Services de l'automobile

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1 État des lieux de la branche Diagnostic préalable au contrat d'objectifs septembre 2013 emploi formation insertion Franche-Comté

2 Composition de la branche 4511Z Z 4520A B 4532Z 4730Z 4540Z 7120A 8553Z 7711A Commerce de véhicules Réparation de véhicules Commerce de détail d'équipements Stations-service Cycles et motocycles Contrôle technique Enseignement Location courte durée Ces activités (Naf 732) 1 composent la branche "services de l'automobile" 1 définitions et méthodes de la nomenclature d'activités françaises Naf sur le site de l'insee 2

3 Sommaire Contexte socio-économique de la région 4 Profil de la branche 5 3 Le parc automobile et les immatriculations de véhicules 6 Les entreprises 7 L'emploi 8 La formation Contexte socio-économique de la Franche-Comté Infrastructures et villes principales 14 Spécificités de la région 15 Âge des Francs-Comtois 15 Emploi (secteurs, catégories socioprofessionnelles, intérim) 16 Chômage (taux de chômage par zone d'emploi, évolution) 18 Le parc automobile Évolution du parc véhicules utilitaires légers 19 Évolution du parc véhicules industriels 19 Évolution du parc véhicules 20 Immatriculations de véhicules particuliers neufs 20 Les entreprises de la branche 21 Répartition par activité 21 Répartition par département 21 Répartition selon la taille 21 Évolution des effectifs 22 L'emploi dans la branche 23 Répartition par activités 23 Répartition géographique 23 Répartition selon les catégories socioprofessionnelles 25 Répartition selon l'âge 25 Évolution selon l'activité 26 Répartition des recrutements selon le diplôme 26 Répartition selon les métiers 27 Métiers spécifiques 28 Travailleurs frontaliers 28 Demande d'emploi 29 La formation Par voie scolaire 30 Par apprentissage 31 La formation continue 32 Principaux indicateurs 33 Sources, champs 34 Bibliographie, sitographie 35 Avertissement : Cet état des lieux de la branche des services de l'automobile tient lieu de diagnostic préalable au contrat d'objectifs de la Branche. Il a été réalisé par Efigip et l'anfa (observatoire national et délégation régionale). Son contenu est donc différent de celui des autres états des lieux des secteurs d'activité réalisés par Efigip.

4 Contexte régional (Voir les données détaillées p.14 à 18) La Franche-Comté, avec habitants en 2010, est une petite région (2 % du territoire métropolitain) essentiellement rurale 8 communes sur 10 comptent moins de 500 habitants. La densité de la population est en moyenne de 72 habitants au km² contre 114 au niveau national. Située à proximité de l Allemagne, la Franche- Comté compte près de 230 km de frontière avec la Suisse. La Région est traversée par deux axes autoroutiers principaux qui se croisent dans le Jura : Lyon-Besançon-Strasbourg-Allemagne et Lyon-Dole- Dijon-Paris. Depuis la fin d année 2011, une ligne Lgv dessert les grandes agglomérations de Belfort- Montbéliard et Besançon. L attractivité de la région reste limitée avec un flux migratoire à l équilibre (depuis 2006) après trois décennies de déficit. La population progresse de 4,6 % entre 1999 et 2009, alors que sur la même période la population en France métropolitaine croît de 6,8 %. La croissance démographique régionale est essentiellement due au solde naturel Ce solde s élève en moyenne à +0,4 % par an entre 1999 et Les zones principales d urbanisation sont la capitale régionale Besançon, puis les zones urbaines de Belfort-Montbéliard, Dole, Lons-le-Saunier, Pontarlier et Vesoul. La part des jeunes de moins de 20 ans est plus importante dans les départements du Doubs et du Territoire de Belfort. C'est dans les départements plus ruraux (Jura et Haute-Saône) que le nombre des 60 ans et plus est le plus élevé. Près d un cinquième de la population régionale a plus de 60 ans. L activité économique régionale s articule principalement autour des activités suivantes : > Commerce, transport, services : qui concentre 36 % des emplois de la région, dont la branche des services de l automobile. > Administration publique, pôles de santé, enseignement, action sociale : 32 % de la population active. > Industrie : forte représentativité avec 22 % des effectifs contre 14 % au niveau national, en grande partie liée à l activité de construction automobile sur l aire urbaine de Belfort-Montbéliard. Le secteur de l industrie est sur-représenté La part d'actifs travaillant dans le secteur est de 7,9 points supérieure à celle de la moyenne nationale. Le tertiaire, bien qu en progression constante, accuse un retard de plus de 8 points par rapport à la moyenne nationale. De ce fait, la région concentre une part plus importante d'ouvriers qu'au niveau national (18 % des actifs en emploi contre 13 % en 2009) et une part inférieure de cadres et professions intermédiaires (6 % contre 9 %). La forte utilisation de l'intérim est également liée au poids de l'industrie et les volumes d'intérimaires sont soumis aux fluctuations économiques. Le marché du travail franc-comtois poursuit sa dégradation L emploi salarié marchand diminue de 2,5 % entre fin 2011 et fin 2012, contre -0,6 % au plan national, soit une perte de postes tous secteurs d activité confondus. La moitié de ces pertes concerne des postes d intérimaires. L emploi intérimaire régional diminue de près de 23 % en un an contre 11 % en France métropolitaine. La Franche-Comté passe en quelques mois de la 1 ère à la 5 e place des régions en termes de taux de recours à l emploi intérimaire. Cette conjoncture déprimée se traduit notamment par une forte augmentation du nombre de demandeurs d emploi : fin mai 2013, demandeurs d emploi tenus d accomplir des actes positifs de recherche d emploi (catégories A, B, C) sont inscrits à Pôle emploi en Franche-Comté (soit +11 % sur un an). Parmi eux, n ont pas d emploi (catégorie A). Le taux de chômage s établit fin décembre 2012 à 10 % de la population active (10,4 % en France métropolitaine) et atteint 13,1 % dans la zone d emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt contre respectivement 7 %, 7,2 % et 7,3 % dans les zones d emploi de Lons-le-Saunier, Morteau et de Pontarlier). Ces deux dernières zones profitent pleinement de l effet frontalier et celle de Lons-le-Saunier de la bonne santé des industries agro-alimentaires. La région se caractérise également par un nombre important de travailleurs frontaliers Fin 2012, plus de personnes résidant en Franche-Comté vont quotidiennement travailler en Suisse. La moitié travaille dans l'industrie (essentiellement dans l'horlogerie), 45 % dans le tertiaire et 5 % dans la construction. 4

5 Profil de la branche La branche des métiers des services de l automobile regroupe l ensemble des secteurs d activité qui interviennent au cours de la vie d un véhicule depuis sa sortie d'usine et jusqu à sa déconstruction. Les principales activités sont le commerce et la réparation automobile (Cra). La branche est composée en région de entreprises et de salariés. L'activité des entreprises dépend de deux principaux facteurs : l'évolution du parc automobile et des immatriculations de véhicules neufs. La très grande majorité des entreprises sont des entités indépendantes qui comptent moins de 10 salariés, la branche concentre également des structures plus importantes comme les concessions automobiles. Les entreprises du secteur, qui pour la plupart, assurent un service de proximité, maillent l ensemble du territoire. Après plusieurs années d augmentation, l emploi tend à diminuer du fait de la crise économique, de l'évolution du comportement des ménages et des avancées technologiques. Par ailleurs, ces avancées permanentes contraignent les entreprises de la branche à former leurs salariés et futurs salariés. Cet effort est également stimulé par les exigences de technicité imposées par les constructeurs automobile. Les professionnels sont historiquement très impliqués dans la formation des futurs salariés, notamment par la voie de l'apprentissage qui connaît actuellement un recul du fait de la baisse d'activité dans les ateliers. Les mutations sociétales, les évolutions technologiques et réglementaires tout autant que les évolutions dans les habitudes de dépense des ménages amènent les entreprises de la branche à envisager l'adaptation de leur modèle économique. 5

6 profil de la branche Le parc automobile et les immatriculations de véhicules influencent l'activité des entreprises (Voir les données détaillées p.19 et 20) Une augmentation du parc automobile plus modérée qu'au niveau national En 2010, le parc franc-comtois compte véhicules de moins de 15 ans. Il connaît une évolution plus lente qu au niveau national sur la période pouvant s expliquer à la fois par l évolution démographique en baisse jusqu en 2006 et par un taux d équipement des ménages plutôt élevé (par exemple pour le Jura : 520 véhicules/1 000 habitants, ou encore 539 véhicules/ habitants dans le département du Doubs contre 500 véhicules/1 000 habitants au national). Cependant, l évolution du parc par département montre un développement géographiquement inégal. Le Doubs, département le mieux équipé de la région en 2010, est celui qui a connu la plus forte progression du parc entre 1992 et 2010 (+16,3 %). Cette évolution s explique sans doute par une activité économique plus importante liée à la présence d une grande agglomération (Besançon) et la proximité de la Suisse. Enfin, l âge du parc en Franche Comté est de 8,4 ans soit légèrement plus vieux que celui du niveau national (8,1 ans). 6 Faibles perspectives de croissance des immatriculations de véhicules neufs La Franche-Comté a enregistré, en 2011, immatriculations de véhicules neufs. Ce volume est, comme au national, dépendant des incitations gouvernementales (primes à la casse ). Bien que corrélée au contexte national, l évolution des immatriculations de véhicules neufs en Franche-Comté connaît un pic en 2000 pour ensuite "replonger" jusqu à atteindre en son plus bas niveau depuis Ce repli s explique probablement à la fois par la baisse de l emploi sur la région entre 2000 et 2007 (l emploi industriel essentiellement) et par le taux d équipement des ménages qui atteint un seuil de saturation. Avec un bon taux d équipement en véhicules et le fléchissement des immatriculations de véhicules neufs, les ménages francs-comtois suivent la tendance nationale ce qui témoigne d un marché automobile saturé, orienté sur le renouvellement du parc existant. Le modèle économique de la plupart des entreprises de ce secteur d activité, en partie assis sur la marge générée par la vente de véhicules (près de 46 % de la marge brute générée en concession), est sans doute à revoir. En 2010, la Franche-Comté enregistre un parc de véhicules utilitaires légers et de véhicules industriels Les services de l automobile couvrent certes les véhicules particuliers, mais aussi les véhicules utilitaires légers ainsi que les "camions" appelés également véhicules industriels. Après une tendance à la baisse entre les années 2003 et 2006, le parc de véhicules utilitaires légers augmente de manière significative en 2007 et redevient conforme aux évolutions nationales en Quant au parc des véhicules industriels, après une tendance à la baisse entre les années 2004 et 2005, il augmente jusqu en La baisse enregistrée en Franche-Comté entre 2008 et 2010 reste symétrique à l évolution nationale. L activité "déconstruction automobile" est, quant à elle, en pleine restructuration compte tenu des exigences européennes en matière de recyclage. Répartition du chiffre d affaires et de la marge brute des concessions selon leurs activités 100 % chiffre d affaires véhicules neufs pièces de rechange service après-vente véhicules d occasion divers marge brute Source : ARGUS traitement Efigip

7 profil de la branche Une majorité de petites entreprises assurant un service de proximité (Voir les données détaillées p.21 et 22) Répartition par commune des établissements d au moins un salarié de la branche Les entreprises franc-comtoises de la branche emploient salariés La profession est composée de petites sociétés indépendantes mais se structure également en groupes de distribution automobile. Les entreprises de la région représentent 3 % des entreprises de la branche au national. Après un repli entre 1997 et 2006, leur nombre croît rapidement à partir de 2007, conformément à la tendance nationale. On observe cependant un recul récent du nombre d entreprises avec salariés alors que le nombre de structures de zéro salarié et d auto-entrepreneurs croît significativement. La croissance des structures de zéro salarié et des auto-entrepreneurs n'a cependant pas d'impact significatif sur l activité globale de la branche. À l échelon départemental, seul le Doubs résiste à ce repli (+0,7 % de ses effectifs salariés), effet direct d un parc automobile qui a enregistré une croissance supérieure aux autres territoires. La répartition des entreprises de la branche par taille est identique à celle du niveau national avec une très forte proportion de structures de moins de 10 salariés (dont 43 % de zéro salarié) couvrant finement le territoire. En tant qu activité de service et de proximité, les entreprises de la branche assurent un bon maillage de l ensemble du territoire Elles sont également présentent en zones rurales où elles ont un rôle d utilité locale au service de la mobilité des personnes. Les plus fortes concentrations d entreprises sont proportionnelles aux principaux pôles d urbanisation. L activité maintenance et réparation automobile est, en conséquence, bien implantée et non-délocalisable de par les besoins et habitudes des usagers de la route. Besançon Dole Lons-le- Saunier Vesoul Nb d établissements : Pontarlier Belfort Montbéliard Nord Ouest Est Sud 0 20 kms 10 Source : ACOSS traitement ANFA - Efigip carte réalisée avec Philcarto 7 Les départs à la retraite des artisans, généralement à la tête des très petites entreprises s accélèrent Ces futurs départs posent les problèmes de la reprise d entreprise et du maintien de l employabilité des salariés des entreprises qui ne pourront être reprises. Les départs à la retraite des cadres sont également en progression, engendrant un besoin de renouvellement. Les "grandes concessions" à qui l on pourrait attribuer un impact fort sur l emploi ne représentent, en fait, que 3 % des entreprises (pour les structures de plus de 20 salariés). Bien que plus visibles, elles sont donc peu influentes sur l emploi. Ce sont les problématiques des petites entreprises qui sont à prendre en considération pour mener une "action levier" sur des indicateurs tels que la formation des jeunes, le maintien dans l'emploi ou le maintien des compétences des salariés. Plus d'info : "Les entreprises sans salarié du Commerce et de la Réparation Automobile" - Autofocus 54 juin Observatoire de l'anfa D'après une étude exploratoire menée par l observatoire de l Anfa en avril 2012, sur sept départements français, auprès des entreprises sans salarié du commerce et de l entretien réparation automobile : > un quart des entreprises sans salarié sont des auto-entreprises et les trois quart des entreprises individuelles et des Sarl. Profils d entreprise très variés : > des auto-entrepreneurs garagistes (15 % de l échantillon) qui réalisent plutôt des activités d entretien à leur domicile et sans contact avec le reste du secteur. Ils ne se rémunèrent pas ou peu. > des vendeurs de véhicules d occasion (20 % de l échantillon) avec peu d expérience professionnelle ou de diplôme automobile dont beaucoup travaillent chez eux. Outre quelques garages-camionnettes, l enquête identifie surtout que près de la moitié des entreprises sans salarié ont des locaux spécifiques, sont bien installées dans le tissu socio-économique rural. Elles prennent parfois des apprentis et sont bien intégrées dans le secteur du commerce et réparation automobile dont elles constituent une bonne partie du maillage territorial.

8 profil de la branche Une baisse de l'emploi due à une combinaison de facteurs (Voir les données détaillées p.23 à 29) Près de la moitié des salariés de la branche sont ouvriers En revanche, la branche concentre proportionnellement moins de cadres et professions intermédiaires et une part quasi équivalente d'employés. C'est une branche plutôt "jeune" qui, traditionnellement, forme ses futurs salariés La sur-représentation dans la branche des jeunes de moins de 25 ans est due au recours important à l apprentissage et aux stagiaires. En Franche-Comté, la branche concentre 8 % d apprentis contre 6 % au national. L accentuation régionale de ce phénomène semble aussi liée à l attractivité des profils formés à la maintenance automobile pour des secteurs comme l industrie automobile. Quant à la répartition hommes-femmes des salariés de la branche, elle est conforme à la répartition nationale (77 % d hommes et 23 % de femmes). La majorité des emplois occupés par des femmes sont liés aux fonctions support (accueil, vente, comptabilité, gestion ). En effet, malgré une modernisation des équipements et une volonté de la profession de rendre les métiers techniques accessibles, moins de 3 % des personnels en atelier sont aujourd hui des femmes. Près de 350 actifs qui résident en Franche-Comté (soit 4 % des actifs de la branche contre 7 % tous secteurs confondus) travaillent en Suisse dans une entreprise de la même branche, essentiellement dans la réparation de véhicules. Cette attractivité des professionnels pour travailler en Suisse où les conditions de rémunération sont plus favorables peut engendrer des tensions sur le marché du travail de la zone frontalière en privant les employeurs locaux d'une main d'œuvre qualifiée. Salariés selon leur catégorie socioprofessionnelle 7% chefs d entreprise et cadres 14% prof. intermédiaires 22% employés 49% ouvriers 8% apprentis, stagiaires Source : INSEE, DADS traitement Efigip Répartition des salariés par genre 77 % Source : INSEE, DADS traitement Efigip 8 Parmi les principaux métiers, 5 sont "spécifiques" à la branche et concentrent près de la moitié des actifs (salariés et non salariés) Il s'agit de : - "mécanicien qualifié en maintenance, entretien, réparation automobile" qui compte plus de actifs (métier occupé par le plus grand nombre d'actifs de la branche) répartis essentiellement dans les sous-secteurs du commerce et de la réparation de véhicules. Ce métier n'est pas exercé exclusivement dans les entreprises de la branche. Plus de 500 actifs exercent ce métier ailleurs et notamment dans la construction automobile. - "métallier, serrurier, réparateur en mécanique non qualifié" qui concentre plus de 900 actifs (2 e métier le plus exercé de la branche) répartis dans les mêmes soussecteurs. Ce métier est exercé par plus de actifs francs-comtois dans d'autres branches comme l'horlogerie. - "artisan mécanicien réparateur d'automobile" qui dénombre plus de 800 actifs (3 e métier le plus exercé de la branche) travaillant en grande partie dans le soussecteur de la réparation de véhicules. Ce métier est quasi exclusivement exercé dans la branche (dans 93 % des cas). -"carrossier d'automobiles qualifié" qui compte plus de 500 actifs (5 e métier le plus exercé de la branche) travaillant dans les sous-secteurs du commerce et de la réparation de véhicules. Ce métier est exercé dans 83 % des cas dans la branche. -"moniteur d'école de conduite" qui concentre plus de 300 actifs (6 e métier le plus exercé de la branche).

9 profil de la branche La structuration de la branche est globalement identique à celle du niveau national Les activités de maintenance, réparation automobile sont légèrement plus représentées en région. La location courte durée et les stations-service constituent en revanche une part d emplois plus faible que sur le reste du territoire national. Entre 2007 et 2011, l emploi dans la branche des services de l automobile s est globalement maintenu mais cette évolution masque des disparités sectorielles. L emploi dans le commerce de véhicules légers (concessions) diminue de 8 % alors qu'il progresse de 10 % dans l entretien et la réparation de véhicules légers (maintenance, réparation d'automobiles et agents) Cette croissance semble plus porteuse en Franche-Comté qu'au niveau national. L évolution des autres activités de la branche est à observer avec précaution, vu le faible nombre d emplois que représentent les variations. Ces observations rejoignent l hypothèse posée précédemment selon laquelle les véhicules neufs se sont moins vendus ces dernières années suite à la baisse de l emploi (industriel essentiellement) dans la région. Le parc automobile a donc sensiblement vieilli, entraînant des réparations plus fréquentes. La branche perd des emplois depuis 2002 pour différentes raisons : > La hausse du prix du pétrole Depuis 2003, la part du poste carburant augmente dans le budget automobile des ménages, lesquels ont tenté de contrôler ces dépenses en limitant leur budget lié à l achat de véhicules (souvent en achetant des véhicules d occasion à la place de véhicules neufs). > Les politiques commerciales des constructeurs inadaptées au marché de renouvellement La structure du pouvoir d achat des ménages et la diminution du volume d acheteurs potentiels n ont peut-être pas été prises en compte par les constructeurs qui ont continué à ne proposer majoritairement que des véhicules au prix moyen élevé. Cela concerne essentiellement les constructeurs français qui perdent des parts de marché au bénéfice des constructeurs étrangers. > Le changement de comportement des ménages face à leurs déplacements Les mesures politiques concernant les transports en commun, le covoiturage, la location de vélo, les voitures électriques... incitent ce changement de comportement. > La fiabilité des modèles et l augmentation des périodes entre les entretiens sur les modèles récents Ces évolutions technologiques engendrent une baisse d'activité dans les ateliers. > Le développement dès 2008 d'une "consommation de crise" La recherche du prix le plus bas en matière d entretien-réparation automobile a pu éloigner les consommateurs des réseaux de marque même durant la période de garantie jusqu alors captive. > La baisse des activités de vente/maintenance de motocycles et de carrosserie-réparation Comme pour l activité de vente de véhicules (neufs et occasions), les entreprises de la branche doivent aujourd hui s adapter à la baisse de l activité maintenance et réparation qui constituait également l un des piliers de leur marge brute (activité atelier = interventions atelier + ventes de pièces). Cette baisse est le fait de la consommation de crise des ménages, de la régression de l'accidentologie, mais aussi des politiques d acteurs connexes à l activité (experts, compagnies d assurances ). 9

10 profil de la branche Les concentrations des groupes, qui ont eu lieu de 2005 à 2010, ont certes permis la consolidation économique des structures et donc créé des emplois (emplois centraux, postes ressources humaines, comptables, logistique ). Cependant dans une phase de rationalisation comme celle que nous vivons, l emploi des personnels techniques risque de diminuer. Plus de demandeurs d emploi positionnés sur les métiers du commerce et de la réparation automobile Ces demandeurs d'emploi, selon les données de Pôle emploi, sont : > essentiellement des hommes (95 % contre 50 % en moyenne tous secteurs), > plus nombreux à rechercher un emploi qualifié (75 % contre 63 %) ce qui est logique dans un secteur où les métiers exigent des compétences adaptées, > détenteurs d'un niveau de formation plus élevé : 89 % ont un niveau supérieur ou égal au Cap-Bep contre 81 %, > moins sujets au chômage de longue durée : la part de demandeurs d emploi inscrits depuis un an ou plus est moins élevée (28 % contre 39 %), > plus jeunes : les moins de 25 ans sont sur-représentés (33 % contre 15 %). 10 La demande d emploi pour les métiers du commerce et de la réparation automobile augmente alors que l'offre d'emploi tend à baisser L'augmentation de la demande de 20 %, enregistrée entre janvier 2012 et janvier 2013 en région, est supérieure à celle de l'ensemble des métiers qui est de 11 %. La Haute-Saône (bassins de Lure et Luxeuil) mais également les zones d Audincourt et Montbéliard sont plus fortement touchées. Plusieurs pistes peuvent être évoquées pour expliquer ce phénomène : > la santé des entreprises de la branche qui fléchit, notamment en Haute-Saône (les demandes de chômage partiel sont plus fréquentes que dans les autres départements), > les fluctuations de la demande de personnel intérimaire sur le nord Franche-Comté, > il semblerait qu'avant la crise économique, une part des jeunes formés aux métiers de l automobile s inséraient hors branche, au sein des entreprises de la construction automobile et des sous-traitants. Il est difficile pour une personne n'ayant pas travaillé récemment dans la branche de se faire embaucher en atelier de maintenance et réparation compte tenu des avancées technologiques permanentes et de la nécessité de pratiquer pour ne pas perdre en compétences. On peut alors craindre des difficultés d'insertion professionnelle au sein de la branche pour les 61 % de demandeurs d emplois dont la dernière expérience ne dépendait pas du secteur -même s'ils sont qualifiés en formation initiale aux métiers recherchéscar les besoins de main d œuvre du secteur ne sont pas en tension et l activité en atelier et en vente automobile est en berne. Entre février 2012 et janvier 2013, 735 offres ont été enregistrées par Pôle emploi dans les métiers du commerce et de la réparation automobile en Franche-Comté. Ce nombre est en baisse de 26 % en un an contre -23 % tous secteurs. Plus de la moitié des offres sont des emplois durables (contrats de 6 mois ou plus), part plus importante que pour l ensemble (57 % contre 41 %). Pour près de 4 offres d emploi sur 10, le niveau Cap/Bep est demandé alors que la part n est que de 17 % pour l ensemble des offres.

11 profil de la branche Une branche dynamique en terme de formation (Voir les données détaillées p.30 à 32) L appareil de formation doit s adapter sans cesse aux nouvelles exigences techniques Les avancées technologiques tout autant que les exigences des constructeurs (dans le cadre des chartes d agrément) structurent les besoins en formation professionnelle des entreprises de la branche qui sont historiquement très dynamiques en terme de formation initiale et continue. Les Cap,Bac Pro et Bts proposés par voie d'apprentissage et sous statut scolaire, s articulent avec des certificats de qualification professionnels en contrat de professionnalisation Ces derniers, reconnus exclusivement dans les entreprises de la convention collective, sont destinés aux jeunes et adultes souhaitant approfondir leur pratique et se perfectionner techniquement sur des niches de compétences recherchées. Les salariés en formation continue ayant une expérience ont recours aux formations telles que les brevets de maîtrises et les brevets professionnels. La branche, par son soutien au réseau des lycées professionnels et des centres de formation d apprentis, tente d assurer aux entreprises un vivier de jeunes formés à leurs métiers pouvant bénéficier de formations complémentaires (Cqp ) dans des spécialités demandées par les entreprises. L insertion professionnelle est l élément clé des avis donnés par la branche en matière de dimensionnement de l appareil de formation initiale. Au regard des vœux d'orientation des élèves de troisième, les métiers de la branche semblent attractifs. Voie de la formation initiale scolaire 54% apprentissage 46% Source : Consel régional traitement Efigip 11 Les besoins des entreprises sont aujourd hui portés sur les diplômés de niveau IV, à savoir le Bac professionnel Néanmoins, avec encore près de 40 % des recrutements des entreprises sur des niveaux V, les Cap/Bep constituent toujours une frange des recrutements notamment sur des profils ayant déjà une expérience professionnelle. Toutefois, les jeunes issus de la formation initiale titulaires d un niveau V mais sans expérience professionnelle ne couvriraient plus que 20 à 25 % des recrutements. Par ailleurs, le nombre de personnes formées au niveau IV ne cessant de croître, les jeunes qualifiés au niveau Cap risquent de se voir de moins en moins plébiscités par les professionnels au profit des niveaux IV et III. En Franche-Comté il existe actuellement 4 Cfa (un dans chaque département) et deux lycées professionnels (dont un lycée des métiers de l automobile et du transport) qui dispensent les formations aux métiers de l automobile. On comptabilise en 2012, jeunes en formation dont 46 % d apprentis et 54 % d élèves. La mise en place de la réforme en 2009 s est soldée en région -pour les formations sous statut scolaire- par la transformation de l intégralité des Bep pré-existants en Bac professionnels et une augmentation significative des effectifs en formation de niveau IV. Aucun Cap n a été ouvert dans un premier temps. Dans un second temps, des sections de Cap ont été à nouveau proposées aux élèves souhaitant poursuivre en lycée professionnel. Le Cap a été choisi comme certification intermédiaire dans la branche. Niveau des formations initiales 8% III V IV 36% 56% Source : Consel régional traitement Efigip Plus d'info : "Les effectifs en formation " - avril Observatoire de l'anfa

12 profil de la branche Dans les Cfa, les effectifs en formation Bac pro accusent un recul important depuis la réforme au profit des Cap L explication de cette désaffection (pour la seconde de Bac professionnel notamment) réside dans le cumul des effets directs de la réforme et l impact de la crise économique sur les entreprises du secteur : > qui n ont plus les moyens de former dans les meilleures conditions (charge de travail en atelier en baisse), > qui restreignent les formations par apprentissage aux jeunes qu ils pourront intégrer par la suite dans leurs ateliers (remplacement de compétences en interne à l entreprise, en lieu et place d une logique préalablement centrée sur le développement des compétences dans la branche), > qui craignent, au regard de l incertitude économique, de s engager pour 3 années avec un jeune sans pratique professionnelle. En Franche-Comté, comme dans beaucoup d autres régions, une baisse très significative de l apprentissage est à déplorer avec 30 % de perte d effectifs sur les 10 dernières années dont plus de 7 % entre 2011 et Les profils formés à la maintenance notamment sont, pour près de la moitié, insérés dans des branches professionnelles connexes (métallurgie, régie de transport urbain, ville, armée, transport ). Cette appétence des autres secteurs pour les métiers de l automobile fléchit depuis 2009 compte tenu de l impact de la crise économique qui dépasse les seules entreprises de la branche. Plus d'infos L'offre de formation de la Branche - Site Efigip La tendance à la baisse des effectifs en apprentissage semble donc être davantage un effet d ajustement de l offre par rapport à la demande. 12 Depuis 2012 il est possible d'analyser les premières données "post-réforme" et de procéder à l analyse comparative "avant/après" de la transformation des filières de formation initiale entre 2009 et 2012 Niveaux V : > effondrement de l offre sous statut scolaire (voir explication page précédente) à hauteur de 85 %, > baisse de 27 % des effectifs par apprentissage correspondant à la régulation de la demande des entreprises sur ce niveau, > passerelles Cap/Bac pro pour les apprentis : les entreprises préfèrent s engager sur deux années de Cap puis 2 années de Bac plutôt que sur 3 ans en sortie de 3 e, Dans ces sections, sont orientés, en sortie de 3 e, majoritairement des jeunes en grande difficulté scolaire ce qui ne permet pas à la passerelle Cap / 1 ère Bac Pro de fonctionner. Niveaux IV : > accroissement des effectifs sous statut scolaire de +167 % dans les deux lycées de l'académie, > croissance de 59 % de signatures de contrats d apprentissage de niveau IV qui se limitent aujourd hui majoritairement aux classes de 1 ère et terminale. Certains Cfa n ouvrent d ailleurs plus de classe de seconde faute de contrats. Niveaux III : > offre sous statut scolaire stable, > offre par apprentissage ouverte en 2010 a quasi doublé les effectifs entre 2010 et 2012.

13 profil de la branche L insertion professionnelle des sortants de formation initiale Les jeunes formés par apprentissage s insèrent mieux dans la vie active que les lycéens : 60 % (à 7 mois) contre 45 %. De plus, leur insertion se fait davantage dans la Branche : 39 % contre 19 % pour les lycéens. La vigilance reste de mise quant à l effet de la crise sur les secteurs d activité connexes qui étaient moteurs de l intégration professionnelle des lycéens couplé à l'augmentation importante des effectifs en formation sous statut sclolaire suite à la réforme. Le taux d'emploi des jeunes issus d un Cqp de Branche en contrat de professionnalisation est de 79 % à 7 mois après leur sortie de formation. À titre de comparaison, les autres types de formation (Bts ) suivies sous statut de contrat de professionnalisation enregistrent un taux d emploi de 74 %. Les entreprises de la Branche proposent donc ce type de contrat en vue d une intégration durable dans l entreprise. Note de lecture : Parmi les jeunes sortis de leur Cfa en cours ou à la fin de l'année scolaire , interrogés en février 2012, 60 % étaient en emploi et 40 % sans emploi. Insertion à 7 mois, au niveau national, des apprentis et des lycéens sortants des formations spécifiques de la branche apprentis lycéens en emploi 60 % sans emploi 40 % en emploi 45 % sans emploi 55 % dans la branche 39 % hors branche 21 % dans la branche 19 % hors branche 26 % Source : enquêtes IVA IPA traitement Observatoire ANFA 13 Plus d'infos : Une écrasante majorité des recrutements se fait en Cdi : en 2012, les Cdi représentent 82 % des recrutements, les Cdd17 % et l intérim 0,3 % (source : Enquête recrutement Anfa)

14 Contexte socio-économique de la Franche-Comté contexte régional La situation de la région Infrastructures et villes principales Metz Nancy Épin al Paris Troyes Langres Luxeuil-les- Bains Strasbourg Bâle Mulhouse Belfort Vesoul Lure TGV Paris Dijon Gray TGV Montbéliard Délémont Berne Besançon Paris Lyon Dole Pontarlier Morteau Le Locle La Chaux-de-Fonds Berne Neufchâtel Châlon-sur-Saône Lyon Lons-le Saunier Oyonnax St-Claude Ouest Est 0 Sud 20 kms 10 Genève Annecy Grenoble Lausanne TGV zone d emploi autoroutes routes principales Sources : ARD Franche-Comté - INSEE RP traitement Efigip LGV gare TGV Population des principales communes habitants habitants 14

15 Contexte socio-économique de la Franche-Comté contexte régional Les spécificités de la région Principaux indicateurs caractérisant la Franche-Comté par rapport à la moyenne nationale valeurs sous-représentées en Franche-Comté par rapport à la moyenne nationale moyenne nationale valeurs sur-représentées en Franche-Comté par rapport à la moyenne nationale démographie (RP 2009) population active (RP 2009) emploi salarié (DADS 2010) profil des salariés (DADS 2010) ACOSS (2011) marché du travail (Pôle emploi 2012) évolution de la population part de moins de 25 ans part de 55 ans et + taux d'activité taux d'emploi salariés dans l'industrie salariés dans le secteur tertiaire salariés dans la construction salariés âgés de moins de 25 ans salariés âgés de 50 ans et + cadres professions intermédiaires employés ouvriers femmes à temps partiel hommes à temps partiel niveau de salaire horaire net moyen salariés dans les petits ets (1 à 9 salariés) effecfif moyen par entreprise tx chômage au 3 T ,4-3, ,9-1,3-1 -0,5-8 points points Sources : INSEE - Pôle emploi - ACOSS- traitement Efigip +0,1 +0,2 +0,6 +0,5 +0,6 +0,8 +1,5 +1, ,9 L'âge des Francs-Comtois 15 Évolution de la part de jeunes et de seniors dans la population 40 % Source : INSEE RP - traitement Efigip Part des 0 à 19 ans au sein de la population Part des 60 ans et plus au sein de la population

16 Contexte socio-économique de la Franche-Comté contexte régional L'emploi : les secteurs d'activité Répartition des actifs en emploi selon le secteur d'activité de leur employeur Remarque En Franche-Comté, 22 % des actifs travaillent dans l'industrie contre 13,9 % en France Franche-Comté Répartition emploi total Emploi total Dont salariés Franche-Comté France % % % Agriculture ,8 3,2 2,9 Industrie ,1 22,0 13,9 Construction ,9 6,8 6,9 Commerce, transport, services divers ,6 36,0 45,6 Administration publique, enseignement, santé, action sociale ,1 32,2 30,7 Ensemble ,7 100,0 100,0 Source : Insee Rp 2009 L'emploi : les catégories socioprofessionnelles Remarque En Franche-Comté, 18,1% des actifs sont ouvriers contre 13,5 % en France Répartition des actifs en emploi selon leur catégorie socioprofessionnelle et évolution 16 Franche-Comté France % % % % Agriculteurs 1,6 1,1 1,4 1,0 Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 3,3 3,1 3,5 3,3 Cadres, professions intellectuelles supérieures 4,7 6,2 6,7 8,7 Professions intermédiaires 4,4 13,1 12,1 13,9 Employés 14,8 15,5 16,5 16,6 Ouvriers 19,0 18,1 14,9 13,5 Retraités 23,0 27,2 22,4 26,2 Sans activité professionnelle 22,3 15,8 22,6 16,9 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : Insee Rp 1999 et 2009

17 Contexte socio-économique de la Franche-Comté contexte régional L'emploi : évolution Évolution de l emploi total sur 20 ans selon les grands secteurs d activité Tertiaire (+30 % entre 1989 et 2010) Construction (+22 %) Tous secteurs (+7 %) Industrie (-29 %) Agriculture (-44 %) 30 Indice en base 100 en Source : INSEE estimations d emploi - traitement Efigip L'emploi : intérim Évolution du nombre d intérimaires entre 2006 et Note : trimestrielles Champ : emploi en fin de trimestre - données corrigées des variations Indice en base 100 au 1 er trimestre Source : INSEE estimations d emploi - traitement Efigip France métropolitaine (-18 % entre le 4 e trimestre 2006 et le 4 e trimestre 2012) Franche-Comté (-28 %)

18 Contexte socio-économique de la Franche-Comté contexte régional Le chômage Taux de chômage par zone d emploi Gray 9,8 % Vesoul 10,4 % Belfort Montbéliard Héricourt 13,0 % Dole 9,6 % Saint- Claude 8,9 % Lons-le- Saunier 7,0 % Besançon 8,7 % Pontarlier 7,2 % Ouest 0 Nord Sud 10 Morteau 6,9 % Est 20 kms taux supérieurs à la moyenne régionale taux inférieurs à la moyenne régionale Autres taux de chômage France métro. Franche-Comté Doubs Jura Haute-Saône T. de Belfort 10,2 % 9,9 % 9,9 % 7,9 % 10,9 % 12,3 % Sources : DIRECCTE - INSEE taux CVS 4 e trimestre traitement Efigip Évolution du taux de chômage par zone d emploi de 2003 à % Belfort-Montbéliard Héricourt Vesoul France métro Franche-Comté Gray Dole Saint-Claude Besançon Pontarlier Lons-le-Saunier Morteau Source : INSEE - taux de chômage au 4 e trimestre de chaque année (moyenne trimestrielle) - traitement Efigip

19 Le parc automobile branche Évolution du parc de véhicules utilitaires légers en Franche-Comté et en France 105 Franche-Comté (+2 % entre 2003 et 2010) 100 Indice en base 100 en 2003 France (-1 %) Source : Ministère de l Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement - traitement Efigip Évolution du parc de véhicules industriels en Franche-Comté et en France Indice en base 100 en Source : Ministère de l Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement - traitement Efigip France (stabilité entre 2003 et 2010) Franche-Comté (-6 %)

20 Le parc automobile branche Comparaison de l évolution du parc de véhicules entre la Franche-Comté et la France 120 France (+15 % entre 1992 et 2010) 110 Franche-Comté (+11 %) Indice en base 100 en Source : Ministère écologie, développement durable, transports... - traitement Efigip Évolution du parc automobile par département Évolution % Doubs ,3 Haute-Saône ,5 Jura ,4 Territoire de Belfort ,3 Franche-Comté ,5 France métropolitaine ,0 Source : Ministère de l'écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement Comparaison de l évolution des immatriculations de véhicules particuliers neufs entre la Franche-Comté et la France Indice en base 100 en Source : Ministère de l Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement - traitement Efigip France (+15 % entre 1993 et 2011) Franche-Comté (+11 %)

21 Les entreprises branche Répartition des entreprises de la branche par activité Franche-Comté France Nb entreprises Répartition Nb entreprises Répartition % % Réparation de véhicules , ,6 Commerce de véhicules , ,2 Enseignement 174 8, ,2 Commerce de détail d'équipement 116 5, ,6 Cycles et motocycles 116 5, ,0 Contrôle technique 93 4, ,2 Stations-service 83 4, ,9 Location courte durée 23 1, ,3 Total , ,0 Source : Insee - Sirene 31/12/2010 Répartition des entreprises de la branche par département Évolution % Doubs ,5 Haute-Saône ,7 Jura ,5 Territoire de Belfort ,9 Franche-Comté ,9 Source : Insee - Sirene 31/12/ Répartition des entreprises selon leurs effectifs salariés 2 % 1 % 13 % 4 % 37 % 43 % 0 salarié 1 à 4 salariés 5 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés et plus Source : INSEE - SIRENE traitement Efigip Avertissement Répartition similaire à celle du niveau national.

22 branche Les entreprises Évolution du nombre d entreprise de la branche entre 1997 et Franche-Comté (+5 % entre 1997 et 2010) France (+4 %) Indice en base 100 en Source : INSEE Sirene 31 décembre - traitement Efigip 22

23 L'emploi branche Répartition des salariés selon les activités de la branche Activité de la branche Franche-Comté France Nb salariés Répartition Nb salariés Répartition % % Commerce de véhicules , ,1 Réparation de véhicules , ,8 Commerce de détail d'équipement 540 7, ,1 Enseignement 449 5, ,3 Stations-service 286 3, ,8 Contrôle technique 198 2, ,8 Cycles et motocycles 172 2, ,0 Location courte durée 125 1, ,0 Total , ,0 Source : Acoss Évolution de l'emploi salarié de la branche par secteur entre 2007 et Activité de la branche Évol. % Commerce voitures et véhicules automobiles légers ,4 Entretien et réparation véhicules automobiles légers ,1 Commerce détail d'équipements automobiles ,6 Enseignement de la conduite ,8 Commerce autres véhicules automobiles ,2 Commerce détail de carburants en magasin spécialisé ,4 Contrôle technique automobile ,6 Commerce et réparation motocycles ,4 Entretien et réparation autres véhicules automobiles ,0 Location courte durée voitures et véhicules auto légers ,3 Total ,4 Source : Acoss Évolution de l'emploi salarié de la branche par département Départements Évolution % Doubs ,7 Haute-Saône ,3 Jura ,3 Territoire de Belfort ,2 Franche-Comté ,4 Source : Acoss

24 L'emploi branche Répartition par commune des établissements d au moins un salarié de la branche Vesoul Belfort Gray Besançon Montbéliard Dole Morteau Pontarlier Lons-le- Saunier Nb d établissements : Saint- Claude Nord Ouest 0 Sud 10 Est 20 kms Source : ACOSS traitement ANFA - Efigip - carte réalisée avec Philcarto Répartition par commune des salariés de la branche 24 Gray Besançon Dole Vesoul Lons-le- Saunier Saint- Claude Nb de salariés : Source : ACOSS traitement ANFA - Efigip - carte réalisée avec Philcarto Pontarlier Belfort Montbéliard Morteau Nord Ouest 0 Sud 10 Est 20 kms

25 L'emploi branche Répartition des salariés de la branche selon leur catégorie socioprofessionnelle Franche-Comté France % % Chefs d'entreprises salariés 1,5 1,3 Cadres et professions intellectuelles supérieures 5,5 7,5 Professions intermédiaires 14,4 16,2 Employés 21,8 22,4 Ouvriers qualifiés 42,8 40,9 Ouvriers non qualifiés 5,7 5,9 Apprentis, stagiaires et contrats aidés 7,9 5,7 Total 100,0 100,0 Source : Insee - Dads Pyramide des âges des salariés de la branche 60 ans et plus 2,2 % 2,2 % De 55 à 59 ans 7,6 % 7,7 % Franche-Comté France De 50 à 54 ans 10,1 % 10,5 % De 45 à 49 ans 11,5 % 12,1 % De 40 à 44 ans 11,5 % 12,5 % De 35 à 39 ans 11,5 % 12,5 % De 30 à 34 ans 12,4 % 12,4 % De 25 à 29 ans 13,8 % 14,0 % De 20 à 24 ans 12,9 % 11,3 % Moins de 20 ans et 6,6 % âge non renseigné 4,9 % % Source : INSEE DADS traitement Efigip

26 L'emploi branche Évolution des effectifs salariés par sous-secteur sur 5 ans 110 Entretien VL 1 Franche-Comté +10 % entre 2007 et Entretien VL France +4 % Commerce VL France -8 % Indice en base 100 en 2007 Commerce VL -8 % 90 Franche-Comté VL : véhicules légers Source : ACOSS - traitement Efigip 26 Répartition des recrutements dans la branche (niveau national) selon le diplôme à l'embauche et l expérience professionnelle (%) Ensemble des recrutements Postes de technicien ou mécanicien Avec expérience Sans expérience Avec expérience Sans expérience préalable préalable préalable préalable Aucun diplôme Cap Bep Mc Bac Pro Bts / Dut Cqp Autre Total Source : Observatoire Anfa recrutements pour lesquels l employeur connaît le diplôme de la personne embauchée

27 Les principaux métiers branche Répartition des actifs en emploi de la branche par sous-secteur et métier commerce, réparation auto. Total commerce réparation commerce cycles stations location contrôle auto Branche véhicules véhicules détail motocycles service courte technique école équipements durée Total, dont : Mécaniciens qualifiés en maintenance, entretien, réparation : automobile Métalliers, serruriers, réparateurs en mécanique non qualifiés Artisans mécaniciens réparateurs d'auto Techniciens com. et technico-com., représentants auprès de particuliers Secrétaires Carrossiers d'automobiles qualifiés Moniteurs d'école de conduite Employés des services comptables ou financ Agents de maîtrise en maintenance, installation en mécanique Magasiniers qualifiés Employés administratifs divers d'entreprises Cadres de l'exploitation des magasins de vente du commerce de détail Experts salariés ou indépendants de niveau technicien, techniciens divers Ouvriers du tri, de l'emballage, de l'expédition, non qualifiés Source : Insee - Rp Avertissement Métiers occupés par au moins 150 actifs dans la Branche. En bleu : métiers spécifiques à la branche.

28 Les métiers spécifiques branche Répartition des métiers spécifiques à la branche dans la branche Total Nb % Ensemble des métiers spécifiques Mécaniciens qualifiés en maintenance, entretien, réparation : auto. Métalliers, serruriers, réparateurs en mécanique non qualifiés Artisans mécaniciens réparateurs d'auto Carrossiers d'automobiles qualifiés Moniteurs d'école de conduite Magasiniers qualifiés Pompistes et gérants de station-service Artisans tôliers-carrossiers d'auto Mécaniciens qualifiés de maintenance, entretien : équipements non industriels Électriciens, électroniciens qualifiés en maintenance entretien, réparation : auto. Exploitants et gérants libres de station-service Source : Insee - Rp 2009 Note de lecture 11 métiers sont spécifiques à la Branche personnes exercent l'un de ces 11 métiers en Franche-Comté dont dans la Branche des services de l'automobile, soit 39 %. Note de lecture Métiers exercés dans la Branche exclusivement ou en très grande majorité. Les travailleurs frontaliers 28 Répartition des actifs en emploi de la branche résidant en Franche-Comté et travaillant à l'étranger par sous-secteur et métier commerce, réparation auto. Total commerce réparation commerce cycles stations contrôle branche véhicules véhicules détail motocycles service technique équipements Total, dont : Mécaniciens qualifiés en maintenance, entretien, réparation : automobile Carrossiers d'automobiles qualifiés Métalliers, serruriers, réparateurs en mécanique non qualifiés Source : Insee - Rp 2009 Note de lecture 342 personnes travaillant dans la Branche résident en Franche-Comté et vont travailler à l'étranger, quasi-exclusivement en Suisse. Parmi ces personnes, 91 exercent le métier de mécaniciens qualifiés... dont 4 dans le sous-secteur du commerce de véhicules.