Réadaptation et Réentrainement, principes généraux et particularités de la lésion cérébrale acquise. Delphine ALIGON L3-STAPS-APAS 11/03/2011
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- Claudine Desmarais
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1 Réadaptation et Réentrainement, principes généraux et particularités de la lésion cérébrale acquise Delphine ALIGON L3-STAPS-APAS 11/03/2011
2 Rappels spécificité des LCA Un avant un après L'atteinte cérébrale, les limites de la plasticité Les séquelles, incertitude fonctionnelle Les atteintes dégénératives L'enfant n'est pas un adulte miniature
3 Déficiences neurologiques physiques Syndrome pyramidal - Déficit moteur, spasticité, syncinésie Syndrome extra-pyramidal Syndrome cérébelleux - Équilibre, hypotonie, tremblements, dysarthrie Troubles sensitifs Troubles neuro-orthopédiques Ostéomes, rétractions, algo-neuro-dystrophie Atteinte des nerfs crâniens Occulomoteurs, odorat, gustation, déglutition Epilepsie Fatigue
4 Troubles cognitifs Aphasies Apraxies Négligence unilatérale Agnosies Les troubles mnésiques Les troubles attentionnels Les troubles des fonctions éxécutives Les troubles neuro-comportementaux
5 Les séquelles AVC-TC-Tumeurs-SEP: sensori-motrices + cognitives et comportementales Maladie d'alzheimer : cognitives, comportementales Maladie de Parkinson : motrices puis cognitives
6 Filière de soins spécificité - évolutivité Spécificité de la LCA : poly-déficiences Équipes pluridisciplinaires, structures sanitaires, médicosociales, le facteur temps Phase initiale : survenue de la LCA Instabilité des fonctions vitales (neurochirurgie, réanimation) Stabilisation des fonctions vitales Phase de rééducation Phase de réinsertion Suivi
7 Phase de rééducation Où? Quand? Par qui? Objectifs de la rééducation : Réduction des déficiences, s'assurer des transferts des acquis. Forcer le cerveau à récupérer la capacité de faire malgré la perte neuronale (apprentissage et entraînement) Empêcher que ne s'ajoutent des complications (articulaires, urinaires, pulmonaires, cutanées) Lutter contre le déconditionnement par la réduction d'activité
8 Phase de rééducation, les évaluations La mesure : chiffre, quantitative. Ex : mesure le niveau de spasticité (échelle d Ashworth) L'évaluation : qualitative. Ex : la spasticité tricipitale se traduit par un équin dynamique avec gêne fonctionnelle à la marche (fauchage). Les échelles globales d'autonomie, de devenir, du comportement Évaluation des déficiences, leur évolution ou récupération, capacités résiduelles utiles, le retentissement fonctionnel, la situation d'handicap, oriente la prise en charge
9 La rééducation Sur le plan moteur: approche qualitative du mouvement Sur le plan cognitif: Approche cognitive : restauration réorganisation - compensation Approche fonctionnelle : centrée sur les limitations d'activité Approche holistique Aller vers une association pour transférer les acquis en VQ : objectif écologique, personnalisé
10 Bases théoriques Récupération neurologique/fonctionnelle chez l'adulte, chez les enfants, le principe de Kennard Aspects qualitatifs du mouvement : atteinte centrale de la commande motrice, les syncinésies, la spasticité (aide ou obstacle) Les troubles associés Le déconditionnement physique (tapis de marche) Les maladies dégénératives : prise en charge symptomatique pour retarder l'évolution naturelle
11 Approche cognitive Restauration : reprise d'un fonctionnement de même nature qu'avant l'accident, la fonction n'est pas détruite mais non accessible, non fonctionnelle => stimulation, training, décomposition de la tâche (cf. attention), transfert des acquis et maintien Réorganisation : utiliser une autre voie pour la même fonctionnalité (cf. langage: voie lexicale/phonologique), nécessite la conscience du trouble, estompage des indices externes Compensation : mise en place de stratégies palliatives
12 Approche fonctionnelle Centrée sur les limitations d'activité Ex : amnésique, carnet de bord, rappels Thérapie cognitivo-comportementale et troubles neuro-comportementaux
13 Approche holistique Nord Américaine Projet thérapeutique transdisciplinaire, prise en compte de l'évolution psychologique Evaluation analytique et globale Vérifier le transfert de la situation de rééducation au lieu de vie (ST->DT) Prise en charge en groupe
14 Rééducation Séquelles résultent des déficiences neurologiques et du déconditionnement physique et cognitif, association des troubles cognitifs et comportementaux, l'hospitalisation
15 Rééducation Rééducation sans erreur : aide maximale puis estompée Rééducation et pédagogie : Des liens étroits, des différences Le transfert des connaissances, des progrès en vie quotidienne => on n'apprend pas pour l'école mais pour la vie Les techniques L'enfant/l'adulte, les motivations
16 Réadaptation/réinsertion Quand? Où? Par qui? Récupération fonctionnelle prolongée dans le temps Réadapter malgré les séquelles Le retour à domicile, les aidants, les personnes ressources La réinsertion sociale, la réinsertion professionnelle? UEROS (Unité d'evaluation, de Réentrainement, et d Orientation Socio-professionnel) Continuer activité physique et cognitive Viser l'autonomie dans le lieu de vie
17 Suivi En consultation par MPR Éducation thérapeutique Relais médico-sociaux Les lieux de vie Ex de devenir
18 L'enfant Contrairement à l'adulte qui doit récupérer son niveau antérieur, l'enfant doit aussi continuer des apprentissages Les séquelles : handicap invisible cognitivo-comportemental séquelles sensori-motrices moins importantes mais gênent à l'écriture, coordinations motrices fines, lenteurs, associées aux séquelles cognitives
19 Les enfants Nombre d'intervenants important Famille au sens large Educateurs Intégrer l'école (durant l'hospitalisation et après) Durées de séjour très variables en fonction du projet de sortie Personnalisation
20 L'enfant Suivi de consultation et bilans pour réactualiser le projet, fossé peut se creuser Suivi difficile car on pense que le pronostic est meilleur car le handicap est invisible car l'enfant ne peut être comparé à avant car on pense à un retard qui va être rattrapé car les besoins changent au cours de l'âge, périodes clés car l'enfant va devenir un adulte et la cellule familiale va évoluer
21 L'enfant Prise en charge individuelle puis alternée en groupe Peu de désadaptation à l'effort Approche holistique + parents + scolaire + loisirs Temps rééducation/loisirs/socialisation Personnaliser le projet
22 Réinsertion scolaire À moyen terme, récupération ou maintien A long terme, échecs, nécessité d'adapter la scolarité, peu ou pas d'accès aux études supérieures Troubles mnésiques, attentionnels persistants Manque de mots, comportements de communication Dissociation des compétences Troubles affectifs et comportementaux (de l'apathie à la désinhibition)
23 APA et LCA Diminuer le risque de récidive lié à l'inactivité, aux facteurs aggravants (cholestérol, diabète...) Améliorer la tolérance à l'effort de la personne Développer les capacités de coordination et d'équilibration Éducation thérapeutique : ex. lutter contre la spasticité
24 La place des APA Connaissance des capacités sensori-motrices, des limites (ex. renforcement de la spasticité) Réentrainement à l'effort (ex d'endurance, de résistance, tâches de la vie quotidienne difficiles par leur coût moteur, et cognitif, fatigue) Renforcement musculaire des muscles axiaux (limite : spasticité) Lutter contre le déconditionnement physique Améliorer l'équilibre, les habiletés motrice, les vitesses de coordination, de réaction
25 Activité physique et fonctions cognitivo-comportementales Effet de l activité physique dans le maintien voire le développement des fonctions cognitives : Analyse de l'activité physique, des fonctions cognitives Si bon fonctionnement, engagement dans activité physique plus facile Déclin des fonctions cognitives peut entraîner déclin activité physique activité physique et apport physiologique: diminue risque de récidive AVC dans certains cas Activité physique : rôle modulateur de l'humeur Activité physique : intégration sociale
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