Bilan à mi-parcours du DGO /16

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1 Bilan à mi-parcours du DGO /16

2 Table des matières I.Présentation du document général d orientations Les enjeux Les objectifs...4 II.PDASR : les actions mises en œuvre de à III.Le bilan chiffré - Accidentalité - - Suivi des indicateurs Objectif 25 % de réduction des accidents et des victimes Accidentalités conditions atmoshériques Accidentalités et routes Accidentalités et types de véhicules Accidentalités et types d'usagers Accidentalités et types de causes...12 Défaut de maîtrise...14 IV.Constats à mi-parcours du DGO...15 Bilan à mi-parcours du DGO /16

3 Bilan à mi-parcours du DGO -217 Bilan à mi-parcours du DGO /16

4 I. Présentation du document général d orientations -217 Le DGO constitue l outil politique de programmation, mais également l outil de mobilisation locale, pour la lutte contre l insécurité routière. Il s appuie sur l étude statistique de l accidentologie locale afin de déterminer les différents enjeux. Co-signé par l État et les collectivités territoriales, il permet la mobilisation de l ensemble des acteurs locaux autour d actions et de véritables projets pour tenter de contribuer à l objectif de diminution de l accidentologie. 1. Les enjeux Un enjeu de sécurité routière se caractérise par un nombre absolu ou relatif d accidents ou de victimes associés à une cible. Pour le déterminer, il est nécessaire d évaluer son poids dans les accidents impliquant la cible ainsi que son niveau de risque relatif. L analyse du bilan de l accidentalité et des principaux dysfonctionnements ont conduit à retenir quatre enjeux prioritaires pour la période -217 : - L alcool et les produits psychoactifs ; - Le défaut de maîtrise ; - Le partage de la route ; - Les trajets quotidiens. 2. Les objectifs Les objectifs chiffrés à terme du DGO -217 sont de diminuer de 25 % le nombre d accidents et de victimes. Indicateurs Données Objectif -217 Accidents Accidents mortels Tués Victimes Bilan à mi-parcours du DGO /16

5 II. PDASR : les actions mises en œuvre de à 217 Chaque année, dans le cadre du PDASR, les partenaires de la sécurité routière mettent en œuvre des actions de formation, de sensibilisation ou de répression dans un même but : faire baisser le nombre d accidents de la circulation. Répartition financière de la dotation du PDASR 1% 8% 6% 8% 3% 24% 24% 1% 28% 4% 36% 4% Partage de la route Alcool et produits psychoactifs Trajets quotidiens Défaut de maîtrise 19% 2% 4% 21% 2% % Bilan à mi-parcours du DGO /16

6 III. Le bilan chiffré - Accidentalité - - Suivi des indicateurs 1. Objectif 25 % de réduction des accidents et des victimes Malgré une volonté sans faille des différents acteurs de la sécurité routière, les résultats de l accidentalité ne répondent malheureusement pas aux objectifs fixés (2 % de tués en plus, 26,4 % d accidents mortels en plus, 8,3 % de victimes en plus et 8 % d accidents corporels en plus). Au niveau national, les statistiques sont également à la hausse depuis et ne tendent pas vers l objectif de 2 morts en 22, fixé par le ministre de l Intérieur. Bilan à mi-parcours du DGO /16

7 2. Accidentalités conditions atmoshériques Conditions météo Haute-Vienne (source : Météo-France station Limoges-Bellegarde) Accidentalité et conditions atmosphèriques Nombre d accidents Nombre de jours Conditions neige/grêle brouillard/fumée vent fort/tempête pluie Jours de pluie Accidents avec pluie Accidentalité et pluie Accidentalité en conditions météo normales (sans jour de pluie, grèle ni neige) Nombre d accidents Nombre de jours Nombre de jours Nombre d accidents Conditions météo normales Les statistiques montrent que le nombre d'accidents est proportionnellement plus important en conditions météo normales contrairement aux idées reçues. Ceci contribue à expliquer le plus bas niveau des accidents en. Bilan à mi-parcours du DGO /16

8 3. Accidentalités et routes L'unité urbaine de Limoges (composée des communes de Condat-sur-Vienne, Couzeix, Feytiat, Isle, Limoges, Le Palais-sur-Vienne et Panazol) représente plus de 48 % de la population du département (INSEE janvier ). L'unité urbaine de Limoges concentre une part importante de l'accidentalité du département soit 76% en. En revanche, la part des accidents mortels est plus réduite avec 28 % des tués au sein du département. 4. Accidentalités et types de véhicules Catégorie de véhicules autobus quad Motocyclette / scooter > 125 cm3 Motocyclette / scooter >5 et <=125 cm3 tracteur agricole engin spécial PL VL / VU voiturette / quad à moteur carrossé Cyclomoteur / scooter <= 5 cm³ bicyclette Les conducteurs de cyclomoteurs et scooters inférieurs à 5 cm3 sont impliqués dans 1,7 % des accidents ( à ). En outre, les statistiques démontrent que les usagers des 2 roues sont particulièrement vulnérables. Bilan à mi-parcours du DGO /16

9 5. Accidentalités et types d'usagers Usagers vulnérables 2 roues légérs motorisés Motos >125 cm Piétons Cyclistes Les usagers vulnérables représentent une forte proportion des victimes des accidents de la route, de plus, mis à part pour les piétons, cette tendance est à la hausse : en, 7 ont trouvé la mort (3 piétons, 2 cyclomoteurs, 1 cycliste et 1 conducteur moto) ; en, 6 ont trouvé la mort (2 piétons, 1 cycliste et 3 conducteurs moto) ; en, 1 ont trouvé la mort (4 piétons, 1 cyclomoteur et 5 conducteurs moto). Bilan à mi-parcours du DGO /16

10 Usagers par tranches d'âges Accidents impliquant au moins un véhicule Accidents impliquant au moins un piéton à 13ans 14 à 17ans 18 à 24ans 25 à 59ans à 13ans 6ans 14 à 17ans à 24ans 25 à 59ans 6ans Accidents impliquant au moins un 2 roues motorisés à 13ans 14 à 17ans à 24ans 25 à 59ans 6ans La tranche d'âge des ans est proportionnellement plus impliquée que celle des ans, en particulier en ce qui concerne les accidents des 2 roues motorisés. Bilan à mi-parcours du DGO /16

11 Usagers par catégorie socio-professionnelle (CSP) Catégorie socio-professionnelle des conducteurs et piétons 22 Non renseigné Chauffeur routier Agriculteur Artisan Commerçant Prof. indép. Cadre sup. Prof lib. Chef entr. Cadre moyen Employé Ouvrier Retraité Chômeur Autre Sans activité prof. Étudiant Les CSP les plus représentées chez les conducteurs et les piétons impliqués dans les accidents sont : - les cadre moyens ; - les retraités ; - les ouvriers ; - les étudiants. Bilan à mi-parcours du DGO /16

12 6. Accidentalités et types de causes l alcool et les produits psychoactifs Alcool 6 Stupéfiants Le suivi porte sur la totalité des accidents ayant pour cause principale l alcool et les stupéfiants. Le nombre d accidents dont la cause est l alcool et les produits psychoactifs est en baisse. Néanmoins, en proportion des accidents, ils restent une cause majeure. Nombre d accidents en intersection En intersection Les carrefours, notamment en agglomération, restent une cause importante dans les accidents de la circulation et plutôt orientée à la hausse. Bilan à mi-parcours du DGO /16

13 Infrastructure routière Nombre d accidents Mortels Accidents mortels avec problème d infrastructure (1) TOTAL (1) - L infrastructure n est pas la cause principale mais un facteur pouvant être aggravant. Sur les 15 accidents mortels ayant comme cause l infrastructure pour partie, un était situé sur une route nationale, 11 sur des routes départementales et 3 sur des voies communales ou des rues. La quasi-totalité des accidents présentent une cause principale autre qu un problème d infrastructure. Les causes restent liées au comportement (infractions, incivilités ) des usagers des voies. En revanche, ces problèmes d infrastructure sont des facteurs aggravants. Refus de priorité Refus de priorité Le refus de priorité est également un sujet sensible, en particulier dans l unité urbaine de Limoges (Condat sur Vienne, Couzeix, Feytiat, Isle, Limoges, Le Palais sur Vienne et Panazol). Plus des trois quarts des accidents du département ont lieu dans cette zone urbaine. Il s agit là clairement d un problème de comportement des usagers qui est plutôt en dégradation comme le démontrent ces courbes de tendance. Bilan à mi-parcours du DGO /16

14 Défaut de maîtrise Défaut de maîtrise (*) (*) : Le terme «défaut de maîtrise» est utilisé quand un usager, responsable d un accident, circule à une vitesse inadaptée eu égard aux circonstances et/ou perd le contrôle de son véhicule. Il est à noter que les excès de vitesse dûment répertoriés dans le code de la route n entrent pas dans cette catégorie. Les usagers n adaptent pas toujours leur vitesse à leur environnement (conditions climatologiques, infrastructure ). Ce facteur, également en augmentation, est aussi un problème de comportement. Bilan à mi-parcours du DGO /16

15 IV. Constats à mi-parcours du DGO La plupart des pistes listées par les groupes ayant travaillé sur le DGO sont actuellement exploitées, que ce soit par les associations œuvrant contre l insécurité routière ou par les différentes institutions impliquées. Néanmoins, quelques pistes d orientation du DGO n ont pas été mises en œuvre : - la formation des jeunes et l accompagnement des familles dans leur rôle éducatif sur la thématique alcool ; - la sensibilisation des riverains à la sécurité routière ; - la possibilité d information du préfet sur l état de santé d un usager en vue d une injonction à se soumettre à un contrôle médical. L essentiel des indicateurs (refus de priorité, accidents en intersection, défaut de maîtrise, ) montrent un relâchement du comportement du conducteur. Quant à l impact des distracteurs d attention, il reste difficilement quantifiable. Ce constat a été partagé par le groupe de travail mis en place pour réaliser ce bilan qui a tenté de dégager quelques axes qu'il conviendrait d'approfondir. La sécurité routière, c'est l'affaire de tous. Bilan à mi-parcours du DGO /16

16 DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DE LA HAUTE-VIENNE Service Eau, Environnement, Forêt et Risques Unité Sécurité Routière 22, rue des Pénitents-Blancs - CS mél : ddt-seefr-sr@haute-vienne,gouv,fr tél: Bilan à mi-parcours du DGO /16