Comment va l économie française

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1 Comment va l économie française Par Dossier réalisé par Mathieu Castagnet, Marie Dancer et Emmanuelle Réju, le 8/5/2017 à 02h28 Dans quel état le nouveau président va-t-il trouver l économie de la France? Réponse en dix infographies.? La trop lente décrue du chômage

2 Tardive, modérée et fragile : la baisse du chômage enregistrée en 2016 la première baisse du nombre d inscrits à Pôle emploi en catégorie A depuis neuf ans demande à être confirmée et amplifiée. Les chiffres du premier trimestre 2017 ont d ailleurs sonné comme une invitation à ne pas crier victoire trop tôt : après avoir fait du surplace en janvier et février, le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A, c est-à-dire sans aucune activité, a enregistré un bond au mois de mars, pour s établir à 3,5 millions de personnes. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi atteint aujourd hui 5,5 millions de personnes. C est dire que la France est loin d en avoir fini avec le chômage de masse. Lire aussi : La France, mauvaise élève du chômage dans le monde Le marché du travail donne cependant des signes de reprise encourageants, dans la continuité d une année 2016 qui s est achevée sur un niveau inégalé de créations nettes d emplois depuis la crise financière de Mi-avril, l enquête annuelle «besoins en main-d œuvre» de Pôle emploi a révélé une hausse inédite depuis quinze ans des perspectives d embauche en 2017, dont plus de la moitié en emploi durable. Au même moment, l organisme collecteur des cotisations de Sécurité sociale (Acoss) montrait que les déclarations d embauche en CDI ou CDD de plus d un mois avaient atteint au premier trimestre 2017 un niveau record depuis Enfin, l Association pour l emploi des cadres (Apec) anticipe pour les mois à venir un marché de l emploi des cadres très dynamique, redoutant même des pénuries dans certains secteurs. Lire aussi : Un record d intentions d embauche pour 2017 De son côté, l Insee table sur une poursuite de la baisse du taux de chômage, qui passerait de 9,7 % à 9,5 % en métropole au premier semestre Le prochain gouvernement pourrait profiter de ces vents porteurs, à condition de savoir border les voiles.? La croissance redécolle timidement

3 Peut mieux faire : tel est le bulletin de notes de la croissance française en ce printemps L économie tricolore enregistre des performances qui suivent la même pente que la moyenne de la zone euro. Avec un signe particulier : traditionnellement, l activité du pays chute moins que celle de ses voisins quand la conjoncture se replie en 2009, la récession a été de 2,9 % en France contre 5 % en Allemagne et elle rebondit moins fort dans les phases de redémarrage. Ainsi, alors que la France bénéficie depuis 2015 de «l alignement des astres» des taux d intérêt au plancher, un pétrole bon marché et un euro en baisse par rapport au dollar, 2016 s est achevée sur un PIB en progression décevante de + 1,1 %, comme en 2015 (+ 1,2 %). Pour 2017, quelques signaux sont encourageants. Le moral des ménages a retrouvé son niveau de long terme et les chefs d entreprise se disent optimistes pour leur activité des prochains mois. Mais l institut Xerfi pronostique que «le compteur de la croissance restera bloqué à 1,2 % en France cette année» (la Banque de France prévoit 1,3 %). Lire aussi : Au premier trimestre, la croissance française a atteint 0,3 % La récente accélération de la fin 2016 (+ 0,5 %) et, dans une moindre mesure, celle du début 2017 (+ 0,3 %) s expliqueraient par un simple rattrapage de la consommation des ménages. Et les entreprises, elles, auraient anticipé leurs investissements pour bénéficier de la mesure favorable de suramortissement qui expire en avril. Reste un point positif, le retour confirmé de l activité dans le BTP. Un secteur à fort effet d entraînement sur lequel le nouveau gouvernement pourra s appuyer.? De nouvelles marges de manœuvre pour les entreprises

4 La situation financière des entreprises s est nettement redressée, en particulier depuis l instauration du crédit d impôt pour la compétitivité et l emploi (CICE) en 2013, suivi du pacte de responsabilité. En 2015, leur taux de marge a retrouvé le niveau de Et d après l Insee, le taux d autofinancement des entreprises s est élevé à 90 % en 2016, un niveau inédit depuis Dans le même temps, le coût salarial unitaire français a augmenté moins vite en comparaison avec l Allemagne et la zone euro. Ces nouvelles marges de manœuvre peuvent être utilisées pour embaucher, baisser les prix et conquérir des parts de marché, ou encore investir et améliorer la production. C est maintenant que les entreprises vont être amenées à effectuer cet arbitrage, estime l Insee. Avec en ligne de mire le point noir du commerce extérieur, toujours dans le rouge.? Des créations d entreprises dynamiques

5 Les Français ont-ils vraiment la fibre entrepreneuriale? Ou la démarche est-elle d abord motivée par la difficulté à décrocher un emploi? En tout cas, la dynamique de création d entreprise est forte depuis quelques années. Environ sociétés ont été fondées en 2016, soit 6 % de plus qu en Cette hausse, la plus forte depuis six ans, a été portée par le secteur des transports. Fait nouveau, les microentrepreneurs (anciens autoentrepreneurs) sont en léger recul ( 0,3 %), alors que ce statut avait largement soutenu les créations depuis Lire aussi : Créer son entreprise pour créer son emploi Du côté des défaillances d entreprises, la sortie de crise se confirme. La Banque de France a comptabilisé redressements et liquidations judiciaires en 2016, contre en La tendance s est poursuivie en janvier ( 7,2 % sur douze mois cumulés), toutes tailles et tous secteurs confondus. À l exception, notamment, de l agriculture, de la sylviculture et de la pêche.? Une attractivité française moins riche en emplois

6 Fait-il bon s implanter en France lorsqu on est une entreprise étrangère? En 2016, décisions d investissements directs étrangers ont été enregistrées par BusinessFrance (1). Ce qui a permis de créer ou de maintenir emplois. En 2015, on avait compté «seulement» 962 décisions, pour emplois. Le cabinet EY, qui publie son propre indicateur, reflète la même tendance : des projets plus nombreux mais moins riches en emplois créés ou maintenus. (1) Rapport sur l internationalisation de l économie française.? Commerce extérieur, la France enchaîne les déficits

7 Aucune amélioration en vue pour le commerce extérieur français. En 2016, le déficit commercial s est encore creusé, à 42 milliards d euros contre 37,7 milliards en 2015 selon l Insee (les chiffres des douanes sont légèrement plus sévères). Malgré l environnement porteur (faibles niveaux des taux, de l euro et du pétrole) et les mesures favorables aux entreprises (CICE ), le gouvernement s attend à une nouvelle aggravation cette année. Les excédents de la décennie 1990 rappellent que ces chiffres ne sont pas une fatalité. Mais depuis, la France enchaîne les déficits, jusqu au triste record de Le pays perd en particulier du terrain face à ses partenaires de la zone euro et à l extérieur, soulignait l institut COE-Rexecode en début d année. En cause, un positionnement des produits mal adapté : pour résumer, les entreprises françaises fabriquent des produits de qualité intermédiaire à des prix trop élevés. Améliorer le «made in France» : un chantier majeur au seuil du nouveau quinquennat.? Des prélèvements records

8 La vague de hausses d impôts, commencée à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy et redoublée au début de celui de François Hollande, a conduit à augmenter les prélèvements de 60 milliards d euros entre 2011 et Taxes, impôts et cotisations ont ainsi atteint en 2013 le niveau record de 44,8 % du PIB. Depuis, la pression fiscale n a que très faiblement diminué et cette timide décrue n a pas concerné tous les contribuables de la même manière. Avec le pacte de stabilité, les entreprises ont vu leurs prélèvements se réduire de près de 40 milliards depuis Du côté des ménages, en revanche, la facture fiscale n a jamais cessé de grimper. Quelques mesures ciblées ont conduit à alléger l impôt sur le revenu des classes moyennes, mais ces baisses restent loin d annuler les hausses encaissées ces dernières années (TVA, taxe carbone, impôts locaux, quotient familial ). Lire aussi : Le bilan de François Hollande : la fiscalité? Une désindustrialisation continue

9 La part de l industrie manufacturière dans le PIB recule en France depuis des années. Elle est aussi en repli dans l Union européenne, passant de 19,6 % en 1995 à 15,9 % en 2015, avec plusieurs exceptions, notamment en Allemagne, où la part est restée stable. Certes, des facteurs objectifs expliquent cette évolution (gains de productivité, externalisation et développement des services). Mais, sur fond de compétitivité en berne, l industrie française doit néanmoins trouver les moyens de regagner des parts de marché. Un défi central pour le prochain gouvernement.? Un pouvoir d achat en progression (quasi) constante

10 Dans une économie française dont le moteur principal est la consommation, le pouvoir d achat est un indicateur à surveiller comme le lait sur le feu. Durant la campagne présidentielle, tous les candidats y ont d ailleurs consacré un chapitre de leur programme. En progression constante depuis la deuxième moitié des années 1980, le pouvoir d achat a réalisé la prouesse de progresser de 1,6 % en 2009, année où le PIB tricolore a reculé de 2,9 %. Il a fini par se replier en 2012 ( 0,9 %), mais ce recul était inédit depuis 1984! Après un deuxième recul consécutif en 2013, il a, depuis, repris des couleurs. En 2017, l Insee prévoit une légère baisse du chômage qui devrait soutenir encore la progression de cet indicateur clé, grâce à l amélioration du revenu des ménages français.? Le déficit budgétaire se redresse lentement

11 La crise de 2008 a conduit la dette publique à des profondeurs abyssales. En dix ans, la dette s est ainsi alourdie de près de milliards d euros et frôle désormais le seuil symbolique de 100 % du PIB. Depuis le déficit budgétaire record enregistré en 2009, le redressement a été continu mais limité. Repoussé année après année, le retour sous la barre des 3 % pointe tout de même à l horizon. Si les prévisions de Bercy se vérifient et si le nouveau président ne desserre pas les cordons de la bourse, le déficit pourrait être ramené à 2,8 % du PIB fin Pour la première fois depuis 2007, la France respecterait ainsi ses engagements européens. Cette très lente amélioration reste toutefois fragile. Selon le dernier rapport de la Cour des comptes, 40 % de la réduction du déficit réalisé ces dernières années s explique par les taux d intérêt historiquement bas, permettant de financer la dette à moindre coût.

12 Powered by TCPDF ( Dossier réalisé par Mathieu Castagnet, Marie Dancer et Emmanuelle Réju

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