Flux et stocks d investissements directs étrangers entre l Inde et le reste du monde

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Flux et stocks d investissements directs étrangers entre l Inde et le reste du monde"

Transcription

1 Flux et stocks d investissements directs étrangers entre l Inde et le reste du monde Résumé Les flux d IDE marquent en Inde une nette montée en puissance au cours des dernières années. Ils ont atteint, en 2015, un pic historique de 44 Mds $ en termes nets qui maintient l Inde dans les dix premiers récipiendaires d IDE au niveau mondial. Si cette tendance, qui contraste avec l orientation à la baisse des IDE indiens dans le reste du monde, devrait marquer un léger coup d arrêt en 2016 du fait, essentiellement, d une accélération des désinvestissements et rapatriements de capitaux, elle n en apparaît pas moins inscrite dans la dynamique globale de renforcement de l attractivité poursuivie par les pouvoirs public. Celle-ci n apparaît cependant pas sans ambiguïtés alors que la contribution des IDE à l économie indienne demeure encore très en-deçà de son potentiel. 1. Les entrées d IDE ont confirmé en 2015 leur progression constante 1. La part de l Inde dans les flux et stocks d investissement mondiaux progresse de manière régulière a) Flux : une hausse rapide malgré la progression parallèle des rapatriements L Inde est restée en 2015 l un des principaux pays d accueil des investissements étrangers dans le monde. Au cours de cet exercice, les flux d IDE nets entrants y ont progressé de 27,8 % selon les données de la CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement) pour s établir à 44,2 Mds $, (2 836 Mds 1 ), contre 34,6 Mds $ en Ils progressent pour la troisième année consécutive (16,5% en 2013, 22,6% en 2014) alors même qu au niveau mondial, leur volume a reculé de 7,8% à 765,7 Mds $ entre 2013 et 2015 (mais progressé de 38% en 2015). Selon la Banque centrale indienne (RBI), les flux nets d IDE entrants, tous instruments confondus, se sont établis à 44 Mds $ en 2015, contre 34,6 Mds $ en 2014 (+ 27,3%). Ils marquaient, sur les onze premiers mois de l année 2016, un recul de 2,3% en glissement annuel à 38,1 Mds $ (mais une hausse de 17,8% à 57 Mds $ en termes bruts). Les données publiées par le ministère du Commerce et de l Industrie indien, qui ne comptabilisent que les flux d IDE bruts au titre 1 La conversion en roupies indiennes a été calculée à partir du taux de change moyen sur la période.

2 des fonds propres 2, montrent quant à elles un rythme de croissance plus soutenu en 2015 (+ 44,1 %) à Mds (+ 37% à 39,3 Mds $) 3. A l image de 2014, l Inde ressort l année suivante comme le dixième récipiendaire d IDE au niveau mondial avec 2,5% des flux totaux (2,7 % en 2014) et 91,3 % des flux destinés à l Asie méridionale. Les flux d IDE entrants demeurent cependant assez faibles au regard de la taille de l économie indienne puisqu ils ne représentent que 2,1 % du PIB en 2015 (2,0 % en moyenne ces dix dernières années, 1,9% en Asie méridionale l an dernier). Leur montant également reste modeste par rapport aux autres grands émergents (136 Mds $ en Chine, 65 Mds $ au Brésil, soit respectivement 2,3% et 4,2% du PIB) bien que supérieur, en termes relatifs, au volume des investissements reçus par le Pakistan (0,4% du PIB), la Russie (0,5%) ou l Indonésie (1,8%). b) Stocks : un portrait contrasté partiellement lié aux effets de change Le stock d IDE en Inde enregistre pour sa part une hausse de 11,7 % en 2015 à 282 Mds $ ( Mds ) selon les données de la CNUCED, soit une progression identique à celle de 2014 alors que 2013 avait été une année de stagnation. L Inde se place au 19 e rang mondial et progresse de deux places par rapport à Les stocks indiens d IDE représentent désormais 1,1 % du total mondial en 2015 (et 82,5% pour l Asie du Sud) contre seulement 0,5 % en Ils demeurent cependant circonscrits, en termes relatifs, à 13,6 % du PIB, contre 44,3% en Thaïlande ou 27,4% au Brésil (mais seulement 11,2% en Chine, hors-hong Kong). Selon les données de recensement publiées par la Banque centrale à partir des informations transmises par entreprises, dont déclaraient des participations étrangères à leur bilan pour filiales, les stocks d IDE entrants s établissaient à Mds (304 Mds $) au 31 mars 2016 ( Mds au titre des capitaux propres, Mds au titre de la dette intragroupe). Ils progressent de 327 Mds (4,9 Mds $) par rapport à la période analogue de l année antérieure (+ 1,6 %) pour s établir à 14% du PIB, soit une légère inflexion en termes relatifs. 2. La déclinaison géographique des flux entrants marque une forte dissociation entre actionnaires directs et actionnaires ultimes a) Tendances générales Selon les statistiques issues du ministère du Commerce et de l Industrie qui ne prennent en compte que les IDE au titre des fonds propres, soit 68 % des stocks totaux sur les 16 dernières années Singapour a été le premier émetteur d IDE vers l Inde en avec 34,2 % entrées de capitaux propres (895 Mds, soit 13,7 Mds $, + 103%) devant l île Maurice (547 Mds, soit 8,4 Mds $ et 20,8% des flux entrants), les Etats-Unis (277 Mds, soit 4,2 Mds $), les Pays-Bas (173 Mds ) et le Japon (173 Mds ). 2 Les données relatives aux flux et positions d IDE bilatérales ne sont publiées par le ministère du Commerce et de l Industrie que pour les capitaux propres (voir infra). Elles n incluent pas les rapatriements, dividendes et désinvestissements, dont la hausse prononcée vient sensiblement nuancer la variation des flux nets. 3 Les capitaux propres ne constituent que 68 % des flux d IDE totaux entre 2000 et 2015 d après le département de la promotion industrielle (DIPP), ce qui explique la différence importante avec les chiffres de la CNUCED qui prennent en compte la totalité des IDE.

3 La structure géographique des IDE entrants traduit ainsi la complexité de l actionnariat des investisseurs et marque la prévalence des flux de transferts ou des opérations circulaires motivées par des considérations fiscales ou institutionnelles. Etats tous deux liés à l Inde par un Traité de non-double imposition, l île Maurice (33%) et Singapour (16%) représentent près de la moitié des entrées de capitaux propres sur la période (soit respectivement et Mds ou 95,9 et 45,9 Mds $) selon le DIPP. Il convient cependant de considérer ces données avec prudence dans la mesure où elles reposent sur la seule origine territoriale directe : tout flux qui émane d un pays étranger et qui ne fait que transiter par l île Maurice sera d office considéré comme originaire de l Ile Maurice. On notera toutefois qu un amendement à la convention fiscale bilatérale, signé en mai 2015, permet à l Inde d imposer normalement les revenus de capitaux réalisés sur les investissements indiens domiciliés à l île Maurice et, par percolation, à Singapour (dont le traité est directement lié aux conditions accordées à l île Maurice) à compter du 1 er avril Les données de stock de la RBI apparaissent pour leur part plus nuancées et accordent un rôle plus circonscrit aux flux de transfert. L Institut d émission estime ainsi que les stocks d IDE originaires de ces deux pays ne représentent en réalité que 31,7 % des entrées totales (20,8 % pour l île Maurice, 10,9 % pour Singapour) à fin mars 2016 pour des investissements respectifs de et Mds INR. Ces chiffres font de facto des Etats-Unis, avec 17,4% des stocks le premier investisseur du G20 en Inde devant le Royaume-Uni (15,1 %), le Japon (8%), l Allemagne (6,9%). Suivent les Pays-Bas (5,2%), la Suisse (4,8%), la Corée du Sud (1,9%) et la France (1,5%). La France apparaît donc, suivant les sources, comme le cinquième ou sixième investisseur du G20 en Inde (neuvième ou dixième investisseur direct étranger) avec 1,5% du stock (RBI) et des flux de capitaux propres de 5,1 Mds $ (265 Mds ), soit 1,8 % du total, sur la période Elle se positionnait au cinquième rang du G20 (neuvième rang total) sur l année budgétaire avec des flux de capitaux propres en recul de 5,8% à 598 M$ (39 Mds ). b) Le secteur manufacturier attire près de la moitié des stocks d IDE Sur le plan sectoriel, l industrie manufacturière attire la majorité des investissements étrangers. Selon les données publiée par la Banque centrale, le stock d IDE s y est élevé à Mds (151 Mds $, 49,7 % du total) à fin mars 2016, en recul de 202 Mds sur un an. D importants contrastes émergent toutefois entre ses différentes composantes : les produits pharmaceutiques et chimiques (1 700 Mds, 8,4% du total), la construction automobile (1 465 Mds, 7,3%), l agroalimentaire (4,0%, 8,0% avec les boissons et produits du tabac) et l informatique et les produits électriques et électroniques (5,5%) représentaient à eux seuls plus de la moitié de l investissement total dans le secteur manufacturier. On relèvera aussi l intérêt croissant des investisseurs étrangers pour la branche des technologies de l information et de la communication (TIC), vers lequel les stocks d IDE ont progressé de 19,8 % entre mars 2015 et mars Le secteur concentre désormais 20,1 % des stocks d investissements étrangers en Inde et 47 % des IDE dans le secteur tertiaire, à Mds (61 Mds 4 Avec une période transitoire de deux ans où le taux d imposition sera ramené à 50% de sa valeur normale, soit 7,5% pour les entreprises cotées et 20% pour les autres entreprises (respectivement 15 et 40% à compter de 2019) ; ces dispositions, qui n auront pas d effet rétroactif, ne devraient toutefois pas affecter les instruments de dette et les titres de portefeuille. Le traité bilatéral Inde-Singapour est quant à lui directement lié aux bénéfices accordés aux investissements domiciliés à Singapour.

4 $). Les services financiers et assurances attirent également une large partie des IDE (2 252 Mds, soit 11,2 % du total) malgré un léger déclin au cours de l exercice budgétaire (-2,7 %). Le secteur du BTP pâtit pour sa part d un climat des affaires moins favorable et peine à attirer des financements externes. A fin mars 2016, les stocks d IDE dans ce secteur se sont élevés à 532 Mds (+ 3,3%), soit 2,6 % du total. c) Les Etats de Delhi et du Mahārāshtra demeurent les destinations privilégiées Depuis le début des années 2000, les Etats de Delhi et du Mahārāshtra (Mumbai principalement) attirent plus de la moitié des entrées de capitaux propres (respectivement 22 et 29 %), soit 145 Mds $ (7 481 Mds ). En , ces deux Etats ont concentré 55 % des flux entrants d IDE (12,7 Mds $ à Delhi, soit 31,9 % des flux nets entrants et 9,5 Mds $ dans le Mahārāshtra, soit 23,8 % des capitaux entrants) selon le DIPP. Le Tamil Nadu et la Karnataka ont quant à eux reçu 7,5 et 7 % des stocks de capitaux propres sur la période et plus de 10 % des flux sur l exercice budgétaire Enfin, les IDE à destination des Etats du Gujarat et de l Andhra Pradesh représentent respectivement 5,6 et 3,9 % des flux entrants en Inde sur la dernière année budgétaire et plus de 4 % depuis Ces chiffres (qui décrivent les flux dirigés vers les sièges sociaux et tendent donc à exagérer la concentration des investissements) doivent être appréciés à l aune du classement interétatique du climat des affaires dont la deuxième édition a été publiée en novembre par le ministère du Commerce et de l industrie. L Andhra Pradesh et le Telangana (considérés dans le dernier rapport comme deux Etats distincts après leur scission en 2014) s y partagent la première place du classement devant le Gujarat. L Etat de Chattisgarh se classe à la quatrième place, suivi par le Madhya Pradesh et l Haryana. A l inverse, les Etats du Nord-Est (Nagaland, Manipur, Mizoram et Sikkim) ainsi que le Cachemire ressortent comme les moins propices aux affaires. 2. Les flux d investissement directs indiens à l étranger sont orientés à la baisse 1. Contraction prononcée des flux d IDE indiens à l étranger en 2015 Selon les données de la CNUCED, les flux nets d IDE sortants depuis l Inde ont reculé de 36% à 7,5 Mds $ en 2015 (11,8 Mds $ en 2014). Ils en font le 33 e rang émetteur d IDE au niveau mondial (- 12 places). Ces flux, bien qu ils représentent 98,4 % des flux émanant d Asie méridionale, ne correspondent qu à 0,5 % du total mondial et à 0,4 % du PIB indien. Ils s élèvent en comparaison à 1,7 % du PIB en Chine, 0,8 % au Brésil et 0,3 % en Asie du Sud. Après avoir enregistré des sorties records de 21,1 Mds $ en 2008 (18 e rang mondial), les flux indiens à l étranger ont ensuite enregistré une contraction pendant cinq années consécutives pour s établir en 2013 à 1,7 Mds $. L Inde détenait, en 2015, le 29 ème stock d IDE à l étranger (139 Mds $, soit Mds ) d après la CNUCED, soit une progression de 5,7 % sur l année. Ce stock représentait, en 2015, 0,6 % du total

5 mondial, 98,2 % des stocks issus d Asie du Sud et 6,7 % du PIB indien. En comparaison, le stock d IDE sortants représentait 9,3 % du PIB en Chine, 10,2 % au Brésil, 19,0 % en Russie et 3,5 % en Indonésie. Les stocks totaux calculés par la Banque centrale divergent de manière assez significative des données publiées par la CNUCED. Ils s élevaient, fin mars 2016, à Mds (87,4 Mds $), soit une progression de 8,4% en glissement annuel (+2,3 % en dollars) après un recul de 1,3 % (-5,1 % en dollars) l année antérieure Singapour demeure la première destination d IDE sortants dominés par les flux de transit Avec 20,6 % du stock total (-4,1 points), Singapour demeurait, fin mars 2016 la principale destination des IDE sortants indiens (1 190 Mds, 18,0 Mds $) devant l île Maurice, les Pays-Bas et les Etats-Unis (17,7%, 14,1% et 10,3% du total, soit respectivement Mds, 813 Mds et 594 Mds ) selon les chiffres de la RBI. Respectivement 5 et 6 ème destination avec 5,4% et 5,1% du total, les Emirats arabes unis et Bahreïn et ont, quant à eux, respectivement attiré 5,2 et 5,1 % des IDE totaux indiens à fin mars 2016 et témoignent de l intérêt des investisseurs pour les pays du Golfe, où réside une importante diaspora indienne. On notera enfin que l ampleur des flux d IDE vers la Grande-Bretagne, officiellement deuxième destination européenne (après les Pays-Bas) et 8 ème dans le monde des IDE indiens avec un stock de 193 Mds (2,9 Mds $, 3,3% du total, mais 473 Mds ou 7,1 Mds USD). Selon les données publiées par la Banque de France, le stock d IDE indiens en France était quant à lui circonscrit à 19,9 M fin 2015 (188 M fin 2014 contre 208 M un an plus tôt selon le principe de l investisseur ultime) pour des flux estimés à 53 M l année dernière (- 123 M en 2014). La RBI recensait quant à elle, dans la matrice CDIS, un stock indien de 54 M$ en France, dont respectivement 19 M$ et 36 M$ sous forme de capitaux propres et de dette intragroupe (55 ème pays de destination). 3. Le suivi géographique des flux d investissements directs indiens à l étranger apparaît délicat Selon les derniers chiffres bilatéraux de la CNUCED, Singapour et l île Maurice étaient en 2012 les principaux pays récipiendaire des flux d investissements directs indiens à l étranger (respectivement 1,83 et 1,76 Mds $ soit 16,7 et 16,1 % des flux totaux) devant les Etats-Unis et les Pays-Bas (1,4 Mds $ et 1,0 Mds $). Les données publiées par l OCDE, disponibles jusqu en 2014, permettent d avoir un aperçu des flux nets d IDE indiens au sein des pays membres de l organisation. Ces derniers se sont élevés à 1,4 Mds $ (83,3 Mds ) en 2014, soit un recul de 18,6 % en glissement annuel (1,7 Mds $ en 2013, 99 Mds ). Les Etats-Unis apparaissaient comme la première destination des IDE parmi les pays membres (718 M $, 43,9 Mds ), suivi par les Pays-Bas (686 M $, 41,9 Mds ) qui représentaient un an plus tôt le principal pays récipiendaire des flux indiens (1,8 Mds $). Si la France constituait la cinquième destination des IDE indiens en 2013 (16 M $, 944 M ), elle enregistre un désinvestissement de 100 M $ (6,1 Mds ) en Au sein de l Union européenne, les investissements indiens se sont élevés à 1,1 Mds (86,1 Mds ) en 2014 selon les données publiées par Eurostat (+9,0 % en glissement annuel). Les Pays-Bas ont attiré 48,4 % des flux d IDE indiens au sein de l UE, pour un montant de 517 M (41,7 Mds ), tandis que l institut européen confirme bien le désinvestissement de la France à hauteur de 75 M sur l année (6,1 Mds ). Sur les six premiers mois de l année budgétaire (avril-septembre), les flux d IDE sortants se sont établis à 16 Mds $ selon les données de la RBI. Ils ont été principalement dirigés vers la Suisse (4 Mds $, soit 25,1% du total), l île Maurice (3,5 Mds $, 21,8% du total) et Singapour (3,1 Mds $, 19,5% du total). Viennent ensuite les Etats-Unis, les Pays-Bas et les Emirats arabes unis, qui concentrent respectivement 9,3, 5,0 et 4,3 % des flux d IDE au cours de la période. La France apparaît au 6 e rang européen (derrière la Suisse, les Pays-Bas, la Grande Bretagne, l Irlande et 5 La conversion en dollar US a été calculée à la fin de la période considérée

6 Chypre) et au 21 e dans le monde avec des entrées de 27,6 M$ (soit 0,2 % des flux indiens sur la période). 3. La politique d attractivité du gouvernement Modi se heurte à la persistance de nombreux goulets d étranglement physiques et réglementaires 1. En dépit des efforts déployés vis-à-vis des investisseurs Conscient du potentiel indien en matière d attraction des investissements étrangers, le gouvernement Modi a fait de ce sujet l une des priorités de son mandat. Cet objectif s est traduit par le lancement en septembre 2014 du programme «Make in India», présenté comme un pilier de la politique économique menée par le gouvernement et qui vise à faire de l Inde un «hub manufacturier mondial». Ce programme passe notamment par l assouplissement progressif de la règlementation, encore contraignante, vis-à-vis des investissements étrangers, la libéralisation (qui demeure jusqu à présent peu concluante) du marché des biens et des facteurs, le développement des zones économiques spéciales dotées d importantes exonérations fiscales et douanières ou encore le renforcement des mesures visant à promouvoir la compétition entre Etats fédérés. Une première série de réformes a été lancée en novembre 2015 dans quinze secteurs, notamment la défense, la construction, la radiodiffusion, le commerce de détail, le secteur bancaire ou la maintenance aéroportuaire. En septembre 2016, une seconde vague de libéralisation des IDE a été lancée dans neuf secteurs dont l aéronautique, l industrie de défense, l industrie pharmaceutique, l agroalimentaire ou le commerce de détail. La nouvelle réglementation permettra à des investisseurs étrangers de détenir sous conditions jusqu à 100 % d une compagnie indienne, d une entreprise de défense, de circonvenir la procédure d approbation jusqu à présent nécessaire aux investissements greenfields (et jusqu à 74% du capital brownfields) dans le secteur pharmaceutique local ou encore de diminuer, sous conditions, la part des produits fabriqués en Inde dans le commerce de détail (marque unique). La RBI a, par ailleurs, fortement assoupli la réglementation des investissements de portefeuille en autorisant les investisseurs étrangers à investir en Inde sans passer par l intermédiaire d un courtier au préalable. Preuve de l assouplissement de la règlementation des IDE ces dernières années, l indice global de restrictivité des IDE a reculé de 0,05 point en cinq ans à 0,24 en A titre de comparaison, la Chine et l Indonésie affichent des restrictions d entrées d IDE plus importantes (l indice s établit respectivement à 0,39 et 0,34) bien que de nombreux grands émergents apparaissent plus ouverts (il s élève à 0,10 au Brésil, 0,18 en Russie, 0,21 en Malaisie et 0,06 en Afrique du Sud). 2. L attractivité du marché indien demeure encore limitée par des obstacles structurels La volonté du gouvernement se heurte cependant en pratique à la persistance de nombreux goulets d étranglement et obstacles réglementaires qui rendent l accès au marché indien difficile pour les investisseurs étrangers et, en particulier, pour les PME. Le dernier rapport Doing Business de la Banque mondiale classe ainsi l Inde au 130 e rang mondial sur un échantillon de 190 économies et met en exergue la persistance d un retard important pour des indicateurs comme l exécution des contrats et le paiement des impôts (172 ème rang) ou l obtention des permis de construction (185 ème ). L un des objectif du mandat du Premier ministre indien demeure cependant de réussir à placer rapidement l Inde parmi les 50 premiers pays du classement de la Banque mondiale. Pour y parvenir, le gouvernement prévoit de mettre en place, d ici fin décembre, un code régissant les situations de faillite et d insolvabilité, à la suite du projet de loi adopté en mai L entrée en vigueur en 2017 de la taxe sur les biens et services (GST), dont les dernières modalités sont actuellement en discussion au sein d un comité ad hoc, devrait avoir, de même que la réforme du droit des procédures collectives, une

7 incidence positive sur le climat des affaires. En 2016, les contraintes fiscales demeurent la première entrave à l amélioration du climat des affaires selon le Forum économique mondial. On notera enfin la mise en place cette année d une procédure électronique visant à simplifier la création de nouvelles entreprises (Simplied Proforma for Incorporating a Company Electronically) et la création d un numéro d identification unique (aadhaar) au mois de mars. Le climat des affaires demeure, plus structurellement, obéré par de nombreux goulets d étranglement afférents aussi bien aux réseaux d infrastructures et à la formation du capital humain qu à la question des droits de propriété foncière et de la réglementation du travail. En effet, en dépit de progrès importants soulignés dans le dernier classement du Forum économique mondial, le rapport met parallèlement en exergue les entraves persistantes au développement du secteur privé et à l attrait des investisseurs étrangers. Le manque de flexibilité du marché du travail, notamment dans le processus de détermination des salaires (112 e sur 138 pays) apparaît particulièrement contraignant tout comme les inégalités marquées pour accéder au marché du travail (130 e ) et les faiblesses en termes d éducation, principalement dans le secondaire (102 e ). On notera enfin que les droits de propriété, et notamment l accès au foncier, demeurent une contrainte majeure pour les investisseurs. Clause de non-responsabilité - Le service économique s efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l utilisation et de l interprétation de l information contenue dans cette publication.

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE Par Madame F. Bintou DJIBO, COORDONNATRICE DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES AU SENEGAL Plan

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1123829L/Bleue-1 ------ ÉTUDE D IMPACT

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1123829L/Bleue-1 ------ ÉTUDE D IMPACT RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère des affaires étrangères et européennes PROJET DE LOI autorisant l approbation de l avenant à la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement

Plus en détail

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui Plan du cours : - Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui - I. Les théories du commerce international - les avantages comparatifs (Ricardo) - les dotations de facteurs (HOS)

Plus en détail

THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES

THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES I. SECTEURS D ACTIVITES - Aéronautique - Agriculture - Assurances - Banques (épargne, office des chèques postaux) - Bâtiment et génie civil - Communications - Postes - Télécommunications

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET Cette fiche élaborée par la commission économie du Parti de Gauche révèle les 4 "erreurs" fondamentales issues de l'argumentaire que Monsieur Lenglet a opposé à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission des

Plus en détail

MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE

MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE 2015 Résumé Le niveau et la dynamique de développement du transport aérien suisse sont analysés et évalués dans le cadre d un vaste monitoring

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Commission des finances

Commission des finances Autorité internationale des fonds marins ISBA/21/FC/5 Commission des finances Distr. limitée 4 juin 2015 Français Original : anglais Vingt et unième session Kingston (Jamaïque) 13-24 juillet 2015 État

Plus en détail

Evaluation de l impact des indicateurs du. Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice

Evaluation de l impact des indicateurs du. Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice Evaluation de l impact des indicateurs du Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice Janvier 205 TABLE DE MATIERES I. Introduction... II. La Méthodologie... 3 III. Analyse Empirique...

Plus en détail

Qu est-ce que la compétitivité?

Qu est-ce que la compétitivité? Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

LA SOCIETE DE PARTICIPATIONS FINANCIERES «LA SOPARFI»

LA SOCIETE DE PARTICIPATIONS FINANCIERES «LA SOPARFI» LA SOCIETE DE PARTICIPATIONS FINANCIERES «LA SOPARFI» La SOPARFI n'est pas régie par une loi spécifique, mais se définit comme une société de capitaux luxembourgeoise soumise à une fiscalité tant directe

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

En 2011, l investissement corporel brut

En 2011, l investissement corporel brut 4.1 Investissement En 211, l investissement corporel brut hors apport des entreprises des secteurs principalement marchands non financiers et non agricoles s élève à 196 milliards d euros. Il s est redressé

Plus en détail

Les Journées Régionales de la Création & Reprise d Entreprise 8 ème ÉDITION

Les Journées Régionales de la Création & Reprise d Entreprise 8 ème ÉDITION Les Journées Régionales de la Création & Reprise d Entreprise 8 ème ÉDITION S.M.A.R.T. Production 2004-2005 - Tous droits de reproduction réservés. Par les mêmes organisateurs : 40 ateliers gratuits sur

Plus en détail

Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc

Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation Direction de la Politique Economique Générale Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc

Plus en détail

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux

Plus en détail

Click to edit Master title style

Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux MAECI: Orientation et rôle Investissement étranger direct (IED) Anderson Blanc Délégué commercial Click to edit Master title style Investissement & Innovation Coordonnateur

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

CULTURE D ENTREPRISE ET GESTION DES RISQUES. Favoriser la performance des organisations publiques par l influence des valeurs opérantes

CULTURE D ENTREPRISE ET GESTION DES RISQUES. Favoriser la performance des organisations publiques par l influence des valeurs opérantes CULTURE D ENTREPRISE ET GESTION DES RISQUES Favoriser la performance des organisations publiques par l influence des valeurs opérantes L exemple du Comité de Bâle Julien Benomar Culture d entreprise et

Plus en détail

http://www.societeoffshore.fr - http://www.societeoffshore.fr - http://www.societeoffshore.fr Situation générale

http://www.societeoffshore.fr - http://www.societeoffshore.fr - http://www.societeoffshore.fr Situation générale République des Seychelles Situation générale 1. Géographie La Républiques des Seychelles est un archipel composé de 115 îles, situé au nord-est de Madagascar. L île la plus importante est l île de Mahé.

Plus en détail

ACCORD RELATIF AU TRANSIT DES SERVICES AÉRIENS INTERNATIONAUX SIGNÉ À CHICAGO LE 7 DÉCEMBRE 1944

ACCORD RELATIF AU TRANSIT DES SERVICES AÉRIENS INTERNATIONAUX SIGNÉ À CHICAGO LE 7 DÉCEMBRE 1944 ACCORD RELATIF AU TRANSIT DES SERVICES AÉRIENS INTERNATIONAUX SIGNÉ À CHICAGO LE 7 DÉCEMBRE 1944 Entrée en vigueur : L Accord est entré en vigueur le 30 janvier 1945. Situation : 130 parties. Cette liste

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Comprendre la Malaisie 13. Données et tendances de l économie... 30

Comprendre la Malaisie 13. Données et tendances de l économie... 30 Sommaire Préface......................................................................... 7 Comprendre la Malaisie 13 Repères essentiels....................................................... 15 Chiffres

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

Burkina Faso Profil pays EPT 2014

Burkina Faso Profil pays EPT 2014 Burkina Faso Profil pays EPT 14 Contexte général Situé au cœur de l Afrique occidentale, dans la boucle du Niger, le Burkina Faso est l un pays des pays les plus peuplés de la sous-région Ouest-africaine

Plus en détail

LE VIE VOLONTARIAT INTERNATIONAL EN ENTREPRISE >>>

LE VIE VOLONTARIAT INTERNATIONAL EN ENTREPRISE >>> >>> LE VIE VOLONTARIAT INTERNATIONAL EN ENTREPRISE SERVICE COMMUN UNIVERSITAIRE D INSERTION ET D ORIENTATION Campus centre-ville Site Ste Marthe 74 rue Louis Pasteur 84029 AVIGNON CEDEX 1 Tél. + 33 (0)4

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION RAPPORT INTERMÉDIAIRE MISE À JOUR DES INDICATEURS RELATIFS A L EMPLOI ET AU NIVEAU DE FORMATION

REGARDS SUR L ÉDUCATION RAPPORT INTERMÉDIAIRE MISE À JOUR DES INDICATEURS RELATIFS A L EMPLOI ET AU NIVEAU DE FORMATION REGARDS SUR L ÉDUCATION RAPPORT INTERMÉDIAIRE MISE À JOUR DES INDICATEURS RELATIFS A L EMPLOI ET AU NIVEAU DE FORMATION Regards sur l éducation Rapport intermédiaire Mise à jour des indicateurs relatifs

Plus en détail

Base de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry *

Base de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry * Base de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry * 1) Base de données 2) Sources et définitions * Alix de Saint Vaulry est économiste au CEPII, responsable de la production de la base de données

Plus en détail

Analyse prospective des marchés à l export, par secteur et par pays

Analyse prospective des marchés à l export, par secteur et par pays Analyse prospective des marchés à l export, par secteur et par pays Octobre 2012 RESULTATS DE L ANALYSE DES COUPLES PAYS/SECTEURS PORTEURS EN FAVEUR DU COMMERCE EXTERIEUR DE LA FRANCE SOMMAIRE Résumé 2

Plus en détail

La publication, au second

La publication, au second Les entreprises industrielles françaises de plus en plus impliquées dans les NTIC Malgré l adoption accélérée des différents outils des nouvelles technologies de l information et de la communication (NTIC)

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

ROBERT WALTERS ENQUÊTE CANDIDATS 2015. www.robertwalters.fr CHIFFRES CLÉS

ROBERT WALTERS ENQUÊTE CANDIDATS 2015. www.robertwalters.fr CHIFFRES CLÉS ROBERT WALTERS ENQUÊTE CANDIDATS 2015 Pour mieux comprendre les attentes des candidats, Robert Walters référence mondiale du recrutement spécialisé a diffusé une enquête au début de l année 2015, auprès

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

La réforme de l assurance prospection s articule autour de 5 axes principaux :

La réforme de l assurance prospection s articule autour de 5 axes principaux : MESURE 1 REFORME DES PROCEDURES FINANCIERES PUBLIQUES DE LA COFACE La réforme concerne particulièrement deux procédures : l Assurance Prospection et l Assurance Crédit. L objectif est de simplifier et

Plus en détail

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation :

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation : INVESTIR EN FRANCE LA FRANCE RÉUNIT TOUTES LES CONDITIONS DE SUCCÈS POUR VOTRE INVESTISSEMENT Une grande économie au cœur de l Europe, une porte d accès vers la Méditerranée et l Afrique : 5 e économie

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

Les ménages et le crédit

Les ménages et le crédit Les ménages et le crédit Marseille 16 novembre 2011 1 Tous droits réservés 2011 Objectif et plan PLAN DE LA PRÉSENTATION Etat des lieux : Endettement et surendettement Bien souscrire son crédit immobilier

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

52 53 L état de l Enseignement supérieur et de la Recherche n 4 [édition 2010]

52 53 L état de l Enseignement supérieur et de la Recherche n 4 [édition 2010] 21 Le financement de la recherche nationale par des crédits budgétaires absorbe en 0,75 % des moyens budgétaires de l État à travers les établissements publics de R&D et les mesures d aide et d incitation

Plus en détail

L Inde, un marché prometteur

L Inde, un marché prometteur Présentation Inde Cahors - 21 Juin 2012 L Inde, un marché prometteur Mme. Laura Prasad Secrétaire Général IFCCI Agenda 1. Présentation macro-économique de l Inde 2. Pratique des affaires en Inde 3. Opération

Plus en détail

BOURSES SCOLAIRES. au bénéfice des enfants français résidant avec leur famille à l étranger AGENCE POUR L ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L ÉTRANGER

BOURSES SCOLAIRES. au bénéfice des enfants français résidant avec leur famille à l étranger AGENCE POUR L ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L ÉTRANGER BOURSES SCOLAIRES au bénéfice des enfants français résidant avec leur famille à l étranger AGENCE POUR L ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L ÉTRANGER ÉTABLISSEMENT PUBLIC NATIONAL À CARACTÈRE ADMINISTRATIF SOUS

Plus en détail

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 CEA-AN/AH/FD/10/3 Nations Unies Commission économique pour l Afrique Bureau pour l Afrique du Nord Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 LE

Plus en détail

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L Aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de favoriser le développement économique

Plus en détail

Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011

Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011 Créer une filiale à l étranger Approche & Exemples LE TOUR DU MONDE EN 8H - 21 JUIN 2011 PRESENTATION Le groupe ALTIOS International Une société leader dans le conseil et le développement opérationnel

Plus en détail

Baromètre Responsabilité Sociale et Environnementale du Secteur Automobile

Baromètre Responsabilité Sociale et Environnementale du Secteur Automobile Baromètre Responsabilité Sociale et Environnementale du Secteur Automobile TNS Automotive PRINCIPAUX RESULTATS Contacts TNS Sofres: Muriel GOFFARD 01 40 92 27 47 muriel.goffard@tns-sofres.com Définir la

Plus en détail

Climat des investissement et développement des entreprises pour l Emergence

Climat des investissement et développement des entreprises pour l Emergence Climat des investissement et développement des entreprises pour l Emergence Mamadou Lamine BA, Directeur Environnement des Affaires APIX Promoteur African Investment Academy 3 ème Salon international des

Plus en détail

ACQUISITIONS EN CHINE : ACHAT D ACTIFS OU PRISE DE PARTICIPATION?

ACQUISITIONS EN CHINE : ACHAT D ACTIFS OU PRISE DE PARTICIPATION? Le marché chinois des fusions-acquisitions offre chaque année davantage d opportunités aux investisseurs étrangers: en 2010, le montant de transactions impliquant des entreprises étrangères s élevait à

Plus en détail

L équilibre épargne-investissement en Chine et ses enjeux pour l économie mondiale

L équilibre épargne-investissement en Chine et ses enjeux pour l économie mondiale L équilibre épargne-investissement en Chine et ses enjeux pour l économie mondiale Julia GUÉRIN Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service d Études macroéconomiques et de Synthèses

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

MANAGEMENT DE TRANSITION FRANCE

MANAGEMENT DE TRANSITION FRANCE MANAGEMENT DE TRANSITION FRANCE EDITO «Quand le cabinet de recrutement Robert Walters a lancé l activité Management de Transition en France il y a 10 ans, beaucoup d entreprises et de candidats étaient

Plus en détail

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1231044L/Bleue-1 ----- ÉTUDE D IMPACT

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1231044L/Bleue-1 ----- ÉTUDE D IMPACT RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère des affaires étrangères PROJET DE LOI autorisant l approbation de l avenant à la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République

Plus en détail

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE Introduction L investissement direct étranger a des effets bénéfiques sur l économie L investissement direct étranger (encadré

Plus en détail

A-QU EST-CE QUE L ORIE? Intervention ADI

A-QU EST-CE QUE L ORIE? Intervention ADI A-QU EST-CE QUE L ORIE? 1 A-QU EST-CE QUE L ORIE? Observatoire Régional de l Immobilier d Entreprise en Ile-de-France créé en 1986 dans un contexte de tertiarisation de l économie ; Pour accompagner les

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact

Plus en détail

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations par Robert Fluri et Robert Müller, Direction de la statistique, Banque nationale suisse, Zurich BNS 42

Plus en détail

Améliorer l accès aux renseignements bancaires à des fins fiscales RAPPORT D ÉTAPE 2007

Améliorer l accès aux renseignements bancaires à des fins fiscales RAPPORT D ÉTAPE 2007 Améliorer l accès aux renseignements bancaires à des fins fiscales RAPPORT D ÉTAPE 2007 Améliorer l accès aux renseignements bancaires à des fins fiscales RAPPORT D ÉTAPE 2007 Le Comité des affaires fiscales

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES 26, boulevard Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Téléphone : 01 42 47 90 00 - Télécopie : 01 42 47 93 11 - Internet : http://www.ffsa.fr 12 juillet 2007 Observations

Plus en détail

PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES

PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES 1. Le constat : la trésorerie est l une des premières préoccupations des

Plus en détail

L importance du secteur bancaire suisse

L importance du secteur bancaire suisse Août 2012 L importance du secteur bancaire suisse Une étude économique L importance du secteur bancaire suisse ASB Août 2012 1 L importance du secteur bancaire suisse Executive summary 5 1 Le secteur bancaire

Plus en détail

Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé

Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé Cabinet du ministre Communiqué de presse BUDGET 2013-2014 COMMUNIQUÉ N 2 BUDGET 2013-2014 Un gouvernement qui agit en misant sur l investissement privé Québec, le 20 novembre 2012 «Pour accélérer la croissance

Plus en détail

125 700 m² LE MARCHÉ LOCATIF - 3T 2014 LA DÉFENSE. Demande placée. Taille des transactions 2010 2011 2012 2013 3T2014 2010 2011 2012 2013 3T2014

125 700 m² LE MARCHÉ LOCATIF - 3T 2014 LA DÉFENSE. Demande placée. Taille des transactions 2010 2011 2012 2013 3T2014 2010 2011 2012 2013 3T2014 LE MARCHÉ LOCATIF - 3T 2014 LA DÉFENSE Demande placée 125 700 m² +41% : confirme son retour en grâce sur le marché locatif, en dépit d un 3 ème trimestre 2014 beaucoup moins flamboyant que le précédent,

Plus en détail

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 194/2014-15 décembre 2014 Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 Par rapport à 2013, le revenu agricole réel par actif 1 a diminué de 1,7% dans

Plus en détail

I. Les entreprises concernées et l opération

I. Les entreprises concernées et l opération RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 10-DCC-172 du 29 novembre 2010 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Crédit Foncier et Communal d Alsace et de Lorraine Banque par la société Crédit Mutuel

Plus en détail

REGARDS CROISES ELITES / GRAND PUBLIC SUR LA FRANCE DANS LA MONDIALISATION

REGARDS CROISES ELITES / GRAND PUBLIC SUR LA FRANCE DANS LA MONDIALISATION REGARDS CROISES ELITES / GRAND PUBLIC SUR LA FRANCE DANS LA MONDIALISATION Juillet 2008 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris Cedex 02 Tél. : (33) 01 44 94 59 10 Fax : (33) 01 44 94 40 01 www.csa.eu

Plus en détail

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97 analyses 2 2 analyses 1 La position extérieure globale du Luxembourg 98 1.1 Introduction 98 1.2 La position nette par catégorie d actifs : vue d ensemble 99 1.3 La position d investissements directs 11

Plus en détail

Groupe AFNOR au service de votre performance

Groupe AFNOR au service de votre performance Groupe AFNOR au service de votre performance GROUPE AFNOR Les clés de votre différenciation et de votre développement AFNOR est un groupe de services organisé autour de 4 grands domaines de compétences

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Chiffre d'affaires par ligne de services

Chiffre d'affaires par ligne de services Troisième trimestre 2010 des revenus: EUR 1.210 millions Réservez au projet de loi: 90%, même par rapport au troisième trimestre 2009, 2010 Cash Flow Opérationnel s'élève à EUR 83 millions dans les neuf

Plus en détail

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011 1 Nos performances environnementales, sociales et sociétales en 2011 Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011 Sur les données environnementales publiées dans le présent rapport, il

Plus en détail

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des sous-directions Diagnostic et prévisions, Financement international

Plus en détail

Mission de prospection multisectorielle JAPON

Mission de prospection multisectorielle JAPON en partenariat avec organise une : Mission de prospection multisectorielle Du lundi 27 au vendredi 31 octobre 2014 A Tokyo et Kobe JAPON [Tapez un texte] 3 ème PIB mondial en 2014 Zoom sur le Japon Superficie

Plus en détail

IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS

IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS IMPOSITION DES INTÉRÊTS, DES DIVIDENDES ET DES GAINS EN CAPITAL A CHYPRE LOIS ET DÉCRETS Loi relative à l impôt sur le revenu (amendement) de 2005 Loi relative à la contribution spéciale à la défense (amendement)

Plus en détail

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE PROGRAMME DE RECHERCHE DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE / PROJET 6A PROJET 6a : CONNAISSANCES EN MATIÈRE D INNOVATION Investissement

Plus en détail

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Tableau de bord des indicateurs macro-économiques mai 2015 Table des matières Présentation générale Principaux indicateurs macro-économiques. 1 Comptes et agrégats de la nation.... 2 Valeur ajoutée réelle

Plus en détail

Aperçu du rôle que tient EDC dans le succès canadien à Hong Kong et en Chine élargie

Aperçu du rôle que tient EDC dans le succès canadien à Hong Kong et en Chine élargie Aperçu du rôle que tient EDC dans le succès canadien à Hong Kong et en Chine élargie Exportation et développement Canada Juin 2012 Quelques mots sur EDC Organisme de crédit à l exportation du Canada créé

Plus en détail