L anatomie du chômage en Espagne : une comparaison avec la France et les États-Unis
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- Étienne Paris
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1 COMPARAISONS INTERNATIONALES L anatomie du chômage en Espagne : une comparaison avec la France et les États-Unis Gilles Saint-Paul * Avec un taux proche de 20 %, l Espagne avait un taux de chômage presque deux fois plus élevé que la moyenne européenne à la fin des années 90. Cet écart ne peut s expliquer uniquement par les spécificités de l économie espagnole. Une comparaison avec la France et les États-Unis montre que la structure du chômage y est différente. Les jeunes y souffrent moins du chômage, en termes relatifs, qu en France et le niveau de formation joue un moindre rôle qu aux États-Unis dans l obtention, en termes relatifs, d un emploi. Le chômage semble ainsi réparti de façon plus uniforme sur l ensemble de la population. Mais si la flexibilité du marché du travail est mieux partagée entre jeunes et vieux, entre moins formés et plus diplômés, elle est aussi plus importante qu en France, même si elle reste inférieure à celle des États-Unis. * Gilles Saint-Paul appartient au département d Économie de l Universitat Pompeu Fabra de Barcelone. Il est également Research Fellow du CEPR à Londres et de l IZA à Bonn. Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d article. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3 159
2 Parmi les pays européens, l Espagne se caractérise par un des taux de chômage les plus élevés. En 1998, il s établissait à plus de 18 % de la population active, soit presque le double de la moyenne européenne. L Espagne est-elle un des exemples extrêmes de l «eurosclérose», ou cet écart est-il attribuable à des caractéristiques particulières de l économie espagnole, indépendantes des institutions du marché du travail? On tente ici d apporter quelques éléments de réponse à ces questions, en comparant la structure du marché du travail de l Espagne, des États-Unis et de la France. Un article précédent de Cohen et al. (1997) a montré que si l on calculait les taux de chômage par catégories définies en termes de sexe, d âge et d éducation, on trouvait des taux très similaires en France et aux États-Unis, ce qui tend à attribuer une grande part du différentiel de chômage entre les deux pays à des effets de composition de la main-d œuvre. Ces auteurs ont également confirmé que, malgré ces similarités apparentes, les deux marchés du travail fonctionnent de façon très différente, puisque le taux de sortie du chômage est bien plus bas en France qu aux États-Unis (par conséquent la durée en est plus élevée en France). La similarité des taux provient de ce que la probabilité de perte d emploi est également plus élevée aux États-Unis, d où un marché plus actif, mais aussi plus précaire. Il est tentant d interpréter ces différences comme le résultat de la législation sur les licenciements, plus contraignante en France, ce qui réduit à la fois la destruction et la création d emplois. Dans le cas de l Espagne, il est évidemment impossible d expliquer un taux de chômage de 18 % en faisant appel à des effets de composition. Par ailleurs, l économie espagnole se caractérise par une législation libérale sur les contrats à durée déterminée, qui représentent la grande majorité des embauches. On peut donc se demander s il n en résulte pas une structure des flux sur le marché du travail assez différente de celle observée en France. Un chômage plus élevé et de structure différente Suivant la méthodologie de Cohen et al. (1997), la force de travail est décomposée par sexe en trois groupes d âge (16-24 ans, ans, et ans) et trois niveaux d éducation correspondant aux niveaux primaire (E1), secondaire (E2) et supérieur (E3) (1) (cf. tableau 1). La main-d oeuvre est moins éduquée en Espagne, mais lorsqu on se restreint à des classes d âge plus récentes, la composition de la population est similaire. De fait, l Espagne est un pays qui connaît une transformation extraordinaire de la qualité de la main-d oeuvre. En deux générations, la proportion de personnes n ayant terminé qu une éducation primaire est passée de 83,5 % à seulement 11 % (2). Bien entendu, le chômage est bien plus élevé en Espagne pour chaque catégorie (cf. tableaux 2 et 3). C est pourquoi l effet de composition n explique qu une part très faible du chômage en Espagne. La structure du chômage est globalement assez comparable entre les trois pays : en France et en 1. Pour les États-Unis, où les niveaux tels que DEUG n existent pas, les «colleges drop-outs» sont classés dans la catégorie E2, tandis qu un DEUG est classé dans E3 en France. Cet ajustement suit celui utilisé par Cohen et al. (1997) qui, d après ces auteurs reflètent la qualité plus faible, ou plutôt l introduction plus tardive de certains concepts dans le système éducatif américain. 2. Aux États-Unis, la catégorie E1 est cependant trois fois plus nombreuse chez les ans que chez les ans, ce qui ne peut que refléter une hausse récente de l interruption des études secondaires dans ce pays. Tableau 1 Répartition de la main-d œuvre par âge et niveau de formation Niveau de formation (1) France États-Unis Espagne E1 35,9 16,7 45,1 Ensemble E2 48,1 60,1 45,0 E3 15,7 23,0 9,9 E1 32,5 29,2 11, ans E2 60,0 63,1 83,0 E3 7,4 7,7 6,1 E1 30,6 11,6 40, ans E2 51,0 60,6 45,2 E3 18,5 27,7 14,1 E1 58,0 22,8 83, ans E2 31,6 55,4 11,7 E3 10,4 21,7 5,2 160 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3
3 Espagne comme aux États-Unis, le chômage frappe plus les moins éduqués et les plus jeunes. Cependant, une analyse plus fine montre des différences profondes dans la structure du chômage. Par exemple, pour appréhender comment la structure par âge du chômage diffère entre ces trois pays, il est intéressant de présenter ces données sous la forme d un «gradient d âge», représentant le ratio, ou la différence, entre le chômage des jeunes et celui des ans. En effet, lorsque l on calcule ce gradient sous forme de ratio, il apparaît remarquablement invariant par rapport à la catégorie d éducation considérée. Ceci à l exception des plus éduqués, dans le cas de l Espagne, pour lesquels l interprétation de ce ratio est sujette à caution, étant donné la durée de leurs études. Ainsi, le ratio est de l ordre de 1,7 pour les États-Unis, 2,3 pour l Espagne, et 2,6 pour la France (cf. tableau 4). C est donc en France que les jeunes sont le plus défavorisés en termes d emploi et aux États-Unis qu ils le sont le moins. Un exercice identique peut être réalisé pour le chômage relatif des moins éduqués en calculant un «gradient d éducation» (cf. tableau 5). Il s agit du ratio entre le taux de chômage des moins éduqués (catégorie E1) et celui de la catégorie E2, qu on a préférée à E3, parce que plus nombreuse et plus comparable entre pays. Les résultats sont aussi remarquables que lorsque l on regarde le gradient d âge. C est aux États-Unis que la situation relative des moins éduqués, en termes d emploi, est la plus mauvaise, et en Espagne qu elle est la moins mauvaise ; même si l on regarde les différences absolues, cette conclusion reste valide, au moins pour le groupe central des ans. C est donc aux États-Unis que les moins éduqués souffrent le plus en termes d employabilité. Cette conclusion est à rapprocher de celles de Juhn, Murphy et Topel (1991), pour qui le même choc de demande relatif (à savoir les nouvelles technologies de l information qui biaisent le progrès technique en faveur des plus qualifiés) Tableau 2 Taux de chômage masculin par âge et niveau de formation Niveau de formation (1) France États-Unis Espagne E1 27,8 17,4 44, ans E2 14,3 8,5 36,0 E3 8,0 3,3 52,7 E1 10,8 10,8 18, ans E2 5,0 5,0 15,4 E3 2,4 2,4 11,1 E1 6,6 6,6 13, ans E2 3,2 3,2 9,1 E3 1,9 1,9 2,6 Lecture : les années sont 1989 pour les États-Unis, 1990 pour la France et 1994 pour l Espagne. Ces années correspondent à des taux de croissance macroéconomiques comparables entre les trois pays (environ 2,5 %). Tableau 3 Taux de chômage féminin par âge et niveau de formation Niveau de formation (1) France États-Unis Espagne E1 39,6 16,4 53, ans E2 23,1 8,4 48,8 E3 7,5 2,4 60,5 E1 16,7 10,4 30, ans E2 10,0 4,4 32,8 E3 4,6 2,2 20,4 E1 14,3 4,0 14, ans E2 10,1 2,6 17,4 E3 2,9 1,1 2,2 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3 161
4 explique à la fois la hausse de l inégalité et la baisse des salaires des moins qualifiés aux États-Unis ainsi que la hausse de leur chômage relatif. En outre, le gradient d éducation est proche en France et aux États-Unis, bien que légèrement plus faible en France. Ainsi, les moins éduqués ne souffrent pas plus du chômage que leurs collègues américains, bien qu ils n aient pas connu la même détérioration des salaires relatifs. Si la situation française s expliquait par les mêmes chocs de demande relatifs qu aux États-Unis et des rigidités de salaires relatifs plus grandes, le chômage relatif des moins éduqués devrait être plus élevé aux États-Unis, ce qui n est pas le cas. Card, Kramarz et Lemieux (1997) concluent de la même façon puisqu ils n arrivent pas à mettre en évidence, en France, les mêmes chocs de demande relatifs qu aux États-Unis. En ce qui concerne l Espagne, le chômage est réparti de manière beaucoup plus uniforme entre les catégories d éducation ; il est vrai que l inégalité salariale y a légèrement augmenté, ce qui n est pas le cas de la France. Le taux de chômage : un indicateur insuffisant Le taux de chômage est une mesure qui contient relativement peu d informations sur le fonctionnement du marché du travail. Deux marchés du travail peuvent avoir le même taux de chômage, et cependant être très différents. Un taux de chômage de 10 % peut résulter d un taux de perte d emplois de 10 % et d un taux de sortie du chômage de 90 %, ou bien d un taux de perte d emplois de 5%etd un taux de sortie du chômage de 45 %. Cohen et al. (1997) ont montré que la similarité des taux de chômage par catégories entre la France et les États-Unis masquait un marché beaucoup plus actif de l autre côté de l Atlantique. On s attend à la même conclusion pour l Espagne, avec, étant donné le niveau plus élevé du chômage, un taux de sortie plus faible et/ou un taux de perte d emploi plus élevé qu en France. Il est important d étudier ces flux parce qu ils donnent des indications précieuses sur les causes de l excès de chômage en Espagne relativement à la France. Si l hypothèse d après laquelle les rigidités du marché du travail sont plus fortes en Espagne qu en France est valide, ce serait surtout par des taux d embauche plus bas que s expliquerait le chômage espagnol. En revanche, si le chômage en Espagne s explique surtout par des taux de perte d emploi plus élevés, d autres hypothèses doivent être formulées. Le taux de sortie du chômage : un indicateur d employabilité La comparaison des taux mensuels de sortie du chômage pour les trois pays confirme l a priori selon lequel l Espagne est comparable à la France (cf. tableau 6). Cependant, malgré un taux de Tableau 4 Taux de chômage relatif des ans par rapport aux ans suivant les niveaux de formation Différence (en %) entre chômage des jeunes (16-24 ans) Niveau de formation (1) et des plus âgés (25-55 ans) Ratio ou «gradient d âge» France États-Unis Espagne France États-Unis Espagne E1 17,0 6,6 25,5 2,57 1,60 2,36 E2 9,1 3,4 20,6 2,72 1,68 2,33 E3 0,9 0,9 41,6 2,42 1,40 4,74 Tableau 5 Taux de chômage relatif des moins formés par rapport à ceux ayant un niveau de formation secondaire par groupe d âge Différence (en %) entre chômage des moins formés (E1) et ceux ayant un niveau secondaire (E2) Groupe d âge Ratio ou «gradient d éducation» France États-Unis Espagne France États-Unis Espagne ans 13,5 9,0 8,2 1,94 2,06 1, ans 5,6 5,8 3,3 2,05 2,15 1, ans 5,1 3,4 4,4 1,85 2,06 1, ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3
5 chômage plus élevé, les hommes espagnols trouvent un travail plus facilement que leurs collègues français, alors que c est l inverse qui est vrai pour les femmes. En d autres termes, la différence d employabilité entre hommes et femmes est plus prononcée qu en France, alors qu aux États-Unis ce sont les femmes qui trouvent plus facilement un emploi. Le niveau d éducation accroît la stabilité de l emploi De façon plus précise, si le taux de sortie du chômage des hommes est globalement croissant avec le niveau d éducation en France, ce n est le cas ni en Espagne ni aux États-Unis, même si, dans ce dernier pays, le chômage frappe beaucoup plus les moins formés (cf. tableau 7). En Espagne comme aux États-Unis, c est parce que les mieux formés ont des emplois plus stables que leur taux de chômage est plus faible, et non parce qu ils ont moins de mal à trouver un emploi. On peut cependant penser qu à taux d offre d emploi donné, le taux d acceptation d emploi baisse avec le niveau d éducation, ce qui explique, en partie, la similarité des taux de sortie du chômage entre catégories d éducation. Tableau 6 Taux mensuels de sortie du chômage par sexe France États-Unis Espagne Hommes 6,0 24,0 7,2 Femmes 4,8 29,4 4,1 Lecture : il s agit de la probabilité d être sorti du chômage un mois après y être entré. Sources : Cohen et al. (1997) pour la France et les États-Unis, Rosolia et Saint-Paul (1998) pour l Espagne. Les taux de sortie du chômage sont, dans les trois pays, plus élevés pour les ans que pour les ans. Le chômage des jeunes ne s explique donc pas par leur plus grande difficulté à trouver un emploi, mais par le fait que ce sont des nouveaux entrants sur le marché du travail c est presque toujours par une période de chômage que commence leur expérience du marché du travail et par la plus grande précarité de leurs premiers emplois. Les travailleurs les plus âgés sont légèrement désavantagés en Espagne et aux États-Unis, tandis qu en France il semble qu ils soient pratiquement exclus de l emploi, avec des taux de sortie du chômage inférieurs à 1% pour certaines catégories. On peut s interroger sur les causes de cette situation des travailleurs âgés en France comparée à celle de l Espagne et des États-Unis. Une explication possible est l importance des systèmes de retraite anticipée et d autres politiques du marché du travail qui pénalisent l emploi des «vieux» au profit de celui des «jeunes». Les femmes espagnoles et l emploi : un modèle encore marqué par la tradition Si l on compare les taux d embauche des femmes dans les trois pays, la situation des femmes espagnoles correspond au stéréotype d une société plus patriarcale et plus traditionnelle que la France et les États-Unis (cf. tableau 8). En effet, dans le groupe d âge central, les taux d embauche des femmes sont très similaires à ceux des hommes en France et aux États-Unis, tandis qu ils sont bien plus faibles en Espagne. Plusieurs éléments, qui ne s excluent d ailleurs pas mutuellement, peuvent contribuer à expliquer ce phénomène. Le taux de sortie plus Tableau 7 Taux mensuels de sortie du chômage des hommes par niveau de formation Groupe d âge Niveau de formation (1) France États-Unis Espagne E1 8,3 26,5 7, ans E2 10,9 31,1 8,3 E3 9,7 40,0 4,9 E1 5,2 30,0 8, ans E2 7,5 30,7 7,1 E3 8,2 22,4 5,5 E1 1,0 36,7 5, ans E2 1,4 28,5 3,4 E3 3,0 14,8 6,5 1. E1 : niveau primaire ; E2 : niveau secondaire ; E3 : niveau supérieur. Voir également note 1 du texte. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3 163
6 faible des femmes peut être dû à l existence d une discrimination à l embauche ou à une intensité de recherche d emploi plus faible de la part des femmes (on sait que le taux de chômage des «chefs de famille» est très faible en Espagne, ce qui réduit l incitation à la recherche d emploi des autres membres du ménage). Pour les plus jeunes (16-24 ans), le taux d embauche des femmes en Espagne est davantage comparable à celui des hommes. Il reste cependant plus faible, ce qui n est pas le cas de la France et des États-Unis. De fait, le taux de sortie du chômage des femmes les mieux formées est, dans ces deux pays, plus élevé que celui des hommes. Il serait intéressant de savoir si la différence de taux de sortie entre les jeunes femmes et leurs aînées résulte d un effet de cohorte, c est-à-dire d un processus de rattrapage par l Espagne des pays plus avancés ou d un effet d âge, c est-à-dire d une Tableau 8 Taux mensuels de sortie du chômage des femmes par niveau de formation Groupe d âge Niveau de formation (1) France États-Unis Espagne E1 7,0 24,2 5, ans E2 10,9 29,5 4,9 E3 21,3 50,0 6,4 E1 4,2 22,1 3, ans E2 6,9 25,0 2,8 E3 8,4 27,2 1,0 E1 0,7 16,2 2, ans E2 2,1 24,5 1,3 E E1 : niveau primaire ; E2 : niveau secondaire ; E3 : niveau supérieur. Voir également note 1 du texte. Sources : Cohen et al. (1997) pour la France et les États-Unis, Rosolia et Saint-Paul (1998) pour l Espagne. forte réduction de l intensité de recherche des femmes espagnoles une fois mariées ou mères de famille. Des taux de perte d emploi plus élevés qu en France mais plus faibles qu aux États-Unis Étudier les taux de sortie d emploi en Espagne et les comparer aux chiffres correspondants en France et aux États-Unis se heurte à la difficulté de distinguer entre transitions vers le chômage et transitions vers l inactivité. D une part, cela ne recoupe pas la distinction, sans doute plus pertinente, entre départs volontaires et involontaires. D autre part, la frontière entre chômage et inactivité n est pas totalement comparable entre les pays. Pour pallier ces problèmes, deux taux sont calculés ici : un taux de perte d emploi minimum, égal au taux de transition vers le chômage, et un taux maximum, égal à la somme des taux de transition vers le chômage et vers l inactivité (cf. tableaux 9 et 10). Les chiffres des deux premières colonnes de ces tableaux sont ceux rapportés, pour la France et les États-Unis, par Cohen et al. (1997). Le taux de perte d emploi, en Espagne, est sensiblement plus faible qu aux États-Unis, mais bien plus élevé qu en France. C est donc bien davantage à cause d une plus grande précarité, qu à cause Tableau 9 Taux mensuels agrégés de perte d emploi par sexe Espagne France États-Unis Minimum Maximum Hommes 0,5 2,8 1,5 2,1 Femmes 0,8 3,2 1,8 2,9 Sources : Cohen et al. (1997) pour la France et les États-Unis, Rosolia et Saint-Paul (1998) pour l Espagne. Tableau 10 Taux mensuels de perte d emploi pour les hommes par niveau de formation Espagne Groupe d âge Niveaudeformation (1) France États-Unis Minimum Maximum E1 3,2 10,8 5,0 6, E2 2,6 6,6 3,6 5,5 E3 1,2 1,3 3,0 10,5 E1 0,7 5,4 1,8 2, E2 0,5 2,1 1,3 1,5 E3 0,4 1,3 0,5 0,7 E1 1,1 3,6 0,6 1, E2 0,7 2,6 0,3 1,0 E3 0,5 1,6 0,2 0,6 164 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3
7 d un moindre taux de création d emplois, que le chômage est deux fois plus élevé en Espagne qu en France. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette différence. Tout d abord, l économie espagnole est spécialisée dans des secteurs plus saisonniers que la France et les États-Unis, tels que le tourisme, la construction et l agriculture. Ensuite, l Espagne s étant développée plus tardivement, connaît toujours, dans une certaine mesure, une phase de changement structurel, et donc un taux de destruction d emplois plus fort. Enfin, l utilisation des contrats à durée déterminée est beaucoup plus répandue en Espagne qu en France. La flexibilité du marché du travail est mieux répartie en Espagne Par ailleurs, en Espagne, de même qu en France et aux États-Unis, le taux de perte d emploi décroît avec l âge, augmente avec le niveau d éducation, et est légèrement plus élevé pour les femmes que pour les hommes. Cependant, bien que ces effets soient de même signe dans les trois pays, leur importance diffère substantiellement suivant le pays considéré, ce qui suggère que la flexibilité du marché du travail est inégalement répartie. Pour évaluer dans quelle mesure le poids de la flexibilité est concentré dans certaines catégories, il est intéressant de Tableau 11 Taux de perte d emploi relatifs par âge, niveau de formation et sexe ou «gradient de perte d emploi» France États-Unis Espagne 16-24/25-49, E1 4,6 2,0 2, /25-49, E2 5,4 3,2 2, /25-49, E3 3,1 1,0 6,0 E1/E3, ,8 4,2 3,6 E1/E2, ,4 2,6 1,4 Femmes/Hommes 1,7 1,1 1,2 Sources : Cohen et al. (1997) pour la France et les États-Unis, Rosolia et Saint-Paul (1998) pour l Espagne. Tableau 12 Perte de salaire par âge et niveau de formation calculer les gradient de perte d emploi pour les trois pays, comme nous l avons fait dans le cas des taux de chômage (cf. tableau 11). En France, le poids de la flexibilité est essentiellement porté par les jeunes, et, dans une moindre mesure, par les femmes. En revanche, la précarité est beaucoup mieux répartie entre les sexes et les tranches d âge en Espagne et aux États-Unis (à l exception des jeunes les mieux formés en Espagne, mais, comme on l a vu, cette catégorie est problématique). Aux États-Unis, ce sont les moins bien formés (catégorie E1) qui font les frais de la flexibilité, avec des taux de perte d emploi bien plus élevés, relativement aux catégories supérieures, qu en France et en Espagne. Dans le cas de l Espagne, il est plus précis de dire qu un diplôme universitaire permet d accéder à des emplois nettement plus stables, tandis que la précarité est plus également répartie entre les hommes de faible niveau d éducation et ceux qui ont fait des études secondaires. La perte de salaire associée au passage par le chômage Cohen et al. (1997) ont mis en évidence le fait que, malgré les rigidités salariales supposées plus fortes dans ce pays, le passage par le chômage se traduit, dans ce pays, par une perte de salaire dans l emploi suivant dont l ordre de grandeur est comparable à celui observé aux États-Unis. Pour ce qui concerne l Espagne, les chiffres de perte de salaire enregistrée par les différents groupes sont à interpréter avec précaution, en particulier à cause de problèmes de biais qui se posent lorsque l on tente d estimer l effet de la perte d emploi, et à cause de la moindre qualité des données espagnoles (Rosolia et Saint-Paul, 1998). Cependant, la perte d emploi, en Espagne, se traduit par une baisse de salaire considérable, de l ordre de 30 % (cf. tableau 12). Cette baisse de salaire croît Niveau de formation Groupe d âge Faible (1) Élevé (2) Espagne France États-Unis Espagne France États-Unis ,6-7,3-44,9-18,9-15,3-7, ,5-13,2-11,0-39,3-9,3-5,2 50 et plus - 32,3 2,1 0,1-46,7-30,8-2,7 1. Faible = inférieur au baccalauréat 2. Élevé = au moins égal au baccalauréat. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3 165
8 avec l âge et le niveau d éducation. Il est peu probable que seuls les biais et la mauvaise qualité des données puissent expliquer un tel ordre de grandeur. Ces résultats soulèvent toutefois des problèmes d interprétation. Dans un monde où les conventions collectives prévalent, il est difficile de comprendre comment un individu donné peut perdre 30 % de son salaire. Une explication qui a le mérite d être cohérente avec la différence observée entre l Espagne et la France est la perte de rente. D après cette explication, le marché du travail est dual : il comprend un secteur primaire caractérisé par une grande sécurité de l emploi et des salaires élevés, et un secteur secondaire, plus concurrentiel, où les salaires sont faibles et où dominent les contrats à durée déterminée. La perte de salaire représentée dans le tableau 12 s interpréterait alors comme une perte de rente des employés du secteur primaire forcés d accepter, au moins temporairement, un emploi secondaire après avoir été licenciés. On sait qu en Espagne le secteur flexible est beaucoup plus important qu en France les CDD y représentent plus de 30 % de l emploi, contre 10 % en France ce qui accroît la fréquence de telles pertes de rente relativement au cas français, et donc le niveau moyen de la perte de salaire. Cette perte de rente peut également prendre la forme d un emploi moins qualifié dans le secteur initial. Une telle interprétation ne peut être écartée a priori, mais il n est pas évident qu elle explique la différence de perte de salaire entre les deux pays. Les enseignements d une comparaison : entre excès de flexibilité et excès de rigidité À la lumière de cette comparaison des marchés du travail espagnol, français et américain, plusieurs aspects intéressants du marché du travail espagnol permettent d éclairer, en retour, quelques caractéristiques spécifiques du marché du travail français. Il est difficile de croire que les 6à8%deplus de points de chômage que connaît l Espagne par rapport à la France soient dus à un marché du travail excessivement rigide de l autre côté des Pyrénées. Les institutions des deux pays sont assez comparables, et si les différences de détail sont nombreuses, on ne peut pas dire que l Espagne soit beaucoup plus rigide, globalement, que la France. Si l Espagne avait plus de chômeurs que la France parce que plus «sclérosée», le taux de création d emplois y serait beaucoup plus faible. Or ce n est pas le cas. Le taux de sortie du chômage est, en moyenne, légèrement plus élevé en Espagne qu en France. En revanche, le taux de perte d emploi est substantiellement plus élevé en Espagne qu en France, ce qui situe l Espagne à mi-chemin entre la France et les États-Unis. Et, comme on l a vu, ces pertes d emploi se traduisent par des pertes de salaire importantes. C est donc par «excès de flexibilité» (ou de précarité), et non par excès de rigidité, que l Espagne compte plus de chômeurs que la France. Il est tentant d attribuer ces différences à la prévalence des contrats à durée déterminée en Espagne. D après cette hypothèse, ces contrats auraient eu peu d effets sur la création d emplois mais auraient grandement accru la précarité. Cette supposition ne peut être correcte, puisque en 1984, année où les CDD furent libéralisés, le taux de chômage en Espagne excédait déjà les 20 %. Cependant, il serait intéressant d explorer une hypothèse proche selon laquelle on serait passé d un état de pénurie d offres d emploi, avant 1984, à une situation de précarité excessive sous l effet de la réforme. Malheureusement, les données utilisées à savoir l Encuesta de Población Activa ne permettent pas de confirmer cette hypothèse, les données de flux n étant pas disponibles avant Quoi qu il en soit, il est frappant de constater qu en dépit de la plus grande flexibilité permise par la législation sur les contrats à durée déterminée, le taux de sortie du chômage en Espagne est à peine plus élevé qu en France, et reste bien plus bas qu aux États-Unis, tandis que le taux de perte d emploi la situe à mi-chemin entre la France et les États-Unis. L Espagne semble ainsi cumuler les inconvénients de la flexibilité et ceux de la rigidité. L incertitude sur les évolutions de la législation peut expliquer, en partie, cette situation. Comme l ont montré Bertola et Ichino (1996), si les entreprises craignent un retour à une législation contraignante, elles seront réticentes à embaucher, même si la législation courante leur permet de licencier relativement facilement. En d autres termes, ce n est pas la flexibilité courante qui incite à l embauche, mais la flexibilité anticipée. Les dividendes en termes d emploi d une réforme peu crédible risquent donc d être faibles, et c est peut-être ce que l on observe en Espagne. La comparaison entre la France et l Espagne permet de mettre en évidence un modèle où le 166 ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3
9 chômage et son incidence sont concentrés sur certains groupes, tandis qu en Espagne la précarité, quoique plus élevée, est mieux répartie. En particulier, les plus jeunes connaissent un taux de chômage et un taux de perte d emploi, relativement aux ans, plus élevés qu en Espagne et aux États-Unis. En revanche, leur taux de sortie du chômage est comparable à celui des ans. Le problème du chômage des jeunes ne vient donc pas de leur plus grande difficulté à trouver des emplois mais de la moindre durée de ces derniers. En ce qui concerne la répartition du chômage par niveau d éducation, il est également vrai que les moins formés en pâtissent plus en France qu en Espagne. Mais cela n est pas dû à une plus grande incidence, mais au contraire à un taux de sortie plus faible, alors qu en Espagne les moins formés trouvent plus facilement du travail que les plus diplômés. L auteur remercie Alfonso Rosolia pour son assistance dans cette recherche, ainsi que la direction de la Prévision et la fondation BBV pour leur soutien financier. BIBLIOGRAPHIE Bertola G. et Ichino A. (1996), «Crossing the River: a Comparative Perspective on Italian Employment Dynamics», Economic Policy, vol. 0(21), pp , october Card D., Kramarz F. et Lemieux T. (1996), «Changes in the Relative Structure of Wages and Employment: a Comparison of the United States, Canada and France», NBER, working paper, n Juhn C., Murphy K. et Topel R. (1991), «Why has the Natural Rate of Unemployment Increased over Time?», Brookings Papers on Economic Activity, vol. 0(2), pp Rosolia A. et Saint-Paul G. (1998), «The Effect of Unemployment Spells on Subsequent Wages in Spain», document de travail, Universitat Pompeu Fabra. Cohen D., Lefranc A. et Saint-Paul G. (1997), «French Unemployment: a Transatlantic Perspective», Economic Policy, n 25, pp ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N , /3 167
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