Programme particulier d urbanisme (PPU) Portion Sud - Saint- Roch

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Programme particulier d urbanisme (PPU) Portion Sud - Saint- Roch"

Transcription

1 Programme particulier d urbanisme (PPU) Portion Sud - Saint- Roch Commentaires déposés par Accès transports viables 7 avril 2014

2 Accès transports viables le Regroupement des utilisateurs et utilisatrices des transports collectifs et alternatifs du Québec métropolitain est un organisme à but non lucratif regroupant les utilisateurs, les utilisatrices et les organisations socioéconomiques préoccupés par l avenir de la mobilité dans la région métropolitaine de Québec. La mission principale d Accès transports viables est de promouvoir les modes de déplacement viables et de défendre les droits des utilisateurs et utilisatrices des transports collectifs (transport en commun, covoiturage, autopartage) et actifs (marche, vélo) dans la région de Québec. 1

3 Le contexte Le quartier Saint-Roch est un environnement résolument urbain. Riche de la présence de nombreuses institutions, employeurs, établissements de recherche et d enseignement, l ancien Plywood City est devenu, au fil du temps, le cinquième pôle de destination de la 1 grande région de Québec avec quelques déplacements attirés quotidiennement. Le taux de motorisation y est très bas: environ un ménage sur deux ne possède pas d automobile. Ce détachement vis à vis l automobile s explique de nombreuses façon: le quartier est d abord très bien desservi par le réseau de transport en commun. Il en constitue même en fait le coeur. La trame de rue orthogonale, très perméable, offre aux piétons et cyclistes la chance de se déplacer facilement et rapidement d un point à un autre. On y trouve une grande diversité de lieux de destinations courants (épiceries, dépanneurs, bars, restaurants, services divers, etc.) répondants à la majorité des besoins de ses résidents. Finalement, les revenus des ménages composant la population du quartier sont hétérogènes et n autorisent pas d emblée la possession d un véhicule privé. La carte des accidents impliquant des cyclistes et des piétons ( ), dévoilée par Accès transports viables à l automne 2014, fait ressortir que toutes les conditions sont réunies pour faire de ce quartier un secteur où les conflits entre automobilistes et usagers vulnérables de la route sont plus nombreux qu ailleurs dans la ville de Québec. Le présent Programme particulier d urbanisme représente une opportunité à saisir pour revoir l espace attribué aux différents usagers de la route à l échelle d un quartier. Sans rien enlever à aucun usager de la route, l exercice pourrait devenir une référence du type d aménagement souhaité pour l ensemble des quartiers de la ville de Québec. 1 MTQ, Enquête O-D,

4 Les rues complètes: un réseau pour tous les usages Les rues complètes sont conçues pour répondre aux besoins de tous les usagers de la route, peu importe leur âge, leurs capacités ou le mode de transport utilisé: piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite, usagers du transport en commun, automobilistes, camionneurs, véhicules d urgence, etc. Au contraire, les rues qui ne sont conçues que pour les véhicules motorisés sont considérées comme incomplètes, puisqu elles ne répondent pas aux besoins de tous les usagers de la route Dans les rues complètes, on réalise des aménagements physiques afin que chacun d eux puisse se déplacer de façon sécuritaire et efficace. Par exemple, ces aménagements peuvent être des trottoirs, des bandes ou des pistes cyclables, des voies réservées, des arrêts d autobus bien situés et reliés au réseau piéton, des traversées d intersections texturées ou des îlots refuges. Le plus souvent, ces aménagements ont pour effet de ségréguer certains modes en fournissant, aux piétons et cyclistes principalement, des réseaux qui leur sont propres, séparés des voies automobiles. Ces aménagements sont généralement connus des autorités municipales québécoises et ne demandent pas d étude quant à la faisabilité de leur implantation dans le contexte qui est le 2 nôtre. L originalité du principe des rues complètes réside plutôt dans leur mise en commun sur un réseau de rues, à différentes échelles (secteur, quartier, village, ville, agglomération), afin de garantir la sécurité et la fluidité de déplacement de tous les usagers de la route. Aux États-Unis, 712 juridictions, dont 564 municipalités, ont adopté une politique de rues 3 complètes. Ce concept a été officiellement reconnu par les instances fédérales aux États-Unis en mai 2011, lorsque la Chambre des représentants et le Sénat des États-Unis ont approuvé le Safe and Complete Streets Act of En plus de ces politiques, les départements de transport des grandes villes américaines se sont réunis sous forme d une association nationale pour faire la promotion des meilleures pratiques d aménagement en milieu urbain, National association of City Transportation 4 Officials. Cette association a créé un guide d aménagement, Urban Street Design Guide, qui sert maintenant de balises à la plupart des villes qui souhaitent transposer les politiques qu ils ont adoptées en pratiques d aménagement concrètes. Parmi ces villes, on retrouve entre autres : New York, Chicago, Boston, Philadelphie et San Francisco. Au Canada, la ville de 5 Calgary a été l une des premières à se munir d un guide de rues complètes. Depuis, Toronto et Ottawa l ont rejointe. En comparaison, le Guide de conception géométrique des rues de la Ville de Québec, développé en 2008, mériterait un révision en profondeur pour se mettre à 6 jour des pratiques récentes d aménagements Complete-Streets.aspx 6 terrain_guide_conception_geometrique_rues.pdf 3

5 Les villes ne sont pas les seules à militer pour l adoption de politiques et de pratiques inspirées du mouvement de rues complètes. Le bureau du coroner en Ontario a émis, dans le cadre d une enquête sur tous les décès de piétons survenus dans cette province en 2010, une longue série de recommandations dont la première était l adoption du concept de rues complètes par tous les paliers de gouvernement et tous les acteurs de l aménagement : «Une approche axée sur les rues complètes devrait être adoptée pour guider l'aménagement de nouveaux quartiers et le réaménagement des voies publiques des collectivités existantes 7 en Ontario». Le bureau du coroner détaille par la suite plusieurs types d aménagement favorable aux piétons. NACTO, documents/webasset/fc pdf 4

6 Un travail prioritaire sur certains axes Les cartes des accidents impliquant des piétons et des cyclistes (voir annexe) montre qu un travail important de réaménagement devra être effectué le long des artères qui entourent et traversent le quartier Saint-Roch (boulevard Charest, rue Dorchester, rue de la Couronne, rue du Prince-Édouard). De même, la rue du Pont méritera une attention particulière malgré le fait qu elle occupe un rang moins élevé dans la hiérarchie routière. Profiter de l implantation éventuelle du réseau structurant de transport en commun Le principe de rue complète doit faire partie de la réflexion quant à l implantation du nouveau réseau structurant de transport en commun sur le boulevard Charest et les rues Dorchester et de la Couronne, principales artères traversant le quartier Saint-Roch. Nous suggérons de profiter du fait que le nouveau mode de transport collectif lourd circulera au centre de la chaussée pour aménager des îlots refuges qui permettront la traversée de ces artères par les piétons. Ainsi, nous proposons que les quais d embarquement et de débarquement soient disposés en alternance de part et d autre des intersections plutôt que de les disposer du même côté de l intersection. L espace ainsi gagné permettra la mise en place d îlots refuges des deux côtés des intersections et de maximiser l utilisation de l espace, permettant de garantir le maintien d une largeur suffisante pour la mise en place d aménagements répondants aux besoins de tous les usagers de la route. Un plan du réseau routier inscrit dans les aménagements L élaboration d un plan du réseau routier délimitant clairement les axes de transport dédiés au transit pour l ensemble du quartier Saint-Roch devrait être une priorité du présent Programme particulier d urbanisme. Présentement, le plan du réseau routier est configuré de manière à ce que certaines rues du réseau local soient inscrites dans des itinéraires de transit. Cela est notamment le cas dans le nord du quartier où on l on observe une absence de lien routier de niveau supérieur entre la rue du Prince-Édouard et le boulevard Langelier. Les automobilistes sont alors contraints de circuler dans les rues résidentiels avoisinantes. Dans le sud du quartier, l accès à l autoroute Dufferin-Montmorency depuis la rue Fleurie favorise la circulation de transit sur la rue du Pont, ainsi que sur la rue Arago. Dans ces deux cas, il s agit à notre sens d erreurs d aménagement et de planification qui devront être corrigées. La carte Plan suggéré du réseau routier présente la configuration du réseau dédié à la circulation de transit et indique les voies de transit à éviter, ainsi que les lieux à réaménager. Ce plan ne doit cependant pas apparaître uniquement sur papier. Les différents niveaux hiérarchiques du réseau routier devront être perceptibles sur le terrain, à travers l aménagement et la signalisation. C est pourquoi une attention particulière est portée sur la transition entre le réseau supérieur et le réseau local. 5

7 Le Guide d aménagement des rues de la ville de Québec identifie neuf types de rues et définit pour chacun une fonction et des caractéristiques distinctes. Le réseau routier du quartier Saint- Roch est composé à plus de 50 % de rues locales secondaires résidentielles, dont la fonction essentielle devrait être l accès aux résidences et sur lesquelles le transit devrait être «négligeable». Force est de constater que la réalité est tout autre. Le transit sur ces rues est une situation que les citoyens n ont pas manqué de dénoncer à plusieurs reprises. Dans une perspective d équité et d attractivité, il est souhaité que tout soit fait pour limiter au maximum le transit sur les rues résidentielles du quartier Saint- Roch. Bien que des obstacles puissent être dressés sur le chemin des automobilistes pour les dissuader d emprunter le réseau local lorsqu ils sont en transit, la meilleure façon d atteindre cet objectif reste certainement de marquer clairement la transition entre le réseau supérieur, dédié au transit, et le réseau local. Cette distinction doit se faire avant même que l automobiliste n ait pénétré dans le secteur résidentiel et la meilleure façon de le faire est de «rompre» la continuité du lien entre le réseau supérieur et le réseau local en y implantant un «trottoir traversant» ou «trottoir continu». Cette méthode est communément utilisée en Europe, mais on la retrouve aussi Québec, dans le Vieux- Québec (voir images ci- contre). 6

8 La Van Baerlestraat, à Amsterdam, Pays- Bas, pourrait inspirer l aménagement du boulevard Charest. Source: Google Maps En plus d augmenter la sécurité des piétons en venant accentuer sa priorité de passage, ce type d aménagement ne laisse aucune ambiguïté sur le tracé du réseau supérieur et sur le chemin à suivre pour l automobiliste qui est en transit. Ces trottoirs traversants peuvent être accompagnés d avancées de trottoir au niveau des voies de stationnement et des arbres y sont généralement plantés, accentuant encore davantage le caractère de seuil. Cela peut avoir comme impact de diminuer la circulation de transit dans les rues résidentielles, mais également de fluidifier la circulation sur le réseau supérieur en misant sur la synchronisation des feux. La Van Woustratt, à Amsterdam, Pays- Bas, propose des aménagements qui marque bien la hiérarchie, et donc l usage, des routes. Les rues Dorchester et de la Couronne pourraient offrir ce type d aménagements. Source: Google Maps 7

9 L aménagement d un tracé lisible du réseau supérieur doit permettre de canaliser l essentiel de la circulation automobile et éviter au maximum les fuites sur le réseau locale. De tels aménagements seraient notamment très bénéfiques dans l axe reliant l autoroute Laurentienne au boulevard Langelier, car ce tracé effectue plusieurs virages et il est facile pour les automobilistes de bifurquer dans les secteurs résidentiels du quartier Saint- Roch et Saint- Sauveur au moindre ralentissement. Dans certains cas, des trottoirs traversants ne peuvent suffire à dissuader le transit et d autres mesures d apaisement de la circulation seront nécessaires. La Krugerplein, à Amsterdam, Pays- Bas. Les aménagements indiquent clairement le chemin à privilégier pour la circulation de transit. Source: Google Maps Des zones résidentielles apaisées Cette distinction claire entre le réseau supérieur et le réseau local faciliterait la mise en place d une limite de vitesse spécifique aux secteurs résidentiels. Introduite en 2008, dans le Code québécois de la sécurité routière, la délimitation d une limite de vitesse pour l ensemble d un secteur est désormais mise en œuvre dans plusieurs villes québécoise et depuis plus de deux décennies en Europe. Aux États- Unis, le concept de Slow zone fait également son apparition. Une limite de vitesse de 30 km/h est communément considérée comme la plus désirable, puisque au- delà de cette vitesse, la gravité des accidents pour un piéton augmente de façon exponentielle (voir graphique). La configuration des rues résidentielles du quartier Saint- Roch et la présence 8

10 accrue de piétons justifient amplement cette réduction de limite de vitesse. Effectivement, les configuration urbaine du quartier fait souvent en sorte que les trottoirs n ont pas les dimensions minimales pour être adéquatement déneigés l hiver. De plus, l absence d espace dédié spécifiquement aux équipements d utilité publique, que sont les poteaux électriques et téléphoniques, les lampadaires, les bornes d incendie, fait en sorte qu ils sont implantés sur les trottoirs, obstruant ainsi la libre circulation des piétons et compliquant encore davantage les opérations de déneigement. Les piétons se retrouvent donc souvent contraints à circuler sur la chaussée avec les automobilistes et les cyclistes. Afin d assurer le respect de cette limite de vitesse, une multitude de mesures d apaisement de la circulation existe et se retrouve dans les guides de rues complètes précédemment mentionnés. La Ville de Calgary a notamment révisé une grille du Guide canadien sur les rues conviviales sur les impacts des différentes mesures d apaisement de la circulation. Cette grille donne un coup rapide d œil des options envisageables, notamment en fonction des niveaux hiérarchiques de la rue et du volume de circulation qu elle accueille (voir annexe). Sur le réseau local, des passage pour piétons surélevés ou des intersections surélevées sont particulièrement efficaces pour réduire la vitesse de circulation. Améliorer la qualité de l aménagement urbain L implantation de mesures d apaisement de la circulation pourrait être une excellente occasion d améliorer la qualité des aménagements urbains. Effectivement, les mesures d apaisement de la circulation incluent régulièrement la plantation d arbres ou de végétaux, élément essentiel à la lutte aux îlots de chaleur qui sont omniprésents dans le quartier. Un plan de verdissement pourrait ainsi accompagné la mise en place de mesures d apaisement de la circulation. L emprise de la rue étant très restreinte, l une des meilleures opportunités pour planter des arbres se situe aux intersections. Effectivement, considérant que, selon l article 386 du Code de la sécurité routière, il est interdit de se stationner à moins de cinq mètres d une intersection, il est suggéré de planter un arbre au niveau de la voie de stationnement à l approche de chaque intersection. La configuration la plus fréquente des intersections dans le quartier Saint-Roch étant la jonction de deux rues à sens unique comportant chacune une voie de circulation et une voie de stationnement, cela représente un potentiel de 4 arbres par intersection! Afin de faciliter les virages, les voies de stationnement devront être alternées entre chaque segment de rue. Cette alternance de voies de stationnement viendrait apaiser encore davantage la circulation. L apaisement de la circulation, par la piétonnisation partielle de petits segments de rue, pourrait être également l occasion d'accroître le nombre de places publiques dans le quartier et le nombre de parcs tout en aidant à la requalification générale du secteur grâce à des aménagements de qualité. Le quartier West End de Vancouver a usé de cette stratégie à plusieurs endroits. À Québec, le parvis de l église Saint-Roch ou le parvis de l église Saint-Jean-Baptiste en sont de bons exemple également. 9

11 Source: Google Maps Un réseau fort pour les transports actifs Tel que mentionné plus haut, le quartier Saint- Roch se situe dans le peloton de tête du palmarès des secteurs où les déplacements à pied sont les plus fortement représentés dans la grande région de Québec. Les résidents sont en effet nombreux à utiliser la marche à pied pour se déplacer depuis ou à destination du quartier Saint- Roch. Compte tenu de la faible superficie du quartier Saint- Roch, de nombreuses personnes utilisant la marche traversent le quartier pour se rendre à leur destination finale. Le vélo comme moyen de transport gagne en popularité en Europe de l Ouest et en Amérique du Nord, et la Ville de Québec, bien qu à une échelle plus modeste, n y échappe pas. Il n est pas surprenant de réaliser, à la lumière de la plus récente Enquête Origine- Destination, que c est dans l Agglomération de Québec, et particulièrement dans les secteurs centraux, que le cyclisme utilitaire obtient des parts modales les plus élevées de la grande région de Québec. Or, si le nombre de cyclistes parcourant le quartier Saint- Roch est très élevé, il est contrastant de constater l absence d aménagements cyclables et de voir combien il est difficile d y circuler facilement du moins si on tient à respecter le Code de la sécurité routière et la signalisation en place. À titre d exemple, il ne faut pas plus de quelques minutes pour voir passer des cyclistes en sens inverse sur la rue Saint- Joseph. Cet exemple, anecdotique, rappelle l importance d accorder aux cyclistes qui circulent dans le quartier Saint- Roch des aménagements qui leur permettront de circuler en toute sécurité. De manière générale, il importe de définir des axes principaux sur lesquels les piétons et les cyclistes pourront circuler aisément et en toute sécurité. La mise en place de ces axes de transports actifs devraient être accompagnés de la possibilité, pour les cyclistes, de circuler 10

12 dans le sens contraire du trafic automobile et d une signalisation conséquente. Loin de devenir des aménagements accidentogènes, les contresens cyclables ont plutôt un effet apaisant sur la vitesse de circulation des automobiles. L exemple français, en vigueur depuis quelques années déjà, est à ce propos éloquent8. Or, si les marcheurs et les cyclistes utilisent une très grande variété de parcours pour leurs déplacements, il n en demeure pas moins que certains axes sont particulièrement utilisés, notamment au regard des contraintes physiques qui marquent les principales entrées du quartier (ponts, escaliers, etc.) et de lieux de destinations particulièrement attracteurs. La carte suivante présente donc les axes qui devraient être renforcés afin de rendre plus sécuritaires les déplacements effectués par les piétons et les cyclistes, mais aussi pour encourager leurs pratiques par un environnement plus convivial. L utilisation d aménagements distinctifs, tels que la végétation, du mobilier urbain et l usage de matériaux texturés, permettrait de bien identifier ces axes tout en participant à l embellissement du quartier ou encore à la réduction des îlots de chaleur. 8 double- sens- cyclables- sont- innocents/ 11

13 - Axe 1: rue Saint-Joseph. Permet de créer un véritable lien avec le quartier Saint-Sauveur et donne accès aux nombreux commerces de la rue marchande. - Axe 2: rues Arago et Saint-Vallier Est. Permet les déplacements est-ouest rapides entre le quartier Saint-Sauveur et le Vieux-Port. Donne également accès à différents liens entre la haute et la basse ville fréquemment utilisés par les cyclistes. Cet axe se voit renforcé sur un axe secondaire, situé dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste, est mis en place sur la rue Lavigueur. - Axe 3: rue du Pont. Permet de joindre Limoilou et les escaliers du Parvis et Lépine. - Axe 4: rues Caron / Horatio-Nelson. Permet de joindre le parc Victoria et l escalier Lavigueur. Dans une perspective plus globale, la rue Caron pourrait devenir un lien important pour les piétons et les cyclistes puisque l accès au parc Victoria permettrait de relier le quartier Saint-Roch à la piste cyclable de la rivière Saint-Charles et au quartier Vanier grâce à la nouvelle passerelle qui sera construite au niveau de la rue Monseigneur-Plessis. Une attention particulière devra être portée à la traversée de la rue Simon-Napoléon-Parent. - Axe 5: rue du Parvis. Permet de joindre l école des Berges, le parc linéaire de la rivière Saint-Charles et l ascenseur du Faubourg. - Axe 6 (éventuel): le boulevard Charest. Il faudra profiter de la mise en place du réseau structurant de transport en commun sur le boulevard Charest pour donner une place légitime aux cyclistes qui désirent un axe rapide pour circuler d est en ouest ou inversement. Intersections à sécuriser Il est également nécessaire d assurer une sécurité plus grande à certaines intersections identifiées sur la carte précédente, notamment en lien avec les axes piétonniers et cyclistes à renforcer identifiés plus haut et l historique des accidents impliquant des piétons et des cyclistes entre 2005 et 2013, tels que répertoriés dans les cartes se trouvant en annexe. Ces intersections méritent donc un traitement particulier afin d augmenter la sécurité des usagers les plus vulnérables que sont les piétons et les cyclistes. Ce traitement peut prendre la forme de différents aménagements tels que: - la réduction de la taille des intersections, notamment par la mise en place d avancées de trottoirs - la création d îlots refuge pour les intersections qui demeurent larges - une ségrégation claire des usages - l intégration de la phase piétonne au cycle normal des feux de circulation - envisager l interdiction d effectuer un virage à gauche pour les automobilistes (même en période hors-pointe) - des sas vélo, minimalement sur les axes cyclables identifiés plus haut. Cet aménagement, de la simple peinture au sol, permet de sécuriser les virages à gauches effectués par des cyclistes aux intersections les plus larges et les plus achalandées. Afin d assurer la continuité de ces axes entre la haute et la basse ville, des liens mécaniques et/ou des goulottes pour vélo doivent être installées dans les différents escaliers. Pour des raisons évidente de coûts, nous suggérons de privilégier à court terme la mise en place de goulottes, à l exemple de celle déjà en place dans le quartier de Cap-Rouge, dans l escalier situé au bas de la côte du même nom. 12

14 Lien piétonnier à conserver Il apparaît essentiel de conserver et de mettre en valeur un lien piétonnier informel très important pour les déplacements effectués à pied. En effet, le stationnement situé derrière l édifice de la Fabrique (295, boulevard Charest Est) est traversé par de nombreux piétons qui utilisent la rue Narcisse- Belleau et l escalier Badelard. Il est certes souhaitable de voir se construire ce stationnement qui possède un potentiel énorme, mais ce développement ne doit pas se faire au détriment de la perméabilité du secteur. Notre recommandation va donc dans le sens de créer une rue à usage cyclo- pédestre en continuité avec la rue Narcisse- Belleau. Des lieux de destination sécuritaires pour les cyclistes Parmi les interventions à effectuer rapidement afin d accroître le sentiment de sécurité des cyclistes ou encore d en accommoder la pratique, nous recommandons la mise en place de stationnements vélos sécuritaires facilement repérables. Ces stationnements doivent être localisés près des lieux de destination les plus fréquentés (institutions, lieux d emploi, commerces, services, etc.) et au bas des escaliers situés à la jonction de la haute et de la basse ville. La Ville de Québec devrait par ailleurs répondre favorablement aux demandes croissantes de citoyens et de commerçants également qui veulent transformer des espaces de stationnement automobiles en espaces de stationnement pour vélos. Ces bike corrals permettent généralement, selon le modèle utilisé, de loger une dizaine de vélos dans l espace utilisé par une seule automobile. L infrastructure peut être très légère ou plus lourde, selon les moyens dont on dispose ou le signal que l on veut envoyer. Finalement, un nombre de stationnements vélos adéquat conservé tout au long de l année permettra d accommoder le nombre croissant de cyclistes quatre saisons présents dans les rues de Québec, et notamment dans le quartier Saint- Roch. Image de gauche: Les «dalots» ou «goulottes» facilitent le transport d'un vélo dans les escaliers, comme le montre cette photo tirée du blogue français Vélo- Cité 15.(Photo cite15.over- blog.com ) Image de droite: Cyclehoop, racks- and- cycle- stands/car- bike- port/ 13

15 Une offre de stationnement réfléchie Le stationnement joue un rôle très grand dans les déplacements observés dans le quartier Saint-Roch. Or, si une offre de stationnement adéquate est essentielle pour répondre aux besoins des résidents et assurer une desserte convenable pour les clients et employés provenant de l extérieur du quartier et pour qui les transports collectifs et actifs ne sont pas une option intéressante, il importe que cette offre de stationnement soit réfléchie. De manière générale, nous recommandons une gestion de l offre de stationnement suivant 9 une approche en quatre stratégies : la réduction, la priorisation, l optimisation et l intégration. Ces stratégies sont déclinées comme suit: Stratégie I - La réduction La stratégie de réduction est de loin celle qui a le plus d impact. C est également celle qui est la plus difficile à mettre en place, car elle s attaque directement aux droits acquis. Elle vise à faire disparaître ou à baisser les normes minimales de stationnement et à fixer plutôt des normes maximales. Quant au stationnement sur rue, une meilleure utilisation d une fraction de ces espaces peut avoir un impact très grand sur la qualité des déplacements effectués à pied et à vélo. Stratégie II - La priorisation Cette stratégie vise à faire mieux avec l offre de stationnement existante. La priorisation s articule généralement autour de cinq axes principaux: 1) Répondre aux besoins des résidents en garantissant un certain nombre de stationnements ;; 2) Encourager les navetteurs à privilégier les transports collectifs et actifs pour se rendre dans le quartier ;; 3) Renforcer l attractivité du quartier et des rues commerciales en accommodant les visiteurs ;; 4) Répondre au besoin des personnes à mobilité réduite ;; 5) Faciliter la livraison efficace des marchandises. Stratégie III - L optimisation Cette stratégie consiste à faire mieux avec l offre de stationnement existante sans privilégier un type d usager par rapport aux autres. Il s agit principalement d influer sur la demande au moyen de mesures techniques qui facilitent l accès à l information, l usage et le contrôle des stationnements. Stratégie IV - L intégration Cette stratégie cherche d abord et avant tout à réduire les nuisances associées au stationnement. Dans ce contexte, on privilégie le stationnement souterrain et étagé. Quand cela n est pas possible, on s assure de mieux intégrer le stationnement de surface, notamment en privilégiant la localisation des stationnements derrière les bâtiments ou en les verdissant, de manière à prévenir les îlots de chaleur. 9 Conseil régional de l environnement de Montréal, Guide Le stationnement, un outil incontournable de gestion de la mobilité et de l aménagement durables, mars

16 Sans entrer plus dans les détails, nous suggérons au groupe de travail sur le Programme particulier d urbanisme de procéder à une analyse exhaustive de l offre de stationnement du quartier et du potentiel de requalification qu elle possède dans le cadre de cette démarche de consultation. Les centres de gestion des déplacements sont des organisations qui peuvent, au besoin, apporter leur expertise à cette réflexion. Source: Google Maps 15

17 Annexe 1: Objectif et approche des rues complètes Objectif: Construire ou réaménager un réseau de rues complètes afin de créer un équilibre entre le déplacement des piétons, des cyclistes, des transports en commun et des véhicules. Adopter des normes de conception de routes qui garantissent le déplacement en toute sécurité de tous les usagers de la route. Approche: 1. Créer un réseau de rues complètes qui sont conçues pour accommoder un nombre maximal de personnes plutôt que de véhicules Déterminer et évaluer l affectation d un espace de chaussée en fonction de capacité de «transport de personnes» plutôt que la capacité de «transport de véhicules» pour créer des rues complètes. Veiller à ce que tous les usagers de la route soient accommodés. Là où cela est possible, prévoir une séparation et une protection pour les cyclistes, les piétons et les transports collectifs. 2. Réaménager les chaussées existantes afin d améliorer les aménagements dédiés aux piétons, aux transports collectifs et aux cyclistes. Créer des plans à mise en oeuvre progressive et des projets pilotes pour le réaménagement de chaussées existantes. Planifier des voies à sens de circulation réversible où le contrôle des voies peut être utilisé pour adapter la chaussée aux volumes de pointe et libérer ainsi de l espace afin d élargir les trottoirs ou améliorer les aménagements pour les cyclistes. Utiliser les rétrécissements de chaussée pour améliorer le fonctionnement routier, en particulier le long des couloirs à configuration irrégulière, afin de réduire les goulots d étranglement. Profiter du réaménagement des routes pour améliorer l espace public, telles que des places publiques. 3. Adopter des normes de géométrie/conception de chaussée respectueuses des piétons. Largeurs des voies : des voies plus étroites encouragent des vitesses réduites pour les véhicules. Rayons de virage : des rayons de virage plus petits forcent les véhicules à ralentir pour tourner. Avancées de trottoirs : une mesure d apaisement de la circulation couramment utilisée aux intersections afin de réduire la vitesse des véhicules, augmenter la visibilité des piétons et réduire la longueur de la traversée. 4. Améliorer la sécurité des piétons aux passages piétonniers aux carrefours et en section courante. Certaines démarches comprennent : Des refuges piétonniers : offre un espace de protection pour les piétons traversant des rues larges. 16

18 Des passages piétonniers clairement marqués : un marquage des passages piétonniers uniforme et visible. Des longueurs de traversée plus courts : des rayons de virage plus petits et/ou des avancées de trottoir réduisent la distance de chaussée que les piétons ont à traverser. Des passages piétonniers en section courante : ils réduisent les distances de marche, la sécurité peut être renforcée avec des passagers piétonniers forcés en Z, des passages piétonniers surélevés pour en augmenter la visibilité et une signalisation de protection. Veiller à ce que les passages piétonniers surélevés soient sûrs pour les personnes ayant des déficiences visuelles en prévoyant des indicateurs d attention, tels que des dômes tronqués rehaussés, afin d indiquer la transition entre le trottoir et la chaussée. Source: Métrolinx Traversées en diagonale sur les phases exclusives : prévoir une phase réservée aux piétons permettant aux piétons de traverser dans n importe quelle direction, applicable aux carrefours à grande circulation. 17

19 Phase piétonne à l intersection des rues Dundas et Young, à Toronto. Sam Javanrouh (tiré de consulté le 2 avril 2015) 5. Prévoir des mesures de priorité et la séparation des cyclistes. Marquages bicyclette et chevrons : là où la chaussée ne peut pas accommoder des voies cyclables, du marquage au sol (bicyclette et chevrons) devrait être utilisé dans les voies en bordure larges afin de rappeler aux conducteurs de partager la route. Voies cyclables : elles devraient être directes, relier des destinations et posséder un marquage et une signalisation appropriés avec une mise en force adéquate. Séparation : elle devrait être privilégiée sur les axes de circulation à grands volumes et là où l espace de chaussée le permet. Sas vélo : ils donnent la priorité aux cyclistes en les protégeant lors d un virage à gauche sur une grande intersection. Détecteurs, boutons pour les feux : installer et marquer des boucles de détection afin de permettre aux cyclistes de déclencher des feux aux carrefours à feux actionnés sur demande ou prévoir des boutons accessibles du trottoir. 6. Développer un système de rues et d îlots interconnectés Augmenter la densité de carrefour par unité carré dans le centre de mobilité. La densité de carrefour est le nombre de carrefours dans une zone. Elle correspond étroitement à la taille de l îlot plus la densité de carrefours est grande, plus les îlots sont petits. Des petits îlots se prêtent mieux à la marche dans un quartier. Les rues devraient être connectées à plus d une autre rue. Les impasses et les culs- de- sac sont vivement déconseillés. Intégrer de nouvelles rues dans la configuration existante des îlots avoisinants. 18

20 Les quadrillages de rues devraient avoir une hiérarchie routières claire afin d accommoder un grand éventail de types de circulation, y compris celle des piétons, des cyclistes et des véhicules. Là où cela est possible, la configuration des rues et des bâtiments devrait être conçue afin de créer des points de vue ou de donner sur un point d intérêt, un bâtiment ou un espace public. Là où cela est possible, la configuration des rues et des bâtiments devrait être conçue afin d identifier un pôle de transport collectif comme une caractéristique importante de la communauté. (Adapté de consulté le 2 avril 2015) 19

21 Annexe 2: Carte des accidents impliquant un véhicule motorisé et un piéton ( ) On peut consulter la version dynamique de cette carte à l adresse suivante: 20

22 Annexe 3: Carte des accidents impliquant un véhicule motorisé et un cycliste ( ) On peut consulter la version dynamique de cette carte à l adresse suivante: 21

23 Annexe 4 : Mesures d apaisement en fonction des niveaux hiérarchiques de la rue et du volume de circulation 22

24 23

LE CARREFOUR GIRATOIRE : UN MODE DE GESTION DIFFÉRENT. Bruno Marquis, ing. Pascal Lacasse, urb.

LE CARREFOUR GIRATOIRE : UN MODE DE GESTION DIFFÉRENT. Bruno Marquis, ing. Pascal Lacasse, urb. LE CARREFOUR GIRATOIRE : UN MODE DE GESTION DIFFÉRENT Bruno Marquis, ing. Pascal Lacasse, urb. Pascale Guimond, ing. Ministère des Transports du Québec Exposé préparé pour la séance sur les méthodes innovatrices

Plus en détail

Regroupement des écoles de l Envolée et Jacques- Hétu. Commission scolaire du Chemin-du-Roy Trois-Rivières Mauricie 2012-2013

Regroupement des écoles de l Envolée et Jacques- Hétu. Commission scolaire du Chemin-du-Roy Trois-Rivières Mauricie 2012-2013 Regroupement des écoles de l Envolée et Jacques- Hétu. Commission scolaire du Chemin-du-Roy Trois-Rivières Mauricie 2012-2013 Remerciements Vélo Québec tient à remercier ses nombreux partenaires pour leur

Plus en détail

Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité

Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité Les nouvelles offres de transport partagé dans les politiques de mobilité Le cas de Montréal Marc Blanchet - Ville de Montréal Directeur direction des transports Préparé par : Service des infrastructures,

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES TRANSPORTS, DE L ÉQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER Arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret n o 2006-1658 du 21 décembre 2006

Plus en détail

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l agglomération de Montréal Novembre 2014 Mémoire sur le

Plus en détail

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR Piétons Les causes possibles d'accidents impliquant des piétons et des véhicules sont bien connues. La négligence, l'inattention

Plus en détail

SCP d Architecture et d Aménagement du Territoire DESCOEUR F & C 49 rue des Salins, 63000 Clermont Fd. 7 juin 2010

SCP d Architecture et d Aménagement du Territoire DESCOEUR F & C 49 rue des Salins, 63000 Clermont Fd. 7 juin 2010 SCP d Architecture et d Aménagement du Territoire DESCOEUR F & C 49 rue des Salins, 63000 Clermont Fd Commune de Coulandon CONTRATT COMMUNAL D AMENAGEMENT DE BOURG FICHE ACTION 1 Aménagement de la route

Plus en détail

Développement du concept d aménagement du centre-ville

Développement du concept d aménagement du centre-ville Développement du concept d aménagement du centre-ville L objectif de la rencontre Présenter le concept d aménagement du centre-ville développé par les comités de travail Le déroulement proposé 1. Rappel

Plus en détail

CONSOLIDATION des ESPACES OUVERTS

CONSOLIDATION des ESPACES OUVERTS PPU Le Quartier Latin - Îlot Saint-Sulpice CONSOLIDATION des ESPACES OUVERTS NOVEMBRE 2012 LES TERRASES ST-SULPICE PPU Le Quartier Latin - Îlot Saint-Sulpice Plan d actions du Quartier Latin CONSOLIDATION

Plus en détail

- Les équipements. Route à accès réglementé. Autoroute

- Les équipements. Route à accès réglementé. Autoroute SECURITE ROUTIERE : QUELQUES ELEMENTS A RETENIR Pour réviser, vous pouvez vous entrainez sur le site : http://eduscol.education.fr/cid46889/preparation-auxepreuves-securite-routiere.html L ASSR est l attestation

Plus en détail

Quel aménagement choisir?

Quel aménagement choisir? GUIDE MÉTHODOLOGIQUE 1 Quel aménagement choisir? SPW Éditions Les aménagements cyclables en Wallonie Routes 1 Rédaction Benoît Dupriez (IBSR) Comité de rédaction Didier Antoine, Isabelle Dullaert, Raphaël

Plus en détail

INTRODUCTION PRÉSENTATION AUX CITOYENS 28 AOÛT. - Propriétaire du 3500 St-Jacques

INTRODUCTION PRÉSENTATION AUX CITOYENS 28 AOÛT. - Propriétaire du 3500 St-Jacques INTRODUCTION PROJETS DANS LE SUD OUEST - Propriétaire du 3500 St-Jacques Bureau Bureau Commercial - Expertise en développement de projets immobiliers et gestion de propriétés - Équipe formée d architectes,

Plus en détail

FAVORISER LES DEPLACEMENTS ET LES TRANSPORTS LES MOINS POLLUANTS EXEMPLES, PROJETS, PROSPECTIVES

FAVORISER LES DEPLACEMENTS ET LES TRANSPORTS LES MOINS POLLUANTS EXEMPLES, PROJETS, PROSPECTIVES L EXEMPLE DE LA VILLE DE FRIBOURG ET DU QUARTIER VAUBAN EN ALLEMAGNE Responsables de 40 % des émissions de CO 2,, les transports routiers ont un impact non négligeable sur le réchauffement planétaire,

Plus en détail

GUIDE DE SÉCURITÉ À VÉLO. 7 e édition

GUIDE DE SÉCURITÉ À VÉLO. 7 e édition GUIDE DE SÉCURITÉ À VÉLO 7 e édition AVANT DE PARTIR UN VÉLO EN ORDRE c est important A Vérifiez la pression des pneus B Vérifiez si la chaîne saute C Vérifiez l état des freins D Vérifiez l équipement

Plus en détail

Test électoral 2014 de la RTBF

Test électoral 2014 de la RTBF ÉLECTIONS 2014 Test électoral 2014 de la RTBF L AVIS DES PRINCIPAUX PARTIS FRANCOPHONES EN MATIÈRE DE MOBILITÉ NIVEAU FÉDÉRAL Les voitures de société doivent être taxées plus fortement Il s agit avant

Plus en détail

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION

MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION MÉMOIRE L ORGANISATION DU TRANSPORT COLLECTIF DANS LA MRC DE L ASSOMPTION PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DU PROJET PLAN D AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT MÉTROPOLITAIN PMAD 13 OCTOBRE 2011 1 INTRODUCTION La communauté

Plus en détail

Accessibilité / voirie et espaces publics DDE 27 1 1

Accessibilité / voirie et espaces publics DDE 27 1 1 Accessibilité > voirie et espaces publics Réglementation et mise en oeuvre Accessibilité / voirie et espaces publics DDE 27 1 1 Les références réglementaires Le cadre législatif Loi n 2005-102 du 11 février

Plus en détail

Vision de la planification «TOD Bois-Franc» Direction de l aménagement urbain et des services aux entreprises

Vision de la planification «TOD Bois-Franc» Direction de l aménagement urbain et des services aux entreprises Vision de la planification «TOD Bois-Franc» Direction de l aménagement urbain et des services aux entreprises S O M M A I R E La gare de train Bois-Franc deviendra la troisième station intermodale (métro/gare)

Plus en détail

Pour une ville qui marche!

Pour une ville qui marche! Pour une ville qui marche! Le commentaire de Vélo Québec dans le cadre de la consultation publique de la Commission permanente sur les transports et les travaux publics : La traversée de rue : comment

Plus en détail

Commune X. Quelles nouvelles exigences pour l accessibilité de la voirie? Les prescriptions techniques de l arrêté du 15 janvier 2007

Commune X. Quelles nouvelles exigences pour l accessibilité de la voirie? Les prescriptions techniques de l arrêté du 15 janvier 2007 Commune X Quelles nouvelles exigences pour l accessibilité de la voirie? Les prescriptions techniques de l arrêté du 15 janvier 2007 Centre d'études Techniques de l'équipement Méditerranée Les cheminements

Plus en détail

> Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes

> Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes La signalisation /20 > Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes A / Accès interdit aux cyclistes... B / Débouché de cyclistes venant de gauche ou de droite... C / Piste

Plus en détail

Les Cheminements piétons

Les Cheminements piétons Les Cheminements piétons 2 Les cheminements Le cheminement usuel doit être le plus court possible. Il lie entre eux tous les maillons de la vie sociale. Domicile Services publics Écoles Transports Travail

Plus en détail

plan de mobilité active de laval

plan de mobilité active de laval plan de mobilité active de laval TABLE DES MATIÈRES 1. Préambule... 4 2. La démarche ÉvoluCité... 6 a. Des consultations publiques pour s approprier la démarche... 8 3. Pourquoi un plan de mobilité active?...

Plus en détail

VOIRIE ACCESSIBLE Véronique IMBAULT Décembre 2011

VOIRIE ACCESSIBLE Véronique IMBAULT Décembre 2011 VOIRIE ACCESSIBLE Véronique IMBAULT Décembre 2011 Plan Rappels règlementaires Cheminements et trottoirs Escaliers Équipements et mobilier urbains Traversée de chaussée Feux de circulation permanents Emplacements

Plus en détail

Mobilité urbaine Déplacements

Mobilité urbaine Déplacements 4 Mobilité urbaine Déplacements ctualisation de la politique du stationnement Schéma multimodal de voirie Rééquilibrage et piétonnisation de l'espace public 083 4 Mobilité urbaine / Déplacements ctualisation

Plus en détail

LA ZONE 30. La «zone 30» est un ensemble de voiries à vitesse inférieure à 30 km/h. Elle peut être plus ou moins étendue.

LA ZONE 30. La «zone 30» est un ensemble de voiries à vitesse inférieure à 30 km/h. Elle peut être plus ou moins étendue. LA ZONE 30 DEFINITION 1 «zone 30» section ou ensemble de sections de voies constituant une zone affectée à la circulation de tous les usagers. Dans cette zone, la vitesse des véhicules est limitée à 30km/h.

Plus en détail

La réglementation et les obligations qui en découlent

La réglementation et les obligations qui en découlent Accessibilité en milieu urbain La réglementation et les obligations qui en découlent Actualités : les BEV La norme Afnor NF P 98-351 relative aux caractéristiques et essais des dispositifs podotactiles

Plus en détail

Présentation d ENvironnement JEUnesse

Présentation d ENvironnement JEUnesse Une ville pour tous! Mémoire déposé dans le cadre des consultations de l Office de consultation publique de Montréal sur le Plan de développement durable de Montréal Août 2013 Ce mémoire a été préparé

Plus en détail

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Christophe RIPERT, Directeur immobilier, SOGARIS Cette présentation porte sur des exemples concrets d

Plus en détail

NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP

NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH) NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP 1 1 Quel classement pour les ERP? Le classement

Plus en détail

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE LIGNE 16 : NOISY CHAMPS < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 17 : LE BOURGET RER < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 14 : MAIRIE DE SAINT-OUEN < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE BLEUE) DOSSIER

Plus en détail

CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE

CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE UITWERKING VAN EEN WIJKMONITORING DIE HET HELE GRONDGEBIED VAN HET BRUSSELS HOOFDSTEDELIJK

Plus en détail

ÉTUDE PRÉPARATOIRE - SECTION IV SCHÉMAS DIRECTEURS. EP4-SD-LI-02a «AN DER UECHT» PROJET D AMÉNAGEMENT GÉNÉRAL DE LA COMMUNE DE KÄERJENG

ÉTUDE PRÉPARATOIRE - SECTION IV SCHÉMAS DIRECTEURS. EP4-SD-LI-02a «AN DER UECHT» PROJET D AMÉNAGEMENT GÉNÉRAL DE LA COMMUNE DE KÄERJENG AMÉNAGEMENT GÉNÉRAL DE LA COMMUNE DE KÄERJENG SECTION IV - ÉTUDE PRÉPARATOIRE PROJET D AMÉNAGEMENT GÉNÉRAL DE LA COMMUNE DE KÄERJENG ÉTUDE PRÉPARATOIRE - SECTION IV SCHÉMAS DIRECTEURS EP4-SD-LI-02a «AN

Plus en détail

Sécurité Routière. réalisation programme

Sécurité Routière. réalisation programme Sécurité Routière réalisation programme 2014 2015 SÉCURITÉ ROUTIÈRE ÉDITO LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE, UN OUTIL DE RECONQUÊTE DE NOS RUES. La sécurité routière participe à notre volonté de reconquérir les rues.

Plus en détail

www.igg.fr Tout savoir sur l itinéraire à grand gabarit

www.igg.fr Tout savoir sur l itinéraire à grand gabarit www.igg.fr Tout savoir sur l itinéraire Direction Régionale de l Équipement Midi-Pyrénées Mission Grand Direction Régionale de l'équipement Midi-Pyrénées Cité administrative bâtiment A boulevard Armand

Plus en détail

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports Luc Adolphe RÉDUCTION DES BESOINS ÉNERGÉTIQUES DANS LES TRANSPORTS. Contexte : Densité, Mobilité Réduire

Plus en détail

LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Asnières bénéficie d'une excellente connexion au réseau de transports en commun de l Île-de-France. Toutefois, le territoire génère de nombreux déplacements motorisés et supporte les déplacements pendulaires

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

Rampes, marches et escaliers

Rampes, marches et escaliers Rampes, marches et escaliers Marches et escaliers représentent un obstacle à la mobilité de nombreuses personnes, même si certaines solutions techniques telles que mains courantes et paliers - permettent

Plus en détail

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation BILAN ROUTIER Portrait de la sécurité routière et de la circulation 2010 UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! Le partage de la route en milieu urbain est l enjeu qui pose le plus grand défi autant aux usagers

Plus en détail

PLAN DIRECTEUR DE QUARTIER VIEUX-QUÉBEC HAUTE-VILLE - BASSE-VILLE ET CAP-BLANC DOCUMENT DE CONSULTATION SUR LES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS

PLAN DIRECTEUR DE QUARTIER VIEUX-QUÉBEC HAUTE-VILLE - BASSE-VILLE ET CAP-BLANC DOCUMENT DE CONSULTATION SUR LES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS PLAN DIRECTEUR DE QUARTIER VIEUX-QUÉBEC HAUTE-VILLE - BASSE-VILLE ET CAP-BLANC DOCUMENT DE CONSULTATION SUR LES ORIENTATIONS ET LES OBJECTIFS Note : La consultation publique a lieu le lundi, 27 mars, 18

Plus en détail

La cuisine de rue à Montréal : enjeux et réflexions

La cuisine de rue à Montréal : enjeux et réflexions Commission permanente sur le développement économique et urbain et l habitation La cuisine de rue à Montréal : enjeux et réflexions Consultation publique Octobre 2012 MONTRÉAL : qu est-ce que la cuisine

Plus en détail

Montréal ORIENTATION. Améliorer la qualité de l air et réduire les émissions de gaz à effet de serre ACTION 2: Présentation de l action générale

Montréal ORIENTATION. Améliorer la qualité de l air et réduire les émissions de gaz à effet de serre ACTION 2: Présentation de l action générale /1 ORIENTATION Hochej -i1sonneuve Montréal Améliorer la qualité de l air et réduire les émissions de gaz à effet de serre m j3 ACTION 2: Réduire la dépendance à l automobile Présentation des enjeux reliés

Plus en détail

Defining ecological urban density at the human scale the case for the Montréal triplex

Defining ecological urban density at the human scale the case for the Montréal triplex Defining ecological urban density at the human scale the case for the Montréal triplex Définissons la densité écologique urbaine à l échelle humaine le cas du triplex montréalais owen a. rose architecte,

Plus en détail

Apaisement du trafic à l intérieur des agglomérations

Apaisement du trafic à l intérieur des agglomérations Apaisement du trafic à l intérieur des agglomérations Lignes directrices émises par la Commission de circulation de l Etat pour les communes, les administrations étatiques et les bureaux d études Luxembourg,

Plus en détail

Pour une ville à échelle humaine

Pour une ville à échelle humaine Mémoire du Forum jeunesse de l île de Montréal sur le Schéma d aménagement et de développement de Montréal Pour une ville à échelle humaine Présenté à la Commission sur le schéma d aménagement et de développement

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

Pour une analyse stratégique des réseaux d acteurs des politiques publiques

Pour une analyse stratégique des réseaux d acteurs des politiques publiques Nous débuterons à 14h00. Pour une analyse stratégique des réseaux d acteurs des politiques publiques Téléconférence: 1-866-398-2885 Code: 239 172 3909 # Veuillez mettre votre téléphone en mode discrétion

Plus en détail

CENTRE DE CONNAISSANCE SÉCURITE ROUTIÈRE

CENTRE DE CONNAISSANCE SÉCURITE ROUTIÈRE CENTRE DE CONNAISSANCE SÉCURITE ROUTIÈRE BLIND SPOT ACCIDENT CAUSATION (BLAC) ETUDE MULTIDISCIPLINAIRE APPROFONDIE SUR LES ACCIDENTS ENTRE POIDS LOURDS ET USAGERS FAIBLES EN FLANDRE-ORIENTALE ET EN FLANDRE-OCCIDENTALE

Plus en détail

Ville à 30. Préambule. contact. Pour une ville plus sûre et plus agréable à vivre

Ville à 30. Préambule. contact. Pour une ville plus sûre et plus agréable à vivre Pour une ville plus sûre et plus agréable à vivre Rue de l Avenir - Association loi de 1901 Le concept de ville 30 Généraliser le 30 km/h en ville Les impacts sur la sécurité Les autres impacts Les outils

Plus en détail

Du diagnostic au Plan d Actions

Du diagnostic au Plan d Actions PDU DE LA COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DE ROYAN ATLANTIQUE (CARA) 2013-2022 Du diagnostic au Plan d Actions Réunions Publiques Automne 2012 1 Déroulé de la séance Rappel de la démarche (loi, diagnostic,

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

MOBILITÉ 2014. Elections Européennes 2014 mobilite2014.eu

MOBILITÉ 2014. Elections Européennes 2014 mobilite2014.eu MOBILITÉ 2014 Elections Européennes 2014 mobilite2014.eu ASSURER LA MOBILITÉ DE DEMAIN L ACA ET LA FIA DEMANDENT AUX DÉCIDEURS EUROPÉENS : d assurer le développement cohérents de la «voiture connectée»,

Plus en détail

quartier.lamartinette@fonsorbes.fr

quartier.lamartinette@fonsorbes.fr Composition du bureau : Présidente : Samira Didi Vice-Présidente : Sandrine Lemaistre Secrétaire : Laurence Frassetto Composition du bureau : Président : Philippe Serre Vice-Président : Gregory Montalban

Plus en détail

NOM équipement. Notice accessibilité pour les établissements recevant du public

NOM équipement. Notice accessibilité pour les établissements recevant du public NOM équipement Notice accessibilité pour les établissements recevant du public Textes de référence : Loi n 2005-102 du 11 février 2005 Décret n 2006-555 du 17 mai 2006 Arrêté du 1er Règles en vigueur considérées

Plus en détail

Mémoire relatif au document de consultation - La sécurité routière au Québec : un défi collectif

Mémoire relatif au document de consultation - La sécurité routière au Québec : un défi collectif Mémoire relatif au document de consultation - La sécurité routière au Québec : un défi collectif Présenté au : Ministre des Transports du Québec Janvier 2000 La sécurité routière au Québec : un défi collectif

Plus en détail

PASS ARAN. Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m

PASS ARAN. Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m PASS ARAN Maison du Valier - Gite Eylie 9 h 25 mn Dénivelée +1642m -1582 m Maison du Valier 950m 0h Tél 05 61 01 01 01 Suivre vers le Nord le GR 10 (balisage rouge et blanc) qui remonte au parking pour

Plus en détail

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005 Les parcs de logements et leur occupation dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence Situation 2005 et évolution 1999-2005 Décembre 2008 Le territoire d étude 2 Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

SCHÉMA DIRECTEUR DES IMPLANTATIONS PORTUAIRES ET ACTIVITÉS DE LOISIRS DU CANAL DE L OURCQ

SCHÉMA DIRECTEUR DES IMPLANTATIONS PORTUAIRES ET ACTIVITÉS DE LOISIRS DU CANAL DE L OURCQ SCHÉMA DIRECTEUR DES IMPLANTATIONS PORTUAIRES ET ACTIVITÉS DE LOISIRS DU CANAL DE L OURCQ 1 OBJET DU SCHÉMA DIRECTEUR Une démarche partenariale du Département de la Seine-Saint-Denis, avec les collectivités

Plus en détail

BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 16 mai 2012

BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 16 mai 2012 J. 121300 MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR, DE L OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L IMMIGRATION BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 16 mai 2012 Question 1 Le fait pour un conducteur

Plus en détail

Présentation des équipements d accessibilité dans les gares et les trains

Présentation des équipements d accessibilité dans les gares et les trains Présentation des équipements d accessibilité dans les gares et les trains Octobre 2010 Accessibilité : une démarche «associée» 3 Les solutions d accessibilités mises en place dans les gares et les trains

Plus en détail

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000 Certu Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000 Pourquoi des zones 30? Introduites dans le code la route par le décret du 29 novembre 1990, les zones 30 délimitent des secteurs de la ville où

Plus en détail

Roulons En Ville à Vélo

Roulons En Ville à Vélo Contribution au débat public sur la politique des transports dans la vallée du Rhône et l arc languedocien Roulons En Ville à Vélo Pour une prise en compte des modes doux et des transports en commun Notre

Plus en détail

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise.

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. La zone de chalandise : une zone géographique de captation La zone de chalandise, ou zone d attraction, est le territoire géographique dans

Plus en détail

Dans notre précédente publication,

Dans notre précédente publication, Dans notre précédente publication, la rue dans le Code de la Route, nous avons rassemblé et commenté les quelques articles qui se rapportent aux déplacements urbains. Ces déplacements nécessitent de faire

Plus en détail

Références : Loi n 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n 95-101 du 2 février 1996 (article 53).

Références : Loi n 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n 95-101 du 2 février 1996 (article 53). Objet : Publicité, enseignes et pré-enseignes. Références : Loi n 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n 95-101 du 2 février 1996 (article 53). Le décret n 96-946 du 24 octobre 1996 pris en

Plus en détail

Raquette à neige. Normes d équipement des espaces, sites et itinéraires. Adopté en comité directeur le 24 mai 2003. Norme d équipement

Raquette à neige. Normes d équipement des espaces, sites et itinéraires. Adopté en comité directeur le 24 mai 2003. Norme d équipement Raquette à neige Normes d équipement des espaces, sites et itinéraires Adopté en comité directeur le 24 mai 2003 Norme d équipement Sommaire 1 OBJET DE CETTE NORME...3 1.1 FEDERATION FRANÇAISE DE LA MONTAGNE

Plus en détail

ARRONDISSEMENT Rosemont-La Petite-Patrie PORTRAIT DE MILIEU. 4 secteurs à privilégier pour la sécurité et le confort des piétons aînés

ARRONDISSEMENT Rosemont-La Petite-Patrie PORTRAIT DE MILIEU. 4 secteurs à privilégier pour la sécurité et le confort des piétons aînés ARRONDISSEMENT Rosemont-La Petite-Patrie PORTRAIT DE MILIEU 4 secteurs à privilégier pour la sécurité et le confort des piétons aînés Automne 2013 TABLE DES MATIÈRES 1. «Vieillir en santé dans des quartiers

Plus en détail

Plateforme locale de Projet Montréal

Plateforme locale de Projet Montréal Plateforme locale de Projet Montréal Côte-des-Neiges Notre-Dame-de-Grâce Intégrité et saine gestion Octobre 2013 Rétablir l'intégrité, la transparence et l'imputabilité dans l'administration publique,

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

Accidents à un seul véhicule sans piéton

Accidents à un seul véhicule sans piéton Accidents à un seul véhicule sans piéton Synthèse Les données utilisées pour cette fiche sont plus particulièrement issues de l Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) dont

Plus en détail

Chef de file en gestion immobilière. Guide sur la classification des immeubles de bureaux

Chef de file en gestion immobilière. Guide sur la classification des immeubles de bureaux Chef de file en gestion immobilière Guide sur la classification des immeubles de bureaux Table des matières 3 Démarche du projet 4 Introduction 5 Un guide pour les immeubles de bureaux de classe A, B ou

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement?

Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement? 1 Concerne : Abords d école limitation 30Km/h Gilet rétro réfléchissant Camions Nouvelles cartes de stationnement - Motards Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement? Arrêté Royal

Plus en détail

LA STM: ACTEUR-CLÉ DE L ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS AU QUÉBEC

LA STM: ACTEUR-CLÉ DE L ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS AU QUÉBEC LA STM: ACTEUR-CLÉ DE L ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS AU QUÉBEC Michel Labrecque, Président du conseil d administration Présenté à l Institut de recherche en économie contemporaine Le 10 septembre 2013

Plus en détail

Quartier Calmette Tilleuls. 6 Juin 2012

Quartier Calmette Tilleuls. 6 Juin 2012 Rendez-vous urbain Quartier Calmette Tilleuls 6 Juin 2012 le 6 Juin 2012 1. Parcours réalisé 1 2 Pour ce troisième rendez-vous urbain, seulement trois personnes étaient présentes sur les douze convoquées.

Plus en détail

RENOVER LES FEUX TRICOLORES

RENOVER LES FEUX TRICOLORES Matinale de l Energie RENOVER LES FEUX TRICOLORES Pourquoi le faire, Comment, A quel prix Matinales 2014 Page 1 sommaire 1. UN CADRE JURIDIQUE CONTRAINT 2. LE FONCTIONNEMENT DES FEUX 3. LA MAINTENANCE

Plus en détail

EXEMPLE DE QUESTIONNAIRE SONDAGE

EXEMPLE DE QUESTIONNAIRE SONDAGE BOÎTE À OUTILS DU PROJET VERSION JUIN 2012 EXEMPLE DE QUESTIONNAIRE SONDAGE Sondage en ligne du QVAS PlateauEst Juin 2010 Toute forme de reproduction et de diffusion des outils du projet QVAS est encouragée

Plus en détail

DOSSIER Technique de l'exposant. 20 e. congrès français de rhumatologie. 2 3 4 5 Décembre 2007

DOSSIER Technique de l'exposant. 20 e. congrès français de rhumatologie. 2 3 4 5 Décembre 2007 DOSSIER Technique de l'exposant 20 e congrès français de rhumatologie 2 3 4 5 Décembre 2007 P2 P3 / P4 P5 / P6 P7 P8 P9 P10 P11 / P12 P13 INFORMATIONS GÉNÉRALES ADRESSES UTILES STANDS ÉQUIPÉS PAR LA SOCIÉTÉ

Plus en détail

RÈGLEMENT 2504-2014. Relatif à l établissement des terrasses extérieures sur le domaine public au centre-ville

RÈGLEMENT 2504-2014. Relatif à l établissement des terrasses extérieures sur le domaine public au centre-ville CANADA PROVINCE DE QUÉBEC VILLE DE MAGOG RÈGLEMENT 2504-2014 Relatif à l établissement des terrasses extérieures sur le domaine public au centre-ville À une séance ordinaire du conseil municipal de la

Plus en détail

ASSOCIATION DES SERVICES DES AUTOMOBILES VEREINIGUNG DER STRASSENVERKEHRSÄMTER ASSOCIAZIONE DEI SERVIZI DELLA CIRCOLAZIONE

ASSOCIATION DES SERVICES DES AUTOMOBILES VEREINIGUNG DER STRASSENVERKEHRSÄMTER ASSOCIAZIONE DEI SERVIZI DELLA CIRCOLAZIONE asa ASSOCIATION DES SERVICES DES AUTOMOBILES VEREINIGUNG DER STRASSENVERKEHRSÄMTER ASSOCIAZIONE DEI SERVIZI DELLA CIRCOLAZIONE Catalogue des compétences Catégorie M 22 mars 2011 Principe de base pour la

Plus en détail

L Espace Urbain de Distribution de Chapelle International Paris 18 ème arrondissement

L Espace Urbain de Distribution de Chapelle International Paris 18 ème arrondissement L Espace Urbain de Distribution de Chapelle International Paris 18 ème arrondissement SAGL Architectes Associés Août 2014 P A R I S SOGARIS : un acteur référence en logistique urbaine Activité Acteur de

Plus en détail

MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE ACADEMIE DE MONTPELLIER

MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE ACADEMIE DE MONTPELLIER MINISTERE E L EUTION NTIONLE EMIE E MONTPELLIER ELEVE Nom :.. Prénom :.. ETLISSEMENT SOLIRE Nom : dresse : Préfecture de la Lozère irection des services départementaux de l éducation nationale - atégorie

Plus en détail

École de l Assomption. Commission scolaire du Val-des-Cerfs Ville de Granby Mars 2014

École de l Assomption. Commission scolaire du Val-des-Cerfs Ville de Granby Mars 2014 École de l Assomption Commission scolaire du Val-des-Cerfs Ville de Granby Mars 2014 ÉCOLE DE L ASSOMPTION 161, rue Albert Granby (Québec) J2G 7C8 Équipe de travail (Nature-Action Québec) Chargée de projets

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

Magonty, un quartier tourné vers l écologie de demain

Magonty, un quartier tourné vers l écologie de demain Pessac, le 7 août 2009 Réf. : CQM-2009-30a-CV Magonty, un quartier tourné vers l écologie de demain Projet de cheminements verts Rapporteur Serge Degueil Responsable Commission Cadre de vie Yves Schmidt

Plus en détail

En savoir plus? www.securite-routiere.gouv.fr

En savoir plus? www.securite-routiere.gouv.fr En savoir plus? www.securite-routiere.gouv.fr twitter.com/routeplussure Délégation à la sécurité et à la circulation routières Place des Degrés Tour Pascal B 92055 LA Défense Cedex DSCR - AVRIL 2013 -

Plus en détail

Tableau synthèse des actions sur 24 structures

Tableau synthèse des actions sur 24 structures 81-3711 Passerelle Est de la rue Isabey / A-520 et voies de service 177 1 - Fermeture de certaines volées d escalier au public. - Élaboration d un projet de remplacement de la passerelle partagée avec

Plus en détail

Situation 1 : Note :...

Situation 1 : Note :... Situation 1 : Adhérence sur les pavés et positionnement en entrée de giratoire pour aller à gauche à noter un rampant aigu descendant de plateau ralentisseur en sortie du giratoire Situation 2 : Adhérence

Plus en détail

ETAT DES LIEUX DES PISTES CYCLABLES Réunion technique du 5 novembre 2013

ETAT DES LIEUX DES PISTES CYCLABLES Réunion technique du 5 novembre 2013 ETAT DES LIEUX DES PISTES CYCLABLES Réunion technique du 5 novembre 2013 Présents : Monsieur Demontoy Conseil Participatif et ESCG Cyclotourisme Monsieur Boyer Conseil Participatif Monsieur Vidal Police

Plus en détail

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles Rappel : Organisation de la collecte des déchets sur le secteur de SAINT-BRIEUC

Plus en détail

Travaux de marquage. Novembre 2008

Travaux de marquage. Novembre 2008 Novembre 2008 Travaux de marquage TABLE DES MATIÈRES 1.0 OBJET... 4 2.0 DOMAINE D'APPLICATION... 4 3.0 CONFORMITÉ AVEC D'AUTRES EXIGENCES... 4 4.0 GÉNÉRALITÉS... 5 4.1 ÉQUIPEMENT... 5 4.2 MISE EN ŒUVRE...

Plus en détail

déposé à l Office de consultation publique de Montréal

déposé à l Office de consultation publique de Montréal Mémoire sur les projets de règlement P-06-069 et 04-047-34 Implantation d un campus de l Université de Montréal sur le site de la gare de triage d Outremont déposé à l Office de consultation publique de

Plus en détail

Art. 8, al. 3 OCR Routes à plusieurs voies, circulation à la file 3

Art. 8, al. 3 OCR Routes à plusieurs voies, circulation à la file 3 Règles et situations exceptionnelles Dépasser par la droite? Ravaldo Guerrini (Texte et graphiques) Dépasser par la droite, c est quoi finalement? Quand peut-on ou non devancer ou dépasser par la droite?

Plus en détail

Mémoire sur l industrie du taxi

Mémoire sur l industrie du taxi Mémoire sur l industrie du taxi Présenté à la : Commission permanente du conseil d agglomération sur l environnement, le transport et les infrastructures et Commission permanente du conseil municipal sur

Plus en détail

CIRCULATION DES PIETONS ET DES DEUX ROUES: cas du Cameroun

CIRCULATION DES PIETONS ET DES DEUX ROUES: cas du Cameroun CIRCULATION DES PIETONS ET DES DEUX ROUES: cas du Cameroun Présenté par : M. BEKOLO MINKOUMOU Sous-directeur en charge de l Entretien Routier au Ministère des Travaux Publics Yaoundé Cameroun INTRODUCTION

Plus en détail

Concertation sur la requalification des places MABIT et PRESSENSE

Concertation sur la requalification des places MABIT et PRESSENSE Concertation sur la requalification des places MABIT et PRESSENSE Diagnostic sur les lieux - 8 mars 2012 Balade urbaine - 29 mars 2012 Enjeux de requalification - 5 avril 2012 Adoption des fondamentaux

Plus en détail

Guide de l Accessibilité. des Etablissements. Recevant du Public

Guide de l Accessibilité. des Etablissements. Recevant du Public Guide de l Accessibilité des Etablissements Recevant du Public Direction du Développement Commerce Tourisme Réaliser un projet qui garantit l égalité d accès : S assurer que les entrées principales soient

Plus en détail

PROJET DE PÔLE COMMERCIAL SAINT-LOUIS A BREST

PROJET DE PÔLE COMMERCIAL SAINT-LOUIS A BREST PROJET DE PÔLE COMMERCIAL SAINT-LOUIS A BREST ENQUÊTE PUBLIQUE DE DÉCLASSEMENT DE LA PORTION DE LA RUE DES HALLES SAINT-LOUIS SITUÉE AU DROIT DE LA RUE DUQUESNE NOTICE EXPLICATIVE 1 LE DECLIN DES HALLES

Plus en détail