Corine Arvieu, Eric Lacoste, D. Spataro, Jean-Michel Quenisset. HAL Id: hal

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Corine Arvieu, Eric Lacoste, D. Spataro, Jean-Michel Quenisset. HAL Id: hal https://hal.archives-ouvertes.fr/hal"

Transcription

1 Déterination à l aide d un essai de flexion de la résistance à la rupture en tension de renforts filaentaires fragiles = Deterination of brittle filaent tensile strength through a bending test Corine Arvieu, Eric Lacoste, D. Spataro, Jean-Michel Quenisset To cite this version: Corine Arvieu, Eric Lacoste, D. Spataro, Jean-Michel Quenisset. Déterination à l aide d un essai de flexion de la résistance à la rupture en tension de renforts filaentaires fragiles = Deterination of brittle filaent tensile strength through a bending test. Philippe OLIVIER et Jacques LAMON. JNC 6, Jun 9, Toulouse, France. AMAC, p., 9. <hal-38834> HAL Id: hal Subitted on Jun 9 HAL is a ulti-disciplinary open access archive for the deposit and disseination of scientific research docuents, whether they are published or not. The docuents ay coe fro teaching and research institutions in France or abroad, or fro public or private research centers. L archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de docuents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, éanant des établisseents d enseigneent et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

2

3 Manuscrit auteur, publié dans "JNC 6, Toulouse : France (9)" Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 Déterination à l aide d un essai de flexion de la résistance à la rupture en tension de renforts filaentaires fragiles Deterination of brittle filaent tensile strength through a bending test C. Arvieu, E. Lacoste, D. Spataro et J-M. Quenisset : Laboratoire de Génie Mécanique et Matériaux de l IUT, Université Bordeaux F 3345 TALENCE CEDEX e-ail : corinne.arvieu@iut.u-bordeaux.fr, eric.lacoste@iut.u-bordeaux.fr : Institut de Chiie de la Matière Condensée du CNRS, Université Bordeaux F PESSAC CEDEX e-ail : quenisset@iccb-bordeaux.cnrs.fr Résué hal-38834, version - 6 May 9 Les nobreux essais de traction nécessaires à l application de l approche statistique de Weibull à la déterination des résistances à la rupture de filaents fragiles, sont al adaptés à des essais de réception en ilieu industriel. En visant une plus grande siplicité de ise en œuvre de tels essais, une éthode et un dispositif expériental sont proposés pour accéder beaucoup plus rapideent à la résistance à la rupture en traction de filaents céraiques de diaètres voisins de à 5 µ. Le principe de la éthode de caractérisation proposée s appuie sur des essais de flexion au cours desquels les filaents sont souis à des courbures bien définies engendrant des ruptures plus ou oins fréquentes des filaents. L approche statistique de ces ruptures obtenues pour plusieurs courbures, peret de déduire à partir des longueurs des filaents ropus, les résistances à la rupture en traction et le odule de Weibull des filaents. Abstract The nuerous tensile tests required for applying the Weibull statistical approach at the deterination of brittle filaents fracture strength, are unsuitable for acceptance testing in industrial context. Aiing at greater siplicity for perforing such tests, a ethod and an experiental device have been proposed to obtain uch quickly tensile fracture strength of filaents about -5 µ in diaeter. The principle of the proposed characterisation ethod is based on bending tests during which, filaents undergo well defined curvatures inducing ore or less frequent fractures. The statistical approach of these fractures obtained for various curvatures, enables filaent tensile fracture strength and Weibull odulus to be deduced fro filaent fracture lengths. Mots Clés : caractérisation écanique, résistance de filaents, statistique de Weibull, essai de flexion, renfort de coposite. Keywords : echanical testing, filaent fracture strength, Weibull statistic, bending test, coposite reinforceent.. Introduction L utilisation de renforts filaentaires en céraique dans certains atériaux coposites tels que les coposites à atrice de titane susceptibles d être utilisés par les otoristes en aéronautique, requiert une aptitude à la caractérisation écanique de ces filaents en ilieu industriel. Non seuleent la déterination des perforances écaniques des filaents est nécessaire à la prédiction des propriétés des coposites qu il renforce, ais la connaissance des probabilités de survie des filaents suivant leur longueur peret d évaluer des risques de rupture et par conséquent des coûts relatifs à diverses étapes d opérations de ise en œuvre des coposites telles que l enduction à grande vitesse de filaents céraique par du titane liquide, le revêteent de filaents par du carbure TiC ou le bobinage de pièces de révolution []. Généraleent, la caractérisation à la rupture des renforts filifores fragiles est effectuée en laboratoire à l aide de nobreux essais de traction (au oins une trentaine) perettant l évaluation d une résistance à la rupture oyenne coplétée du odule de Weibull représentatif de la sensibilité du renfort fragile aux défauts de surface ou/et de volue [3-5].

4 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 La ise en œuvre de ces essais de traction étant quelque peu délicate et consoatrice de teps, une éthode originale de caractérisation à la rupture des filaents est proposée sur la base d une adaptation à des essais de flexion de l approche de Weibull le plus souvent utilisée pour des essais de traction. Suite à un rappel des conditions d utilisation de l approche statistique de Weibull pour des essais de traction, la présente contribution se propose de définir des conditions d essais suivant lesquelles les filaents sont ropus en flexion. L exploitation à l aide d une variante de l approche de Weibull, des résultats obtenus en teres de longueurs de filaents non ropus, constitue le cœur de cette contribution et peret d accéder à partir d essais de flexion, aux caractéristiques qui seraient obtenues à partir d essais de traction. Une fois présentée, la éthode proposée est ise en œuvre à l aide d un ontage expériental illustrant quelle peut être la siplicité d un essai de réception de filaents en ilieu industriel pour peu que les filaents testés ne soient pas coplèteent inconnus. La éthode est ensuite appliquée à deux types de filaents de SiC revêtus de carbone pyrolytique et obtenus par dépôts chiiques en phase vapeur (CVD). Une discussion des résultats et exploitation des essais peret finaleent de cerner les liites de la éthode.. Adaptation de l approche de Weibull à des essais de flexion. Insensibilité de l approche en traction à la localisation des défauts hal-38834, version - 6 May 9 Selon la nature des filaents fragiles considérés, leur rupture peut résulter de l activation de défauts de surface ou de volue. La prédoinance de l origine surfacique des défauts justifie l utilisation de revêteents protecteurs tels que des couches de carbone pyrolytique pour des filaents céraique en carbure de siliciu par exeple. Il résulte de la présence de ces couches à la fois cicatrisantes pour les défauts préexistants et déviatrices pour la propagation de nouveaux défauts surfaciques, que la localisation en surface ou en volue des défauts critiques à l origine des ruptures est difficile. Les essais de traction sur filaent perettent d ignorer cet aspect relatif à la distribution des défauts dans les filaents puisque la sollicitation est quasi unifore dans leur section droite. Ainsi, si la rupture des filaents satisfait les hypothèses de l approche de Weibull, la probabilité de survie Ps t du filaent peut s exprier sipleent en fonction de la contrainte de traction σ t et de la longueur sollicitée L, à l aide de la relation suivante : σ t L Ps t = exp (eq.) σ L où σ et L sont respectiveent des valeurs de référence de la contrainte de tension et de la longueur de filaent en considérant que pour une très grande longueur de filaent, sa survie ne peut être assurée que pour une tension nulle dans le filaent ; étant le odule de Weibull du ultiatériaux céraique du filaent. Pour une série de N essais de traction effectués sur une êe longueur de filaent, la probabilité de survie correspondant à la contrainte de traction σ t ayant provoqué la rupture, peut être définie par le rapport : n +,5 PS t = (eq.) N où n est le nobre de filaents de la série, ayant survécu à l application de la contrainteσ t. Les résultats exploités à l aide de la relation peuvent alors être représentés à l aide de la relation en reportant ln ln en fonction de ln σ t ainsi que l illustre la figure pour des filaents de SCS6. Cette P St représentation peret, si la distribution des résultats est linéaire, de justifier l utilisation de l approche de Weibull et de crédibiliser la valeur du odule de Weibull en tant que caractéristique représentative de la sensibilité des filaents à leurs défauts.

5 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 Ln Ln (/P st ) - -3 y = 4,x - 9, R =, Ln σ t Fig.. Représentation des probabilités de survie en traction de filaents de SiC CVD en fonction des contraintes de traction hal-38834, version - 6 May 9 Il convient de noter que les résultats obtenus divergent souvent notableent de la représentation de Weibull pour les valeurs les plus élevées et les plus faibles des contraintes de traction. On peut ainsi douter de l extrapolation des résultats des essais de traction effectués sur de faibles longueurs de filaent (5 à ), à l évaluation de la probabilité de survie de grandes longueurs de filaent (plusieurs dizaines et êe centaines de ètres).. Prise en copte de la localisation des défauts pour l exploitation d essais de flexion Lorsque des filaents fragiles sont testés en flexion la courbure qui leur est iposée engendre dans la section droite des filaents des contraintes norales σ f non unifores. Dans une dei section la copression tend à referer les icro défauts qui s y trouvent localisés, alors que dans l autre dei section la tension tend à activer la propagation des défauts présents, de anière d autant plus intense que la distance y qui les situe par rapport à l axe de flexion est grande. Si ρ est le rayon de la courbure iposée au filaent et E le odule d Young de la céraique du filaent, on a alors la relation : y σ f = E. (eq.3) ρ Ainsi la probabilité de présence d un défaut critique à l endroit où la contrainte de flexion est axiale ( σ f M ) est très faible coparativeent à ce qu elle est dans l enseble de la section droite. La probabilité de survie d un filaent sollicité en flexion est donc beaucoup plus grande pour la contrainte axiale de flexion que pour la êe valeur en traction. De plus, la distribution des défauts dans les filaents peut ne pas être hoogène et faire apparaître une beaucoup plus grande probabilité de présence de défauts en surface des filaents, de sorte que le risque de rupture des filaents peut cobiner les risques de rupture de l enseble des volues éléentaires constituant les filaents ou de l enseble des éléents de surface des filaents. Il résulte des considérations précédentes que pour chaque éléent des filaents, les probabilités de survie p peuvent être définies par les relations suivantes quelque peu différentes selon l hypothèse faite S f quant à la distribution des défauts des filaents. Si les défauts sont distribués dans l enseble du volue des filaents, la probabilité de survie d un éléent voluique du filaent est donnée par : p S fv ye = exp ρσ dv V (eq.4) où σ et V sont des valeurs de référence respectiveent des contrainte et volue de filaent. Ainsi, pour l enseble d un filaent de volue V sa probabilité de survie P S fv est donnée par : p S fv

6 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 hal-38834, version - 6 May 9 E P S fv = exp y dv (eq.5) V V ρσ En définissant la position de tout volue éléentaire de filaent en coordonnées cylindriques, où z est l axe longitudinal du filaent, dv = rdθdrdz et y = r sinθ, la relation 5 devient alors : E ( ) + P S fv = exp ( sinθ ) r drdθdz V (eq.6) V ρσ E σ σ f M R étant le rayon du filaent, nous savons que = = et que V = πr L. De plus, L = L ρ r R pour V = V. Pour un filaent de longueur L souis à la êe courbure sur toute sa longueur et pour un doaine d intégration liité à la dei section sollicitée en tension, la relation 7 s écrit alors: σ f M V L a PS = exp ( ) (eq.7) fv + σ L π π où a ( θ ) dθ = sin et où σ f M représente la contrainte de flexion axiale lorsque la distribution des V défauts est voluique. Si les défauts sont distribués sur l enseble de la surface des filaents, la probabilité de survie d un éléent voluique du filaent est donnée par : ye ds ps fs = exp (eq.8) ρσ S où S est une valeur de référence de surface de filaent. La êe déarche appliquée à la seconde hypothèse relative à une distribution surfacique de défauts, conduit à la relation suivante : σ f M S L a PS = exp (eq.9) fs σ L π où σ f M S représente la contrainte de flexion axiale lorsque la distribution des défauts est surfacique. La représentation linéarisée des relations, 7 et 9 des approches de Weibull appliquées aux essais de traction et de flexion, conduit aux relations suivantes : ln ln σ t = ln + ln L ln L P (eq.) S t σ σ f ln ln M V = ln + ln L ln L + ln a ln[ π ( + ) ] (eq.) P S fv σ σ f ln ln M S = ln + ln L ln L + ln a ln(π ) (eq.) P σ S fs Ces relations font apparaître le décalage qui intervient entre les résultats d essais obtenus en traction (eq.) et en flexion (eq. et ), et dont l aplitude dépend de l hypothèse faite quant à la distribution des défauts. Il est donc à priori nécessaire de savoir suivant quelle hypothèse de distribution des défauts il convient d exploiter les résultats, pour pouvoir déduire d essais de flexion les caractéristiques à la rupture en traction des filaents par une siple translation des niveaux de contrainte. Dans le cas d essais de réception en ilieu industriel concernant des séries de filaents très souvent de la êe faille, une preière capagne d essais successiveent en traction et flexion perettrait de lever l abiguïté quant à l hypothèse à effectuer. Pour une êe probabilité de survie, les équations et perettent d écrire le rapport des contraintes σ et σ : σ σ fm V fm S f M V = + f M S (eq.3) p S fs

7 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 Pour des céraiques filifores, les odules de Weibull sont copris entre et 4 ; dans ce cas, σ f M V d après la relation (3), le rapport est voisin de. De plus, copte des valeurs de la fonction ln a, σ f M S pour ces valeurs de, l erreur relative susceptible d être faite en effectuant à partir des résultats de flexion une translation oyenne ln a + { ln(π ) + ln[ ( + ) π ]}, est inférieure à 5%. L éventuelle éconnaissance de la localisation des défauts au sein des filaents ou à leur surface, n est donc pas très pénalisante pour cette éthode de déterination des caractéristiques à la rupture par flexion des filaents, d autant que le odule de Weibull n est pas sensé être affecté par cette source d iprécision. 3. Procédure d essai et ise en oeuvre expérientale 3. Méthode de caractérisation hal-38834, version - 6 May 9 Pour appliquer une sollicitation identique tout au long d un certain volue de filaent, c'est-à-dire lui iposer une courbure constante, il est proposé de faire passer le filaent sur un cylindre dont le rayon correspond, pour un type de filaent donné, à la contrainte de flexion choisie. Il ne s agit donc pas de esurer la contrainte de rupture d un filaent de longueur donnée ais de esurer la longueur de filaent séparant deux ruptures successives se produisant pour une êe contrainte de flexion. La éthode d essai consiste par conséquent, à faire défiler le filaent sur un cylindre calibré, de sorte que suivant le choix du diaètre du cylindre, il peut être nécessaire de faire défiler des longueurs de filaent plus ou oins grandes afin d obtenir, pour chaque contrainte de flexion, un nobre de ruptures suffisant pour que l applicabilité de l approche de Weibull soit vérifiée. En preier lieu l exploitation des résultats en teres de probabilité de survie en fonction de la longueur de filaent, à l aide d une représentation où les valeurs de ln ln sont reportées en ordonnées et celles de ln L en abscisse, peret de s assurer que le risque de rupture est bien proportionnel au volue de filaent sollicité. LnLn(/P s ) LnLn(/P s ) Pente : Pente : P S f σ σ σ 3 LnL LnL σ 3 σ σ Lnσ Fig.. Exploitation des résultats d essais suivant l approche de Weibull Si c est le cas, on est censé obtenir d après la relation (), pour divers diaètres de cylindre, c'est-àdire pour des contraintes différentes, des points répartis suivant des droites de pentes constantes égales à. Chaque droite obtenue avec un cylindre de diaètre donné, correspond à une contrainte bien définie pour un type de filaent de diaètre connu.

8 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 Il est alors possible, ainsi que l illustre les schéas de la figure, de déteriner pour une longueur donnée de filaent, les probabilités de survie des filaents pour les diverses contraintes correspondant aux cylindres sur lesquels ont été courbés les filaents. La présentation habituelle des résultats en reportant les valeurs de ln ln en ordonnées et celles de ln L en abscisse, peret alors de statuer sur l applicabilité de l approche de Weibull. Si c est le cas, c'est-àdire si la répartition des résultats obtenus pour une longueur donnée de filaent par la procédure définie à la figure, correspond à une droite, sa pente est le odule de Weibull et la contrainte pour laquelle la probabilité de survie du filaent est,5, est la résistance à la rupture du filaent. 3. Dispositif d essai Suivant la éthode définie précédeent, le dispositif schéatisé à la figure 3 a été réalisé et a fait l objet de nobreux tests perettant de valider l enseble de la éthode et de suggérer des aéliorations en faisant éerger quelques critiques et précautions à prendre. P S f hal-38834, version - 6 May 9 A Roues de guidage du filaent Filaent B D = f(σ) Buse de guidage en silice E Ressort de ise en place et de aintien en position du filaent C Cylindre-andrin de flexion F Fig. 3. Schéa du dispositif expériental d essai Au oent de l introduction du filaent dans l appareil en le faisant passer dans le guide tubulaire A, les deux petits cylindres de guidage B et C, qui sous l effet d un ressort plaque le filaent D dans la rainure circulaire du cylindre calibré E, doivent être partielleent relevés pour perettre au filaent de dépasser légèreent le contact entre les cylindres C et E et d être entrainé par la rotation anuelle ou otorisée du cylindre calibré E. Cette précaution qui doit être répétée à chaque rupture de filaent est une source d iprécision pour les plus petites longueurs séparant les ruptures de filaent et nécessiterait la ise en place de écanises copléentaires pour autoatiser l utilisation de l appareil. Les longueurs des portions de filaents ropus peuvent être esurées directeent ou par l interédiaire de leur asse, ce qui peret d envisager une pesée autoatique et une prograation plus rapide de l exploitation des résultats adaptée à un dispositif d essai autoatisé. Par ailleurs, il s est avéré nécessaire de placer à proxiité des points de contact entre cylindres une buse de soufflage d air pour évacuer à chaque rupture des débris de très petite taille susceptible de favoriser des ruptures de filaent. 3.3 Matériaux testés Les essais de validation de la éthode ont été enés sur deux types de filaents de SiC d environ 4 µ de diaètre, obtenus par dépôts chiiques en phase vapeur (CVD) et revêtus égaleent par CVD d une couche de carbone pyrolytique d épaisseur voisine de 3 µ. Les deux types de filaents (filaent

9 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 SCS6 et un nouveau filaent expériental de SiC) se distinguent par le substrat filaentaire de départ (respectiveent du carbone ou du tungstène), la coposition des dépôts de SiC (oins ou plus de Si) et par les icrostructure et coposition du revêteent protecteur de carbone (nobre de sous couches et présence de Si). 4. Résultats et discussion 4. Relation entre probabilité de rupture et longueur de filaent Les résultats des essais de flexion effectués par défileent des filaents SCS6 sur quatre cylindres de diaètres différents sont reportés à la figure 4. Les points représentatifs des portions de filaents ropus sur un êe cylindre, c'est-à-dire pour une êe contrainte, sont linéarisables (coefficient de corrélation R) avec des pentes voisines de. y =,6x - 3,7 R =,987 hal-38834, version - 6 May 9 LnLn (/ Ps) y =,7x -,8 R =,994 y =,x - 3,6 R =,993 y =,x - 3,9 R =, Ln L (avec L en ètres) 59 MPa 5395 MPa 5639 MPa 587 MPa Fig. 4. Influence de la longueur des filaents SCS6 sur sa probabilité de survie y =,3x -,8 R =,945 LnLn(/Ps) - y =,9x -,6 R =,946 y =,4x - 4,6 R =,969-3 y =,9x -,89 R =,9 59 MPa 5395 MPa 5639 MPa 587 MPa Ln L (avec L en ètres) Fig. 5. Influence de la longueur des nouveaux filaents expérientaux de SiC sur sa probabilité de survie Des résultats du êe type reportés à la figure 5 ont été obtenus pour les nouveaux filaents expérientaux de SiC. Ces résultats sont encore plus convaincants puisque les droites représentatives ont des pentes encore plus proches de.

10 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 Il est donc envisageable de poursuivre la procédure d exploitation des résultats en extrayant des droites des figures 4 et 5 les valeurs des probabilités de survie des filaents pour une longueur donnée. 4. Relation entre probabilité de rupture et niveau de sollicitation Par ailleurs, des essais de traction ont été effectués sur les deux types de filaents de SiC, de anière à coparer les résultats ainsi obtenus avec ceux des essais de flexion. Ces essais de traction dont les résultats sont reportés aux figure 6 et 7 ont été réalisés suivant la procédure la plus habituelle décrite par ailleurs et en utilisant des longueurs de jauge de 6. Ainsi la coparaison entre résultats d essais de traction et de flexion a concerné des longueurs de filaent de 6.,,5,,5 Ln(Ln(/Ps)), -,5 -, y =,8x - 4,54 R² =,9765 hal-38834, version - 6 May 9 -,5, 8,3 8,35 8,4 8,45 8,5 8,55 8,6 8,65 Ln σ Fig. 6. Représentation des probabilités de survie en traction des filaents SCS6 en fonction des contraintes de traction Ln(Ln(/Ps)),,, -,, y = 38,795x - 38,3 R² =,95-3, -4, 8,34 8,36 8,38 8,4 8,4 8,44 8,46 8,48 8,5 Fig. 7. Représentation des probabilités de survie en traction des nouveaux filaents expérientaux de SiC en fonction des contraintes de traction Lnσ Pour cette longueur de 6, l exploitation des essais de flexion à partir des figures 4 et 5 conduit aux points des figures 8 et 9. Ces points se trouvent égaleent alignés justifiant ainsi l applicabilité de l approche de Weibull pour les deux types de filaents aussi bien pour les essais de traction que pour les essais de flexion. Il est rearquable que ces approches statistiques confèrent aux filaents SCS6 un odule de Weibull de alors que pour les nouveaux filaents expérientaux de SiC, le odule de Weibull atteint 3 et êe 39. Ce sont des valeurs très élevées pour des atériaux céraiques qui ont pu faire douter de la crédibilité des résultats obtenus. En effet, une valeur très élevée pour un atériau fragile serait significative d une particulièreent grande hoogénéité de taille des défauts critiques des nouveaux filaents expérientaux de SiC.

11 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse LnLn(/Ps) Ln σ Fig. 8. Influence du niveau de sollicitation en flexion sur la probabilité de survie du filaent SCS6 hal-38834, version - 6 May 9 LnLn(/Ps) Fig. 9. Influence du niveau de sollicitation en flexion sur la probabilité de survie du nouveau filaent expériental de SiC 4.3 Discussion L enseble des résultats présentés précédeent aux figures 4 à 9 sont regroupées aux figures et pour extraire des résultats des essais de flexion, les résistances à la rupture en traction des deux types de filaent et coparer ces valeurs à celles obtenues à l aide des essais de traction. Les translations des résultats bruts des essais de flexion par les teres définis à la section., soit ln a ln π ou ln a lnπ ( + ) suivant l hypothèse faite quant à la répartition des défauts, ontrent que cette distribution des défauts est quelque peu différente dans les deux types de filaent. Il seblerait que dans les filaents SCS6, les défauts sont plutôt répartis à la surface des filaents alors que pour le nouveau filaent expériental, les défauts seraient plutôt distribués dans l enseble du filaent. Ln σ Avec de telles hypothèses, les résistances à la rupture extraites des résultats des essais de flexion pour des probabilités de survie de,5, sont 588 MPa pour le filaent SCS6 et 4639 MPa pour le nouveau filaent expériental alors que les résultats obtenus à partir des essais de traction sont respectiveent de 488 MPa et 468 MPa correspondant à des écarts entre résultats d essais de flexion et de traction de 5,% pour les filaents SCS6 et,8 % pour les nouveaux filaents expérientaux. Il est rearquable que pour les filaents présentant le odule de Weibull le plus élevé, l écart entre résultats d essais de flexion et de traction est très faible ce qui peut laisser penser que la procédure de traiteent des essais de flexion pour en extraire les résultats d essais de traction est d autant plus fiable que les résistances en traction des filaents sont peu dispersés. Toutefois, il convient de garder à l esprit que la caractérisation des filaents en flexion doit perettre d éviter des essais de traction et qu en conséquence, pour tout nouveau filaent l hypothèse à faire quant à la distribution des défauts n est pas connue. L utilisation d une translation oyenne telle qu elle a été définie à la section. conduit à des résistances à la rupture respectiveent de 476 MPa et 4853 MPa correspondant à des écarts par rapport aux essais de traction respectiveent de,5% et 3,5%. La confiration d écarts aussi faibles devrait perettre l utilisation de la procédure tout en ignorant l hypothèse à faire quant à la distribution des défauts.

12 Coptes Rendus des JNC 6 Toulouse 9 Ln(Ln(/Ps) traction flexion surface volue =,9 y =.3x - 4 R =.977 y =.9x - 4 R =.998 =, Ln σ Fig.. Coparaison entre résultats d essais de traction et de flexion pour les filaents SCS6 hal-38834, version - 6 May 9 LnLn(/Ps) y = 38.8x - 38 R =.95 = 3,9 = 3,9 y = 3.9x - 67 R = Ln σ traction flexion surface volue Fig.. Coparaison entre résultats d essais de traction et de flexion pour les nouveaux filaents expérientaux de SiC 5. Conclusion Une confiration suppléentaire des résultats expérientaux présentés dans cette contribution perettra d utiliser des essais de flexion de ise en œuvre siple et rapide, pour obtenir les caractéristiques à la rupture habituelleent obtenues à l aide de nobreux essais de traction de filaents fragiles. La procédure d essai proposée, basée sur une adaptation de l approche de Weibull, est particulièreent bien adaptée à la réception en ilieu industriel de filaents d un type connu au niveau de la distribution des défauts et lorsqu il s agit de connaitre les risques de rupture de filaents de grande longueur. La coparaison entre résultats d essais de traction et de flexion peret, pour des filaents totaleent inconnus, de situer les défauts à l origine des ruptures. Références [] B. Dabrine, M. Garnier, J. Haburger, Y. Honnorat, L. Molliex, «Procédé d'enduction étallique de fibres par voie liquide». Patent 98644, Jan 98 A.D, 998. [] C. Duda, J.M. Quenisset, C. Arvieu, P.E. Frayssines, J.M. Froentin et J.M. Franchet, Brevet N FR538, Sneca groupe Safran CNRS, oct. 5, 5. [3] W. Weibull, A statistical distribution function of wide applicability. J Appl Mech, 8, pp. 93 7, 95. [4] RW. Davidge, Mechanical behaviour of ceraics. Cabridge: Cabridge University press; 979. [5] O. Jadaan, N. Neeth, J. Bagdahn, W. Sharpe, Probabilistic Weibull behavior and echanical properties of MEMS brittle aterials. J Mater Sci, 38, pp , 3.

La voix en images : comment l évaluation objectivée par logiciel permet d optimiser la prise en charge vocale

La voix en images : comment l évaluation objectivée par logiciel permet d optimiser la prise en charge vocale La voix en images : comment l évaluation objectivée par logiciel permet d optimiser la prise en charge vocale Stéphanie Perriere To cite this version: Stéphanie Perriere. La voix en images : comment l

Plus en détail

Arrondissage des résultats de mesure. Nombre de chiffres significatifs

Arrondissage des résultats de mesure. Nombre de chiffres significatifs BUREAU NATIONAL DE MÉTROLOGIE COMMISSARIAT À L'ÉNERGIE ATOMIQUE LABORATOIRE NATIONAL HENRI BECQUEREL Note technique LNHB/04-13 Arrondissage des résultats de esure Nobre de chiffres significatifs M.M. Bé,

Plus en détail

PROPRIETES ELASTIQUES DU PLI UNIDIRECTIONNEL APPROCHE MICROMECANIQUE

PROPRIETES ELASTIQUES DU PLI UNIDIRECTIONNEL APPROCHE MICROMECANIQUE Cours Matériau Coposites Fiche 2 PROPRITS LASTIQUS DU PLI UNIDIRCTIONNL APPROCH MICROMCANIQU A. Chateauinois RSUM : Cette iche présente des approches sipliiées perettant d'éaluer le odule longitudinal

Plus en détail

Système de diffusion d information pour encourager les PME-PMI à améliorer leurs performances environnementales

Système de diffusion d information pour encourager les PME-PMI à améliorer leurs performances environnementales Système de diffusion d information pour encourager les PME-PMI à améliorer leurs performances environnementales Natacha Gondran To cite this version: Natacha Gondran. Système de diffusion d information

Plus en détail

Mécanique : Cinématique du point. Chapitre 1 : Position. Vitesse. Accélération

Mécanique : Cinématique du point. Chapitre 1 : Position. Vitesse. Accélération 2 e B et C 1 Position. Vitesse. Accélération 1 Mécanique : Cinéatique du point La écanique est le doaine de tout ce qui produit ou transet un ouveent, une force, une déforation : achines, oteurs, véhicules,

Plus en détail

statique J. Bertrand To cite this version: HAL Id: jpa-00237017 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237017

statique J. Bertrand To cite this version: HAL Id: jpa-00237017 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237017 Quelques théorèmes généraux relatifs à l électricité statique J. Bertrand To cite this version: J. Bertrand. Quelques théorèmes généraux relatifs à l électricité statique. J. Phys. Theor. Appl., 1874,

Plus en détail

EXERCICE II : LE TELEPHONE "POT DE YAOURT" (5 points)

EXERCICE II : LE TELEPHONE POT DE YAOURT (5 points) USA 2005 EXERCICE II : LE TELEPHONE "POT DE YAOURT" (5 points) A l'ère du téléphone portable, il est encore possible de couniquer avec un systèe bien plus archaïque L'onde sonore produite par le preier

Plus en détail

L étalonnage par traceur Compton, une nouvelle méthode de mesure primaire d activité en scintillation liquide

L étalonnage par traceur Compton, une nouvelle méthode de mesure primaire d activité en scintillation liquide PH. CASSEE L étalonnage par traceur Copton, une nouvelle éthode de esure priaire d activité en scintillation liquide he Copton source efficiency tracing ethod, a new standardization ethod in liquid scintillation

Plus en détail

Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile

Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile Sur le grossissement des divers appareils pour la mesure des angles par la réflexion d un faisceau lumineux sur un miroir mobile W. Lermantoff To cite this version: W. Lermantoff. Sur le grossissement

Plus en détail

OBJECTIFS. I. A quoi sert un oscilloscope?

OBJECTIFS. I. A quoi sert un oscilloscope? OBJECTIFS Oscilloscope et générateur basse fréquence (G.B.F.) Siuler le fonctionneent et les réglages d'un oscilloscope Utiliser l oscilloscope pour esurer des tensions continues et alternatives Utiliser

Plus en détail

Équations générales des milieux continus

Équations générales des milieux continus Équations générales des ilieux continus Jean Garrigues 1 ai 212 ii Avant-propos L objectif de ce cours est d établir les équations générales régissant tous les ilieux continus, qu ils soient solides ou

Plus en détail

Tolérance aux fautes-2 Serveurs à haute disponibilité

Tolérance aux fautes-2 Serveurs à haute disponibilité École Doctorale de Grenoble Master 2 Recherche Systèes et Logiciel Disponibilité des s Tolérance aux fautes-2 Serveurs à haute disponibilité Sacha Krakowiak Université Joseph Fourier Projet Sardes (INRIA

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.alternativesjournal.ca/people-and-profiles/web-exclusive-ela-alumni-make-splash

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.alternativesjournal.ca/people-and-profiles/web-exclusive-ela-alumni-make-splash Une personne de 60 kg est à gauche d un canoë de 5 de long et ayant une asse de 90 kg. Il se déplace ensuite pour aller à droite du canoë. Dans les deux cas, il est à 60 c de l extréité du canoë. De cobien

Plus en détail

2.1 Comment fonctionne un site?

2.1 Comment fonctionne un site? Coent fonctionne un site? Dans ce chapitre, nous allons étudier la liste des logiciels nécessaires à la création d un site ainsi que les principes de base indispensables à son bon fonctionneent. 2.1 Coent

Plus en détail

Les bases de données. Historique

Les bases de données. Historique 1 Les bases de données Aujourd hui indispensables dans tous les systèes de gestion de l inforation, les bases de données sont une évolution logique de l augentation de la deande de stockage de données.

Plus en détail

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence

Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence Gwenole Fortin To cite this version: Gwenole Fortin. Notes de lecture : Dan SPERBER & Deirdre WILSON, La pertinence. 2006.

Plus en détail

AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales

AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales Daniel Wallach, Jean-Pierre RELLIER To cite this version: Daniel Wallach, Jean-Pierre RELLIER. AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales.

Plus en détail

Abstract. Key-words: The flowshop problem, Heuristics, Job scheduling, Total flowtime.

Abstract. Key-words: The flowshop problem, Heuristics, Job scheduling, Total flowtime. Abstract Since the flowshop scheduling proble has found to be an NP-coplete proble, the developent of heuristic algoriths that give better solutions becoe necessary. In this paper we discuss how to resolve

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

ÉTUDE BDC LES CINQ FACTEURS CLÉS ET LES CINQ PIÈGES À ÉVITER POUR RÉUSSIR EN AFFAIRES

ÉTUDE BDC LES CINQ FACTEURS CLÉS ET LES CINQ PIÈGES À ÉVITER POUR RÉUSSIR EN AFFAIRES ÉTUDE BDC LES CINQ FACTEURS CLÉS ET LES CINQ PIÈGES À ÉVITER POUR RÉUSSIR EN AFFAIRES Seaine de la PME BDC 2014 Résué --------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne Sophie Morlaix To cite this version: Sophie Morlaix. L indice de SEN, outil de mesure de l équité

Plus en détail

Famille continue de courbes terminales du spiral réglant pouvant être construites par points et par tangentes

Famille continue de courbes terminales du spiral réglant pouvant être construites par points et par tangentes Famille continue de courbes terminales du spiral réglant pouvant être construites par points et par tangentes M. Aubert To cite this version: M. Aubert. Famille continue de courbes terminales du spiral

Plus en détail

L indice des prix à la consommation

L indice des prix à la consommation L indice des prix à la consoation Base 2004 Direction générale Statistique et Inforation éconoique 2007 L indice des prix à la consoation Base 2004 = 100 La Direction générale Statistique et Inforation

Plus en détail

Jean-Luc Archimbaud. Sensibilisation à la sécurité informatique.

Jean-Luc Archimbaud. Sensibilisation à la sécurité informatique. Sensibilisation à la sécurité informatique Jean-Luc Archimbaud To cite this version: Jean-Luc Archimbaud. Sensibilisation à la sécurité informatique. lieux en France, 1997, pp.17. École

Plus en détail

LA MESURE DE MASSE POUR LA DÉTERMINATION DE PÉRIODES RADIOACTIVES

LA MESURE DE MASSE POUR LA DÉTERMINATION DE PÉRIODES RADIOACTIVES LA EURE DE AE POUR LA DÉTERINATION DE PÉRIODE RADIOACTIVE CEA ACLAY, DEN/DAN/DPC ervice d Études Analytiques et de Réactivité des urfaces Laboratoire de développement Analytique Nucléaire Isotopique et

Plus en détail

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Badreddine Hamma To cite this version: Badreddine Hamma. Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français. Revue française de linguistique appliquée,

Plus en détail

DOSSIER SUR LE SECTEUR DES NOMS DE DOMAINE VOLUME 11 - NUMÉRO 4 - JANVIER 2015

DOSSIER SUR LE SECTEUR DES NOMS DE DOMAINE VOLUME 11 - NUMÉRO 4 - JANVIER 2015 DOSSIER SUR LE SECTEUR DES NOMS DE DOMAINE VOLUME 11 - NUMÉRO - JANVIER 2015 RAPPORT DE VERISIGN SUR LES NOMS DE DOMAINE LEADER MONDIAL DU SECTEUR DES NOMS DE DOMAINE ET DE LA SÉCURITÉ D'INTERNET, VERISIGN

Plus en détail

Dessin assisté par ordinateur en lycée professionnel

Dessin assisté par ordinateur en lycée professionnel Dessin assisté par ordinateur en lycée professionnel Bernard Dauga To cite this version: Bernard Dauga. Dessin assisté par ordinateur en lycée professionnel. Bulletin de l EPI (Enseignement Public et Informatique),

Plus en détail

Compte-rendu technique complet et détaillé des cookies

Compte-rendu technique complet et détaillé des cookies Copte-rendu technique coplet et détaillé des cookies Site Web audité : Date de l audit : 01 Aug 2015 http://www.sd-france.co/ Ce docuent est fourni pour accopagner la gestion du consenteent de MSD France

Plus en détail

Utiliser Internet Explorer

Utiliser Internet Explorer 5 Utiliser Internet Explorer 5 Utiliser Internet Explorer Internet Explorer est le plus utilisé et le plus répandu des navigateurs web. En effet, Internet Explorer, couraent appelé IE, est le navigateur

Plus en détail

Sur la transformation de l électricité statique en électricité dynamique

Sur la transformation de l électricité statique en électricité dynamique Sur la transformation de l électricité statique en électricité dynamique E. Bichat To cite this version: E. Bichat. Sur la transformation de l électricité statique en électricité dynamique. J. Phys. Theor.

Plus en détail

Étude des formes de pratiques de la gymnastique sportive enseignées en EPS à l école primaire

Étude des formes de pratiques de la gymnastique sportive enseignées en EPS à l école primaire Étude des formes de pratiques de la gymnastique sportive enseignées en EPS à l école primaire Stéphanie Demonchaux To cite this version: Stéphanie Demonchaux. Étude des formes de pratiques de la gymnastique

Plus en détail

Budget Constrained Resource Allocation for Non-Deterministic Workflows on a IaaS Cloud

Budget Constrained Resource Allocation for Non-Deterministic Workflows on a IaaS Cloud Budget Constrained Resource Allocation for Non-Deterministic Workflows on a IaaS Cloud Eddy Caron, Frédéric Desprez, Adrian Muresan, Frédéric Suter To cite this version: Eddy Caron, Frédéric Desprez, Adrian

Plus en détail

Réseaux Évidentiels pour la fusion de données multimodales hétérogènes : application à la détection de chutes

Réseaux Évidentiels pour la fusion de données multimodales hétérogènes : application à la détection de chutes Réseaux Évidentiels pour la fusion de données ultiodales hétérogènes : application à la détection de chutes Paulo Arando Cavalcante Aguilar To cite this version: Paulo Arando Cavalcante Aguilar. Réseaux

Plus en détail

Chapitre 5: Oscillations d un pendule élastique horizontal

Chapitre 5: Oscillations d un pendule élastique horizontal 1 re B et C 5 Oscillations d'un pendule élastique horizontal 40 Chapitre 5: Oscillations d un pendule élastique horizontal 1. Définitions a) Oscillateur écanique * Un systèe écanique qui effectue un ouveent

Plus en détail

Comptabilité à base d activités (ABC) et activités informatiques : une contribution à l amélioration des processus informatiques d une banque

Comptabilité à base d activités (ABC) et activités informatiques : une contribution à l amélioration des processus informatiques d une banque Comptabilité à base d activités (ABC) et activités informatiques : une contribution à l amélioration des processus informatiques d une banque Grégory Wegmann, Stephen Nozile To cite this version: Grégory

Plus en détail

MASSE, VOLUME ET QUANTITE DE MATIERE

MASSE, VOLUME ET QUANTITE DE MATIERE MASSE, OLUME ET QUANTITE DE MATIERE Exercices du Livre Microega Hatier (004 Correction L acide sulfurique 1. Calculons la asse olaire de l acide sulfurique : M(H SO 4 xm(h + M(S + 4xM(O M(H SO 4 x1,00

Plus en détail

PLAQUES DE PLÂTRE CLOISONS - DOUBLAGES

PLAQUES DE PLÂTRE CLOISONS - DOUBLAGES CONSEILS ILLUSTRÉS D'ISOLAVA PLAQUES DE PLÂTRE CLOISONS - DOUBLAGES GUIDE DE MISE EN OEUVRE VITE et BIEN FAIT SOMMAIRE 1. Cloison de séparation sur ossature p 3 étallique -Matériaux nécessaires par 2 de

Plus en détail

Les Champs Magnétiques

Les Champs Magnétiques Les Champs Magnétiques Guillaume Laurent To cite this version: Guillaume Laurent. Les Champs Magnétiques. École thématique. Assistants de prévention, Paris, France. 2014, pp.31. HAL Id:

Plus en détail

Peut-on perdre sa dignité?

Peut-on perdre sa dignité? Peut-on perdre sa dignité? Eric Delassus To cite this version: Eric Delassus. Peut-on perdre sa dignité?. 2013. HAL Id: hal-00796705 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00796705 Submitted

Plus en détail

Gamme et conseils de mise en œuvre

Gamme et conseils de mise en œuvre ENVELOPPE DU BÂTIMENT Gae et conseils de ise en œuvre BATIROC COMPLÉMENT DE GAMME, nous consulter PROFILS DE BARDAGE BATIBAC 4-25BV BATIBAC 6-25BH BATIBAC 5-35BH 25 267,5 FACE B (extérieur) 25 80,8 FACE

Plus en détail

SNC du Chemin de Paris Création d un bâtiment d activité industrielle et de stockage ZAC du Chemin de Paris 60440 Nanteuil le Haudouin

SNC du Chemin de Paris Création d un bâtiment d activité industrielle et de stockage ZAC du Chemin de Paris 60440 Nanteuil le Haudouin DOSSIER DE DEMANDE D ENREGISTREMENT D UNE INSTALLATION CLASSEE POUR LA PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT Code de l Environneent Livre V Titre I SNC du Chein de Paris Création d un bâtient d activité industrielle

Plus en détail

Simulation numérique de la réponse d un pieu en cours de battage

Simulation numérique de la réponse d un pieu en cours de battage Siulation nuérique e la réponse un pieu en cours e battage Philippe LEPERT Ingenieur Division Géotechnique et Mécanique es Chaussées Laboratoire Central es Ponts et Chaussées Daniel MEIGNEN Technicien

Plus en détail

Jessica Dubois. To cite this version: HAL Id: jpa-00205545 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205545

Jessica Dubois. To cite this version: HAL Id: jpa-00205545 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205545 Mesures de la charge électrique de gouttelettes d eau ou de solutions salines au cours de processus d évaporation, ou de condensation de vapeur d eau sur elles Jessica Dubois To cite this version: Jessica

Plus en détail

THESE. Applications des algorithmes d'auto-organisation à la classification et à la prévision

THESE. Applications des algorithmes d'auto-organisation à la classification et à la prévision UNIVERSITE PARIS I PANTHEON SORBONNE U.F.R. DE MATHEMATIQUES et INFORMATIQUE Année 999 THESE Pour obtenir le rade de DOCTEUR DE L'UNIVERSITE PARIS I Discipline : Mathéatiques Présentée et soutenue publiqueent

Plus en détail

e-science : perspectives et opportunités pour de nouvelles pratiques de la recherche en informatique et mathématiques appliquées

e-science : perspectives et opportunités pour de nouvelles pratiques de la recherche en informatique et mathématiques appliquées Emilie MANON, Joanna JANIK, Gabrielle FELTIN e-science : perspectives et opportunités pour de nouvelles pratiques de la recherche en informatique et mathématiques appliquées 1 Introduction : La recherche

Plus en détail

Les intermédiaires privés dans les finances royales espagnoles sous Philippe V et Ferdinand VI

Les intermédiaires privés dans les finances royales espagnoles sous Philippe V et Ferdinand VI Les intermédiaires privés dans les finances royales espagnoles sous Philippe V et Ferdinand VI Jean-Pierre Dedieu To cite this version: Jean-Pierre Dedieu. Les intermédiaires privés dans les finances royales

Plus en détail

Sylvain Meille. Étude du comportement mécanique du plâtre pris en relation avec sa microstructure.

Sylvain Meille. Étude du comportement mécanique du plâtre pris en relation avec sa microstructure. Étude du comportement mécanique du plâtre pris en relation avec sa microstructure Sylvain Meille To cite this version: Sylvain Meille. Étude du comportement mécanique du plâtre pris en relation avec sa

Plus en détail

Program Analysis and Transformation: From the Polytope Model to Formal Languages

Program Analysis and Transformation: From the Polytope Model to Formal Languages Program Analysis and Transformation: From the Polytope Model to Formal Languages Albert Cohen To cite this version: Albert Cohen. Program Analysis and Transformation: From the Polytope Model to Formal

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

innovation / construction / territoire Crèche modulaire-bois La Rose des Vents GAILLAC (81) COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

innovation / construction / territoire Crèche modulaire-bois La Rose des Vents GAILLAC (81) COMMUNAUTÉ DE COMMUNES innovation / construction / territoire Crèche odulaire-bois La Rose des Vents GAILLAC (81) COMMUNAUTÉ DE COMMUNES Présentation de la crèche éco-responsable et odulaire de la Rose des vents à Gaillac La

Plus en détail

EP 2 063 325 A2 (19) (11) EP 2 063 325 A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 27.05.2009 Bulletin 2009/22

EP 2 063 325 A2 (19) (11) EP 2 063 325 A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 27.05.2009 Bulletin 2009/22 (19) (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (11) EP 2 063 325 A2 (43) Date de publication: 27.05.2009 Bulletin 2009/22 (51) Int Cl.: G04B 17/06 (2006.01) G04B 17/34 (2006.01) (21) Numéro de dépôt: 08167317.0

Plus en détail

Échafaudage de façade UNI 70/100

Échafaudage de façade UNI 70/100 Stark gerüstet. Échafaudage de façade 70/100 Français valable à partir du 15.04.2013 Table des atières Montage du systèe / Avantages du systèe 2-3 Châssis 4-5 Planchers 6 Escaliers «intérieurs» 7 Escaliers

Plus en détail

Etude de l influence d une agression thermique sur les propriétés mécaniques résiduelles de matériaux composites

Etude de l influence d une agression thermique sur les propriétés mécaniques résiduelles de matériaux composites Etude de l influence d une agression thermique sur les propriétés mécaniques résiduelles de matériaux composites M. Ropital, T. Rogaume, D. Halm Institut Pprime, UPR 3346 CNRS, ISAE-ENSMA, Université de

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

Etude des convertisseurs statiques continu-continu à résonance, modélisation dynamique

Etude des convertisseurs statiques continu-continu à résonance, modélisation dynamique Etude des convertisseurs statiques continucontinu à résonance, modélisation dynamique J.P. Ferrieux, J. Perard, E. Olivier To cite this version: J.P. Ferrieux, J. Perard, E. Olivier. Etude des convertisseurs

Plus en détail

RETHINKING JACQUES ELLUL AND THE TECHNOLOGICAL SOCIETY IN THE 21ST CENTURY REPENSER JACQUES ELLUL ET LA SOCIETE TECHNICIENNE AU 21EME SIECLE

RETHINKING JACQUES ELLUL AND THE TECHNOLOGICAL SOCIETY IN THE 21ST CENTURY REPENSER JACQUES ELLUL ET LA SOCIETE TECHNICIENNE AU 21EME SIECLE CALL FOR PAPERS / APPEL A COMMUNICATIONS RETHINKING JACQUES ELLUL AND THE TECHNOLOGICAL SOCIETY IN THE 21ST CENTURY REPENSER JACQUES ELLUL ET LA SOCIETE TECHNICIENNE AU 21EME SIECLE The Conference Rethinking

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le service technique au 01 40 13 37 77. HORAIRES MONTAGE-DEMONTAGE

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le service technique au 01 40 13 37 77. HORAIRES MONTAGE-DEMONTAGE Salon de l iobilier d entreprise règleent de décoration VALIDATION DES PROJETS Vos projets d aénageent de stand devront être validés dans le cadre du respect des règles d architecture du salon et du respect

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Réalisation d un dispositif de mesure de la conductibilité thermique des solides à basses températures

Réalisation d un dispositif de mesure de la conductibilité thermique des solides à basses températures Réalisation d un dispositif de mesure de la conductibilité thermique des solides à basses températures P.L. Vuillermoz, P. Pinard, F. Davoine To cite this version: P.L. Vuillermoz, P. Pinard, F. Davoine.

Plus en détail

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.

Plus en détail

Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R

Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R Yves Aragon, David Haziza & Anne Ruiz-Gazen GREMAQ, UMR CNRS 5604, Université des Sciences

Plus en détail

La mémoire C HAPITRE S EPT. 7.1 Qu est-ce que la mémoire? 166. 7.2 L utilisation de la mémoire à court terme 169

La mémoire C HAPITRE S EPT. 7.1 Qu est-ce que la mémoire? 166. 7.2 L utilisation de la mémoire à court terme 169 La éoire C HAPITRE S EPT 7.1 Qu est-ce que la éoire? 166 Les types de éoires 166 Vue d enseble des processus éoriels 168 7.2 L utilisation de la éoire à court tere 169 La éoire iconique 169 La éoire à

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

LOT 10 PLOMBERIE SANITAIRES

LOT 10 PLOMBERIE SANITAIRES 10-1 LOT 10 PLOMBERIE SANITAIRES SOMMAIRE 00 GENERALITES 2 00.01 CONSISTANCE DES OVRAGES 2 00.02 DISPOSITIONS ADMINISTRATIVES 2 00.03 DISPOSITIONS TECHNIQES GENERALES 4 01 DESCRIPTIF TECHNIQE 16 01.01

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Z-Axis Compliance Device Compliance en z

Z-Axis Compliance Device Compliance en z Compensation for different vertical positions Collision recognition in Z-direction Protection of parts and work pieces Monitoring of the insertion forces during assembly operations Monitoring of the picking

Plus en détail

Abstract : Mots clefs : Résistance thermique de contact ; Modèles prédictifs. 1 Introduction

Abstract : Mots clefs : Résistance thermique de contact ; Modèles prédictifs. 1 Introduction Étude comparative et validation de modèles prédictifs de résistance thermique de contact dans le cas solide-liquide avec prise en compte de la tension superficielle Saannibe Ciryle SOME a, Didier DELAUNAY

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. Domaines d applications. Stockage / Mise en oeuvre. Caractéristiques physiques et techniques STOCKAGE MISE EN OEUVRE

FICHE TECHNIQUE. Domaines d applications. Stockage / Mise en oeuvre. Caractéristiques physiques et techniques STOCKAGE MISE EN OEUVRE FICHE TECHNIQUE PLANS DE TRAVAIL EGGER EUROSPAN Les plans de travail EGGER EUROSPAN se composent d un panneau support EUROSPAN à faible émission de formaldéhyde E1 et d un stratifié décoratif plaqué uniformément

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Cours de résistance des matériaux

Cours de résistance des matériaux ENSM-SE RDM - CPMI 2011-2012 1 Cycle Préparatoire Médecin-Ingénieur 2011-2012 Cours de résistance des matériau Pierre Badel Ecole des Mines Saint Etienne Première notions de mécanique des solides déformables

Plus en détail

Analyse statique d une pièce

Analyse statique d une pièce Analyse statique d une pièce Contrainte de Von Mises sur une chape taillée dans la masse 1 Comportement d un dynamomètre On considère le dynamomètre de forme globalement circulaire, excepté les bossages

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices

NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD CEI IEC 747-6-3 QC 750113 Première édition First edition 1993-11 Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets Partie 6: Thyristors Section trois Spécification

Plus en détail

Modèle d évaluation quantitative des risques liés au transport routier de marchandises dangereuses

Modèle d évaluation quantitative des risques liés au transport routier de marchandises dangereuses Modèle d évaluation quantitative des risques liés au transport routier de marchandises dangereuses Raphaël Defert To cite this version: Raphaël Defert. Modèle d évaluation quantitative des risques liés

Plus en détail

STRUCTURE D UN AVION

STRUCTURE D UN AVION STRUCTURE D UN AVION Cette partie concerne plus la technique de l avion. Elle va vous permettre de connaître le vocabulaire propre à l avion. Celui ci vous permettra de situer plus facilement telle ou

Plus en détail

Chapitre 3 Les régimes de fonctionnement de quelques circuits linéaires

Chapitre 3 Les régimes de fonctionnement de quelques circuits linéaires Chapitre 3 Les régimes de fonctionnement de quelques circuits linéaires 25 Lechapitreprécédent avait pour objet l étude decircuitsrésistifsalimentéspar dessourcesde tension ou de courant continues. Par

Plus en détail

Les liaisons intermoléculaires de l eau étudiées dans

Les liaisons intermoléculaires de l eau étudiées dans Les liaisons intermoléculaires de l eau étudiées dans l infrarouge à 3µ G. Bosschieter, J. Errera To cite this version: G. Bosschieter, J. Errera. Les liaisons intermoléculaires de l eau étudiées dans

Plus en détail

AICp. Vincent Vandewalle. To cite this version: HAL Id: inria-00386678 https://hal.inria.fr/inria-00386678

AICp. Vincent Vandewalle. To cite this version: HAL Id: inria-00386678 https://hal.inria.fr/inria-00386678 Sélection prédictive d un modèle génératif par le critère AICp Vincent Vandewalle To cite this version: Vincent Vandewalle. Sélection prédictive d un modèle génératif par le critère AICp. 41èmes Journées

Plus en détail

«Des places de jeux pour tous» Formulaire de demande

«Des places de jeux pour tous» Formulaire de demande «Des places de jeux pour tous» Forulaire de deande Ce questionnaire infore quant à la place de jeu en projet et ne constitue pas une grille d évaluation. Les renseigneents doivent donner une ipression

Plus en détail

Mesure de la surface spécifique

Mesure de la surface spécifique Mesure de la surface spécifique Introducing the Acorn Area TM Acorn Area est un instrument révolutionnaire conçu pour mesurer la surface spécifique des nanoparticules en suspension dans un liquide. Utilisant

Plus en détail

LES ÉDITIONS DU CERIB

LES ÉDITIONS DU CERIB LES ÉDITIONS DU CERIB Évaluation de la fi abilité et de la répétabilité de méthodes de calcul des tuyaux d assainissement non armés Reliability and repeatability evaluation of design methods for unreinforced

Plus en détail

Estimations d erreur a priori de la méthode de Lagrange Galerkin pour les équations de type Kazhikhov Smagulov

Estimations d erreur a priori de la méthode de Lagrange Galerkin pour les équations de type Kazhikhov Smagulov Estiations d erreur a priori de la étode de Lagrange Galerkin pour les équations de type Kazikov Sagulov Jocelyn Étienne b,a Pierre Saraito a a LMC-IMAG, BP 53, 3841 Grenoble cedex b Adresse actuelle:

Plus en détail

UNIVERSITE LYON 3 (JEAN MOULIN) Référence GALAXIE : 4140

UNIVERSITE LYON 3 (JEAN MOULIN) Référence GALAXIE : 4140 UNIVERSITE LYON 3 (JEAN MOULIN) Référence GALAXIE : 4140 Numéro dans le SI local : Référence GESUP : 0202 Corps : Professeur des universités Article : 51 Chaire : Non Section 1 : 01-Droit privé et sciences

Plus en détail

Repérage d un point - Vitesse et

Repérage d un point - Vitesse et PSI - écanique I - Repérage d un point - Vitesse et accélération page 1/6 Repérage d un point - Vitesse et accélération Table des matières 1 Espace et temps - Référentiel d observation 1 2 Coordonnées

Plus en détail

EPFL 2010. TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian

EPFL 2010. TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian 1 EPFL 2010 Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilia Nafaï Weil Florian 11 Table de matière Ø Introduction 3 Ø Objectif 3 Ø Déroulement de l eai 4 Ø Exécution de deux palier de charge 6 Ø Calcul

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

Règlement relatif à l examen fait conformément à la Déclaration canadienne des droits. Canadian Bill of Rights Examination Regulations CODIFICATION

Règlement relatif à l examen fait conformément à la Déclaration canadienne des droits. Canadian Bill of Rights Examination Regulations CODIFICATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Canadian Bill of Rights Examination Regulations Règlement relatif à l examen fait conformément à la Déclaration canadienne des droits C.R.C., c. 394 C.R.C., ch. 394 Current

Plus en détail

(51) Int Cl.: B23P 19/00 (2006.01) B23P 19/04 (2006.01) F01L 1/053 (2006.01)

(51) Int Cl.: B23P 19/00 (2006.01) B23P 19/04 (2006.01) F01L 1/053 (2006.01) (19) (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (11) EP 1 886 760 A1 (43) Date de publication: 13.02.2008 Bulletin 2008/07 (21) Numéro de dépôt: 0711197.6 (1) Int Cl.: B23P 19/00 (2006.01) B23P 19/04 (2006.01) F01L

Plus en détail

Mouvement d'une particule chargée dans un champ magnétique indépendant du temps

Mouvement d'une particule chargée dans un champ magnétique indépendant du temps Moueent d'une patiule hagée dans un hap agnétique indépendant du teps iblio: Pee elat Gaing Magnétise Into expéientale: Dispositif: On obsee une déiation du faseau d'életons losqu'il aie ae une itesse

Plus en détail

Revision of hen1317-5: Technical improvements

Revision of hen1317-5: Technical improvements Revision of hen1317-5: Technical improvements Luca Felappi Franz M. Müller Project Leader Road Safety Consultant AC&CS-CRM Group GDTech S.A., Liège Science Park, rue des Chasseurs-Ardennais, 7, B-4031

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Modélisation géostatistique des débits le long des cours d eau.

Modélisation géostatistique des débits le long des cours d eau. Modélisation géostatistique des débits le long des cours d eau. C. Bernard-Michel (actuellement à ) & C. de Fouquet MISTIS, INRIA Rhône-Alpes. 655 avenue de l Europe, 38334 SAINT ISMIER Cedex. Ecole des

Plus en détail

Un SIG collaboratif pour la recherche historique Partie. Partie 1 : Naissance et conception d un système d information géo-historique collaboratif.

Un SIG collaboratif pour la recherche historique Partie. Partie 1 : Naissance et conception d un système d information géo-historique collaboratif. Un SIG collaboratif pour la recherche historique Partie 1 : Naissance et conception d un système d information géo-historique collaboratif Claire-Charlotte Butez, Francesco Beretta To cite this version:

Plus en détail

3008 HYbrid4 13B PEUGEOT. TARIFS, ÉQUIPEMENTS ET CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES APPLICABLES AU 4 mars 2013

3008 HYbrid4 13B PEUGEOT. TARIFS, ÉQUIPEMENTS ET CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES APPLICABLES AU 4 mars 2013 Peugeot a édité ce guide pour vous aider à configurer votre 3008 selon vos désirs.vous y trouverez aussi toutes les caractéristiques techniques qui distinguent votre 3008, et toutes les inforations dont

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Corps de palier. Aperçu des produits Corps de palier... 1322 Caractéristiques Matières du corps de palier et surfaces extérieures...

Corps de palier. Aperçu des produits Corps de palier... 1322 Caractéristiques Matières du corps de palier et surfaces extérieures... Corps Corps Pae Aperçu des produits Corps... 3 Caractéristiques Matières du corps et surfaces extérieures... 34 Paliers fixes et paliers libres... 34... 34 Corps à seelle onoblocs et en deux parties Corps

Plus en détail