109 HIRSUTISME. Céline DROUMAGUET, Sylvie SALENAVE et Jacques YOUNG. Physiopathologie. Définition
|
|
- Jean-Michel Leclerc
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 112680OQA_C109.fm Page 818 Samedi, 17. février : HIRSUTISME Céline DROUMAGUET, Sylvie SALENAVE et Jacques YOUNG L hirsutisme est un motif fréquent de consultation en endocrinologie. Le degré de pilosité qui amène une femme à voir un médecin peut être très variable, allant de la légère gêne cosmétique à un retentissement psychosocial majeur. Ce symptôme mérite une enquête étiologique rigoureuse, à la recherche d une affection responsable d hyperandrogénie, la principale crainte étant une origine tumorale. Définition L hirsutisme est défini comme le développement excessif de la pilosité dans les régions où elle est normalement absente chez la femme : visage, thorax, ligne blanche, régions fessière et intergénitocrurale (Figure 109-1). Il est différent de l hypertrichose, définie comme le développement excessif de la pilosité dans des zones qui en sont normalement pourvues chez la femme et qui ne sont pas androgéno-dépendantes. Dans l hirsutisme, la pilosité est habituellement plus épaisse, plus dense et pigmentée. Certaines études montrent que 6 à 8 p. 100 des femmes en âge de procréer sont hirsutes [3, 8], mais ces données proviennent d études épidémiologiques réalisées aux États-Unis ou en Espagne, et l on ne dispose pas actuellement d étude française concernant la prévalence de ce symptôme. Physiopathologie L hirsutisme est un phénomène essentiellement androgéno-dépendant : la peau possède, d une part, un récepteur aux androgènes (AR) et, d autre part, les enzymes capables de convertir les prohormones, déhydroépiandrostérone (DHEA) et 4 -androstènedione, en testostérone et de métaboliser ce stéroïde en un androgène plus actif, la dihydrotestostérone [14]. Cette dernière étape fait intervenir la 5α-réductase [14]. La croissance du poil dans les zones sexuelles (pubis, régions axillaires, visage) est dépendante des androgènes alors que, dans les autres zones, les androgènes ont plutôt une action stimulante. Les androgènes exercent un effet indirect sur le follicule pileux, celui-ci étant dépourvu d AR. L effet des androgènes sur cette structure fait intervenir la papille dermique, laquelle, en induisant la synthèse de facteurs de croissance locaux, comme l IgF-I, pourrait agir sur la croissance pilaire [14]. En revanche, les androgènes exercent un effet direct sur la glande sébacée qui est riche en AR [14]. La présence et l importance de l hirsutisme résultent d une interaction entre la concentration d androgènes et la sensibilité du follicule pileux aux hormones mâles. Ainsi les régions cutanées les plus sensibles aux effets des androgènes sont-elles le pubis et les aisselles. La pilosité se développe dans ces régions lorsque la sécrétion androgénique est faible, c est-à-dire chez la femme normale. A) B) Figure A) Hirsutisme au niveau de la lèvre supérieure, du menton et du dos chez une patiente de 26 ans. B) Hirsutisme au niveau de l abdomen (ligne blanche) chez une patiente de 48 ans ayant un corticosurrénalome.
2 112680OQA_C109.fm Page 819 Samedi, 17. février :52 11 HIRSUTISME 819 Lorsque la sécrétion d androgènes est plus importante, les régions cutanées impliquées dans l hirsutisme verront apparaître une pilosité. Cependant, la sévérité de l hirsutisme n est pas toujours étroitement corrélée au niveau d androgènes [14, 28]. En effet, lors d un excès en androgènes, la réponse du follicule pileux varie selon les personnes. Ainsi, pour un même degré d hyperproduction androgénique, certaines femmes peuvent avoir un hirsutisme sévère alors que d autres n auront qu une pilosité légèrement augmentée. Cette sensibilité variable à la testostérone est classiquement observée lors des dépistages familiaux des déficits enzymatiques en 21-hydroxylase. Certains ont proposé qu un polymorphisme de l exon 1 de l AR pourrait moduler la sensibilité de ce récepteur à la testostérone et donc influencer l expression de l hirsutisme [18], mais cette hypothèse est toujours l objet de débats [11]. Ainsi, chez une femme hirsute deux cadres physiopathologiques peuvent être retrouvés après avoir éliminé un apport exogène d androgènes : 1) une hypersécrétion d androgènes, provenant de l ovaire ou de la surrénale ; 2) une sensibilité cutanée accrue aux androgènes, qui seraient sécrétés normalement. On parle alors d «hirsutisme idiopathique», mais nous le verrons, cette entité est en fait un diagnostic d élimination. Évaluation clinique Il s agit d un temps important de l évaluation puisqu elle permet déjà une orientation diagnostique. Interrogatoire On recherchera minutieusement une prise médicamenteuse (androgènes, anabolisants) pouvant être responsable de l hirsutisme. L interrogatoire doit préciser l ancienneté de l hirsutisme, puisqu une symptomatologie ancienne est en faveur d ovaires polykystiques ou d un déficit enzymatique surrénalien, alors qu un hirsutisme récent doit alerter sur une possible origine tumorale. Les traitements réalisés doivent être notés, car une thérapeutique par anti-androgènes peut masquer l importance de la symptomatologie. L histoire des cycles doit ensuite être détaillée, en particulier la régularité des cycles, des épisodes d aménorrhée, une infertilité associée, pouvant évoquer des ovaires polykystiques. L enquête familiale recherchera des antécédents de déficit enzymatique en 21- hydroxylase, surtout chez des femmes d origine hispanique ou askhénaze d Europe de l Est [24]. Examen clinique Il permet tout d abord de distinguer l hirsutisme de l hypertrichose, cette dernière pouvant être aussi un motif de consultation. Celle-ci peut être héréditaire ou secondaire à une prise médicamenteuse comme les glucocorticoïdes ou la ciclosporine utilisée chez les patients transplantés. Plus rarement, une hypothyroïdie sévère, une anorexie ou une origine paranéoplasique [16] peuvent être responsables d hypertrichose. La sévérité de l hirsutisme est classiquement évaluée par le score de Ferriman-Gallwey [17], où à chacune des neuf régions les plus androgéno-sensibles est assignée une cotation de 0 à 4 (Figure 109-2). Un score supérieur à 8 définit arbitrairement l hirsutisme. Cependant, ce score pose des problèmes de reproductibilité liés à la subjectivité de l évaluation [38]. En outre, il n inclut pas les favoris, le périnée ou les fesses, ni la présence d une acné ou d une hyperséborrhée. L évaluation de la sévérité de l hirsutisme et de son évolution sous traitement par des photographies numériques supplantera probablement à l avenir le score de Ferriman- Gallwey, peu fiable et long à réaliser en pratique quotidienne. Ce système de score reste cependant utilisé dans les études cliniques et thérapeutiques. Une autre difficulté pour le clinicien dans l évaluation clinique de l hirsutisme tient aux variations ethniques. Ainsi plusieurs investigateurs ont-ils montré que, pour un niveau d hyperandrogénie donnée, l hirsutisme était moins fréquent chez les femmes asiatiques [12]. Par conséquent, chez les femmes asiatiques, l absence d hirsutisme n exclut pas la présence d une hyperandrogénie, ce qui doit rendre l endocrinologue occidental plus vigilant. L examen clinique recherchera aussi les autres signes d hyperandrogénie (acné et hyperséborrhée) ainsi que des signes de virilisation associés : clitoridomégalie, alopécie des golfes temporaux (Figure 109-3), raucité de la voix, hypertrophie des masses musculaires avec parfois un morphotype masculin et, au maximum, une atrophie du tissu mammaire. Enfin, des signes en faveur d une étiologie sévère ou fréquente seront recherchés. Citons l acanthosis nigricans, témoignant d une Figure Score de Ferriman-Gallwey.
3 112680OQA_C109.fm Page 820 Samedi, 17. février : OVAIRES A) B) Figure Signes de virilisation chez une patiente ayant un corticosurrénalome gauche. A) Alopécie androgénique. B) Clitoridomégalie. C) Tomodensitométrie surrénalienne montrant une masse surrénalienne gauche. C) Récent Virilisation > 2 ng/ml Imagerie surrénales et ovaires Tumeur (0,6 à 2,1 p. 100) Hirsutisme Depuis la puberté Oligoménorrhée Testostérone Ancien Règles régulières Cycles ovulatoires < 1,5 ng/ml < 0,6 ng/ml Écho des ovaires 17-OH-Progestérone OPK (72 à 86 p. 100) ou bloc en 21-hydroxylase (1,4 à 4 p. 100) Figure Arbre décisionnel devant un hirsutisme. Écho des ovaires normale Hirsutisme idiopathique? (5 à 8 p. 100) insulino-résistance et orientant, vers un syndrome des OPK, ou des signes en faveur d un syndrome de Cushing qui peut aussi être diagnostiqué lors d une consultation pour hyperpilosité. Ainsi, au terme de l interrogatoire et de l examen clinique, une orientation diagnostique est-elle souvent déjà évoquée (Figure 109-4). Exploration hormonale Les recommandations quant à l évaluation hormonale à réaliser devant un hirsutisme varient selon les auteurs et les pays. Certains médecins nord-américains préconisent de ne pas réaliser de dosages hormonaux si l hirsutisme est léger, que les cycles sont réguliers et en l absence d argument cliniques ou anamnestiques pour une origine secondaire [29, 30] car, selon eux, cette situation évoquerait fortement un hirsutisme idiopathique. En revanche, en cas d hirsutisme modéré ou sévère ou, a fortiori, si la symptomatologie est évocatrice d une origine secondaire, ces auteurs préconisent de déterminer la concentration de testostérone totale. Nous pensons qu une évaluation hormonale est utile, quelle que soit la sévérité de l hirsutisme, avant de conclure à un hirsutisme idiopathique. En effet, le risque, en l absence d exploration hormonale chez une patiente présentant un hirsutisme léger, est de méconnaître un syndrome des ovaires polykystiques peu symptomatique ou un déficit en 21-hydroxylase à révélation tardive [33]. Ainsi proposons-nous de réaliser chez ces patientes, au minimum, un dosage de la testostérone totale et de la 17-hydoxyprogestérone, les autres examens étant orientés par la clinique. En cas de cycles apparemment réguliers, le caractère ovulatoire sera vérifié par un dosage de la progestérone en deuxième partie de cycle. Les dosages de la testostérone et de la 4 -androstènedione doivent être réalisés à distance de toute prise d œstroprogestatif, en particulier d acétate de cyprotérone (un délai de 2 à 3 mois après l arrêt de ce médicament est souhaitable). Ces dosages ainsi que celui du sulfate de déhydroépiandrostènedione (DHEAS) et de la 17-hydroxyprogestérone doivent également être faits après l arrêt d un éventuel traitement par corticoïdes. Les prélèvements seront de préférence réalisés en début de phase folliculaire chez les femmes cyclées.
4 112680OQA_C109.fm Page 821 Samedi, 17. février :52 11 HIRSUTISME 821 Testostérone totale Testostérone totale (ng/ml) 15,9 5,8 4,3 2,9 1,4 0 A) OPK Tumeurs OPK Tumeurs B) (n = 211) (n = 17) (n = 211) (n = 14) DHEAS (ng/ml) C) OPK (n = 211) Tumeurs (n = 11) Figure Concentrations plasmatiques de testostérone totale (A), de 4 -androstènedione (B) et de sulfate de déhydroépiandrostérone (C) chez 228 femmes présentant un hirsutisme secondaire à une tumeur ovarienne ou surrénalienne ou secondaire à des ovaires polykystiques. L intervalle entre les flèches indique le rang normal pour le dosage. (Modifié d après Kaltsas GA, Isidori AM, Kola BP et al. The value of low-dose dexamethasone suppression test in the differential diagnosis of hyperandrogenism in women. J Clin Endocrinol Metab, 2003, 88 : ) RN 53 45,8 14,3 11,5 8,6 5,7 2,9 4 -Androstènedione (ng/ml) C est le seul le dosage validé au plan diagnostique devant un hirsutisme, car les dosages de la testostérone libre qui sous-estiment constamment la testostérone circulante doivent être proscrits [35]. En cas de surpoids ou d hyperinsulinisme, la testostérone totale peut être prise en défaut. En effet, ces facteurs entraînent une diminution de la protéine porteuse des stéroïdes sexuels, la SHBG (sex hormone binding globulin), ce qui se traduit par une testostérone totale non augmentée, malgré une augmentation de la production de ce stéroïde sexuel. La mesure de la SHBG plasmatique, qui permet de calculer un index de «testostérone libre», ou celle de la testostérone biodisponible (qui comprend les fractions libre et liée à l albumine) ont alors un intérêt. Il faut cependant reconnaître que la concentration de testostérone totale donne une orientation diagnostique assez fiable dans la majorité des cas. La figure montre les concentrations plasmatiques de testostérone totale, de 4 -androstènedione et de DHEAS observées chez des femmes hirsutes en fonction de l étiologie tumorale ou non de l hyperandrogénie [20]. Cette étude anglaise retrouvait les concentrations d androgènes les plus élevées chez les femmes présentant une pathologie tumorale, mais elle mettait surtout en évidence un chevauchement des valeurs entre les deux groupes. La testostérone était le seul androgène élevé chez l ensemble des femmes présentant une néoplasie. En modèle multivarié, la testostérone était le meilleur prédicteur de tumeur parmi ces trois androgènes, mais seule une concentration de testostérone totale supérieure à 2,0 ng/ml permettait, en pratique, de distinguer avec une spécificité de 100 p. 100 une étiologie tumorale. Cependant, avec ce seuil, la sensibilité n était que de 41 p. 100, ce qui signifie qu une concentration de testostérone inférieure à 2 ng/ml n élimine pas une tumeur androgéno-sécrétante. On constate donc qu il est difficile de définir un seuil au-delà duquel un cathétérisme des veines ovariennes serait nécessaire. Certains proposent de le réaliser lorsque, en l absence d imagerie probante, la testostérone circulante est supérieure à 1,5 ng/ml. 17-Hydroxyprogestérone Le dépistage du déficit en 21-hydroxylase repose sur le dosage plasmatique de la 17-hydroxyprogestérone en début de phase folliculaire, le matin entre 8 et 10 heures [6, 15]. La concentration plasmatique est significativement plus basse en fin de journée et augmente en phase lutéale [15]. Une concentration plasmatique de 17-hydroxyprogestérone de base inférieure à 2 ng/ml élimine le diagnostic. En cas de concentration de base supérieure à 2 ng/ml, un test au Synacthène Immédiat (0,25 mg en intramusculaire ou intraveineux) doit être réalisé. L augmentation de la 17-hydroxyprogestérone au-delà de 20 ng/ml lors de ce test affirme le diagnostic. Une élévation entre 10 et 20 ng/ml après un test au Synacthène doit conduire à une analyse moléculaire du gène CYP21, puisque ces valeurs peuvent être retrouvées chez les patientes ayant une forme non classique de déficit en 21-hydroxylase, mais également chez les sujets hétérozygotes (voir Chapitre 60). Sulfate de déhydroépiandrostènedione Très souvent mesuré, le DHEAS n apporte le plus souvent qu une orientation diagnostique médiocre. Épisodiquement, une élévation très importante de ce stéroïde permet d orienter les recherches vers une tumeur de la corticosurrénale [30]. 4 -Androstènedione Il s agit d une hormone difficile à doser et la détermination de sa concentration plasmatique doit être réalisée dans des laboratoires spécialisés qui ont bien établi des valeurs de référence. De plus, son intérêt par rapport à la mesure de la testostérone est mal évalué pour déterminer l étiologie de l hirsutisme. Une élévation des androgènes prédominant sur la 4 -androstènedione s observe aussi bien dans un syndrome des ovaires polykystiques que dans un déficit en 21-hydroxylase. Glucuronide Les dosages urinaires du glucuronide du 3α-androstanediol, jadis utilisés, n ont plus aucun intérêt diagnostique en pratique clinique. Diagnostic étiologique Hirsutismes d origine ovarienne Ovaires polykystiques (OPK) Des études récentes ont montré qu il s agit de la cause la plus fréquente d hirsutisme, avec une proportion variant de 72 à 86 p. 100 en fonction des séries [7, 13]. Du fait des nouveaux critères définis-
5 112680OQA_C109.fm Page 822 Samedi, 17. février : OVAIRES sant les OPK (voir Chapitre 104) [34] et de l amélioration constante des dosages hormonaux et de l échographie ovarienne, on sait maintenant qu une proportion importante d hirsutismes, autrefois considérés comme idiopathiques, sont en fait en rapport avec des OPK. Si les formes typiques sont facilement diagnostiquées, il n en est pas de même des formes atténuées [2] avec, par exemple, des cycles réguliers [13], qui peuvent faire porter à tort le diagnostic d hirsutisme idiopathique. Or il est important de dépister ces femmes du fait du risque ultérieur de troubles de l ovulation et donc de la fertilité. Le syndrome HAIRAN (hyperandrogenic insulin-resistant acanthosis nigricans) est une entité distincte des OPK banals, se rapprochant de l hyperthécose ovarienne [9]. Il représenterait 3 p. 100 des hirsutismes aux États-Unis [7]. Ce syndrome associe un hyperinsulinisme sévère (> 80 µui/ml de base et/ou > 300 µui/ml après une charge en glucose) secondaire à une insulino-résistance, un acanthosis nigricans et une hyperandrogénie souvent sévère, voire une virilisation. Tumeurs virilisantes de l ovaire Au plan histologique, il s agit principalement des arrhénoblastomes, comprenant en proportions variables des cellules de Leydig et de Sertoli ou des cellules de Leydig pures, et des tumeurs à cellules lipidiques, également appelées tumeurs à cellules stéroïdiennes [31] (voir Chapitre 113). Les tumeurs virilisantes de l ovaire se révèlent par un hirsutisme avec une virilisation souvent importante, associé à une spanioménorrhée ou, plus souvent, une aménorrhée, d apparition récente. L androgène sécrété préférentiellement est la testostérone. Une concentration de testostérone supérieure à 1,5 ng/ml et un rapport 4 -androstènedione/testostérone inférieur ou égal à 1 sont donc suspects d une tumeur ovarienne, mais peuvent aussi s observer lors d une hyperthécose. En l absence d imagerie (échographie de bonne qualité par voie endovaginale ou IRM) montrant clairement une tumeur ovarienne, un cathétérisme simultané des veines ovariennes, surrénaliennes et d une veine périphérique doit être réalisé, afin de faire la part entre une tumeur ovarienne et une hyperthécose ovarienne, qui en constitue le principal diagnostic différentiel [10, 21]. Des prélèvements sélectifs pour doser la testostérone, la 4 -androstènedione et l œstradiol permettent, après avoir vérifié la bonne position des cathéters, de mettre en évidence une sécrétion bilatérale en cas d hyperthécose et unilatérale en cas d arrhénoblastome. Cependant, des problèmes de positionnement des cathéters rendent parfois difficile l interprétation de cet examen invasif [21]. Il est donc primordial de faire réaliser cet examen par des équipes ayant une bonne expérience de ce geste. Hyperthécose ovarienne Il s agit d une forme sévère d OPK par hyperplasie majeure du stroma et de la thèque, associée à la présence d îlots de cellules thécales lutéinisées dans le stroma [26, 27]. L hyperandrogénie apparue après la puberté est sévère, souvent associée à des signes de virilisation pouvant mimer un tableau tumoral. Un cathétérisme des veines ovariennes est parfois nécessaire pour affirmer le caractère bilatéral de la sécrétion androgénique. Hirsutismes d origine surrénalienne Tumeurs virilisantes de la corticosurrénale Comme les tumeurs ovariennes, les tumeurs virilisantes surrénaliennes se révèlent par un hirsutisme et un syndrome de virilisation d apparition rapide (voir Figure 109-3) [36]. Il s agit de tumeurs de la zone fasciculoréticulée qui peuvent être responsables d un hypercorticisme associé. Selon une étude française récente, 6 p. 100 des patients ayant un corticosurrénalome se présenteraient avec une hypersécrétion isolée d androgènes lors du diagnostic et 47 p. 100 auraient une sécrétion mixte de cortisol et d androgènes [1]. L hyperandrogénie biologique est importante, avec une concentration plasmatique de testostérone souvent supérieure à 1,5 ng/ml. Cette élévation de la concentration plasmatique de testostérone peut résulter d une sécrétion directe de ce stéroïde par la tumeur ou, plus fréquemment, d une conversion périphérique des précurseurs de la testostérone, sécrétés en excès ( 4 -androstènedione, DHEA ou DHEAS) [39]. Le diagnostic est facilement confirmé par une tomodensitométrie des surrénales (voir Figure 109-3). Hyperplasie congénitale des surrénales Les déficits en 21-hydroxylase à révélation néonatale (forme classique) ne posent pas de problème diagnostique, le diagnostic étant fait par les pédiatres à la naissance devant un syndrome de perte de sel et/ou une ambiguïté sexuelle ou une virilisation pendant l enfance. En revanche, les déficits partiels à révélation tardive péripubertaire ou post-pubertaire doivent être évoqués de principe, étant donné leur polymorphisme clinique [37]. Il existe, en effet, une grande diversité des phénotypes cliniques, allant de la forme asymptomatique découverte lors d une enquête familiale à un hirsutisme isolé ou associé à des signes d hyperandrogénie modérés ou à une infertilité. Ces signes cliniques n ont donc pas de caractère spécifique et il existe un chevauchement dans les concentrations d androgènes observées chez les femmes avec déficit en 21-hydroxylase et celles avec OPK [22]. Ainsi, seul un dosage systématique de la 17-hydroxyprogestérone permet-elle d en faire le diagnostic. La prévalence des déficits en 21-hydroxylase à révélation tardive est évaluée entre 1,5 et 4 p. 100 des patientes hirsutes, selon l origine ethnique et le centre évaluateur (biais de recrutement) [7, 13, 22]. Le bloc en 11-hydroxylase à révélation tardive est une cause beaucoup plus rare d hirsutisme et un seul cas de forme tardive de déficit en 3β-hydroxystéroïde déshydrogénase a été confirmé génétiquement à ce jour [4, 25]. Ces déficits ne doivent donc pas être recherchés en première intention. Syndrome de Cushing En dehors des tumeurs corticosurrénaliennes, un syndrome de Cushing ACTH-dépendant peut entraîner un hirsutisme en raison du caractère stimulant de l ACTH sur la zone réticulée qui peut provoquer une sécrétion excessive d androgènes. Le tableau d hypercorticisme est alors souvent au premier plan. Hirsutisme idiopathique Ce diagnostic d élimination se définit par une fonction ovarienne strictement normale et l absence d hyperandrogénie biologique [5]. L utilisation de ces critères stricts associés aux critères de Rotterdam définissant les OPK a fait fortement chuter la prévalence de l hirsutisme idiopathique. Il ne s appliquerait actuellement qu à 5 à 8 p. 100 des patientes consultant pour une hyperpilosité aux États-Unis et en Italie [7, 13]. Au plan clinique, l hirsutisme est isolé et ancien, préexistant à la puberté, mais souvent aggravé par celle-ci. On retrouve fréquemment des antécédents familiaux et une origine méditerranéenne
6 112680OQA_C109.fm Page 823 Samedi, 17. février :52 11 HIRSUTISME 823 mais, même dans cette population, les OPK en sont l étiologie la plus fréquente [13]. La concentration plasmatique de testostérone est classiquement normale et le diagnostic de déficit en 21-hydroxylase à révélation tardive doit avoir été écarté. La normalité de la fonction ovarienne doit être vérifiée à plusieurs reprises par une courbe thermique ou un dosage de la progestérone entre le 20 e et 24 e jour du cycle. En effet, 40 p. 100 des femmes hirsutes ayant des cycles réguliers auraient en fait un dysfonctionnement ovarien lorsque l on mesure le taux de progestérone [7]. L échographie ovarienne doit montrer des ovaires de taille normale, sans stigmates d OPK. La physiopathologie présumée serait une augmentation de l activité de la 5α-réductase au niveau cutané, stimulant ainsi la conversion locale de la testostérone en dihydrotestostérone, en l absence de toute production excessive d androgènes [23]. Cela entraînerait à une hypersensibilité cutanée aux androgènes. Cependant, il n est pas possible de conclure actuellement si cette augmentation de l activité de la 5α-réductase périphérique est une cause ou un simple reflet d une hyperandrogénie difficile à mettre en évidence [32]. Hirsutisme d origine médicamenteuse Il s agit essentiellement des androgènes et des stéroïdes «anabolisants». Le danatrol (Danazol ) est un androgène antigonadotrope qui a été utilisé dans le traitement de l endométriose. Les traitements androgéniques locaux utilisés dans le lichen scléro-atrophique vulvaire peuvent avoir un passage systémique et entraîner un hirsutisme. Certains traitements comme l acide valproïque, un médicament anti-épileptique, peuvent favoriser le développement d OPK [19]. Enfin, n oublions pas que la mise sur le marché de gels contenant de la testostérone pour le traitement de l «andropause» peut entraîner des contaminations involontaires des partenaires de ces hommes. Traitement Le traitement est, en priorité, étiologique. L ablation d une tumeur ovarienne ou surrénalienne entraîne l arrêt de la sécrétion pathologique d androgènes, permettant une disparition progressive de l hirsutisme. Cependant, un hirsutisme résiduel peut persister, qui sera alors traité médicalement. Les signes de virilisation régressent très lentement et incomplètement, l administration d anti-androgènes pouvant, là aussi, avoir un effet bénéfique. Dans les déficits en 21-hydroxylase à révélation tardive, le traitement freinateur par hydrocortisone n est pas obligatoire et l hirsutisme peut être efficacement corrigé par un traitement antiandrogène associé ou non à de l hydrocortisone. Le traitement médical de l hirsutisme est détaillé dans le chapitre 104. En résumé, il repose sur les contraceptions œstroprogestatives, les inhibiteurs de la 5α-réductase de type 2 (finastéride) et, surtout, sur les anti-androgènes (acétate de cyprotérone, spironolactone et flutamide). Si l effet sur l acné et la séborrhée est assez rapide, l efficacité sur l hirsutisme et les autres signes d hyperandrogénie est plus retardée, ne s observant le plus souvent qu après 6 mois à 1 an de traitement. Un traitement esthétique doit toujours être associé au traitement médicamenteux. Il comporte la décoloration des poils et une dépilation, de préférence par laser, surtout au niveau du visage. Celleci est débutée quelques mois après le début du traitement par les anti-androgènes. BIBLIOGRAPHIE 1. ABIVEN G, COSTE J, GROUSSIN L et al. Clinical and biological features in the prognosis of adrenocortical cancer : poor outcome of cortisolsecreting tumors in a series of 202 consecutive patients. J Clin Endocrinol Metab, 2006, 91 : ADAMS JM, TAYLOR AE, CROWLEY WF Jr, HALL JE. Polycystic ovarian morphology with regular ovulatory cycles : insights into the pathophysiology of polycystic ovarian syndrome. J Clin Endocrinol Metab, 2004, 89 : ASUNCION M, CALVO RM, SAN MILLAN JL et al. A prospective study of the prevalence of the polycystic ovary syndrome in unselected Caucasian women from Spain. J Clin Endocrinol Metab, 2000, 85 : AZZIZ R, BOOTS LR, PARKER CR Jr et al. 11-Beta-hydroxylase deficiency in hyperandrogenism. Fertil Steril, 1991, 55 : AZZIZ R, CARMINA E, SAWAYA ME. Idiopathic hirsutism. Endocr Rev, 2000, 21 : AZZIZ R, HINCAPIE LA, KNOCHENHAUER ES et al. Screening for 21- hydroxylase-deficient nonclassic adrenal hyperplasia among hyperandrogenic women : a prospective study. Fertil Steril, 1999, 72 : AZZIZ R, SANCHEZ LA, KNOCHENHAUER ES et al. Androgen excess in women : experience with over 1000 consecutive patients. J Clin Endocrinol Metab, 2004, 89 : AZZIZ R, WOODS KS, REYNA R et al. The prevalence and features of the polycystic ovary syndrome in an unselected population. J Clin Endocrinol Metab, 2004, 89 : BARBIERI RL. Hyperandrogenism, insulin resistance and acanthosis nigricans. 10 years of progress. J Reprod Med, 1994, 39 : BRICAIRE C, RAYNAUD A, BENOTMANE A et al. Selective venous catheterization in the evaluation of hyperandrogenism. J Endocrinol Invest, 1991, 14 : CALVO RM, ASUNCION M, SANCHO J et al. The role of the CAG repeat polymorphism in the androgen receptor gene and of skewed X-chromosome inactivation, in the pathogenesis of hirsutism. J Clin Endocrinol Metab, 2000, 85 : CARMINA E, KOYAMA T, CHANG L et al. Does ethnicity influence the prevalence of adrenal hyperandrogenism and insulin resistance in polycystic ovary syndrome? Am J Obstet Gynecol, 1992, 167 : CARMINA E, ROSATO F, JANNI A et al. Extensive clinical experience : relative prevalence of different androgen excess disorders in 950 women referred because of clinical hyperandrogenism. J Clin Endocrinol Metab, 2006, 91 : DEPLEWSKI D, ROSENFIELD RL. Role of hormones in pilosebaceous unit development. Endocr Rev, 2000, 21 : DEWAILLY D. Nonclassic 21-hydroxylase deficiency. Semin Reprod Med, 2002, 20 : FARINA MC, TARIN N, GRILLI R et al. Acquired hypertrichosis lanuginosa : case report and review of the literature. J Surg Oncol, 1998, 68 : FERRIMAN D, GALLWEY JD. Clinical assessment of body hair growth in women. J Clin Endocrinol Metab, 1961, 21 : IBANEZ L, ONG KK, MONGAN N et al. Androgen receptor gene CAG repeat polymorphism in the development of ovarian hyperandrogenism. J Clin Endocrinol Metab, 2003, 88 : ISOJARVI JI, LAATIKAINEN TJ, PAKARINEN AJ et al. Polycystic ovaries and hyperandrogenism in women taking valproate for epilepsy. N Engl J Med, 1993, 329 : KALTSAS GA, ISIDORI AM, KOLA BP et al. The value of the low-dose dexamethasone suppression test in the differential diagnosis of hyperandrogenism in women. J Clin Endocrinol Metab, 2003, 88 : KALTSAS GA, MUKHERJEE JJ, KOLA B et al. Is ovarian and adrenal venous catheterization and sampling helpful in the investigation of hyperandrogenic women? Clin Endocrinol (Oxf), 2003, 59 : KUTTENN F, COUILLIN P, GIRARD F et al. Late-onset adrenal hyperplasia in hirsutism. N Engl J Med, 1985, 313 : KUTTENN F, MOWSZOWICZ I, SCHAISON G, MAUVAIS-JARVIS P. Androgen production and skin metabolism in hirsutism. J Endocrinol, 1977, 75 : MERKE DP, BORNSTEIN SR. Congenital adrenal hyperplasia. Lancet, 2005, 365 :
7 112680OQA_C109.fm Page 824 Samedi, 17. février : OVAIRES 25. MORAN C, POTTER HD, REYNA R et al. Prevalence of 3beta-hydroxysteroid dehydrogenase-deficient nonclassic adrenal hyperplasia in hyperandrogenic women with adrenal androgen excess. Am J Obstet Gynecol, 1999, 181 : NAGAMANI M, LINGOLD JC, GOMEZ LG, GARZA JR. Clinical and hormonal studies in hyperthecosis of the ovaries. Fertil Steril, 1981, 36 : NAGAMANI M, OSUAMPKE C, KELVER ME. Increased bioactive luteinizing hormone levels and bio/immuno ratio in women with hyperthecosis of the ovaries : possible role of hyperinsulinemia. J Clin Endocrinol Metab, 1999, 84 : REINGOLD SB, ROSENFIELD RL. The relationship of mild hirsutism or acne in women to androgens. Arch Dermatol, 1987, 123 : RITTMASTER RS. Hirsutism. Lancet, 1997, 349 : ROSENFIELD RL. Clinical practice. Hirsutism. N Engl J Med, 2005, 353 : RUSSEL P, ROBBOY SJ, ANDERSON MC. Sex cord-stromal and streroid cell tumors of the ovaries. pdf/173.pdf. 32. SERAFINI P, LOBO RA. Increased 5-alpha-reductase activity in idiopathic hirsutism. Fertil Steril, 1985, 43 : SOUTER I, SANCHEZ LA, PEREZ M et al. The prevalence of androgen excess among patients with minimal unwanted hair growth. Am J Obstet Gynecol, 2004, 191 : THE ROTTERDAM ESHRE/ASRM sponsored PCOS consensus workshop group. Revised 2003 consensus on diagnostic criteria and longterm health risks related to polycystic ovary syndrome (PCOS). Hum Reprod, 2004, 19 : VERMEULEN A, VERDONCK L, KAUFMAN JM. A critical evaluation of simple methods for the estimation of free testosterone in serum. J Clin Endocrinol Metab, 1999, 84 : WAJCHENBERG BL, ALBERGARIA PEREIRA MA, MEDONCA BB et al. Adrenocortical carcinoma : clinical and laboratory observations. Cancer, 2000, 88 : WHITE PC, SPEISER PW. Congenital adrenal hyperplasia due to 21- hydroxylase deficiency. Endocr Rev, 2000, 21 : WILD RA, VESELY S, BEEBE L et al. Ferriman Gallwey self-scoring I : performance assessment in women with polycystic ovary syndrome. J Clin Endocrinol Metab, 2005, 90 : YOUNG J, COUZINET B, NAHOUL K et al. Panhypopituitarism as a model to study the metabolism of dehydroepiandrosterone (DHEA) in humans. J Clin Endocrinol Metab, 1997, 82 :
Hyperplasie congénitale des surrénales par déficit en 21-hydroxylase
Hyperplasie congénitale des surrénales par déficit en 21-hydroxylase GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE PNDS Cliquez ici LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Cliquez ici GUIDE MÉDECIN
Plus en détailI - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE
I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais
Plus en détailLe syndrome de Cushing
La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le syndrome de
Plus en détailQuoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?
Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,
Plus en détailALOPÉCIE ET MÉSOTHÉRAPIE EN 2012. Dr Bernadette Pasquini
ALOPÉCIE ET MÉSOTHÉRAPIE EN 2012 Dr Bernadette Pasquini ALOPÉCIE Alopécie - diminution de la densité des cheveux ou des poils, - diffuse ou localisée, - aiguë ou chronique. Effluvium (anagène, télogène,
Plus en détailBilans : tableau de conversion des unités
ANNEXES Bilans : tableau de conversion des unités Il est difficile de résumer dans un tableau les normes biologiques des bilans hormonaux, car la plupart d entre elles sont variables en fonction des laboratoires.
Plus en détailMigraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques
Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE
ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE
Plus en détailCe qu il faut savoir sur la chute des cheveux.
01/ 2014 Sandoz Pharmaceuticals SA Suurstoffi 14 Case postale 6343 Rotkreuz Tél. 0800 858 885 Fax 0800 858 888 www.generiques.ch Ce qu il faut savoir sur la chute des cheveux. Architecture du cheveu 4
Plus en détailLa migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)
La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire
Plus en détailchronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé
Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression
Plus en détailUnité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané
Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailPLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE
PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total
Plus en détailSpondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil
Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE
Plus en détailCordarone et Thyroïde par François Boustani
Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir
Plus en détailAssurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012
Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab
Plus en détailItem 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes
Plus en détail7- Les Antiépileptiques
7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques
Plus en détailLes tests thyroïdiens
Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur
Plus en détailFécondation in vitro avec don d ovocytes
Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com
Plus en détailL obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon
L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît
Plus en détailChapitre II La régulation de la glycémie
Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique
Plus en détailEvaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)
Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse
Plus en détailLes Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est
Plus en détailPeut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant
Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie
Plus en détailDIAGNOSTIC POSITIF ET DIFFÉRENTIEL DU SYNDROME DE CUSHING
112680OQA_C047.fm Page 318 Vendredi, 16. février 2007 4:05 16 47 DIAGNOSTIC POSITIF ET DIFFÉRENTIEL DU SYNDROME DE CUSHING Antoine TABARIN Le syndrome de Cushing regroupe l ensemble des symptômes secondaires
Plus en détailCéphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris
Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité
Plus en détailHospital Anxiety and Depression Scale (HADS)
dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU
Plus en détailTrucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression
L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population
Plus en détailMÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS
MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS GUIDE À DESTINATION DES MÉDECINS PRESCRIPTEURS Ce guide est remis dans le cadre des mesures de minimisation du risque mises en place pour le valproate, dans
Plus en détailLa Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène
1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients
Plus en détailF.Benabadji Alger 22.11.13
F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes
Plus en détailStreptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.
Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,
Plus en détailRAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE
Direction de l'evaluation des Dispositifs Médicaux Département Surveillance du Marché Unité Evaluation et Contrôle du Marché - DIV RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN
Plus en détailSymposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones
Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio
Plus en détailContraception après 40 ans
Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception
Plus en détailintroduction & sommaire
introduction & sommaire 3 MT* - MALE TO SOMETHING est une brochure pour les personnes assignées hommes par les sciences biomédicales et qui sont en transition vers une identité fluide ou féminisée et toutes
Plus en détailCarte de soins et d urgence
Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase
Plus en détailImages en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique
Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE
Plus en détailCrèmes, gels ou lotions? Les traitements topiques de l acné
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Crèmes, gels ou lotions? Les traitements s de l acné Audrée Anne Duchesneau et Caroline Dostie Vous voulez prescrire un traitement de l acné? Lisez ce qui
Plus en détailAssociation lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose
Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE
Plus en détailLe VIH et votre apparence physique
Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude
Plus en détailService d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3
Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,
Plus en détailLa maladie de Verneuil Hidrosadénite suppurée
Hidrosadénite suppurée La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée à vous informer
Plus en détailPRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF
PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016
Plus en détailExploration et Prise en charge d un couple infertile
Exploration et Prise en charge d un couple infertile Florence LESOURD Pôle d Obstétrique, Gynécologie et Médecine de la Reproduction CHU Paule de Viguier - Toulouse DIU de Médecine de la Reproduction-Gynécologie
Plus en détailTraitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.
SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailQue représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil
Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions
Plus en détailLe reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003
Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique
Plus en détailDocteur José LABARERE
UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détailLASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.
LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus
Plus en détailIntérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire
Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des
Plus en détailGrossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours
Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)
Plus en détailDiabète de type 1 de l enfant et de l adolescent
GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détailCompte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie
Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur
Plus en détailMigraines, céphalées et statut hormonal
Migraines, céphalées et statut hormonal Vincent Cahagne, service de neurologie et équipe mobile d accompagnement et de soins palliatifs, Chu Rennes Migraine et puberté Le début de la migraine Le début
Plus en détailLA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique
LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?
Plus en détailCORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE
CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy
Plus en détailINFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT
INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Plus en détailPrise en charge de l embolie pulmonaire
Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix
Plus en détailG U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome
Plus en détailCancer du sein in situ
traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome
Plus en détailIMMED Monitoring vidéo porté
IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées
Plus en détailAvis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste
Plus en détailDirection des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec
AVIS DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LA RUBÉOLE Comité sur l immunisation du Québec Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec Juin
Plus en détailÉcho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites. Hervé Monpeyssen AHP
Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites Hervé Monpeyssen AHP Hyper Type 1 Hyper Type2 Mécanismes I - «carburant» Iodo-toxique Thyropathie Goitre/TAI/
Plus en détailPsoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte
Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214
Plus en détailRecommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés
Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique
Plus en détailPour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.
Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)
Plus en détailChapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE
UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction
Plus en détaildes banques pour la recherche
ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs
Plus en détailPLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris
PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases
Plus en détailLa migraine : quelle prise de tête!
La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également
Plus en détailSuivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants
Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité
Plus en détailASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité
Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est
Plus en détailLes renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer
Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic
Plus en détailEssais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009
17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N
Plus en détailLe test de dépistage qui a été pratiqué à la
élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,
Plus en détailQu est-ce que le cancer du sein?
Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO
Plus en détailcompaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte
Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction
Plus en détailItem 182 : Accidents des anticoagulants
Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome
Plus en détailPlan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or
Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence
Plus en détailPierre OLIVIER - Médecine Nucléaire
Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence
Plus en détailGUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS
GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS Cette brochure a été conçue dans le but de répondre à vos questions et vous aider à prendre une décision
Plus en détailRéférentiel Officine
Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine
Plus en détailPrépration cutanée de l opéré
Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de
Plus en détailFiche Produit Profils Médicalisés PHMEV
Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission
Plus en détailDERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES
DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies
Plus en détailObésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition
Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Emilie MONTASTIER, Carle PAUL Endocrinologie, Nutrition, Dermatologie Université Paul Sabatier, Hôpital Larrey UMR CNRS 5165,
Plus en détailLombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010
Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82
Plus en détailHépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques
Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de
Plus en détailLa maladie de Berger Néphropathie à IgA
Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer
Plus en détail