Les peptides communs à plusieurs protéines: les vilains petits canards de la protéomique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les peptides communs à plusieurs protéines: les vilains petits canards de la protéomique"

Transcription

1 Les peptides communs à plusieurs protéines: les vilains petits canards de la protéomique Mélisande Blein-Nicolas 19 septembre 2014 Journée Bucoliques, les mathématiques?, INRA Jouy-en-Josas 1/35

2 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 2/35

3 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 3/35

4 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Proteome et protéomique PROTEOME : complément en PROTEines exprimées par un genome (Wilkins et al., 1995). Protéomique : étude du protéome (abondance, modications, interactions, localisation, structure et fonction des protéines) 4/35

5 Qu'est-ce que la protéomique? Champs d'étude de la protéomique 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 5/35

6 Qu'est-ce que la protéomique? Champs d'étude de la protéomique La protéomique inventaire Identier l'ensemble des protéines présentes dans un compartiment donné pour : ˆ déterminer la structure primaire des gènes ˆ prouver expérimentalement l'expression et la traduction d'un gène ˆ localiser les protéines ˆ conrmer/découvrir des composants des complexes protéiques ˆ caractériser des modifs post-trad ˆ faire un bilan des fonctions exercées dans le compartiment étudié 6/35

7 Qu'est-ce que la protéomique? Champs d'étude de la protéomique La protéomique comparative Analyser les modications du protéome entre plusieurs conditions génétiques ou environnementales pour : ˆ identier les protéines dont la quantité ou les modifs post-trad évoluent ˆ identier les voies métaboliques et les fonctions cellulaires aectées ˆ proposer des relations de cause à eet entre les variations du protéome et les variations de caractères d'intérêt 7/35

8 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 8/35

9 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse Qu'est-ce que la spectrométrie de masse (MS)? Méthode d'identication des molécules présentes dans un échantillon à partir de leur masse atomique ou moléculaire 9/35

10 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse Principe d'une analyse protéomique par LC-MS/MS 10/35

11 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse Traitement des données pour l'identication des protéines Les données expérimentales acquises en MS2 sont confrontées aux bases de données par un logiciel d'interrogation 11/35

12 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse Traitement des données pour la quantication des protéines Spectral counting : nombre de spectres MS2 par protéine 12/35

13 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse Traitement des données pour la quantication des protéines Spectral counting : nombre de spectres MS2 par protéine Intégration des courants d'ions extraits (XIC) : aire sous les pics du chromatogramme 12/35

14 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse Traitement des données pour la quantication des protéines Spectral counting : nombre de spectres MS2 par protéine Intégration des courants d'ions extraits (XIC) : aire sous les pics du chromatogramme ˆ dénir et isoler les pics ˆ relier les infos de quanti (MS1) et d'identication (MS2) ˆ aligner les temps de rétention entre les échantillons ˆ estimer des abondances de protéine à partir des données peptidiques 12/35

15 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 13/35

16 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte L'eet peptide Tous les peptides ne répondent pas de manière identique à l'ionisation : Comment prendre en compte cet eet du peptide? 14/35

17 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les peptides communs à plusieurs protéines Issus de l'épissage alternatif ou des gènes dupliqués Comment déconvoluer l'information portée par les peptides communs? 15/35

18 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte La taille et la structure des jeux de données Gros jeux de données : x1000 protéines, x10000 peptides, x100 échantillons Les jeux de données peuvent être très déséquilibrés : ˆ nombreuses données manquantes liées au seuil de détection du spectromètre ˆ données parfois inexistantes (par exemple en cas de polymorphisme génétique) 16/35

19 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les méthodes les plus couramment utilisées 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 17/35

20 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les méthodes les plus couramment utilisées Les méthodes simples Pour chaque protéine dans chaque échantillon : ˆ somme ou moyenne des intensités des 3 peptides les plus abondants ˆ somme des intensités tous les peptides ˆ moyenne des rapports d'intensité des peptides entre deux conditions Problèmes de ces méthodes : ˆ Pas de prise en compte de l'eet peptide ˆ Toutes les données ne sont pas exploitées (les peptides communs sont supprimés) ˆ Quand on somme des intensités de peptides, on somme aussi les erreurs 18/35

21 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les méthodes les plus couramment utilisées Les méthodes basées sur la modélisation statistique Clough et al Pas de modèle satisfaisant permettant de prendre en compte l'information portée par les peptides communs à plusieurs protéines 19/35

22 Comment inclure les peptides communs? 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 20/35

23 Comment inclure les peptides communs? Présentation du jeu de données Objectif : analyser la diversité génétique du protéome des levures de la fermentation alcoolique 9 S. cerevisiae et 6 S. uvarum en condition oenologiques Echantillons à 30% de dégagement de CO2 3 réplicats indépendants, soit 45 échantillons LC-MS/MS : 654 protéines identiées, 7146 peptides quantiés, observations 21/35

24 Comment inclure les peptides communs? Objectif de l'analyse statistique Détecter les protéines dont l'abondance varie entre les souches : ˆ Estimer P kt = abondance de la protéine k dans la souche t ˆ Comparer les P k. par un test de comparaisons multiples ˆ Si p-value signicative, il existe au moins deux souches t et t' telles que P kt P kt Rappel : ˆ a i = k δ ik P k ˆ I i = α i a i ˆ et donc log(i i ) = α i + log( k δ ik P k ) 22/35

25 Comment inclure les peptides communs? Modèle 1 : protéine par protéine, sans peptide commun Pour chaque protéine k, on modélise : log(i itr ) = m + β t + α i + B r + C tr + ε itr ˆ β t = eet xe de la souche t ˆ m + β t = log(p kt ) ˆ α i = eet xe du peptide i ˆ B r N (0, σ 2 ) = eet aléatoire du réplicat r B ˆ C tr N (0, σ 2 ) = eet aléatoire de l'injection tr C ˆ ε itr N (0, σ 2 ε) = erreur résiduelle 23/35

26 Comment inclure les peptides communs? Modèle 1 : protéine par protéine, sans peptide commun Avantages : simple (facile à coder sous R) et rapide Inconvénient : peu de données pour estimer les eets aléatoires ˆ σ 2 B et σ2 C variables d'une protéine à une autre ˆ risque de détecter des faux-positifs ou des faux-négatifs 24/35

27 Comment inclure les peptides communs? Modèle 1 : protéine par protéine, sans peptide commun Avantages : simple (facile à coder sous R) et rapide Inconvénient : peu de données pour estimer les eets aléatoires ˆ σ 2 B et σ2 C variables d'une protéine à une autre ˆ risque de détecter des faux-positifs ou des faux-négatifs Mettre les eets aléatoires en eets xes? ˆ augmente le nombre de paramètres à estimer ˆ augmente la variance de l'estimateur de P kt ˆ perte de puissance = risque de ne pas détecter (faux-négatifs) 24/35

28 Comment inclure les peptides communs? Modèle 2 : toutes les protéines ensemble, sans peptide commun Pour l'ensemble des protéines, on modélise : log(i itr ) = m + β t + γ kt + α i + B r + C tr + ε itr ˆ β t = eet xe de la souche t ˆ γ kt = eet xe de l'interaction souche t x protéine k ˆ m + β t + γ kt = log(p kt ) ˆ α i = eet xe du peptide i ˆ B r N (0, σ 2 ) = eet aléatoire du réplicat r B ˆ C tr N (0, σ 2 ) = eet aléatoire de l'injection tr C ˆ ε itr N (0, σ 2 ε) = erreur résiduelle 25/35

29 Comment inclure les peptides communs? Modèle 2 : toutes les protéines ensemble, sans peptides commun Avantage : susamment de données pour estimer correctement la variance des eets aléatoires 26/35

30 Comment inclure les peptides communs? Modèle 2 : toutes les protéines ensemble, sans peptides commun Avantage : susamment de données pour estimer correctement la variance des eets aléatoires Inconvénient : mise en oeuvre moyennement facile ˆ problème de sur-paramétrisation : ajout de contraintes sur les paramètres, mettre l'eet peptide en aléatoire ˆ modication des contrastes pour obtenir log(p kt ) = m + β t + γ kt ˆ Problème de mémoire sous R pour analyser le jeu de données entier : couper le jeu de données en morceaux 26/35

31 Comment inclure les peptides communs? Modèle 3 : toutes les protéines ensemble, avec peptides communs Rappel modèle 2 : log(i itr ) = log(p kt ) + α i + B r + C tr + ε itr Généralisation : log(i itr ) = log( k δ ik P kt ) + D i + B r + C tr + ε itr ˆ δ ik = 1 si i k, 0 sinon ˆ P kt = exp(θ kt ) ˆ D i N (0, σ 2 ) = eet aléatoire du peptide i D ˆ B r N (0, σ 2 ) = eet aléatoire du réplicat r B ˆ C tr N (0, σ 2 ) = eet aléatoire de l'injection tr C ˆ ε itr N (0, σ 2 ε) = erreur résiduelle 27/35

32 Comment inclure les peptides communs? Modèle 3 : toutes les protéines ensemble, avec peptides communs Avantage : permet de prendre en compte l'ensemble des peptides Inconvient : estimation des paramètres diciles car modèle non-linéaire 28/35

33 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 29/35

34 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Principe de l'inférence bayésienne 30/35

35 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Implémentation dans un cadre bayésien 31/35

36 Comment inclure les peptides communs? Evaluation des performances 1 Qu'est-ce que la protéomique? Dénitions Champs d'étude de la protéomique 2 Un outil incontournable : la spectrométrie de masse 3 Estimer des abondances de protéine à partir des peptides Les dicultés à prendre en compte Les méthodes les plus couramment utilisées 4 Comment inclure les peptides communs? Implémentation du modèle dans un cadre bayésien Evaluation des performances 5 Pour conclure... 6 Remerciements 32/35

37 Comment inclure les peptides communs? Evaluation des performances Gains du modèle 3 par rapport au modèle 1 Blein-Nicolas et al /35

38 Conclusions Pour conclure... 34/35

39 Remerciements Remerciements 35/35

MABioVis. Bio-informatique et la

MABioVis. Bio-informatique et la MABioVis Modèles et Algorithmes pour la Bio-informatique et la Visualisation Visite ENS Cachan 5 janvier 2011 MABioVis G GUY MELANÇON (PR UFR Maths Info / EPI GRAVITE) (là, maintenant) - MABioVis DAVID

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke www.fundp.ac.be/biostats Module 140 140 ANOVA A UN CRITERE DE CLASSIFICATION FIXE...2 140.1 UTILITE...2 140.2 COMPARAISON DE VARIANCES...2 140.2.1 Calcul de la variance...2 140.2.2 Distributions de référence...3

Plus en détail

Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant

Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant Master de Bioinformatique et Biologie des Systèmes Toulouse http://m2pbioinfo.biotoul.fr Responsable : Pr. Gwennaele Fichant Parcours: Master 1 : Bioinformatique et biologie des Systèmes dans le Master

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p.

TABLE DES MATIÈRES. Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p. STATISTIQUE THÉORIQUE ET APPLIQUÉE Tome 2 Inférence statistique à une et à deux dimensions Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p. ISBN 978-2-8041-6336-5 De Boeck Services,

Plus en détail

Critère du choix des variables auxiliaires à utiliser dans l'estimateur par calage

Critère du choix des variables auxiliaires à utiliser dans l'estimateur par calage des variables auxiliaires à utiliser dans l'estimateur par calage Mohammed El Haj Tirari Institut National de Statistique et d'economie Appliquée - roc Laboratoire de Statistique d'enquêtes, CREST - Ensai

Plus en détail

Algorithmes d'apprentissage

Algorithmes d'apprentissage Algorithmes d'apprentissage 1 Agents qui apprennent à partir d'exemples La problématique : prise de décision automatisée à partir d'un ensemble d'exemples Diagnostic médical Réponse à une demande de prêt

Plus en détail

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Biostatistique Pr. Nicolas MEYER Laboratoire de Biostatistique et Informatique Médicale Fac. de Médecine de Strasbourg Mars 2011 Plan 1 Introduction

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES 2012 Presses agronomiques de Gembloux pressesagro.gembloux@ulg.ac.be www.pressesagro.be

Plus en détail

Modélisation prédictive et incertitudes. P. Pernot. Laboratoire de Chimie Physique, CNRS/U-PSUD, Orsay pascal.pernot@u-psud.fr

Modélisation prédictive et incertitudes. P. Pernot. Laboratoire de Chimie Physique, CNRS/U-PSUD, Orsay pascal.pernot@u-psud.fr Modélisation prédictive et incertitudes P. Pernot Laboratoire de Chimie Physique, CNRS/U-PSUD, Orsay pascal.pernot@u-psud.fr Le concept de Mesure Virtuelle mesure virtuelle résultat d un modèle visant

Plus en détail

Année : Team-War Jaafar AMRANI-MESBAHI Fabien GARCIA Abdelali NAIT BELKACEM Rahma NAKARA Philippe NGUYEN

Année : Team-War Jaafar AMRANI-MESBAHI Fabien GARCIA Abdelali NAIT BELKACEM Rahma NAKARA Philippe NGUYEN Projet de Fin d'étude Rapport de gestion de projet Recherche de méthode d'estimation de volume de production à risque Équipe 5e me Année : Team-War Jaafar AMRANI-MESBAHI Fabien GARCIA Abdelali NAIT BELKACEM

Plus en détail

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Bornes inférieures bayésiennes de l'erreur quadratique moyenne. Application à la localisation de points de rupture. M2R ATSI Université Paris-Sud

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M

Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M Communiqué de presse 1 er avril 2014 GÉNOMIQUE TESTS DE DIAGNOSTIC GÉNÉTIQUE R&D Large succès de l introduction en bourse de Genomic Vision sur Euronext à Paris qui lève 23,0 M Offre sursouscrite 4,7 fois,

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles

Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles CEA-N-1195 Note CEA-N-1195 Centre d'etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Direction des Piles Atomiques Département des Etudes de Piles Service d'etudes de Protections de Piles PROPAGATION DES NEUTRONS

Plus en détail

1.5 0.5 -0.5 -1.5 0 20 40 60 80 100 120. (VM(t i ),Q(t i+j ),VM(t i+j ))

1.5 0.5 -0.5 -1.5 0 20 40 60 80 100 120. (VM(t i ),Q(t i+j ),VM(t i+j )) La logique oue dans les PME/PMI Application au dosage de l'eau dans les bétons P.Y. Glorennec INSA de Rennes/IRISA glorenne@irisa.fr C. Hérault Hydrostop christophe@hydrostop.fr V. Hulin Hydrostop vincent@hydrostop.fr

Plus en détail

Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes Couples de variables aléatoires discrètes ECE Lycée Carnot mai Dans ce dernier chapitre de probabilités de l'année, nous allons introduire l'étude de couples de variables aléatoires, c'est-à-dire l'étude

Plus en détail

UTILISATION DE LA PLATEFORME WEB D ANALYSE DE DONNÉES GALAXY

UTILISATION DE LA PLATEFORME WEB D ANALYSE DE DONNÉES GALAXY UTILISATION DE LA PLATEFORME WEB D ANALYSE DE DONNÉES GALAXY Yvan Le Bras yvan.le_bras@irisa.fr Cyril Monjeaud, Mathieu Bahin, Claudia Hériveau, Olivier Quenez, Olivier Sallou, Aurélien Roult, Olivier

Plus en détail

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,

Plus en détail

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Chapitre 5 UE4 : Biostatistiques Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : Etre autonome S'impliquer Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité Compétence(s)

Plus en détail

TP Modulation Démodulation BPSK

TP Modulation Démodulation BPSK I- INTRODUCTION : TP Modulation Démodulation BPSK La modulation BPSK est une modulation de phase (Phase Shift Keying = saut discret de phase) par signal numérique binaire (Binary). La phase d une porteuse

Plus en détail

Windows Internet Name Service (WINS)

Windows Internet Name Service (WINS) Windows Internet Name Service (WINS) WINDOWS INTERNET NAME SERVICE (WINS)...2 1.) Introduction au Service de nom Internet Windows (WINS)...2 1.1) Les Noms NetBIOS...2 1.2) Le processus de résolution WINS...2

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 A. P. M. E. P. EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points Une entreprise informatique produit et vend des clés USB. La vente de ces clés est réalisée

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones

Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Les réseaux de neurones peuvent être utilisés pour des problèmes de prévision ou de classification. La représentation la plus populaire est le réseau multicouche

Plus en détail

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB)

Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Spécialisation 3A AgroSup Dijon IAA Microbiologie Industrielle et Biotechnologie (MIB) Responsable : Jean-François Cavin (Pr. Microbiologie Biotechnologie) Tel 03 80 77 40 72, Fax 03 80 77 23 84 jf.cavin@agrosupdijon.fr

Plus en détail

Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale

Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale David BONACCI Institut National Polytechnique de Toulouse (INP) École Nationale Supérieure d Électrotechnique, d Électronique, d Informatique,

Plus en détail

Equilibrage de charge multi-critère pour les serveurs DNS(SEC)

Equilibrage de charge multi-critère pour les serveurs DNS(SEC) Equilibrage de charge multi-critère pour les serveurs DNS(SEC) Stanislas Francfort, Stéphane Sénécal, Qinghui Xu, Daniel Migault 6 décembre 2010 Résumé Cet article présente le problème de répartition de

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Health Monitoring pour la Maintenance Prévisionnelle, Modélisation de la Dégradation

Health Monitoring pour la Maintenance Prévisionnelle, Modélisation de la Dégradation Health Monitoring pour la Maintenance Prévisionnelle, Modélisation de la Dégradation Laurent Denis STATXPERT Journée technologique "Solutions de maintenance prévisionnelle adaptées à la production" FIGEAC,

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Mass Spec/tacular. performance, productivité et fiabilité. Systèmes CPL/SM Agilent série 6000. Our measure is your success.

Mass Spec/tacular. performance, productivité et fiabilité. Systèmes CPL/SM Agilent série 6000. Our measure is your success. Systèmes CPL/SM Agilent série 6000 Mass Spec/tacular performance, productivité et fiabilité. Our measure is your success. products applications software services Une «spectacular» lignée CPL/SM Si vous

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

Processus Stochastiques

Processus Stochastiques Processus Stochastiques Olivier Scaillet University of Geneva and Swiss Finance Institute Outline 1 Introduction 2 Chaînes de Markov 3 Application en assurance 4 Application en nance Processus Stochastique

Plus en détail

Régression linéaire. Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr

Régression linéaire. Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr Régression linéaire Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr 2005 Plan Régression linéaire simple Régression multiple Compréhension de la sortie de la régression Coefficient de détermination R

Plus en détail

Ecole Préparatoire SNV Université d Oran Semestre 02 2014/2015 Matière : Travaux d Initiative Personnelle Encadrés (TIPE) Prof. M. Z.

Ecole Préparatoire SNV Université d Oran Semestre 02 2014/2015 Matière : Travaux d Initiative Personnelle Encadrés (TIPE) Prof. M. Z. Ecole Préparatoire SNV Université d Oran Semestre 02 2014/2015 Matière : Travaux d Initiative Personnelle Encadrés (TIPE) Prof. M. Z. TALEB Avec quel outil? Comment? Trouvez-vous facilement l information?

Plus en détail

L'analyse de données. Polycopié de cours ENSIETA - Réf. : 1463. Arnaud MARTIN

L'analyse de données. Polycopié de cours ENSIETA - Réf. : 1463. Arnaud MARTIN L'analyse de données Polycopié de cours ENSIETA - Réf : 1463 Arnaud MARTIN Septembre 2004 Table des matières 1 Introduction 1 11 Domaines d'application 2 12 Les données 2 13 Les objectifs 3 14 Les méthodes

Plus en détail

2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences

2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences 2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences Jean-Etienne Poirrier Centre de Neurobiologie Cellulaire et Moléculaire Centre de Recherches du Cyclotron Université de

Plus en détail

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice 1 5 points 1. Réponse d. : 1 e Le coefficient directeur de la tangente est négatif et n est manifestement pas 2e

Plus en détail

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Ariane Lançon (Observatoire de Strasbourg) en collaboration avec: Jean-Luc Vergely,

Plus en détail

(51) Int Cl.: H04L 29/06 (2006.01) G06F 21/55 (2013.01)

(51) Int Cl.: H04L 29/06 (2006.01) G06F 21/55 (2013.01) (19) TEPZZ 8 8 4_A_T (11) EP 2 838 241 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 18.02.1 Bulletin 1/08 (1) Int Cl.: H04L 29/06 (06.01) G06F 21/ (13.01) (21) Numéro de dépôt: 141781.4

Plus en détail

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) 87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation

Plus en détail

Stratégie optimale de stockage de déchets à vie longue

Stratégie optimale de stockage de déchets à vie longue Stratégie optimale de stockage de déchets à vie longue Bertrand Villeneuve Université Paris-Dauphine bertrand.villeneuve@dauphine.fr 3 octobre 211 Ce texte présente des calculs théoriques et indications

Plus en détail

1 Définition de la non stationnarité

1 Définition de la non stationnarité Chapitre 2: La non stationnarité -Testsdedétection Quelques notes de cours (non exhaustives) 1 Définition de la non stationnarité La plupart des séries économiques sont non stationnaires, c est-à-direqueleprocessusquiles

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Cours de méthodes de scoring

Cours de méthodes de scoring UNIVERSITE DE CARTHAGE ECOLE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET D ANALYSE DE L INFORMATION Cours de méthodes de scoring Préparé par Hassen MATHLOUTHI Année universitaire 2013-2014 Cours de méthodes de scoring-

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique»

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Tests de comparaison de moyennes Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Test de Z ou de l écart réduit Le test de Z : comparer des paramètres en testant leurs différences

Plus en détail

3. Caractéristiques et fonctions d une v.a.

3. Caractéristiques et fonctions d une v.a. 3. Caractéristiques et fonctions d une v.a. MTH2302D S. Le Digabel, École Polytechnique de Montréal H2015 (v2) MTH2302D: fonctions d une v.a. 1/32 Plan 1. Caractéristiques d une distribution 2. Fonctions

Plus en détail

9 5 2 5 Espaces probabilisés

9 5 2 5 Espaces probabilisés BCPST2 9 5 2 5 Espaces probabilisés I Mise en place du cadre A) Tribu Soit Ω un ensemble. On dit qu'un sous ensemble T de P(Ω) est une tribu si et seulement si : Ω T. T est stable par complémentaire, c'est-à-dire

Plus en détail

Plan de formation Personnel de l UCE

Plan de formation Personnel de l UCE Plan de formation Personnel de l UCE Juin 2015 Sommaire Contexte Termes de référence du consultant Environnementales et Sociales Termes de référence pour l archivage électronique des documents Proposition

Plus en détail

Stages - le calendrier

Stages - le calendrier Stages - le calendrier BIOCHIMIE ET BIOTECHNOLOGIES Ingénieurs pluridisciplinaires formés en chimie, biochimie analytique et fonctionnelle, biologie cellulaire et moléculaire, microbiologie, physiologie

Plus en détail

Collecte de données auprès des refuges pour femmes battues et enfants

Collecte de données auprès des refuges pour femmes battues et enfants Collecte de données auprès des refuges pour femmes battues et enfants Kirstina Stenager, consultante auprès du Conseil National des Services sociaux, Ministère de l'enfance, de l'égalité des genres, de

Plus en détail

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE?

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? Les nouveaux programmes 2008 confirment que l observation, le questionnement, l expérimentation et l argumentation sont

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

Résumé des communications des Intervenants

Résumé des communications des Intervenants Enseignements de la 1ere semaine (du 01 au 07 décembre 2014) I. Titre du cours : Introduction au calcul stochastique pour la finance Intervenante : Prof. M hamed EDDAHBI Dans le calcul différentiel dit

Plus en détail

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline Chapitre 1 ; Domaine 1 ; Documentation ; Champs référentiels 1.1.1, 1.1.2 et 1.1.3 Base de données bibliographiques Pubmed-Medline D r Patrick Deschamps,, 30 mai 2007 PLAN C2i métiers de la santé Introduction

Plus en détail

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Objectif : Valider ou réfuter des «précisions culinaires»* permettant de "conserver une belle couleur verte" lors la cuisson des haricots verts frais (gousses

Plus en détail

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006 La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel En 1890 Emil Fisher a proposé le modèle "serrure et clé" pour expliquer la façon de fonctionner des systèmes biologiques. Un substrat rentre et

Plus en détail

Introduction au datamining

Introduction au datamining Introduction au datamining Patrick Naïm janvier 2005 Définition Définition Historique Mot utilisé au départ par les statisticiens Le mot indiquait une utilisation intensive des données conduisant à des

Plus en détail

Chapitre 1. Une porte doit être ouverte et fermée. 1.1 Les enjeux de l'informatique quantique

Chapitre 1. Une porte doit être ouverte et fermée. 1.1 Les enjeux de l'informatique quantique Chapitre Une porte doit être ouverte et fermée Crois et tu comprendras ; la foi précède, l'intelligence suit. Saint Augustin. Les enjeux de l'informatique quantique La puissance de calcul des ordinateurs

Plus en détail

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes FICHE D INFORMATION L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2 ) dans la production de dindes info.hybrid@hendrix-genetics.com www.hybridturkeys.com Dans la production de dindes, la performance

Plus en détail

Propriétés des options sur actions

Propriétés des options sur actions Propriétés des options sur actions Bornes supérieure et inférieure du premium / Parité call put 1 / 1 Taux d intérêt, capitalisation, actualisation Taux d intéret composés Du point de vue de l investisseur,

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Info0804. Cours 6. Optimisation combinatoire : Applications et compléments

Info0804. Cours 6. Optimisation combinatoire : Applications et compléments Recherche Opérationnelle Optimisation combinatoire : Applications et compléments Pierre Delisle Université de Reims Champagne-Ardenne Département de Mathématiques et Informatique 17 février 2014 Plan de

Plus en détail

Projet SINF2275 «Data mining and decision making» Projet classification et credit scoring

Projet SINF2275 «Data mining and decision making» Projet classification et credit scoring Projet SINF2275 «Data mining and decision making» Projet classification et credit scoring Année académique 2006-2007 Professeurs : Marco Saerens Adresse : Université catholique de Louvain Information Systems

Plus en détail

De la mesure à l analyse des risques

De la mesure à l analyse des risques De la mesure à l analyse des risques Séminaire ISFA - B&W Deloitte Jean-Paul LAURENT Professeur à l'isfa, Université Claude Bernard Lyon 1 laurent.jeanpaul@free.fr http://laurent.jeanpaul.free.fr/ 0 De

Plus en détail

Le principe de prudence : Les amortissements

Le principe de prudence : Les amortissements Le principe de prudence : Les s Chapitre 13 Introduction La mise en situation comprend 5 parties I Le principe de prudence II L III Plan d IV Enregistrement V Les cessions d immobilisations Il faut garder

Plus en détail

Comparaison de populations

Comparaison de populations Ricco Rakotomalala Comparaison de populations Tests paramétriques Version 1.2 Université Lumière Lyon 2 Page: 1 job: Comp_Pop_Tests_Parametriques macro: svmono.cls date/time: 11-Jun-2013/6:32 Page: 2 job:

Plus en détail

Thermo Scientific Training Courses. La clé de la réussite pour votre laboratoire. Catalogue Formations 2015 Suisse

Thermo Scientific Training Courses. La clé de la réussite pour votre laboratoire. Catalogue Formations 2015 Suisse Thermo Scientific Training Courses La clé de la réussite pour votre laboratoire Catalogue Formations 2015 Suisse Investissez dans le développement des compétences de votre équipe Votre personnel est le

Plus en détail

Informatique. epims : un LIMS pour la gestion des données de spectrométrie de masse TECHNOLOGIE APPLIQUÉE

Informatique. epims : un LIMS pour la gestion des données de spectrométrie de masse TECHNOLOGIE APPLIQUÉE Véronique DUPIERRIS 1, Damien BARTHE 2, Christophe BRULEY 2 epims : un LIMS pour la gestion des données de spectrométrie de masse Informatique RÉSUMÉ La protéomique constitue aujourd hui un outil de choix

Plus en détail

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Systèmes cellulaires Réseaux cellulaires analogiques de 1ère génération : AMPS (USA), NMT(Scandinavie), TACS (RU)... Réseaux numériques de 2ème

Plus en détail

Bases de données des mutations

Bases de données des mutations Bases de données des mutations CFMDB CFTR2 CFTR-France / Registre Corinne THEZE, Corinne BAREIL Laboratoire de génétique moléculaire Montpellier Atelier Muco, Lille, 25-27 septembre 2014 Accès libre http://www.genet.sickkids.on.ca/app

Plus en détail

ANALYSE DE RISQUE AVEC LA MÉTHODE MEHARI Eric Papet e.papet@dev1-0.com Co-Fondateur SSII DEV1.0 Architecte Logiciel & Sécurité Lead Auditor ISO 27001

ANALYSE DE RISQUE AVEC LA MÉTHODE MEHARI Eric Papet e.papet@dev1-0.com Co-Fondateur SSII DEV1.0 Architecte Logiciel & Sécurité Lead Auditor ISO 27001 ANALYSE DE RISQUE AVEC LA MÉTHODE MEHARI Eric Papet e.papet@dev1-0.com Co-Fondateur SSII DEV1.0 Architecte Logiciel & Sécurité Lead Auditor ISO 27001 PLAN Introduction Générale Introduction MEHARI L'analyse

Plus en détail

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008) Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut

Plus en détail

Incertitude et variabilité : la nécessité de les intégrer dans les modèles

Incertitude et variabilité : la nécessité de les intégrer dans les modèles Incertitude et variabilité : la nécessité de les intégrer dans les modèles M. L. Delignette-Muller Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive VetAgro Sup - Université de Lyon - CNRS UMR 5558 24 novembre

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

Etude théorique de Processus de Processus Photophysiques dans des Protéines Fluorescentes

Etude théorique de Processus de Processus Photophysiques dans des Protéines Fluorescentes ORSAY N d'ordre : 9847 Université Paris Sud 11 Faculté des sciences d'orsay Etude théorique Etude théorique de Processus de Processus Photophysiques dans des Protéines dans des Protéines Fluorescentes

Plus en détail

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

PROGRAMME (Susceptible de modifications) Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des

Plus en détail

!-.!#- $'( 1&) &) (,' &*- %,!

!-.!#- $'( 1&) &) (,' &*- %,! 0 $'( 1&) +&&/ ( &+&& &+&))&( -.#- 2& -.#- &) (,' %&,))& &)+&&) &- $ 3.#( %, (&&/ 0 ' Il existe plusieurs types de simulation de flux Statique ou dynamique Stochastique ou déterministe A événements discrets

Plus en détail

Aptitude : Identifiez les Meilleurs Talents Plus Vite et à Moindre Coût

Aptitude : Identifiez les Meilleurs Talents Plus Vite et à Moindre Coût Aptitude : Identifiez les Meilleurs Talents Plus Vite et à Moindre Coût L'utilisation des évaluations, nous a aidé à gagner en objectivité dans l'étude du potentiel d'un candidat, plus que via l'analyse

Plus en détail

Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry

Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry Mode d'emploi du plugin Grayscale_Granulometry D. Legland 27 mars 2013 Mode d'emploi rapide du plugin Grayscale Granulometry pour ImageJ. Le plugin permet de calculer des courbes de granulométrie en niveaux

Plus en détail

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531) Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :

Plus en détail

CURSUS MUSIQUES TRADITIONNELLES

CURSUS MUSIQUES TRADITIONNELLES CURSUS MUSIQUES TRADITIONNELLES Tableau de suivi de CURSUS DEPARTEMENT DE MUSIQUES TRADITIONELLES Le mode de notation s'éffectue sur /20, la moyenne de validation d'un UV étant 10/20. 1er CYCLE Acquisitions

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence Synthèse SYNTHESE L incertitude est une donnée intrinsèque à la vie de toute organisation. Aussi l un des principaux défis pour la direction

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail