POUR LE DÉVELOPPEMENT DES P.M.E.-P.M.I. EN AUVERGNE, TROIS PROBLÉMATIQUES CLEFS

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1 POUR LE DÉVELOPPEMENT DES P.M.E.-P.M.I. EN AUVERGNE, TROIS PROBLÉMATIQUES CLEFS FINANCEMENT I NNOVATION ET TRANSFERT DE TECHNOLOGIE NORMALISATION ET CERTIFICATION

2 Autosaisine Commission n 1«Economique» élargie Président : Mr Edouard JUILLARD Vice-Président : Mr Olivier CHAPELLE Rapporteur : Mr Henri JAVION

3 I NTRODUCTION Le Conseil économique et social régional (CESR) a engagé sous forme d'autosaisine une réflexion sur la situation des petites et moyennes entreprises (P.M.E.) et des petites et moyennes industries (P.M.I.) en Auvergne, eu égard au contexte socio-économique de la région. Les P.M.E. et les P.M.I. forment en effet un tissu économique dense et potentiellement porteur de nouvelles activités, donc d'emploi. Au-delà de la réalisation d'un diagnostic sur ces entreprises, la Commission spéciale a proposé des pistes pour la création, le développement et le maintien des P.M.E.-P.M.I. En effet, ce secteur participe fortement au développement économique régional. Les P.M.E. françaises emploient les deux tiers des salariés du secteur productif, soit près de neuf millions de personnes. Il convient de noter que le secteur des P.M.E. a une propension à créer des emplois plus forte que celle des «grosses entreprises» (nombre de salariés supérieur à 500). > LE CHOIX DE TROIS PROBLÉMATIQUES CLEFS S'intéresser aux P.M.E., c'est aborder l'économie régionale dans tous ses aspects économiques, financiers, sociaux, environnementaux, etc. Le sujet est donc extrêmement vaste. C'est pourquoi, après un état des lieux du tissu des P.M.E.-P.M.I., le CESR a choisi volontairement de développer son analyse sur trois problématiques clefs pour le développement des P.M.E.-P.M.I. de la région d'auvergne : - l e financement des P.M.E.-P.M.I., - l'innovation et le transfert de technologie : la recherche-développement, - la normalisation et la certification. Ces trois thèmes, qui peuvent dans un premier temps apparaître a priori éloignés les uns des autres, constituent en fait aujourd'hui un socle cohérent pour les entreprises face aux enjeux auxquels elles sont confrontées. De plus, ces trois domaines constituent, dans le contexte de l'auvergne, des facteurs majeurs pour le développement de ces entreprises. Cependant, il apparaît que les besoins en financement des P.M.E. et des P.M.I. constituent la problématique la plus importante. Aussi, de très nombreuses structures interviennent dans ce domaine. Il n'en reste pas moins que d'autres thèmes également pertinents pour les P.M.E.-P.M.I. pourraient faire l'objet d'approfondissements, tels leur stratégie de développement et leur gestion des ressources humaines. 3

4 On peut classer en deux grandes familles les besoins des P.M.E. : les besoins matériels - de capitaux : la région dispose de banques en bonne santé. Il existe une masse de capitaux disponibles ; des mesures doivent être prises pour favoriser le capital-risque et les fonds propres, d'immobilier : il manque en région des espaces nécessaires aux entreprises pour s'implanter, mais il faut également que les zones proposées soient de qualité et, dans la mesure du possible, «à thème», les besoins immatériels : il s'agit de tout ce qui est à prendre en compte pour faciliter l'implantation et le développement de l'entreprise : besoins en conseil, en formation, proximité de lieux de recherche et d'enseignement, des sous-traitants, etc. Pour créer une entreprise puis la faire vivre, il faut des capitaux. Pour qu'elle se développe et soit un facteur de croissance et d'emploi, dans un contexte de mondialisation de l'économie, il est nécessaire que l'entreprise gagne en compétitivité : l'innovation et le transfert de technologie en sont des éléments clefs. Enfin, elle doit répondre à la demande de normalisation, voire de certification, de plus en plus recherchée par les clients, qu'ils soient d'autres entreprises ou les consommateurs finaux. Ces démarches sont donc également essentielles. Chacune des problématiques clefs sera abordée par la Commission à partir des trois points suivants : - le constat, - les outils et les actions existantes, - les préconisations. À titre indicatif, une liste de questions relatives aux trois thèmes de travail a été établie ci-dessous. 1 - Le financement des P.M.E. au moment de la création > pendant leur développement au moment de la transmission-reprise - Quelle est la structure financière des entreprises? Quelle est la part des fonds propres? 4

5 - Quels sont les besoins des entreprises à chacun développement? de ses stades de Quelles sont les difficultés qu'elles rencontrent? Quels sont les acteurs du financement des P.M.E. : banques, «capitauxrisqueurs», pouvoirs publics, collectivités? Quels sont les dispositifs existants? Comment sont-ils utilisés par les P.M.E. régionales? Comment interviennent les différents modes de financement? 2 - L'innovation et le transfert de technologie : la recherche développement Comment se développent l'innovation et le transfert de technologie au sein des P.M.E. régionales? - Existe-t-il des domaines privilégiés en matière de recherche-développement Quels sont les partenariats avec le milieu de la recherche publique et privée Quels sont les liens entre les donneurs d'ordre et les sous-traitants? - Quelles relations avec les besoins des clients en termes d'innovation? - Comment l'innovation est-elle gérée à l'intérieur de l'entreprise : formation, personnels spécifiques, démarche concertée? L'innovation et le transfert de technologie font-ils l'objet de financements spécifiques? 3 - La normalisation et la certification > en matière de qualité > en matière d'environnement - Quelles sont les normes imposées aux entreprises? Par qui - Sont-elles des atouts ou des contraintes? Quel est l'impact sur le développement de l'entreprise, à l'export notamment? Quelles sont les prises en compte des besoins des clients? Comment la normalisation et la certification sont-elles perçues par les personnels? (formation, personnels spécifiques, etc.)? 5

6 LESP.M.E.-P M I. : PRESENTATION 1 - QU'EST-CE QU'UNE P.M.E.? ESSAI DE DEFINITION Il est nécessaire de parvenir à une définition communément admise de ce qu'est une P.M.E., afin de délimiter clairement le champ de l'étude. Il s'avère que la définition d'une P.M.E. est un problème complexe. En effet, il convient de savoir que les P.M.E. ne constituent pas un sujet standard d'étude pour l'insee. Aussi, il faut disposer d'une définition claire afin de pouvoir passer une commande précise et ainsi de disposer de données fiables. La P.M.E. peut être définie à la fois au regard des autres types d'entreprise et sur la base de critères quantitatifs qui sont généralement l'effectif salarié et le chiffre d'affaires. Lorsque l'on parle d'entreprise, on parle de P.M.E., mais également de Toute Petite Entreprise (T.P.E.), de grande entreprise, de Petite et Moyenne entreprise Industrielle (P.M.I.). Il est important de clarifier ce que signifient ces différentes appellations. 1 - La grande entreprise Il est possible de retenir comme critère de délimitation entre la P.M.E. et la grande entreprise, celui généralement utilisé par les statisticiens, le chiffre unique de 500 salariés. 2 - La T.P.E. Les T.P.E. sont habituellement considérées comme ayant un effectif salarié inférieur à dix, critère qui présente une cassure statistique en raison d'un seuil de blocage lié à des obligations sociales plus précises. Par ailleurs, ce seuil de dix salariés fait qu'un certain nombre de T.P.E. appartiennent, de par leur activité et leur taille, au secteur de l'artisanat. L'artisanat correspond à un champ juridique clairement défini (inscription au répertoire des métiers). Il a déjà fait l'objet d'une autosaisine du CESR en mai 1995 «L'artisanat en Auvergne». 3 - La P.M.E. L'INSEE retient la définition suivante «entreprises dont l'effectif est, généralement, compris entre 10 et 499 salariés». 7

7 4 - La P.M.I. Ce sont des P.M.E. dont l'activité principale relève du secteur industrie. Les statistiques de l'union européenne sur les P.M.I. reposent sur 3 critères - effectifs inférieurs à 500 salariés et généralement supérieur à 20 salariés, - actif net inférieur à 75 millions d'écus, - non-appartenance à un groupe dont la tête n'est pas elle-même une P.M.I. b Eléments de définition des P.M.E.-P.M.I. Plusieurs critères peuvent être retenus pour parvenir à définir une P.M.E. - Le critère de taille Les tableaux de l'économie française de l'insee définissent la P.M.E. comme étant une entreprise de 10 à 500 salariés (y compris le chef d'entreprise), la P.M.I. étant une P.M.E. ayant une activité industrielle. Sur cette base, on compte environ 3500 P.M.E. en Auvergne, soit 6 % du parc total d'entreprises. Par ailleurs, 90 % de ce dernier est composé par des entreprises de moins de 10 salariés, celles ne comptant aucun salarié représentant plus de la moitié du parc. Les grandes entreprises (+ de 500 salariés) sont environ une trentaine. La part des P.M.E. en Auvergne est comparable à celle au niveau national (7 %). Il n'existe cependant pas un seul et unique critère de taille. Ainsi, Eurostat, l'office statistique européen, définit la P.M.E. comme une entreprise de moins de 250 salariés. De même, ce critère n'est pas forcément légitime : selon la nature de l'activité ou la taille moyenne régionale des entreprises, la coupure à un certain seuil d'effectif peut paraître arbitraire car des entreprises peuvent avoir les mêmes comportements économiques. De plus, la frontière peut être déplacée vers le haut ou vers le bas. C'est le cas notamment des entreprises de moins de 10 salariés inscrites au répertoire des métiers et qui peuvent le rester jusqu'à concurrence de 17 personnes (16 salariés + le chef d'entreprise). Enfin, au-delà du critère de taille, doit-on prendre en compte les seules entreprises ou élargir le champ d'investigation aux établissements? La notion d'établissement principal doit-elle être privilégiée par rapport à celle d'établissement siège? Ces questions se posent particulièrement pour la localisation des moyens de production. Ainsi, une P.M.E. régionale peut être par exemple un établissement secondaire d'une entreprise dont le siège est situé hors de la région mais qui concentre plus de la moitié des effectifs totaux de l'entreprise. 8

8 - Les autres critères Au-delà du critère de taille, le chiffre d'affaires et le taux d'exportation peuvent également être des variables discriminatoires, entrant dans la définition de la P.M.E. Ainsi, son capital ne doit pas être détenu à 25 % au plus par une ou plusieurs firmes qui ne correspondent pas à la définition de la P.M.E. De plus, les P.M.E. ne constituent pas un ensemble homogène. Aussi, la bonne définition de la P.M.E. dépend de la problématique abordée. Il peut y avoir autant de définitions que de problématiques. Au vu de ces définitions, à partir du seul critère de l'effectif, on peut établir le tableau comparatif suivant : Dans la partie «constats» consacrée à la connaissance des P.M.E., la Commission spéciale du C.E.S.R. a décidé de ne pas s'arrêter, dans la collecte des données, à une taille d'entreprises mais de considérer l'ensemble des entreprises auvergnates, réparties par taille d'effectifs salariés. Cela présente l'avantage de permettre une connaissance globale de l'entreprise en Auvergne et, ensuite, permet, selon la définition retenue, un positionnement des P.M.E. régionales dans l'ensemble des entreprises régionales. Ainsi, l'ensemble des données recueillies prennent-elles SYSTEMATIQUEMENT en compte les entreprises réparties selon les tranches suivantes 9

9 Il - BREF RAPPEL HISTORIQUE Le XXème siècle a débuté par une prééminence des grandes entreprises sur les petites. Le taylorisme qui prônait la spécialisation, la parcellisation, les grandes séries et les grandes tailles, devenait dans les années 1910/1912 la référence essentielle de la «philosophie» industrielle. La période entre les deux guerres mondiales, marquée par une crise économique (1929) puis par une crise sociale (1936), a confirmé la suprématie des grandes structures. Les trente années de l'après seconde guerre mondiale, dites «trente glorieuses» ( ), ont été dominées par le souci de produire pour une consommation de masse. La nécessité d'un développement important des capacités de production a donc également avantagé considérablement les grandes structures. Ainsi, mesuré en termes d'emplois, «le poids des petits établissements industriels s'est réduit en France, aux Etats-Unis et en Allemagne, de plus de 30 % du début du siècle au début des années 1970, malgré un regain passager dans les années 30»'. On assiste au milieu des années 70 à un virage dû à une évolution sociale forte avec, en particulier, le besoin de redonner sa place aux relations humaines dans l'entreprise et l'apparition de la formule «small is beautiful» z, à une montée des services et surtout à la crise économique (choc pétrolier de 1974). Ce virage est à l'origine d'une progression considérable de la «valeur P.M.E.» dans l a société française et à une réapparition des P.M.E. dans l'activité, qui n'a fait que se confirmer depuis, sous l'égide notamment d'organismes professionnels, tels que la Confédération générale des P.M.E. (C.G.P.M.E.). Les P.M.E. jouent désormais un rôle dominant dans les mouvements de l'emploi, alors que les grands groupes perdent des emplois ; la taille des entreprises décroît, mais celles des unités tertiaires augmente ; le monde des entreprises connaît une démographie agitée : en 1991, une entreprise sur trois a moins de 10 ans d'existence. III - LES ENTREPRISES EN AUVERGNE 1 - La prépondérance d'établissements de très petite taille Au 1er j anvier 1998, l'auvergne comptait établissements 3, soit 2,23 % du parc national. Les établissements pris en compte appartiennent au champ ICS qui désigne l' ensemble des secteurs marchands de l'industrie, de la construction, du commerce et des services (ce secteur étant amputé des activités financières). Par ailleurs, l'agriculture est exclue du champ du fait du manque de fiabilité des données actuelles. 48 % des établissements sont des entreprises individuelles ne comptant aucun salarié (46,8 % au niveau national). - Source INSEE première - février 1993, cité dans «Enquête sur les P.M.E. françaises» de B. DUCHENEAUT ' - inventée par F.E. SCHUMACHER ' - Un établissement = une unité locale de production. Une entreprise peut exercer son activité dans différents lieux et donc avoir plusieurs établissements. 82 % des entreprises auvergnates ne comptent qu'un seul établissement. 1 0

10 Les établissements avec au moins un salarié se répartissent de la manière suivante Comme le montre le graphique ci-dessus, au-delà de la forte représentation des établissements sans salarié, l'auvergne se caractérise également par la part extrêmement importante des établissements de moins de dix salariés. Les P.M.E. entendues comme des établissements entre 10 et 250 salariés représentent donc 12,7 % de l'ensemble des établissements avec au moins un salarié et seulement 6,65 % tous établissements confondus. 2 - Une typologie des établissements quasi identique à celle de l'ensemble des établissements français 1 1

11 Le tableau ci-dessus montre que la répartition des établissements par taille est quasi identique en Auvergne à celle de la France. L'Auvergne ne se caractérise donc pas par un tissu de P.M.E. plus important, contrairement ce qu'on aurait pu penser : elle est même inférieure de près d'un point à la moyenne française. Par contre, elle compte plus d'entreprises individuelles. 3 - Une évolution défavorable du nombre de petits et grands établissements... Globalement, l e nombre de P.M.E. françaises a été en croissance alors que ce n'est pas le cas des autres catégories d'établissements. Ce sont particulièrement les établissements de 1 à 49 salariés qui ont le mieux résisté par rapport aux très petits (0 salarié) et aux grands établissements (plus de 500 salariés). Ceux-ci ont en effet diminué entre 1984 et 1998 dans des proportions allant de moins 30 % à moins 48 % en Auvergne. Si les baisses sont moins importantes au niveau national, elles restent cependant significatives. La perte d'établissements de plus de 500 salariés est supérieure à 50 %, mais portait sur un petit nombre : l'auvergne en 1984 comptait 43 établissements de cette taille, ils ne sont plus que 22 en

12 mais un poids important des établissements de moins de 250 salariés dans l'emploi 1 3

13 En prenant la nouvelle nomenclature spatiale élaborée par l'insee, on constate que la part des établissements situés en milieu rural auvergnat est très importante, même si 58 % des établissements sont situés dans des aires urbaines, c'est-à-dire dans une zone constituée d'un pôle urbain et de sa couronne périurbaine ainsi que des communes multipolarisées, également périurbaines. 1 4

14 mais des effectifs salariés situés en zones urbaines Toutefois, la situation géographique des établissements doit être relativisée au vu de celle des effectifs salariés, puisque seulement 29 % d'entre eux sont situés dans l'espace à dominante rurale. 8 - Une forte implantation régionale des entreprises La quasi totalité des entreprises régionales sont des entreprises à statut «monorégional» ou «quasi régional». Cela signifie que tous les établissements de l' entreprise sont situés dans la région ou que, bien qu'ayant des établissements dans d'autres régions, au moins 80 % des effectifs de l'entreprise sont en Auvergne. Cette part est identique au niveau national. 1 5

15 9 - Les établissements appartiennent en grande majorité au secteur tertiaire 10 - Les établissements du secteur tertiaire ont moins diminué que dans les autres secteurs

16 mais les effectifs salariés sont répartis de manière équilibrée entre l'industrie et le secteur tertiaire Alors qu'en termes de nombre d'établissements, le tertiaire pèse énormément, la situation est différente lorsqu'on considère la répartition des effectifs salariés. Pour 72 des établissements, le tertiaire ne représente que 44 % des effectifs salariés. Cela est dû au fait que ce secteur compte un grand nombre de petits établissements Les P.M.E. prépondérantes dans certains secteurs

17 avec toutefois seulement un secteur qui progresse : le tertiaire Bien qu'ayant connu, comme les deux autres secteurs, une baisse de ses effectifs salariés, le secteur tertiaire est reparti à la hausse après La hausse des effectifs salariés du secteur tertiaire a principalement été le fait des entreprises appartenant aux secteurs des services aux entreprises et des services aux particuliers puisque sur les effectifs salariés supplémentaires dans ce secteur, travaillent dans ces deux secteurs, soit 77, 4 % de la hausse d'effectifs. 1 8

18 14 - Tous les secteurs n'ont pas évolué de la même manière Entre 1993 et 1998, alors que 8 secteurs sur 12 connaissaient des hausses de leurs effectifs salariés, en France, seuls deux d'entre eux étaient en petite augmentation : les services aux particuliers de 1,3 % et l'énergie de 1,9 %. Par ailleurs, en Auvergne, quatre secteurs ont connu une évolution positive de leurs effectifs salariés supérieure à 10 % : l'automobile, les services aux entreprises, l'énergie et les services aux particuliers. IV - LA DEMOGRAPHIE DES ENTREPRISES EN AUVERGNE 1 - Les créations d'entreprises De 1987 à 1996, un peu plus de entreprises ont vu le jour, en moyenne, chaque année. Ce qui représente 1,7 % du total des entreprises créées sur le territoire national pour la même période. Le parc d'entreprises auvergnates (champ ICS) étant d'un peu plus de entreprises, c'est donc environ une entreprise nouvelle sur dix qui apparaît chaque année en moyenne depuis 10 ans. Mais ces entreprises ne sont pas 1 9

19 toutes entièrement nouvelles. S'il s'agit, pour 54 % des cas, de créations pures, on compte 28 % de reprises d'entreprises déjà existantes. Et, dans 18 % des cas, il s'agit de réactivations d'entreprises individuelles, souvent liées à des activités saisonnières ou à des entrepreneurs alternant profession indépendante et emploi salarié. Cependant, les créations pures diminuent régulièrement d'un peu plus de 2 % chaque année et les reprises sont encore plus touchées avec une baisse moyenne de 3,4 %. Entre 1987 et 1996, le volume annuel des créations est en baisse constante dans presque tous les secteurs. Seuls les services aux entreprises et les services aux ménages connaissent une évolution de ce volume encore positive. Les entreprises créées sont affaire de volonté individuelle. En effet, près des trois-quarts des créateurs auvergnats sont des entrepreneurs individuels. Selon les années, ils représentent entre 68 et 76 % du nombre des créations. 2 - La survie des entreprises En France, l'entreprise nouvellement créée résiste plus ou moins bien au temps. Ainsi, seule une entreprise créée sur deux atteint son cinquième anniversaire. Par contre, en Auvergne, si le taux de création d'entreprises est assez faible, celles-ci résistent relativement mieux par rapport à la moyenne nationale. Sur une génération d'entreprises créées en 1987 (créations pures et reprises), au bout dé cinq ans, 52 % d'entre elles sont toujours en activité dans notre région. Ce taux en France est en retrait de quatre points, soit 48 %. La cessation d'activité est plus forte pour les entreprises individuelles ainsi que pour celles qui sont créées sans salarié, conformément à ce que l'on peut observer nationalement. La vitalité des entreprises auvergnates perdure. Deux ans plus tard, les entreprises de la génération 1987 sont toujours en «meilleure santé» en Auvergne qu'en France. 3 - Les défaillances d'entreprises Entre 1989 et 1996, le nombre de défaillances comptabilisées en France a progressé de 25 %. Dans la région, le nombre de défaillances a globalement baissé de 5 %. 4 - Les cessations d'entreprises Le nombre d'entreprises auvergnates cessant chaque année leur activité a connu globalement une baisse entre 1989 et 1996, plus particulièrement marquée entre 1992 et

20 Une première approche de la situation générale peut laisser penser que les P.M.E.- P.M.I. auvergnates disposent de peu de capitaux propres, ce qui pose la question du financement des hauts de bilan, la région dispose des outils financiers nécessaires et suffisants. Par ailleurs, l'analyse des fonds disponibles dus à l'épargne montre que le rapport entre les dépôts et les crédits en Auvergne est de 60 / 40 ; cela tient notamment au peu de projets à accompagner. Il est donc certain qu'il faut trouver les moyens de mieux mobiliser cette épargne disponible. Depuis quatre ans, l'auvergne a un tissu économique stable, disposant d'un réseau de P.M.E. structuré, disponible et structurant. Aujourd'hui, tous les outils financiers nécessaires existent ; les projets de création innovants bénéficient également d'une bonne prise en charge. Globalement, les entreprises rencontrent peu de difficultés dans ce domaine, sauf en ce qui concerne les très petites entreprises. Une vraie question réside dans le peu de lisibilité des aides apportées par les collectivités et les différents acteurs. 1 - PARTICULARITES DES P.M.E. AUVERGNATES Les P.M.E. d'auvergne sont très diversifiées en termes d'activités. De ce fait les besoins en capitaux sont différents selon les branches. Elles sont moins fortement capitalisées et apparemment moins rentables et, contradictoirement, le faible taux de défaillance montre qu'elles sont plus solides que la moyenne nationale. De plus, les chefs d'entreprise sont peu communicants. Ainsi, on possède en Auvergne des entreprises leader sur le marché mondial, mais elles ne le font pas savoir. Cependant, l'analyse des entreprises ne doit pas se limiter aux questions de financement ; les hommes et les marchés sont également des données essentielles. Ainsi, il est important que les P.M.E. développent leurs compétences managériales qui ne doit pas se limiter au seul chef d'entreprise. Le profil des chefs d'entreprise fait apparaître peut-être un manque de conseil en gestion, ce qui peut constituer un frein à l'embauche de cadres. De plus, au-delà du critère des fonds propres dont dispose une entreprise, son positionnement sur le marché est essentiel dans l'analyse. Il n'existe pas de contraintes particulières à l'auvergne si ce n'est, comme pour l'ensemble des P.M.E. françaises, la dépendance par rapport à un donneur d'ordre. 2 1

21 Il - LES CARACTERISTIQUES DES P.M.E. AUVERGNATES Les P.M.E. en Auvergne sont : - des entreprises de petite taille, à dominante industrielle et à forte compétence ; l es P.M.E. commerciales sont dynamiques, mais semble-t-il moins que dans le passé, au niveau national, - des entreprises reposant de plus en plus sur un produit plus que sur la soustraitance ; ceci constitue un atout certain, y compris dans le domaine de la sous-traitance où les donneurs d'ordre demandent de plus en plus des sousensembles de pièces, des entreprises qui disposent d'un potentiel mais qui dégagent actuellement une valeur ajoutée plutôt faible ; cependant, en développant des produits en propre et en y ajoutant du service, la valeur ajoutée devrait progresser. Les P.M.E. auvergnates évoluent dans un marché régional peu important et moyennement actif. Comme au niveau national, on assiste toutefois à une volonté récente d'ouverture de ce marché. La fonction de chef d'entreprise évolue actuellement du technique vers le commercial. Le renforcement de l'encadrement commercial reste néanmoins une nécessité. La direction d'entreprise est généralement exercée par une seule personne même si on assiste depuis peu à l'apparition d'équipes dirigeantes ; toutefois, le chef d'entreprise reste encore timoré par le recrutement de personnels avec un haut niveau de qualification. Il doit absolument s'efforcer de déléguer la fonction commerciale. Les P.M.E. auvergnates se caractérisent également par : un sens de l'économie et de la mesure qui se traduit par un respect des délais et des critères de qualité, - des réactions d'autarcie dues au désenclavement inachevé de la région ; cela se manifeste par une faible demande systématique d'aides financières, sauf peut-être au moment de la création ; de plus, lorsqu'un chef d'entreprise sollicite une aide, c'est qu'il en a vraiment besoin ; aussi, la réponse à cette demande doit être rapide, car elle permet d'accélérer la réalisation du projet, - l e sérieux et la conscience professionnelle reconnus aux Auvergnats. Ces constats s'appuient sur deux études récentes conduites par la Banque de France - une étude publiée en septembre 1998 sur les entreprises industrielles, - l'étude conjoncturelle de mars

22 Ces études portent sur un échantillon d'entreprises qui ont plus de 5 MF de chiffre d'affaires et plus de 10 salariés. Il couvre 64 % de la population des entreprises recensées par l'insee dans le secteur de l'industrie. Divers points se dégagent de ces études : Les P.M.E. en Auvergne ont un taux d'exportation encore trop faible par rapport au niveau national, dû notamment à l'importance de la part des entreprises qui appartiennent au secteur des biens intermédiaires. Au-delà de ce constat, il n'existe aucune raison objective à une moindre compétitivité des P.M.E. régionales. Pour leur développement à l'exportation, l'entrée en vigueur de l'euro et Internet constituent deux opportunités intéressantes. En ce qui concerne l'euro, les entreprises auvergnates ne sont pas en retard ; en fait, c'est toute l'économie française qui l'est. De même en ce qui concerne le passage de l' an 2000, les entreprises n'ont pris les décisions d'investissement nécessaires qu'à la dernière minute, comme ailleurs. L'équipement par salarié est également inférieur à la moyenne nationale, même si l'investissement par salarié est plus élevé. Deux raisons expliquent cela : un retard à combler et des entreprises à forte main d'oeuvre. Qui plus est, le fort taux d'investissement des entreprises est dû aux nouvelles technologies et à la recherche de nouveaux produits. Les entreprises auvergnates se caractérisaient traditionnellement par un manque de fonds propres, même si depuis 1992 cette situation tend à régresser comme en témoigne la moindre utilisation des crédits à court terme par les entreprises. On assiste parallèlement à une amélioration de leur résultat final d'exploitation Les structures financières des entreprises se sont donc réellement améliorées ; ce bon point doit permettre aux entreprises de poursuivre leur développement. Aujourd'hui, l'un des freins à l'investissement tient au manque d'ouverture du capital sur l'extérieur qui se traduit par une forte détention du capital des entreprises par des noyaux familiaux ou locaux et à une conjoncture favorable qui tendrait à différer les nécessités d'investissement. 2 3

23 En conclusion, depuis 1998, le développement des entreprises régionales paraît être identique à celui constaté nationalement. Depuis deux à trois ans, la situation des P.M.E. auvergnates connaît une évolution favorable due à l'amélioration de l'environnement économique et une meilleure connaissance de leur rôle. Les P.M.E. auvergnates, qui ont traversé sans trop de difficultés la crise des années , sont d'excellente qualité car elles ont eu la capacité de se restructurer et de s'adapter. III - TYPOLOGIE DES P.M.E.-P.M.I. AUVERGNATES Sous les réserves exprimées précédemment, les P.M.E. régionales paraissent globalement bien gérées, du fait : - de la prudence de leurs dirigeants, - de la présence d'équipes et de collaborateurs conscients de la nécessité de maîtriser et de respecter la valeur des choses et ce, à tous les postes de travail, d'un sentiment très fort d'appartenance des personnels à l'entreprise, ce qui constitue un atout essentiel. Cependant, les chefs d'entreprise sont trop réservés par rapport à l'ouverture du capital de l'entreprise. Ces structures ne devraient pas rester la propriété d'une seule personne, cela constitue un handicap. Il existe par ailleurs une réelle attente de l'encadrement et des personnels à l'ouverture du capital. Mais, cela doit être fait quand tout va bien. Actuellement, l'intéressement des collaborateurs concerne très peu d'entreprises en Auvergne. Enfin, toutes les P.M.E. sont un jour touchées par la mondialisation. L'Auvergne a une réelle carte à jouer dans l'accès aux marchés européens et ensuite mondiaux car les P.M.E. auvergnates offrent des prix compétitifs, - elles savent jouer la carte de l'innovation et de la différenciation par la mise en place de produits nouveaux. Enfin, il faut également que cela s'accompagne d'investissements plus importants dans la normalisation et la protection de l'environnement. IV - ATOUTS DES ENTREPRISES AUVERGNATES Les entreprises régionales disposent des atouts suivants - pas de spécificités négatives ni de différences notables avec les entreprises d'autres régions, 24

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