anque entrale adagascar de la N 20 MARS 2012 Dans ce numéro b 0 ulletin RESUME...3

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "anque entrale adagascar de la N 20 MARS 2012 Dans ce numéro b 0 ulletin RESUME...3"

Transcription

1 b 0 ulletin de la anque entrale N 20 MARS 2012 de adagascar Dans ce numéro RESUME...3 CONTEXTE ECONOMIQUE ET GESTION DE LA MONNAIE AU COURS DES TROIS PREMIERS MOIS DE L Activité Economique...7 L Inflation...9 La Balance des Paiements...10 Le Marché Interbancaire de Devises et le Taux de Change...18 Les Opérations Globales du Trésor...22 Le Marché des Bons du Trésor par Adjudication...25 Le Marché Monétaire...30 Les Taux d Intérêt...33 Les Avoirs Extérieurs Nets du Système Bancaire...38 Les Créances Nettes du Système Bancaire sur l Etat...39 Les Créances Bancaires sur l Economie...40 L évolution Globale de la Monnaie...43 Les Banques et les Etablissements Financiers...47 Le Respect de la Réglementation Bancaire...49 ANNEXES : TABLEAUX STATISTIQUES...51

2 LISTE DES ABREVIATIONS BCM : Banque Centrale de Madagascar BTA : Bons du Trésor par Adjudication DTS : Droits de Tirages Spéciaux FMI : Fonds Monétaire International FOB : Free On Board IDE : Investissements Directs Etrangers IPC : Indice des Prix à la Consommation MA : Ministère de l Agriculture MID : Marché Interbancaire de Devises OGT : Opérations Globales du Trésor OMC : Organisation Mondiale du Commerce OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement OMH : Office Malgache des Hydrocarbures OPCA : Organisme Public à Caractère Administratif PIB : Produit Intérieur Brut PNB : Produit Net Bancaire SRI : Système de Riziculture Intensive TCEN : Taux de Change Effectif Nominal TCER : Taux de Change Effectif Réel USD : Dollar des Etats-Unis WISCO : Wuhan Iron and Steel Corporation 1

3 2

4 RESUME INTERNATIONAL - Apparition de nouveaux signes de stabilisation de l économie mondiale, grâce à l amélioration de la situation des marchés financiers ; - Des obstacles structurels de la dynamique de croissance dans les économies avancées, tels que la crise de la dette souveraine et leur incidence sur les conditions d octroi du crédit ainsi que le niveau élevé du chômage ; - Selon l Organisation Internationale du Travail (OIT), le nombre de chômeurs au niveau mondial est prévu à 202 millions pour l année 2012, soit un taux de chômage de 6,1 pour cent, après 196 millions en 2011 ; - Au cours du premier trimestre, appréciation de l euro par rapport aux principales devises, dans un contexte de diminution régulière de la volatilité. NATIONAL - Révision à la hausse des prix à la pompe des carburants le 02 mars 2012 : de 150 ariary par litre pour le super carburant et le pétrole lampant, ainsi que 100 ariary par litre pour le gasoil ; - Hausse de la facture pétrolière atteignant 210,9 millions de dollars US sur les trois premiers mois, soit +37,6 pour cent par rapport à la même période de l année précédente, suite à l augmentation de la quantité importée (+18,9 %) et du prix (+15,7 %) ; - Décélération du rythme trimestriel de l indice général des prix de 2,2 pour cent, après 2,9 pour cent au quatrième trimestre de 2011 et 4,4 pour cent au premier trimestre Le glissement annuel s est établi à 4,9 pour cent à fin mars, contre 6,9 pour cent en décembre 2011 ; - Balance globale des paiements internationaux positive sur le premier trimestre ; - Marché interbancaire de devises (MID) «vendeur net» au cours de la période ; - Sur la base du mouvement du compte courant du Trésor et par rapport au premier trimestre de 2011, la baisse de 8,5 pour cent des rentrées fiscales et la hausse de 18,3 pour cent des dépenses courantes ont conduit à un solde des Opérations Globales du Trésor largement déficitaire de 104,4 milliards d ariary sur les trois premiers mois, contre 29,8 milliards d ariary sur la même période de 2011 ; - Recours net de l Etat auprès du système bancaire : de 29,8 milliards d ariary vis-à-vis de la BCM (remboursement des lettres de changes et tirages sur le compte spécial PPTE et sur les dépôts en devises) et de 41,2 milliards d ariary vis-à-vis des banques commerciales ; - Marché de Bons de Trésor par Adjudication (BTA) nettement dominé par le secteur bancaire, du fait de l abondance de leurs liquidités. L encours global des BTA a atteint 1 017,2 milliards d ariary à fin mars, dont 75,3 pour cent appartenant à ce secteur ; - Baisse continuelle du taux moyen pondéré global des BTA, dès la première séance du mois de janvier, de 9,03 pour cent à 7,60 pour cent à fin mars ; - Recul de 1,4 pour cent des crédits octroyés au secteur privé, contre 1,1 pour cent sur la même période de La variation annuelle s est chiffrée à 3,1 pour cent à fin mars 2012, contre 3,5 pour cent à fin décembre 2011 et 6,4 pour cent en mars 2011 ; - Hausse de 69,9 milliards d ariary des facteurs autonomes 1, en raison de l expansion du facteur «billet», de l achat net de devises et ce, en dépit de la baisse des opérations bancaires avec le Trésor. Actions des autorités monétaires au cours du premier trimestre - Sur le marché monétaire : ponctions nettes maintenues à 337,8 milliards d ariary, après le renouvellement des titres échus à fin mars de 113,6 milliards d ariary ; - Sur le MID : achat net cumulé de devises de 19,6 millions de DTS (37,4 millions de dollars US). 1 Facteurs autonomes : liquidités bancaires avant intervention de la Banque Centrale sur le marché monétaire. 3

5 Evolution des principaux indicateurs monétaires - Depuis le début de l année jusqu à fin mars, appréciation nominale de l ariary par rapport aux deux principales devises : l euro (3,7%) et le dollar (6,5%) ; - Hausse des réserves officielles de change de 2,1 millions de DTS au cours du premier trimestre, portant le niveau des réserves à 743,8 millions de DTS à fin mars (1 152,1 millions de dollars US dont 990,1 millions de dollars US disponibles), soit 3,7 mois d importation de biens et services non facteurs ; - Niveau élevé de la surliquidité du système bancaire : l excédent moyen du compte courant bancaire par rapport aux réserves obligatoires (SCB/RO) a été de 167,3 milliards d ariary (26,6%) au mois de mars, contre 163,0 milliards d ariary (26,3%) en février ; - Recul du rythme des agrégats monétaires sur le premier trimestre : -1,5 pour cent pour la base monétaire et -0,8 pour cent pour la masse monétaire M3. Leur croissance annuelle a été respectivement de 26,0 pour cent et 15,3 pour cent à fin mars, contre 16,7 pour cent et 10,1 pour cent en mars

6 5

7 CONTEXTE ECONOMIQUE ET GESTION DE LA MONNAIE AU COURS DES TROIS PREMIERS MOIS DE

8 L ACTIVITE ECONOMIQUE L ACTIVITE ECONOMIQUE L EVOLUTION DE LA DEMANDE Au cours du premier trimestre de 2012, la plupart des indicateurs de conjoncture a montré que l économie nationale souffre encore des répercussions négatives de la crise sociopolitique. La situation économique s empreigne dans sa phase de stagnation, et l avenir du climat des affaires reste toujours perplexe. Le manque de visibilité sur les perspectives économiques plane autour de l hésitation d une grande partie des investisseurs, notamment étrangers, à s engager prématurément dans un environnement encore hasardeux. Bien que de légères reprises d activité aient été affichées par un certain nombre de branches économiques, ces modiques bouffées d oxygène n arrivent pas encore à dissiper le climat de morosité entraîné par la crise. La vulnérabilité de l économie aux moindres chocs écarte l hypothèse d une croissance soutenue. Du fait de la reprise graduelle de la demande mondiale, la valeur des exportations globales a bondi de 32,4 pour cent durant les trois premiers mois de l année sous revue contre 10,4 pour cent seulement l année précédente. Cette amélioration a été tirée principalement par les exportations de biens alimentaires, de minerais, et ensuite par de légères productions de certaines entreprises franches qui ont su résister au chaos de la crise. Parallèlement, la croissance de la valeur des importations sur la même période, exprimant le comportement d une partie de la demande intérieure, est passée de -1,4 pour cent en 2011 à +11,7 pour cent en Ces deux phénomènes traduisent le regain progressif du dynamisme pour les secteurs d activité tournée vers l extérieur. Globalement, la faiblesse de la demande intérieure constatée antérieurement a été atténuée au cours des trois premiers mois de l année A travers l évolution de la consommation d énergie, on peut déceler une légère amélioration du niveau des activités de production. En effet, les dépenses d énergie, tous agents économiques confondus, ont augmenté au cours des trois premiers mois, de 9,2 pour cent en 2012, contre un repli de 19,1 pour cent en Ce regain de dynamisme est soutenu principalement par les activités d exportation. En revanche, les crédits bancaires, tous termes confondus, n ont progressé que de 3,7 pour cent au premier trimestre de l année 2012, performance moins rassurante par rapport au taux de 7,4 pour cent en Cette baisse du volume des crédits bancaires a entraîné une croissance modérée de la consommation globale. En outre, la situation des investissements a continué de se dégrader puisque les entreprises créées ont accusé, au premier trimestre de 2012, une chute de 31,3 pour cent, après un net recul de 19,6 pour cent à la même période en Par ailleurs, l effectif des travailleurs enregistrés à la CNaPS qui est resté constant au cours des deux périodes considérées, ne reflète donc aucune nouvelle embauche sur le marché du travail. Conjuguée avec la diminution du niveau des crédits bancaires, cette stagnation du nombre des emplois formels a servi d indicateur de resserrement à la croissance des revenus des ménages et par extension, à leur propension à consommer. 7

9 L ACTIVITE ECONOMIQUE L évolution de la production sectorielle Au cours du premier trimestre observé, on a remarqué, pour le secteur primaire, une légère amélioration de la production rizicole 2, en raison de meilleures conditions climatiques par rapport à l année précédente. L augmentation du prix de paddy au producteur et l application de nouvelles méthodes de production(sri) dans certaines zones rizicoles ont également constitué des facteurs de croissance de la production. Pour le secteur des industries, au regard de la physionomie de la production et de la consommation d énergie électrique, on peut déceler un regain progressif des activités des entreprises industrielles. L accroissement de la production d énergie électrique de 8,4 pour cent au premier trimestre de 2012, contre 5,5 pour cent en 2011, à la même période, a permis de répondre aux besoins des industries qui ont augmenté leur consommation, de -19,1 pour cent en 2011 à +9,2 pour cent en 2012 au cours de la période sous revue. Cette hausse de consommation est justifiée par la variation des importations en biens d équipement qui est passée, de -46,4 pour cent au premier trimestre de l année 2011 par rapport à 2010, à -13,3 pour cent en 2012 sur la même période. Toutefois, ce renforcement de l intensité capitalistique entraînant une croissance de production et celle des revenus des investisseurs ne se reflète pas dans l amélioration des salaires réels des employés à cause du dépérissement de leur pouvoir d achat. Pour ce qui est du secteur des services, parmi les branches examinées, le tourisme a connu une légère amélioration alors que le transport a évoqué une évolution contrastée. Aux trois premiers mois de 2012, les arrivées des touristes non résidents ont crû de +7,1 pour cent, résultat moins performant par rapport à celui de 2011 qui était de +13,2 pour cent pour la même période. Cet accroissement a engendré un effet de levier non négligeable aux activités des branches connexes telles que l hôtellerie, le transport des touristes, et l artisanat. Contrairement au transport des passagers aériens qui a montré, aux premiers trimestres, un léger fléchissement de +9,1 pour cent en 2011 à +8,1 pour cent en 2012, le trafic ferroviaire et les frets aériens ont ensemble accusé des variations de fortes baisses à cause des contrecoups de la crise. 2 MINAGRI, Echos n 353 Mai

10 L INFLATION Au premier trimestre 2012, les prix à la consommation L INFLATION ont marqué un net fléchissement en comparaison à la même période de En mars 2012, par rapport au mois de décembre 2011, l inflation a lâché 2,0 points de pourcentage de moins qu en mars 2011, pour s afficher finalement à 2,2 pour cent. En termes de glissement annuel, l inflation s est déc-09 ja n v -1 0 fév r-10 m ars-10 avr-10 mai-10 ju in -1 0 ju il-1 0 août-10 sept-10 oct-10 nov-10 déc-10 ja n v -1 1 fév r-11 m ars-11 avr-11 mai-11 ju in -1 1 ju il-1 1 août-11 sept-11 oct-11 nov-11 déc-11 ja n v -1 2 fév r-12 m ars-12 Ensemble Produits alimentaires Autres Energie Riz fortement contractée pour s établir à 4,9 pour cent en mars 2012, contre 11,5 pour cent en mars 2011 et 7,9 pour cent en mars Au cours des trois premiers mois de 2012, cette décélération des prix découle particulièrement des facteurs d origine interne. Plus précisément, le repli de la consommation entraîné par la légère hausse des prix de quelques produits, a contribué à cette évolution depuis le début de l année, tels les produits vivriers non transformés (3,6%), les produits vivriers transformés (2,8%) et les PPN (2,7%). En outre, au cours de la période sous revue, la faible progression de la hausse du prix du riz (0,4%) résultant de la croissance de l offre sur le marché démontre que le degré d élasticité de ces deux variables étant relativement faible. Evolution du taux d'inflation Au niveau de l économie globale, la poursuite de la tendance baissière de l inflation s est raffermie depuis le début de l année en raison des effets conjugués de l accroissement progressif de l offre sur les marchés des biens et services, et de la conduite d une politique monétaire prudente par la Banque Centrale. L inflation sous-jacente (hors riz et énergie), au premier trimestre, a également présenté une tendance vers le ralentissement. Son taux depuis le début de l année s est légèrement replié à 2,0 pour cent (après +2,1% en mars 2011) tandis qu en glissement annuel, il s est nettement contracté pour s établir à 6,3 pour cent (contre +8,5% en mars 2011). Variation mensuelle Variation de la période Variation annuelle en % en % en % Janvier 1,4 2,4 0,9 1,4 2,4 0,9 8,5 11,2 5,5 Février 1,1 2,1 0,6 2,5 4,5 1,5 7,7 12,3 4,1 Mars 0,6-0,1 0,7 3,2 4,4 2,2 7,9 11,5 4,9 Avril 0,3-0,6 3,4 3,8 8,5 10,6 Mai -0,2-0,5 3,2 3,3 9,1 10,2 Juin 0,6 0,1 3,9 3,3 10,0 9,6 Juillet 0,5 0,4 4,4 3,7 10,3 9,4 Août 0,7 0,2 5,1 3,9 10,2 8,9 Septembre 0,8 0,4 6,0 4,3 9,5 8,4 Octobre 1,1 0,6 7,1 4,9 9,4 7,9 Novembre 1,3 0,8 8,5 5,7 9,6 7,3 Décembre 1,5 1,1 10,2 6,9 10,2 6,9 Moyenne 9,2 9.5 Evolution de l IPC et de ses composantes 9

11 LA BALANCE DES PAIEMENTS LA BALANCE DES PAIEMENTS Au cours du premier trimestre 2012, la balance globale des règlements internationaux du pays a été excédentaire de 4,0 millions de DTS, soit légèrement inférieure à la réalisation de la même période en 2011 de 5,4 millions de DTS. Cette tendance est imputable à la détérioration du solde des transactions en «capital et financières» et ce malgré la nette réduction du gap observé au niveau des «opérations courantes». Ce résultat se traduit par une augmentation de 2,1 millions de DTS des avoirs bruts de la BCM au cours des trois premiers mois de 2012, contre une accumulation de 4,3 millions de DTS sur la même période en De même, les avoirs bruts des banques commerciales se sont également inscrits en hausse de 4,8 millions de DTS durant la période sous revue, contre une réduction de 8,2 millions de DTS en Extrait de la balance des paiements 3 au cours du premier trimestre (en millions de DTS) Rubriques TRANSACTIONS COURANTES -183,0-115,5 1.1 BIENS ET SERVICES -238,2-187,6 BALANCE COMMERCIALE -224,1-202,8 Exportations FOB 166,3 239,3 Importations FOB -390,4-442,2 SERVICES NETS -14,1 15,2 Exportations de services 159,0 195,7 Importations de services -173,0-180,5 1.2 REVENUS DES INVESTISSEMENTS -29,2-9,1 RECETTES 20,7 10,3 PAIEMENTS -49,9-19,4 1.3 TRANSFERTS COURANTS 84,4 81,2 ADMINISTRATION PUBLIQUE 3,0 13,2 AUTRES SECTEURS 81,4 68,1 2- OPERATIONS EN CAPITAL ET FINANCIERES 215,6 96,2 2.1 OPERATIONS EN CAPITAL 8,7 27,9 ADMINISTRATION PUBLIQUE 8,7 27,9 AUTRES SECTEURS 0,0 0,0 2.2 OPERATIONS FINANCIERES 206,9 68,3 INVESTISSEMENTS DIRECTS (NET) 161,8 162,6 INVESTISSEMENTS DE PORTEFEUILLE (NET) 0,0 0,0 AUTRES INVESTISSEMENTS (NET) 45,1-94,3 3 - ERREURS ET OMISSIONS -27,2 23,3 4 - BALANCE GLOBALE 5,4 4,0 5 - FINANCEMENT -5,4-4,0 FMI NET -1,1-2,0 RESERVES BCM 4-4,3-2,1 En effet, la balance des opérations «courantes» a été réduite à -115,5 millions de DTS sur les trois 3 Statistiques provisoires pour Le signe négatif signifie augmentation. premiers mois de 2012, contre -183,0 millions de DTS sur la même période en 2011, soit un redressement de 67,5 millions de DTS. Cette performance a été tirée par l amélioration du solde des transactions commerciales sur les biens et services ainsi que sur les opérations sur les «revenus». En ce qui concerne les échanges en «capital et financiers», il a été observé une poursuite de la tendance à la dégradation de la balance des opérations. Celle-ci est passée de +215,6 millions de DTS au cours du premier trimestre de 2011 à seulement +96,2 millions de DTS sur la même période en La chute des capitaux nets reçus au titre des «autres investissements» est à l origine de cette contreperformance, ceux obtenus dans le cadre des «Investissements Directs Etrangers» étant restés à un niveau comparable à celui de la même période en LA BALANCE COMMERCIALE Sur les trois premiers mois de 2012 et par rapport aux réalisations de la même période en 2011, les échanges sur les biens ont affiché une bonne tenue. Le «déficit commercial» a diminué de 224,1 millions de DTS en 2011, à 202,8 millions de DTS en 2012, soit un redressement de 21,3 millions de DTS. Cette évolution favorable tient à la nette augmentation des exportations de biens (+43,9 %) et ce, en dépit de la progression sensible des importations de biens réalisée sur la période sous revue (+13,3 %). Les exportations de biens Au cours des trois premiers mois de 2012, la valeur nominale des exportations de biens a atteint 239,3 millions de DTS, contre 166,3 millions de DTS 10

12 sur la même période en 2011, ce qui correspond à un accroissement de 43,9 pour cent. Il s agit, pour la première fois depuis le début de la crise socioéconomique, d une réalisation qui a dépassé le niveau du premier trimestre 2008 de 204,9 millions de DTS. EN MILLIONS DE DTS TOTAL En millions de DTS 2008: 204,8 2009: 147,1 2010: 137,8 2011: 166,3 2012: 239,3 Exportations en valeur FOB, trois premiers mois (en millions de DTS) ,7 ZONE FRANCHE 81,3 44,5 14,3 ARD PRODUITS PETROLIERS GIROFLES 17,4 67,8 11,1 VANILLE CHROMITE CREVETTES CACAO CAFE 28,1 39,2 AUTRES 57,9 LA BALANCE DES PAIEMENTS Les exportations de «café»» et de «vanille sont restées inférieures au niveau de la saison. La quantité de «café vert» exportée a été très faible avec moins de 200 tonnes en 2012, contre 3 167,4 tonnes sur la même période en 2011 et 4 518,5 tonnes en Ce recul des exportations, en termes réels, est en liaison avec la quasi-stabilité des besoins mondiaux de ce produit au cours de ces dix dernières années et avec la forte concurrence des grands pays producteurs tels que la Colombie, le Brésil et le Vietnam qui accaparent plus de la moitié du marché mondial. Néanmoins, le prix d exportation a pu être contenu dans la fourchette de 1,5 à 2,9 dollars US par Kg au cours du premier trimestre de ces cinq dernières années. S agissant de la filière «vanille», force est de constater la quasi-stabilité aussi bien du volume Le premier trimestre de 2012 a été marqué par une nette accélération des exportations de «girofle», une confirmation de la tendance déjà observée au cours de ces derniers trimestres. Sur les trois premiers mois de 2012 et par rapport aux réalisations de la même période en 2011, les exportations de «girofle» ont quasiment doublé en termes réels : de 5 923,9 tonnes en 2011 à ,0 tonnes en 2012, contre 1 977,5 tonnes en 2010, 7 206,7 tonnes en 2009 et 2 358,5 tonnes au premier trimestre Cet essor historique tient à la forte expansion de la demande mondiale du «girofle» de Madagascar, ce qui explique la nette progression du prix moyen d exportation de ce produit. Sur le marché international, le prix moyen du «girofle» est passé de 4,0 dollars US par Kg au premier trimestre 2008, à 4,6 dollars en 2011 et à 9,4 dollars US par Kg au premier trimestre En termes nominaux, la valeur des exportations de «girofle» a atteint 67,8 millions de DTS au cours vendu, mais également du prix de vente au cours de ces cinq dernières années. En effet, les exportations de «vanille» ont été de 481,7 tonnes au premier trimestre de 2012, soit à peine supérieures à la réalisation de la même période en 2011 de 333,5 tonnes, mais nettement inférieur au volume exporté en 2010, 2009 et 2008 respectivement de 631,0 tonnes, 495,0 tonnes et de 768,6 tonnes. Parallèlement, le prix de vente de la «vanille» malgache sur le marché international n a pratiquement pas évolué depuis cinq ans. Le prix moyen du Kg à l exportation a fluctué entre 18,5 dollars US observé au cours du premier trimestre 2012 et 28,0 dollars US réalisé au cours des trois premiers mois de Cette situation traduit l érosion de la part du marché de la vanille malgache à l échelle internationale suite à la concurrence des autres pays tels que l Indonésie et les Iles des Comores. des trois premiers mois de 2012, contre 17,4 millions de DTS sur la même période en

13 Quant aux exportations des «crevettes» (hors Zone Franche), le volume exporté a été quasi-nul au premier trimestre de Le volume exporté de «crevettes» hors zone franche a été seulement de 45,7 tonnes au premier trimestre 2012, soit un niveau comparable à celui de la même période en 2010 de 57,6 tonnes, mais nettement inférieur à celui de 2011 avec 260,3 tonnes, de 2009 avec 134,3 tonnes et de 2008 avec 103,9 tonnes. Cette récession est le reflet du déclin de la filière depuis une dizaine d années. Plusieurs facteurs ont été évoqués pour expliquer cette régression. Il s agit, entre autres, de l impact négatif des pêches traditionnelles jugées peu sélectives et de l érosion de la compétitivité des crevettes de Madagascar sur le marché mondial essentiellement en raison de la concurrence à très bas prix et des coûts de production devenus très élevés. C est ainsi que le prix à l exportation de l «or rose» malgache a été relativement stable au cours de ces cinq dernières années. Celui-ci a fluctué dans la fourchette de 5,7 dollars US par Kg au premier trimestre 2010 à 8,6 dollars par Kg sur la même période en La bonne tenue des exportations de certains produits miniers s est poursuivie au premier trimestre de Les ventes de «minerai de titane» se sont accélérées sur les trois premiers mois de 2012 par rapport aux réalisations de la même période en En volume, les exportations ont été de ,0 tonnes au premier trimestre 2012, contre ,5 tonnes en 2011, soit une progression de plus de 100 pour cent. Il importe de souligner que la quantité exportée avait été de ,0 tonnes en 2010 et quasiment nulle au premier trimestre de En revanche, les valeurs des exportations n ont pas suivi la même tendance. LA BALANCE DES PAIEMENTS En effet, en termes nominaux, celles-ci n ont progressé que de 14,1 pour cent à fin mars 2012 comparativement à la situation de la même période en 2011 et ce, en raison de la baisse de prix sur le marché international d un peu moins de 50 pour cent. Quant au «minerai de zirconium», la valeur nominale des exportations a considérablement augmenté, progressant de 2,5 millions de DTS au premier trimestre de 2011 à 6,0 millions de DTS en En effet, en raison de la bonne tenue des besoins mondiaux de ce produit, cet accroissement a été tiré par l effet combiné de l augmentation du volume exporté, de 4 815,0 tonnes en 2011 à 6 822,0 tonnes en 2012 (+41,7 %), et du prix sur le marché mondial de près de 70,0 pour cent. La croissance progressive des exportations de «produits pétroliers» a été confirmée au premier trimestre de Le volume des «réexportations» vers les îles et pays voisins de Madagascar s est chiffré à ,0 TM 5 au premier trimestre de 2012, contre ,7 TM et ,3 TM sur la même période respectivement en 2011 en Cette évolution de la quantité a été accompagnée par une hausse graduelle du prix à l exportation. En moyenne, le prix du baril a atteint 180,0 dollars US au cours des trois premiers mois de 2012, contre 157,4 dollars US en 2011 et 135,8 dollars US sur la même période en Pour les exportations de «minerais de chrome», un certain déclin a été observé au premier trimestre de La quantité de «minerais de chrome» exportée a chuté progressivement reculant de ,0 tonnes au premier trimestre 2008 à ,0 tonnes sur la même période en 2010 et à seulement ,0 tonnes au premier trimestre de Cette récession des exportations de chrome est 5 1TM 7,14 barils US 12

14 le reflet du niveau de la demande mondiale qui stagne et dont une grande part est occupée par d autres pays concurrents. Au cours des trois premiers mois de 2012, le redressement des entreprises de la Zone Franche s est poursuivi, mais n a pas encore dépassé le niveau réalisé au cours du premier trimestre de En termes nominaux, les exportations des «entreprises franches» se sont chiffrées à 81,0 millions de DTS sur les trois premiers mois de 2012, contre 72,6 millions de DTS en 2011, 62,2 millions de DTS en 2010, 74,4 millions de DTS en 2009 et 94,7 millions de DTS en Exportations de la Zone Franche, trois premiers mois [Valeur en millions de DTS, Volume en milliers de tonnes et PU en DTS par Kg] Rubriques Crevettes et Valeur 16,5 8,6 8,2 11,6 7,1 autres produits Volume 2,1 1,3 1,0 1,5 0,9 de pêches Prix Unitaire 7,8 6,6 7,9 8,0 7,7 Valeur 64,5 53,2 41,0 40,5 48,6 Textiles Volume 6,9 5,4 3,9 3,1 3,5 Prix Unitaire 9,3 9,8 10,4 12,9 14,0 Valeur 13,7 12,6 13,1 20,5 25,3 Autres Volume 3,8 3,7 2,7 5,4 5,6 Prix Unitaire 3,6 3,4 4,8 3,8 4,5 TOTAL 94,7 74,4 62,2 72,6 81,0 Il ressort de l analyse du tableau ci-dessus que la reprise a été plus marquée au niveau de la filière «textile» et «autres» catégories de produits. En revanche, les exportations de crevettes et autres produits de pêche ont accusé une baisse relativement importante. En effet, les exportations de «textile» par la Zone franche ont atteint 48,6 millions de DTS (60,0 % du total des exportations de la Zone franche) au cours du premier trimestre de 2012, contre 40,5 millions de DTS (55,8 %) en 2011, 41,0 millions de DTS (65,8 %) en 2010, 53,2 millions de DTS (71,5 %) en 2009 et à 64,5 millions de DTS (68,1 %) en Cette légère progression enregistrée au cours des trois premiers mois de 2012 est attribuable à l accroissement du volume exporté de 3 129,6 tonnes en 2011 à 3 470,0 tonnes en 2012 et à l augmentation LA BALANCE DES PAIEMENTS de prix de vente sur le marché international (+10,9 %). Ceci a été possible grâce à l ouverture vers les autres débouchés tels que ceux du marché européen, le pays étant toujours privé du marché américain en raison de la suspension de l AGOA. Il importe de noter que, sur la même période, la quantité vendue avait atteint 6 916,9 tonnes en 2008, 5 412,1 tonnes en 2009 et 3 930,5 tonnes en En ce qui concerne les exportations par la zone franche de «crevettes et autres produits de pêche», la tendance est plutôt à la diminution. En effet, la quantité exportée n a été que de 949,7 tonnes au premier trimestre de 2012, contre 1 458,3 tonnes sur la même période en 2011, 1 035,5 tonnes en 2010, 1 302,8 tonnes en 2009 et 2 112,5 tonnes en Cette régression graduelle confirme que les produits de pêche en général et les crevettes en particulier sont en train de perdre du terrain sur la scène mondiale. Parallèlement, les prix de vente ont également accusé une chute sur le marché international. A cet égard, le prix moyen d exportation des «produits de pêche» a été de 11,9 dollars US par Kg au premier trimestre de 2012, contre 12,4 dollars US sur la même période en 2011 et un pic de 14,1 dollars US par Kg au second trimestre Il y a lieu de noter qu en termes de structure, la prépondérance des «crevettes et autres produits de pêche» n a été que de 9,0 pour cent du total au cours des trois premiers mois 2012, contre 16,0 pour cent en 2011, 17,4 pour cent sur la même période en Quant aux «autres biens» produits par les entreprises de la Zone franche, la valeur nominale des exportations n a cessé de progresser au cours de ces derniers trimestres et leur pondération par rapport au total a également augmenté graduellement. Les exportations des «autres biens» se sont chiffrées à 25,3 millions de DTS (31,2 % du total) au premier trimestre de 2012, contre 20,5 millions de DTS 13

15 (28,3 %) en 2011, 13,1 millions de DTS (21,0 %) en 2010, 12,6 millions de DTS (16,9 %) en 2009 et 13,7 millions de DTS (14,5 %) en Ce mouvement favorable tient à la croissance de la quantité écoulée en liaison avec l accroissement de la demande mondiale et ce, conjugué avec une bonne LA BALANCE DES PAIEMENTS Importations en valeur CAF, trois premiers mois (en millions de DTS) EN MILLIONS DE DTS ,5 89,7 336,6 166,5 90,4 87,4 112,9 61,0 79,0 24,5 78,6 75,5 progression des prix de vente. En fait, suite à la suspension de Madagascar de l AGOA, divers produits destinés aux multiples marchés ont été -30 TOTAL En millions de DTS 2008: 560,3 2009: 682,6 2010: 431,1 2011: 459,3 2012: 520,2 ALIMENTATION ENERGIE BEINS D'EQUIPEMENT MATIERES PREMIERES BEINS DE CONSOMMATION ARD ZONE FRANCHE exploités. Les importations de biens Le premier trimestre de 2012 a été marqué par une forte hausse des importations de biens comparativement aux réalisations de la même période en En termes nominaux CAF, celles-ci ont progressé de 459,3 millions de DTS en 2011 à 520,2 millions de DTS en 2012, soit une évolution de 13,3 pour cent. Pour rappel, la valeur nominale CAF des importations avait été de 560,3 millions de DTS en 2008, 682,6 millions de DTS en 2009 et 431,1 millions de DTS en Ce taux de croissance global observé au premier trimestre de 2012 a été tiré par une progression relativement forte des importations des «biens d équipement», des «biens d alimentation», des «matières premières», des «produits pétroliers» et, dans une moindre mesure, par une légère hausse des importations des entreprises franches. En revanche, les débarquements des biens «mis en admission temporaire» sous la rubrique des Autres Régimes Douaniers sont en forte récession au cours de la période sous revue. Au cours des trois premiers mois de 2012, il a été observé un net accroissement des importations de «matières premières», une tendance déjà constatée depuis quelques trimestres. En effet, en valeur nominale CAF, les importations de «matières premières» ont été de 87,4 millions de DTS au premier trimestre de 2012, contre 80,0 millions de DTS sur la même période en 2011, soit une hausse de 8,4 pour cent. Il convient de noter que les importations de «matières premières» avaient été de 82,2 millions de DTS, 76,8 millions de DTS et de 63,1 millions de DTS respectivement au cours des premiers trimestres de 2008, 2009 et Cette relance des importations des «matières premières» a été propulsée par une reprise progressive des activités économiques rongées par la crise de ces quatre dernières années. C est ainsi que la quantité de «matières premières» débarquée s est accrue, atteignant ,7 tonnes au cours des trois premiers mois de 2012, contre ,8 tonnes en 2011, soit une croissance réelle de 35,5 pour cent. A titre de rappel, le volume de «matières premières» acheté s était chiffré à ,5 tonnes au premier trimestre de 2008, contre ,2 tonnes en 2009 et ,7 tonnes en En ce qui concerne le prix moyen d achat de ces marchandises, celui-ci a été relativement stable et contenu dans la fourchette de 0,4 à 0,6 dollar US par Kg au cours de ces quatre dernières années. 14

16 Les importations de «biens de consommation» ont suivi la même tendance. Les achats de «biens de consommation» se sont inscrits en hausse au premier trimestre de 2012, progressant d une valeur nominale de 50,5 millions de DTS en 2011 à 61,0 millions de DTS en 2012, soit une évolution de 20,7 pour cent. Ce taux de croissance est surtout due à l augmentation de la quantité importée, et dans une moindre mesure, à l évolution également positive des prix à l importation. A ce propos, si le volume débarqué est passé de ,5 tonnes en 2011 à ,1 tonnes en 2012 (+13,4 %), le prix moyen d importation s est accru de 2,4 à 2,5 dollars US par Kg (+6,4 %) sur la période considérée. Pour mémoire, les importations de «biens de consommation» avaient atteint 112,9 millions de DTS (25 009,8 tonnes) en 2009, 43,1 millions de DTS (64 122,8 tonnes) en 2008 et 48,7 millions de DTS (31 096,6 tonnes) en Le premier trimestre de 2012 a été marqué par une «facture pétrolière» la plus chère jamais réalisée pour une période de trois mois. Au premier trimestre de 2012, la facture pétrolière s est chiffrée à 136,5 millions de DTS, contre 100,1 millions de DTS en 2011, 63,5 millions de DTS en 2010, 40,7 millions de DTS en 2009 et 89,7 millions de DTS en 2008, soit une accélération de 36,7 pour cent en Cette forte croissance est attribuable à la hausse de la quantité achetée, progressant de 1,3 millions de barils US au cours des trois premiers mois de 2011 à 1,5 millions de barils sur la même période en 2012 (+18,9 %). Il est à noter que la quantité de «produits pétroliers» débarquée avait été de 1,1 million, de 0,9 et de 1,0 millions de barils US au premier trimestre respectivement en 2008, 2009 et en Quant au prix d importation, en moyenne, celui-ci s est fortement accru au premier trimestre de 2012, atteignant 140,9 dollars US par baril, contre 122,9 dollars sur la même période en LA BALANCE DES PAIEMENTS 2011, 100,0 dollars en 2010, 69,9 dollars en 2009 et 123,5 dollars US par baril en Les importations de «biens d alimentation» ont continué à augmenter progressivement. Il s agit d un rythme de croissance déjà observé depuis Au cours du premier trimestre de 2012, les importations de «biens d alimentation» ont été de 54,2 millions de DTS en 2012, contre 52,5 millions de DTS en 2011, 26,3 millions de DTS en 2010, 22,4 millions de DTS en 2009 et 19,6 millions de DTS en Le taux de croissance des importations alimentaires de 3,2 pour cent a été tiré par l accélération des achats de «riz» qui ont été facturés à 29,5 millions de DTS au premier trimestre 2012, après 19,4 millions de DTS sur la même période en 2011, les importations des «autres biens alimentaires» ont sensiblement diminué. En liaison avec la vigueur de la demande intérieure, cette forte augmentation nominale des importations de «riz» est la résultante de l accroissement simultané de la quantité achetée et du prix. En effet, le tonnage de riz débarqué est passé de ,2 tonnes au premier trimestre de 2011 à ,9 tonnes sur la même période en 2012, soit une progression de 47,7 pour cent. Il convient de noter que, sur la même période, la quantité importée avait été de ,6 tonnes, ,3 tonnes et de ,8 tonnes respectivement en 2008, 2009 et en En ce qui concerne le prix moyen d achat d une tonne de «riz» sur le marché international, celui-ci s est accru de 460,0 dollars US au cours des trois premiers mois de 2011 à 475,5 dollars US en 2012 (+3,4 %). Néanmoins, il s agit des niveaux comparables à ceux de ces derniers trimestres qui ont été contenus dans une fourchette de 411,8 dollars US et 477,5 dollars US. En revanche, les importations des «autres produits alimentaires» tels que la farine de froment, l huile 15

17 alimentaire, le sucre, les produits laitiers etc. ont accusé une baisse significative, régressant de 33,1 millions de DTS au cours des trois premiers mois de 2011 à 24,6 millions de DTS en 2012 (-25,7 %). A titre de rappel, sur la même période, la valeur nominale des importations des «autres produits alimentaires» avait été de seulement de 7,7 millions de DTS en 2008 et 2009 et de 16,0 millions de DTS en Cette baisse nominale des achats de «biens d alimentations» hors «riz» enregistrée en 2012 est attribuable à la forte contraction du volume importé passant de ,8 tonnes en 2011 à ,0 tonnes en 2012 (-29,5 %), le prix moyen d achat s étant inscrit en hausse (+5,4 %). Une reprise des importations de «biens d équipement» a été observée au premier trimestre de 2012, par rapport à la même période de ces quatre dernières années. Les importations de «biens d équipement» se sont chiffrées à 90,4 millions de DTS au cours des trois premiers mois de 2012, contre 75,5 millions de DTS en 2011, 166,5 millions de DTS en 2010, 336,6 millions de DTS en 2009 et 168,1 millions de DTS en En 2012, la croissance nominale a été de 19,7 pour cent, en raison de la progression de la quantité importée, les prix d achat de ces équipements ayant fortement reculé. En effet, propulsés par la hausse des besoins intérieurs liée à la relance progressive des activités économiques, la quantité importée s est accrue, augmentant de ,5 tonnes au cours des trois premiers mois 2011 à ,6 tonnes en 2012 (+28,7 %). Néanmoins, il s agit de tonnages relativement faibles comparés à ceux réalisés au cours des premiers trimestres des années précédentes : ,5 tonnes, ,1 tonnes et ,1 tonnes respectivement en 2008, 2009 et Cette situation s explique par la fin de la phase des investissements lourds des LA BALANCE DES PAIEMENTS grandes entreprises minières dont les importations de «biens d équipement» ont été colossales. Par ailleurs, le prix moyen d importation de ces biens a accusé une baisse au cours des trois premiers mois 2012 (-7,1 %), une tendance déjà observée depuis Le cas des biens importés «mis en admission temporaire» de la rubrique ARD est, toutefois, une exception. Au cours du premier trimestre de 2012, l analyse des données montre une importante baisse en termes nominaux. Les importations de biens en ARD ont reculé de 24,5 millions de DTS au premier trimestre de 2011 à seulement 14,5 millions de DTS en 2012 (-40,8 %). Cette forte contraction est attribuable à la diminution des prix d importation de 40,8 pour cent, la quantité importée ayant légèrement progressé de 5 156,1 tonnes en 2011 à 5 515,4 tonnes en 2012 (+7,0 %). Cependant, ce niveau en 2012 est encore très loin de celui du premier trimestre de 2008 et de 2009 avec respectivement 79,0 millions de DTS (50 929,4 tonnes) et 34,3 millions de DTS (6 670,7 tonnes), correspondant aux importations de gros engins par les grandes entreprises minières. Pour les entreprises de la «Zone franche», une légère augmentation nominale des importations a été enregistrée au premier trimestre de 2012, par rapport à la situation de la même période en Les importations des biens par la «Zone franche» ont été de 76,2 millions de DTS au cours des trois premiers mois de 2012, contre 75,5 millions de DTS en 2011, soit une légère hausse de 0,9 pour cent. Cette faible progression est attribuable à la forte hausse des prix d achat sur le marché international, le volume importé s étant inscrit en baisse. En effet, la quantité débarquée n a été que de ,3 tonnes en 2012, contre ,7 tonnes en 2011, soit une réduction de 9,6 pour cent. Pour mémoire, le tonnage des importations de la «zone franche» avait été de ,1 tonnes, ,7 tonnes et ,4 tonnes 16

18 aux premiers trimestres respectivement de 2008, de 2009 et de Pour le prix moyen à l importation, celui-ci a augmenté de 11,6 pour cent en 2012, comparativement à la situation du premier trimestre de 2011, mais est resté dans la fourchette de 4,1 à 6,5 dollars par Kg de ces dernières années. LES AUTRES POSTES DE LA BALANCE DES PAIEMENTS Sur les trois premiers mois de 2012 et par rapport aux réalisations de la même période en 2011, le solde des échanges sur les «services» s est considérablement amélioré : de -14,1 millions de DTS en 2011 à +15,2 millions de DTS en Ce redressement est attribuable à la bonne progression des exportations de «services»et ce, en dépit de la baisse des importations sur la période considérée. Ainsi, les exportations de «services» ont atteint 195,7 millions de DTS au cours des trois premiers mois de 2012, contre 159,0 millions de DTS en 2011, ce qui correspond à une hausse de 23,1 pour cent. Cette évolution favorable trouve son origine dans l augmentation des exportations de services au profit du secteur privé non résident. Il s agit des exportations de services au titre des «transports internationaux» (+35,2 %) en liaison avec la croissance des transactions commerciales sur les «biens» et de celles du secteur «tourisme» (+44,5 %). Pour les «importations de services», la tendance est légèrement à la hausse, en raison essentiellement de la forte hausse des importations de services liés aux «transports internationaux», en corrélation avec l accroissement du volume du commerce sur les «biens». Il importe de noter la décélération des prestations de services par les non résidents au profit du secteur privé résident tel que la filière extractive etc. En ce qui concerne les opérations sur «transferts LA BALANCE DES PAIEMENTS légère diminution, est resté largement positif de 81,2 millions de DTS au cours des trois premiers mois de 2012, contre 84,4 millions de DTS sur la même période en Ce léger repli est imputable à la régression des «transferts» reçus par le secteur privé résident tel que les ONG etc. Ceux-ci sont passés de 81,4 millions de DTS en 2011 à 68,1 millions de DTS en Il convient de souligner que les «transferts» traditionnels au profit du secteur de l administration publique dans le cadre des «aides budgétaires» sont toujours suspendus. S agissant des opérations en «capital et financières», le solde des transactions s est détérioré au premier trimestre de 2012, par rapport à la même période en En effet, le flux net des opérations en «capital et financières» a été de 96,2 millions de DTS en 2012, contre 215,6 millions de DTS en Ce mouvement défavorable est essentiellement dû à la situation des flux nets reçus au titre des «autres investissements» étrangers qui ont sensiblement diminué au cours des trois premiers mois de 2012 : de +45,1 millions en 2011 à -99,2 millions de DTS en Il s agit notamment de l augmentation des avoirs des non banques résidents détenus auprès des non résidents et de l amortissement de la dette extérieure privée. Cependant, les capitaux reçus au titre des «dons projets» par l Administration publique ont favorablement évolué en 2012, par rapport à la situation de la même période en En définitive, cette bonne tenue de la situation des paiements extérieurs du pays a permis à la Banque Centrale de Madagascar d accumuler 2,1 millions de DTS de réserves officielles entre fin 2011 et fin mars L encours total des avoirs extérieurs bruts de la Banque Centrale de Madagascar a ainsi représenté l équivalent de 3,6 mois d importation de biens et services non facteurs à fin mars courants», le flux net des opérations, quoiqu en 17

19 LE MARCHE INTERBANCAIRE DE DEVISES ET LE TAUX DE CHANGE LE MARCHE INTERBANCAIRE DE DEVISES ET LE TAUX DE CHANGE SITUATION DU MARCHE L offre de devises Au cours du premier trimestre 2012, les offres de gros montants 6 de devises sur le Marché Interbancaire de Devises (MID) ont été surtout constituées par les «approvisionnements de compte courant 7» avec 67,1 pour cent, les «exportations de biens» avec 20,7 pour cent et les recettes sur «prestations de services» rendus par les résidents avec 9,5 pour cent. Par rapport à la situation de la même période en 2011, cette structure n a quasiment pas évolué. En effet, sur les trois premiers mois de 2011, ces parts avaient été respectivement de 65,2 pour cent, 17,7 pour cent et 16,8 pour cent. En termes de devises utilisées, force est de constater que le dollar US est resté prépondérant : 83,6 pour cent du total des offres de gros montants traitées l ont été en dollars US, contre 70,6 pour cent sur la même période en Principaux ordres de vente de gros montants sur le MID En millions de DTS ,4 12,6 17,8 128,8 59,0 45,8 18,9 147,3 65,9 38,6 2,6 197,9 41,1 28,9 1,3 141,7 43,6 20,1 6,1 La demande de devises Quant aux demandes de gros montant sur le marché, leur composition observée au premier trimestre 2012 est également semblable à celle de ces derniers trimestres. Les besoins d achat de devises sur le MID ont été notamment destinés aux «importations de biens» avec 80,9 pour cent, aux paiements de «prestations de services» rendus par les non résidents avec 10,6 pour cent et aux «paiements de dividendes» avec 2,4 pour cent en Pour mémoire, ces pourcentages avaient été respectivement de 58,9 pour cent, 13,7 pour cent et 3,4 pour cent en Par ailleurs, reflétant la situation des offres, la grande majorité de ces demandes de gros montants de devises ont été réalisées en dollars US pour 75,1 pour cent du total au cours du premier trimestre de 2012, contre 70,5 pour cent sur la même période en En millions de DTS Principaux ordres d achat de gros montants sur le MID 71,7 16,0 0,0 130,1 31,0 9,2 214,8 99,7 123,3 25,6 28,9 22,5 21,5 27,1 2007Q1 2007Q2 2007Q3 2007Q4 2008Q1 2008Q2 2008Q3 2008Q4 2009Q1 2009Q2 2009Q3 2009Q4 2010Q1 2010Q2 2010Q3 2010Q4 2011Q1 2011Q2 2011Q3 2011Q4 2012Q1 4,1 7,1 137,3 197,1 29,6 15,1 156,6 19,8 4,5 2007Q1 2007Q2 2007Q3 2007Q4 2008Q1 2008Q2 2008Q3 2008Q4 2009Q1 2009Q2 2009Q3 2009Q4 2010Q1 2010Q2 2010Q3 2010Q4 2011Q1 2011Q2 2011Q3 2011Q4 2012Q1 Importations de biens Excédent des recettes Prestations de services Autres transferts Exportations de biens Approvisionnement du compte courant Prestations de services Autres transferts 6 Montant dépassant dollars US. 7 Des entreprises et des organismes internationaux établis à Madagascar. 18

20 LE MARCHE INTERBANCAIRE DE DEVISES ET LE TAUX DE CHANGE Sur le marché international, contrairement à la tendance générale observée depuis fin avril 2011, le premier trimestre de 2012 a été marqué par une dépréciation du dollar US par rapport à l euro. En effet, 1 euro est passé de 1,2973 dollar 8 US à fin décembre 2011 à 1,3334 dollar US à fin mars 2012, soit une dépréciation de 2,8 pour cent. Néanmoins, il s agit d une dévalorisation de la monnaie américaine nettement moins forte que celle observée sur la même période en 2011 : l euro a atteint 1,4183 dollar à fin mars 2011, contre 1,3269 dollar à fin décembre 2010, soit une dépréciation de 6,9 pour cent. En dollar US 1,6000 1,5500 1,5000 1,4500 1,4000 1,3500 1,3000 1,2500 1,2000 Evolution du cours de 1 euro 9 sur le marché international Taux de fin de période 2008M01 M02 M03 M04 M05 M06 M07 M08 M09 M10 M11 M M01 M02 M03 M04 M05 M06 M07 M08 M09 M10 M11 M M01 M02 M03 M04 M05 M06 M07 M08 M09 M10 M11 M M01 M02 M03 M04 M05 M06 M07 M08 M09 M10 M11 M M01 M02 M03 Au niveau du MID, le marché est resté «vendeur net», poursuivant la tendance de ces derniers trimestres comme l illustre le graphique ci-après. Il s agit d un marché marqué par une offre de devises excédentaire par rapport à la demande et ce, en raison de la situation de paiements extérieurs du pays relativement plus soutenable au cours de cette période. En millions de DTS Offre et demande de gros montants sur le MID et solde des opérations de la BCM [axe de droite] , ,3 56,3 141,9 52,6 170,6-8,3 26,4 40,7 42,2-11,9-27,2 146,1 11,7 2007Q1 2007Q2 2007Q3 2007Q4 2008Q1 2008Q2 2008Q3 2008Q4 2009Q1 2009Q2 2009Q3 2009Q4 2010Q1 2010Q2 2010Q3 2010Q4 2011Q1 2011Q2 2011Q3 2011Q4 2012Q1 Interventions de la BCM OFFRE DEMANDE Dans le cadre de sa politique de change, cette situation en déséquilibre a conduit la Banque Centrale de Madagascar à intervenir sur le marché en achetant et en vendant des devises. C est ainsi que les opérations de la Banque Centrale de Madagascar sur le MID se sont soldées par un «achat net» (accumulation de réserves) de 19,6 millions de DTS sur les trois premiers mois de 2012, contre également un «achat net» de 93,6 millions de DTS sur la même période en Les opérations sur le MID [+= position de «vendeur net» du marché] Rubriques Solde en millions de DTS Janvier 3,6-7,6 32,6-2,4 Février -12,9-2,9 31,5 6,3 Mars -2,6 7,8 29,4 15,7 Avril -16,8 19,3 13,9 Mai -12,1 18,2 22,4 Juin 1,7-11,4 13,2 Juillet 12,8 4,6 9,0 Août 9,7 7,8 16,1 Septembre -10,8-33,9 2,6 Octobre -3,1 11,0 29,3 Novembre 21,6 26,3-1,6 Décembre 11,5 56,1 28,6 TOTAL 2,6 95,3 227,1 19,6 VOLUME DES TRANSACTIONS Entre fin décembre 2011 et fin mars 2012, le volume total des transactions traitées sur le MID a été de 571,2 millions de DTS, contre 495,6 millions de DTS entre fin décembre 2010 et fin mars 2011, soit une progression de 15,3 pour cent. -2,8 26,2-21,6 93,4 93,6 49,6 27,8 56,3 193,4 24, , En millions de DTS 8 Sources : 9 Sources : 19

21 En outre, à fin mars 2012, le total des transactions réalisées a représenté quasiment le quart de celui observé sur l ensemble de l année Il importe de noter qu en termes de moyenne journalière des opérations traitées sur le MID, un certain renversement de tendance a été observé. En euro, elle a été de 4,1 millions d euros au premier trimestre de 2012, soit légèrement inférieure aux 4,3 millions d euros réalisés au cours de la même période en Par contre, en dollar US, la moyenne a atteint 8,9 millions de dollars US en 2012, contre 6,8 millions de dollars US au cours des trois premiers mois de Volume cumulé des transactions sur le MID (en millions de DTS) Rubriques En % du total en 2011 Janvier 119,2 136,8 147,9 193,6 8,5 Février 299,6 275,2 299,8 383,8 16,8 Mars 437,8 407,2 495,6 571,2 24,9 Avril 573,4 557,1 670,6 Mai 750,3 706,6 864,2 Juin 874,5 864, ,2 Juillet 1 018, , ,6 Août 1 147, , ,4 Septembre 1 299, , ,9 Octobre 1 450, , ,0 Novembre 1 594, , ,0 Décembre 1 741, , ,0 TAUX DE CHANGE La situation des paiements internationaux du pays relativement favorable, l évolution de la parité euro / dollar sur le marché international et la forte pondération des transactions libellées en dollars US ont, entre autres, déterminés l évolution du MID au cours de la période considérée. En effet, à fin mars 2012 et par rapport aux taux de fin décembre 2011, il a été observé une nette appréciation de l ariary : de 6,5 pour cent par rapport au dollar US et de 3,7 pour cent vis-à-vis de l euro, soit une appréciation de 4,7 pourcent de l ariary selon l Indice Composite des cours de l ariary pondéré par le volume des transactions en euro et en dollar US sur le MID. LE MARCHE INTERBANCAIRE DE DEVISES ET LE TAUX DE CHANGE Cependant, par rapport aux taux de fin mars 2011, à fin mars 2012, la monnaie nationale a accusé une nette dépréciation par rapport au dollar US (5,0 %), mais une légère appréciation par rapport à l euro (1,3 %). En glissement annuel, à la fin du premier trimestre de 2012, le cours de l ariary s est ainsi légèrement déprécié de 2,1 pour cent selon l Indice Composite , , , Evolution du taux de change de l ariary Taux de fin de période 2 914, , , , , , , , , , , ,1 JAN-08 FEV-08 MARS-08 AVRIL-08 MAI-08 JUIN-08 JUILLET-08 AOUT-08 SEPT-08 OCT-08 NOV-08 DEC-08 JAN-09 FEV-09 MARS-09 AVRIL-09 MAI-09 JUIN-09 JUILLET-09 AOUT-09 SEPT-09 OCT-09 NOV-09 DEC-09 JAN-10 FEV-10 MARS-10 AVRIL-10 MAI-10 JUIN-10 JUILLET-10 AOUT-10 SEPT-10 OCT-10 NOV-10 DEC-10 JAN-11 FEV-11 MARS-11 AVRIL-11 MAI-11 JUIN-11 JUILLET-11 AOUT-11 SEPT-11 OCT-11 NOV-11 DEC-11 JAN-12 FEV-12 MARS-12 USD EURO DTS S agissant de l évolution en termes réels, par rapport au taux de fin décembre 2011, force a été également d observer une appréciation de la monnaie nationale de 6,2 pour cent (hausse du TCER). Cette prise de valeur de l ariary, en termes réel, tient essentiellement à l appréciation nominale de l ariary 5,0 pour cent (hausse du TCEN) et, aussi, au niveau d inflation intérieure relativement plus élevé (+2,2 % par rapport à fin décembre 2011) que celui enregistré chez les partenaires commerciaux du pays (+1,6 % par rapport à fin décembre 2011). Il importe de souligner que cette appréciation réelle de la monnaie nationale peut également se traduire par une perte de compétitivité de l économie nationale exportatrice. De même, en glissement annuel, une appréciation réelle de la monnaie nationale de 2,1 pour cent a été observée , , ,73 20

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC Commission de la CEMAC Département des Politiques Economique, Monétaire et Financière Direction des

Plus en détail

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février 25-2-24 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - février 25 Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février Le baromètre

Plus en détail

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000

Banque de la République d Haïti. Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Banque de la République d Haïti Bulletin Statistique 36 Juillet - Septembre 2000 Table des matières Avertissement...5 I- Statistiques monétaires et financières Tableau 1.1 Principaux indicateurs monétaires...10

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai 25-5-27 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - mai 25 La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai Le baromètre de

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements

La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements La comptabilité nationale en économie ouverte (rappels) et la balance des paiements Identité fondamentale: Y= C + I + G + EX - IM Y: PIB (Produit Intérieur Brut) C: Consommation I: Investissement G: Dépenses

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------ La Commission ------------ RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE Juin 2014 1 TABLE DES MATIERES Résumé... 5 INTRODUCTION...

Plus en détail

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE. La situation économique dans la zone euro 0 0.. Les décisions de politique monétaire 0..2 Les marchés obligataires..3 Le marché

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

ORGANIGRAMME. Conseil d'administration. Administration. Caisse. Contrôle de Crédit. Monnaie et Analyse Économique. Affaires Internationales

ORGANIGRAMME. Conseil d'administration. Administration. Caisse. Contrôle de Crédit. Monnaie et Analyse Économique. Affaires Internationales ORGANIGRAMME Conseil d'administration Unité d'audit Interne Attachés à la Direction Générale Administration Ressources Humaines Comptabilité/Budget Support Informatique Affaires Juridiques Contentieux

Plus en détail

PERTES ET BENEFICES DE CHANGE

PERTES ET BENEFICES DE CHANGE ANALYSE DE L EXECUTION DU BUDGET DE L ETAT PAR MISSION ET PROGRAMME EXERCICE 2012 COMPTE D OPERATIONS MONETAIRES PERTES ET BENEFICES DE CHANGE MAI 2013 Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices

Plus en détail

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut LE DOLLAR règne en maître, par défaut Les arrangements monétaires internationaux sont examinés à la loupe depuis la crise financière mondiale Eswar Prasad LE DOLLAR a été la principale monnaie mondiale

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change Compte d opérations monétaires Pertes et bénéfices de change Note d analyse de l exécution budgétaire 2014 2 COUR DES COMPTES Pertes et bénéfices de change LFI Exécution 1 Ecart Recettes 25 M 19,3 M -5,7

Plus en détail

Ressources pour le lycée général et technologique

Ressources pour le lycée général et technologique Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement spécifique Science économique Thème n 2 : Mondialisation, finance internationale et

Plus en détail

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires Statistiques arrêtées à fin 2013 SOMMAIRE PRÉAMBULE 5 Partie I : Evolution des paiements de masse 6 I. Echanges EN INTERbancaire 7 1.

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 البنك المركزي التونسي BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011 DECEMBRE 2012 SOMMAIRE Pages Introduction... 5 Endettement extérieur

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

3 ) Les limites de la création monétaire

3 ) Les limites de la création monétaire 3 ) Les limites de la création monétaire Si un banquier n a besoin que de son stylo pour créer de la monnaie, on peut se demander ce qui empêche une création infinie de monnaie. En fait, la création monétaire

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 Sommaire I - Le rôle prépondérant des marchés financiers I.1 - Financiarisation de l'économie mondiale I.2 Lien avec l'entreprise

Plus en détail

PERSPECTIVES ECONOMIQUES DES ETATS DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE EN 2010

PERSPECTIVES ECONOMIQUES DES ETATS DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE EN 2010 PERSPECTIVES ECONOMIQUES DES ETATS DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE EN 2010 VULNERABILITE DES COMPTES COURANTS DANS LE CONTEXTE DE LA CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE TABLE DES MATIERES

Plus en détail

Secteur de la construction au Canada

Secteur de la construction au Canada PIB en G$ CAD Survol des tendances de l industrie Secteur de la construction au Canada Principaux développements T2/214 214 Le PIB réel a atteint un sommet de 1 69 millions de dollars canadiens en novembre

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal Plan Quelques faits stylisés caractéristiques de la France, de l

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties IEOM RAPPORT ANNUEL 2008 3C HAPITRE 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties 54 3 < L ÉVOLUTION MONÉTAIRE EN 2008 L ÉVOLUTION

Plus en détail

GHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le

GHANA. Les relations commerciales de la Belgique avec le Les relations commerciales de la Belgique avec le GHANA Cette note est également disponible sur le site internet de l Agence pour le Commerce extérieur : www.abh-ace.be P a g e 1 TABLE DES MATIÈRES 1 La

Plus en détail

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Royaume du Maroc المرجع :

Royaume du Maroc المرجع : المملكة المغربية Royaume du Maroc المرجع : a présente note méthodologique reprend les nouvelles recommandations internationales mises en œuvre par le Maroc, pour l établissement de la balance des paiements

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE 2014 RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE Rapport adressé à Monsieur le Président de la République et au Parlement par Christian Noyer, gouverneur Sommaire La Banque de France a fait appel à des métiers

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005 Rapport des vérificateurs Au conseil d administration de l Office d investissement des régimes de pensions du secteur public Compte du régime de pension de la Gendarmerie royale du Canada Nous avons vérifié

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF)

Table des Matières. 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) Finances Publiques. (sources : BRH / MEF) Table des Matières 2 Secteur monétaire et bancaire (sources : BRH) 6 Finances Publiques (sources : BRH / MEF) 7 Secteur réel (sources : IHSI / BRH / EDH) 10 Secteur externe (sources : BRH / AGD / Maison

Plus en détail

Drug Mart/Pharmaprix. de 28. décembre 2013). Les Compagnies Loblaw. bonne position. Faits saillants du 11 413 $ Produits Produits, compte

Drug Mart/Pharmaprix. de 28. décembre 2013). Les Compagnies Loblaw. bonne position. Faits saillants du 11 413 $ Produits Produits, compte COMMUNIQUÉ DE PRESSEE Les Compagnies Loblaw limitée annonce une hausse de 68,4 % du montant ajusté du bénéfice par action 2) pour le quatrième trimestre de BRAMPTON, ONTARIO Le 26 février 2015 Les Compagnies

Plus en détail

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE PROGRAMME DE RECHERCHE DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE / PROJET 6A PROJET 6a : CONNAISSANCES EN MATIÈRE D INNOVATION Investissement

Plus en détail

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97 analyses 2 2 analyses 1 La position extérieure globale du Luxembourg 98 1.1 Introduction 98 1.2 La position nette par catégorie d actifs : vue d ensemble 99 1.3 La position d investissements directs 11

Plus en détail

Le crédit bancaire au secteur privé

Le crédit bancaire au secteur privé Le crédit bancaire au secteur privé en Belgique M. Hradisky * Après des taux de croissance de plus de 1 p.c. en rythme annuel au cours de l année, la progression des crédits au secteur privé en Belgique

Plus en détail

rapport CCE 2015-1250

rapport CCE 2015-1250 rapport CCE 2015-1250 La conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 CCE 2015-1250 Rapport sur la conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 Personnes de contact Gautier Gérome

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

Moniteur des branches Industrie MEM

Moniteur des branches Industrie MEM Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.

Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc. Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.ca Le Directeur parlementaire du budget a pour mandat de présenter

Plus en détail

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation 28RE_chap_EP4.qx:quark de base 7/16/09 7:37 PM Page 858 Troisième partie : Le financement des ressources Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision (N os 1 à 25) Exercices

Plus en détail

Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205

Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205 AOÛT 2005 Point de vue REVUE MENSUELLE DE L ÉCONOMIE AMÉRICAINE La dépendance envers l épargne étrangère nette n est pas près de diminuer Les prix élevés du pétrole n entraîneront pas de ralentissement

Plus en détail