Systématiser l arrêt du tabac pour les patients de cancer : résultats d une enquête auprès de professionnels de santé

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1 Systématiser l arrêt du tabac pour les patients de cancer : résultats d une enquête auprès de professionnels de santé Antoine Deutsch Julie Gaillot Institut National du Cancer SFSP le 06/11/15

2 Poids du tabac dans les cancers o Le tabac : 1 er facteur de risque de cancer o décès par cancers attribuable au tabac par an (Ribassin- Majed, 2015)

3 Promouvoir l arrêt du tabac pour les patients atteints de cancers o En2008,3millionsdepersonnesonteuuncancerenFrance. Compte tenu des progrès thérapeutique sur certains cancers, et de l allongement de la survie, il est important de systématiser l arrêt du tabac et l accompagnement chez tous les patients fumeurs. Une ambition du plan cancer o L enjeuestde: Construire un argumentaire scientifique pour convaincre les professionnels de santé de l intérêt de l arrêt du tabac après diagnostic de cancer Connaitre les représentations et les attentes des professionnels de santé et des patients en matière de conseils de prévention et d accompagnement à l arrêt du tabac Identifier les leviers qui permettraient de favoriser la systématisation de la prévention du tabac lors de toute prise en charge en cancérologie

4 Un effet avéré du tabac sur la santé des patients atteints de cancers o Référence internationale : Le Surgeon General Report 2014 y a consacré un chapitre : «Adverse healthoutcomesin cancer patient and survivors». le tabagisme a une relation causale avec la mortalité toute cause et la mortalité spécifique par cancer, le risque de second cancer primitif et que l arrêt du tabac améliore le pronostic des patients atteints de cancers (Alberg, 2014). o Données des registres en France : risque de second cancer primitif (SIR=1.36 (95% CI, 1, ) avec une contribution des localisations fortement associées au tabac et/ou à l alcool correspondant à 50% de l excès de risque de seconds cancers primitifs (Jegu et al. 2014).

5 Suite des effets du tabac chez les patients atteints de cancers tabagisme associé à une dégradation de la qualité de vie physique et psychique L arrêt du tabac pour les patients atteints de cancer du poumon avancé représente un enjeu important pour améliorer la qualité de vie dans les derniersmoisdelavie(rivieraetal.2015). Aggravation des risques associés aux traitements du cancer: augmentation des risques per et post opératoires, aggravation des toxicités de la radiothérapie et chimiothérapie

6 Chirurgie Radiothérapie Chimiothérapie Augmentation des complications de l anesthésie générale Augmentation du risque de complications sévères pulmonaires Effets délétères sur la cicatrisation: - compromet la circulation sanguine capillaire - augmentation la vasoconstriction - augmente le risque d infection Effets du tabagisme selon les traitements du cancer Réduit l efficacité des traitements Augmente la toxicité et les effets secondaires: - xérostomie - perte du goût - pneumonie - nécrose des tissus mous et osseux - mauvaise qualité de voix Potentielle exacerbation des effets secondaires incluant: - immunosuppression - perte de poids - fatigue - Toxicité cardiaque et pulmonaire Augmentation d incidence d infection Source : ASCO, «Tobacco cessation guide», 2012

7 Observation de la proportion de l arrêt du tabac après diagnostic de cancer (étude Vican 2) -Etude ViCan: «La vie 2 ans après un diagnostic de cancer», INCa2014 % sevrage % fumeurs quotidiens 2 ans après SEIN 26 % 17 % COLON RECTUM 32 % 11 % COL DE l UTERUS 20 % 29 % VESSIE 42 % 20% POUMON 69 % 16 % VADS 66 % 19 % TOTAL 37 % 11 % => Facteurs associés à l arrêt : sexe masculin, bonne qualité de vie mentale, satisfait de ses condition de logement, cancer poumon ou VADS, cancer pour lequel la gravité initiale estimée était relativement faible

8 Professionnels de santé : quelles pratiques et attentes? Recueil Enquête réalisée par téléphone sur fichiers fournis par l INCa pour les médecins et infirmiers, annuaires pour les pharmaciens. Terrain réalisé du 06 mai 2014 au 12 juin 2014 UN TOTAL DE 1076 professionnels de santé interrogés Echantillon et nombre d enquêtes Médecins spécialistes : spécialistes en oncologie dont 77 oncologues, 50 radiothérapeutes, 40 hématologues 228 spécialistes d organes intervenant en oncologie dont 55 gastroentérologues, 71 ORL / pneumologues, 61 gynécologues, 41 urologues Parmi ces spécialistes, nous retrouvons : 126 chirurgiens et 102 non chirurgiens Les infirmiers réalisant les consultations d annonce, d accompagnement, de coordination : 81 Médecins généralistes : 300 Pharmaciens d officine : 300

9 Statut tabagique personnel des professionnels interrogés Spécialistes oncologie Fumeur (quotidiennement): 13% (10%) Nb moyen de cigarettes/jour : 3,7 Médecins spécialistes Baro INPES 2014 Non fumeur ayant déjà fumé occasionnellement ou quotidiennement 68% Spécialistes d organe Fumeur (quotidiennement) : 16% (12%) Nb moyen de cigarettes/jour : 4,8 non fumeur ayant déjà fumé occasionnellement ou quotidiennement 64% 34% (29%) Fumeur : 15% (11%) Nb moyen de cigarettes/jour : 4,4 Non fumeur ayant déjà fumé occasionnellement ou quotidiennement 65% MG Infirmiers Pharmaciens Fumeur (quotidiennement): Nb moyen de cigarettes/jour Non fumeur ayant déjà fumé occasionnellement ou quotidiennement 19% (14%) 4,6 67% 28% (20%) 4,2 53% 17% (13%) 5,4 56% 9

10 Comportements en matière de prévention du tabac : des MG davantage dans la sensibilisation Q3. Lors des consultations avec vos patients fumeurs atteints de cancer Base : A tous (Spécialistes oncologie : 167 / Spécialistes d organe : 228 / MS : 395 / MG : 300 / Infirmiers : 81) Leur parlez-vous de leur consommation de tabac? Oui, systématiquement Oui, souvent Non, pas tellement Non, très rarement ou jamais (nsp) ST Oui ST Non Spécialistes oncologie 50% 35% 10% 5% 85% 15% Spécialistes d'organe 59% 28% 6% 7% 87% 13% Médecins spécialistes 55% 31% 8% 6% 86% 14% Infirmiers 38% 40% 10% 13% 78% 22% Médecins généralistes 66% 25% 3% 5% 91% 8% 10 Ecart significativement supérieur/ inférieur par rapport au ST médecins spécialistes (sur les extrêmes et le ST Oui)

11 Un rôle assumé vis-à-vis de l'arrêt du tabac en termes de sensibilisation, moins en termes d accompagnement Q9. Considérez-vous que ce soit dans votre rôle Base : A tous (Spécialistes oncologie : 167 / Spécialistes d organe : 228 / MS : 395 /MG : 300 / Infirmiers : 81) D aborder l arrêt du tabac avec vos patients fumeurs atteints de cancer? Oui Non Spécialistes oncologie 95% 5% Spécialistes d'organe 91% 9% Médecins spécialistes 93% 7% Infirmiers 86% 14% Médecins généralistes 95% 5% D accompagner vos patients dans l arrêt du tabac? Spécialistes oncologie Spécialistes d'organe 50% 51% 49% 49% 1% Médecins spécialistes 50% 49% 1% Infirmiers Médecins généralistes 63% 93% 36% 7% 1% 1% 11 Ecart significativement supérieur/ inférieur par rapport au ST médecins spécialistes (sur le % Oui)

12 Verbatim Patient (enquête qualitative) Un discourspauvre VOIR INEXISTANT «Non, il n a pas tellement parlé, il a dit que l opération s était bien faite, que d après lui il n y aurait pas de problème, il était confiant et il a dit que ça devrait marcher. Mais il n y a pas tellement eu de discussion quant à la maladie, au traitement, ce qu il fautfaire,nepasfaireetc.» «Ah non là rien du tout, ça n a pas été dit mais c était vraiment «débrouillez-vous». Ce n était pas leur problème visiblement, ils sont là pour traiter, vérifier quetoutmarchebienetpointfinal» «Ouionm aposélaquestion,ças estarrêtélà» Un discours SIMPLISTE «Au départ, il m a demandé si je fumais, j ai dit oui, et après quand il m a dit que j avais un cancer, il m a dit que ce serait bien d arrêter de fumer mais point, c est tout» «On n en a pas parlé pendant Il m a juste demandé si je fumais. Je lui ai dit oui. Il m a dit : vous savez que ce n est pas bon le tabac. Oui, on le sait tous. Mais après on en a pas reparlé» «Je trouve que c est un discours un peu préparé, ils ont tendance à dire la même chose à tout le monde parce qu il est de bon ton de dire qu il faut arrêter de fumer»

13 Les mauvais pronostic du patient et son état psychiatrique, principaux critères influençant le fait de ne pas parler de l'intérêt du sevrage tabagique Q12. Vous nous aviez précisé que vous parlez de l intérêt d arrêter de fumer à [Q4]% de vos patients atteints de cancer. Parmi les critères suivants relatifs au patient, quels sont ceux sur lesquels vous vous appuyez principalement pour décider de ne pas parler de l intérêt du sevrage tabagique? Base : A ceux qui parlent de l intérêt d arrêter de fumer à moins de 100% de leurs patients (Spécialistes oncologie : 85 / Spécialistes d organe : 98 / MS : 183 / MG : 114 / Infirmiers : 52) Le mauvais pronostic du patient L'état psychiatrique du patient L'âge avancé du patient La réticence du patient à arrêter de fumer Un cancer non lié au tabac L'existence d'autres addictions L'isolement affectif du patient Un milieu socio économique défavorisé Aucun (NSP) Total supérieur à 100% car 3 réponses possibles 23% 23% 28% 22% 20% 9% 11% 17% 24% 7% 12% 23% 7% 10% 15% 9% 3% 5% 4% 3% 3% 1% 2% 2% 7% 45% 44% 35% 37% 43% 35% 33% 36% 8% 23% 21% 16% 9% 58% 51% 36% 65% 63% 72% 52% 79% 75% 13 Bases trop faibles pour présenter les résultats selon les spécialités Ecart significativement supérieur/ inférieur par rapport au ST médecins spécialistes

14 Hiérarchie des besoins des PDS pour accompagner leurs patients fumeurs Q15. Voici un certain nombre d éléments qui pourraient aider les professionnels de santé à mieux accompagner leurs patients atteints de cancer dans l arrêt du tabac. Pour chacun, diriez-vous qu ils seraient utiles pour vous dans votre pratique? Base : A tous (Spécialistes oncologie : 167 / Spécialistes d organe : 228 / MS : 395 / MG : 300 / Infirmiers : 81) % Utile Un réseau de proximité de professionnels spécialistes dans le sevrage tabagique 94% 95% 99% 89% 95% Des documents d'information à destination des professionnels de santé pour les guider dans la prévention anti-tabac des patients fumeurs atteints de cancer. 75% 80% 76% 100% 77% Des documents d'information à distribuer aux patients fumeurs 72% 78% 80% 88% 76% Chirurgiens : 87% ++ Un questionnaire type pour évaluer la dépendance tabagique 14 Des formations pour aborder l'arrêt du tabac auprès des patients fumeurs atteints de cancer 76% 75% 73% Spécialistes oncologie 84% 77% Spécialistes d'organe Infirmiers 68% 70% Médecins généralistes 72% 92% 79% Total supérieur à 100% car plusieurs réponses possibles

15 Les enjeux à relever 1. Faire changer les mentalités apporter de la connaissance -Convaincre les professionnels de santé -Faire savoir que la survenue d un cancer peut représenter pour le patient un élément motivationnel fort pour l arrêt tabagique et donc qu il est nécessaire de savoir mieux encourager et accompagner dans le temps; 2. Définir les modalités pour l inscrire dans le parcours de soins en cancérologie - Développer des outils pratique -Expérimenter et informer sur les modes d organisation efficace pour l accompagnement (rôle des ELSA, des infirmières de coordination, consultation d addictologie, implication du médecin traitant, ) -Mettre en place des mesures coercitives d organisation (critères d autorisation de traitement du cancer, indicateurs de qualité et de sécurité des soins des établissements de santé, contenu minimal de la RCP ou du plan personnalisé de soins, etc.) - Définir des indicateurs d évolution des pratiques que l on pourra suivre.

16 plus d informations sur e-cancer.fr Institut national du cancer 52, avenue André Morizet Boulogne-Billancourt Cedex France Tél. +33 (0) e-cancer.fr

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