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1 LES INFECTIONS Définition d une Maladie Infectieuse chez l'homme : "Maladie causée par la multiplication d'un micro-organisme chez une personne". Il s agit de la rupture d un équilibre qui correspond au débordement des moyens de défense de l hôte (Homme) par un micro-organisme (bactérie, virus, champignon ou parasite). L infection est précédée de 2 étapes : - La contamination : phénomène physique. Correspond au transfert de micro-organismes sur un support. Exemple : contamination d une plaie. - La colonisation : phénomène microbiologique. Correspond à la multiplication et à l adhésion des micro-organismes (surtout bactéries) à un support. Exemple : colonisation d une sonde urinaire. - L infection : phénomène physiopathologique : elle se divise en 4 étapes Phase d incubation : foyer infectieux trop petit pour donner signes cliniques Phase d invasion : apparition des signes d infection non spécifiques Phase d état : signes à leur maximum. Evolution stoppée par le système immunitaire Phase de terminaison : guérison (totale ou partielle) ou mort Il existe plusieurs types d infections : Infection aiguë : pénétration du micro-organisme à la suite d un contact ou d une lésion. Multiplication locale du micro-organisme. Ex : Staphylococcus ou Streptococcus Infection chronique : survient d emblée ou après une infection aiguë. Persistance des microorganismes dans l organisme hôte et formation de granulome. Ex : Mycobacterium, Brucella. Infection toxinogène : toxines produites par les bactéries qui diffusent dans l organisme. Ex : tétanos, botulisme, diphtérie. Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

2 LES MODES DE TRANSMISSION DES INFECTIONS Mode de contamination : Direct : de la personne malade à la personne réceptive : autre malade ou personnel Indirect : en passant par un intermédiaire ex : objets souillés, oro-fécale (mains sales), personnel Voies de contamination voie respiratoire : toux, crachats... ex : les rhumes, la grippe, la tuberculose... voie cutanée ou parentérale ex : peau lésée, plaie qui s infecte, piqûre ou coupure par un objet contaminé... voie muqueuse : ex : projection dans l oeil de produits biologiques ou d aérosols voie digestive ex : en mangeant des aliments contaminés (hépatite A, listéria...) en contaminant les aliments, ou sa cigarette, par des mains sales (staphylocoques, salmonelles...) Produits biologiques sang selles, urines, salive, sueur, lait... sperme, sécrétions vaginales prélèvements biologiques, pièces opératoires liquides de ponction : céphalo-rachidien, pleural, ascite... Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

3 LES INFECTIONS NOSOCOMIALES Attention = Anciennes définitions!!! Infection nosocomiale = Infection qui a été acquise à l hôpital (nosocomium = hôpital). Le contraire est appelé infection communautaire Une Infection Nosocomiale est une infection : - Absente à l admission - Non en incubation à l admission : Il existe des maladies dont la durée d incubation est assez longue. Ex : Legionella (8 jours). Si légionellose se déclare le lendemain de l admission : infection communautaire. Si l on ignore l état infectieux à l admission et la durée de l incubation, on applique la règle des 48 heures. L infection sera considérée comme nosocomiale si elle débute 48 heures après l admission du patient. Ex : infection urinaire chez une patiente non sondée 5 j après son admission. Les infections nosocomiales les plus typiques sont celles liées directement à un geste "invasif". Elles sont également appelées infections iatrogènes. Ex : infection sur un cathéter veineux ou sur une sonde urinaire Dans le cas d une infection sur site opératoire, on parle systématiquement d infection nosocomiale si le début se manifeste dans les 30 j suivant l intervention. Un délai d un an est retenu si l infection survient sur une prothèse ou un implant. Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

4 NOUVELLES DEFINITIONS : LES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou à la suite d une prise en charge (diagnostique, thérapeutique ou préventive) d un patient, et si elle n était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge Prise en charge = soin au sens très large Notion d incubation Indépendant du lieu de prise en charge «Associé» et non «lié» moins interprétatif Concerne patients, professionnels, visiteurs! - Lorsque l état infectieux au début de la prise en charge n est pas connu précisément, un délai d au moins 48 h ou un délai supérieur à la période d incubation est couramment accepté pour définir une IAS. Toutefois, il est recommandé d apprécier dans chaque cas la plausibilité de l association entre la prise en charge et l infection. - Pour les infections du site opératoire, on considère habituellement comme associées aux soins les infections survenant dans les 30 jours suivant l intervention, ou, s il y a mise en place d un implant ou d une prothèse, dans l année qui suit l intervention. Toutefois, et quel que soit le délai de survenue, il est recommandé d apprécier dans chaque cas la plausibilité de l association entre l intervention et l infection, notamment en prenant en compte le type de germe en cause. Remarques : - Une Infection Nosocomiale est une IAS contractée en établissement de santé - Les IAS peuvent être soit associées à l'environnement de soin (IAE), soit aux actes de soins (IAA). Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

5 LES IAE ET LES IAA Les 2 catégories d IAS sont non exclusives - Infection associée à l environnement de soins (IAE) Présence physique dans la structure (résidents, soignants, visiteurs) Origine environnementale mais aussi à caractère épidémique (grippe, légionellose, aspergillose) - Infection associée aux actes de soins (IAA) Soins au sens large = incluant l hébergement et le nursing Par un professionnel de santé, ou personne encadrée ou soins auto-dispensés dans le cadre d un protocole (ex:dialyse à domicile) Quelque soit le lieu où il est effectué (continuum dans la dispensation des soins) - Remarques : infection «liée au terrain» ou à la pathologie sous-jacente : catégorie non retenue Facteur de Risque et évitabilité ne doivent pas rentrer dans la définition Exclusions de la définition des IAS Infection présente ou en incubation à l admission Colonisations asymptomatiques Colonisation urinaire, colonisation sur cathéter Présence isolée d un micro-organisme sur une cicatrice ou une lésion cutanée Soins auto-prescrits Infections materno-fœtales (IMF) Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

6 MICRO-ORGANISMES EN CAUSE DANS LES INFECTIONS NOSOCOMIALES Introduction - L hôpital est un lieu de vie : tous les micro-organismes infectant l homme peuvent y être rencontrés - Enquête nationale de Prévalence des Infections Nosocomiales (IN) de 2006 : 95% des lits d'hospitalisation > lits concernés (82% occupés) 4% des patients présentent une IN contractée dans l établissement + 1% dans un autre établissement soit 5% des patients (6,9% en 2001, 8% en 1996) Répartition des microorganismes isolés : 91% de bactéries : 52% de bacilles à Gram - 22,6% Escherichia coli 11,1% Pseudomonas aeruginosa Autres : 5,3% Proteus mirabilis 3,1% Klebsiella pneumoniae >3,9% Enterobacter spp. 33% de cocci à Gram + 19,8% Staphylococcus aureus ( 2/3 métir) 6% Enterococcus spp. 4,6% Staphylococcus non S. aureus 5% de champignons : 3,6% Candida albicans 2% de virus 1% de parasites Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

7 ORGANISATION DU MONDE VIVANT La base de la vie étant la cellule Classification : Eucaryotes : "qui ont un noyau" : il existe une membrane nucléaire séparant le matériel génétique (chromosomes) du cytoplasme Ils comprennent les animaux, les végétaux, les fungi Procaryotes : "qui n ont pas de noyau" : le matériel génétique baigne dans le cytoplasme Ils comprennent les bactéries, les algues bleues A la périphérie du vivant : Les virus : il s agit de particules (complexe nucléo-protéique) qui sont incapables de croître et de se multiplier en dehors d une cellule parasitée. Les prions ou ATNC : il s agit de protéines infectieuses appelées également Agents Transmissibles Non Conventionnels Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

8 LES BACTERIES Taille des bactéries : de 0,3 µm à 200 µm, en moyenne 2 µm Structures constantes des bactéries : le chromosome*: ADN circulaire le cytoplasme qui contient les ribosomes*, vacuoles... la membrane cytoplasmique* la paroi* externe rigide qui donne la forme à la bactérie : bacille, cocci ou spiralée. La structure de la paroi permet de distinguer les bactéries à coloration de Gram positive ou négative * cibles d action d'antibiotiques Ribosomes Chromosome Structures facultatives des bactéries : Pili les flagelles les pili, les pili sexuels les plasmides Flagelles la capsule les spores Paroi et membrane Schéma d une bactérie Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

9 Principales Bactéries Cocci à Gram + Staphylococcus aureus : staphylocoque doré cocci à Gram+ en amas Environnement : Résiste à la dessiccation, bactérie ubiquiste Homme : Malades (lésions ouvertes) et surtout porteurs sains (hospitalisés ou soignants) 20 à 75 % des sujets sont porteurs : portage rhino-pharyngé (30-40 %), cutané (zones chaudes et humides), intestinal Responsable d infections pyogènes : cutanéo-muqueuses : furoncles, anthrax, abcès Infections Urinaires, respiratoires, septicémies TIA apparition rapide (1-6h) sans fièvre Transmission : directe voie rhino-pharyngée indirecte mains, matériel, eau, aliments... Prévention : Lavage des mains, port du masque antisepsie de la peau saine, désinfection du matériel Isolement des porteurs de SARM Eradication éventuelle du portage : malade, personnel (en cas d'épidémie) Existence de souches multi-résistantes = SARM Streptococcus pyogenes : streptocoque du groupe A cocci à Gram+ en chaînettes, micro-organisme fragile pas dans l environnement Clostridium difficile : intestin, environnement Bactéries Bacilles à Gram +Anaérobie Diarrhées post-antibiotique : colite pseudo-membraneuse Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

10 Bactéries Bacilles à Gram - Famille des entérobactéries : espèces en général hôtes du tube digestif Dualité : micro-organismes saprophytes \ agents pathogènes Sensible à la dessiccation : réservoir = milieux humides Escherichia coli : colibacille Environnement : végétaux, eau, terre témoin de contamination fécale Homme : tube digestif Transmission : indirecte : mains, matériels... Infections : urinaires, intestinales, septicémies... Prévention : Lavage des mains, prévention des IU = antisepsie rigoureuse, désinfection du matériel (bassins, urinaux, cuvettes) Résistance aux AB : pénicillinases, céphalosporinases Autre famille (non entérobactéries) Pseudomonas aeruginosa : bacille pyocyanique Environnement : milieux humides : végétaux, eau, terre Hôpital : stagnation des serpillières, éponges, savonnettes, antiseptiques mal conservés... Homme : colonisation / durée d hospitalisation Transmission : indirecte : eau, mains, matériels... Infections : bactérie opportuniste : cutanées, respiratoires, urinaires, septicémies... Prévention : lavage des mains suppression des réservoirs humides (savonnettes, plantes vertes, fleurs) désinfection du matériel (aérosols, humidificateurs, fibroscopes) gestion rigoureuse des AS : ne pas transvaser, boucher après usage, désinfecter avant recharge, dates de péremption... Legionella pneumophila : responsable de la légionellose Mycobacterium tuberculosis : responsable de la tuberculose pulmonaire, ni Gram + ni Gram -! Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

11 RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES I- RESISTANCE NATURELLE OU CONSTITUTIONNELLE Il s'agit d'une résistance qui touche toutes les bactéries d'une même espèce. Ces résistances définissent les spectres d'activité des antibiotiques. ex : Les Gram négatifs sont résistants à la Pénicilline G, les anaérobies aux aminosides. II- RESISTANCE ACQUISE C'est la survenue dans une espèce naturellement sensible aux antibiotiques d'une souche résistante. ex : E. coli normalement sensible à l'amoxicilline, mais 20-25% sont résistants. 1- Résistance chromosomique - elle se fait par mutation au niveau du chromosome - phénomène rare : fréquence comprise entre 106 et 109 pour un antibiotique donné ( double mutation improbable : 1015 (d'où utilisation de traitement double) 2- Résistance plasmidique - en pratique : la plus fréquente - d'autant plus dangereuse qu'elle est épidémique, transférable de bactéries en bactéries. Plasmide : élément génétique constitué de 2 brins d'adn, circulaire, dans le cytoplasme où il se réplique indépendamment du chromosome Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

12 3- Biochimie Pour qu'une bactérie soit sensible à un antibiotique, 3 conditions sont nécessaires : 1- l'antibiotique doit pénétrer dans la bactérie 2- dans la bactérie, il ne doit pas être dégradé 3- il faut qu'il y trouve une cible dont il va être capable de perturber le fonctionnement III- MÉTHODE D'ÉTUDE DE LA RÉSISTANCE (sensibilité) Antibiogramme Il s'agit d'une technique en général suffisante pour tester la résistance aux antibiotiques. On dépose dans une boîte de gélose des bactéries puis des disques de papier buvard imprégnés d'un antibiotique chacun. Le lendemain, on observe la présence d'une zone d'inhibition de la croissance bactérienne si l'antibiotique est actif ou son absence s'il est inactif. On mesure le diamètre de la zone d'inhibition et en fonction de ce diamètre, on se rapporte à une courbe de concordance qui traduit la relation entre diamètre et la sensibilité à l'antibiotique. Le résultat est interprété (bactérie Sensible, Intermédiaire ou Résistante). La sensibilité peut également être testée en milieu liquide. Dans ce cas, on utilise différentes concentrations d'antibiotiques. Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

13 LES VIRUS I- QU'EST-CE QU'UN VIRUS? virus = poison en latin, par déformation du mot boisson - virus et vie : virus non vivants, à la différence des bactéries et des parasites vie = présence de la respiration, de la réactivité aux stimuli, du mouvement, de la croissance, de la reproduction de l adaptabilité. Remarque : la cellule répond à ces caractéristiques - caractéristiques générales : 1 virus = 1 génome avec une protection, dans le milieu extérieur - définition de Wolff (1953) : 4 critères : contient un seul type d acide nucléique : ADN ou ARN reproduction par réplication à partir de son seul matériel génétique le virus nécessite pour son développement un parasitisme intracellulaire absolu Absence de croissance, structure définitivement organisée II- STRUCTURE GÉNÉRALE DES VIRUS A. Génome - Acide nucléique des virus : ARN ou ADN B. Capside protéique 2 types de nucléocapsides (= capsides) : - symétrie cubique ou icosaédrique icosaèdre = polyèdre régulier Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

14 - symétrie hélicoïdale : les protéines se compactent en hélice tout autour du génome. C. Enveloppe Certains virus sont enveloppés, d autres non. L enveloppe s acquiert au détriment de la membrane plasmique. III- CLASSIFICATION A- selon la structure hélicoïdale ou icosaédrique enveloppé ou non B- selon l acide nucléique ARN simple brin/double brin ADN simple brin/double brin, linéaire, segmenté Polarité + ou (sens ou anti-sens) IV- PRINCIPAUX VIRUS RENCONTRES A- virus respiratoire Grippe, VRS (virus respiratoire syncytial), Varicelle, Oreillons, Rubéole, Rougeole B- virus entériques Rotavirus*, Adenovirus*, Entérovirus, Hépatite A et E * : virus non enveloppés (très résistants) Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

15 C- virus cutanés Herpes, Varicelle D- virus du sang et des tissus Hépatite B, Hépatite C, HIV Remarque : Risque de transmission viral en cas d AES (accident d exposition au sang et liquides biologiques) Virus Risque de transmission Gravité de l infection Prévalence 2005 en France Vaccination VHB 30% 10% chronicité + formes fulminantes pers. + VHC 3% 2 cas /3 chronicité pers. - VIH 0,3% Mortel sauf si traitement actif pers. - En cas de projection ou contact muqueux, le risque de transmission viral est divisé par 10. Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

16 LES PRIONS OU ATNC Certains désordres neurologiques sont causés par des protéines infectieuses (prions). On connaît plusieurs maladies animales et humaines causées par ces agents. La meilleure étude de cette maladie est celle de la tremblante du mouton. Dans le cas d'une de ces maladies, le kuru, les prions infectent leurs victimes lorsqu'ils mangent les tissus cervicaux contenant des prions. La maladie de Creutzfeld-Jakob classique est une maladie idiopathique, héréditaire ou iatrogène. Il semble exister une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeld-Jakob acquise suite à l ingestion viande d animaux atteints de la maladie de la vache folle L'agent infectieux en question semble être dépourvu d'acides nucléiques et être entièrement composé de protéines ; ce qui pose un problème conceptuel majeur, étant donné que partout ailleurs, l'adn et l'arn jouent exclusivement le rôle transmetteur de l'information génétique. L'existence d'une protéine capable de convertir une protéine "normale" en un prion est actuellement l'hypothèse la plus répandue et il existe certaines observations qui la confirment. Le prion, en pénétrant dans le cerveau de sa victime, adhérerait à la protéine parente "normale", ou pré-prion, et la transformerait en prion. Le processus s'accélérerait avec l'accumulation des prions, menant à la destruction du tissu cervical et irrémédiablement à la mort. Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

17 LES CHAMPIGNONS Infections dues à des champignons microscopiques : mycoses Principales mycoses rencontrées : Candidoses : C. albicans, C. glabrata, C. tropicalis Cryptococcoses Aspergilloses structure filamenteuse : Aspergillus spp. En particulier A. fumigatus unicellulaire : levures. La plus fréquente est Candida albicans responsable de candidoses Cryptococcus neoformans responsable de la cryptococcose = méningo-encéphalite Mycoses superficielles : cutanées ou muqueuses Mycoses profondes : un organe touché ou disséminées. L apparition mycoses graves est rare chez le sujet sain et se retrouve principalement lors d une diminution de l état immunitaire d un patient Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

18 LES PARASITES Parasite: "celui qui vit avec" Le parasitisme résulte d'une association entre 2 organismes d'espèces différentes, dont l'une (l'hôte) sert de milieu de vie l'autre (le parasite). Cette association est obligatoire et bénéfique pour le parasite. On distingue des ectoparasites, localisés en surface (arthropodes), des endoparasites extracellulaires, présents dans les cavités naturelles (trypanosome, schistosome), des endoparasites intracellulaires (plasmodium). Modes de parasitisme : accidentel (ex: toxoplasmose) ; facultatif: (ex: certaines amibes) ; obligatoire ; temporaire (ex: moustiques) ; périodique ( ex: helminthes adultes: Ascaris) ; permanent (ex: ténias). Classification et exemples Helminthiases Cestodoses : Téniasis (T. saginata, T. solium) : ver solitaire Trematodoses : Fasciolose : douve Nématodoses : Ascaridiose, Oxyurose Protozooses Les protistes : Amibiase, Giardiose, Trichomonose, Maladie du sommeil, Toxoplasmose, Paludisme, Pneumocystose Pathologies dues à des Arthropodes : Gale sarcoptique, Pédiculose de la tête ou du corps Cours Dr HELLER IFSI Colmar 1 ère année octobre

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