (Communication personnelle In Vivo / INZO). Au niveau de la pathologie ruminale, il n y a eu, dans aucun lot, d acidose clinique. Pourtant l acidité totale mesurée au travers du ph ruminal a été, dans l ensemble, faible (tableau 15) ; légèrement plus élevé pour le lot «mash 1» avec un ph de 5,96. La teneur en acide lactique a été très basse La faible teneur en acide lactique est jugée presque anormale, s agirait-il d un effet analyse? 37

40 Cette non observation d acidose est remarquable avec des régimes à forte proportion de concentrés (42,5% pour le «mash2», 41% pour le «mash 1»). De plus les granulométries des aliments distribués à volonté ont été fines pour les rations «mash» (4 à 5 mm). La fibrosité et le pouvoir tampon de ces rations ont donc été suffisants (sans excès sans doute), avec une efficacité équivalente à celle du lot «témoin». 8) ETUDE ECONOMIQUE. L étude économique a été réalisée à partir des résultats de cet essai et des conditions de rationnement mises en place. Les prix retenus sont en annexes : 9. coût alimentaire / vache en pour 100 jours mash2 mash1 témoin ,20 0,23 0,26 0,20 0,23 0,26 0,05 0,05 0,05 0,08 0,08 0,08 prix du maïs fourrage et prix du mash en /kg de MS Les budgets partiels tiennent compte des produits «vente de lait», et des différences entre modalités alimentaires de produits «veaux + réformes» et ventes de maïs grain supplémentaires permises grâce à la moindre quantité de maïs fourrages consommés. Les charges ne prennent en compte que l alimentation et les différences de coûts liées aux cultures (différentiel de coût de récolte entre le maïs grain et l ensilage). Les coûts alimentaires directs ont été paramétrés en fonction des prix d achat des aliments «mash» et des coûts du maïs ensilage stocké. Par contre on n a pas tenu compte des éventuelles différences de «temps de travail» dans l utilisation des divers concepts d alimentation. De part nos pratiques, du stockage à la distribution des aliments à l auge, le temps passé n a pas fondamentalement varié en fonction des 38

41 modalités alimentaires. Par contre le temps passé pour les cultures, leurs récoltes et leurs stockages sont comptabilisés dans le paramètre «prix du maïs ensilage». 21 Trois situations (contexte de production) ont servis à des simulations sur budget partiel sur une durée de 100 jours de production : une situation de maîtrise des productions (à cause des droits impartis) dans une situation de large autonomie fourragère et donc de possibilité de vente de maïs grain. Le quota de lait est celui permis par le lot témoin sur une période 100 jours avec 40 vaches productrices ( litres de lait à 4 % MG) Pour arriver à cette production il faut donc 36 vaches pour le lot «mash 2», 38 vaches pour le lot «mash 1» et donc 40 vaches pour le lot «témoin».cette situation s appellera : 36/38/40. Une situation de maîtrise des effectifs à cause de divers facteurs limitants : bâtiment, mains d œuvre L effectif retenu est de 36 vaches pour les 3 lots. Cette situation s appellera : 36/36/36 Une situation de libre production relative calquée sur un effectif de 40 vaches pour les 3 lots. Cette situation s appellera : 40/40/40. Les prix d intérêt des aliments mash ont été déterminés en fonction du prix du maïs ensilage stocké. Ces prix d intérêt déterminent les prix des aliments mash à partir desquels il y a égalité des marges partielles des modalités alimentaires «mash» avec la modalité «témoin». Les équations de calcul des prix d intérêt sont de la forme suivante : Prix d intérêt du mash = (QMS 22 em 23 [lot «témoin» lot «mash»] / QMS Mash) x P em + (produits + économies de charges)[lot «témoin» lot «mash»] / QMS Mash. situation 36/38/40. P m2 = 0,6639 P em + 0,1316 P m1= 0,4486 P em + 0,1414 situation 40/40/40 P m2 = 0,3722 P em + 0,1817 P m1= 0,3746 P em + 0,1742 situation 36/36/36 P m2 = 0,4888 P em + 0,1873 P m1 = 0,3746 P em + 0,1815 Pm 1 : prix d intérêt mash 1 en /kg MS / P m2 : prix d intérêt mash 2 en / Kg de MS 21 A titre indicatif, le coût de production total (y compris la main d œuvre) du maïs fourrage stocké varie de 80 à 90 / kg de MS sans aide PAC et de 50 à 60 en défalcant cette prime (environ 450 /ha en situation irriguée) (données GTE d Ognoas). 22 QMS : quantité de MS consommée 23 em : ensilage de maïs. P em : prix du kg d ensilage de maïs en /kg MS 39

42 Notons que le prix du maïs ensilage est rendu indépendant du prix de vente du maïs grain, et les prix des concentrés protéiques et de production sont également indépendants des prix des mashs ; c est surtout cette dernière indépendance qui est discutable, car des matières premières peuvent être communes aux aliments. Notons aussi que la situation 36/36/36 simulée sur une période de 100 jours, ne tient pas compte des possibilités d ajustement sur le reste de la compagne laitière en période de pâturage entre autre. Cette critique est moins valable pour les 2 autres situations. La situation avec les prix d intérêt les plus élevés pour les aliments mashs est la situation avec limitation de production et large autonomie alimentaire (cas 36/38/40). La situation la plus favorable est celle avec l effectif contraint le plus faible (36/36/36), dans ce cas, il faut favoriser la productivité individuelle, les aliments mash le permettent. La situation avec l effectif le plus élevé (40/40/40) est assez proche de la situation précédente mais la progression de l intérêt du mash 2 en fonction du prix du maïs ensilage est moindre que dans les situations précédentes. Une étude économique basée uniquement sur les prix des aliments est forcément réductrice par rapport à la réalité. Bien d autres paramètres peuvent rentrer en compte dans le choix d un système d alimentation. Cependant les résultats de cet essai, ne peuvent pas être généralisés à toutes les situations rencontrées sur le terrain. Les niveaux de production, les durées d utilisation et les contraintes de bâtiments et de main d œuvre peuvent changer nos conclusions. Prix d'intérêt du mash 2 en /kg MS 0,26 prix du mash2 en /kg de MS 0,24 0,22 0,2 0,18 0,16 0,14 0,12 PM2 36/40 PM2 40/40 PM2 36/36 0,1 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,1 prix du maïs ensilage en /kg de MS 40

43 Prix d'intérêt du mash 1 en /kg de MS 0,26 prix du mash 1 en /kg de MS 0,24 0,22 0,2 0,18 0,16 0,14 0,12 PM1 36/40 PM1 40/40 PM1 36/36 0,1 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,1 prix du maïs ensilage /kg de MS 41

44 CONCLUSION. Ce premier essai a permis de confirmer que les aliments concentrés azotés fibreux (type mash) utilisés en production laitière bovine permettent des rations très ingestibles. Incorporés à raison de 66 % dans la ration de base ou à raison de 50 %, l ingestibilité a été 10 % supérieure à celle d une ration avec 70 % d ensilage de maïs déjà très bien ingérée (24 kg de MS/v/j). Le caractère «lactogénique» de ces rations avec «mash» a été confirmé et dans les cas étudiés, il s est manifesté sans dilution des matières protéiques du lait. Ces 2 rations «mash» se sont par contre différentiés par la synthèse de matières grasses, davantage orientée vers la production laitière pour le mash contenant le plus d acides gras saturés et de parois totales (mash 2) et davantage orientée vers la reprise de poids vif après vélâge pour le mash contenant le plus d acides gras insaturés et d amidon. Malgré une granulométrie fine, la fibrosité de ces rations a été suffisante pour permettre un bon fonctionnement du rumen, sans conséquence pathologique apparente d origine nutritionnelle. La très bonne valeur «laitière» de ces rations a été provoquée pour une grande partie par la meilleure ingestion. Les valorisations énergétiques de l ingéré ont été conformes à la somme des valeurs des différentes matières premières diminuée de l interaction négative Fourrages / concentrés. Il n y a donc pas suffisamment d interaction positive entre les nombreuses matières premières incorporées dans les aliments «mash» pour avoir une valorisation énergétique meilleure que dans une ration simplifiée du type témoin. Ce constat s applique aussi aux apports excessifs en protéines des rations avec le mash sur protéinisé. (mash 2) qui a eu davantage de gaspillage azoté que d amélioration de la production. Mais tout cela est, après tout, tout à fait logique. Malgré tout, il est incontestable que ces 2 aliments mash ont une très bonne valeur alimentaire qui permet un rationnement adapté à une amélioration importante et harmonieuse des performances laitières individuelles en début de lactation. Economiquement, l évaluation de l intérêt pour les éleveurs est plus complexe. Dans un contexte de maîtrise de la production laitière (quota) et avec une autonomie alimentaire économiquement efficiente, les prix d intérêt des aliments mash pour les éleveurs sont rarement atteints par les prix de vente pratiqués par les fournisseurs. Par contre lorsque les possibilités de production laitières sont (uniquement) limitées par des contraintes d exploitation (bâtiments, surfaces, main d œuvre ) les prix d intérêt sont voisins des prix de vente pratiqués par les fournisseurs. Mais l utilisation de ces concepts d alimentation ont des conséquences qui dépassent largement le cadre technique de la productivité laitière individuelle des vaches, car ils induisent des systèmes de production très différents de ceux rencontrés fréquemment en France avec une forte autonomie alimentaire (liée à la production fourragère d abord). Ces concepts d alimentation d inspiration nord américaine, à l origine adaptée a des conduites d élevage bovin en «hors sol», pourraient satisfaire les exigences d élevages à des moments ponctuels de l année (pénurie fourragère, manque de place ). Elles pourraient aussi satisfaire les besoins de diminution de temps de travail exprimés par de plus en plus d éleveurs. Ainsi la distribution des rations tous les 2 jours serait possible avec la ration sèche que permet le mash 2. La déconnexion de la partie élevage de celle de la production fourragère pourrait être possible avec ces concepts d alimentation. D autres solutions existent aussi pour répondre à ces exigences. Mais c est un autre sujet. 42

45 ANNEXES 43

46 ANNEXE 1 PLAN PREVISIONNEL D ALIMENTATION ET DE COMPLEMENTATON témoin aliment UFL/kg de MS PDIN / kg de Ms PDIE /kg de MS QI UFL PDIN PDIE P Ca EM 0, , FL 0, ,7 1,19 244,8 198, CE 0, ,8 2, , AMV 0,45 total 21,5 19, ,8 2009, entretien -5, reste 13, ,8 1599, kg de lait 30, ,676 31,994 tranche kg brut de CP production UFL PDIN PDIE QI LC UFL LC PDIN LC PDIE 0 <30,5 13, ,37 30,80 28,66 31, , , ,24 33,07 31,26 34, ,5 15, ,11 35,34 33,86 37, , , ,98 37,61 36,46 39, ,5 17, ,85 39,89 39,06 42, , , ,72 42,16 41,66 44, ,5 19, ,59 44,43 44,26 47, , , ,46 46,70 46,86 50, ,5 21, ,33 48,98 49,46 52, , , ,2 51,25 52,06 55,38 2

47 ANNEXE 2 ANNEXE 2.1) DIVERSITE DES MATIERES PREMIERES DANS LES RATIONS fréquence d'incorporation cumulée Mash 2 mash 1 témoin ingrédients 3

48 ANNEXE 2.2: COMPOSITION EN INGREDIENTS DES RATIONS TOTALES ration "mash2" mélasse divers pulpes maïs grain graine de coton E de maïs Palmiste T de coprah T de soja ration mash 1 corn distillers F de luzerne son de blé maïs grain mélasse blé corn gluten feed graine de colza graine de coton E de maïs Palmiste ration "témoin" T de soja F de luzerne son de blé maïs grain blé divers corn gluten feed T arachide T colza T de soja F de luzerne E de maïs 4

49 ANNEXE 2.3 : GRANULOMETRIES. granulométrie > 20 mm 10 à 20 mm 5 à 10 mm < 6 mm Moyenne maïs 0,15 5,18 47,86 46,80 ensilage Mash 1 6,73 0? 17,08 76,19 Mash 2 0 4,07 13,62 82,01 Granulométrie cumulée des aliments offerts à volonté % cumulée en MS taille des tamis mm témoin mash1 mash

50 ANNEXE 3 : COURBES DES INGESTIONS kg de MSc totales / v/ j Mash2 témoin Mash semaines 6

51 ANNEXE 4 : COURBES CALENDAIRES OBSERVEES DE PRODUCTIONS LAITIERES lait brutobservé kg/v/j mash 2 mash 1 témoin lait à 4 % MG observé en kg/v/j mash 2 mash 1 témoin semaines semaines taux butyreux observés en g/l mash 2 mash 1 témoin matières grasses observées en g/v/j mash 2 mash 1 témoin semaines semaines 36 taux protéique observé en g/l mash 2 mash 1 témoin matières protéiques observées en g/v/j mash 2 mash 1 témoin semaines semaines 7

52 ANNEXE 5 : COURBES PHYSIOLOGIQUES OBSERVEES DE PRODUCTIONS LAITIERES kg lait brutobservé /v/j Mash 2 Mash 1 Témoin lait à 4 % MG/v/j Mash 2 Mash 1 Témoin V+1 V+2 V semaines après vélâge 60 TB en g/l Mash 2 Mash 1 Témoin MG observé en g/v/j V+1 V+2 V+1 V+3 V+2 1 V Mash 2 Mash 1 Témoin semaines aprés velâge V+1 V semaines après velâge semaines après vélâge Taux protéique en g/l V+1 V+2 V semaines après vélâge Mash 2 Mash 1 Témoin MP observés en g/v/j V+1 V+2 V semaines après vélâge Mash 2 Mash 1 Témoin

53 ANNEXE 5BIS : COURBES PHYSIOLOGIQUES CORRIGEES DE PRODUCTIONS LAITIERES lait brut kg/v/j MASH 2 MASH 1 TEMOIN lait à 4 % MG kg/v/j MASH 2 MASH 1 TEMOIN semaines physiologiques semaines physiologiques TB g/l MASH 2 MASH 1 TEMOIN MG en g/v/j MASH 2 MASH 1 TEMOIN semaines physiologiques semaines physiologiques TP g/l MASH 2 MASH 1 TEMOIN MP en g/v/j MASH 2 MASH 1 TEMOIN semaines physiologiques semaines physiologiques 2

54 ANNEXE5 : L EVOLUTION DES COMPTAGES CELLULAIRES DU LAIT CCS en milliers / ml de lait mash2 mash1 témoin semaines ANNEXE 5 BIS : L EVOLUTION DES TAUX D UREE DU LAIT urée mg/l mash 2 témoin mash semaines 2

55 ANNEXE 6 : EVOLUTION DES POIDS VIFS OBSERVES ET CORRIGES DU CONTENU DIGESTIF. 750 poids vif en kg MASH2 MASH1 TEMOIN jours poids corrigés en kg MASH2 MASH1 TEMOIN jours 2

56 ANNEXE 7 : TEMPERATURES DE L AIRE DE COUCHAGE PAILLEE A 16H30 45,00 températures du fumier 40,00 35,00 30,00 25,00 Mash 2 témoin mash 1 20, semaines 3

57 ANNEXE 8 : RECAPITULATIF DES APPORTS NUTRITIFS. Mash 2 Mash 1 témoin Kg/v/j % ration Kg/v/j % ration Kg/v/j % ration M sèche M minérales MAT Cellulose brute Amidon ADF NDF ADL Methionine totale Lysine totale P Ca M grasses A gras G/j P mille G/j P mille G/j P mille C4 à C C12 :0 0.5 C14 : C16 : ,1 4 C16 : C18 : C18 : C18 : C18 :

58 ANNEXE 9 : ETUDE ECONOMIQUE PRIX ET PARAMETRES RETENUS. Prix du maïs grain : 0,08 /kg Prix du concentré protéique : 0,28 /kg de MS Prix du concentré de production : 0,25 /kg de MS Prix du foin de luzerne : 0,18 kg de MS Prix du foin de graminée : 0,14 /kg de MS Rendement du maïs fourrage et grain : 17, 5 t MS/ha et 105 q/ha Pertes aux silos : 10 % Prix du veau de 8 j : Différentiel récolte grain et ensilage /ha : COUTS ALIMENTAIRES PAR VACHES EN POUR 100 JOURS. MF : maïs fourrage P1P1 P1P2 P1P3 P2P1 P2P2 P2P3 prix MF /kg MS 0,05 0,05 0,05 0,08 0,08 0,08 prix mash /kg MS 0,20 0,23 0,26 0,20 0,23 0,26 mash mash témoin

59 ANNEXE 9.1) MARGE PARTIELLE AVEC UNE SITUATION DE QUOTA LAITIER ET DE PRODUCTION FOURRAGERE NON LIMITANTE. /100j P1P1 P1P2 P1P3 mash2 mash1 témoin mash2 mash1 témoin mash2 mash1 témoin vaches CA Produits lait autres maïs Economie marge /100j vaches 36 P2P P2P P2P CA Produits lait autres maïs Economie marge ANNEXE 9.2) MARGE PARTIELLE AVEC UNE SITUATION DE PRODUCTION LIMITEE SUR L EFFECTIF : 36 VACHES /100j P1P1 P1P2 P1P3 mash2 mash1 témoin mash2 mash1 témoin mash2 mash1 témoin vaches CA Produits lait autres maïs Economie marge P2P1 P2P2 P2P3 vaches CA Produits lait autres maïs Economie marge

60 ANNEXE 9.3) MARGE PARTIELLE AVEC UNE SITUATION DE PRODUCTION LIMITEE SUR L EFFECTIF : 40 VACHES /100j P1P1 P1P2 P1P3 mash2 mash1 témoin mash2 mash1 témoin mash2 mash1 témoin vaches CA Produits lait autres maïs Economie marge P2P1 P2P2 P2P3 vaches CA Produits lait autres maïs Economie marge

61 ANNEXES 10 : EQUATIONS UTILISEES. Equations de Giger et al, G/kg de MO = (o) EBo = 5.70 MATo MG (MO MAT MAT).dE dmo = MAT MG.dMO (2h) = NDFo ADFo ADLo MGo.dMO (2b) = NDFo EMo(6e) = EBo 1.40 NDFo ADFo ADLo EMo (6a) = EB ADLo UFLo (7e) = EBo NDFo ADFo ADLo UFLo (7b)= MGo ADLo MATo 8

62 Septembre 2004 Compte rendu Département Techniques d'elevage et Qualité Service Lait Jean LEGARTO Utilisation d'aliments MASH en production laitière bovine Etude des concepts de rationnement avec des mélanges d'aliments concentrés composés protéiques et fibreux Les propositions commerciales en matière d'alimentation des ruminants se sont diversifiées ces dernières années avec des aliments "mash" : mélanges complexes d'aliments concentrés protéiques fibreux et enrichis en divers acides gras. Ces aliments se substituent en proportions plus ou moins importantes aux fourrages grossiers. Les granulométries des rations "mash" étudiées sont fines, justes suffisantes pour permettre un bon fonctionnement du rumen. La bonne fibrosité "chimique" et le bon pouvoir tampon de certaines matières premières alimentaires permettent ce résultat. Les performances laitières de ces rations "mash" sont supérieures de 2 à 2,7 kg de lait/vache/jour au témoin sans entraîner de dilution des matières grasses et protéiques. La meilleure reprise en poids vif après vêlage a été obtenue avec le mash contenant le plus d'acides gras insaturés et d'amidon. Economiquement, en situation de quota laitier et d'autonomie alimentaire efficiente de l'exploitation agricole, les prix d'intérêt des aliments "mash" pour l'éleveur sont rarement atteinds par les prix de vente des fournisseurs. Par contre, lorsque les possibilités de production laitière sont limitées par des contraintes d'exploitation structurelles ou conjoncturelles, les prix d'intérêt sont voisins des prix de vente pratiqués. Domaine d Ognoas Arthez d Armagnac BP Haut Mauco 14 rue François Sourdis Bordeaux Institut de l Élevage 149, rue de Bercy Paris CEDEX 12

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