L OPTIMISATION DANS LE RÉSEAU MONTRÉALAIS DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX
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- Estelle Viau
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1 RENCONTRE TECHNIQUE DE PRESSE L OPTIMISATION DANS LE RÉSEAU MONTRÉALAIS DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX FRANÇOIS LEMOYNE DIRECTEUR DES FINANCES, DE LA PERFORMANCE, DE L OPTIMISATION ET DES ENTENTES DE GESTION JEANNE-ÉVELYNE TURGEON DIRECTRICE ASSOCIÉE, RESSOURCES HUMAINES, APPROCHES QUALITÉ ET AFFAIRES JURIDIQUES 1
2 CONTEXTE ACTUEL La santé : le poste budgétaire le plus important à hauteur de 49 %. Croissance des dépenses de santé de 5,8 % par année au Québec (7 dernières années). Facteurs de croissance - Inflation; - Accroissement démographique et vieillissement de la population (augmentation de la demande et cas de plus en plus complexes); - Avancées technologiques et scientifiques importantes. Des difficultés d accessibilité pour certains services. 2
3 CONTEXTE ACTUEL (SUITE) Le réseau de la santé, comme les autres domaines d activités, doit : participer à l effort collectif au Québec; se renouveler. LA DEMANDE : du point de vue des services : augmenter l accès aux services; du point de vue financier : ramener la croissance des dépenses à 5 %, tout en assurant l atteinte de l équilibre budgétaire (prescrit par la Loi) = environ 1 milliard $ pour le Québec, 200 M$ pour la région de Montréal (représente 35 % des dépenses totales en santé après retrait du médicament), d ici UNE DES SOLUTIONS : Optimisation - 26 projets nationaux (voir fiche pochette de presse). 3
4 L OPTIMISATION C EST QUOI? C est un des moyens que se donne le réseau pour faire face au contexte actuel et pour revoir ses façons de faire afin d assurer une meilleure utilisation des ressources disponibles pour la population de Montréal. Ressources : financières, humaines, technologiques, expertise, temps, matérielles, etc. 4
5 L OPTIMISATION C EST QUOI? (SUITE) Objectif : répondre aux besoins de la population montréalaise en termes EFFICIENCE Coût-efficacité USAGER ACCESSIBILITÉ Les services disponibles selon les besoins de la population QUALITÉ Le bon service, au bon moment, donné par la bonne personne, dans un environnement sécuritaire 5
6 L OPTIMISATION S APPUIE SUR 4 principes directeurs : augmenter la qualité des soins offerts à la population; respecter le jugement clinique des professionnels; utiliser les meilleures pratiques reconnues; se baser sur des données probantes. 6
7 LES INCONTOURNABLES Mobilisation du réseau; Capacité à gérer le changement (formation/outils); Investissements (fonds d optimisation); Pérennité (transfert des connaissances, maintien de l expertise dans le réseau, évaluation, mobilisation, formation, nouveaux moyens technologiques). 7
8 26 PROJETS ÉTABLIS PAR QUÉBEC ET 2 TYPES DE CIBLES Programmes cliniques (12 projets) Plus d accès aux services Les gains sont automatiquement réinvestis dans les services aux patients (ex. : soutien à domicile, accès aux services spécialisés). Programmes d administration et de soutien (14 projets) Récupération financière Pour la plupart, les gains contribuent à l effort financier de réduction de la croissance des dépenses (ex. : réduction des dépenses administratives, approvisionnement). 8
9 QUI PARTICIPE À LA DÉMARCHE? Ministère de la Santé et des Service sociaux Fixe les grandes orientations et les cibles à atteindre pour chaque région. Agences de la santé et des services sociaux Répartissent les cibles régionales dans les établissements, coordonnent la démarche au niveau régional, accompagnent et soutiennent les établissements, suivent l évolution des projets et des résultats, mobilisent le réseau et soutiennent la pérennité des projets. Établissements Analysent leurs besoins et déterminent les moyens qu ils prendront pour atteindre les cibles d optimisation, mobilisent les gestionnaires et employés et assurent la pérennité des projets, mesurent l atteinte des résultats. Les personnes qui travaillent dans le réseau Participent à la recherche des solutions pour l atteinte des cibles liées à l optimisation et contribuent à la mise en œuvre des changements. 9
10 CONCERNANT LES PROJETS NATIONAUX Plusieurs projets locaux peuvent s inscrire à l intérieur d un même projet national. L état d avancement des différents projets à Montréal est variable selon leur complexité à mettre en œuvre. L effort financier requis peut être réparti dans le temps. Afin d assurer la cohérence des objectifs et des suivis convenus entre les Agences et les établissements, la gestion des résultats se fait à travers les ententes de gestion convenues avec les Agences et le MSSS. 10
11 Des exemples d optimisation pour la région de Montréal 11
12 OPTIMISER LE SOUTIEN À DOMICILE Objectif (d ici 2015) : Accroître de 10 % d ici 2015 le nombre total d heures de services directs en soutien à domicile (PALV, DP, DI-TED). Comment : Révision de l organisation du travail; Nouveau partage des rôles et responsabilités (Loi 90); Révision des descriptions de tâches; Réduction de la main-d œuvre indépendante; Révision des fonctions d encadrement; Révision et harmonisation des pratiques professionnelles et des outils cliniques en SAD; Consolidation des réseaux de services intégrés; Amélioration des trajectoires de services entre les établissements desservant la même population; Utilisation optimale des ressources du réseau local. 12
13 OPTIMISER LE SOUTIEN À DOMICILE (SUITE) Gains financiers (d ici 2015) : Directement réinvestis dans les services aux usagers. Gains d accessibilité ( POUR MONTRÉAL) : Augmentation de 2,3 % du nombre total d heures de services au SAD long terme; Augmentation de 0,7 % du nombre de personnes desservies; Augmentation de 7,1 % du nombre d interventions. Globalement, la région de Montréal a atteint ses engagements à 99,1 % en ( heures sur une cible de heures). Gains de qualité : Amélioration de l évaluation des besoins (standardisation et formation). 13
14 OPTIMISER L UTILISATION DE LA MAIN-D'ŒUVRE Objectifs (d ici 2015) : Réduire de 10 % le temps supplémentaire par rapport à ; Réduire de 25 % le recours à la main-d œuvre indépendante (infirmières, infirmières auxiliaires et PAB) par rapport à ; Réduire de 7,1 % les heures d assurance-salaire (gestion de la présence au travail) par rapport à Comment : Révision des processus de dotation des postes; Amélioration de l offre de travail; Horaires flexibles permettant une plus grande conciliation du travail avec la vie personnelle; Milieux de travail sains et sécuritaires. 14
15 OPTIMISER L UTILISATION DE LA MAIN-D'ŒUVRE (SUITE) Gains financiers ( POUR MONTRÉAL) : Gestion de la présence au travail : 3 M$; Réduction de la main-d œuvre indépendante : 2 M$; Réduction du temps supplémentaire : 1 M$. Gains d accessibilité : Meilleure planification de la dotation permet aux établissements de mieux prévenir les impacts des absences; Stabilisation des équipes de travail. Gains de qualité : Stabilisation des équipes de travail. 15
16 RÉDUIRE LA DÉPENSE ADMINISTRATIVE Objectif (d ici 2015) : Ramener la dépense administrative au niveau de la moyenne provinciale (6 %). Comment : Partage des services des secteurs administratifs; Révision de l organisation du travail; Optimisation de l utilisation des ressources. 16
17 RÉDUIRE LA DÉPENSE ADMINISTRATIVE (SUITE) Gains financiers ( POUR MONTRÉAL) : 18,7 M$. Gains de qualité : Regroupement de l expertise; Standardisation et harmonisation des processus (ex. : paye, approvisionnement). 17
18 REGROUPEMENT DES CENTRES DE TRAITEMENT INFORMATIQUES Objectif (d ici 2015) : Réduire le nombre de centres de traitement informatiques à deux par région. Comment : Plan de développement déposé. 18
19 REGROUPEMENT DES CENTRES DE TRAITEMENT INFORMATIQUES (SUITE) Gains financiers : Économies de volume et d entretien grâce aux achats groupés; Économie suite à l augmentation de l utilisation des actifs en TI. Gains d accessibilité : Accès plus rapide à l ensemble des données concernant l usager grâce au dossier clinique informatisé; Données cliniques regroupées en un seul et même endroit. Gains de qualité : Sécurité renforcée. 19
20 QUELQUES MYTHES CONCERNANT L OPTIMISATION 1. Les projets d optimisation ne visent qu à dégager des marges de manœuvres financières. FAUX! 2. Les sommes dégagées dans le cadre des projets d optimisation ne sont pas réinvesties dans les soins aux patients. FAUX! 3. L optimisation se fait au détriment de la qualité des soins et du contact humain des intervenants avec les patients. FAUX! 4. L optimisation ne respecte pas le jugement clinique des professionnels. FAUX! 5. Montréal est la seule région à faire de l optimisation. FAUX! 20
21 CONCLUSION L optimisation est une démarche soutenue, en continu et nécessaire si on souhaite que le réseau s adapte au contexte actuel et fasse face à l avenir; Il est important d accélérer le pas si nous voulons stopper la croissance des dépenses et continuer de donner des soins de qualité, d augmenter l accessibilité tout ça au meilleur coût possible. Il s agit d une longue démarche qui est difficile mais elle sera payante à long terme. L Agence soutient les établissements dans cette démarche. L objectif : que les résultats positifs de cette démarche soient permanents et que le réseau développe l expertise nécessaire pour continuer de rendre ses processus toujours plus efficients. 21
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