SYSTÈME D INFORMATION POUR LA GESTION DES ROUTES ET DU TRAFIC NOVEMBRE 2010

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1 SYSTÈME D INFORMATION POUR LA GESTION DES ROUTES ET DU TRAFIC NOVEMBRE 2010 Département de l Environnement, des Transports, de l Energie et de la Communication - DETEC Office fédéral des routes OFROU

2 E DITORIAL E Chères lectrices, chers lecteurs, MISTRA s étend. Le nombre d adeptes s accroît en même temps que le nombre de cantons intéressés par MISTRA augmente. Qui sont ces adeptes? D une part ce sont les nouveaux collaborateurs OFROU du secteur «informatique stratégique» qui commencent à s engager pour le «programme» MISTRA, et d autre part ce sont les nouveaux utilisateurs de l application «Accidents de la circulation», qui dans le cadre du «Rollout» ont conduit à avoir aujourd hui environ utilisateurs enregistrés. De plus, différentes séances d information ont été organisées suite à la demande des cantons. Le guide pour l introduction de MISTRA dans les cantons a apparemment eu cet effet de promotion. L offre de MISTRA est également plus étoffée. La version actuelle du système de base (version 2.0) dispose maintenant d une interface avec TDcost, l outil de controlling des investisse ments. La version 2.1 du système de base permettra enfin l introduction de l application dans les cantons. Ce n est pas seulement le système de base qui progresse, c est également l application Chaussée qui est prête à être exploitée. L application Chaussée et le système de base permettent le remplacement de STRADA. Ils représentent avec le Data Warehouse la base de MISTRA. La mise en exploitation de la nouvelle version de KUBA (application pour les ouvrages d art et des tunnels) est également proche. Cette application sera disponible pour les cantons à partir du printemps Les activités pour l exploitation, notamment toutes celles liées à la préparation pour une mise en production des applications, progressent. Les conventions avec les cantons, longtemps délaissées, ont été reprises. Les processus de support des utilisateurs ont été discutés et définis en collaboration avec les organisations concernées. Les différents centres de support (Helpdesk MISTRA, service desk OFIT et du DFJP) sont prêts à intervenir et à soutenir les utilisateurs en cas de problèmes. Dans la présente édition, vous trouverez de nouveau un aperçu de l ensemble des applications MISTRA, ce qui vous permettra de prendre certaines décisions par rapport à l introduction de MISTRA dans votre canton. TABLE DES MATIÈRES Aperçu des applications 2 Système de base 3 Data Warehouse 5 Chaussée 7 Ouvrages d art et tunnels 9 Accidents de la circulation 11 Accidents de la circulation - Analyses avec SIG 12 Monitorage du trafic 13 Gestion des biens-fonds et des contrats 14 Cadastre du bruit (solution temporaire) 15 Autorisations spéciales (solution temporaire) 17 Gestion de l entretien en site urbain 18 Mobilité douce 19 Equipment Management System 20 Objets de l inventaire des routes nationales 21 FAQ 22 Christoph Käser Directeur général du projet MISTRA IMPRESSUM Rédaction: Jean-Pierre Bolli, GS MISTRA Parution 2 x par année Conception et réalisation: GDesign & Communication, Lutry Edition: 300 ex. en allemand ex. en français 1

3 A PERÇU DES APPLICATIONS Auteur: J.-P. Bolli, directeur GS MISTRA Le présent article est un bref aperçu des applications MISTRA. Vous trouverez plus de détails dans les articles suivants. Aperçu 10 applications sont en production à l OFROU: Système de base (BS) Data Warehouse (DWH) Chaussée (TRA) Ouvrages d art (KUBA) Accidents de la circulation (VU) Monitorage du trafic (VMON) Gestion des biens-fonds et des contrats (LVS) Cadastre du bruit (solution temporaire) (LBK) Autorisations spéciales (solution temporaire) (SB) Inventaire des voies historiques de la Suisse (IVS) D autres applications sont en préparation: Accidents de la circulation: Analyse avec SIG (VUGIS) Gestion de l entretien en site urbain (EMSG) Mobilité douce (LV) Equipment Management System (EMS-CH) Dangers naturels (NG) Système de base La version 2.0 est en exploitation depuis septembre La prochaine version est déjà en préparation. Elle est prévue pour le printemps 2011 et devrait permettre une introduction du système dans les cantons. Data Warehouse A l exception du module pour le système de base, tous les autres modules ont été mis en production (VU, VMON, FFR). La prochaine UR est déjà en travail. Elle permettra à l outil du controlling des investissements TDcost d exploiter encore mieux les données financières des objets de l inventaire des routes nationales. Chaussée et systèmes de retenue La première partie de l étape 1 (inventaire STR) a été libérée pour la consultation. La finalisation de cette étape (gestion des données) est prévue jusqu à la fin de cette année. La deuxième étape a démarré. Les données des systèmes de retenue devront également être gérées dans l application chaussée. Les études de conception sont actuellement en cours. Ouvrages d art et tunnels La version 4 de KUBA est en service depuis plusieurs années déjà. Elle sera remplacée par la version 5. Cette dernière est complétée avec un module pour les tunnels forés. Elle sera à disposition des cantons à partir de l automne Accidents de la circulation L introduction de l application dans les polices cantonales intéressées est en cours. Les polices n utilisant pas directement cette application sont en train de réaliser et de tester des interfaces avec VU. D ici la fin de cette année, toutes les polices auront soit introduit l application VU ou mis en service une interface avec cette dernière. L accès à l application VU via le portail SSO du DFJP avec une autorisation forte a été introduit avec succès dans les premières polices. Accidents de la circulation- Analyses avec SIG Les analyses géographiques des accidents sont très importantes pour les analyses des accidents. Le système VUGIS est l outil pour l examen des accidents et des lieux d accidents. VUGIS utilise les données du DWH (data mart VU) et du système de base (axes). La mise en service est en cours. Monitorage du trafic Mis à part quelques petites améliorations liées à la performance, il n y a pas eu de nouvelle version. La prochaine étape (compteurs mobiles) devrait démarrer prochainement. Les cantons souhaitant introduire MISTRA ont déjà manifesté leur intérêt pour cette nouvelle étape. Gestion des biens-fonds et des contrats L application fonctionne à satisfaction des utilisateurs. Aucune extension n est prévue. Certains cantons ont manifesté leur intérêt pour cette application. Cadastre du bruit (solution temporaire) L application est à disposition des spécialistes. Les bureaux d ingénieurs ont une installation locale du logiciel et travaillent avec une copie de la base de données centralisée. Autorisations spéciales (solution temporaire) L application fonctionne indépendamment des applications MISTRA notamment du système de base et de KUBA. Des améliorations ont été installées pour les modules BEAT et «En-ligne» dans le courant de l été. Gestion de l entretien en site urbain Le concept est achevé. Les appels d offres pour la réalisation et l exploitation ont été lancés. Nous attendons avec impatience l entrée des offres. Les travaux seront adjugés au printemps Mobilité douce Le concept est terminé. Les appels d offres pour la réalisation et l exploitation ont été lancés. Nous nous réjouissons des offres qui vont rentrer. Les travaux devront être adjugés au printemps Equipment Management System Le concept métier est clos. L objectif de la prochaine phase (analyse préliminaire) est de trouver un logiciel qui répond aux besoins prioritaires des utilisateurs (analyse du marché). 2

4 EN PRODUCTION S YSTÈME DE BASE Auteurs: Florian Besançon, Jean-Pierre Bolli La version 2.0 du système de base est en production depuis fin septembre. L introduction de cette version permet la gestion des données de base des objets de l inventaire. Les applications tierces telles que TDcost et KUBA peuvent aujourd hui s appuyer sur le système de base afin de bénéficier des dernières mises à jour des données gérées et mises à disposition par celui-ci. Avec l introduction de l historisation, il est aujourd hui possible de connaître l état d un objet ou ses propriétés à un temps donné. Mis à part ces avancées majeures, bien d autres fonctionnalités ont été améliorées ou ajoutées sans oublier l intégration complète des données des axes des routes nationales, cantonales ou communales. La version 2.0 Comme prévu depuis un certain temps déjà, UH-PERI a été remplacé par le système de base (BS) pour la gestion des objets de l inventaire. Depuis octobre 2010, les données de base de chaque objet de l inventaire sont contrôlées, mises à jour puis validées par les teams «données» et «contrôle de l investissement» au moyen de BS. Ceci afin de garantir que le système de base contienne et publie des données de qualité sur lesquelles les utilisateurs peuvent s appuyer. Quand on parle d utilisateur, il ne s agit pas exclusivement de personnes physiques, mais également d applications comme dans le cadre de MISTRA, de TDcost ou KUBA. En ce qui concerne TDcost, cette application reçoit les données de base des objets de l inventaire de BS et retourne les données sur les coûts inhérents à ces mêmes objets à celui-ci. C est ainsi que les utilisateurs autorisés pourront consulter les coûts d un objet ou du projet auquel il appartient au moyen du système de base. Et enfin pour KUBA, il en va de même qu avec TDcost mais ici, ce sont des données générales représentant les propriétés physiques ou l état d un objet de l inventaire. Les nouvelles fonctionnalités au niveau du module «objets de l inventaire» ne s arrêtent pas là. Par exemple au moyen du nouveau mécanisme d historisation, il est possible de retracer les modifications effectuées sur un objet et d afficher ses propriétés à une date donnée dans le temps. Au niveau de la lisibilité des plans imprimés, elle a été grandement améliorée par l ajout d annotations sur les objets de l inventaire (voir image ciaprès). Et enfin, toujours en ce qui concerne l impression, après avoir essuyé quelques critiques sur cette fonctionnalité peu conviviale et relativement pauvre, ce module a été totalement refait et optimisé en fonction des souhaits des utilisateurs. Fig. 2: Axes des routes nationales, cantonales et communales Fig. 1: Données des objets de l inventaire avec historisation 3

5 Intégration des données Pendant que le team de développement s affaire à répondre aux besoins des utilisateurs en terme de fonctionnalités, le team données ne chôme pas. Sans parler du contrôle des objets de l inventaire cité plus-haut, les axes des routes cantonales et communales de tous les cantons ont été intégrés au système de base. Cette opération a été terminée en septembre et il s agit maintenant de maintenir ces données à jour. Et pour la suite... La phase d adoption de MISTRA par les cantons approche. En effet, ceux-ci devront pouvoir gérer leurs propres données, telles que les axes, au même titre que la Confédération. Le développement de cette fonctionnalité a été de longue haleine et sera à disposition avec la version 2.1 devant voir le jour en mai 2011 et ceci sans oublier le mécanisme d historisation des axes. Il va de soit qu un mandant tel qu un canton par exemple ne puisse modifier que ses propres données ou alors ne pas autoriser la publication de données sensibles à des utilisateurs d entités étrangères. Le système de base couvrira totalement ces besoins avec la version de mai qui comprendra également une optimisation sensible du module des réseaux métiers. De plus et toujours pour cette prochaine version, une refonte totale de l interface utilisateur ne sera pas de trop, non seulement pour améliorer l er- gonomie, mais aussi pour remplacer certains composants obsolètes ou en passe de l être. L équipe du système de base se réjouit de faire connaître ces nouvelles fonctionnalités tant attendues. Et le développement ne s arrête pas là, nous avons encore une longue route a faire et nous nous efforcerons de répondre aux différents besoins que les utilisateurs nous communiquerons. Chef de projet: Florian Besançon, OFROU Direction de la réalisation: Jürg Landolt et Jean-Pierre Bolli, Techdata SA Intégration des données: GS MISTRA (Techdata SA, Wälli SA, Infolite SA, Inser SA) Développement et maintenance: Ernst Basler & Partner AG Cantons pilotes: VD, VS, NE, FR, BE, ZH Fig. 3: Objets de l inventaire avec leurs annotations 4

6 EN EXPLOITATION DATA WAREHOUSE Auteurs: Bernd Meister, Jürg Landolt Le Data Warehouse OFROU a été élargi et contient maintenant toutes les données de comptages automatiques de la circulation depuis 1990, les données des accidents de la circulation depuis 2005 (importées) ainsi que les données des accidents de la circulation saisies depuis janvier Le Data Mart du registre des conducteurs et des véhicules est prêt pour l exploitation et contient toutes les données disponibles y relatives. En janvier 2011, les données sur le controlling des investissements, y compris quelques analyses seront également disponibles. Personnel Depuis le , je suis le nouveau chef de projet DWH à l OFROU (division DG, domaine SI). Je profite de l occasion pour me présenter: Je m appelle Bernd Meister et je travaille depuis 15 ans en tant que chef de projet, majoritairement dans le domaine du Data Warehousing. Je me réjouis de met - tre à disposition mon savoir-faire dans le projet MISTRA. Je suis marié, j ai deux enfants de 5 et 7 ans, et suis, depuis une année, fier citoyen grisonnais. Durant mes loisirs, j aime pratiquer la randonnée en haute montagne (malheureusement trop rarement) et la course à pied. En tant que chef de projet je suis co-responsable des projets DWH et je dois veiller à ce que les exigences des clients se réalisent au plus vite, en respectant les coûts et la qualité exigée. Etat actuel L étape de réalisation 2 (RE2) est pratiquement terminée. Les Data Marts et les analyses des domaines suivants sont implémentés et disponibles en production: Monitorage du trafic Registre des conducteurs et des véhicules FFR Accidents de la circulation Indicateurs de performance réseau Le Data Mart pour le système de base et les analyses y relatives sont en réalisation. Premières expériences Monitorage de trafic La section monitorage du trafic de l OFROU utilise des données et des rapports standards depuis Les rapports annuels du comptage automatique du trafic pour ont été produits avec le nouvel outil. Les rapports et évaluations, produits jusqu ici manuellement, donc très couteux, peuvent être générés directement par les utilisateurs autorisés (principalement les collaborateurs de l OFROU). Avec la RE 2, des données sur les classes de véhicules sont aussi disponibles. Accidents de la circulation Les polices cantonales saisissent les accidents de la circulation par le biais de l application métier MISTRA accidents de la circulation (VU). Les données sont constamment exportées vers le Data Warehouse où elles peuvent être analysées. Actuellement des analyses selon la norme VSS sont disponibles, mais les utilisateurs peuvent élaborer des analyses qui répondent exactement à leurs besoins en utilisant les outils du Data Warehouse. Registre des conducteurs et des véhicules Les analyses du registre des véhicules et des mesures administratives peuvent maintenant aussi être réalisées dans le DWH. Au moins jusqu en 2010, l établissement des statistiques s effectuera en parallèle dans l ancien système et dans le DWH. Il est d ores et déjà possible d établir de nouvelles analyses en se basant sur le Data Mart du Data Warehouse. Indicateurs de performance réseau Toutes les analyses du domaine accidents de la circulation sont disponibles. Fig. 4: Indicateurs de performance réseau, nombre d accidents par type de route et en fonction de l heure 5

7 Etat des données Monitorage de trafic Toutes les données des comptages automatiques de la Confédération depuis 1990 sont disponibles. Les mesures depuis 2006 contiennent aussi des indications sur les classes de véhicules (seulement pour les postes de mesures équipés). Accidents de la circulation Les données sont intégrées de manière constante. Il existe une instance de données pour chaque canton. Les données ne peuvent être visualisées que par les utilisateurs des polices cantonales (plein accès) et des services des ponts et chaussées (données anonymisées). Les données anonymisées sont intégrées dans un Data Mart comprenant toutes les données de Suisse. Cela permet des analyses portant sur la totalité des données. Les données de l Office fédérale de la statistique des années ont été intégrées dans le DWH. Depuis janvier 2010 les polices cantonales ont commencé à saisir ou intégrer les données en se basant sur le nouveau protocole de saisie des accidents avec l application métier accidents de la circulation. Les données sont intégrées dans le DWH de manière constante. Registre des conducteurs et des véhicules Les données complètes du registre des véhicules MOFIS sont intégrées 2 fois par mois. Les données des mesures administratives ADMAS sont actualisées mensuellement et concernent toutes les mesures administratives depuis Perspectives Dans le cadre de la phase de réalisation 3 (RE3) les objectifs suivants sont visés: Intégration des données de l application métier TDcost dans un nouveau Data Mart Reproductibilité et compréhensibilité de toutes les modifications de l application TDcost Mise à disposition d une plate-forme flexible et performante pour l analyse des données et le reporting Intégration dynamique des rapports avec Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint) La nouvelle réalisation est basée sur l infrastructure actuelle qui sera complétée en fonction des exigences métiers. Cela nécessite l intégration d un nouveau composant dans l architecture du DWH: le data store. Afin de garantir la reproductibilité et la compréhensibilité des données, celles-ci seront historisées sans transformation. Elle seront ensuite mises à disposition des utilisateurs par le biais de views, du data mart ou des analyses directes. L intégration de TDcost dans le Data Warehouse sera réalisée d ici janvier Il sera alors possible d établir des analyses et sortir des rapports basés sur l univers TDcost. Autres sujets Ensuite, il s agira de professionnaliser l exploitation du Data Ware - house et d intégrer et traiter les utilisateurs (voire sources de données) supplémentaires. Fig. 5: Principe de fonctionnement du DWH OFROU Cela implique l adaptation de l organisation d exploitation du Data Warehouse, respectivement des processus d exploitation, le monitoring de la performance et de l utilisation du Data Warehouse. Les points faibles détectés devront être analysés et ensuite supprimés par des mesures ciblées. L élaboration d un SLA entre les utilisateurs du Data Warehouse, le BIT en tant qu exploitant et Trivadis en tant que partenaire pour la maintenance constitue également un sujet important pour les mois à venir. Pour clore, je vous annonce un autre projet important. Dans le domaine des accidents de la circulation le Data Warehouse devrait devenir la base pour les analyses combinées afin de répondre à quelques unes des questions suivantes: Véhicules: La gravité des accidents est-elle dépendante de l équipement des véhicules? Quels sont les équipements adéquats? Certaines conséquences d accidents sont-elles sur- ou sous-représentées pour différents équipements? Si oui, est-il possible d affiner la causalité? Personnes: La probabilité qu un conducteur avec retrait de permis provoque un accident est-elle plus grande que pour un conducteur qui ne fait pas l objet d un retrait de permis? Y a-t-il des différences par rapport à la durée du retrait de permis? Si oui, quelle serait l influence d une modification de la durée du retrait? D autres attributs de personnes jouent-ils un rôle dans cette problématique? Direction du projet: Bernd Meister, OFROU Jürg Landolt, Techdata SA (RE2) Pilotage métier Monitorage du trafic: Mario Rubin, OFROU Registre des conducteurs et des véhicules: Benno Nager, OFROU Accidents de la circulation: Mathias Baudenbacher, OFROU Système de base: Florian Besançon, OFROU Développement / maintenance: Trivadis SA 6

8 EN RÉALISATION C HAUSSÉE Auteur: Jacques Perret Les problèmes évoqués dans les Mistra News N 8 qui avaient conduits à la non-mise en service de l application CHAUSSÉE (TRA) ont maintenant pu être résolus. Il en est résulté quelques modifications dans l organisation des fonctionnalités mais, à l heure où nous rédigeons ces lignes, la décision a été prise qu une première version sera mise en production à l OFROU d ici mi-novembre. Il est en outre prévu d accélérer la distribution de l application auprès des cantons. Situation actuelle (Novembre 2010) Les problèmes rencontrés il y a une année (voir Mistra News 8) ont été résolus principalement par deux modifications: La modification de la fenêtre principale et la distribution impérative de certaines des fenêtres de visualisation dans des fenêtres internet séparées. La limitation du volume des données pouvant être traitées on-line par l application. Pour la distribution des fenêtres internet, l application comprend toujours une page principale (fig. 7) à partir de laquelle on accède à divers modes de visualisation et de traitement des données. Cette page comprend: Les fenêtres de commande: situées dans la partie gauche de la page principale, leur taille peut être adaptée (tant en hauteur qu en largeur) ou alors être entièrement masquées. Elles servent essentiellement à la sélection des données que l on souhaite visualiser ou traiter avec l application; La carte: elle occupe une place fixe, située dans la partie supérieure droite de la page principale; la zone qui lui est attribuée ne peut pas être modifiée, mais sa taille peut être choisie selon la taille de l écran dont on dispose (de 450x300 à 1500x1000). Fig. 6: Prochainement sur vos écrans: MISTRA Chaussée Cinq boutons situés au-dessus de la carte permettent d afficher cinq fenêtres dont une sert à définir des requêtes alors que les quatre autres offrent diverses représentations des données (axe tendu, liste de données, profil en travers et statistiques). Pour des raisons de stabilité et d optimisation des performances, les quatre fenêtres de visualisation ne peuvent pas, toutes être ouvertes à l intérieur de la page principale: les axes tendus et les listes de données s affichent uniquement dans des fenêtres séparées. Pour les profils en travers, les statistiques ou la définition des requêtes, l utilisateur est libre de les afficher dans des fenêtres indépendantes ou directement dans la page principale, sous la zone réservée à la carte. Concernant le volume des données, la principale modification est qu il n est pas possible de traiter des volumes illimités de données. La liste de données permet néanmoins le traitement on-line de données, soit un chiffre supérieur à celui des données relevées pour une caractéristique d état (par ex. I4) lors d une campagne de relevés sur l ensemble des routes nationales. Au niveau des axes tendus, il est sans autre possible de construire des représentations pour des tronçons de 50 km. Finalement, l application offre la possibilité de dessiner simultanément 20 profils en travers le long d un axe donné. Des possibilités largement suffisantes pour couvrir les besoins. Fig. 7: Page principale de CHAUSSEE 7

9 Fig. 8: L usage de deux écrans favorise considérablement l exploitation des divers modes de représentation de CHAUSSEE. Au niveau des fonctionnalités, la version réceptionnée fin 2010 à l OFROU se limitera à la lecture des données et ne portera que sur la partie STR (données routières). La suite comprendra la mise à disposition des outils de saisie et de modification des données, puis des outils pour le traitement PMS des données. A plus long terme, l application intégrera aussi les systèmes de retenue (RHS), un domaine pour lequel un concept métier a récemment été approuvé par l OFROU. Premières expériences Compte tenu de la variété des modes de représentations, il est nettement préférable d utiliser un grand écran, voire un système à double écran, pour obtenir une vision simultanée des données sous diverses formes (carte, axes tendus, profils en travers et statistiques). Cependant, la grande flexibilité des modes de représentation permet aussi un usage sur Notebook. Au niveau des données, l utilisateur a la possibilité, en plus d afficher les données originales saisies dans la base de TRA, de visualiser ce qu on appelle des «vues actuelles». Ces vues actuelles permettent l affichage des propriétés des couches de surface (types de matériaux, âge et état) valables à une date librement choisie par l utilisateur. En plus des divers outils de sélection des données il est possible de définir des sélections à partir de la carte ou de positions sur les axes (sélection de/à ou par arborescence du SRB), CHAUSSEE offre la possibilité d effectuer des requêtes qui combinent des composantes spatiales et métier. Le développement de cet outil a pour ainsi dire «bénéficié» des difficultés rencontrées fin 2009 par l application, puisqu il est maintenant possible d effectuer des requêtes sur des espaces définis directement à partir de la carte. Une possibilité qui s avère particulièrement efficace lorsqu on souhaite étudier dans le détail les résultats d une requête qui sont dispersés sur un territoire relativement étendu. Etat des données Les données mises à disposition dans la première version de TRA sont issues du système de base de MISTRA pour les axes et les points de repère (PR) du système de repérage de base (SRB) et de STRADA pour les données routières, à savoir les profils géométriques, l usage, la structure et l état des chaussées ainsi que les parties latérales. Les expériences effectuées à ce jour ont montré que les fonctionnalités de CHAUSSEE sont particulièrement efficaces pour vérifier la qualité et la fiabilité des données routières actuellement disponibles. Des données qui, en raison de leurs provenances diverses et de l inhomogénéité qui en découle, devront rapidement subir un processus de vérification et d uniformisation. En résumé Après bien des vicissitudes, l application CHAUSSEE attend avec impatience et confiance ses premiers utilisateurs. Le système mis à leur disposition répond aux exigences émises en matière de performance, de stabilité et de fonctionnalités et offre une grande flexibilité d usage: TRA est donc aujourd hui une solution simple et efficace pour la visualisation des données routières. Si les utilisateurs seront, dans un premier temps, limités aux collaborateurs de l OFROU, les responsables du projet feront maintenant tout leur possible pour accroître la taille du groupe des utilisateurs en mettant une première version de l application à disposition des cantons d ici l automne Direction de projet: Luzia Seiler, OFROU Direction de la réalisation: müllerchur AG, avec vico group comme sous-traitant Développement: Zühlke Engineering AG, avec GEOCOM Informatik AG comme sous-traitant Groupe d accompagnement: OFROU, cantons AG, BL, GR, TG, VD, VS 8

10 EN EXPLOITATION /RÉALISATION O UVRAGES D ART ET TUNNELS Auteurs: Alain Jeanneret et Rade Hajdin La réalisation de KUBA 5 est proche de son terme, et l introduction à l OFROU et dans les cantons est en vue. L introduction doit être préparée avec soin, car KUBA 5 présentera tout un lot de nouvelles fonctionnalités. En sus des phases de tests habituels, une exploitation parallèle de KUBA 5 et de KUBA 4 est prévue, de manière à assurer un passage à KUBA 5 sans accrocs. En parallèle à l achèvement de KUBA 5, la directive pour la saisie des données sera complétée et remaniée. L accent principal de ces activités porte sur les tunnels creusés. Etat actuel KUBA 4 La dernière version de KUBA 4 a été installée au printemps et, à part quelques «hotfixes», l installation d une version ultérieure n est pas prévue. La mise hors service de KUBA 4 est planifiée pour janvier KUBA 5 - Généralités Une description détaillée de KUBA 5 a été donnée dans les MISTRA News 7 et 8. Dans la présente édition, seules les nouveautés principales sont présentées: Les modules KUBA-DB et KUBA-RP permettront la saisie et l exploitation des données des tunnels creusés. Afin de permettre la gestion des tunnels creusés, les données de la substance pourront être structurées en autant de niveaux hiérarchiques que souhaité. Dans KUBA-DB il sera possible de préparer des campagnes d inspection, dans lesquelles l ordre des objets d infrastructure à inspecter pourra être défini librement. Les constatations des inspections pourront être saisies graphiquement sur les esquisses (voir Fig. 9). Les objets d infrastructure pourront être géo-référencés et visualisés dans un SIG, à l aide de coordonnées SRB. L échange de données avec le système de base MISTRA sera effectué par une interface INTERLIS2 standardisée. La saisie et l édition des pourtours d ouvrages et de parties d ouvrages seront possibles dans les vues SIG. Dans le module KUBA-ST, la possibilité de circulation sur les ponts sera déterminée graphiquement, pour chaque voie de circulation. Dans KUBA-ST, les itinéraires pourront être déterminés par interrogation dynamique, le long des axes du SRB. Pour la réalisation de cette application technique, les nouvelles technologies de Microsoft Windows Presentation Foundation et de Windows Communication Foundation sont mises en œuvre. Fig. 9: Saisie graphique des constatations d inspections 9

11 KUBA 5 - Introduction La réalisation de KUBA 5 sera terminée en décembre L ap - plication technique sera testée par la direction de la réalisation en janvier, et l entreprise réalisatrice effectuera les corrections en février. Suivront les tests des utilisateurs et les corrections subséquentes, de manière à ce que l application technique puisse être réceptionnée par l OFROU fin avril. Afin d assurer un passage sans problèmes de KUBA 4 à KUBA 5, une exploitation parallèle des deux versions sera organisée après la réception de KUBA 5. Un nombre limité d utilisateurs travaillera sur la version productive de KUBA 5, principalement pour la saisie de tunnels creusés. Ces utilisateurs seront formés dans ce but en avril Les travaux à réaliser avec KUBA 5 seront définis par les filiales, d entente avec la direction du projet KUBA. Le but recherché est de familiariser les utilisateurs avec l ensemble des fonctionnalités de KUBA 5. La fin de l exploitation parallèle est prévue pour fin octobre Les corrections et adaptations éventuelles seront faites en novembre et décembre, de manière à ce que KUBA 5 puisse être mis en production pour tous les utilisateurs de l OFROU en janvier En complément aux filiales, le canton d Uri participera également à la phase d exploitation parallèle. L introduction de KUBA 5 auprès des cantons débutera en janvier KUBA 5 Directive pour la saisie des données La première directive pour la saisie des données a été établie en 2001, pour la version KUBA 3. Malgré quelques lacunes constatées, cette directive a beaucoup contribué à la saisie uniforme des données. De nouvelles versions ont été publiées en 2004 et 2007, avec de nombreuses adaptations et améliorations. La nouvelle version de la directive pour la saisie des données actuellement en préparation poursuit le même but: la saisie uniforme des données. La nouvelle directive traitera les données des tunnels creusés et tiendra également compte de la nouvelle structuration des données de la substance. Etat des données Dans la banque de données de l OFROU sont actuellement enregistrées les données d environ ouvrages, dont ponts, c està-dire environ 200 ouvrages de plus qu il y a une année. Des données d inspections et des données des interventions de conservation sont régulièrement saisies par les filiales. Par ailleurs, les dimensions d ouvrages et d éléments d ouvrages qui sont nécessaires pour la planification de l entretien avec KUBA-MS sont également saisies en parallèle. Depuis janvier 2009, ce sont environ inspections d ouvrages et 100 interventions de conservation qui ont été saisies. Entretemps, un nombre relativement élevé d ouvrages a pu être mis à disposition, avec lesquels une planification de l entretien à l aide de KUBA-MS peut être réalisée. Avec environ 270 ouvrages de la filiale de Winterthour, des premiers calculs ont été effectués, qui ont ensuite été comparés avec les valeurs d expérience. Le but de ces calculs est, entre autres, de calibrer la fonction d assignation (relation entre étendue du dégât et étendue de l intervention). Les premiers résultats seront disponibles à la fin de l année. Le contrôle de toutes les données ainsi que leur coordination avec les données du système de base MISTRA sont actuellement en cours dans les filiales. Fig. 10: Répartition par filiales des inspections réalisées depuis 2009 Perspective En parallèle à l introduction de KUBA 5 l année prochaine et en étroite collaboration, une liste des besoins des utilisateurs dans les filiales de l OFROU et dans les cantons sera établie, avec l établissement de priorités. Cas échéant, le concept pour la définition d une nouvelle version sera élaboré. Une partie des besoins sont connus, car ils ont déjà été annoncés à l interne de l OFROU ou par les cantons. Il s agit par exemple de: Intégration dans KUBA de données spécifiques à la faune, en relation avec les ouvrages d art et les tunnels. Le concept technique correspondant est déjà en cours de réalisation. Introduction de l évaluation des risques en complément aux données d inspection. Les travaux de recherche correspondants existent, et certains cantons ont déjà développé des concepts propres. Localisation graphique des constatations d inspections par le biais des plans des dégâts. Cette liste n est en aucun cas complète, car quelques demandes de modifications ont déjà été présentées durant la réalisation de KUBA 5 et n ont de ce fait pas encore été mises en œuvre. L effort principal du développement portera naturellement sur la stabilisation de l application technique et sur la prise en compte progressive des demandes des utilisateurs. Chef de projet: Alain Jeanneret, OFROU Direction de la réalisation et support technique: IMC GmbH, Zürich Réalisation et maintenance: CAD RZ AG, Allschwill Groupe d accompagnement: OFROU, cantons AG, ZG, VD, UR 10

12 EN EXPLOITATION A CCIDENTS DE LA CIRCULATION Auteur: Philippe Bapst Il y a une année, les premiers accidents de la circulation étaient saisis par la police cantonale bernoise au moyen de l application métier Accidents de la circulation (VU). Durant les 12 derniers mois, plusieurs cantons ont introduit avec succès VU dans leur canton, tout en profitant des nouvelles fonctionnalités qui ont été développées. Etat actuel Le rollout bat actuellement son plein avec comme objectif l exploitation productive de VU dans tous les cantons au 1er janvier Chaque canton a choisi la méthode de saisie la plus adaptée à son organisation interne: Manuelle: AG, AI, GE, GL, JU, NE, SH, SZ, TI, VD, ZG DPS (stylo numérique): TG Scannage: BE, BS, FR, SO VUO (transfert depuis l application cantonale): AR, BL, GR, LU, NW, OW, SG, UR, VS, ZH Monitorage de trafic L accès à l application métier VU depuis l extérieur du réseau de la Confédération se fait au moyen d une connexion sécurisée avec l outil F5 (Firepass). Cette procédure ne s est pas avérée optimale pour les polices cantonales. Celles-ci disposent d un accès au portail SSO du Département fédéral de justice et police (DFJP) qui regroupe toutes les applications spécifiques à leurs besoins (p. ex. RIPOL, ETC, JANUS). Ainsi, les polices souhaitaient que l application VU soit intégrée au portail SSO afin d offrir un point d entrée sécurisé et centralisé pour ces applications. Après une phase de réalisation qui a dû surmonter de nombreux challenges techniques, cet accès sera disponible en décembre pour la saisie des accidents. L authentification forte de chaque policier se fait dans le portail SSO au moyen d une smartcard. Croquis d accident Le croquis, décrivant de manière schématique le déroulement de l accident, fait partie intégrante du procès-verbal d accident (PVA). Dans un souci de qualité et d efficacité, un outil de création de croquis d accidents, intégré à l interface VU, a été développé sur la base de l outil de géoréférencement (WebGis Client). Ainsi, le policier peut dessiner ses croquis d accidents au sein même de l application VU, sur la base des cartes topographiques et des plans de la mensuration officielle. De plus, l utilisateur dispose également de librairies de symboles pour la signalisation routière ainsi que des pictogrammes pour les principales formes de véhicules. Données Les anciennes données d accidents de l Office fédéral de la statistique ont été migrées et seront disponibles dans le Data Warehouse de l OFROU. Actuellement, les accidents de 2005 à 2009 sont disponibles pour tous les cantons. De plus, les cantons productifs peuvent d ores et déjà analyser les données 2010 qu ils ont saisies au moyen de VU. Le processus de chargement suit son cours, afin qu à terme, toutes les données d accidents depuis 1992 puissent être analysées. Perspectives L introduction de l application métier VU dans les cantons va se terminer en décembre. Dès le 1er janvier 2011, tous les cantons utiliseront le nouveau PVA qui permettra d établir la statistique des accidents de la route. Les applications web permettant la saisie et l analyse statistique et géographique (voir ci-contre) seront à disposition dans tous les cantons. Ainsi, chaque canton pourra évaluer la problématique des accidents de la circulation dans son canton et prendre des mesures afin de renforcer la sécurité routière. Direction de projet: Mathias Baudenbacher, OFROU Anja Simma, OFROU Réalisation et maintenance: IMS AG avec geo7 et GEOCOM AG comme sous-traitants Direction de la maintenance: ELCA Informatik AG Rollout: Couniq consulting GmbH Cantons pilotes: BE, GR, TG, VD Groupe d accompagnement: Cantons pilotes, secteur Données des accidents et sécurité de l infrastructure (anciennement secteur Sécurité) Fig. 11: Structure des projets Accidents de la circulation 11

13 EN RÉALISATION A CCIDENTS DE LA CIRCULATION- ANALYSES AVEC SIG (VUGIS) Auteur: Mireille Savary L application métier Accidents de la circulation: Analyses avec SIG (VUGIS) est en réalisation depuis avril Avec VUGIS, MISTRA dispose désormais d un outil de visualisation et d analyses géographiques des accidents qui permet notamment la localisation et le classement des points noirs et des endroits dangereux sur le réseau routier suisse. Cette application métier répond également à un besoin du programme d action de la Confédération Via sicura en matière de sécurité routière. Objectifs de VUGIS Basé sur les SIG (système d information géographique), VUGIS rend possible les analyses géographiques et statistiques des données d accidents qui sont saisies dans VU et stockées ensuite dans le DWH (cf. fig. 12). Combinées avec d autres données telles que les croquis d accidents, les réseaux métier (p. ex. trafic journalier moyen, indices d état des chaussées) ou encore les points d intérêts (POI), ces évaluations produisent des résultats plus pointus qui servent de base pour la prise de mesures afin d améliorer l infrastructure routière. La sécurité routière s en trouve ainsi renforcée. L application métier VUGIS est destinée essentiellement à l OFROU et aux cantons (polices cantonales et municipales, services des ponts et chaussées). Etat actuel VUGIS comporte deux unités de réalisation. Si le premier bloc comprend la grande majorité des fonctionnalités prévues dans l applica- tion, le deuxième bloc, prévu pour fin 2011, prendra en compte la problématique de l historisation. La réalisation de la première unité de réalisation de VUGIS est presque terminée. L affichage principal de l application est constitué de trois niveaux de visualisation pouvant être affichés en même temps (cf. figure 12), ce qui permet à l utilisateur de voir simultanément quels éléments sont sélectionnés sur la carte et dans la liste. La partie de gauche est également constituée d une table des matières dont la fonction est de contrôler l affichage des éléments cartographiques de VUGIS. La barre d outils et les menus métier (ex : analyse) sont spécifiques à l exploitation des données accidents. Avec cette application l utilisateur a la possibilité, entre autres, de calculer les densités et taux d accidents (et donc par ce biais d identifier les points noirs), de suivre des mesures d assainissement avec les points de suivi ou encore d analyser un carrefour à l aide de l affichage des accidents par pictogrammes ou de la synthèse d accident. Perspectives Une formation théorique et une formation pratique (module 3b VUGIS) seront données aux utilisateurs VUGIS (polices et services cantonaux) durant le mois de janvier La première sera dispensée par le Bureau suisse de prévention des accidents (bpa) et la deuxième par la direction de la réalisation VUGIS. En organisant ces formations, l OFROU a pour objectifs d une part d uniformiser les connaissances dans le domaine de l identification des points noirs et d autre part de soutenir de façon optimale les cantons et villes dans l utilisation de VUGIS. VUGIS sera en production début 2011, puis progressivement introduit dans les cantons. Chefs de projet: Mireille Savary, OFROU Philippe Bapst, OFROU Direction de la réalisation Jean-Luc Miserez, GS-MISTRA (INSER) Développement: ELCA Informatik AG avec arxit comme sous-traitant Groupe d accompagnement: OFROU, cantons BE, GR, VD, ZH Fig. 12: Interface de VUGIS (en réalisation) 12

14 EN EXPLOITATION M ONITORAGE DU TRAFIC Auteurs: Mario Rubin / Martin Lindenmann L application métier Monitorage du trafic (VMON) est utilisée par l OFROU depuis près de trois ans en exploitation productive. La première unité de réalisation RE1 comprend les modules Administration des postes de mesure et AVZ (administration et validation des postes de comptage automatiques permanents). L unité de réalisation RE1s qui va démarrer prochainement doit améliorer considérablement les performances de VMON et optimiser la validation et la détermination des valeurs estimatives. Etat actuel VMON RE1 est utilisée par l OFROU depuis le 01/01/2008 en exploitation productive. La plausibilisation des postes de comptage automatiques de l OFROU est effectuée exclusivement dans VMON depuis cette date. Les données épurées sont exportées vers le Data Ware - house de l OFROU. Depuis, les premières expériences ont entraîné la création de nouvelles versions qui permirent d optimiser et d étendre les fonctionnalités de l application. Ces modifications portaient principalement sur l amélioration des performances et l amélioration de la validation automatique. Afin d éviter un traitement manuel ultérieur démesuré, la validation automatique a dû être optimisée de sorte à détecter les «bonnes» erreurs sans signaler trop de données correctes comme étant non plausibles. La version est disponible depuis la fin du mois d octobre. En voici les principaux points forts: Amélioration des performances Prise en charge d appareils de mesure supplémentaires Exportation des résultats-tests de la validation automatique Suppression de données de mesure et d entrées de journal Fig. 14: Écran principal de l épuration des données Etat des données VMON comprend les données du comptage automatique de la circulation de l OFROU depuis Les données concernant la classification des véhicules (SWISS10) sont disponibles à partir de l année Perspectives RE1s (version ): La RE1s doit démarrer prochainement et s achever mi Les versions de maintenance parues entre temps comportaient également divers efforts pour l amélioration des performances de VMON et l optimisation de la validation. Le travail dans ce sens n est pas encore abouti. Avant de mettre en œuvre de nouveaux modules dans VMON, il est nécessaire de régler les problèmes de vitesse et d optimiser considérablement la validation et la détermination des valeurs estimatives. C est pour cette raison qu a été décidée l insertion de cette unité de réalisation intermédiaire RE1s. Avec VMON RE1s, les cantons et les villes intéressés disposerons d une application optimisée. En outre, RE1s convertit au format d importation utilisé par le DWH de l OFROU les données de mesure épurées provenant des applications tierces les plus courantes. Il est ainsi possible de charger des données d autres sources directement dans le DWH de l OFROU sans devoir les importer au préalable dans VMON. RE1s comprend en plus diverses autres optimisations et nouvelles fonctions. RE2: La RE2 qui suivra la RE1s aura pour fonctionnalités principales la gestion et l estimation des postes de comptage temporaires. La RE2 devrait être disponible dans la deuxième moitié de Fig. 13: Compte-rendu journalier Chef de projet: Mario Rubin, OFROU Développement et maintenance: InNET Monitoring AG / Zühlke Engineering AG Concept et direction de la réalisation: Sigmaplan AG 13

15 EN EXPLOITATION G ESTION DES BIENS-FONDS ET DES CONTRATS Auteur: C. Julmy L application métier Système de gestion des biensfonds et des contrats (LVS) recense la propriété des routes nationales ainsi que les droits et les obligations y afférents. Elle permet la gestion de quelque biens-fonds et documents (contrats, décisions, autorisations, etc.). Etat actuel Les contrats, les décisions et les autorisations, de même que les extraits du registre foncier et d autres documents sont scannés et enregistrés dans GEVER, le système de gestion des affaires courantes de la Confédération. Grâce à un lien, ils peuvent être consultés directement depuis l application LVS. Cette dernière permet de saisir les métadonnées adéquates dans les modules «contrats» et «biensfonds». Toutes les données figurant dans les extraits du registre foncier sont saisies dans le module «biens-fonds». Dans le module «contrats», ce sont les données administratives, les délais et les géoréférences qui sont indiqués. Les informations sont attribuées à diverses unités organisationnelles (en gén. centrale et filiales), de sorte que seules les personnes autorisées peuvent accéder aux données et les modifier si nécessaire. Les adresses des parties au contrat et des autres personnes concernées sont elles aussi saisies dans GEVER et transmises à l application LVS grâce à une interface, qui permet en outre la mise à jour automatique des modifications relatives aux adresses. Les responsables sont informés des délais arrivant à expiration au moyen de rappels: un résumé des délais par date et importance leur est fourni à chaque échéance, et un courrier électronique leur est envoyé en parallèle. L application métier LVS permet en outre la facturation d émoluments et d indemnités perçus pour des droits octroyés à des tiers. En effet, les modèles de factures adéquats sont disponibles dans le module «contrats». Le système prépare une facture pour chaque date consignée et en informe les responsables par courrier électronique. Ces derniers vérifient et complètent la facture si nécessaire, avant de l approuver. La facture est ensuite transmise via une interface au logiciel SAP, qui procède à la facturation. Aujourd hui, plus de 100 factures sont déjà envoyées chaque mois par LVS. L application métier LVS englobe d autres outils de gestion de la propriété ainsi que des droits et des devoirs y afférents, à savoir des fonctions permettant la gestion et la surveillance de tâches (fourniture de prestations propres et contrôle des prestations de tiers). Expériences L application LVS est en service depuis 2008 déjà. L utilisation du système est aisée et elle facilite la gestion de la propriété ainsi que des droits et devoirs y afférents. A la demande des filiales, un nouveau type de contrat («übrige Baupolizei») a été ajouté au système, si bien que ce dernier pourra dorénavant aussi être utilisé pour gérer des autorisations relevant de la police des constructions (déclarations, autorisations concernant des réclames, conditions posées pour les projets de construction de tiers, etc.). La fiabilité de l interface avec le logiciel SAP n étant pour l instant pas satisfaisante, les responsables du logiciel de comptabilité doivent procéder aux améliorations nécessaires. Les travaux ont déjà démarré et la description de l interface est terminée. L implémentation devrait être achevée en Etat des données Ce sont les données relatives aux contrats qui ont été intégrées en priorité, afin de garantir une facturation aussi rapide que possible. Aujourd hui, tous les contrats traités par les cantons (env ) ont été enregistrés et examinés. En parallèle, l intégration des extraits du registre foncier a été lancée. Le premier millier des extraits a déjà été vérifié et intégré dans le système. Perspectives Dans le cadre de la maintenance de l application, deux nouvelles versions de LVS sont livrées chaque année. Les compléments suivants seront apportés en plus des corrections et améliorations prévues: données généralistes LVS: le système de base de MISTRA n englobe pour l instant aucune donnée généralistes sur l application LVS, si bien que seuls ses utilisateurs peuvent accéder aux informations qu elle fournit. Il est prévu d intégrer les données généralistes LVS dans le cadre de la prochaine unité de réalisation du système de base. interface egris: le projet egris doit permettre la tenue électronique du registre foncier à l échelle suisse ainsi que l échange de données entre les registres fonciers, les cantons et la Confédération (voir Une interface doit permettre d accéder aux renseignements fournis dans ce cadre via LVS. Responsable de l application: Christoph Julmy, OFROU Responsable de la réalisation et du support technique: müllerchur AG Développement et maintenance: ELCA Informatik AG 14