COMPTE-RENDU DU SEMINAIRE PEPSE AU NATIONAL LEADERSHIP INSTITUTE OF MADAGASCAR ANTANANARIVO LES 17 ET 18 JUIN 2008

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMPTE-RENDU DU SEMINAIRE PEPSE AU NATIONAL LEADERSHIP INSTITUTE OF MADAGASCAR ANTANANARIVO LES 17 ET 18 JUIN 2008"

Transcription

1 COMPTE-RENDU DU SEMINAIRE PEPSE AU NATIONAL LEADERSHIP INSTITUTE OF MADAGASCAR ANTANANARIVO LES 17 ET 18 JUIN 2008 Invités présents Les participants représentaient les différentes catégories d acteurs susceptibles d être impliqués dans le financement ou la mise en œuvre des programmes d électrification : - Institutionnels : Direction Générale de l Energie, Organisme de régulation de l électricité, chargé des infrastructures reliées à la présidence ; - Organismes de financement : ADEME, GTZ, USAID, ACCORD ; - Collectivités décentralisées : Représentants des 9 régions cibles ; - Associations locales et programmes de développement présents dans les 9 régions ; - Opérateurs privés : Tenema, Vitasoa, Casielec, Someca - Opérateur public : JIRAMA. La liste détaillée des participants est jointe en annexe. Le contexte Le projet PEPSE ( ), financé par la Commission Européenne dans le cadre du programme COOPENER, a été mis en place dans le cadre d un partenariat entre la Fondation Energies pour le Monde, l Université de Magdebourg et le ministère de l Energie et des Mines à Madagascar. Le projet PEPSE a permis d élaborer 9 programmes d électrification rurale décentralisée par énergies renouvelables pour les 9 régions du sud de Madagascar. Objectifs du séminaire Le séminaire des 17 et 18 juin 2008 à Antananarivo constituant l une des étapes finales du projet PEPSE, avait pour objectif de réunir les acteurs techniques financiers susceptibles d'être les protagonistes des programmes élaborés pour leur présenter les programmes régionaux d électrification, répondre à leurs éventuelles questions et susciter leur Compte-rendu Séminaire PEPSE 1

2 intérêt. Les partenaires de PEPSE, responsables régionaux, autorités nationales et contractants européens animaient le séminaire. Le déroulement du séminaire, dont le programme est joint en annexe 1, a été le suivant : - Présentation des programmes régionaux élaborés dans le cadre du projet PEPSE ; - Table ronde n 1 : Réalisation et exploitation (pour le secteur privé) ; - Table ronde n 2 : Financement et synergie énergie-développement. Le contenu des interventions est disponible en annexe 2. I- PRESENTATION DES PROGRAMMES REGIONAUX Personnes présentes à la tribune officielle : Hugues Rajonson, représentant le Premier Ministre M. Ramanantsoa, Président de l Agence pour le Développement de l Electrification Rurale (ADER) Chef de la région Atsimo Atsinanana, porte-parole de l ensemble des chefs de Régions Yves Maigne, Directeur de la Fondation Energies pour le Monde Ouverture Le séminaire a débuté par un discours de M.Rajonson, chef de cabinet du Premier Ministre (Discours en Annexe 2). Les différents discours d introduction ont rappelé l importance de l électrification pour le développement social et économique des zones rurales. Le contexte national malgache et le cadre général des travaux préliminaires à l élaboration des programmes régionaux a d'abord été présenté par Mme Herivelo Ramialiarisoa, directrice générale de l Énergie (Annexe 3). Le contenu des dossiers de programmes régionaux a ensuite été développé : - Les différentes étapes de PEPSE aboutissant à l élaboration des programmes régionaux ont été rappelées par Nicolas Guichard qui a insisté sur la méthodologie NORIA, permettant de prioriser les communes bénéficiant du contexte le plus favorable à une électrification par énergies renouvelables qui soit pérenne (Annexe 3) ; Compte-rendu Séminaire PEPSE 2

3 - Yves Maigne a présenté les différentes solutions techniques proposées (Annexe 4) ; - Les modalités organisationnelles envisagées permettant une mise en œuvre pérenne des programmes d électrification ont été exposées par Voahirana Randriambola, directrice du bureau d études «Cabinet Mihiratra» (Annexe 5) ; - Les coûts d investissement pour chaque région et le montage financier proposé ont été développés par Nicolas Guichard (Annexe 6) ; - Mélanie Jaeger, sociologue à l université de Berlin a ensuite présenté le lien entre électrification et développement, et la nécessité de s appuyer sur les structures locales existant dans les communes visées pour assurer la pérennité des réalisations (Annexe 7). Une courte séance de questions a suivi les présentations des programmes régionaux. Séance de questions Que propose-t-on pour les communes non choisies par PEPSE? Les Régions définissent les communes prioritaires pour l électrification. Les moyens actuels ne permettent pas d électrifier toutes les communes simultanément. Il est nécessaire de commencer par le plus facile. L électrification pourra être étendue au fur et à mesure des moyens et des résultats. Pourquoi avoir choisi un TRI de 15 %? Pourquoi ne pas avoir inclus les impacts socio-économiques dans le calcul du TRI? Dans une opération de grande envergure, il faut que les opérateurs privés s engagent. La rentabilité des fonds investis doit être raisonnable, d où le choix d un TRI de 15 %. C est la condition pour le secteur privé soit intéressé. Pour le calcul du TRI, nous avons utilisé des critères objectifs. Nous aurions, bien entendu, pu calculer un TRI prenant en compte les bénéfices socio-économiques. Au Maroc et en Tunisie, des opérations par panneaux solaires individuels ont été proposées. Dans le projet PEPSE, vous proposez des éoliennes. Aura-t-on à Madagascar les capacités de maintenance nécessaires? Les solutions proposées sont-elles adaptées aux besoins de la population? Le retour d expérience des opérations d électrification par systèmes solaires individuels montre que seul 1 système sur 9 est encore en état de fonctionnement. D où la proposition de PEPSE de promouvoir les systèmes centralisés qui impliquent la présence d un opérateur en permanence dans les communes électrifiées, et favorise ainsi la pérennité de l électrification. Compte-rendu Séminaire PEPSE 3

4 Au niveau de la maintenance, on propose des grappes de communes pour faciliter l exploitation par un opérateur. Même si les compétences techniques ne sont pas encore disponibles, la maintenance pourra être réalisée après la formation du personnel. II- TABLE RONDE 1 : RÉALISATION ET EXPLOITATION Participants : Institutionnels Associations : Opérateurs privés et publiques : Organismes de financement - Ministère de l Energie et des Mines, représenté par sa Direction Générale de l Energie ; - Organisme de Régulation de l Electricité : Organe chargé de veiller au respect des normes dans le secteur de l électricité ; - Représentant de la Présidence, chargé du développement des infrastructures énergétiques pour le «Madagascar Action Plan» (MAP) ; - Représentante du Sénat ; - Chefs des 9 régions cibles du projet PEPSE ; ERRATEM MADERA ADES KIOMBA BAGELEC VITASOA SAEE JIRAMA JIRAFI SONICA COOPELEC : collectif d opérateurs privés l électricité CASIELEC SOMECA SN3E de Tenema : filiale de Total Energie Solaire Société Wind Factory : Développeur de sites éoliens JIRAMA : Compagnie nationale production distribution l électricité de et de Banque Africaine de Développement (BAD) ADEME Compte-rendu Séminaire PEPSE 4

5 Objectifs de la table ronde La table ronde «Réalisation et exploitation» avait pour objectif de réunir les différents participants de la matinée pour recueillir leurs remarques et questions sur les programmes d électrification, et d engager un début de réflexion sur les étapes suivantes aboutissant à la mise en œuvre des programmes d électrification. Déroulement En début de séance, un tour de table a été effectué, permettant de recueillir les remarques et questions des différents participants. Le travail réalisé dans les études PEPSE satisfait l ensemble des Régions. L ORE se dit prêt à aider les Régions au niveau des informations légales et du potentiel énergétique pouvant être développé dans chaque région. L ensemble des opérateurs se sont dit prêts à participer au projet PEPSE. Les différentes questions posées et les réponses apportées sont présentées ci-dessous. Suite aux questions, une discussion concernant le financement et la tarification a été engagée. Questions posées Les questions recueillies lors de la table ronde ont été traitées par thèmes : - Gestion des infrastructures au niveau régional ; - Technique ; - Ingénierie sociale ; Gestion des infrastructures au niveau régional - Un seul opérateur aura-t-il la capacité de gérer des infrastructures à l échelle d une région? Les opérateurs souhaitant s investir dans les programmes PEPSE bénéficieront d un programme de formation et d accompagnement à tous les niveaux (gestion, maintenance, élaboration de business plan ) Le président de l association professionnelle COOPELEC a souligné la nécessité d un changement d échelle. Pour que celui-ci soit réalisé, les opérateurs doivent entrer en collaboration, ce qui leur permettra de faire face aux difficultés engendrées par le changement d échelle et d avoir un poids face aux financiers. C est dans cet objectif que le collectif COOPELEC s est créé, après l atelier PEPSE en janvier Compte-rendu Séminaire PEPSE 5

6 Dans chaque région, on devra faire appel à un opérateur local en association avec un opérateur régional afin d agir au plus près des besoins de la population. Une telle organisation peut cependant entraîner une situation de monopole. En outre, il est nécessaire de garantir le professionnalisme des exploitants. L ORE est chargé de garantir la qualité du service et de veiller à ce que les règles de concurrence soient appliquées. Avant que l opérateur ne soit autorisé à exploiter, un dossier justifiant de ces moyens techniques, financiers et de son expérience est demandé. - Un calendrier est-il prêt pour la mise en place des appels d offre? Le calendrier pour la mise en place d appel d offres n a pas encore été précisé. Cependant, toutes informations concernant la mise en œuvre des programmes d électrification seront disponibles auprès du Ministère de l Energie. Pour faire avancer les programmes, une recherche active de financement et l élaboration d une convention devront être effectuées pendant les 6 prochains mois. Le lien avec les opérateurs devra être conservé, afin d avoir des interlocuteurs. Technique - Quelles sont les études complémentaires à effectuer pour la mise en place des centrales hydrauliques? Les sites ont été identifiés par le ministère des Mines et de l Energie. Le bureau d études VITASOA a effectué des études de préfaisabilité. Sur les sites de Sahatona et Sahasinaka, les études sont complètes et l on peut d ores et déjà établir un cahier des charges. Pour le site d Ivohibe, il reste à effectuer une étude hydrologique. - Les compétences sont-elles présentes à Madagascar pour effectuer les opérations de maintenance? Le chargé du MAP s est inquiété de l adaptation des solutions techniques proposées au contexte malgache. Les compétences techniques pour l entretien d éoliennes de plusieurs centaines de MW sont inexistantes à Madagascar. Les systèmes proposés sont importés, et donc en cas de panne, il faut attendre plusieurs semaines avant réparation du matériel. Compte-rendu Séminaire PEPSE 6

7 L initiative grecque d installer une usine de fabrication d éolienne de faible puissance (2 kw) est donc intéressante car elle transfère des compétences techniques, et permet l installation d une chaîne de distribution locale. La maintenance, et par conséquent la pérennité des infrastructures, est ainsi garantie. Le chef de région Atsimo Atsinanana a également souligné l importance que les équipements soient adaptés au climat des régions d implantation, afin d éviter leur usure. Quand la maintenance est pensée et les procédures respectées, il n y a pas de problèmes majeurs. À Antetezambato, il n y avait pas de professionnels de la maintenance au départ, mais le personnel a été formé. 5 ans après la mise en place de la centrale, les procédures et modalités d entretien sont respectées. Les pannes sont anticipées. Pour éviter les problèmes liés à la maintenance, une filière d approvisionnement en pièces de rechange devra être mise en place. Le regroupement de communes privilégié par le projet PEPSE, permet la création d une telle filière. Ingénierie sociale - Comment financer l ingénierie sociale? Un opérateur a soulevé la question du financement de l ingénierie sociale. Celle-ci permettant d assurer la pérennité du projet, il est indispensable de la mettre en œuvre, mais elle reste souvent à la charge de l opérateur. Il est important d intégrer le coût de l ingénierie sociale dans les coûts d investissement, car elle garantit le succès de l électrification rurale. Il est important de faire passer le message aux bailleurs de fonds pour vaincre leur réticence à financer cet aspect du programme. Les connaissances de la population sur les énergies renouvelables doivent être prises en compte. Dans certaines régions, la plupart des gens avaient des connaissances sur les EnR, d autres pas du tout. L utilisation de structures existantes (groupements d agriculteurs, associations ) pour la diffusion de l information permettrait de réduire le coût de l ingénierie sociale pour les exploitants. Le chef de région Atsimo Atsinanana insiste cependant sur le fait que la sensibilisation de la population doit être faite de manière permanente, sur toute la durée du projet. Une équipe dédiée à la sensibilisation pour le projet PEPSE devrait donc être constituée. En outre, les activités de sensibilisation seront très importantes, et ne pourront être assumées en totalité par des structures locales qui ont par ailleurs d autres activités. Compte-rendu Séminaire PEPSE 7

8 Avoir une équipe spécifique pour le projet éviterait un relâchement au fur et à mesure des années et favoriserait une appropriation du projet par les habitants. Le CAC (Centre d Appui aux Communes) qui intervient dans la sensibilisation de la population dans les projets de développement rural permet d éliminer 90 % des risques. Discussions Financement Concernant la partie subvention du projet, le chargé de l objectif 2 du MAP (infrastructures reliées) a précisé que le projet PEPSE pourrait bénéficier d une subvention de l Etat, s il intégrait le programme sectoriel du ministère de l Energie. Le représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD) souhaite que la banque soit sollicitée pour le financement du projet. Il existe deux guichets distincts à la BAD : - Public : doit passer par le ministère de tutelle pour appui aux prêts ou dons. - Privé : pour les promoteurs d une taille importante, le seuil d investissement étant de 10 millions de dollars. La nécessité de travailler ensemble est clairement ressortie lors du débat. Les opérateurs ne doivent pas être seuls face aux financiers. Il est nécessaire de montrer clairement que le projet est soutenu par toutes les parties prenantes. Tarification Les opérateurs rencontrent de grandes difficultés à obtenir des prêts auprès des banques pour financer leur investissement. Celles-ci sont en effet très réticentes à accorder des financements pour des projets en milieu rural à cause des problèmes de recouvrement des paiements de services électriques. Le taux d intérêt est en outre rarement inférieur à 15 %. L établissement d un business plan «bancable» est également complexe. Les opérateurs jugent nécessaire une formation leur permettant d établir un business plan susceptible de convaincre les banques. Au sujet de problèmes de recouvrement, les Régions ont assuré que la tarification mensuelle proposée était à la portée de la population, et elles se sont engagées à sensibiliser la population de la nécessité du paiement des services. Elles feront le lien entre la population et les opérateurs. D ailleurs, les Organismes Publics de Coopération Intercommunautaires Compte-rendu Séminaire PEPSE 8

9 (OPCI) ont été inclus dans l organisation du projet afin de faciliter le recouvrement. Elles ont souligné l importance de l électricité dans le développement de leur région, et l attente des habitants et sont donc prêtes à soutenir les exploitants. Il est attendu des opérateurs du professionnalisme et un service de qualité. En contrepartie, les Régions s engagent à leur apporter leur soutien. De plus l opérateur pourra s il le souhaite ajouter une activité complémentaire à celle de vente de l électricité : usine de transformation de produits agricoles, atelier de tissage Les régions concernées offrent de multiples opportunités en ce qui concerne le développement d activités économiques. Les opérateurs pourront en bénéficier. Les Régions ont mobilisé des moyens lors de la phase d étude PEPSE et participé aux enquêtes. Elles se sont énormément investies et tiennent à ce que le projet se concrétise. La directrice de l ORE estime que le tarif proposé par PEPSE est beaucoup plus élevé que celui que pratique la JIRAMA. Il est difficile pour l ORE de justifier un écart si important entre les tarifs de la JIRAMA et celui de PEPSE. La Fondation Energies pour le Monde a conscience que cela pose un problème politique, mais elle n a pas à se prononcer dessus. Le choix du tarif est justifié par le fait qu attirer un opérateur en milieu rural est difficile. Il faut qu il y ait une certaine rentabilité des fonds investis pour qu un exploitant ait envie de s engager dans le projet. L implication du secteur privé est nécessaire car il détient du savoir-faire. Une coopérative a des frais moins importants. Il y aura sans doute un travail d ajustement à faire. Par ailleurs, les tarifs mensuels sont abordables au vu des dépenses actuelles des foyers ruraux. D après le chef de la région Anosy, les tarifs doivent refléter le «prix réel». En effet, certains foyers peuvent dépenser FMG (6 000 Ariary) tous les 2 jours pour l achat de piles. D autres paient 6 millions FMG (1,2 millions d Ariary) pour la sécurité à cause de l absence d éclairage public. Cela a-t-il été pris en compte par l ORE? Si on doit appliquer un tarif jugé raisonnable par l ORE, aucun opérateur ne sera intéressé, et la population sera toujours privée d électricité. L ADEME ajoute de plus qu on ne peut comparer les tarifs du réseau et de l ERD. Le coût de l énergie est plus élevé en milieu rural. On ne peut avoir une tarification continue entre le milieu urbain et rural. Il faut considérer le service rendu et non le kwh vendu. Compte-rendu Séminaire PEPSE 9

10 L ORE ne veut pas freiner l électrification en milieu rural. Si les Régions sont d accord pour que la tarification dépasse le prix plafond, elle n y voit pas d inconvénient. Conclusion En conclusion de cette première table ronde, il a été rappelé la nécessité d avoir un mécanisme d échange entre les différents partenaires. Les Régions, les opérateurs, le ministère de l Energie doivent travailler ensemble. La sensibilisation des futurs clients est essentielle pour la pérennité des programmes d électrification. Compte-rendu Séminaire PEPSE 10

11 III- TABLE RONDE N 2 : FINANCEMENT ET SYNERGIE ENERGIE-DEVELOPEMENT Participants : Institutionnels Associations Opérateurs Organismes de financement Banque Ministère de l Energie et des Mines ADER GRET ADES ACCORD TANMEV SAEE SONICA CASIELEC SN3E ONUDI GTZ USAID BFV- Société Générale ORE Chargé de l objectif 2 du MAP à la présidence Société Wind Factory Représentante du Sénat Objectifs La table ronde «Financement et Synergie Energie-développement» avait pour objectif de trouver des solutions pour le financement du coût d investissement des programmes. Les programmes régionaux PEPSE nécessite en moyenne une subvention de l ordre de 85 %, le reste des coûts d investissement étant à la charge de l opérateur. Cependant, sans un effort des banques locales, il sera difficile pour les opérateurs d apporter 15 % de l investissement initial. Déroulement Les organismes de développement présents ont présenté leurs activités. Une banque commerciale locale été représentée lors de cette table ronde. Peu d organismes d aide publique au développement (ambassades, coopérations française ou étrangère) étaient présents. Compte-rendu Séminaire PEPSE 11

12 La séance a été divisée en 2 parties, tout d abord, une présentation du fonds national pour l Electricité par le secrétaire général de l ADER a été réalisée. Une discussion au sujet des prêts pouvant être accordé aux opérateurs a ensuite été engagé. Volet subvention : composante nationale - Présentation du Fonds National pour l Electricité Une partie des coûts d investissement pourra être subventionnée par le Fonds National pour l Electricité (FNE), géré par l ADER. Lors d appels à propositions ou d appels d offres, la subvention maximale pour les investissements de production et de distribution est de 70 %. Les 30 % restants sont à la charge de l opérateur. En général, le montant alloué aux infrastructures thermiques est de 700 à 800 $ par client, et $/kw à $/kw pour les centrales hydrauliques. Lorsque l opérateur propose une commune, le taux de subvention est de 50 % à 60 %, l ADER considérant que la plupart des études ont été réalisées. Le FNE sert également à subventionner l extension et la remise aux normes des installations. Les investissements dans certaines communes sélectionnées par PEPSE sont assurées, notamment à Faux Cap où un projet de centrale solaire et thermique est prévu par le programme ACCORDS. Mais le montant de l investissement pour Faux Cap est trois plus élevé avec PEPSE qu avec ACCORDS. Avec le budget existant, 2 localités peuvent être subventionnées par région. D ici à 2011, le FNE aura 108 milliards Ariary soit 41 millions d euros. Environ 15 millions d euros par an sont disponibles pour l électrification rurale dans tout Madagascar. Le FNE ne sera donc pas suffisant, l appel à l aide publique au développement et aux investisseurs privés est nécessaire. Vu des besoins importants en électrification de Madagascar, le FNE doit être alimenté en conséquence. - Discussion Compte-rendu Séminaire PEPSE 12

13 Pour rectifier la disparité de taux d électrification, le chef de région Atsimo Atsinanana propose de décentraliser le FNE au niveau des régions. Le ministère de l Energie doit également harmoniser les zones d intervention des ONG. D après le chargé du MAP, les actions des différents partenaires doivent être harmonisées. Si on veut que l Etat interpelle les grands financeurs, le projet doit être mieux détaillé et les impacts socio-économiques clairement démontrés. La première phase consiste à faire connaître le projet PEPSE, et à diffuser le projet aux différents acteurs afin qu ils puissent se positionner et harmoniser leurs actions. Prêts Les opérateurs ne peuvent trouver des financements auprès des banques, car les projets en milieu rural ont un temps de retour supérieur à 4 ans, et la zone d intervention n est généralement pas située dans le rayon d action des banques. De plus les équipements ayant faible valeur ne peuvent servir de garantie. Pour les opérateurs étrangers, l engagement de leur patrimoine personnel situé dans leur pays d origine peut être demandé. De plus, la banque exige que la partie subventionnée par l ADER ou un autre organisme soit versée avant le déblocage du prêt. De même, l ADER veut une preuve d obtention du prêt avant de verser la subvention. La BFV finance tous les projets d électrification qui lui semblent pérennes, avec un temps de retour pouvant aller jusqu à 15 ans pour les centrales hydrauliques. Mais effectivement, elle a besoin d une preuve de la subvention avant de verser le prêt. D après l ADER, un opérateur peut trouver un financement par une banque locale, à condition qu il ait un historique avec celle-ci. Le FNE est principalement abondé par l Etat, des règles strictes d utilisation sont donc demandées. Un opérateur doit donc apporter la preuve de prêt d une banque. D où la nécessité d une coordination entre l ADER et les banques locales. Du fait de l importance de l électrification pour le développement de Madagascar, les banques pourraient sans doute accorder un taux préférentiel aux opérateurs. Compte-rendu Séminaire PEPSE 13

14 Le ministère des Finances malgache pourrait proposer un mécanisme de financement semblable à celui mise en œuvre par le ministère des Finances au Mali. Conclusion générale Les Régions ont la ferme intention d appuyer le projet PEPSE, car il rentre dans la dynamique de développement régional. Un appui sera apporté aux opérateurs, notamment en réduisant les risques en sensibilisant la population à la nécessité du paiement, et à la sécurisation des investissements par des subventions aux communes. Le ministère de l Energie doit faire inscrire le programme PEPSE dans son programme sectoriel pour faciliter le financement de la partie subvention par le MAP. Le FNE est prêt à contribuer financièrement à la réalisation du programme PEPSE à la mesure de ses moyens. Les représentants des institutions financières ont manifesté leur intérêt pour ces programmes d électrification «clés en main». Le représentant de la banque primaire locale à fait part de son ouverture à participer au financement de l apport privé. Compte-rendu Séminaire PEPSE 14

15 ANNEXES Compte-rendu Séminaire PEPSE 15

16 Annexe 1 Programme du séminaire Compte-rendu Séminaire PEPSE 16

17 Annexe 2 Discours du Premier Ministre Compte-rendu Séminaire PEPSE 17

18 Annexe 3 Présentation du projet PEPSE Herivelo Ramialiarisoa Compte-rendu Séminaire PEPSE 18

19 Compte-rendu Séminaire PEPSE 19

20 Compte-rendu Séminaire PEPSE 20

21 Compte-rendu Séminaire PEPSE 21

22 Compte-rendu Séminaire PEPSE 22

23 Annexe 4 Démarche méthodologique du projet PEPSE Nicolas Guichard Compte-rendu Séminaire PEPSE 23

24 Compte-rendu Séminaire PEPSE 24

25 Compte-rendu Séminaire PEPSE 25

26 Compte-rendu Séminaire PEPSE 26

27 Compte-rendu Séminaire PEPSE 27

28 Compte-rendu Séminaire PEPSE 28

29 Compte-rendu Séminaire PEPSE 29

30 Compte-rendu Séminaire PEPSE 30

31 Annexe 5 Modalités techniques Yves Maigne Compte-rendu Séminaire PEPSE 31

32 Compte-rendu Séminaire PEPSE 32

33 Compte-rendu Séminaire PEPSE 33

34 Compte-rendu Séminaire PEPSE 34

35 Compte-rendu Séminaire PEPSE 35

36 Compte-rendu Séminaire PEPSE 36

37 Compte-rendu Séminaire PEPSE 37

38 Annexe 5 Organisation de la mise en œuvre et de la pérennisation Voahirana Randriambola Compte-rendu Séminaire PEPSE 38

39 Compte-rendu Séminaire PEPSE 39

40 Compte-rendu Séminaire PEPSE 40

41 Compte-rendu Séminaire PEPSE 41

42 Annexe 6 Aspects économiques et financiers Nicolas Guichard Compte-rendu Séminaire PEPSE 42

43 Compte-rendu Séminaire PEPSE 43

44 Compte-rendu Séminaire PEPSE 44

45 Compte-rendu Séminaire PEPSE 45

46 Compte-rendu Séminaire PEPSE 46

47 Compte-rendu Séminaire PEPSE 47

48 Compte-rendu Séminaire PEPSE 48

49 Compte-rendu Séminaire PEPSE 49

50 Compte-rendu Séminaire PEPSE 50

51 Compte-rendu Séminaire PEPSE 51

52 Annexe 7 Impacts attendus et accompagnement des acteurs Mélanie Jaeger Compte-rendu Séminaire PEPSE 52

53 Compte-rendu Séminaire PEPSE 53

54 Compte-rendu Séminaire PEPSE 54

55 Compte-rendu Séminaire PEPSE 55

56 Compte-rendu Séminaire PEPSE 56

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation Guide pour aider à l évaluation des actions de formation Pourquoi évaluer? L évaluation constitue la dernière étape du service d ingénierie que le conseiller de l AGEFOS PME Bretagne peut apporter à l

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

COMPTE RENDU 13/12/12

COMPTE RENDU 13/12/12 LE PRESENT COMPTE-RENDU, REDIGE PAR LE BUREAU SETEC NOVAE, REND COMPTE DES ECHANGES PRINCIPAUX TENUS LORS DE LA RENCONTRE SANS AVOIR LA PRETENTION DE LE FAIRE DE MANIERE EXHAUSTIVE Rédacteur : LH Visa

Plus en détail

Camfil Saint-Martin-Longueau, une démarche d efficacité énergétique pour la certification ISO 50 001

Camfil Saint-Martin-Longueau, une démarche d efficacité énergétique pour la certification ISO 50 001 FICHE OPÉRATION INDUSTRIE Camfil Saint-Martin-Longueau, une démarche d efficacité énergétique pour la certification ISO 50 001 CAS PRATIQUE Activité : produits et service dans le domaine de la filtration

Plus en détail

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds Termes de référence 1 1. Contexte et justification La formation en recherche de financement s inscrit dans le cadre du programme «Promouvoir l

Plus en détail

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO ELABORATION D UN PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL Par : LEGONOU François, Directeur SYDEL AFRIQUE, Consultant En guise d introduction La décentralisation

Plus en détail

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle Florence Chapuis et Nicolas Goldberg Souvent présenté comme un modèle, le programme allemand de développement des énergies renouvelables

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

14. Le secteur électrique

14. Le secteur électrique 14. Le secteur électrique I. Résumé et Vision 2024 La vision pour Madagascar à l horizon 2024 serait l accroissement significatif du taux d accès au service de l électricité et l augmentation de la part

Plus en détail

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017 UNION INTERPARLEMENTAIRE INTER-PARLIAMENTARY UNION 5, CHEMIN DU POMMIER CASE POSTALE 330 1218 LE GRAND-SACONNEX / GENÈVE (SUISSE) Lettre de mission Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours

Plus en détail

ÉNERGIE DURABLE POUR TOUS (SE4ALL): MODÈLE DE PROGRAMME D ACTION NATIONAL. Mars 2014

ÉNERGIE DURABLE POUR TOUS (SE4ALL): MODÈLE DE PROGRAMME D ACTION NATIONAL. Mars 2014 ÉNERGIE DURABLE POUR TOUS (SE4ALL): MODÈLE DE PROGRAMME D ACTION NATIONAL Mars 2014 Le présent modèle est destiné à orienter les Gouvernements et les partenaires de l initiative énergie durable pour tous

Plus en détail

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE MINISTERE DE L ENERGIE ET REPUBLIQUE DU MALI DE L HYDRAULIQUE Un Peuple Un But Une Foi ***** ***** DIRECTION NATIONALE DE L ENERGIE ***** PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A

Plus en détail

± Fiche Comment bien présenter un projet de demande d aide

± Fiche Comment bien présenter un projet de demande d aide ± Fiche Comment bien présenter un projet de demande d aide Le projet doit être : cohérent pertinent faisable de qualité innovant et original Informations nécessaires pour présenter un projet (à compléter

Plus en détail

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions Mohamed Amine NAHALI Ministry of Industry, Energy and Mining - TUNISIA Istanbul, 15-16 juin 2015 Consommation M tep Croissance

Plus en détail

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL.

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. PROGRAMME DE FORMATION AU MASTER EN «DECENTRALISATION ET INGENIERIE DU DEVELOPPEMENT LOCAL» DE BAMAKO 2009-2010 Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Plus en détail

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PN-PTFM I. INFORMATIONS

Plus en détail

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010 Direction des Investissements d Avenir Direction Villes et Territoires Durables Service Bâtiment Direction Recherche et Prospective Service Recherche et Technologies avancées APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET

Plus en détail

EXTRAIT DU COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 6 FEVRIER 2015

EXTRAIT DU COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 6 FEVRIER 2015 EXTRAIT DU COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 6 FEVRIER 2015 Le compte-rendu de la réunion précédente est lu et approuvé. Désignation des délégués à Evolis 23 Le Maire rappelle au Conseil Municipal que

Plus en détail

PROJET D ASSISTANCE POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE NOUVELLE POLITIQUE ET D UNE STRATEGIE DE L ENERGIE POUR LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR

PROJET D ASSISTANCE POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE NOUVELLE POLITIQUE ET D UNE STRATEGIE DE L ENERGIE POUR LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR PROJET D ASSISTANCE POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE NOUVELLE POLITIQUE ET D UNE STRATEGIE DE L ENERGIE POUR LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR RAPPORT DE LA MISSION DE CADRAGE Septembre 2014 Remerciements Le projet

Plus en détail

Programme national «très haut débit»

Programme national «très haut débit» Liberté. Égalité. Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Programme national «très haut débit» - 1 - Sommaire I. ENJEU 3 II. DESCRIPTION GENERALE 4 III. PILOTAGE DU PROGRAMME 4 IV. PHASE DE LANCEMENT DU PROGRAMME

Plus en détail

Rencontres d affaires franco italiennes à l occasion du salon SOLAR EXPO de Milan (Milan, 08 09/05/2013) Un évènement de «The Innovation Cloud»

Rencontres d affaires franco italiennes à l occasion du salon SOLAR EXPO de Milan (Milan, 08 09/05/2013) Un évènement de «The Innovation Cloud» Rencontres d affaires franco italiennes à l occasion du salon SOLAR EXPO de Milan (Milan, 08 09/05/2013) Un évènement de «The Innovation Cloud» Votre contact UBIFRANCE : Davide Goruppi Infrastructures

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

COMMENT OBTENIR DES SUBVENTIONS EUROPEENNES

COMMENT OBTENIR DES SUBVENTIONS EUROPEENNES COMMENT OBTENIR DES SUBVENTIONS EUROPEENNES L environnement, la recherche, l éducation, la santé, sont des domaines d intervention privilégiés pour les collectivités locales. Leur développement peut donner

Plus en détail

Dossier de présentation Hydr Open

Dossier de présentation Hydr Open Dossier de présentation Hydr Open Prix de l Ingénierie du futur 2015 Introduction Le projet consiste à développer une technologie libre de micro-turbine hydraulique pour l électrification rurale et de

Plus en détail

Consultation sur le livre blanc du financement de la TEE Préparation de la conférence bancaire et financière : Contribution de la Caisse des Dépôts

Consultation sur le livre blanc du financement de la TEE Préparation de la conférence bancaire et financière : Contribution de la Caisse des Dépôts 24 janvier 2014 Consultation sur le livre blanc du financement de la TEE Préparation de la conférence bancaire et financière : Contribution de la La place sa priorité stratégique «Transition Énergétique

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014 CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» I.Contexte : Convaincue de l intérêt stratégique de l innovation pour le renforcement de la compétitivité des entreprises, la a lancé un appel

Plus en détail

La Banque européenne d investissement en bref

La Banque européenne d investissement en bref La Banque européenne d investissement en bref En tant que banque de l Union européenne (UE), la Banque européenne d investissement (BEI) apporte ses financements et son savoir-faire à l appui de projets

Plus en détail

Jeudi 9 décembre 2010. Fanny DUPUIS 04 67 22 86 46 /// 06 07 75 52 82 dupuis.fanny@cr-languedocroussillon.fr

Jeudi 9 décembre 2010. Fanny DUPUIS 04 67 22 86 46 /// 06 07 75 52 82 dupuis.fanny@cr-languedocroussillon.fr Jeudi 9 décembre 2010 La Région et la Banque européenne d investissement lancent un fonds d investissement pour le photovoltaïque en partenariat avec trois banques régionales Le toit du chai viticole du

Plus en détail

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE CONSIDÉRANT les réels problèmes d accessibilité aux services

Plus en détail

P résentation. L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines. La Gestion des Ressources Humaines (collection Les Zoom s)

P résentation. L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines. La Gestion des Ressources Humaines (collection Les Zoom s) P résentation L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines est développé dans le livre rédigé par Chloé Guillot-Soulez et publié dans la même collection : La Gestion des

Plus en détail

RENCONTRES REGIONALES POUR L AVENIR DU BOIS EN BRETAGNE. Thématique : Projets d entreprise et accès aux financements

RENCONTRES REGIONALES POUR L AVENIR DU BOIS EN BRETAGNE. Thématique : Projets d entreprise et accès aux financements RENCONTRES REGIONALES POUR L AVENIR DU BOIS EN BRETAGNE Thématique : Projets d entreprise et accès aux financements Introduction: objectifs et cadre général (1/2) ATELIERS REGIONAUX THEMATIQUES Objectifs

Plus en détail

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2 Initiative du CICM Proposition au Sommet de la GR "Green Deal en vue d une politique énergétique et climatique efficiente dans la GR en coopération avec les PME de l artisanat" L Artisanat de la Grande

Plus en détail

Le biogaz en France et en Allemagne Une comparaison. Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry

Le biogaz en France et en Allemagne Une comparaison. Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry Le biogaz en France et en Allemagne Une comparaison Journées méthanisation, 4 novembre 2014, Chambéry L OFAEnR Origines & Objectifs Crée en 2006 par les gouvernements français & allemand Bureau au ministère

Plus en détail

Dii Le réseau d entreprises pour l électricité des deserts Faciliter la création de marchés du solaire et de l éolien en Europe, en Afrique du Nord

Dii Le réseau d entreprises pour l électricité des deserts Faciliter la création de marchés du solaire et de l éolien en Europe, en Afrique du Nord Dii Le réseau d entreprises pour l électricité des deserts Faciliter la création de marchés du solaire et de l éolien en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Dii Le réseau d entreprises pour l

Plus en détail

Présentation d Energies POSIT IF et de ses interventions sur les segments de la rénovation énergétique et des EnR

Présentation d Energies POSIT IF et de ses interventions sur les segments de la rénovation énergétique et des EnR Energies POSIT IF» : Promouvoir, Organiser, Soutenir et Inventer la Transition énergétique en Ile-de-France Crédit photo : ARENE IDF Crédit photo : CLER Présentation d Energies POSIT IF et de ses interventions

Plus en détail

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 DOCUMENT PRÉPARÉ PAR L ASSOCIATION CANADIENNE DES COMPAGNIES D ASSURANCE MUTUELLES À L INTENTION DU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES Août

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT CONSULTANT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE MISE EN PLACE DU LMS (Learning Management System) DU CENTRE DE FORMATION POUR LE DEVELOPPEMENT CFD/MADAGASCAR

Plus en détail

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES SUR L EFFICACITE DE L AIDE EXTERIEURE AUX SYSTEMES DE SANTE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE ELEMENTS DE CONTEXTE L audit réalisé par la Cour des Comptes européennes

Plus en détail

Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements

Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements Centre Africain de Formation et de Recherche Administratives pour le Développement La République de Madagascar Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements Thème : Les Nouvelles Approches

Plus en détail

ATELIER DE FORMATION: «ÉLABORATION DES DOCUMENTS DE PROJETS ET PROGRAMMES» CENTRE JEUNE AYITI 75, angle rues Faubert et Pinchinat, Pétion-Ville, Haïti

ATELIER DE FORMATION: «ÉLABORATION DES DOCUMENTS DE PROJETS ET PROGRAMMES» CENTRE JEUNE AYITI 75, angle rues Faubert et Pinchinat, Pétion-Ville, Haïti ATELIER DE FORMATION: «ÉLABORATION DES DOCUMENTS DE PROJETS ET PROGRAMMES» CENTRE JEUNE AYITI 75, angle rues Faubert et Pinchinat, Pétion-Ville, Haïti 23 &24 octobre 2003 Prepared for: USAID/Haiti Contract

Plus en détail

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié

Plus en détail

Négociation ministérielle pour un prêt de la Banque mondiale

Négociation ministérielle pour un prêt de la Banque mondiale PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers

NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR. Aspects financiers Luxembourg, le 8 novembre 2013 NOTE A L ATTENTION DE MONSIEUR LE FORMATEUR Aspects financiers Volet 2 : Aides financières dans le domaine de la promotion des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

N O R D - P A S D E C A L A I S

N O R D - P A S D E C A L A I S NORD-PAS DE CALAIS NORD-PAS DE CALAIS Ensemble pour une éco-rénovation responsable de notre habitat Avant-propos Dans une région où le poids du parc de logements anciens publics et privés prédomine, l

Plus en détail

Electrification Rurale au Mali. Technologies et financement

Electrification Rurale au Mali. Technologies et financement Electrification Rurale au Mali Technologies et financement Meeting of the SREP Pilot Countries Kenya 05 mar s 2012 Electrification rurale au Mali Plan de présentation le concept institutionnel le concept

Plus en détail

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS ATELIER N 1 «STRATÉGIE TERRITORIALE ET AMÉNAGEMENT» Animateur des ateliers thématiques

Plus en détail

Etude de faisabilité

Etude de faisabilité Etude de faisabilité Modèle de cahier des charges pour chaufferie dédiée Ce modèle de cahier des charges d étude de faisabilité a été réalisé dans le cadre de la Mission Régionale Bois-Energie Il est un

Plus en détail

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Renforcer l'autonomie des populations et la protection de leur environnement le partenariat continu pour apporter un

Plus en détail

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE RESEAU DE CHALEUR DE L ECO- QUARTIER «CAP AZUR» A ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN : Un réseau de chaleur innovant,

Plus en détail

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007. NOTE AU LECTEUR Fondée en 1961, l Association provinciale des constructeurs d habitations du Québec (APCHQ) est une référence en matière de construction et de rénovation résidentielles. Regroupant quelque

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret

Plus en détail

Encouragement de l Investissement et mobilisation des compétences marocaines du Monde

Encouragement de l Investissement et mobilisation des compétences marocaines du Monde Encouragement de l Investissement et mobilisation des compétences marocaines du Monde Marwan Berrada Chef du Service des études et de l action économique Ministère Chargé des Marocains Résidant à l Etranger

Plus en détail

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Document produit par ENEA Consulting I 89 rue Réaumur, 75002 Paris I +33 (0) 1 82 83 83 83 I www.enea-consulting.com Sommaire ENEA : qui sommes-nous?

Plus en détail

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales Les tendances du marché de la production d électricité dans le monde Samir Allal La globalisation économique a favorisé une plus grande expression des mécanismes concurrentiels. Désormais la concurrence

Plus en détail

Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural

Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural Rapport d activités en 2004 Nous avons le plaisir de vous faire parvenir, à titre de compte-rendu, le rapport d activités de l Alliance

Plus en détail

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne

L ÉNERGIE EN MAYENNE. Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers. Acteurs. de la transition énergétique. en Mayenne Citoyens Responsables associatifs Élus locaux Usagers Acteurs de la transition énergétique en Mayenne Les dépenses énergétiques en Mayenne sont de 1.5 million d euros par jour ou 550 millions d euros par

Plus en détail

La coopération décentralisée est inscrite dans la transversalité et se nourrit des échanges et pratiques confiés aux missions de l Agence.

La coopération décentralisée est inscrite dans la transversalité et se nourrit des échanges et pratiques confiés aux missions de l Agence. 1 Une mission «coopération décentralisée» existe depuis 8 ans à l ARENE Île-de-France. Résultat d une délibération sur l action internationale votée par la Région Île-de-France souhaitant que celle ci

Plus en détail

Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne

Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Ce document illustrera comment cette réussite est arrivée, il est composé des parties suivantes : 1. Qu'est

Plus en détail

VALOREM et le Crédit Coopératif lancent la première épargne éolienne

VALOREM et le Crédit Coopératif lancent la première épargne éolienne Revue de Presse VALOREM et le Crédit Coopératif lancent la première épargne éolienne SOMMAIRE Communiqué de presse : VALOREM et le Crédit Coopératif lancent la première épargne éolienne... p 1 Un produit

Plus en détail

Présentation du projet

Présentation du projet Présentation du projet «L énergie solaire, un moteur pour le centre de santé de Dioumanzana» au Mali Pays Lieu d intervention Début du projet Durée du projet Objectif : Nombre de bénéficiaires Budget :

Plus en détail

Environment and more GTZ Conference Funding and Financing Issues Casablanca, May 18th, 2010 Dr. Joachim Richter

Environment and more GTZ Conference Funding and Financing Issues Casablanca, May 18th, 2010 Dr. Joachim Richter Environment and more GTZ Conference Funding and Financing Issues Casablanca, May 18th, 2010 Dr. Joachim Richter 28.04.2010 0 Profile de l entreprise Project Finance International Entreprise de conseil

Plus en détail

L AFD ET LE SECTEUR DE L ENERGIE AU MAROC

L AFD ET LE SECTEUR DE L ENERGIE AU MAROC Energie MAROC Note sectorielle L AFD ET LE SECTEUR DE L ENERGIE AU MAROC 1/ Présentation générale du secteur Le secteur de l'électricité au Maroc est caractérisé par une très forte dépendance aux énergies

Plus en détail

Aides régionales aux entreprises GUIDE PRATIQUE

Aides régionales aux entreprises GUIDE PRATIQUE Aides régionales aux entreprises GUIDE PRATIQUE SOMMAIRE P.3 Aides régionales : ce qu il faut savoir P.4 A chaque étape-clef, une aide régionale 1- Être bien conseillé 2- Créer et développer une activité

Plus en détail

LE FONDS DE GARANTIE

LE FONDS DE GARANTIE CENTRE DE RECHERCHES, D ETUDES ET D APPUI A L ANALYSE ECONOMIQUE À MADAGASCAR LE FONDS DE GARANTIE Auteur Version date Maholy RAKOTOARISOA - Assistant chercheur finale Octobre 2003 Critère de diffusion

Plus en détail

DISPOSITIF 123 B : AIDE A L EQUIPEMENT DES ENTREPRISES DE MOBILISATION DES PRODUITS FORESTIERS

DISPOSITIF 123 B : AIDE A L EQUIPEMENT DES ENTREPRISES DE MOBILISATION DES PRODUITS FORESTIERS AXE 1. AMELIORER LA COMPETITIVITE DES SECTEURS AGRICOLES ET SYLVICOLES Objectif : Mesures visant à restructurer et à développer le capital physique ainsi qu à promouvoir l innovation DISPOSITIF 123 B :

Plus en détail

La transition énergétique en France et en Allemagne

La transition énergétique en France et en Allemagne La transition énergétique en France et en Allemagne Regards croisés sur les politiques nationales de transition énergétique 19/03/2013 A. Rüdinger - IDDRI / Dr. C. Hey - SRU 1 Conseil d Experts pour l

Plus en détail

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC 8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC Compte rendu Par Julie GAGOE Date : Jeudi 05-04-12 Lieu : Bureau du SE COMIFAC Agenda 1. Evaluation de la feuille de route 2011 2. Défis et priorités

Plus en détail

FAQ appel à candidatures LEADER 2014-2020

FAQ appel à candidatures LEADER 2014-2020 FAQ appel à candidatures LEADER 2014-2020 Remarque préalable : ce document a un caractère technique ; il garde un caractère non définitif dans la mesure où le PDR n est pas encore adopté, et que des prescriptions

Plus en détail

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) 1. PRESENTATION DU PROGRAMME Le Fonds Français pour l Environnement Mondial (FFEM) lance une quatrième phase du Programme

Plus en détail

Présentation du Fonds d investissement pour les énergies renouvelables Journées PCET 15 Avril 2014

Présentation du Fonds d investissement pour les énergies renouvelables Journées PCET 15 Avril 2014 Présentation du Fonds d investissement pour les énergies renouvelables Journées PCET 15 Avril 2014 Présentation du fonds OSER est un fonds de nouvelle génération réunissant des capitaux publics et privés:

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS Plan de Communication Opérationnel de l Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos 1 PLAN 1. Analyse de l environnement 2. l environnement externe

Plus en détail

Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc

Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc Position de la FCCQ dans le cadre de la consultation publique tenue par l Autorité des marchés financiers 29 juin 2011 555,

Plus en détail

Réseau de chaleur Cantagrelh. Commune d Onet-le-Château

Réseau de chaleur Cantagrelh. Commune d Onet-le-Château Réseau de chaleur Cantagrelh Commune d Onet-le-Château Maître d ouvrage : Mairie d Onet-le-château 12, rue des Coquelicots BP 5-12850 Onet le Château Télécopie : 05 65 78 00 91 - www.onet-le-chateau.fr

Plus en détail

Défis du secteur de l énergie électrique face aux besoins de développement du pays

Défis du secteur de l énergie électrique face aux besoins de développement du pays Office National de l Electricité et de l Eau Potable (ONEE) Défis du secteur de l énergie électrique face aux besoins de développement du pays Novembre 2014 PARC DE PRODUCTION DIVERSIFIE Tiers nationaux

Plus en détail

Une ETI* coopérative. 1 er. en Banque, Assurances et Immobilier. * Entreprise de Taille Intermédiaire

Une ETI* coopérative. 1 er. en Banque, Assurances et Immobilier. * Entreprise de Taille Intermédiaire * Entreprise de Taille Intermédiaire Une ETI* coopérative en Banque, Assurances et Immobilier 1 er PARTENAIRE DE L ÉCONOMIE DÉPARTEMENTALE LES CHIFFRES CLÉS 2014 UNE ETI COOPÉRATIVE actrice EN BANQUE,

Plus en détail

FINANCEMENT DE «PARTENAIRE PILOTE»

FINANCEMENT DE «PARTENAIRE PILOTE» Manuel de mise en œuvre de la communication pour le changement social et comportemental (CCSC) à destination des adolescents en milieu urbain en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) Organisation

Plus en détail

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 CEA-AN/AH/FD/10/3 Nations Unies Commission économique pour l Afrique Bureau pour l Afrique du Nord Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 LE

Plus en détail

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013 Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun Le 5 novembre 2013 Plan de la présentation 1. Contexte du Programme 2. Objectifs et méthode du Programme 3. Activités prévues dans

Plus en détail

APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE

APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE L apprentissage dans l enseignement supérieur a pour mission de faciliter l accès à des formations de haut niveau et de permettre à des étudiants de

Plus en détail

Le bois, la première des énergies renouvelables

Le bois, la première des énergies renouvelables Le bois, la première des énergies renouvelables Chiffres clés du bois-énergie en France La France dispose de l un des plus importants massifs européens avec une forêt qui couvre près de 1/3 du territoire

Plus en détail

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 OUVERTURE DU SEMINAIRE : Bernard Amsalem, Vice-président du CNOSF Etat de l avancée des travaux depuis le dernier séminaire Rappel

Plus en détail

Les nouvelles orientations de la politique de coopération internationale de la Ville sont :

Les nouvelles orientations de la politique de coopération internationale de la Ville sont : La Ville de la Possession est engagée depuis plus de 30 ans dans des actions de coopération décentralisée. Elle est la ville pionnière de La Réunion à développer des actions de coopération avec des villes

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011

RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011 1 I. Introduction. RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011 La session parlementaire d Octobre (appelée généralement session budgétaire) a été ouverte le 3/10/2011 avec 7 projets de

Plus en détail

Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique

Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique Gabriel Mougani Economiste financier

Plus en détail

Projet de plan d action

Projet de plan d action Projet de plan d action Période 2014-2016 Version 4 avril 2014 Contexte Un réseau de 1000 lauréats présents dans les différents secteurs socio-économiques du Royaume; Un besoin de porter haut le drapeau

Plus en détail

Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé

Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé Cabinet du ministre Communiqué de presse BUDGET 2013-2014 COMMUNIQUÉ N 2 BUDGET 2013-2014 Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé Québec, le 20 novembre 2012 «Pour accélérer la croissance

Plus en détail

Rapport de Stage Energie Service Deutschland

Rapport de Stage Energie Service Deutschland Rapport de Stage Energie Service Deutschland Année 2010-2012 Master Pro Economie et Gestion de l environnement Université Bordeaux 4 Thomas Mauss 1 Table des matières I. Energie Service Deutschland AG.

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE

TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE TERMES DE REFERENCE DE L AUDIT DU PROGRAMME DE VENTES ANTICIPEES A LA MOYENNE 1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Depuis la campagne 2012-2013, l Etat de Côte d Ivoire a engagé une réforme de la filière café-cacao

Plus en détail

FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO

FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006 FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO Informations générales, conditions d admission, frais de participation et dossier de candidature.

Plus en détail

Plateforme Photovoltaïque innovante

Plateforme Photovoltaïque innovante Plateforme Photovoltaïque innovante Dr. Nadine ADRA Transénergie : Identité et activités Fiche d identité Date de création : Janvier 1992 Forme/Capital : S.A. / 76 224 Activité : bureau d études EnR et

Plus en détail

La création d une agence autonome présenterait les avantages et inconvénients suivants, recensés à travers l étude:

La création d une agence autonome présenterait les avantages et inconvénients suivants, recensés à travers l étude: RÉSUMÉ Contexte de l étude Le 4 septembre 2003, le Parlement européen a adopté une résolution contenant des recommandations à la Commission sur les langues européennes régionales et moins répandues les

Plus en détail

1. Contexte de l activité.

1. Contexte de l activité. REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE LA TECHNOLOGIE TERMES DE REFERENCES relatifs AU DEUXIEME APPEL A PROPOSITIONS DANS LE CADRE DU PROGRAMME D'APPUI

Plus en détail

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité» Fédération mondiale des travailleurs scientifiques World Federation of scientifique Workers 85ème session du Conseil exécutif Symposium «Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

Plus en détail

Commission Energie et Collectivités territoriales du GRALE Compte-rendu n 3 (réunion du 3 mai 2011) Centre Malher, Paris

Commission Energie et Collectivités territoriales du GRALE Compte-rendu n 3 (réunion du 3 mai 2011) Centre Malher, Paris Commission Energie et Collectivités territoriales du GRALE Compte-rendu n 3 (réunion du 3 mai 2011) Centre Malher, Paris Présents Claudie Boiteau (CB) - Laurence Calandri (LC) - Anne-Christine Eiller (ACE)

Plus en détail

Stockage de l énergie renouvelable et de production d hydrogène

Stockage de l énergie renouvelable et de production d hydrogène Stockage de l énergie renouvelable et de production d hydrogène HYBSEN - HYdrogène en Bretagne pour le Stockage d ENergie Renouvelable Le stockage de l énergie: 2 ème pilier de la troisième révolution

Plus en détail