Mohamed Ayad et Salif Ndiaye

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1 PALUDISME 9 Mohamed Ayad et Salif Ndiaye Le paludisme reste un problème de santé publique majeur. Selon l Organisation Mondiale de la Santé, environ 40 % de la population mondiale, habitant essentiellement dans les pays les plus pauvres du monde, est exposée au paludisme. Cette maladie parasitaire tue chaque année 1,5 à 2,7 millions de personnes à travers le monde, dont un million d'enfants de moins de 5 ans. Environ neuf cas sur dix concernent l Afrique subsaharienne. Au Sénégal, comme dans la majorité des pays au sud du Sahara, le paludisme représente 35 % des motifs de consultation, et demeure l endémie majeure et la première cause de morbidité et de mortalité dans les groupes les plus vulnérables, à savoir les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Par exemple, les femmes enceintes courent quatre fois plus de risque de souffrir des complications du paludisme que les femmes non enceintes. En plus des pertes en vies humaines, le paludisme affecte l'économie en réduisant le PNB et entrave la scolarité des enfants et le développement social. Il est ainsi considéré comme une maladie de la pauvreté et une cause de pauvreté. Trois parasites sont responsables du paludisme chez l homme : le Plasmodium malariae, le Plasmodium ovale et le Plasmodium falciparum ; ce dernier est l espèce la plus courante et elle est responsable d atteintes graves et parfois mortelles. Compte tenu de l'ampleur de l endémie, les Chefs d'etat et de gouvernement lors du 33ème sommet de l'oua en juin 1997 à Harare, ont manifesté leur volonté de combattre avec beaucoup de détermination cette maladie. Le 24 avril 2000, ils ont ratifié la Déclaration du plan d action d Abuja (Nigeria) sur le Projet Faire Reculer le paludisme (Roll Back Malaria) en Afrique et se sont engagés à prendre des mesures appropriées et durables pour le renforcement des systèmes de santé afin qu en 2005 : au moins 60 % des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans, bénéficient de la combinaison la plus appropriée de mesures de prévention personnelles et collectives, telles que les s imprégnées et autres interventions qui sont accessibles et abordables, pour prévenir l'infection et la souffrance ; au moins 60% de toutes les femmes enceintes à risque de paludisme, particulièrement les primigestes, aient accès à la chimioprophylaxie ou au traitement préventif intermittent ; au moins 60% des paludéens aient accès à un traitement rapide, adéquat et abordable dans un délai de 24 heures après l'apparition des symptômes. Au Sénégal, le profil épidémiologique se caractérise par une endémicité stable marquée par une recrudescence saisonnière et une létalité importante dans les formations sanitaires et dans les ménages. Face à cette situation, un plan stratégique national de lutte contre le paludisme a été élaboré et mis en œuvre depuis 2001 à tous les niveaux avec l appui technique et financier des partenaires. Ce plan vise à améliorer les performances du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) en matière de suivi et évaluation et de mise en oeuvre des activités de lutte contre le paludisme. Le PNLP s est fixé les objectifs suivants : Paludisme 167

2 a. Objectifs Généraux Réduire la morbidité et la mortalité dues au paludisme dans l ensemble du pays. b. Objectifs Spécifiques 1. Renforcer la capacité pour la planification, la mise en œuvre, le suivi et l évaluation des activités de lutte antipaludique à tous les niveaux ; 2. Améliorer la qualité de la prise en charge du paludisme comprenant la prise en charge communautaire utilisant le médicament disponible le plus efficace ; 3. Renforcer les mesures de prévention du paludisme, par : la promotion de l utilisation de mesures de protection personnelle parmi la population à risque (enfants de moins de 5 ans et femmes enceintes) ; et, l utilisation des mesures de lutte antivectorielle accessibles et variables plus particulièrement l aspersion intra domiciliaire d insecticides (CAID) ; 4. Renforcer la lutte contre le paludisme chez la femme enceinte par la prise en charge effective des cas, la prévention par le traitement préventif intermittent ; 5. Renforcer la lutte contre les épidémies de paludisme par la détection précoce et la réponse à temps aux épidémies ; 6. Promouvoir et mettre en œuvre des stratégies d Information-Education-Communication (IEC) ; 7. Renforcer le système de monitoring et d évaluation incluant la recherche opérationnelle ; 8. Développer et renforcer la coordination nationale et le partenariat. Au Sénégal, les engagements pris dans la Déclaration du plan d action d Abuja (Nigeria) se traduisent dans l atteinte des principaux résultats suivants : au moins 60 % pour 2005 et 80 % en 2009 des personnes à risque, surtout les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, puissent bénéficier de la combinaison la plus appropriée des mesures de protection personnelle et communautaire telles que les s traitées aux insecticides et d autres interventions accessibles et abordables pour prévenir l infection et le souffrance ; au moins 60 % pour 2005 et 80 % en 2009 des femmes enceintes ont accès au traitement préventif intermittent, conformément aux recommandations du PNLP 1 ; 1 Selon les Directives Nationales, toute femme qui vient en consultation prénatale, doit bénéficier de 3 comprimés de sulfadoxine pyriméthamine aux 2 ième et 3 ième trimestres de grossesse. 168 Paludisme

3 au moins 60 % pour 2005 et 80 % en 2009 des cas probables ou confirmés de paludisme ont accès à un traitement rapide, adéquat et abordable dans un délai de 24 heures après l apparition des symptômes conformément aux recommandations du PNLP 2. La quatrième Enquête Démographique et de Santé a été donc une occasion pour collecter des données concernant l utilisation des moyens de prévention contre cette maladie. Les résultats présentés dans ce chapitre portent sur l accès des ménages aux s, l utilisation des s par les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, le traitement préventif intermittent du paludisme par les femmes enceintes, l utilisation de la SP (sulfadoxine pyrimethmine ou Fansidar) pour le traitement préventif intermittent du paludisme, et la prévalence et le traitement de la fièvre ou des convulsions chez les enfants de moins de cinq ans. 9.1 ACCÈS AUX MOUSTIQUAIRES Le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) a défini les normes et standards des s et des insecticides. La promotion de l utilisation des s imprégnées aux insecticides s effectue par le biais de campagnes périodiques pour susciter la demande, avec l aide de plusieurs partenaires Disponibilité de s dans les ménages Une des stratégies majeures de lutte contre le paludisme est la protection individuelle par l utilisation des s imprégnées d insecticide. Au cours de l enquête, on a donc demandé à chaque ménage s il possédait des s utilisées pour dormir, le nombre de s disponibles et depuis combien de temps il possédait ces s. En outre, il a été aux ménages si les s avaient été imprégnées d insecticide et, si oui, combien de temps s était écoulé depuis la dernière imprégnation. Les résultats présentés au tableau 9.1 et au graphique 9.1, montrent qu au Sénégal, près de quatre ménages sur dix (38 %) possède au moins une. 3 La proportion de ménages disposant d au moins une est plus élevée en milieu rural (44 %) qu en milieu urbain (32 %). Les variations inter régionales sont également fortes : les proportions les plus faibles sont observées à Dakar (23 %), Diourbel (24 %) et Thiès (28 %) et les plus fortes à Matam (72 %), Ziguinchor (68 %), Saint-Louis et Kolda (67 % chacune). Enfin la possession d une est plus fréquente dans les ménages pauvres (40 à 45 % dans les trois premiers quintiles) que dans les ménages riches (30 à 32 % dans les deux derniers quintiles). On note cependant que beaucoup de ménages ne possèdent qu une puisque seulement 24 % des ménages disposent de deux s ou plus et, en moyenne, un ménage dispose de moins d une (0,9). Dans seulement trois régions, à savoir Ziguinchor et Matam et Kolda, le nombre moyen de s par ménage dépasse 2. 2 Les ACT sont les nouveaux médicaments contre le paludisme qu on va bientôt mettre en place dans les formations sanitaires et qui vont se substituer progressivement au SP-Amodiaquine. 3 La faible possession d une pourrait être influencée par l utilisation d autres méthodes de prévention telles que l insecticide, les grilles, les fumigènes, etc. Paludisme 169

4 Tableau 9.1 Possession de s de ménages possédant au moins une et plus d une (traitée ou non), au moins une et plus d une qui a été imprégnée et au moins une et plus d une imprégnée d insecticides (MII), et nombre moyen de s par ménage, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, EDS-IV Sénégal 2005 Caractéristique démographique de ménages ayant au moins une de ménages ayant plus d'une Nombre moyen de s par ménage de ménages ayant au moins une qui a été imprégnée 1 de ménages ayant plus d'une qui a été imprégnée 1 Nombre moyen de s imprégnées par ménage 1 de ménages ayant au moins une MII 2 de ménages ayant plus d'une MII 2 Nombre moyen de MII par ménage 2 Effectif de ménages Milieu de résidence Urbain 31,7 17,6 0,7 24,6 13,1 0,5 18,0 9,5 0, Rural 43,9 29,2 1,1 29,3 17,8 0,7 22,2 12,9 0, Région Dakar 23,2 9,9 0,4 17,7 7,8 0,3 13,1 6,3 0, Diourbel 23,6 10,6 0,4 17,7 7,7 0,3 14,2 5,4 0,2 727 Fatick 33,8 20,5 0,8 26,9 15,5 0,5 19,7 9,4 0,4 427 Kaolack 33,7 16,4 0,7 26,2 13,1 0,5 19,9 8,9 0,4 750 Kolda 66,7 51,1 2,0 46,5 33,2 1,3 35,5 23,6 0,9 560 Louga 35,8 22,1 0,8 28,8 17,6 0,6 18,9 10,6 0,4 411 Matam 72,2 58,6 2,3 43,6 36,1 1,4 39,0 31,8 1,2 239 Saint-Louis 66,9 54,1 1,9 39,5 28,3 1,0 31,0 21,6 0,8 480 Tambacounda 58,9 39,9 1,6 39,0 23,3 0,9 27,3 17,5 0,7 417 Thiès 28,2 14,3 0,6 25,6 12,8 0,5 18,1 8,6 0,3 963 Ziguinchor 67,9 52,8 2,0 33,4 20,5 0,8 23,0 13,6 0,5 327 Quintile de bien-être économique Le plus pauvre 40,0 27,7 1,1 26,5 16,7 0,6 20,5 12,6 0, Second 43,8 28,9 1,1 26,9 16,0 0,6 20,2 11,3 0, Moyen 45,2 30,3 1,1 31,0 19,5 0,7 23,0 13,9 0, Quatrième 31,9 15,8 0,7 25,8 11,8 0,5 18,7 8,5 0, Le plus riche 29,6 16,8 0,6 24,9 14,2 0,5 18,4 10,4 0, Ensemble 38,0 23,6 0,9 27,1 15,5 0,6 20,2 11,3 0, Une qui a été imprégnée est une, initialement traitée ou non, qui a été imprégnée d insecticide par la suite. 2 Une imprégnée d'insecticide (MII) est (1) une industrielle imprégnée à vie ou (2) une imprégnée mais obtenue il y a moins de 12 mois ou (3) une qui a été imprégnée d insecticide il y a moins de 12 mois. Graphique 9.1 Possession de s par les ménages Urbain Rural SÉNÉGAL Au moins une Au moins une traitée Au moins une MII 170 Paludisme EDS-IV 2005

5 Le tableau 9.1 présente également la proportion de ménages ayant déclaré posséder au moins une imprégnée, c est-à-dire une qui a été trempée dans un insecticide à un moment quelconque, et la proportion de ceux qui possèdent une Moustiquaire Imprégnée d Insecticide (MII) 4, c est-à-dire soit une imprégnée à vie, soit une imprégnée obtenue il y a moins de 12 mois ou enfin une qui a été imprégnée d insecticide il y a moins de 12 mois. Pour les s imprégnées à un moment quelconque, les résultats indiquent que seulement 27 % des ménages ont déclaré en posséder au moins une et seulement 16 % en ont deux plus. Le pourcentage de ménages disposant d au moins une est légèrement plus élevée dans les campagnes (29 %) que dans les villes (25 %) et est peu variable selon le niveau de bien-être économique. Ici, les régions de Kolda (47%) et Matam (44 %) ont relativement plus d accès aux s imprégnées. En moyenne, un ménage dispose de 0,6 imprégnée. La possession d une MII par les ménages est relativement rare (20 %). C est surtout dans les régions de Matam (39 %) et de Kolda (36 %) qu on rencontre de telles s qui finalement ne sont disponibles qu en nombre très limité (dans l ensemble, 0,4 par ménage en moyenne). Toutefois, à Matam, la région ayant eu le plus accès à ce type de, un ménage en dispose en moyenne de 1, Utilisation des s par les groupes vulnérables Aux ménages ayant déclaré posséder au moins une, on a demandé qui avait dormi sous une la nuit précédant l enquête. Les résultats sont présentés pour l ensemble des femmes de ans, ainsi que pour deux groupes de population particulièrement vulnérables : les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans (tableaux 9.2 et 9.3). Utilisation de s par les enfants de moins de cinq ans Le tableau 9.2 et le graphique 9.2 présentent la proportion d enfants de moins de cinq ans qui ont dormi sous une la nuit précédant l enquête, en fonction de la catégorie de et selon certaines caractéristiques sociodémographiques. On constate d une manière générale, qu un enfant de moins de cinq ans sur sept (14 %) a dormi sous une la nuit ayant précédé l enquête. La fréquence d utilisation de la diminue légèrement au fur et à mesure que l âge de l enfant augmente : de 16 % à moins de 12 mois, la proportion passe à 12 % à mois. On ne relève aucune différence ni selon le sexe de l enfant, ni selon le milieu de résidence. Par contre, les différences entre les régions sont importantes : Matam (42 %), Saint-Louis (39 %) et Ziguinchor (37 %) viennent en tête tandis que dans cinq régions (Diourbel, Dakar, Kaolack, Louga et Thiès), moins de 10 % des enfants ont dormi sous une la nuit ayant précédé l enquête. Selon le niveau de vie du ménage, pour des raisons différentes, les proportions d enfants ayant dormi sous une les plus faibles sont observées dans les groupes les plus pauvres (8 %) et les plus riches (10 %). Dans la classe moyenne (22 % dans le quintile moyen), les enfants sont plus nombreux à bénéficier de cette commodité. Les pourcentages sont plus faibles quand il s agit de s traitées (dans l ensemble, 10 % des enfants). La proportion d enfants de moins de cinq ayant dormi sous une MII est encore plus faible (7 %) ; ce type de concerne essentiellement les régions de Matam (25 % des enfants) et de Saint-Louis (19 %). 4 Une imprégnée d'insecticide (MII) est soit une imprégnée à vie, soit une imprégnée mais obtenue il y a moins de 12 mois, soit une qui a été imprégnée d insecticide il y a moins de 12 mois. Paludisme 171

6 Tableau 9.2 Utilisation des s par les enfants d'enfants de moins de cinq ans dans les ménages qui ont dormi sous une (traitée ou non), sous une qui a été impregnée, et sous une imprégnée d'insecticide (MII) la nuit précédant l enquête, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, EDS-IV Sénégal 2005 Caractéristique démographique d'enfants de moins de 5 ans qui ont dormi sous une la nuit précédant d'enfants de moins de 5 ans qui ont dormi sous une déjà imprégnée la nuit précédant d'enfants de moins de 5 ans qui ont dormi sous une MII la nuit précédant Effectif d'enfants de moins de 5 ans Âge en mois < 12 16,2 11,3 8, ,9 9,6 6, ,6 9,9 7, ,1 9,0 6, ,0 8,3 6, Sexe Masculin 14,0 10,0 7, Féminin 13,8 9,3 6, Milieu de résidence Urbain 13,7 10,4 7, Rural 14,0 9,2 7, Région Dakar 8,2 7,4 4, Diourbel 4,6 3,7 2, Fatick 10,9 8,4 5,0 648 Kaolack 8,8 7,6 5, Kolda 20,2 12,4 8,7 940 Louga 7,6 6,9 4,1 701 Matam 41,5 27,9 24,8 452 Saint-Louis 39,1 23,3 18,6 698 Tambacounda 11,2 7,8 6,3 740 Thiès 8,6 7,6 5, Ziguinchor 37,2 13,1 9,7 376 Quintile de bien-être économique Le plus pauvre 7,6 5,2 3, Second 15,9 9,1 7, Moyen 21,7 14,2 11, Quatrième 13,7 11,6 8, Le plus riche 10,0 8,7 5, Ensemble 1 13,9 9,7 7, L ensemble inclut un cas dont le sexe est non-déterminé. 172 Paludisme

7 Graphique 9.2 Utilisation de s par les enfants de moins de 5 ans SÉNÉGAL Dakar Diourbel Fatick Kaolack Kolda Louga Matam Saint-Louis Tambacounda Thiès Ziguinchor Enfants ayant dormi sous une la nuit précédant Enfants ayant dormi sous une déjà traitée la nuit précédant Enfants ayant dormi sous une MII la nuit précédant EDS-IV 2005 Utilisation de s par les femmes enceintes Le tableau 9.3 présente les mêmes résultats pour l ensemble des femmes âgées de ans et pour les femmes enceintes pour chaque type de utilisée, selon certaines caractéristiques sociodémographiques. Globalement, 13 % de l ensemble des femmes de ans ont dormi sous une la nuit précédant l enquête. Cette proportion est plus faible en milieu urbain (11 %) qu en milieu rural (14 %) et elle est pratiquement invariable selon le niveau d instruction. Par contre, comme pour les enfants, elle est la plus élevée dans les régions de Matam (41 %), Saint-Louis (36 %) et Ziguinchor (32 %) et la plus basse dans celles de Diourbel, Dakar, Kaolack, Louga et Thiès (moins de 10 % des femmes). Les différentiels selon le niveau de bien-être économique sont similaires ceux observés pour les enfants. Concernant la proportion de femmes ayant dormi sous une imprégnée, elle est de 9 %, contre 7 % pour celles qui dormi sous une de type MII. Les résultats concernant les femmes enceintes ayant dormi sous une quel que soit le type (14 %), une traitée (10 %) et sous une de type MII (9 %) sont à peine différents de ceux de l ensemble des femmes. Cependant, contrairement à l ensemble des femmes, on remarque chez les femmes enceintes, l utilisation des s est légèrement moins fréquente en milieu rural (qu en milieu urbain), chez les femmes non instruites et dans les ménages les plus pauvres. Ce résultat laisse supposer qu au Sénégal, il reste encore beaucoup d efforts à faire pour amener les femmes enceintes, plus vulnérables à l infection, à utiliser plus fréquemment des s pour se protéger contre le paludisme. Paludisme 173

8 Tableau 9.3 Utilisation des s par les femmes enceintes de toutes les femmes et des femmes enceintes, (dans les ménages),âgées de ans, qui ont dormi sous une, (traitée ou non), sous une qui a été imprégnée, et sous une imprégnée d'insecticide (MII) la nuit ayant précédé, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, EDS-IV Sénégal 2005 Caractéristique sociodémographique ayant dormi sous une la nuit précédant Ensemble des femmes ayant dormi sous une imprégnée la nuit précédant ayant dormi sous une MII la nuit précédant Effectif ayant dormi sous une la nuit précédant Femmes enceintes ayant dormi sous une traitée la nuit précédant ayant dormi sous une MII la nuit précédant Milieu de résidence Urbain 11,1 8,2 6, ,8 11,4 9,9 423 Rural 14,2 9,3 7, ,1 9,8 7,8 792 Région Dakar 6,4 5,3 4, ,1 4,1 3,8 166 Diourbel 3,9 3,1 2, ,1 2,3 2,0 159 Fatick 11,0 8,5 5, ,6 10,4 6,2 58 Kaolack 9,2 8,0 6, ,5 11,3 9,1 175 Kolda 23,3 14,3 10, ,1 12,2 9,5 124 Louga 6,7 5,9 3, ,1 6,1 3,7 88 Matam 40,5 25,2 22, ,8 32,5 28,6 53 Saint-Louis 36,0 22,1 17, ,4 28,4 24,1 87 Tambacounda 14,1 9,7 8, ,2 4,5 4,1 105 Thiès 7,8 6,7 5, ,1 11,1 9,7 157 Ziguinchor 31,8 12,4 8, ,1 11,1 8,2 42 Niveau d'instruction Aucun 12,3 8,3 6, ,4 9,2 7,6 832 Primaire 13,5 9,8 7, ,0 12,9 10,5 275 Secondaire+ 12,8 8,5 6, ,8 12,4 10,3 107 Quintile de bien-être économique Le plus pauvre 8,5 5,3 4, ,3 3,8 3,0 302 Second 15,8 8,9 7, ,4 9,9 7,7 283 Moyen 20,9 13,8 10, ,8 15,6 13,6 258 Quatrième 11,5 9,0 6, ,3 14,4 12,1 198 Le plus riche 7,9 6,8 4, ,4 10,1 7,9 174 Ensemble 12,7 8,8 6, ,4 10,4 8, Effectif 9.2 TRAITEMENT PRÉVENTIF DU PALUDISME CHEZ LES FEMMES ENCEINTES Lors de l EDS-IV, on a posé aux femmes qui avaient eu une naissance au cours des cinq dernières années plusieurs questions pour savoir si elles avaient pris des antipaludéens à titre préventif au cours de leur dernière grossesse et quel type d antipaludéens elles avaient pris. Au tableau 9.4 et au graphique 9.3, on relève que 83 % des femmes enceintes ont pris des médicaments antipaludéens à titre préventif au cours de leur dernière grossesse. On note des écarts importants selon le lieu de résidence : plus de neuf femmes urbaines sur dix (91 %) et pres huit rurales sur dix (79 %) ont pris des médicaments antipaludéens à titre préventif au cours de la grossesse de leur dernière naissance vivante. Le pourcentage de femmes ayant bénéficié de ce service dépasse 90 % dans les régions de Thiès (94 %) et de Dakar (91 %). Les régions les moins couvertes sont Matam (69 %) et 174 Paludisme

9 Tambacounda (70 %). Le pourcentage de femmes ayant pris des médicaments antipaludéens à titre préventif augmente des non instruites (80 %) à celles qui ont fréquenté l école (90 % chez celles de niveau primaire et 94 % chez celles de niveau secondaire ou plus). Il croît aussi avec le niveau de bienêtre économique : 72 % dans les ménages les plus pauvres, 86 % dans la catégorie moyenne et 94 % dans le groupe le riche. On note enfin, une légère tendance à la baisse selon le rang de naissance : 84 % pour les enfants de rangs 2 et 3 (issus généralement de femmes jeunes) et 80 % chez ceux de rangs 7 ou plus. Tableau 9.4 Utilisation de traitement préventif par les femmes enceintes Parmi les femmes de ans qui ont eu une naissance au cours des 5 années ayant précédé l enquête, pourcentage de celles qui ont pris des antipaludéens pour prévenir le paludisme au cours de la dernière grossesse, et pourcentage de celles ayant reçu un traitement intermittent lors des visites prénatales, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, EDS-IV Sénégal 2005 Caractéristique sociodémographique de femmes enceintes ayant pris des antipaludéens préventifs ayant reçu un traitement intermittent (Fansidar) au cours des visites prénatales Effectif de naissances Rang de naissance ,0 10, ,5 9, ,1 7, Durée depuis la naissance < 1 année 81,3 16, année 84,3 6, années 84,1 4, années 86,4 4, années 82,6 3,0 510 Milieu de résidence Urbain 90,6 11, Rural 78,8 8, Région Dakar 90,8 8, Diourbel 84,5 13,6 812 Fatick 83,3 11,7 386 Kaolack 79,4 7,9 861 Kolda 76,4 3,3 638 Louga 80,4 12,5 453 Matam 69,0 5,2 286 Saint-Louis 81,0 12,3 446 Tambacounda 69,5 3,9 498 Thiès 94,3 12,7 937 Ziguinchor 82,1 5,4 246 Niveau d'instruction Aucun 80,0 8, Primaire 90,3 9, Secondaire ou plus 93,7 12,0 561 Quintile de bien-être économique Le plus pauvre 71,5 6, Second 78,3 6, Moyen 86,0 10, Quatrième 90,1 11, Le plus riche 93,8 12, Ensemble 83,3 9, Paludisme 175

10 Graphique 9.3 Utilisation de traitement préventif contre le paludisme au cours de la dernière grossesse SÉNÉGAL 83 RÉSIDENCE Urbain 91 Rural 79 INSTRUCTION Aucun 80 Primaire 90 Secondaire ou plus EDS-IV 2005 Les questions concernant le type d antipaludéens que les femmes avaient pris au cours de la dernière grossesse, ont permis d identifier celles qui ont été soumises à un traitement préventif intermittent (TPI) au Fansidar. Les pourcentages de femmes ayant bénéficié d un tel traitement au cours des visites prénatales sont également présentés dans le tableau 9.4. Dans l ensemble, seulement 9 % des femmes concernées sont dans ce cas. Les femmes urbaines, de niveau d instruction secondaire ou plus, les mères d enfants de rangs 2 ou 3, ainsi celles des ménages au-dessus de la moyenne de niveau de bien-être ont été les plus concernés par ce type de traitement. Par ailleurs, les femmes des régions de Diourbel (14 %), Thiès (13 %), Louga (13 %), Saint-Louis (12 %) et Fatick (12 %) ont été relativement mieux couvertes. Les résultats selon le temps écoulé depuis la naissance de l enfant montrent une augmentation de la proportion de femmes ayant bénéficié du TPI : 17 % pour les 12 derniers mois avant l enquête, 6 % pour les 12 à 23 derniers mois et 3 % dans les 48 à 59 derniers mois. Ceci semble traduire les progrès réalisés dans le recours au TPI au cours des cinq dernières années. Le tableau 9.5 présente, parmi les femmes ayant pris un traitement antipaludéen durant la grossesse de la dernière naissance vivante des cinq dernières années, la proportion d entre elles qui ont pris le Fansidar, et parmi celles qui ont pris le Fansidar le pourcentage ayant ce médicament une fois, deux fois ou trous fois plus. Seulement une femme sur cinq (21 %) ayant pris des antipaludéens a déclaré avoir pris le Fansidar. La proportion de femmes se trouvant dans ce cas varie à peine selon le milieu de résidence, le niveau d instruction et le niveau d bien-être économique. Par contre, on note une sensible diminution de la proportion avec le rang de naissance et une variation inter régionale similaire aux résultats précédents. Parmi les femmes qui ont pris le Fansidar, 40 % l a fait une seule fois, 39 % l ont pris deux fois et 19 % (soit près de une sur cinq), trois fois plus. On retrouve les plus fortes proportions de femmes ayant pris le Fansidar trois fois ou plus parmi les urbaines (25 % contre 14 % des rurales), à Dakar (38 %) et Kaolack (26 %), chez les femmes de niveau secondaire ou plus (23 %) et dans les ménages riches (plus de 23 %). 176 Paludisme

11 Tableau 9.5 Utilisation de Fansidar pour le traitement intermittent Parmi les mères qui ont pris un médicament antipaludéen pour la prévention durant la dernière grossesse se terminant par une naissance vivante au cours des 5 années précédant, pourcentage ayant pris le sulfadoxine-pyrimethamine (Fansidar), le nombre de fois qu elles en ont pris, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, EDS-IV Sénégal 2005 Caractéristique sociodémographique ayant pris du Fansidar Effectif de mères ayant pris un médicament antipaludéen Une fois Deux fois Parmi celles qui ont pris du Fansidar, pourcentage qui en ont pris Trois fois ou plus Effectif de mères ayant pris du Fansidar Rang de naissance , ,2 41,9 17, , ,1 35,8 18, , ,2 34,1 23,0 171 Milieu de résidence Urbain 20, ,5 38,1 24,7 505 Rural 22, ,1 38,9 14,2 733 Région Dakar 14, ,3 30,1 38,1 174 Diourbel 31, ,6 42,0 16,2 215 Fatick 27, ,6 39,5 17,4 88 Kaolack 19, ,4 32,6 26,2 136 Kolda 8,9 487 (45,3) (27,6) (23,5) 43 Louga 33, ,5 44,1 4,9 123 Matam 13,0 197 (42,3) (36,3) (21,5) 26 Saint-Louis 29, ,4 42,5 11,2 105 Tambacounda 12,9 346 (45,0) (38,5) (10,7) 45 Thiès 28, ,6 43,8 12,0 256 Ziguinchor 13,7 202 (47,6) (24,5) (27,9) 28 Niveau d'instruction Aucun 21, ,7 38,9 17,5 843 Primaire 20, ,8 37,0 19,5 283 Secondaire+ 21, ,0 40,3 23,0 113 Quintile de bien-être économique Le plus pauvre 18, ,2 39,0 13,3 197 Second 18, ,1 40,9 14,8 217 Moyen 25, ,0 36,7 16,5 321 Quatrième 21, ,6 36,5 23,7 258 Le plus riche 22, ,4 40,9 23,1 246 Ensemble 21, ,4 38,6 18, ( ) Basé sur un faible nombre de cas non pondérés 9.3 TRAITEMENT DU PALUDISME CHEZ LES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS Au cours de l EDS-IV, en plus des questions sur la disponibilité des s et le traitement préventif antipaludéen chez les femmes enceintes, on a demandé si les enfants de moins de cinq ans avaient eu de la fièvre au cours des deux semaines ayant précédé l enquête. Dans l affirmative, une série de questions sur le traitement de la fièvre ont été posées : ces questions portaient sur le recours à des médicaments antipaludéens et sur le moment où le traitement a été administré pour la première fois. Les résultats sont présentés aux tableaux 9.6 et 9.7. Paludisme 177

12 Tableau 9.6 Prévalence et traitement précoce de la fièvre d'enfants de moins de 5 ans ayant eu de la fièvre au cours des deux semaines ayant précédé,, et parmi ces enfants, pourcentage de ceux qui ont pris des antipaludéens et types de médicaments antipaludéens pris, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, EDS-IV Sénégal 2005 Caractéristique sociodémographique d'enfants ayant eu de la fièvre/ convulsions Effectif d'enfants Parmi les enfants ayant eu de la fièvre ayant pris un médicament antipaludéen ayant pris un médicament antipaludéen le même jour/jour suivant Effectif d'enfants avec fièvre Âge en mois < 6 33, ,8 12, , ,4 10, , ,6 12, , ,2 13, , ,9 11, , ,0 12,0 317 Milieu de résidence Urbain 30, ,1 16, Rural 29, ,3 9, Région Dakar 34, ,6 19,1 622 Diourbel 23, ,0 9,0 267 Fatick 22, ,1 6,6 133 Kaolack 37, ,3 9,4 474 Kolda 26, ,8 13,9 225 Louga 28, ,4 4,5 187 Matam 30, ,6 18,5 127 Saint-Louis 35, ,1 9,7 220 Tambacounda 29, ,5 13,3 211 Thiès 26, ,3 7,2 348 Ziguinchor 23, ,4 25,4 76 Niveau d'instruction Aucun 29, ,5 10, Primaire 30, ,5 16,9 632 Secondaire+ 27, ,8 15,2 200 Quintile de bien-être économique Le plus pauvre 29, ,8 7,1 647 Second 31, ,1 9,9 659 Moyen 27, ,9 13,2 558 Quatrième 31, ,3 16,7 564 Le plus riche 29, ,4 16,0 462 Ensembe 29, ,8 12, Le tableau 9.6 montre que parmi les enfants de moins de cinq ans, trois sur dix ont eu de la fièvre et/ou des convulsions au cours des deux dernières semaines ayant précédé l enquête. Les seules variables différentielles discriminantes sont l age de l enfant et la région de résidence. Selon l âge, la prévalence de la fièvre les plus élevées sont observées chez les enfants de 6-23 mois (43 % à 6-11 mois et 37 % à mois). La prévalence de la fièvre a été également plus forte à Kaolack (38 %) et Dakar (35 %). 178 Paludisme

13 Parmi les enfants ayant eu de la fièvre, plus de un sur quatre (27 %) a été traité avec des antipaludéens et seulement 12 % ont pris des antipaludéens de manière précoce, c est-à-dire soit le jour même où la fièvre est apparue, soit le jour suivant. Le traitement par des antipaludéens ne présente pas d écarts importants selon l âge de l enfant. Par contre, les enfants nés de mères urbaines ou instruites ont largement été mieux pris en charge. De même, à Ziguinchor, Dakar et Matam, la prise en charge de la fièvre chez les enfants avec des antipaludéens a été plus fréquente et plus précoce. Enfin, les pourcentages d enfants traités aux antipaludéens et d enfants ayant reçu ce traitement dans les deux premiers d épisode augmentent régulièrement avec le niveau de bien-être économique. Par exemple, le pourcentage d enfants ayant reçu des antipaludéens le jour même où la fièvre est apparue ou le jour suivant passe de 7 % dans les ménages les plus pauvres à 10 % dans le second quintile et 16 à 17 % dans les deux derniers quintiles. Le tableau 9.7 présente, parmi les enfants de moins de cinq ans qui ont eu de la fièvre, les proportions de ceux qui ont pris différents types d antipaludéens et les proportions de ceux qui les ont pris rapidement après l apparition de la fièvre. Le médicament auquel il a été fait le plus fréquemment recours est la chloroquine : 17 % l ont reçu et la moitié d entre eux rapidement après l apparition de la fièvre. Les enfants du milieu urbain, ceux de Matam, Dakar et Ziguinchor, ceux de mères instruites ou appartenant à des ménages riches ont été relativement plus fréquemment traités à la chloroquine. Le deuxième antipaludéen qui a été le plus utilisé est l amodiaquine : 8 % et 3 % ont reçu ce médicament respectivement à un moment quelconque et précocement. La quinine a concerné moins de 3 % des enfants et 2 % d entre eux à qui il a été administré dans les deux premiers jours de l épisode. Enfin, le recours au Fansidar chez les enfants de moins de cinq ans pour traiter la fièvre a été marginal (moins de 1 %). On n observe un recours significatif à ce médicament que dans la région de Ziguinchor (5 %) et chez les mères de niveau d instruction secondaire ou plus (4 %). Paludisme 179

14 Tableau 9.7 Traitement standard de la fièvre Parmi les enfants de moins de cinq ans ayant eu de la fièvre au cours des deux semaines ayant précédé, pourcentage de ceux qui ont pris certains antipaludéens le même jour ou le jour suivant l'apparition de la fièvre, selon certaines caractéristiques sociodémographiques, EDS-IV Sénégal 2005 Caractéristique sociodémographique qui ont pris de la SP Fansidar qui ont pris de la SP Fansidar le même jour/jour suivant qui ont pris de la chloroquine qui ont pris de la chloroquine le même jour/jour suivant qui ont pris de l'amodiaquine qui ont pris de l'amodiaquine le même jour/jour suivant qui ont pris de la quinine qui ont pris de la quinine le même jour/ jour suivant Effectif d'enfants ayant eu de la fièvre Âge en mois < 6 0,1 0,1 14,5 8,0 8,7 4,4 1,6 0, ,0 0,0 17,9 6,9 7,8 2,6 2,0 0, ,1 1,0 17,0 8,3 6,2 2,2 2,8 0, ,7 0,4 21,1 10,8 6,9 1,7 1,7 0, ,5 0,5 13,5 7,8 10,1 3,3 2,0 0, ,9 0,9 15,0 8,2 7,7 2,9 1,1 0,6 317 Milieu de résidence Urbain 1,6 0,9 22,5 11,4 8,0 3,3 2,7 1, Rural 0,4 0,3 13,3 6,6 7,4 2,4 1,5 0, Région Dakar 2,2 1,1 26,4 14,4 6,5 3,0 3,4 1,0 622 Diourbel 0,5 0,5 11,4 5,3 5,7 3,0 0,6 0,2 267 Fatick 0,5 0,0 11,9 4,9 8,8 1,7 1,9 0,0 133 Kaolack 0,1 0,1 9,2 6,4 6,5 2,2 2,0 0,6 474 Kolda 1,4 1,4 18,0 7,2 12,6 4,6 1,5 0,7 225 Louga 0,4 0,0 15,1 2,5 6,6 0,7 4,2 1,2 187 Matam 0,0 0,0 31,2 17,3 7,0 1,1 0,5 0,0 127 Saint-Louis 0,3 0,0 16,2 7,2 6,7 2,2 2,2 0,5 220 Tambacounda 0,0 0,0 17,0 10,5 12,8 2,4 0,8 0,8 211 Thiès 0,0 0,0 9,7 3,6 6,1 3,2 0,5 0,4 348 Ziguinchor 5,2 5,2 23,9 12,1 14,6 7,5 3,1 1,3 76 Niveau d'instruction Aucun 0,8 0,7 14,5 7,1 6,6 2,2 2,2 0, Primaire 0,4 0,3 24,0 12,2 10,5 4,0 1,4 0,6 632 Secondaire+ 3,6 0,0 17,9 10,0 9,9 5,0 1,8 0,2 200 Quintile de bien-être économique Le plus pauvre 0,8 0,6 11,0 3,9 7,0 2,1 1,7 0,4 647 Second 0,3 0,3 13,9 7,2 6,6 2,1 1,5 0,4 659 Moyen 0,3 0,3 16,5 9,6 7,8 2,5 1,7 0,9 558 Quatrième 2,6 1,4 20,6 12,3 8,3 2,7 3,0 0,8 564 Le plus riche 0,2 0,1 24,8 10,2 9,0 5,0 2,3 0,8 462 Total 0,9 0,5 16,8 8,4 7,7 2,8 2,0 0, Paludisme

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