Apprendre à entreprendre : pédagogie coopérative et réseau ressource. L exemple de l université coopérative européenne UCE- Introduction

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Apprendre à entreprendre : pédagogie coopérative et réseau ressource. L exemple de l université coopérative européenne UCE- Introduction"

Transcription

1 Apprendre à entreprendre : pédagogie coopérative et réseau ressource L exemple de l université coopérative européenne UCE- Introduction Nous proposons, dans cette communication, une réflexion sur la constitution d un réseau d enseignants et de formateurs pour la formation d entrepreneurs sociaux en Europe. Le Groupement National des Collèges Coopératifs GNCC- associé à des Universités, à des organismes de formation et à des groupements professionnels de l économie sociale et solidaire, au sein de quatre pays (Belgique, France, Italie, Portugal) a initié une «Université Coopérative Européenne» dans le cadre d un projet pilote Léonardo da Vinci 1. Ce réseau d acteurs et d organisations est aujourd hui étendu à l Espagne, à l Angleterre et à la Roumanie 2. A l avenir, il a vocation à couvrir l ensemble des pays de l Union Européenne. Dans un premier temps, le groupe pionnier a élaboré un référentiel européen de l entrepreneur social et conçu un dispositif expérimental et transnational de formation intitulé «des valeurs à l action». L ingénierie de ce dispositif, basé sur la pédagogie coopérative et les technologies de l information et de la communication pour l éducation TICE-, a été centrée sur la connaissance et la mise en œuvre des principes de coopération dans l activité quotidienne des entrepreneurs sociaux. Les partenaires du projet se sont d ailleurs dotés d une charte permettant de définir un cadre de référence, d affirmer l adhésion à des valeurs 3 et de mettre en perspective des axes de travail communs et opérationnels. Dans le prolongement de cette première étape, un nouveau projet ( ) est mis en œuvre afin d étendre le réseau européen et d élaborer un centre de ressources en ligne sur la formation coopérative et l entrepreneuriat social. A partir de cette expérimentation, et des premières évaluations, nous chercherons à montrer comment les acteurs associés à la construction de ce réseau transnational de formation d adultes coopèrent et produisent, à partir d expériences et de cultures différentes des outils pédagogiques communs. Nous porterons une attention tout particulière aux contraintes de la transnationalité, à la diversité des contextes et des publics, aux limites de la formation à distance. Nous tenterons également de mettre en lumière l intérêt de ces initiatives pour l ouverture et l adaptation de dispositifs locaux de formation. Notre propos ne s inscrit pas dans une démarche classique de communication de recherche. Il ne s agit pas de rendre compte d un programme de recherche mais de produire un effort de réflexivité sur des pratiques coopératives, d interroger la notion de réseau et de ressources, d en déduire des enseignements pour la recherche et pour l action. Cependant, ce travail exploratoire s inscrit dans une sociologie des acteurs et des réseaux et prolonge des travaux sur les logiques d actions mises en œuvre par les acteurs associatifs 4. 1 Projet pilote, Objectif 2, mesure 4, réseaux transnationaux. 2 Le partenariat de développement du projet UCE en Réseau associe le GNCC, groupement national des Collèges Coopératifs (Rennes, Paris, Lyon, Aix), France, la CECOP Confédération Européenne des Coopératives de Production, de travail associé et des entreprises participatives, l EPFC, Université Libre de Bruxelles, SAW, Solidarités Alternatives Wallones, Belgique, COCETA, Confederacion Espagnola de Cooperativas de Tabajo Asociado, CEPES Confederacion de entidates para la economia social de andalucia, Espagne, la CGSCOP Confédération Générale des Scop, France, la Fondation Macif, France, l ENAIP Enti ACI Istruzioni Professionale, Italie, l Université de Gênes, Italie, l INSCOOP Institut Antonio Sergio, Portugal, l Université de Coimbra, Portugal, l Université Artifex de Bucarest, Roumanie, le Co-opérative Collège de Manchester, Royaume Uni. 3 Solidarités économiques et sociales, démocratie participative, développement humain durable ; 4 Alain PENVEN, «Logiques d action dans le champ associatif : coopération conflits et régulations» in Les chantiers de l économie sociale, PUR, 2005, Alain PENVEN (Dir.), Dynamiques associatives et changement social, CCB/FRMJC, 2004, 215p. Alain PENVEN, «Le fédéralisme à l épreuve des territoires», RECMA,

2 Nous avons structuré notre communication en deux parties. Dans une première partie, nous tenterons de rendre compte de manière précise le processus de construction du réseau UCE et de sa production. Nous en déduirons quelques éléments d analyse critique des discours et des pratiques. Ensuite, dans une deuxième partie, nous tenterons de définir plus particulièrement les notions de pédagogie coopérative et de réseau ressource. Première partie Processus, procédures et procédés 5 de la construction d un réseau transnational Prolégomènes et fondation : de l UCI à l UCE C est à Montrouge en 1996 (bureau du 30 novembre), dans les locaux du Collège Coopératif Paris, à l occasion d une réunion du bureau du GNCC 6 que l idée d une université coopérative européenne a germé. A l origine, la réflexion du groupement porte sur les enjeux européens de la formation professionnelle, la réforme des titres, la certification européenne. Il s agit alors d interroger la place des Collèges Coopératifs dans l ensemble européen et en particulier de travailler sur leur reconnaissance comme établissements d enseignement supérieur et de préparer les accréditations de niveau européen. Il s agissait donc, pour le GNCC, de définir une stratégie de positionnement et de reconnaissance prenant en compte l échelle européenne et permettant aux Collèges Coopératifs de se préparer aux transformations initiées par l Europe pour la formation professionnelle, l harmonisation européenne des titres (LMD, ECTS), le développement de l éducation tout au long de la vie (Livre blanc sur la formation tout au long de la vie, Michel Serres) et la société de la connaissance, désignée par la suite par l Union Européenne comme la stratégie de Lisbonne 7. Cette vision stratégique s accompagne d une volonté de renforcer et de coordonner les initiatives européennes des Collèges Coopératifs. Le projet de construire, en référence au modèle de formation d adultes des Collège Coopératifs, un réseau européen de formation et de recherche dans le champ de l économie sociale et du développement local est retenu comme un axe de développement majeur du GNCC et des Collèges Coopératifs. Cependant, si la référence au modèle pédagogique des Collèges Coopératifs est explicite, les promoteurs de l UCE ont souhaité affirmer une distinction claire entre l UCE et l UCI, initiative d Henri DESROCHE qui n a pas survécu à la disparition de son charismatique fondateur. La distinction fondamentale entre les deux projets réside dans la dimension pragmatique, collective, voire coopérative de l UCE, alors que l UCI était l utopie rêvée d un homme brillant suivie de ses épigones. Comme le souligne Jean-François Draperi «l UCI restera l Université d une personne : Henri Desroche» 8. Il s agissait pour Henri DESROCHE de bâtir une Université buissonnière, hors les murs, à temporalité saisonnière, pour développer à l échelle internationale la formation par la recherche-action en référence aux méthodes de la direction de recherche de l EHESS. C est à partir des années soixante, à l occasion de missions en Afrique et en Amérique latine que le réseau personnel d Henri DESROCHE se structure. L ACI, alliance Coopérative Internationale, lui demandera en 1976 de concevoir une Université en proximité avec le 5 Nous devons cette distinction utile à Christian HERMELIN, Directeur du Collège Paris, successeur d Henri DESROCHE et fondateur de l UPRACO, Université populaire des recherches actions collectives. 6 Dominique AUBRY, Pierre PICUT, Philippe MISSOTTE, Alain PENVEN participaient à cette rencontre fondatrice. 7 La réunion extraordinaire du Conseil Européen des 23 et 24 Mars 2000 à Lisbonne a mis en place une stratégie globale visant à préparer la transition vers une société et une économie fondées sur la connaissance au moyen de politiques répondant mieux aux besoins de la société de l information et de la recherche-développement par l accélération des réformes structurelles pour : renforcer la compétitivité et l innovation, par l achèvement du marché intérieur ; moderniser le modèle social européen en investissant dans les ressources humaines et en luttant contre l exclusion sociale ; entretenir les conditions d une évolution saine de l économie et les perspectives de croissance favorables en dosant judicieusement les politiques macro-économiques. 8 Communication de Jean François DRAPERI lors du séminaire UCE d Aix,

3 mouvement coopératif. Il proposera : «1-une université internationale complémentaire d Instituts nationaux, 2-un dispositif opérationnel léger, 3- une pédagogie extra-scolaire, 4- un recrutement polyvalent d adultes, 5- un système d appui sur des institutions «hôtes», 6- un statut d association avec l Université des Nations Unis (DRAPERI, 2003 ). Mais la création de l UCI n est pas une construction ex nihilo, elle est l aboutissement de diverses initiatives visant le développement des recherches coopératives et la mise en synergie des acteurs et des chercheurs. Déjà Charles Gide avait tenté, au cours des années 1930, de bâtir un Institut international d études coopératives (IIEC 9 ), dont le but était d offrir aux «coopérateurs enseignants» un espace de communication et de valorisation de leurs travaux de recherche. Par la suite, d autres initiatives trouveront leur développement dans le cadre de l EHESS et du Centre de recherche coopérative. Colloques et publications seront les leviers de la structuration de l ICRSC et de l IRCOD 10 (DRAPERI, 2001). Si ces initiatives de structuration d une Université ou d un Institut international d étude coopérative reposent sur une même ambition de développer un modèle d économie sociale et de promouvoir et valoriser les recherches et les publications, elles sont fortement marquée, dans leur conception et leurs orientations, par les contextes, les opportunités et la personnalité de leur promoteur. Ainsi nous pouvons rattacher le projet de Charles Gide à l idéal de la république coopérative et à la place centrale qu il accordait aux coopératives de consommateurs. Nous pouvons également situer l œuvre internationale d Henri DESROCHE en référence au contexte de la décolonisation et de ses espérances pour un développement endogène des pays du sud. En ce qui concerne l UCE, ce sont les valeurs de l économie sociale et les opportunités de la construction de l Union Européenne qui motivent le projet. C est aussi la nécessité de faire sortir de la clandestinité les pratiques collégiales et d essaimer le modèle pédagogique tout en l actualisant pour répondre aux transformations qui révolutionnent la formation professionnelle des adultes en France comme en Europe. La stratégie des fondateurs oriente donc le projet initial à partir d une représentation d un réseau européen de Collèges Coopératifs, promoteur d un modèle pédagogique innovant et de formations coopératives certifiée à l échelle européenne. Mais la création du réseau UCE implique la négociation de moyens et l inscription dans le cadre contraignant des programmes d initiatives communautaires. Il faudra le savoir faire et la ténacité de Dominique AUBRY et de Lucille MANOURY et aussi le soutien éclairé de Maurice PARODI 11 pour obtenir, après plusieurs échecs le concours du fonds social européen FSE- et bénéficier ainsi des moyens nécessaires aux premières expérimentations. Cette longue négociation de moyens va produire divers ajustements et modifications du projet initial. En effet, les critères de recevabilité du programme retenu (Projet pilote, Objectif2, Mesure 4, réseaux transnationaux) imposent la définition d un programme d actions en phase avec les attentes énoncées dans les directives européennes. Aussi le premier programme Léonardo da Vinci sera ciblé sur la question de la professionnalité de l entrepreneur social en Europe. Il s agira également de mobiliser autour du projet des partenaires volontaires en recherchant pour chaque pays une Université ou organisme de formation et un groupement représentatif de l économie sociale. Cette structuration du partenariat de développement s inscrit parfaitement dans la tradition de l hybridation des logiques éducatives, de formation et de recherche et des logiques professionnelles situées de manière explicite dans le champ de l économie sociale et du développement solidaire. La mise en exergue de l expression d Henri DESROCHE «entreprendre d apprendre, apprendre à entreprendre» illustre parfaitement cette volonté d articuler les valeurs et les principes du mouvement coopératif avec la conception de formations et de pédagogies positionnées à l interface entre le monde professionnel et le monde universitaire. Nous pouvons déduire de cette étape de fondation que la formalisation et la structuration d un réseau transnational de formation et de recherche est un processus de construction d un ordre négocié 12 qui 9 Charles Gide, La création d un Institut International d Etudes Coopératives, in RECMA, 1931, p International Council for Research in Cooperation Developpement 11 Directeur du CCPAM, coordinatrice du projet, président du CCPAM 12 Anselm STRAUSS, La trame de la négociation, L Harmattan, 1999, 311p. 3

4 prend en compte et assure la mise en synergie de logiques diverses, formule et reformule le projet, produit un langage commun, expression de cette négociation. Cette négociation des références fondatrices se traduit par la rencontre, l interprétation et l appropriation de notions qui sont inscrites dans les textes et dans les esprits. Certains diraient «dans l air du temps». Ils apparaissent aux acteurs comme des évidences et comme des outils malléables qu il convient de définir avec souplesse, car ils vont constituer les bases d un langage commun, une langue de travail pour le projet. Une définition trop précise risque d exclure des logiques et des membres ; une définition molle se prête à l accommodement et à l intégration. Le recours à la notion d entreprise sociale et d entrepreneur social, s inscrit bien dans cet «air du temps» qui traduit une demande sociale et une orientation de politiques publiques. Il fait suite aux travaux de l OCDE 13, puis du réseau de recherche EMES 14. Le réseau EMES a produit une définition critèriée de l entreprise sociale en mettant d accord les chercheurs d une quinzaine d Etats membres de l UE, permettant de dépasser ainsi les guerres picrocolines 15 de la bonne définition d une économie sociale ou solidaire. La référence aux notions de réseau, de projet, de partenariat obéit à la mise en œuvre d un modèle de management de l action publique européenne qui constitue une figure imposée par des critères de sélection et de contrôle, qui offre néanmoins la possibilité aux acteurs d y insérer leurs propres modèles et logiques d action. Déjà l Unesco (Nairobi 1976) avait tracé la voie d une éducation de la réciprocité et de la coopération 16 en préconisant que «Les relations entre l adulte en formation et l éducateur adulte devraient s établir sur la base du respect mutuel et de la coopération». Le Conseil de l Europe, dans sa déclaration sur l éducation des adultes et l apprentissage 17 insistait sur la coopération et le réseau : «Constituer des réseaux permettant l échange d informations et d expériences et l auto-apprentissage collectif par fertilisation croisée et les échanges interculturels (..) Un réseau pouvant servir de catalyseur de réflexions et d actions au plan européen (..) un réseau international de coopération qui devrait permettre à l éducation des adultes d évoluer tout en s adaptant en permanence aux exigences d un monde rapidement changeant». Cette conception d une structuration réticulaire et connexionniste des projets de formation n est pas spécifique au monde de l éducation. Elle s inscrit au cœur de la «cité par projets» d un nouvel esprit du capitalisme étudié par Luc Boltanski et Eve Chiapello 18. Selon ces auteurs, qui ont analysé une abondante littérature sur les organisations et le management, le capitalisme surmonte la critique sociale en «récupérant» des logiques innovantes fondées sur la démarche projet, la circulation de l information, les interactions, les hiérarchies plates. Cette logique connexionniste s inscrit dans la figure idéalisée du réseau et du projet. Selon ces auteurs «La cité par projets se présente comme un système de contraintes pesant sur un monde en réseau incitant à tisser des liens et à n étendre ses ramifications qu en respectant les maximes de l action justifiable propres aux projets» 19. Les principes supérieurs communs de la cité par projet sont l activité, les projets, l extension du réseau et la prolifération des liens. Les modèles et les logiques propres aux promoteurs du projet UCE sont constitués, par le socle des valeurs et principes du mouvement coopératif exprimées dans diverses chartes, de la loi première des 13 OCCE : 14 EMES : 15 Picrochole, personnage de Rabelais dans Gargantua 16 «Les relations entre l adulte en formation et l éducateur devraient s établir sur la base du respect mutuel et de la coopération (..) Reconnaître que chaque adulte en vertu de son expérience vécue- est porteur d une culture qui lui permet d être simultanément l enseignant et l enseigné dans le processus éducatif auquel il participe (..) dans un tel projet l homme est agent de sa propre éducation par l interaction permanente entre ses actions et sa réflexion» (Unesco, Nairobi, 1976) ; «L acte d apprendre qui est au cœur de l activité éducative fait passer l être humain d état d objet à la merci de l évènement au statut de sujet créateur de son histoire» (Unesco Paris, 1985) 17 Conseil de l Europe : 18 Luc BOLTANSKY, Eve CHIAPELLO, Le nouvel esprit du capitalisme, Paris, Gallimard, Opcit, page 161 4

5 équitables pionniers de Rochdale (1844) à la déclaration de Salamanque (2002) de la conférence européenne de l économie sociale sans oublier la déclaration de Manchester de l ACI (1995) sur l identité coopérative internationale. Ces valeurs et principes sont les suivants : la libre adhésion, la gestion démocratique, la non lucrativité ou lucrativité limitée, l intercoopération et l éducation coopérative des membres. Ces valeurs sont déclinées en principes de définition d une formation coopérative 20. D autre part, les promoteurs se réfèrent aux courants exprimés dans les pédagogies actives, les éducations et universités populaires, les universités ouvertes 21. Ils prônent une formation par la recherche-action qui donne une place centrale aux acquis de l expérience et développent des pratiques pédagogiques inspirées par la proximité, la réciprocité et la coopération. Cette conception de la formation par la recherche-action s appuie sur plus de quarante ans de pratiques de formation d adultes et d un travail de recherche pédagogique développé dans le cadre du réseau des hautes études des pratiques sociales RHEPS- 22, de venu aujourd hui le RIHEPS 23. Nous le verrons, ces références vont constituer les moteurs du développement du projet et nourrir un véritable apprentissage coopératif et transnational rendu possible par la production concertée d une réflexion sur les métiers, les pratiques et les enjeux et cela malgré l obstacle que constitue la diversité des approches, le problème de la traduction des notions usitées et leur contextualisation. Partenariat et travail coopératif : les acquis du projet UCE Le premier programme Léonardo da vinci a permis de composer, de structurer et d animer le premier noyau d un réseau transnational pour le développement de l entreprise sociale et la formation des entrepreneurs sociaux. Une démarche de recherche développement rendu possible par l appui du FSE a ouvert une phase de tâtonnement expérimental visant la caractérisation du profil professionnel de l entrepreneur social (référentiel métier), l inventaire raisonné des dispositifs de formation existants, la conception d un module de formation complémentaire et expérimental permettant de traduire les enseignements de l enquête sur les pratiques professionnelles et de tester la formation ouverte et à distance FOAD- dans un contexte transnational. Avec le recul nécessaire et en prenant en compte les efforts d évaluation et de co-évaluation réalisés, nous pouvons mettre en valeur les acquis du projet et aussi identifier ses limites. Nous pouvons considérer, et ce n est pas une faible performance, que nous avons fait ce que nous avions annoncé dans le cadre des engagements conventionnels et analysé collectivement nos difficultés et échecs pour en tirer des enseignements utiles. A l image de l architecte qui tire profit d une «verrue» dans son projet architectural, l UCE a tiré profit des obstacles et contraintes de la transnationalité et de la FOAD pour réorienter son action. Tout d abord, le projet a permis aux acteurs impliqués de confronter leurs idées et points de vue sur la formation et l entrepreneuriat social en réalisant un effort d appropriation et d ingénierie concertée. La définition de notions partagées (glossaire transnational), la création et l appropriation d outils méthodologiques (référentiel métier, outil d autopositionnement), la mutualisation de ressources documentaires ont progressivement constitué un patrimoine commun qui a matérialisé les fondations du réseau et enrichi les pratiques respectives de ses membres. La rédaction d une charte et d un engagement programmatique illustre les efforts de formalisation du réseau et son ambition. Cependant, cette dynamique de développement d un réseau européen n échappe pas à des difficultés et des contradictions. 20 Alain PENVEN, Maurice PARODI, Pour une pédagogie coopérative, UCE, Charte des Collèges Coopératifs : 22 Le RHEPS regroupe les quatre Collèges Coopératifs et les huit Universités qui proposent un DHEPS ou un DUHEPS. 23 Réseau international des hautes études des pratiques sociales 5

6 Premier problème et non de moindre, c est le décrochage entre l expérimentation de niveau européen et l ambition de réussir une articulation dynamique, voire une greffe avec les dispositifs locaux. Si des efforts ont été menés, notamment lors de l expérimentation du module de formation pour relier le niveau local au niveau transnational, le risque est bien présent de constituer des «bulles transnationales» déconnectées des contraintes, enjeux et attentes locales. L UCE ne serait alors qu une fiction européenne, une utopie rêvée plutôt qu une utopie pratiquée pour reprendre une distinction «déroschienne» éclairante. Les efforts d appropriation, d adaptation des outils, de mobilisation des acteurs locaux et la prise en considération d une population réelle, sont des impératifs à prendre en compte afin de donner sa crédibilité au projet et d assurer des conditions optimales de transférabilité et d essaimage. Deuxième problème, c est le risque d introduire une contradiction fondamentale entre la formation à distance (FOAD) et la formation coopérative. L expérimentation du module de formation «des valeurs à l action» constitue une remarquable étude de cas pour approfondir les problématiques d apprentissage dans un contexte de transnationalité, de banalisation des TICE et d une ingénierie de formation référencée à une figure professionnelle. Cette expérimentation, qui a généré de fortes frustrations au plan technique et pédagogique, tant du côté des apprenants que des accompagnateurs, nous a permis de réfléchir collectivement sur les fondements de nos modèles de formation en interrogeant aussi les pratiques et les outils. Elle souligne aussi les obstacles à la diffusion du modèle de formation par la recherche action, et le risque d une banalisation des manières de concevoir la formation d adultes par la mobilisation de produits manufacturés par et pour l industrie informatique, ou la consommation de produits l emporte sur le processus d éducation. La réflexion sur le contenu idéologique des outils et des méthodes constitue un point de vigilance qui permet de dépasser la séduction perverse de la pression technologique et de trouver les voies des adaptations nécessaires tout en préservant l essentiel. Autrement dit, maintenons à leur juste place la question des outils et concentrons nos efforts sur l apprentissage coopératif et sa finalité qui est de vivre ensemble dans une société humaine. La conception du second projet, UCE en réseau, porte les enseignements de cette critique et effort de réflexivité car en orientant le projet sur la production des ressources mutuelles pour les formateurs et enseignants, elle laisse le champ ouvert à de multiples formes pédagogiques inspirées le cas échéant par les principes de la coopération. Elle ne vise plus l organisation du local par la promotion et la diffusion d un modèle conçu à l échelle transnationale mais le soutien à des initiatives locales. Deuxième partie Pédagogie coopérative et réseau ressource Nous aborderons dans cette deuxième partie l analyse de deux modèles d organisation et de coordination qui orientent et structurent le travail réalisé au sein de l UCE. Nous développerons notre approche à partir de deux entrées : la formalisation d une pédagogie coopérative et la conception d un réseau ressource. Pour une pédagogie coopérative 24 Nous partons d un schéma heuristique qui illustre une conception de la formation d adulte et de l accompagnement pédagogique qui articule apprentissage et développement de compétences professionnelles. Nous plaçons au cœur du processus l entrepreneur qui assume la fonction de dirigeant d une entreprise sociale. Cette entreprise est implantée dans un territoire et des réseaux. La démarche de formation et d accompagnement pédagogique, fondée sur la co-éducation, vise le développement de compétences professionnelles. Les compétences visées sont définies dans le 24 Maurice PARODI, Alain PENVEN, Pour une pédagogie coopérative, UCE,

7 référentiel réalisé dans le cadre du projet avec l appui du CEREQ qui a mobilisé la méthode d analyse des emplois ETED (emploi type étudié en dynamique). Le dispositif de formation et l accompagnement pédagogique créent des situations d apprentissages qui doivent permettre à l apprenant d entreprendre d apprendre dans le cadre d un groupe d apprentissage coopératif. La conception de ce triptyque repose, nous l avons dit sur l effort de traduction dans les conceptions et les pratiques de valeurs et de principes du mouvement coopératif. Formation et pédagogie coopérative Co-Education Compétences professionnelles Entreprendre autrement Entrepreneur social Entreprise sociale Contextes locaux Apprentissage coopératif et groupe d apprentissage coopératif Entreprendre d apprendre C est bien une conception de la société, de son développement, de son économie qui oriente le projet éducatif. Ainsi la conception et la formalisation d une pédagogie coopérative, qui permet au réseau de dessiner une cohérence et une spécificité deviennent un enjeu de reformulation d un cadre axiologique et un levier de transformation des pratiques. Nous avons défini la pédagogie coopérative comme une philosophie de l éducation et une méthode d apprentissage coopératif. La pédagogie coopérative est d abord, pour l UCE, une dimension de la philosophie de l éducation qui se réfère aux courants exprimés dans les pédagogies actives, les éducations et universités populaires et les universités ouvertes. Cette philosophie de l éducation traduit une certaine conception de l homme et de la société, des valeurs, un héritage : l économie sociale, l éducation populaire, la coopération à l école ; une conception humaniste, mutualiste et solidariste des rapports sociaux et des rapports entre les peuples et enfin un engagement pour le développement humain et la coopération. Comme le montre le tableau 7

8 présenté ci-après nous avons cherché à traduire les principes coopératifs en principes pédagogiques et relié cette approche avec des courants pédagogiques. Tableau 1 Principes coopératifs 1. Libre adhésion (ou libre entrée, libre sortie). Transposition des principes coopératifs à la pédagogie Transposition aux principes pédagogiques L entrée dans un cursus de formation ne peut être que le résultat d une libre démarche de «l apprenant» qui renvoie à ses motivations et à son projet personnel. «Liberté pour apprendre» de Carl Rogers 2. Gestion démocratique (un homme, une voix) Dès lors que l apprenant est reconnu comme un sujet (et non comme un objet) et comme l acteur principal de sa formation dans une interdépendance active avec ses pairs (les autres apprenants de son groupe), on doit admettre que le «groupeclasse» doit être gouverné et régulé démocratiquement. Ce principe renvoie donc aux droits et devoirs des apprenants individuels et à la responsabilité collective du groupe. La coopération à l école, Célestin Freinet (ICEM), OCCE Pédagogie de l'opprimé, Paolo Freire 3. Principe de lucrativité limitée (coopératives) ou de non lucrativité (mutuelles, associations) ou Finalité de service aux membres ou à la collectivité plutôt que de profit. 4. Principe d inter-coopération «Les équitables pionniers de Rochdale» Sans exclure le bénéfice personnel que l apprenant pourra retirer de sa formation (en terme de qualification, de professionnalité et de promotion), le profit escompté (attendu) d un dispositif de formation des entrepreneurs sociaux est avant tout l enrichissement collectif du groupe d apprenants et aussi de leurs entreprises sociales elles-mêmes. Le profit retiré de la formation est donc à la fois «partageable» entre les membres individuels du groupe et «non partageable» au niveau des entreprises sociales et du capital social du réseau. La formation n'est pas un produit mais un processus individuel et collectif d'acquisition de connaissances, de développement de capacités dans une perspective de transformation. Ce principe trouve aisément son application dans les échanges inter-groupes du réseau UCE. C Freinet l avait appliqué aux correspondances inter-classes (au niveau national et international). Co-éducation (co-éducation entre les classes sociales et entre les sexes) : concept développé par Franscisco Ferrer, pédagogue et anarchiste espagnol fondateur de l'école moderne en Espagne. 8

9 5. L éducation coopérative des membres (adhérents) (Les équitables pionniers de Rochdale ) L ambition du projet UCE va au-delà d un objectif de formation professionnelle des entrepreneurs sociaux. Par la confrontation des pratiques aux valeurs, principes et règles de l économie sociale, on s engage bien dans un projet éducatif qui vise les managers et, à terme aussi, les «dirigeants» élus et les adhérents. Tableau 2 : Les principes fondamentaux de la pédagogie coopérative 1. La pédagogie coopérative est fondée sur une interaction entre action et réflexion (recherche) ou entre pratique et théorie (savoir ou connaissance). L action (ou la pratique) renvoie au vécu de l apprenant, à ses expériences, ses savoirfaire, à son trajet et à son projet. La réflexion (ou la théorie) renvoie au stock de connaissances capitalisées dans les divers champs du savoir (sciences, disciplines). La recherche-action et la formation-action (ou formation-développement) sont particulièrement appropriées à la relation dialectique entre action et réflexion. (H Desroche) 2. La personne adulte en formation est le sujet de son histoire et l acteur premier de sa formation dans une interdépendance positive avec les autres (les pairs de son groupe et les formateurs). 3. La relation entre la personne en formation et le formateur (l accompagnateur) est fondée sur le respect mutuel et la coopération. 4. Le formateur est un accompagnateur et un «facilitateur d apprentissage» : Il n a pas de position dominante par rapport à «l apprenant». Il apprend lui-même de l expérience et des savoirs ou savoir-faire de l apprenant. Il facilite l accès à la connaissance des savoir-faire capitalisés. Il facilite la mutualisation des expériences et des savoir-faire des apprenants du groupe par une organisation des échanges au sein du groupe et entre les groupes du réseau. 5. Les échanges entre pairs (apprenants) du «groupe d apprentissage coopératif» ou «groupeclasse» et entre les groupes du réseau (ici l UCE) sont au cœur d une pédagogie coopérative ; les échanges entre les formateurs-accompagnateurs de chaque équipe pédagogique et entre les équipes pédagogiques du réseau le sont tout autant. Ces échanges sont intégrés (font partie intégrante) dans le dispositif et la démarche de formation. 6. La pédagogie coopérative permet d'atteindre les objectifs suivants : a- Diversifier les situations pédagogiques - auto-formation, co-formation, hétéro-formation, éco- 9

10 formation 25 -, créer une pluralité d opportunités formatives), b- Maximiser les apprentissages en assurant la participation de tous les étudiants (recherche d efficacité, démarche d implication), c- Développer les compétences 26 coopératives : communication, mutualisation, co-production, co-apprentissage, d- Renforcer les logiques collectives d entraide et de solidarité et modérer les logiques individualistes, e- Offrir des temps de régulation. 25 Eco : du grec oikos=maison ou habitat, par extension =milieu. 26 On retiendra comme définition élémentaire de la compétence (à distinguer de la qualification) une capacité à combiner des savoirs, savoir-faire et savoir être, qui permet à l acteur de définir cette situation, de l analyser et de la transformer si nécessaire. (voir aussi les travaux de Guy Le Boterf, L ingénierie des compétences, Paris : Ed.Organisations, 1998, 415p. et de Roger Sue, La richesse des hommes, vers l économie quaternaire, Paris O. Jacob, 1997, 203p.) 10

11 Nous le voyons à travers ces premières définitions, le projet pédagogique de l UCE est profondément marqué par le modèle désrochien de formation d adultes et la valorisation de l expérience des Collèges Coopératifs. A bien des égards, Il reste «franco-français» car il est situé dans une tradition, celle de la formation par la recherche de l EHESS, et dans un contexte national qui a permis le développement de la formation supérieure continue (Loi Delors de 1971). L enjeu du projet est bien de travailler collectivement sur la mutualisation des idées et des pratiques afin de doter l UCE d un corpus transnational relié aux dispositifs locaux par la mutualisation et l analyse des pratiques. La constitution et le développement d un réseau ressource La création de réseaux est le plus souvent justifiée par la capacité de cette forme d organisation à faciliter les échanges d informations et d expériences, de favoriser la coopération et l apprentissage, de diffuser les pratiques innovantes de manière rapide en dépassant les blocages institutionnels et hiérarchiques. La société connexionniste est alors pensée comme fluide, flexible, performante. Qu en est-il de la structuration réticulaire de l UCE? Tout d abord et nous l avons souligné précédemment la structuration de l UCE s inscrit dans une tradition d hybridation des mondes professionnels et universitaires. La fondation de l UCE repose sur la constitution de binômes nationaux. De plus, la perspective européenne induit le développement progressif d une transnationalité du réseau. Enfin, la contractualisation avec la mission Léonardo Da Vinci du FSE impose la formalisation d un partenariat de développement précisant les engagements respectifs. Nous pouvons donc distinguer le réseau visé à partir d un idéal de connectivité étendue, de réciprocité et de convivialité (au sens d Illich) et le réseau structuré pour le projet dans une perspective de développement. Nous pouvons identifier plusieurs cercles qui sont définis en fonction du degré d engagement et d un niveau territorial. Ces niveaux sont reliés entre eux par des actions, des interactions et des communications. 11

12 Réseaux transnationaux Partenariat de développement du programme Réseaux régionaux et nationaux Groupes locaux Nous le voyons à partir de ce schéma, la constitution d un réseau transnational s inscrit dans une complexité générée par la diversité des acteurs et de leurs contextes d intervention respectifs. Au regard de cette expérience, nous pouvons identifier les contraintes d un tel projet et nous interroger aussi sur les conditions à réunir pour que le réseau perdure et se développe autour d un objet commun et identifié comme tel. C est un véritable processus de construction collective qui doit permettre de favoriser l inter-compréhension, la définition concertée d un programme de travail et la constitution d un patrimoine commun, expression d un sens partagé et d une stratégie de développement concertée au plan national et transnational. Le réseau UCE est pensé comme un espace de production, de capitalisation et de transmission qui permet le développement d une communauté de formateurs et d accompagnateurs. Selon ses fondateurs : «il doit favoriser systématiquement la coopération entre les organisations de l économie sociale et solidaire, les universités et les organismes de formation. Il est ouvert au personnes morales et aux personnes physiques qui, s engageant sur des principes de réciprocité et de subsidiarité recherchent le développement et la reconnaissance de l entrepreneuriat social à travers la formation, la recherche et la pédagogie coopérative» Charte de l UCE, 2004, 12

13 Tableau 3 : Objet et principes d action du réseau Valeur ajoutée Elle résulte des processus pédagogiques (pédagogie coopérative», de la dimension transnationale, de la production commune et de transmission entre pairs à l occasion de la mise en œuvre de formations d entrepreneurs sociaux par les membres du réseau. Subsidiarité Mutualisation Il appartient aux membres de réaliser leurs objectifs par leurs propres moyens ; le réseau apporte son aide et il intervient en appui ou en renforcement des initiatives des membres Les membres de l UCE s engagent à partager leurs expériences, les évaluations qui en sont faites et les connaissances qui en découlent, dans le champ de la formation des entrepreneurs sociaux, tant sut les contenus spécifiques que sur les méthodes de la pédagogie coopérative mise en oeuvre. Au regard de cette expérience nous pouvons faire l hypothèse que la constitution du réseau et son développement est rendu possible en premier lieu par l adhésion à un système de valeurs clairement énoncées et qui sont traduites en principes d action. De plus, la capacité des promoteurs à surmonter les contraintes diverses (traductions, problèmes techniques, échéancier ) pour produire des ressources conceptuelles, des outils opérationnels (référentiel métier, auto positionnement) et des supports de communication (plaquette, site, charte) ont crédibilisé la démarche et engagé les partenaires devenus co-concepteurs et co-auteurs. Cependant, si la démarche partenariale est rendue possible grâce à la mobilisation de moyens et de compétences, elle n assure pas la consistance d un réseau et son autonomie. Nous l avons déjà souligné, la structuration d un réseau fondé selon le principe de la connectivité, de la circulation des informations, de la réciprocité suppose la création de supports structurants et la production de contenus attractifs. La mobilisation des TICE (espace de travail commun ; plate-forme de télé-enseignements ; base de données documentaires) et des communications à distance (conférence téléphonique, visioconférence) ou en présentiel (séminaires nationaux et transnationaux) apportent une aide précieuse. Cependant, le développement du réseau, son animation et l usage des ressources produites repose sur une large identification du sens, de l intérêt et de l utilité. Nous pouvons ainsi repérer les conditions à réunir pour orienter la conception d un réseau transnational relié au local offrant à ses membres des approches théorico-pratiques transférables dans des contextes professionnels et éducatifs variés. Le tableau présenté ci-après propose une grille de lecture des points de vigilance qui peuvent guider l action des promoteurs du réseau UCE. 13

14 Tableau 3 Points de vigilance 1- Valeurs et principes : réflexion partagée sur les valeurs et les principes Développement d un réseau ressource Outils Charte de l UCE, Réduire les écarts entre les déclarations de principe et les pratiques concrètes. 2- Méthodes coopératives et inter-culturelles : Mutualiser, co-produire, co-apprendre Animation des groupes de travail, espace de travail partagé, mutualisation de ressources 3- Traduction, médiation et transférabilité Glossaire commun, production de ressources (textes, outils, bibliographie) validées collectivement ; vérification de leur pertinence par l expérimentation. 4- Contextualisation : Prendre en considération les contextes politiques, économiques, juridiques nationaux ; situer le projet au regard de ces contextes, des expériences et des enjeux locaux. 5- Intégration Travailler la «greffe» sur les dispositifs locaux de formation. 6- Expérimentation et évaluation S inscrire dans une démarche de rechercheaction à dimension évaluative. Conclusion Pour conclure provisoirement notre réflexion, nous pouvons mettre en lumière les enseignements principaux de cette expérimentation. Tout d abord et nous l avons déjà souligné, le développement du projet UCE s inscrit dans une tradition ancienne et repose sur un patrimoine expérientiel et axiologique qui va constituer un terreau particulièrement fertile. Cependant, les promoteurs ont refusé dès le départ de réduire leur action à la gestion d un héritage. Ils ont délibérément orienté leur stratégie dans une perspective de recherche-développement, d expérimentation et d essaimage. La conception du projet UCE et sa mise en œuvre ont été l occasion de confronter un modèle et des pratiques pédagogiques aux perspectives ouvertes par de nouvelles approches (l entreprise sociale) de nouveaux outils et méthodes (auto-positionnement, référentiel métier, pédagogie coopérative), de nouveaux territoires et de les renouveler. Au-delà de l intérêt respectif des membres qui ont pu ainsi consolider un positionnement dans le champ de l entrepreneuriat social et la formation d adultes, le projet UCE a permis la constitution de ressources pédagogiques communes et créé un espace d apprentissage coopératif. Ce processus d apprentissage coopératif est une construction lente, laborieuse et qui n est pas dénuée de tensions et de conflits. C est au moment de réaliser des choix stratégiques, de construire une décision commune que ces tensions apparaissent. Elles sont surmontées en raison de l adhésion collective à l intérêt supérieur commun que constitue la réussite du projet et sa crédibilité. Elles sont régulées également au sein d instances de pilotage et d orientation qui constituent des 14

15 espaces d expression de compétences et d engagements institutionnels. Notons à ce propos que le travail en réseau permet aux acteurs de mesurer leur implication en fonction de leurs enjeux propres, de leur disponibilité et des contraintes qui pèsent sur leur organisation. Le récit de cette première expérimentation montre que la conception et le développement de l UCE en réseau repose sur la constitution d un «noyau dur» inter-partenarial qui est un véritable moteur du projet. Cependant, ce «noyau dur» ne fait pas le réseau et c est bien l enjeu actuel de développer les liens et les interactions entre les acteurs du niveau local au niveau européen pour élargir la mutualisation et la diffusion des ressources produites et promouvoir une autre manière de concevoir la formation d adultes en général et la formation des entrepreneurs sociaux en particulier. Alain PENVEN Collège Coopératif en Bretagne Groupement National des Collèges Coopératifs Université Coopérative Européenne Communication d Alain PENVEN au Colloque «Apprentissages et compétences collectives» Université Rennes2 (Document de travail version juin06) 15

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Projet de pôle de développement de l Économie Sociale et Solidaire

Projet de pôle de développement de l Économie Sociale et Solidaire Projet de pôle de développement de l Économie Sociale et Solidaire Étude de préfiguration Restitution aux acteurs 15 octobre 2008 Dossier remis aux participants 1 Version n 3 Sommaire Méthodologie Priorités

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain

www.u-bordeaux3.fr Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain www.u-bordeaux3.fr Master recherche Histoire des mondes moderne et contemporain Objectif de la formation Ce master propose une formation de haut niveau en histoire moderne et contemporaine. Il a pour objectif

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Responsable d agence

Responsable d agence Responsable d agence La filière certifications de l afpols l école L afpols conçoit et met en œuvre depuis plus de 20 ans des cycles de formations qualifiantes pour répondre aux besoins de professionnaliser

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE Le monde de la formation est en plein bouleversement,

Plus en détail

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

«Identifier et définir le besoin en recrutement» «Identifier et définir le besoin en recrutement» LES ETAPES DU RECRUTEMENT Le recrutement est une démarche structurée qui comporte plusieurs étapes aux quelles il faut attacher de l importance. La majorité

Plus en détail

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités

Plus en détail

Gestion Participative Territoriale :

Gestion Participative Territoriale : !!" #!#$ # % #% Touiza Solidarité Evaluation ex post et externe Gestion Participative Territoriale : François Durand Consultant ITG Paris Foued Chehat Expert associé 1 Le cadre de l évaluation Le projet

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Cohésion d Equipe - Team Building

Cohésion d Equipe - Team Building Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Cohésion d Equipe - Team Building Objectifs : Comprendre les mécanismes de fonctionnement d une équipe. Comprendre les rôles de chacun et le rôle de l encadreur.

Plus en détail

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché»

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» Mastère spécialisé «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» I- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS : Intitulé

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

LA REFORME LMD EN COTE D IVOIRE :

LA REFORME LMD EN COTE D IVOIRE : LA REFORME LMD EN COTE D IVOIRE : Mise en œuvre et enjeux Pr Viviane KROU ADOHI Directeur Général de l Enseignement Supérieur Abidjan, février 2012 1 Définition LICENCE (bac +3) INTRODUCTION MASTER (bac+5)

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

Les projets d investissement en PME

Les projets d investissement en PME Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser

Plus en détail

CHARTE DES PROGRAMMES

CHARTE DES PROGRAMMES CHARTE DES PROGRAMMES Charte relative à l élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des programmes d enseignement ainsi qu aux modalités d évaluation des élèves dans l enseignement scolaire CONSEIL SUPÉRIEUR

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

Guide manager pour l entretien professionnel

Guide manager pour l entretien professionnel - 1/14 - Guide manager pour l entretien professionnel Le présent guide a pour objet de faciliter la mise en œuvre de l entretien professionnel et, pour cela, de rappeler pour chacune des étapes les activités

Plus en détail

PRÉPARER SA CLASSE EN QUELQUES CLICS

PRÉPARER SA CLASSE EN QUELQUES CLICS PROFESSEUR DES ÉCOLES PRÉPARER SA CLASSE EN QUELQUES CLICS Éric SEGOUIN Denis BASCANS Une méthode et un outil d aide à la conception et à la programmation de séquences d enseignement pour l école primaire

Plus en détail

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE AVERTISSEMENT : La souscription réalisée par une personne domiciliée hors de France ou par un ressortissant d un Etat autre que la France sur le territoire national

Plus en détail

CONTRAT DE MOBILITE 2015-2016 POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ dans les pays participant au programme (mobilités européennes)

CONTRAT DE MOBILITE 2015-2016 POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ dans les pays participant au programme (mobilités européennes) 1 CONTRAT DE MOBILITE 2015-2016 POUR LES MOBILITES D ETUDES DU PROGRAMME ERASMUS+ dans les pays participant au programme (mobilités européennes) Nom légal complet de l établissement d envoi et code Erasmus

Plus en détail

Définir et consolider son projet associatif

Définir et consolider son projet associatif FICHE PRATI QUE Définir et consolider son projet associatif L association se place sous le signe de la liberté : celle de se regrouper pour prendre collectivement une initiative. De l idée à la conception,

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO)

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) Former des urbanistes Le master Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) s appuie sur

Plus en détail

SCIENCES DE L ÉDUCATION

SCIENCES DE L ÉDUCATION UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

...... en quelques mots 1

...... en quelques mots 1 ... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant

Plus en détail

«Coopérer pour entreprendre : de l expérience de Cap Services à la création d un réseau de promotion de l entrepreunariat collectif»

«Coopérer pour entreprendre : de l expérience de Cap Services à la création d un réseau de promotion de l entrepreunariat collectif» Article «Coopérer pour entreprendre : de l expérience de Cap Services à la création d un réseau de promotion de l entrepreunariat collectif» Dominique Giacometti Revue internationale de l'économie sociale

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

Manuel de recherche en sciences sociales

Manuel de recherche en sciences sociales Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie

www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie Une formation approfondie à la réflexion éthique appliquée aux secteurs du soin et de la santé En formation continue,

Plus en détail

Notre modèle d engagement

Notre modèle d engagement Notre modèle d engagement 1. EVALUER L évaluation des compétences que vous souhaitez améliorer implique un vrai échange entre nos deux équipes, et une étude plus approfondie des écarts et des actions préalablement

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Le Master 1 : Management Public Environnemental forme aux spécialités de Master 2 suivantes : - Management de la qualité o Parcours

Plus en détail

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme

Plus en détail

OBJECTIF FORMATION ANIMATION QUALITE

OBJECTIF FORMATION ANIMATION QUALITE OBJECTIF FORMATION ANIMATION QUALITE Des animations de qualité pour les enfants 10 Allée du Cortil La Vacherie 74230 THÔNES Téléphone : 04 50 63 10 64 Messagerie : ofaq@aliceadsl.com Formations continues

Plus en détail

Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions?

Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Il est clair que la finalité principale d une démarche d investigation est de faire acquérir des connaissances aux élèves.

Plus en détail

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

SEMINAIRE INTERNATIONAL «Risques de crédit bancaire en Afrique» Ouagadougou du 23 au 26 octobre 2012 Hôtel Laïco Ouaga 2000

SEMINAIRE INTERNATIONAL «Risques de crédit bancaire en Afrique» Ouagadougou du 23 au 26 octobre 2012 Hôtel Laïco Ouaga 2000 Contexte et justification du séminaire L actualité financière et bancaire de ces dernières années nous a instruit largement sur les conséquences que peut avoir une mauvaise notation financière sur la capacité

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Diplôme d Université

Diplôme d Université Formation Continue Diplôme d Université Gérer et Développer votre Association I.A.E de Lyon - Université Jean Moulin - Lyon 3 6, cours Albert Thomas - BP 8242-69355 Lyon cedex 08 Tél. : 04 78 78 71 88

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols Chargé(e) d Accueil La filière certifications de l afpols l école L afpols conçoit et met en œuvre depuis plus de 20 ans des cycles de formations qualifiantes pour répondre aux besoins de professionnaliser

Plus en détail

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Plus en détail

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE :

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : DECRYPTAGE ET TEMOIGNAGE Le coaching en entreprise est souvent source de questionnement sur différents aspects : quelles populations concernées? Dans

Plus en détail

CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM

CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM 1 ère partie Déclaration d intention JEAN-PAUL HAUTIER ADMINISTRATEUR PROVISOIRE ET DIRECTEUR DE LA RECHERCHE DE L ENSAM DIRECTEUR ES QUALITE DE

Plus en détail

FORMATION Coach & Team. Promotion CT26 - Lyon

FORMATION Coach & Team. Promotion CT26 - Lyon FORMATION Coach & Team Promotion CT26 - Lyon JBS est une école de coaching animée par des enseignants et des superviseurs de coachs, tous intervenants en entreprise et didacticiens, ayant eu un parcours

Plus en détail

ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE

ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE Uniquement disponible sur le site web du CELV: http//www.ecml.at Document de référence 3: ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE Objet et méthode: Nous avons voulu comprendre au-delà des réponses au questionnaire

Plus en détail

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» 1- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS :

Plus en détail

PROJET SENIOR COMPETENCE. Présentation synthétique 1. L OBJECTIF DU PROJET...2 2. LE PARTENARIAT LOCAL ET TRANSNATIONAL...3

PROJET SENIOR COMPETENCE. Présentation synthétique 1. L OBJECTIF DU PROJET...2 2. LE PARTENARIAT LOCAL ET TRANSNATIONAL...3 PROJET SENIOR COMPETENCE Présentation synthétique 1. L OBJECTIF DU PROJET...2 2. LE PARTENARIAT LOCAL ET TRANSNATIONAL...3 3. ACTIONS ET CALENDRIER DU PROJET...5 3.1. ETAT DES LIEUX ET DIAGNOSTIC (1 ER

Plus en détail

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,

Plus en détail

Cité des sciences et de l industrie,

Cité des sciences et de l industrie, 100 50 0 1er trim. 4e trim. Est Ouest Nord Cité des sciences et de l industrie, Une volonté de répondre aux préoccupations concrètes induites par les évolutions scientifiques et techniques concrétisée

Plus en détail

La gestion globale des contenus d entreprise

La gestion globale des contenus d entreprise Gonzague Chastenet de Géry La gestion globale des contenus d entreprise Le projet ECM, une nouvelle approche de la gestion de l information é d i t i o n s Les Editions de l ADBS publient des ouvrages

Plus en détail

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 05

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 05 8 Article 1er. Le présent décret a pour objet de modifier le décret exécutif n 11-19 du 20 Safar 1432 correspondant au 25 janvier 2011, susvisé. Art. 2. La dénomination de la «direction de wilaya de l'industrie,

Plus en détail

La coopération universitaire Union Européenne Maghreb dans le cadre des programmes d éducation Tempus et Erasmus Mundus

La coopération universitaire Union Européenne Maghreb dans le cadre des programmes d éducation Tempus et Erasmus Mundus La coopération universitaire Union Européenne Maghreb dans le cadre des programmes d éducation Tempus et Erasmus Mundus Séminaire inaugural AUF Bureau Maghreb, Rabat, 25 26 juin 2012 Philippe Ruffio, Agence

Plus en détail

Ensemble mobilisons nos énergies

Ensemble mobilisons nos énergies Ensemble mobilisons nos énergies «Lancé en Juin 2005, SIRIUS est désormais un projet au cœur de notre entreprise, au service des ambitions et des objectifs qui s inscrivent dans le cadre de notre stratégie

Plus en détail

Règlement intérieur de la Cité

Règlement intérieur de la Cité Règlement intérieur de la Cité 19 mai 2015 p.1 PREAMBULE Objectifs La Cité est un équipement municipal de soutien à la vie associative. C est un lieu d accueil, de promotion, d information, de formation

Plus en détail

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant

Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Des consultants forment des consultants Comment créer ma boite de consultant Ce document a comme objectif de présenter le contenu d'un cycle d ateliers de formations à la création d entreprise, spécifique

Plus en détail

!!" # $ % & ' ( ) # * ( + # # $ (, $ - (. / -- 0 # # 1-2 - # $ 3 - ( 4 *4-5. & ) * 5

!! # $ % & ' ( ) # * ( + # # $ (, $ - (. / -- 0 # # 1-2 - # $ 3 - ( 4 *4-5. & ) * 5 "$ %&' ( )* ( +$ (,$- (./-- 0 1-2- $ 3- ( 4*4-5.&)* 5 Un cadre légal : Les écoles primaires, à la différence des collèges et des lycées, ne sont pas des établissements publics autonomes, et ne bénéficient

Plus en détail

ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF

ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF 1 ELABORER UN PROJET D ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF I. Elaborer le projet SOMMAIRE - L accompagnement éducatif - principes généraux - les volets du projet - Identifier

Plus en détail

La Supply Chain. vers un seul objectif... la productivité. Guy ELIEN

La Supply Chain. vers un seul objectif... la productivité. Guy ELIEN La Supply Chain vers un seul objectif... la productivité Guy ELIEN juin 2007 Sommaire Le contexte... 3 le concept de «chaîne de valeur»... 3 Le concept de la Supply Chain... 5 Conclusion... 7 2 La Supply

Plus en détail

Licence Professionnelle Gestion de l'économie sociale et solidaire et Entrepreneuriat

Licence Professionnelle Gestion de l'économie sociale et solidaire et Entrepreneuriat Licence Professionnelle Gestion de l'économie sociale et solidaire et Entrepreneuriat BAC+3 Domaine : Droit, Economie, Gestion Dénomination nationale : Management des organisations Organisation : Ecole

Plus en détail

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,

Plus en détail

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE Préambule PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE La réussite éducative se définit comme la recherche du développement harmonieux de l enfant et du jeune. Elle est plus large

Plus en détail

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE

TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE TITRE DE LA PRÉSENTATION > TITRE DE LA PARTIE PROJET D ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE CIBLE 2 Projet organisation administrative et technique > Sommaire Sommaire PREAMBULE POURQUOI? Les objectifs

Plus en détail

Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de la Guadeloupe. Campus de Fouillole. Pour mieux vous aider A choisir vos matières

Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de la Guadeloupe. Campus de Fouillole. Pour mieux vous aider A choisir vos matières Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de la Guadeloupe Campus de Fouillole 9757 Pointe-à-Pitre Pitre Cédex Pour mieux vous aider A choisir vos matières SOMMAIRE Page Schéma des études 3 Maquette

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention Les transformations sociales, la territorialisation et la complexité croissante des dispositifs liés aux

Plus en détail

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions

Plus en détail

Formation certifiante au métier de coach scolaire

Formation certifiante au métier de coach scolaire Formation certifiante au métier de coach scolaire 1 Préambule CoachingMaestro est un portail de formations dédié à toute personne intéressée dans l accompagnement des jeunes. Préambule Ses missions sont

Plus en détail

DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT

DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT DOCUMENT D ACCOMPAGNEMENT du référentiel C2i niveau 2 «enseignant» Groupe d experts C2i2e SDTICE SOMMAIRE PRÉAMBULE... 3 A... 5 A1... 6 A.1.1... 6 A.1.2... 7 A.1.3... 8 A.1.4... 9 A.1.5... 11 A2... 13

Plus en détail

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DIVERSITE CULTURELLE CULTURELLE Adoptée par la 31 e session de la Conférence Générale de l UNESCO PARIS, 2 NOVEMBRE

Plus en détail

SERVICE D ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE DE L UNIVERSITE SORBONNE PARIS CITE

SERVICE D ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE DE L UNIVERSITE SORBONNE PARIS CITE SERVICE D ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE DE L UNIVERSITE SORBONNE PARIS CITE CATALOGUE DE FORMATION POUR LES ENSEIGNANTS DE USPC 2014-2015 Le service SAPIENS créé en janvier 2014 propose durant l année 2014-2015

Plus en détail

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE Service de presse Paris, le 11 décembre 2014 CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP Relevé des conclusions A l occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 décembre 2014,

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE 2 CONCOURS COMMUNS 6 ECOLES HTTP://CC.IEP.FR. Contact presse : Catherine Amy

DOSSIER DE PRESSE 2 CONCOURS COMMUNS 6 ECOLES HTTP://CC.IEP.FR. Contact presse : Catherine Amy IntégrerSciencesPoAix en Provence,Lille,Lyon,Rennes,Strasbourg,Toulouse Lundi24juin2013 DOSSIER DE PRESSE 2 CONCOURS COMMUNS 6 ECOLES HTTP://CC.IEP.FR Contact presse : Catherine Amy Coordination de la

Plus en détail

RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT

RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT RESPONSABLE DU DEVELOPPEMENT COMMERCIAL IMPORT EXPORT Titre enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles de niveau II délivré par Université Catholique de l Ouest IPLV (J.O du

Plus en détail

B o u r s e d e m o b i l i t é B E E p o u r l e s d é p a r t s e n 2 0 1 2 1

B o u r s e d e m o b i l i t é B E E p o u r l e s d é p a r t s e n 2 0 1 2 1 1 B o u r s e d e m o b i l i t é B E E p o u r l e s d é p a r t s e n 2 0 1 2 1 Objectif : Acquérir une expérience professionnelle en réalisant un stage en entreprise de 3 mois à temps plein à l étranger

Plus en détail

Charte de la laïcité à l École Charte commentée

Charte de la laïcité à l École Charte commentée Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales

Plus en détail

Comité national de suivi «Plus de maîtres que de classes» Note d étape juin 2014

Comité national de suivi «Plus de maîtres que de classes» Note d étape juin 2014 Comité national de suivi «Plus de maîtres que de classes» Note d étape juin 2014 Les missions du Comité national de suivi «Plus de maîtres que de classes» ont été fixées par la lettre de mission du directeur

Plus en détail

Licence Master - Doctorat (LMD) --------------- Construction d une offre de formation Dans le système LMD ----------- Février 2012

Licence Master - Doctorat (LMD) --------------- Construction d une offre de formation Dans le système LMD ----------- Février 2012 Séminaire de Sensibilisation - Formation au concept Licence Master - Doctorat (LMD) --------------- Construction d une offre de formation Dans le système LMD ----------- Février 2012 1 Points focaux Construction

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES

MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES Libellé de l UE (Unité d enseignement) et de l EC (Elément constitutif) SEMESTRE 1 S1 : UE OBLIGATOIRES Management public et stratégie

Plus en détail

Exemples de différenciations pédagogiques en classe. Elémentaires Collèges. Ordinaires & ASH

Exemples de différenciations pédagogiques en classe. Elémentaires Collèges. Ordinaires & ASH Exemples de différenciations pédagogiques en classe. Elémentaires Collèges Ordinaires & ASH PRESENTATION ESPRIT DES OUTILS PRESENTES L objectif de cette plaquette est de proposer des tours de mains aux

Plus en détail

Consolider le développement du Jardin

Consolider le développement du Jardin Association «Solidarité & Initiative» pour le développement du Jardin de Cocagne de la Haute Borne pour la création de la Table de Cocagne de la Haute Borne Projet 2014 Adresse : 10 rue Héloïse Europarc

Plus en détail

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES?

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? INTRODUCTION Depuis quelques années, un certain nombre d évolutions à la fois sociétales et professionnelles nous poussent,

Plus en détail

Se former à l IIPE en planification & gestion de l éducation

Se former à l IIPE en planification & gestion de l éducation Institut international de planification de l éducation (IIPE) Un centre d excellence international en planification de l éducation Se former à l IIPE en planification & gestion de l éducation Votre formation

Plus en détail

MASTER OF PUBLIC ADMINISTRATION

MASTER OF PUBLIC ADMINISTRATION MASTER OF PUBLIC ADMINISTRATION (Bac+4, +5, 300 ECTS) IEAM PARIS - Institut des Études d'administration et de Management de Paris & SCIENCES PO AIX - Institut d Etudes Politiques d Aix-en-Provence ou PKU

Plus en détail

Mutualisation des compétences

Mutualisation des compétences Premières Rencontres richesses humaines associatives 2 & 3 décembre 2014 ATELIER PROSPECTIF Mutualisation des compétences DEFINITIONS Mutualisation La mutualisation se définit comme la synergie entre deux

Plus en détail

Ingénierie des méthodes Agiles : Que cache l opposition entre déploiement et livraison en continu? Faut-il adopter DevOps 1?

Ingénierie des méthodes Agiles : Que cache l opposition entre déploiement et livraison en continu? Faut-il adopter DevOps 1? DEVOPS et le déploiement d application Les Livres Blancs de MARTE Ingénierie des méthodes Agiles : Que cache l opposition entre déploiement et livraison en continu? Faut-il adopter DevOps 1? L alignement

Plus en détail

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique I Contexte du métier 1. Définition Les professeurs de musique diplômés d'état sont chargés

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile A.N.F.A. Département Ingénierie et Compétences Mars 2013 SOMMAIRE INFORMATIONS

Plus en détail

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse

Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence. Synthèse Le management des risques de l entreprise Cadre de Référence Synthèse SYNTHESE L incertitude est une donnée intrinsèque à la vie de toute organisation. Aussi l un des principaux défis pour la direction

Plus en détail

educationsolidarite.org

educationsolidarite.org Education International Internationale de l'education Internacional de la Educaciòn Bildungsinternationale Conception : L.Talbot & Efficience Crédits photographiques : sxc.hu - flashfilm Juin 2008 educationsolidarite.org

Plus en détail

LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année

LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année LICENCE Administration publique Parcours : MANAGEMENT PUBLIC 2 ème année CONTENU DES ENSEIGNEMENTS ET MODALITES D EVALUATION Semestre 1 : 30 crédits 9 EC obligatoires 1 EC optionnelle à choisir parmi 2

Plus en détail

ACCOMPAGNEMENT A LA CERTIFICATION ISO 9001 DE L AGENCE POUR LA RECHERCHE ET L INNOVATION EN CHAMPAGNE-ARDENNE - CARINNA

ACCOMPAGNEMENT A LA CERTIFICATION ISO 9001 DE L AGENCE POUR LA RECHERCHE ET L INNOVATION EN CHAMPAGNE-ARDENNE - CARINNA 1 APPEL D OFFRES ACCOMPAGNEMENT A LA CERTIFICATION ISO 9001 DE L AGENCE POUR LA RECHERCHE ET L INNOVATION EN CHAMPAGNE-ARDENNE - CARINNA JUILLET 2013 2 1. OBJET DE L APPEL D OFFRE Réalisation d un accompagnement

Plus en détail

Master Ressources Humaines

Master Ressources Humaines 1 - Objectifs de formation du Master Le Master comprend deux années : Première année : Seconde année : La première année est dédiée à l acquisition des connaissances fondamentales en gestion des ressources

Plus en détail

Conduire les entretiens annuels d évaluation

Conduire les entretiens annuels d évaluation Ce guide s adresse aux dirigeants et aux responsables en charge de la fonction ressources humaines qui envisagent de mettre en place des entretiens annuels. Il constitue un préalable à l instauration d

Plus en détail

La loi sur la mobilité des fonctionnaires

La loi sur la mobilité des fonctionnaires MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE L ÉTAT La loi sur la mobilité des fonctionnaires De nouveaux outils au service d une vraie carrière collection Ressources

Plus en détail

SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE 13-17 Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs

SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE 13-17 Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE 13-17 Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs By Omar Ousman Jobe Analyste en Politique et Budget Pro-Poor

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail