Opérations internationales des banques résidentes en France au premier trimestre 2000

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Opérations internationales des banques résidentes en France au premier trimestre 2000"

Transcription

1 Opérations internationales des banques résidentes en France au premier trimestre Les chiffres commentés ci-après portent sur la contribution de la France aux statistiques bancaires internationales publiées chaque trimestre par la Banque des règlements internationaux (BRI). Les commentaires portent sur des encours exprimés en dollars des États-Unis. Au premier trimestre, les encours de créances internationales des banques résidentes en France sont restés stables, à 737,4 milliards de dollars, alors que les engagements internationaux se sont inscrits en hausse de 2,4 %, à 75,7 milliards. Sur un an, l encours des créances bancaires internationales des banques résidentes se contracte cependant de 6,6 %, tandis que celui des engagements recule de 1,1 %. Deux évolutions méritent plus particulièrement d être soulignées pour ce premier trimestre. D une part, l encours de titres italiens et espagnols détenus par les banques résidentes en France s est accru de 14,2 %, dans un contexte de bonne tenue des marchés d actions et de taux de ces deux pays. D autre part, l euro s est établi au même niveau que le dollar en termes de monnaie de dénomination des emprunts bancaires internationaux des banques résidentes. À fin mars, euro et dollar représentent chacun près de 41 % du total. Les systèmes bancaires des autres pays déclarant à la BRI ont dans le même temps enregistré une augmentation des créances internationales de 2,7 % et des engagements internationaux de 2,9 %. L activité s est fortement développée en Suisse (près de 9 % pour les créances et près de 11 % pour les engagements), qui passe au cinquième rang mondial pour les créances et au quatrième pour les engagements. La France se maintient au cinquième rang pour l encours des engagements, mais passe au sixième rang pour l encours de créances. Le Royaume-Uni conserve la première place, avec 21,4 % des créances et 21,8 % des engagements totaux recensés par la BRI. Direction de la Balance des paiements Service des Capitaux monétaires extérieurs (SEMEX) NB : Les opérations internationales des banques résidentes analysées dans cette note regroupent : les prêts et emprunts en euros et devises accordés aux non-résidents ; les prêts et emprunts en devises accordés aux résidents ; les portefeuilles-titres internationaux (actif et passif, cf. rappel méthodologique en annexe 3). BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE 1

2 Est publiée en annexe une série de tableaux et graphiques retraçant l évolution des encours des créances et engagements internationaux des banques résidentes ventilés par devises et par pays (annexe 1) et des créances et engagements des principaux systèmes bancaires vis-à-vis des non-résidents (annexe 2). Un rappel méthodologique figure en annexe 3. Pour mémoire, le cours EUR/USD était de 1,742 au 31 mars et de,9553 au 31 mars. 1. Les créances internationales des banques résidentes : stabilité de l activité Au premier trimestre, l encours des créances internationales, qui s est inscrit dans un contexte de décrue des taux d intérêt à long terme (surtout aux États-Unis), de bonne orientation des bourses européennes et de stabilisation de la bourse américaine, ainsi que d une baisse de l euro face au dollar (4,9 % par rapport à fin décembre ), est resté stable par rapport au dernier trimestre de (contre un accroissement de 4,1 % sur le précédent trimestre et une diminution de 6,6 % depuis un an). internationales des banques résidentes vis-à-vis des non-résidents et des résidents en devises (montants en milliards de dollars, variations en pourcentage) Juin Septembre Décembre Variation sur 1 an Portefeuille de titres 27,8 194,5 22,5 23, 29,6,8 Titres de dettes 181,1 17,6 177,3 171,9 178,7-1,3 Actions et titres d OPCVM 26,7 23,9 25,2 31,1 3,9 15,7 Prêts bancaires 581,6 538,2 56,4 534, 527,8-9,3 dont : Titres reçus en pension livrée 1,9 99,7 11,4 93,1 97,2-3,7 Total 789,4 732,7 762,9 737, 737,4-6,6 Alors que les créances détenues sous forme de portefeuilles-titres se sont inscrites en hausse (+ 3,3 % sur le trimestre et +,8 % sur an), les encours de prêts bancaires, qui représentent l essentiel des encours (72 % à fin mars), se sont globalement contractés de 1,2 % sur le trimestre (et de 9,3 % sur un an), malgré la progression des opérations de pension livrée. La diminution de l encours de prêts internationaux des banques résidentes a porté principalement sur les prêts conclus en euros (en baisse de 3,2 %). Cette évolution s explique entièrement par une contraction de 13,5 milliards de dollars de l activité enregistrée vis-à-vis des non-résidents, alors que l activité de prêts en devises aux résidents progressait de plus de 7 milliards de dollars (+ 8,6 %). Parmi les non-résidents, les contreparties résidentes dans les pays en développement et les centres extraterritoriaux (offshore) ont été le plus affectées (contraction de 8,9 milliards de dollars sur ces pays, soit 8,5 % de l encours à fin décembre ). 2 BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE

3 La progression des encours de titres détenus par les banques résidentes s explique, notamment, par d importantes acquisitions de titres italiens et espagnols (pour, respectivement, 4,7 milliards de dollars et 2,1 milliards) sur le trimestre. La part des titres libellés en euros dans les portefeuilles s est logiquement accrue par rapport à fin décembre (de 64 % à 67 %), contre une évolution adverse pour celle des titres libellés en dollars (de 21 % à 19 %). Sur le trimestre, les encours de créances bancaires internationales déclarées par les autres pays industrialisés ont connu des évolutions contrastées, celui des systèmes bancaires britanniques et suisses augmentant de 9, %, tandis que celui des banques japonaises se contractait de 4,2 %. Ventilation des créances internationales des banques résidentes vis-à-vis des non-résidents et des résidents (montants en milliards de dollars) externes vis-à-vis des non-résidents euros et devises en devises sur résidents (a) Juin Sept. Déc. Juin Sept. Déc. Portefeuille de titres 23,7 19,5 198,2 198,8 25,9 4,1 4, 4,3 4,2 3,7 Prêts bancaires 497,2 462,3 48,6 449,1 435,6 84,4 75,9 79,8 84,9 92,2 Total 7,9 652,8 678,8 647,9 641,5 88,5 79,9 84,1 89,1 95,9 (a) Seuls sont repris les titres libellés en devises et émis par des résidents sur les marchés internationaux. 2. Les engagements internationaux : reprise des encours L encours des engagements internationaux affiche une progression de près de 2,4 % sur le trimestre, après un recul de 1,8 % le trimestre précédent et de 1,1 % sur un an. internationaux des banques résidentes vis-à-vis des non-résidents et des résidents en devises (montants en milliards de dollars, variations en pourcentage) Juin Septembre Décembre Variation sur 1 an Dettes représentées par un titre 169,6 165,3 167,2 167,3 174,1 2,7 Dettes à long terme et autres titres 126,4 119,5 115,5 111,8 111,1-12,1 Instruments du marché monétaire 43,2 45,8 51,7 55,5 63, 45,8 Emprunts bancaires 589,1 567,2 579,4 565,9 576,6-2,1 dont : Titres donnés en pension livrée 88,7 98,9 11,1 77,7 86,7-2,3 Total 758,7 732,5 746,6 733,2 75,7-1,1 BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE 3

4 Cette hausse est imputable à la fois à l augmentation des dettes sous forme de titres (+ 4,1 %) et à celle des emprunts bancaires (+ 1,9 %). Alors que l encours des dettes à long terme s est inscrit en très légère baisse à fin mars (,6 % sur le mois et 12, % sur un an), la progression a été de 13,5 % sur le trimestre pour les instruments du marché monétaire (+ 45,8 % depuis fin mars ), dans un contexte d aplatissement de la courbe des rendements dans les principaux pays industrialisés. Ventilation des engagements internationaux des banques résidentes vis-à-vis des non-résidents et des résidents en devises externes vis-à-vis des non-résidents euros et devises (montants en milliards de dollars) en devises vis-à-vis des résidents (a) Juin Sept. Déc. Juin Sept. Déc. Dettes représentées un titre Emprunts bancaires par 158, 154,9 153,4 148,9 161,4 11,6 1,4 13,8 18,3 12,7 521,3 53,6 514,1 53, 511,6 67,8 63,6 65,3 63, 65, Total 679,3 658,5 667,5 651,9 673, 79,4 74, 79,1 81,3 77,7 (a) Seuls sont repris les titres libellés en devises et émis par des résidents sur les marchés internationaux. La diminution des encours d emprunts internes en devises ( 4,4 %) contrebalance l augmentation de 3,2 % sur les engagements externes. On note une diminution de 5,6 milliards de dollars ( 3,6 %) des dettes sous forme de titres en devises vis-à-vis des résidents, qui met fin à un mouvement inverse sur les deux trimestres précédents (+ 33, %, puis + 32,6 %). 3. Comparaison avec les autres systèmes bancaires déclarant à la BRI D après les statistiques bancaires internationales en résidence publiées à fin mars par la BRI, et sous réserve des différences méthodologiques qui peuvent subsister entre les contributions des différents pays déclarant à la BRI, la France passe au sixième rang pour les créances internationales, avec 737,3 milliards de dollars, mais se maintient au cinquième rang pour les engagements, avec 75,6 milliards. La part de la France créances et engagements internationaux représente, à fin mars, près de 7 % des encours déclarés à la BRI et plus de 2 % de ceux déclarés par les banques centrales de la zone euro (cf. annexe 2, tableau 7). Si l on ne retient que l activité enregistrée vis-à-vis des non-résidents (hors positions locales en devises), la France se classe au septième rang pour les créances, après les Îles Caïmanes. Elle accède cependant au quatrième rang pour les engagements transfrontière, derrière le Royaume-Uni, les États-Unis et l Allemagne qui affiche un encours de 923,5 milliards de dollars à fin mars, soit près de 1,4 fois l encours français. 4 BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE

5 Liste des tableaux et annexes Annexe 1 : Tableau 1 : et engagements internationaux des banques résidentes en France Prêts bancaires internationaux des banques résidentes répartis par monnaies Tableau 2 et graphique 1 : Ventilation géographique des prêts bancaires des banques résidentes à des non-résidents Tableau 3 : Tableau 4 et graphique 2 : Tableau 5 : Tableau 6 : Emprunts bancaires internationaux des banques résidentes répartis par monnaies Ventilation géographique des emprunts bancaires des banques résidentes à des non-résidents Répartition par monnaies du nominal des titres détenus par les banques résidentes, émis pour des non-résidents et en devises par des résidents Répartition par pays des titres détenus par les banques résidentes émis par des non-résidents Annexe 2 : et engagements internationaux des principaux systèmes bancaires Tableau 7 et graphique 3 : et engagements internationaux des principaux systèmes bancaires Graphique 4 : nettes des principaux systèmes bancaires Annexe 3 : Rappel méthodologique BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE 5

6 Annexe 1 et engagements internationaux des banques résidentes en France Tableau 1 Prêts bancaires internationaux des banques résidentes répartis par monnaies (montants en milliards de dollars, répartitions en pourcentage) Fin juin Fin septembre Fin décembre Opérations libellées en : Euros 255,8 44, 24,7 44,7 258,8 46,2 231,9 43,4 224,5 42,5 Dollars 24,6 41,4 222,9 41,4 218,9 39,1 218,5 4,9 218,8 41,4 Livres sterling 35,3 6,1 32, 5,9 32,7 5,8 31, 5,8 32,8 6,2 Francs suisses 15,2 2,6 13,1 2,4 16,1 2,9 16,4 3,1 16,7 3,2 Yens 23,5 4, 18,4 3,4 22,7 4,1 25,9 4,9 23,4 4,4 Autres devises 11,2 1,9 11,1 2,1 11,2 2, 1,3 1,9 11,6 2,3 Total 581,6 1, 538,2 1, 56,4 1, 534, 1, 527,8 1, Tableau 2 Ventilation géographique des prêts bancaires des banques résidentes à des non-résidents (montants en milliards de dollars, répartitions en pourcentage) Fin juin Fin septembre Fin décembre Pays industrialisés 381,8 76,8 353, 76,4 376,1 78,3 344,6 76,7 34, 78,1 dont : Royaume-Uni 116,1 23,4 15,6 22,8 112,7 23,4 97,1 21,6 96,1 22,1 Japon 27,7 5,6 22,7 4,9 22,9 4,8 26, 5,8 21,9 5, États-Unis 62,8 12,6 57,9 12,5 54,8 11,4 46,6 1,4 45,2 1,4 Belgique 18,3 3,7 15,9 3,4 28,5 5,9 25, 5,6 23,1 5,3 Italie 27, 5,4 26,5 5,7 28,6 6, 27,8 6,2 3,5 7, Allemagne 4,7 8,2 39,3 8,5 38,9 8,1 38, 8,5 35,4 8,1 Luxembourg 15,1 3, 13,9 3, 15,1 3,1 16,2 3,6 14,5 3,3 Espagne 18, 3,6 18,8 4,1 18,8 3,9 17,1 3,8 19, 4,4 Suisse 18, 3,6 16,7 3,6 18,7 3,9 18,1 4, 16,8 3,9 Autres pays 115,4 23,2 19,3 23,6 14,5 21,7 14,5 23,3 95,6 21,9 dont : Singapour 13,6 2,7 15,8 3,4 14,5 3, 12,7 2,9 9,3 2,1 Hong-Kong 9,1 1,8 7,4 1,6 7,5 1,6 8,6 1,9 5,4 1,2 Îles Caïmanes 16,8 3,4 12,3 2,7 9,2 1,9 8,3 1,8 1,3 2,4 Russie 4,1,8 3,8,8 3,8,8 3,7,8 3,4,8 Brésil 2,4,5 2,5,5 2,5,5 2,9,6 2,6,6 Total 497,2 1, 462,3 1, 48,6 1, 449,1 1, 435,6 1, Pour mémoire : Union européenne 269,1 54,1 252, 54,5 275,9 57,4 25, 55,7 251,9 57,8 Union monétaire à ,6 29,5 14,3 3,3 157,2 32,7 146,9 32,7 149,9 34,4 dont : Euro 116,1 79,2 114,2 81,4 128,4 81,7 12,7 82,2 122,1 81,5 6 BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE

7 Graphique 1 Ventilation géographique des prêts bancaires des banques résidentes à des non-résidents Juin 99 Sept. 99 Déc. 99 Autres pays Autres pays industrialisés Union monétaire à 11 États-Unis Japon Royaume-Uni Tableau 3 Emprunts bancaires internationaux des banques résidentes répartis par monnaies (montants en milliards de dollars, répartitions en pourcentage) Fin juin Fin septembre Fin décembre Opérations libellées en : Euros 24, 4,7 23,8 4,7 247,3 42,7 217,7 38,5 238,4 41,3 Dollars 241,9 41,1 235,4 41,5 232,1 4,1 249,4 44,1 238,5 41,4 Livres sterling 47,6 8,1 42,7 7,5 42 7,2 38,7 6,8 39,1 6,8 Francs suisses 15,8 2,7 14,4 2,5 14,1 2,4 14,2 2,5 14,2 2,5 Yens 29,8 5,1 27,9 4,9 26,3 4,5 28,3 5, 28,3 4,9 Autres devises 14, 2,4 16, 2,8 17,6 3, 17,6 3,1 18,1 3,1 Total 589,1 1, 567,2 1, 579,4 1, 565,9 1, 576,6 1, BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE 7

8 Tableau 4 Ventilation géographique des emprunts bancaires des banques résidentes à des non-résidents (montants en milliards de dollars, répartitions en pourcentage) Fin juin Fin septembre Fin décembre Pays industrialisés 425,5 81,6 49,2 81,3 413,8 8,5 399,4 79,4 41,1 8,2 dont : Royaume-Uni 129,7 24,9 122,9 24,4 13,2 25,3 116,5 23,2 128, 25, Japon 19,1 3,7 19,4 3,9 14,8 2,9 16,4 3,3 15,2 3, États-Unis 59,3 11,4 61,3 12,2 47,3 9,2 53,2 1,6 49,5 9,7 Belgique 21,2 4,1 2,5 4,1 23,6 4,6 23,1 4,6 29,5 5,8 Italie 24,5 4,7 21,7 4,3 24,8 4,8 24,2 4,8 22,8 4,5 Allemagne 39, 7,5 39,4 7,8 38,5 7,5 31,1 6,2 35,5 6,9 Luxembourg 3,4 5,8 31, 6,2 34,3 6,7 36,9 7,3 3,8 6, Espagne 18,9 3,6 16,5 3,3 17,3 3,4 17,1 3,4 14,7 2,9 Suisse 46,8 9, 44,1 8,8 46,4 9, 47,8 9,5 48, 9,4 Autres pays 95,8 18,4 94,4 18,7 1,3 19,5 13,5 2,6 11,5 19,8 dont : Singapour 1,7 2,1 14,1 2,8 15,3 3, 12,1 2,4 12,6 2,5 Hong-Kong 12,1 2,3 12,4 2,5 14,7 2,9 18,1 3,6 16,3 3,2 Îles Caïmanes 7,6 1,5 5,8 1,2 8,5 1,7 6,8 1,4 7, 1,4 Russie,6,1,7,1,8,2,8,2,8,2 Brésil 1,2,2 1,7,3 1,9,4 2,2,4 2,5,5 Total 521,3 1, 53,6 1, 514,1 1, 53, 1, 511,6 1, Pour mémoire : Union européenne 295, 56,6 279,5 55,5 299,5 58,3 275,5 54,8 29,8 56,8 Union monétaire à ,9 3,1 15, 29,8 162,8 31,7 153,5 3,5 156,4 3,6 dont : Euro 19,4 69,7 18,3 72,2 119,5 73,4 18,9 7,9 114,6 73,3 Graphique 2 Ventilation géographique des emprunts bancaires des banques résidentes à des non-résidents Juin 99 Sept. 99 Déc. 99 Autres pays Autres pays industrialisés Union monétaire à 11 États-Unis Japon Royaume-Uni 8 BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE

9 Tableau 5 Répartition par monnaies du nominal des titres détenus par les banques résidentes, émis par des non-résidents et en devises par des résidents (montants en milliards de dollars, répartitions en pourcentage) Fin juin Fin septembre Fin décembre Euros 135, 65, 123,4 63,4 135,6 67, 13,9 64,5 14,6 67,1 Dollars 39,5 19, 41,7 21,4 39,7 19,6 42,5 2,9 4,9 19,5 Livres sterling 5,1 2,5 5,6 2,9 4,4 2,2 3,7 1,8 4,4 2,1 Francs suisses 3,2 1,5 3,5 1,8 3,6 1,8 4,4 2,2 3,3 1,6 Yens 18,8 9, 13,6 7, 13,1 6,5 13,7 6,7 13,3 6,3 Autres devises 6,2 3, 6,7 3,4 6,1 3, 7,8 3,8 7,1 3,4 Total 27,8 1, 194,5 1, 22,5 1, 23, 1, 29,6 1, Tableau 6 Répartition par pays des titres détenus par les banques résidentes et émis par des non-résidents (montants en milliards de dollars, répartitions en pourcentage) Fin juin Fin septembre Fin décembre Pays industrialisés 181,2 89, 166,2 87,2 172,6 87,1 173,5 87,3 178,2 87, dont : États-Unis 27,2 13,4 28,4 14,9 26,1 13,2 29,1 14,6 27,9 13,6 Japon 14,2 7, 8,8 4,6 9,3 4,7 9,7 4,9 8,4 4,1 Allemagne 33,2 16,3 27,8 14,6 28,3 14,3 25,8 13, 23,6 11,5 Italie 4,2 19,7 38,2 2,1 42,8 21,6 4,4 2,3 45,1 21,9 Espagne 11, 5,4 8,4 4,4 6,9 3,5 7,5 3,8 9,6 4,7 Royaume-Uni 1,7 5,3 1,9 5,7 12,9 6,5 11,4 5,7 12,4 6, Belgique 5,9 2,9 5,6 2,9 6,6 3,3 6,4 3,2 7,1 3,4 Luxembourg 2,5 1,2 2,6 1,4 2,9 1,5 4, 2, 3,9 2,4 Suisse 2,2 1,1 2,3 1,2 2,4 1,2 3,4 1,7 2,4 1,1 Autres pays 22,5 11, 24,3 12,8 25,6 12,9 25,3 12,7 27,7 13, dont : Argentine (a),7,3,7,4,7,4,8,4,6,3 Brésil (b) 1,3,6 1,3,7 1,4,7 1,3,7 1,5,7 Mexique (c) 2,1 1, 2,7 1,4 2,5 1,3 2,3 1,2 2,1 1, Îles Caïmanes 5,5 2,7 5,6 2,9 6,2 3,1 6,7 3,4 6,8 3,3 Antilles néerlandaises 3,9 1,9 4,5 2,4 4,9 2,5 5,3 2,7 8,5 4,1 Hong-Kong,4,2,5,3,6,3,7,4,4,2 Russie,4,2,2,1,2,1,2,1,1,1 Total 23,7 1, 19,5 1, 198, ,8 1 25,9 1, Pour mémoire : Union européenne 131,7 64,7 119,3 62,6 127,3 64,2 122,7 61,7 134, 65,1 Union monétaire 113,9 55,9 11,6 53,3 19,2 55,1 16,6 53,6 115,1 55,9 a) Titrisation de la dette en mars 1993 b) Titrisation de la dette en janvier 1991 et avril 1994 c) Titrisation de la dette en mars 199 BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE 9

10 Annexe 2 et engagements internationaux des principaux systèmes bancaires Tableau 7 et engagements internationaux des principaux systèmes bancaires (montants en milliards de dollars, variations en pourcentage) Septembre Décembre Variation sur 1 an Total dont : 1 71,7 1 42, , 1 87, 11 68, 1 821, , ,1 6,2 7,1 Royaume-Uni 2 322, , , , 2 232, , , ,1 4,8 6,5 Japon 1 38,1 822, ,4 752, ,9 812, , 746,7-1,7-9,2 Allemagne 884,8 888,6 972,2 94,8 948,4 92, 97, 972,6 9,6 9,5 États-Unis 775,3 997,2 836,5 1 61,7 871, 1 13,4 877,1 1 71,5 13,1 7,5 Suisse 76,3 7,6 739,9 698, 729,9 716,5 794,7 793,5 12,5-13,3 France 789,4 758,7 762,9 746,5 737, 733,2 737,3 75,6-6,6-1,1 Union monétaire (a) 3 44, , , , , , , ,5 6,6 7,9 NB : Comparaison des encours possibles sous réserve des divergences méthodologiques présentées par les déclarations des différents pays Cf. Rapport trimestriel de la BRI (a) Y compris les encours de créances et engagements transfrontière intra-zone euro de chacun des onze systèmes bancaires Sources : Banque de France, BRI 1 BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE

11 Graphique 3 et engagements internationaux des principaux systèmes bancaires (en milliards de dollars) Royaume-Uni Japon /99 6/99 9/99 12/99 3/ 3/99 6/99 9/99 12/99 3/ États-Unis Allemagne /99 6/99 9/99 12/99 3/ 5 3/99 6/99 9/99 12/99 3/ France Suisse /99 6/99 9/99 12/99 3/ 3/99 6/99 9/99 12/99 3/ Sources : Banque de France, BRI BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE 11

12 Graphique 4 nettes des principaux systèmes bancaires (en milliards de dollars) Juin 99 Sept. 99 Déc. 99 Royaume-Uni Japon États-Unis Allemagne France Suisse Sources : Banque de France, BRI 12 BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE

13 Annexe 3 Rappel méthodologique Le concept de créances et engagements internationaux repris dans l analyse regroupe : les encours des prêts et emprunts libellés en euros et en devises accordés aux non-résidents et ceux libellés en devises consentis aux résidents par les banques résidentes. L analyse est effectuée à partir des documents établis par les banques résidentes sur une base «sociale» ou géographique, les filiales des banques françaises installées à l étranger ne sont pas prises en compte ; la fraction «internationale» des portefeuilles-titres et du passif-titres composée par : les créances détenues sous forme de titres sur des non-résidents, en euros ou en devises (titres émis par des non-résidents). Cette rubrique correspond donc à des éléments de la position extérieure du secteur bancaire, les créances détenues sous forme de titres sur des résidents, en devises (titres émis par des résidents sur les marchés internationaux), à l exclusion des titres libellés en euros et émis sur le marché intérieur français (OAT libellées en euros), les dettes libellées en devises avec une première contrepartie connue résidente ou non résidente et celles libellées en euros avec des non-résidents. Elles comprennent comptablement : les titres de transaction (y compris les ventes à découvert et les dettes sur titres empruntés), les titres du marché interbancaire, les titres de créances négociables, les obligations, les autres dettes constituées par les titres, les dettes subordonnées. Sources utilisées Les données permettant l analyse de la part de l activité internationale dans le bilan des banques résidentes proviennent des situations périodiques Bafi -mod. 4-. S agissant des autres tableaux, les données reposent sur des informations fournies par la direction de la Balance des paiements à la Banque des règlements internationaux. Publications Le Département monétaire et économique de la Banque des règlements internationaux publie chaque trimestre un document intitulé «Activité bancaire et financière internationale», qui analyse l activité des marchés bancaires et financiers internationaux et présente en annexe différents tableaux statistiques exprimés en dollars sur des séries longues et dont les chiffres ont été collectés auprès de dix-huit banques centrales et de sept centres extraterritoriaux ( offshore). Les demandes de publications sont à adresser à la Banque des règlements internationaux, Services extérieurs, Centralbahnplatz 2, CH-42 BÂLE. Le document est également disponible en anglais sur le site Internet de la BRI (adresse : BULLETIN DE LA BANQUE DE FRANCE N 81 SEPTEMBRE 13

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) Modification du 7 mai 2014 La Banque nationale suisse arrête: I L ordonnance du 18 mars 2004

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Enquête triennale sur le marché des changes et le marché des produits dérivés: résultats pour la Belgique.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Enquête triennale sur le marché des changes et le marché des produits dérivés: résultats pour la Belgique. Bruxelles, le 25 septembre 2007. COMMUNIQUÉ DE PRESSE Enquête triennale sur le marché des changes et le marché des produits dérivés: résultats pour la Belgique. En avril 2007, cinquante-quatre banques

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Études. La position extérieure : éléments de mesure et utilité pour la politique monétaire et la stabilité financière

Études. La position extérieure : éléments de mesure et utilité pour la politique monétaire et la stabilité financière La position extérieure : éléments de mesure et utilité pour la politique monétaire et la stabilité financière La position extérieure reflète la situation patrimoniale d une économie vis-à-vis de l extérieur.

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS Fabrice LENGLART INSEE Comptes nationaux Bruno LONGET - Banque de France - SESOF CNIS 22 juin 2009 Plan I Place des activités

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

CIRCULAIRE BCL 2005/188

CIRCULAIRE BCL 2005/188 Luxembourg, le 13 mai 2005 A tous les établissements de crédit et aux services financiers de l'entreprise des Postes et Télécommunications (service des comptes chèques postaux) CIRCULAIRE BCL 2005/188

Plus en détail

RAPPORT SEMESTRIEL 2014 DU FONDS COMMUN DE PLACEMENT DE DROIT FRANCAIS CARMIGNAC COURT TERME

RAPPORT SEMESTRIEL 2014 DU FONDS COMMUN DE PLACEMENT DE DROIT FRANCAIS CARMIGNAC COURT TERME RAPPORT SEMESTRIEL 2014 DU FONDS COMMUN DE PLACEMENT DE DROIT FRANCAIS CARMIGNAC COURT TERME (Opérations de l'arrêté du 30 juin 2014) 24, place Vendôme 75001 Paris - Tél. : 01 42 86 53 35 - Fax : 01 42

Plus en détail

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97 analyses 2 2 analyses 1 La position extérieure globale du Luxembourg 98 1.1 Introduction 98 1.2 La position nette par catégorie d actifs : vue d ensemble 99 1.3 La position d investissements directs 11

Plus en détail

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations par Robert Fluri et Robert Müller, Direction de la statistique, Banque nationale suisse, Zurich BNS 42

Plus en détail

Rapport annuel ACTYS 2. au 31 mars 2014. FORME JURIDIQUE DE L OPCVM FCPR de droit français CLASSIFICATION. Document public. labanquepostale-am.

Rapport annuel ACTYS 2. au 31 mars 2014. FORME JURIDIQUE DE L OPCVM FCPR de droit français CLASSIFICATION. Document public. labanquepostale-am. Rapport annuel au 31 mars 2014 ACTYS 2 FORME JURIDIQUE DE L OPCVM FCPR de droit français CLASSIFICATION Document public La Banque Postale Asset Management 34, rue de la Fédération 75737 Paris Cedex 15

Plus en détail

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 10 mars 2015 1 er trimestre : Résultats en ligne avec les objectifs annuels Solide croissance organique de 3,3% EBITDA en hausse de 1,5% Résultat net multiplié par 3,3 Perspectives

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR»

Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR» Rapport S 1.5 «Taux d'intérêt en EUR» Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction...4 1.1 Population déclarante...4 1.2 Périodicité et délai de communication...4 1.3 Les sous-tableaux...5 2 Les

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Investissement étranger à la Bourse de Casablanca

Investissement étranger à la Bourse de Casablanca Investissement étranger à la Bourse de Casablanca Juin 2014 Page 1 898 SYNTHESE En 2013, le nombre des investisseurs étrangers en actions cotées à la Bourse de Casablanca a enregistré une hausse ; il est

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière La BRI Au service de la stabilité monétaire et financière Fondée le 17 mai 1930, la BRI est la plus ancienne organisation financière internationale. Outre son siège social, à Bâle (Suisse), elle possède

Plus en détail

951.131 Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

951.131 Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) du 18 mars 2004 (Etat le 1 er janvier 2012) La Banque nationale suisse, vu les art. 15, al.

Plus en détail

Royaume du Maroc المرجع :

Royaume du Maroc المرجع : المملكة المغربية Royaume du Maroc المرجع : a présente note méthodologique reprend les nouvelles recommandations internationales mises en œuvre par le Maroc, pour l établissement de la balance des paiements

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie II. 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février 25-2-24 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - février 25 Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février Le baromètre

Plus en détail

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/bank_country-200-fr Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE

Plus en détail

Volume des opérations sur les marchés des changes et des produits dérivés Enquête triennale de la BRI: résultats pour la Suisse

Volume des opérations sur les marchés des changes et des produits dérivés Enquête triennale de la BRI: résultats pour la Suisse Communiqué de presse Embargo: jeudi 5 septembre 2013, 15 heures (heure d été d Europe centrale) Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 5

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005 Rapport des vérificateurs Au conseil d administration de l Office d investissement des régimes de pensions du secteur public Compte du régime de pension de la Gendarmerie royale du Canada Nous avons vérifié

Plus en détail

Chiffre d affaires du premier trimestre 2015

Chiffre d affaires du premier trimestre 2015 Chiffre d affaires du premier trimestre 2015 Chiffre d affaires : 286,6 millions d euros, croissance organique de +4,0% Flux de trésorerie disponible : 31,9 millions d euros, en progression de +10,4% Croissance

Plus en détail

Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas

Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Paris, le 9 mai 2014 Estimations des résultats consolidés du premier semestre clos le 31 mars 2014 Évaluation de l option de vente Áreas 1. Estimations des résultats

Plus en détail

Activités et résultats 2011

Activités et résultats 2011 Activités et résultats rci en bref RCI Banque est la captive financière de l Alliance Renault Nissan et assure à ce titre le financement des ventes des marques Renault, Renault Samsung Motors (RSM), Dacia,

Plus en détail

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011 1 Nos performances environnementales, sociales et sociétales en 2011 Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011 Sur les données environnementales publiées dans le présent rapport, il

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

DESS INGENIERIE FINANCIERE

DESS INGENIERIE FINANCIERE DESS INGENIERIE FINANCIERE Mercredi 27 mars 2005 Philippe TESTIER - CFCM Brest 1 SOMMAIRE Le Change au comptant (spot) ; Le Change à Terme (termes secs, swaps de change) ; Les Options de Change ; Les Options

Plus en détail

AXA COMMUNIQUÉ DE PRESSE

AXA COMMUNIQUÉ DE PRESSE AXA COMMUNIQUÉ DE PRESSE PARIS, 6 MAI 2015 Indicateurs d activité T1 2015 Chiffre d affaires en hausse de 10% en publié, bénéficiant d effets de change positifs Variation en comparable (à taux de change

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison)

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) Université de Lorraine Faculté des Sciences et Technologies MASTER 2 IMOI, parcours AD et MF Année 2013/2014 Ecole des Mines de Nancy LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) 2.1 Un particulier place 500 euros

Plus en détail

La balance des paiements et la position

La balance des paiements et la position La balance des paiements et la position extérieure globale selon le BPM6 1. Introduction La balance des paiements de la Belgique est l état statistique qui récapitule de façon systématique les transactions

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques La Bourse Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques Le Marché Financier a un double rôle : apporter les capitaux nécessaires au financement des investissements des agents économiques et assurer

Plus en détail

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 relatif au traitement comptable des opérations en devises des entreprises régies par le code des assurances, des mutuelles

Plus en détail

AUTORITÉ DE CONTRÔLE PRUDENTIEL

AUTORITÉ DE CONTRÔLE PRUDENTIEL AUTORITÉ DE CONTRÔLE PRUDENTIEL Instruction n o 2011-I-02 portant création du tableau complémentaire aux états des placements L Autorité de contrôle prudentiel, Vu le Code monétaire et financier, notamment

Plus en détail

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 20 avril 2015 BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE COMMUNIQUÉ DE PRESSE STATISTIQUES RELATIVES AUX FONDS D INVESTISSEMENT DE LA ZONE EURO FÉVRIER 2015 En février 2015, l encours de parts émises par les

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Conditions tarifaires

Conditions tarifaires Conditions tarifaires CFD-Contracts for Difference Octobre 2013 Conditions Tarifaires Vous trouverez ci-dessous les conditions tarifaires applicables à votre Compte de trading. Les termes, utilisés dans

Plus en détail

Crédit hypothécaire : croissance durable

Crédit hypothécaire : croissance durable Union Professionnelle du Crédit Communiqué de presse Crédit hypothécaire : croissance durable Bruxelles, le 6 mai 2011 Au cours du premier trimestre de 2011, 24 % de crédits hypothécaires de plus ont été

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

SO00BM24 Introduction aux politiques économiques

SO00BM24 Introduction aux politiques économiques SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

Circulaire NBB_2012_12 - Annexe 4

Circulaire NBB_2012_12 - Annexe 4 Politique prudentielle et stabilité financière boulevard de Berlaimont 14 BE-1000 Bruxelles Tél. +32 2 221 35 88 Fax + 32 2 221 31 04 numéro d entreprise: 0203.201.340 RPM Bruxelles www.bnb.be Circulaire

Plus en détail

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014)

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014) REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO (avril 2014) PREAMBULE REGLEMENT FINANCIER DE L AGIRC L Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) a pour objet la mise en œuvre

Plus en détail

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1)

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1) alpha privilège Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance Durée d investissement conseillée : 5 ans (hors cas de remboursement automatique

Plus en détail

Qu est-ce que la compétitivité?

Qu est-ce que la compétitivité? Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il

Plus en détail

CONSERVATEUR OPPORTUNITÉ TAUX US 2

CONSERVATEUR OPPORTUNITÉ TAUX US 2 Placements financiers CONSERVATEUR OPPORTUNITÉ TAUX US 2 Profitez de la hausse potentielle des taux de l économie américaine et d une possible appréciation du dollar américain (1). (1) Le support Conservateur

Plus en détail

Rapport S 1.6 Informations sur les effets de valorisation sur le bilan des organismes de placement collectif non monétaires

Rapport S 1.6 Informations sur les effets de valorisation sur le bilan des organismes de placement collectif non monétaires Rapport S 1.6 Informations sur les effets de valorisation sur le bilan des organismes de placement collectif non monétaires Banque centrale du Luxembourg 1 Introduction 1.1 Population déclarante Le rapport

Plus en détail

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE 26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*

Plus en détail

NOTICE D INFORMATION

NOTICE D INFORMATION FCP A FORMULE PULPAVIE NOTICE D INFORMATION Forme Juridique de l'opcvm : F.C.P. Etablissements désignés pour recevoir les souscriptions et les rachats : Agences des CAISSES REGIONALES de CREDIT AGRICOLE,

Plus en détail

Fonds de secours des employés Demande de bourse

Fonds de secours des employés Demande de bourse Fonds de secours des employés Demande de bourse Le fonds de secours des employés de MeadWestvaco a été établi pour répondre aux besoins immédiats des employés éligibles pendant les premières semaines cruciales

Plus en détail

LES COMPTES ANNUELS DE LA BCE

LES COMPTES ANNUELS DE LA BCE LES COMPTES ANNUELS DE LA TABLE DES MATIÈRES BILAN Page 3 COMPTE DE RÉSULTAT Page 5 LES RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES Page 6 ANNEXE AU BILAN Page 18 ANNEXE AU COMPTE DE RÉSULTAT Page 45 BILAN AU 31 DÉCEMBRE

Plus en détail

Pictet CH Solutions, fonds de placement de droit suisse du type «autres fonds en placements traditionnels» Modifications du contrat de fonds

Pictet CH Solutions, fonds de placement de droit suisse du type «autres fonds en placements traditionnels» Modifications du contrat de fonds Pictet CH Solutions, fonds de placement de droit suisse du type «autres fonds en placements traditionnels» Modifications du contrat de fonds Suite à la publication du 1 er juin 2015 relative au repositionnement

Plus en détail

FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I

FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I FINANCE & RISK MANAGEMENT TRAVAIL INDIVIDUEL I ()*( TABLE DES MATIERES 1. EXERCICE I 3 2. EXERCICE II 3 3. EXERCICE III 4 4. EXERCICE IV 4 5. EXERCICE V 5 6. EXERCICE VI 5 7. SOURCES 6 (#*( 1. EXERCICE

Plus en détail

Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des

Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des FINANCE DE MARCHE 1 Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des actions Les marchés dérivés Les autres

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies E/CN.3/2015/25 Conseil économique et social Distr. générale 3 décembre 2014 Français Original : anglais Commission de statistique Quarante-sixième session 3-6 mars 2015 Point 16 f) de l ordre

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

G&R Europe Distribution 5

G&R Europe Distribution 5 G&R Europe Distribution 5 Instrument financier émis par Natixis, véhicule d émission de droit français, détenu et garanti par Natixis (Moody s : A2 ; Standard & Poor s : A au 6 mai 2014) dont l investisseur

Plus en détail

COFFRES-FORTS 158,15 240 EUR 237,23 320 EUR. Coût additionnel pour coffre à code 15 EUR

COFFRES-FORTS 158,15 240 EUR 237,23 320 EUR. Coût additionnel pour coffre à code 15 EUR Tenue de compte, coffres, attestations et recherches FORFAIT ANNUEL TENUE DE COMPTE 1 COFFRES-FORTS Avec accès e-banking sécurisé 2 25 EUR Volume (dm 3 ) loyer annuel HT + TVA 17% Avec envoi hebdomadaire

Plus en détail

CMC MARKETS UK PLC. Conditions Tarifaires CFDs. Plateforme Next Generation. Janvier 2015. RCS Paris: 525 225 918

CMC MARKETS UK PLC. Conditions Tarifaires CFDs. Plateforme Next Generation. Janvier 2015. RCS Paris: 525 225 918 CMC MARKETS UK PLC Conditions Tarifaires CFDs Plateforme Next Generation Janvier 2015 RCS Paris: 525 225 918 Société immatriculée en Angleterre sous le numéro 02448409 Société agréée et réglementée par

Plus en détail

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire?

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire? Page 1 sur 5 Communiqué de presse Le 28 août 2014 6ème ÉDITION DE L OBSERVATOIRE BNP PARIBAS INTERNATIONAL BUYERS «Investing & Living abroad» 2014 La fiscalité française source d attractivité pour les

Plus en détail

CHAPITRE 1 : LE MARCHE DES CHANGES

CHAPITRE 1 : LE MARCHE DES CHANGES CHAPITRE 1 : LE MARCHE DES CHANGES Monnaie et Finance Internationales David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2013-2014 Université Paris 8 Table des matières 1 Introduction Qu est-ce que la

Plus en détail

Le Forex : Volumes, acteurs et produits

Le Forex : Volumes, acteurs et produits Le Forex : Volumes, acteurs et produits 2012 C est le marché financier le plus important au monde, les opérations se passent essentiellement de gré à gré, par un échange bilatéral entre deux intervenants,

Plus en détail

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai 25-5-27 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - mai 25 La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai Le baromètre de

Plus en détail

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012)

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) Le système bancaire dans la crise de la zone euro par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) La crise de la zone euro a mis en évidence les liens étroits qui relient la

Plus en détail

Tarif des principales opérations sur titres

Tarif des principales opérations sur titres Tarif des principales opérations sur titres 01 janvier 2015 Ordres Euronext... 2 Bourse étrangère... 3 Euro-obligations... 4 Fonds de placement KBC (1)... 4 Produits d investissement KBC émis par KBC AM...

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

Boléro. d information. Notice

Boléro. d information. Notice Notice Boléro d information Boléro est construit dans la perspective d un investissement sur la durée totale de la formule et donc d un rachat aux dates d échéances indiquées. Tout rachat de part à d autres

Plus en détail

LA CAISSE DE PENSION DE LA SSPH

LA CAISSE DE PENSION DE LA SSPH LA CAISSE DE PENSION DE LA SSPH Newsletter Rétrospective et perspectives Informations à nos assurés Compréhension du certificat d assurance Organisation de la Fondation Genève, janvier 2013 Rétrospective

Plus en détail

SG FIP OPPORTUNITES. Fonds d Investissement de Proximité. dédié aux entreprises d Ile de France, Bourgogne, Rhône-Alpes,

SG FIP OPPORTUNITES. Fonds d Investissement de Proximité. dédié aux entreprises d Ile de France, Bourgogne, Rhône-Alpes, SG FIP OPPORTUNITES Fonds d Investissement de Proximité dédié aux entreprises d Ile de France, Bourgogne, Rhône-Alpes, et Provence-Alpes-Côte d Azur agrée par l AMF le 04 avril 2008 Code ISIN : FR0010559435

Plus en détail

LE MARCHE DES CHANGES

LE MARCHE DES CHANGES LE MARCHE DES CHANGES 1 1. LE CHANGE AU COMPTANT (SPOT)...3 1.1. CARACTERISTIQUES FONDAMENTALES DU CHANGE AU COMPTANT...3 1.2. COTATIONS ET TRANSACTIONS SUR LE MARCHE SPOT...3 1.3. LES COURS CROISES...4

Plus en détail

Les placements des organismes d assurance à fin 2012

Les placements des organismes d assurance à fin 2012 Les placements des organismes d assurance à fin 212 Gaël HAUTON Secrétariat général de l Autorité de contrôle prudentiel et de résolution Direction des Études Omar BIROUK et Alain Nicolas BOULOUX Direction

Plus en détail

LA COMPTABILITE DE COUVERTURE EN IFRS DEMYSTIFIEE **** IMA France 5 février 2008 Xavier Paper et Patrick Grinspan. Paper Audit & Conseil 1

LA COMPTABILITE DE COUVERTURE EN IFRS DEMYSTIFIEE **** IMA France 5 février 2008 Xavier Paper et Patrick Grinspan. Paper Audit & Conseil 1 LA COMPTABILITE DE COUVERTURE EN IFRS DEMYSTIFIEE **** IMA France 5 février 2008 Xavier Paper et Patrick Grinspan Paper Audit & Conseil 1 Sommaire 1. Définition de la relation de couverture 2. Le swap

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE AVERTISSEMENT : La souscription réalisée par une personne domiciliée hors de France ou par un ressortissant d un Etat autre que la France sur le territoire national

Plus en détail

PROSPECTUS COMPLET PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE

PROSPECTUS COMPLET PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE PROSPECTUS COMPLET OPCVM conforme aux normes européennes PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE Présentation succincte : Dénomination : Forme juridique : Compartiments/nourricier : Société de gestion

Plus en détail

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA Swisscanto Asset Management SA Waisenhausstrasse 2 8021 Zurich Téléphone +41 58 344 49 00 Fax +41 58 344 49 01 assetmanagement@swisscanto.ch www.swisscanto.ch Politique de placement de Swisscanto pour

Plus en détail

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. RÉGLEMENTAIRES FORME JURIDIQUE TreeTop Asset Management S.A. (ci-après «TREETOP» ou la «Société») est une société anonyme

Plus en détail

Reporting statistique des établissements de crédit

Reporting statistique des établissements de crédit Reporting statistique des établissements de crédit Foire aux questions (FAQ) Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction... 3 2 Double reporting CSSF / BCL... 4 3 Définitions et concepts... 5

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 البنك المركزي التونسي BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 SOMMAIRE Pages Introduction... 5 Endettement extérieur

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la

Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la Charte de bonne conduite SOMMAIRE Préambule - Remarques

Plus en détail