Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download ""

Transcription

1 1

2 2

3 Le fichier pdf (14Mo) de ce cours est disponible aux adresses WEB suivantes _bacterio_2009.pdf 3

4 Les ouvrages conseillés - génétique microbienne Richard d ARI et Guennadi SEZONOV N.Trun and J.Trempy le cours fait partie de ce livre publié chez «Belin» 4

5 Les ouvrages conseillés - génomique T.A. Brown 5

6 Les ouvrages conseillés - microbiologie Madigan, Martinko, Parker Prescott, Harley, Klein 6

7 Carl Woese, 1990 Arbre phylogénétique universel raciné et trois domaines du vivant procaryotes eucaryotes Domaines bactéries archées eucaryotes «last universal common ancestor» LUCA origine de la vie diversification sur Archaea et Eucarya 7

8 Les organismes modèles en génétique 8

9 Les organismes modèles en génétique 9

10 1865 Gregor Mendel présente ses principes sur l hérédité 145 ans de génétique 1910 T. Morgan commence utiliser la drosophile comme modèle génétique 80 ans de génétique sans aucun modèle bactérien 65 ans seulement de génétique bactérienne F Griffith transformation chez Pneumococcus 1946 J Lederberg & EL Tatum conjugaison chez E. coli 10

11 Les organismes modèles en génétique des procaryotes Escherichia coli ou E. coli 11

12 12

13 Escherichia coli découverte et habitat Theodor Escherich - élève de Robert Koch et Louis Pasteur

14 Louis Pasteur ( ) scientifique français, pionnier de la microbiologie Robert Koch ( ) médecin allemand Il est célèbre pour sa découverte de la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son nom : «bacille de Koch». XIX siècle une nouvelle école des microbiologistes modernes les nouvelles approches méthodiques : -croissance in vitro milieux liquides et solides -culture pure; colonies isolées -observation au microscope 14

15 Musée Pasteur 25, rue du Docteur Roux Paris Le Musée Pasteur est ouvert du Lundi au Vendredi de 14h à 17h30 Fermeture en août 15

16 Les plus célèbres microbiologistes, généticiens et virologues français du XX siècle 16

17 17

18 Escherichia coli découverte et habitat Theodor Escherich la découverte de Bacterium coli - la première bactérie à coloniser l intestin de nouveau nés -présente dans l intestin de l homme (1%) et des animaux à sang chaud; - présente à l état libre dans l eau et dans le sol 18

19 Escherichia coli découverte et habitat en 1919 Bacterium coli est rebaptisée Escherichia coli la souche K12 utilisée en génétique est isolée d un patient en 1922 et préservée à Stanford (USA) la taille et la forme x g 1 mm 2-5 mm diminution de la masse cellulaire (donc de la taille) pendant la croissance 19

20 Photographies au microscope électronique donnent une idée de l'échelle de Escherichia coli sur la pointe d'une épingle. 20

21 E. coli est un bon modèle d étude vitesse de croissance et temps de génération milieu liquide riche 37 C en demi-log min E. coli se divise dans une gamme des températures entre 8 et 46 C optimum de croissance : 37 C 21

22 Comment se diviser toutes les 20 min si la réplication du chromosome prend 40 min 0 min réplication de l ADN 40 min division cellulaire 20 mn séparation des deux cellules filles 22

23 réplication commence dans la cellule grande mère pour se terminer au moment de la division dans la cellule mère en 20 min la moitié de la chromosome de la future cellule fille est répliquée c 4 0 grande mère 20 mère fille I division II division 23

24 réplication commence dans la cellule grande mère pour se terminer au moment de la division dans la cellule mère 5 6 c fille 7 8 grande mère min c 4 mère 20+20min c première division deuxième division 24

25 E. coli le temps de génération très rapide 20 min conséquences 0 min cellule mère 18 heures de croissance 10 9 bactéries/ ml Un milliard de bactéries dans 1 ml de milieu après une nuit de croissance min deux cellules filles identiques 25

26 Que signifie un temps de génération égal à 20 minutes? 1 bactérie pèse 1 pg (10-12 g) volume 1 mm 3 La Terre pèse 6x10 27 g En combien de temps une culture bactérienne qui commence à partir d une seule cellule d E. coli placée dans une quantité illimitée de milieu produira au cours de sa croissance exponentielle une biomasse égale à la masse de la Terre? 26

27 Que signifie un temps de génération égal à 20 minutes? 1 bactérie pèse 1 pg (10-12 g) volume 1 mm 3 La Terre pèse 6x10 27 g 44 h de croissance exponentielle 27

28 Que signifie un temps de génération égal à 20 minutes? 1 bactérie pèse 1 pg (10-12 g) Le Soleil pèse 2x10 33 g??????? 28

29 Les bactéries, sont elles immortelles et éternellement jeunes? (comme les vampires) 0 min cellule mère (âge 0 minutes) min deux cellules filles identiques (âge 0 minutes) 29

30 L âge de la bactérie est déterminé par l âge du pôle le plus vieux pôle nouveau, score 0 pôle préexistant, score 1 le même pôle, score 1 pôle préexistant, score 2 nouveaux pôles pôle préexistant, score 2 le même pôle, score 2 pôle préexistant, score 3 C EST LE PLUS VIEUX PÔlE dans la population 30

31 Les bactéries avec un très vieux pôle se divisent de moins en moins rapidement avant cesser complètement de se diviser 31

32 Trois modes de croissance chez les bactéries croissance sur toute la longueur sauf aux pôles la croissance est limitée au septum de la division cellulaire la croissance est concentrée aux nouveaux pôles 32

33 Escherichia coli structure de l enveloppe acide colanique biofilme + acides gras lipoprotéines molécules!!! 33

34 34

35 Les protéines de la membrane externe les porines molécules par cellule porine membrane externe = passoire les porine sont les voies de passage de petites molécules jusqu'à 600 Daltons ca fonction presque comme une passoire 35

36 Les protéines de la membrane externe - les porines OmpC et OmpF et l osmolarité du milieu porine F porine C membrane externe pression osmotique pression basse Omp F> OmpC pression forte OmpF < OmpC mais le nombre total OmpF+OmpC =

37 L osmolarité du milieu est régulé par le système à deux composants porine F porine C membrane externe pression basse Omp F> OmpC pression forte OmpF < OmpC pression osmotique composant 1 un senseur OmpR-P OmpR 37

38 L osmolarité du milieu est régulé par le système à deux composants porine F porine C membrane externe pression basse Omp F> OmpC pression forte OmpF < OmpC pression osmotique composant 1 un senseur ompf exprimé à faible pression exprimé à forte pression OmpR-P OmpR ompc composant 2 un régulateur transcriptionnel 38

39 Les porines - la porte d entrée de certains bactériophages 1 2 l bactériophage lambda porine OmpF porine OmpC porine LamB membrane externe voie de passage des maltodextrines 39

40 Les protoplastes d E. coli obtenus après le traitement par lysozyme conclusion: la forme des bactéries est déterminée par le peptidoglycane 40

41 transglycosylation transpéptidation 41

42 Sécrétion des protéines vers le périplasme et vers l extérieur Nterminal -peptide-signal- PROTEINE clivage PROTEINE sans peptide signal passage à l intérieur conjugaison et d un canal la translocation de l ADN 42

43 Escherichia coli le cytoplasme et le chromosome ,4 mm d ADN dans une cellule longue de 5 mm 43

44 44

45 chromosome en domaines chromosome linéaire chromosome en domaines surenroulé et empaqueté empaquetage: protéines HU, H-NS, IHF, FIS surenroulement: gyrase et topoisomérases 45

46 état normal de l ADN surenroulé négativement ADN relaché topoisomérase I gyrase 46

47 Les histone-like protéines d E. coli HU+ ADN IHF + ADN H-NS 47

48 Le modèle du nucleoïde bactérien organisation en domaines 48

49 la spécificité de la génétique bactérienne 49

50 Que Lederberg et Tatum ont découverte en 1946? 80 ans de génétique sans aucun modèle bactérien Gregor Mendel présente ses principes sur l hérédité 1946 J Lederberg & EL Tatum conjugaison chez E. coli que l échange des gènes entre les bactéries de la même espèce est possible il est temps de développer la génétique bactérienne 50

51 Le concept «un gène -> une enzyme» Neurospora crassa 51

52 L expérience de Lederberg et Tatum étape 1 E. coli K12 souche 1 génotype E. coli souche 2 génotype a- b- c+ d+ e+ auxotrophies a+ b+ c- d- e- auxotrophies pas de colonie sur le milieu minimum donc pas de révertants milieu minimum glucose milieu minimum glucose pas de colonie sur le milieu minimum donc pas de révertants a+b+c+d+e+ a+b+c+d+e+ 52

53 La fréquence des mutants spontanés fréquences souche 1 double mutant a- b- révertants spontanés a+ba-b souche 2 triple mutant a+ b c- d- e- c+ d+ e le nombre de bactéries étalées sur une boite 1x

54 L expérience de Lederberg et Tatum étape 2 L expérience de Lederberg culture et Tatum mixte E. coli souche 1 génotype a- b- c+ d+ e+ auxotrophies E. coli souche 2 génotype a+ b+ c- d- e- auxotrophies croissance en culture mixte a+b+c+d+e+ milieu minimum glucose fréquence

55 1x10 9 cellules analysées La souche a+b+c+d+e+ d E. coli est un vrai recombinant et non un révertant spontané fréquences souche 1 double mutant a- b- révertants spontanés a+ba-b souche 2 triple mutant a+ b+ c- d- e- c+ d+ e a- b- c+ d+ e+ + a+ b+ c- d- e- croisement a+ b+ c+ d+ e

56 Conclusions de Lederberg et Tatum -les recombinants sont produits par un processus sexuel -le mécanisme de ce processus fusion de 2 bactéries et la formation d un zygote diploïde qui ségrége en produisant des recombinants (comme chez les eucaryotes) 56

57 Conclusions de Lederberg et Tatum VRAI -les recombinants sont produits par un processus sexuel FAUX -le mécanisme de ce processus fusion de 2 bactéries et la formation d un zygote diploïde qui ségrége en produisant des recombinants (comme chez les eucaryotes) 57

58 1950 expérience de William Hayes avec un antibiotique bactéricide souche 1 StrS x souche 2 StrS streptomycine streptomycine pas de recombinants souche 1 StrS x streptomycine souche 2 StrS croisement fertile souche 1 StrS x souche 2 StrS streptomycine pas de recombinants 58

59 Conclusions de W. Hayes -dans les couples des souches fertiles les deux souches ne jouent pas le même rôle -l une se comporte comme une cellule réceptrice (femelle) et devrait rester vivante pour incorporer dans son génome les gènes reçus -l autre est une cellule donatrice (male) qui même morte peut transmettre les gènes à la femelle Conclusion générale il n y a pas de fusion zygotique chez les bactéries 59

60 Les bases de la génétique des eucaryotes parents P gamète n de la femelle gamète n du mâle 2n diploïde 2n diploïde fusion des gamètes brassage des chromosomes descendants génération F1 phénotype maternel phénotype paternel phénotype recombinant analyse de leurs fréquences conclusions génétiques: nombre de gènes; localisation; carte génétique 60

61 L échange génétique chez les bactéries ne ressemble pas à celui des eucaryotes 1 absence de cycle haploïde/diploïde chez les bactéries le génome bactérien est constamment haploïde 2 - les bactéries ne produisent pas de gamètes comment alors l ADN d une cellule rejoint-il l ADN d une autre cellule?? 3 les cellules bactériennes ne fusionnent jamais les notions telles que «parents P» et «génération F1» sont floues 4 les bactéries ne forment pas de recombinants par le brassage des chromosomes par quel mécanisme se forment les recombinants et comment les quantifier? 61

62 Les particularités de la génétique bactérienne 1 -pour obtenir des recombinants il faut mettre la souche réceptrice en contact: - soit avec l ADN nu TRANSFORMATION - soit avec l ADN empaqueté dans une capside infectieuse TRANSDUCTION - soit avec une souche donatrice CONJUGAISON 62

63 Les particularités de la génétique bactérienne 2 La variabilité phénotypique est indispensable pour les études génétiques. - le croisement des organismes génétiquement identiques ne donne pas de recombinants A+ B+ C+ D+.. x A+ B+ C+ D+.. A+ B+ C+ D+.. il faut disposer d au moins 2 allèles du même gène (exemple A+/ A-) pour entreprendre l étude génétique Comment obtenir les mutants recherchés?? 63

64 Les particularités de la génétique bactérienne 3 - les descendants (génération F1) ne peuvent pas être séparés des parents par leur taille ou morphologie (comme chez la Drosophile) Comment séparer les parents et les descendants?? -plus importants, les cellules parentales réceptrices se transforment en génération F1 une fois elles acquièrent un gène recombinant. Comment distinguer ces cellule dans le mélange donneurs+receveurs+recombinants? -les nombre de recombinants produits est très grand et certains produits de recombinaison ne sont pas analysable (perdus); on ne analyse jamais tous les recombinants Comment alors quantifier les recombinants? 64

65 Beaucoup de comment. Comment obtenir les mutants rechercher?? Comment séparer les parents et les descendants?? Comment distinguer ces cellule dans le mélange donneurs+receveurs+recombinants?? Comment alors quantifier les recombinants?? 65

66 Beaucoup de comment. Comment obtenir les mutants rechercher?? Comment séparer les parents et les descendants?? Comment distinguer ces cellule dans le mélange donneurs+receveurs+recombinants?? Comment alors quantifier les recombinants?? SELECTION des phénotypes particuliers correspondant aux recombinants (ou aux mutants) 66

67 Phénotypes chez les bactéries 67

68 L observation des bactéries au microscope donne peu de marqueurs phénotypiques Escherichia coli Streptomyces Staphylococcus Bacillus 68

69 Colonie bactérienne un microscope créé par la nature pour étudier le phénotype d un souche bactérienne, on n analyse pas une cellule (un objet microscopique) mais une colonie (un objet macroscopique) une colonie est composée de cellules identiques En génétique bactérienne phénotype d une cellule est remplacé par le phénotype d une colonie. Les propriétés phénotypiques d une colonie sont définies par les propriétés des cellules qui la composent. 69

70 Les phénotypes observables chez les bactéries le plus souvent il s agit de la capacité de croître dans des conditions définies une réponse binaire OUI/NON CROISSANCE ou ABSENCE de CROISSANCE 70

71 Exemples des phénotypes bactériens les plus utilisés - auxotrophe/ phototrophe milieu minimum glucose + leucine sans leucine - thermo sensibilité / thermorésistance phénotype ts phénotype Leumilieu riche 37 C 43 C phénotype tr 71

72 Exemples des phénotypes bactériens les plus utilisés - sensibilité/résistance à un bactériophage phénotypesensibilité à lambda milieu riche sans phage lambda avec phage lambda - sensibilité / résistance à un antibiotique phénotypesensibilité à la tétracycline milieu riche sans tétracycline avec tétracycline 72

73 Un phénotype n est pas toujours binaire croissance/ absence de croissance rouge phénotype de coloration blanche Milieu riche indicatif MacConkey contenant du lactose et un colorant sensible au ph Lac+ Lac- Mais quel est le phénotype sauvage d E. coli?.et qui est le mutant? 73

74 Mais quel est le phénotype sauvage d E. coli?.et qui est le mutant? à vous de choisir la référence 74

75 E. coli K-12 souche MG1655 la souche de référence E. coli K-12 souche MG1655 isolée en 1922 dans un hôpital aux USA considérée comme sauvage (appelée également souche de référence ou WT) Son phénotype : - prototrophe - capable de cataboliser beaucoup de sucres - sensible à la majorité des bactériophages - thermorésistante (croissance jusqu à 45 C) - non pathogène - sensible à la majorité des antibiotiques souche sauvage - une souche isolée en milieu naturel - aucun traitement par les mutagènes - pas de manipulations génétiques - souvent naturellement prototrophe 75

76 A la recherche des mutants il faut disposer d au moins 2 allèles du même gène pour entreprendre l étude génétique 76

77 La fréquence des mutations spontanées est par paire de bases d ADN/ par cellule/par génération. un gène moyen est composé de 10 3 pb pour un gène donné, la probabilité est ~10-6 il y a donc au moins 1000 mutants lacdans 1ml de culture avec 10 9 de bactéries lac+ OU par exemple env mutants RifR résistants à l antibiotique rifampicine dans 1 ml de culture avec 10 9 de bactéries RifS 77

78 Sélection ou comment trouver 1 cellule parmi de cellules Les deux façons principales de sélectionner les mutants sélection directe avec un crible positif et sélection indirecte avec un crible négatif 78

79 sélection directe avec un crible positif tout ce qui pousse est à vous!!! seuls les mutants ayant le phénotype recherché survivent; tous les autres phénotypes sont éliminés exemple la sélection des résistants à un antibiotique étalement de 10 9 de bactéries sur une boite de sélection contenant l antibiotique rifampicine seuls les mutants RifR poussent 79

80 Pourquoi chercher les mutants résistants à un antibiotiques? pour identifiés les gènes codant les fonctions essentielles à la vie les principales cibles des antibiotiques transcription 80

81 Identification d un gène codant pour une sous-unité de l ARN polymérase Rifampicine ARN polymérase sauvage + = pas de transcription + = ARN polymérase mutée transcription normale Mutants RifR portent des mutations dans le gène codant pour la sous unité de la polymérase affectée par la rifampicine identifier le gène de résistance = identifier un des gènes codant l ARN polymérase (rpob) 81

82 D autres exemples de l identification des fonctions essentielles en cherchant les mutants R antibiotique phénotype cible gène rifampicine RifR transcription rpob* acide nalidixique NalR réplication gyra* streptomycine StrR traduction rpsl* la position de ces gènes de résistance sur la carte génétique ne change jamais contrairement aux gènes spécifiques de résistance portés par les transposons 82

83 sélection indirecte avec un crible négatif recherche des Lac- impossibilité de créer des conditions de croissance qui favorisent des Lacet éliminent des Lac+ 83

84 Fréquence de Lac- est 1x10-6 si on cherche les mutants spontanés 1x10-4 pour les cultures mutagénisées Comment alors trouver 1 colonie Lac- parmi 1000 ou ? la recherche des mutants est laborieuse 84

85 Fréquence de Lac- est 1x10-6 si on cheres des mutants spontanés 1x10-4 pour les cultures mutagénisées Comment alors trouver 1 colonie Lac- parmi 1000 ou ? il faut analyser comparer sur 2 milieux milieu minimum+lactose (restrictif) milieu riche (permissif) la recherche des mutants est laborieuse 85

86 Visualisation vs sélection Lac+ Milieu riche indicatif MacConkey contenant du lactose Lacle milieu indicatif n aide pas. Ce n est pas la sélection mais la visualisation 1000 colonie peuvent être analysées; il faut donc 1000 boites de MK 86

87 sélection indirecte avec un crible négatif par l approche de répliques il faut analyser comparer sur 2 milieux milieu minimum+lactose (restrictif) milieu riche (permissif) 1000 colonies/boite une colonie Lacpousse ici sans lactose la même colonie ne pousse pas milieu riche condition permissive milieu minimum + lactose condition restrictive 87

88 Quand la sélection indirecte peut être remplacée par la sélection directe inactivation d un gène par l insertion d un transposon promoteurs Tn10(tetR) lacz lacy laca une fois obtenus, les recombinants Lac- portant l allèle lacz::tn10(tetr) sont sélectionnés directement comme TetR l allèle obtenu peut être facilement suivi dans les croisements en sélectionnant directement les recombinants résistants 88

89 Les transposons porteurs des gènes de résistance antibiotique phénotype transposon gène ampicilline AmpR Tn3 ampr kanamycine KanR Tn5 kanr streptomycine StrR Tn7 strr chloramphénicol CmR Tn9 cmr tétracycline TetR Tn10 tetr mécanismes de résistance dégradation de l antibiotique; modification chimique de l antibiotique dans le cytoplasme; pompes d efflux transport actif vers l extérieur la position de ces gènes de résistance sur la carte génétique est variable d une souche à l autre Elle dépend de la localisation du transposon portant un gène de résistance 89

90 Les mutants avec un double phénotype sont très utiles en génétiques souche donatrice souche réceptrice Tn10(tetR) conjugaison transformation transduction lacz lacy laca Lac- /TetR et AmpS sélection directe des recombinants TetR sur le ampicilline + tétracycline lacz lacy laca Lac+ et TetS AmpR 90

91 Les mutants avec un double phénotype sont très utiles en génétiques souche donatrice souche réceptrice Tn10(tetR) conjugaison transformation transduction lacz lacy laca Lac+ et TetS lacz lacy laca Lac- et TetR sélection directe des recombinants Lac+ sur le milieu minimum/lactose + ampicilline AmpR

92 Une double sélection avec un transposon proche du gène étudié Tn10(tetR) très proches génétiquement topats conjugaison transformation transduction sélection directe des recombinants TetR 100 colonies TetR, toutes sont des recombinants le phénotype de cette souche 1 - la topologie de l ADN est affectée 2 elle est résistante à la tétracycline TetR analyse difficile au microscope tests biochimique, autres tests sur 100 colonies seulement!!!!! de 1 à 99% sont tetr et topats 92

93 Comment étudier les gènes essentiels... qui ne peuvent pas être inactivés sans que la bactérie meurt??? -division cellulaire -ADN réplication de l ADN -réparation de l ADN -transcription -traduction -synthèse de la paroi - lipides -énergie Welcome to EcoliWiki 261 candidats un des candidats gène ftsz 93

94 La formation de l anneau FtsZ au milieu de la bactérie 94

95 Les mutants ftsz filamentent et meurent phénotype possible de mutants de division: filaments en absence de l anneau septum de séparation phénotype mutant phénotype sauvage ensuite c est la mort cellulaire 95

96 La solution: les mutants létaux conditionnels - ces mutations se manifestent phénotypiquement seulement dans l une des deux conditions de croissance: -l une des conditions est permissive, la croissance est normale, la mutation ne se manifeste pas par un phénotype basse température 30 C croissance -la deuxième condition est non-permissive (restrictive), la mutation se manifeste par un phénotype de létalité les bactéries meurent haute température 42 C pas de croissance le gène n est jamais inactivé complètement 96

97 Sélection de ces mutants en plusieurs étapes étape 1 sélection indirecte par les répliques 30 C permissive + - collection de mutants ts thermosensibles 42 C non permissive étape 2 - recherche des mutants présentant un défaut de division cellulaire sauvegarde à 30 C pour chaque mutant ts: -croissance à 30 C -transfert à 43 C -recherche au microscope des filaments 97

98 E. coli filaments Résultat mutants ts testés ; 1 seuls mutant présentant un défaut de division cellulaire ftszts=ftsz by National Academy of Sciences Janakiraman A., Goldberg M. B. PNAS 2004;101:

99 30 C de A à E une culture de mutant ftsz84 transférée de 30 C à 42 C 99

100 comment trouver les partenaires de FtsZ???? 100

101 Recherche des suppresseurs fonctionnels de ftszts un pari le raisonnement une deuxième mutation dans un gène inconnu pourrait provoquer le retour au phénotype sauvage ftsz84 = mort à 43 C ftsz84 + y- = survie à 43 C?? Facile à vérifier grâce au crible sélectif DIRECT 101

102 La sélection des révertants thermorésistants à partir de la souche ftsz84 souche ftsz ts étalement de 10 9 de bactéries 43 C conditions restrictive mais quelques colonies poussent - elles sont donc thermo résistantes et ne filamentent pas - c est le retour au phénotype sauvage Mais quels sont les génotypes de ces survivants?? 102

103 Trois types de mutations qui peuvent expliquer l apparition des colonies thermorésistantes - réversion vrai - suppresseur intra génique - suppresseur extra génique 103

104 Le retour au phénotype sauvage trois voies phénotype sauvage sans mutation mutant sauvage première mutation seconde mutation réversion vrai suppresseur intra génique suppresseur extra génique gène 1 gène 2 gène 2 gène 2 - suppresseur non muté gène 2 suppresseur muté 104

105 Le retour au phénotype sauvage trois voies sauvage sans mutation phénotype mutant sauvage première mutation seconde mutation réversion vrai suppresseur intra génique suppresseur extra génique gène 1 gène 2 gène 2 gène 2 - suppresseur non muté gène 2 suppresseur muté 105

106 Le retour au phénotype sauvage trois voies sauvage sans mutation phénotype mutant sauvage première mutation seconde mutation réversion vrai suppresseur intra génique suppresseur extra génique gène 1 gène 2 gène 2 gène 2 - suppresseur non muté gène muté 2 suppresseur 106

107 Le double mutant ftsz ts sup muté sup muté ou supsauvage sans mutation phénotype mutant sauvage première mutation seconde mutation suppresseur extra génique ftsz84 ftsz84 ftsz84 supy+ supy+ supy- sup non muté ou sup+ ftsz84 + supy non muté = absence de croissance à 43 C ftsz84 + supy muté = croissance à 43 C 107

108 Comment distinguer entre un révertant et un suppresseur extra génique? cette diapo est facultative croisement avec un WT hypothèse 1 hypothèse 2 ftsz+ (révertant ) x ftsz+ [thermorésistante] x [thermorésistante] ftsz84 supy muté x ftsz+ supynon muté [thermorésistante] x [thermorésistante] un seul génotype un seul phénotype 4 génotypes possibles 2 ou 3 phénotypes 2 parentaux ftsz84 supy muté ftsz+ supynon muté [thermorésistance] 2 recombinants ftsz84 supy ftsz+ supy muté non muté [thermosensibilité] [??????????????] 108

109 Les propriétés du gène supy 1 2 -c est un gène forcement présent dans la souche initiale --ce gène a subi une mutation qui rende la souche résistante à haute température 3 -c est un gène qui code pour une fonction forcement liée à la fonction étudiée mais son vrai nom et sa vraie fonction restent inconnus pour d identifier ce gène et de comprendre la fonction qu il code génétique 109

110 Supresseur de ftsz84 - un pari gagné (ou non) le raisonnement une deuxième mutation dans un gène inconnu pourrait provoquer le retour au phénotype sauvage ts FtsZ84 + FtsA - = thermorésistante 110

111 Les trois principaux mécanismes d échange génétique chez les bactéries 1. La transformation bactérie + ADN + 2. La conjugaison bactérie + bactérie 3. La transduction bactérie + bactériophage + 111

112 Le principe de la transformation une bactérie compétente + circulaire (plasmide) ADN + linéaire 112

113 Les principaux éléments génétique portés par un plasmide gène(s) de résistance aux antibiotiqu es ADN circulaire R les gènes de réplication: contrôle, initiation oric rep origine de réplication par partition équitable entre les 2 cellules filles 113

114 Plasmides aspect structural - la taille de 2 à 100 et plus kb -la forme: circulaires (majorité) comme linéaires (rares) -le nombre de copies : 1 à 100 et même plus -les gènes de résistance aux antibiotiques de 0 à une demie douzaine 114

115 E. coli - absence de transformation naturelle E. coli SELECTION milieu + tétracycline étalement plasmide portant le gène tetr absence de colonies le marqueur TetR n est pas acquis cette transformation est cependant possible chez certaines bactéries, exemple: Bacillus subtilis 115

116 Les cellules d E. coli perméabilisées sont COMPETENTES et transformables traitement cellules d E. coli compétentes sélection CaCl2 ou PEG ou électroporation plasmide portant le gène tetr milieu + tétracycline 116

117 Transformation et sélection on ne transforme jamais TOUTES les cellules sans sélection avec sélection résistance 99,99% 0,01% 100% impossible de distinguer les bactéries transformées et non transformées les bactéries non transformées sont éliminées la sélection directe des transformants est indispensable 117

118 La marche arrière comment éliminer un plasmide origine de réplication ts 37 C réplication 43 C absence de réplication et perte progressive au cours des divisions cellulaires 118

119 Utilisation des plasmides à des fins génétiques - création des diploïdes partiels - identification des mutations - surexpression des gènes - la recherche des suppresseurs multicopies - clonage des gènes 119

120 Etude des relations alléliques test dominance /récessivité diapo facultative phénotype du diploïde partiel créé par la transformation plasmide leua+b+c+d+ leuxchromosome diploïde partiel phénotype Leu+ région leu souche mutante Leu- conclusion: l allèle leux est récessif le test de complémentation fonctionnelle est applicable 120

121 Identification d un gène muté par la complémentation fonctionnelle diapo facultative phénotype du diploïde partiel créé par la transformation plasmide Leu+ leub+ leuc+ souche mutante LeuleuA+ leuxchromosome Leu- Leuconclusion: leux est le gène leub 121

122 Utilisation des plasmides pour la recherche des suppresseurs multicopies: le raisonnement ftsz copie du gène X+ n a pas d effet suppresseur = létalité à 43 C ftsz copies du gène X+ donnent l effet suppresseur = viable à 43 C FtsZ 122

123 Recherche des suppresseurs multicopies chez le mutant ftsz84 Création d une banque génomique à partir de la souche mutant ftsz84 inserts vecteur de clonage - un plasmide ftsz84 chromosomes fragmentation enzymatique ou mécanique R marqueur de sélection coupure enzymatique fragments linéaires R ligase B+ D+ E+ C+ E+ banque plasmidique 123

124 banque plasmidique réalisée sur la souche ftsz84 transformation du mutant ftsz84 survivants à 43 C crible positif!!!!! 43 C conditions restrictive ftsz84 B+ C+ quelques colonies poussent D+ E+ E+ D+ X+ 124

125 banque plasmidique réalisée sur la souche ftsz84 transformation du mutant ftsz84 survivants à 43 C souche thermo résistante X+ suppression plasmide 20 copies ftsz84 B+ D+ E+ C+ E+ tous les autres D+ sans effet X+ + plasmide 20 copies ftsz84 chromosome 1 copie tous les + autres ftsz84 chromosome 1 copie pas de croissance 125

126 L analyse du gène suppresseur X+ et de sa fonction le gène X+ est cartographié et séquencé Il s agit du gène rcsb qui code pour un régulateur transcriptionnel du gène ftsz RcsB supprime la mutation ftsz84 en permettant la surexpression du gène ftsz84. Conclusion le mutant ftsz84 rcsb UP produit 50 fois plus de FtsZ et survivent à 43 C 126

127 problèmes dans la paroi Figure 1 The Rcs regulatory system la régulation par RcsB protéine senseur RcsC activation de transcription du gène ftsz et d autres gènes par RcsB phosphorylation de RcsB P gène ftsz 127

128 Deux grands groupes des plasmides - les plasmides dit «conjugatifs» - les plasmides dit «non conjugatifs» 128

129 La principale différence entre les deux types de plasmides conjugatifs contact direct non conjugatifs contact direct se transfèrent d une cellule à une autre ne se transfèrent pas 129

130 Les plasmides conjugatifs les principaux éléments gène(s) de résistance aux antibiotiques ADN circulaire R les gènes de réplication: contrôle, initiation rep tra gènes tra impliqués des le transfert conjugatif orit origine de transfert partition oric origine de réplication 130

131 Exemple le facteur F, un plasmide conjugatif (appelé également épisome) 40% de gènes du facteur F codent pour le transfert conjugatif 1 ou 2 copies/cellule 131

132 F un facteur de fertilité infectieux; sa présence détermine le signe sexuel d une bactérie conjugaisons résultats male femelle F+ a-b+ x F- a+b- croisement fertile recombinants a+b+ tous F+ femelle femelle F- a-b+ x F- a+bcroisement stérile pas de recombinants a+b+ male male F+ a-b+ x F+ a+bcroisement fertile recombinants a+b+ tous F+ 132

133 F est transféré plus fréquemment que les gènes du chromosome conjugaisons résultats (les fréquences) male femelle F+ a-b+ x F- a+b- les recombinants a+b+ représentent moins de 0,1% 25-50% a+bsont devenus F+ conclusion: le transfert des marqueurs génétique chromosomiques est beaucoup moins fréquent que le transfert du facteur F lui-même le mécanisme de transfert????????????????? 133

134 déroulement de la conjugaison: contact direct pendant la conjugaison est requis pilus bactérie F- «femelle» bactérie F+ «mâle» 134

135 déroulement de la conjugaison: coupure et transfert de l ADN simple brin coupure dans le site orit 135

136 déroulement de la conjugaison: réplication de l ADN chez le donneur et chez le receveur 136

137 Transfert conjugatif du plasmide F: les notions importantes à retenir -le contact direct entre les cellules est indispensable -le transfert est orienté - il commence toujours en un point fixe appelé orit - il est unidirectionnel: du donneur vers le receveur -le transfert est accompagné par la réplication de l ADN transféré -à la suite du transfert -le donneur garde sa copie du F -le receveur est transformé en «mâle» car il porte maintenant une nouvelle copie du F -aucune interaction du F avec le chromosome n est requise le F libre ne transfère aucun gène du chromosome 137

138 F est transféré plus fréquemment que les gènes du chromosome conjugaisons résultats (les fréquences) male femelle F+ a-b+ x F- a+b- les recombinants a+b+ représentent moins de 0,1% 25-50% a+bsont devenus F+ conclusion: le transfert des marqueurs génétique chromosomiques est beaucoup moins fréquent que le transfert du facteur F lui-même le mécanisme de transfert????????????????? 138

139 Deux états du facteur F libre ou intégré dans le chromosome Etat 1 stable Etat 2 - stable F libre rarement F X F intégré chromosome intégration au hasard fréquence 10-5 chromosome portant la séquence du F souche F+ souche Hfr 139

140 Les cellules Hfr se forment spontanément dans une population F+ F libre pour la grande majorité de cellules chromosome conjugaison se réalise sans transfert des gènes du chromosome. F est transféré efficacement B A F intégré orit Hfr1 dans cellules sur 10 9 transfert des gènes A et B du chromosome - conjugaison est accompagnée par le transfert des gènes du chromosome. Hfr2 - la formation des recombinants a+b+ mais aussi x+y+ orit Y X transfert des gènes X et Y du chromosome - l efficacité est faible 140

141 Une cellule Hfr séparée de la population des F+ donne une souche pure souche Hfr transférant 1000 fois plus efficacement les gènes A et B proches du point d intégration souche Hfr transférant 1000 fois plus efficacement les gènes X et Y proches du point d intégration A B orit Hfr1 Hfr2 orit Y X souches HFR haute fréquence de recombinants 141

142 Les premières souches Hfr obtenues orit trpr thrabc trpr thrabc orit HfrH HfrH HfrC 1000 fois plus de recombinants trp+ mais pas de recombinants thr fois plus de recombinants trp+ et thr+ Les deux premières souches Hfr ont été isolées au hasard par Hayes (HfrH) et Cavalli-Sforza (HfrC) à partir des souches F+ 142

143 Les souche HFR comparées aux souches F+ F+ x F- croisement fertile une grande partie des bactéries F- se transforme en F+ mais la fréquence de transfert des gènes chromosomique EST TRÈS FAIBLE Hfr x F- croisement fertile les bactéries F- ne se transforment JAMAIS en F+ mais la fréquence de transfert des gènes chromosomique est TRÈS FORTE 143

144 Troisième état du facteur F F (prime) excision normale A excision erronée F intégré F intégré chromosome chromosome F + un fragment du chromosome F libre chromosome A F chromosome avec une grande délétion 144

145 Trois états du facteur F le résumé 145

146 Le comportement du F intégré dans le chromosome: le sens de transfert séquence du F orit chromosome HFR les marqueurs génétiques transférés sont derrière la flèche ils sont donc situés à gauche de la flèche je tourne à droite 146

147 Le comportement du F intégré dans le chromosome: le sens de transfert la règle «TGV» séquence du F orit séquence du F orit chromosome HFR chromosome HFR 147

148 Le comportement du F intégré dans le chromosome - pourquoi la souche réceptrice ne se transforme pas en une souche Hfr?? séquence du F orit chromosome HFR la coupure se fait au milieu de la séquence du F intégré cette partie ne sera jamais transférée la souche réceptrice ne reçoit pas la totalité du F et ne peut pas devenir la donatrice Pourquoi??? 148

149 Le transfert du chromosome n est (presque) jamais complet CASSURE donneur receveur orit -le transfert est interrompu avant que 100% du chromosome soit transféré 1 - seule une partie du chromosome du donneur est transférée 2 la souche réceptrice ne devient jamais une souche Hfr 149

150 La fréquence et la distance entre un gène et le site orit orit les gènes proches, sont toujours transférés les gènes éloignés, sont peu transférés les gènes trop éloignés, sont transférés très rarement plus la distance entre le site orit et le gène est grande, moins fréquemment le gène est transféré 150

151 Les deux mots-clefs qui caractérisent le transfert - il est orienté et séquentiel séquence du F orit chromosome HFR donneur receveur orit l ADN du chromosome est tiré dans la cellule réceptrice derrière le site orit - le transfert est séquentiel - le transfert est orienté du donneur vers le receveur 151

152 La vitesse de transfert est constante 46 kb par minute donneur receveur orit la position d un gène peut être déterminée en mesurant le temps nécessaire pour son apparition dans le receveur 152

153 Conjugaison interrompue avec un marqueur proximal Thr+ Expérience de F. Jacob et E. Wollman souche HFR donneuse Thr Thr+ souche F- receveuse Thr- StrS thr- 4- StrR génotype thr+ gal+ lac+ tonr asir génotype thrgal- lac- tons asis 153

154 les cartes génétiques avec la conjugaison interrompue HfrH Thr+ azir tonr lac+ gal+ x F- azis tons lac- gal- StrR Conjugaison interrompue: l analyse Expérience de F. Jacob et E. Wollman 0 min 1 min 2 min.. 5 min 9 min 20 min.25 min sélection StrR Thr+ AziR StrR Thr+AziR StrR Thr+AziR StrR Thr+AziR StrR Thr+AziR les recombinants sont Thr+StrR et. - résistants à l azide - résistants au phage T1 - Lac+ - Gal+ OU OU OU 154

155 les cartes génétiques avec la conjugaison interrompue HfrH Thr+ azir tonr lac+ gal+ x F- azis tons lac- gal- StrR Thr+StrR et. résistance à l azide résistance au phage T1 unique source de carbone unique source de carbone min temps d apparition (min) 155

156 les cartes génétiques avec la conjugaison interrompue HfrH Thr+ azir tonr lac+ gal+ x F- azis tons lac- gal- StrR temps d apparition (min) Hfr azir tonr lac gal min la carte génétique en minutes 156

157 La superposition de plusieurs cartes génétiques indique que le chromosome d E. coli est. 100 minutes leu lac gal bio bio trp his phe phe cyse thr leu lac bio 157

158 La superposition de plusieurs cartes génétiques indique que le chromosome d E. coli est. circulaire et sa taille est de 100 minutes 100 minutes leu lac gal bio bio trp his phe cyse thr leu lac bio phe cyse thr leu lac gal 100 minutes trp phe his 158

159 la superposition de plusieurs cartes génétiques indique que le chromosome d E. coli est. circulaire 100 minutes leu lac gal bio bio trp his phe cyse thr leu lac 100 minutes bio trp phe cyse thr leu lac bio 100 min ou 4640 kb génétique séquençage phe his 1 min = 46,40 kb 159

160 les positions de 18 Hfr (points d intégration de F) le plus utilisées HfrH P4X orientation de transfert P4X Hfr6 KL99 B7 PK19 KL96 KL98 KL16 KL14 G11 PK3 AB313 KL25 Ra2 J4 HfrH P

161 le sens de transfert est déterminé par l orientation de l origine orit HfrH P4X F orit HfrH orit P4X 161

162 La carte génétique en minutes utilisation de plusieurs Hfr gène A orit- HfrH gène A gène C 3 min 0 min gène C 16 min 16 min gène Y 3 min gène Y gène X 0 min gène X orit-hfrkl98 faite avec la souche HfrH faite avec la souche HfrKL98 Comment réconcilier et réunir ces cartes génétiques? 162

163 La carte génétique en minutes point ZERO conventionnel gène A 3min orit- HfrH 0 min conventionnel gène C 16 min 16 min 3 min 0 min pour réconcilier les 2 cartes il faut fixer un point ZERO conventionnel; temps mesurée c est la position du site orit dans la souche HfrH souche HfrH position sur la carte = temps mesuré 163

164 La carte génétique en minutes point ZERO conventionnel gène A 3min orit- HfrH 0 min conventionnel 0 min conventionnel gène C 16 min 3 min 0 min temps mesurée 16 min 16 min conventionnel souche HfrH souche HfrKL98 3 min 0 min 50 min orit-hfrkl98 gène X 50+3=53min gène Y 50+16=66min 164

165 Les génomes du receveur et du donneur après le transfert donneur receveur transfert unidirectionnel A b C D E F A B C D E F A B C D E F aucun changement se transforme en un diploïde partiel temporaire 165

166 Les événements génétiques dans le receveur après le transfert A B C D E F X X a b c d e f A B c d e F X X a b C DE f génotype instable CHROMOSOME CHROMOSOME se transforme en un diploïde partiel temporaire recombinaisons homologues 166

167 Les événements génétiques dans le receveur après le transfert A B c X a b C DE f génotype instable a b C DE f le génotype est maintenant fixé CHROMOSOME CHROMOSOME recombinaisons homologues dégradation de l ADN linéaire formation du recombinant stable issu d une bactérie receveuse 167

168 Pourquoi faut-il un nombre pair de crossing-over? 1 crossing-over coupure/ligaturation ABCDE X coupure chromosome du receveur recombinaison homologue chromosome linearisé 168

169 Le crossing-over simple est létal ABCDE X chromosome linearisé chromosome du receveur dégradation DU CHROMOSOME par la nucléase RecBCD recombinaison homologue 169

170 Le nombre paire des crossing-overs produit un recombinant circulaire et viable coupures/ligaturation dégradation de l ADN linéaire ABCDE X X chromosome du receveur coupures chromosome circulaire recombinaison homologue 2crossing-over un recombinant viable 170

171 Conjugaison avec une souche Hfr : les conséquences génétiques 1 le génotype du donneur ne change pas, le passage de l information génétique est unidirectionnel. Seule une partie du génome du donneur est transférée 2 le receveur reçoit une nouvelle information génétique mais perd ses propres allèles car ils sont remplacés par les allèles du donneur. Pas de formation de diploïdes stables 3 la recombinaison homologue produit des recombinants aléatoirement. Au cours de la recombinaison le receveur peut intégrer dans son chromosome aucun, un seul, plusieurs ou tous les gènes transférés. 4 le bactéries donneuses, les bactéries receveuses et les différents recombinants sont mélangés dans le même milieu. Pour obtenir et quantifier les recombinants une sélection appropriée doit être appliquées. 5 la sélection élimine les souches parentales, et ne préserve que les bactéries du receveur qui ont acquis l allèle sélectionné. 171

172 La conjugaison moderne: utilisation d un gène sélecteur (marqueur distal) 172

173 La conjugaison moderne: utilisation d un gène sélecteur distal le principe 1 on analyse une région du chromosome limitée; le temps de conjugaison est maximal (une version «gène sélecteur +temps de conjugaison» existe également) 2 cette région se situe entre l origine de transfert orit et un gène de résistance R à antibiotique S2 R1 orit A B C D 3 la souche réceptrice est sensible à cet antibiotique S1 mais résistante à un autre antibiotique R2 la sélection se fait en deux étapes : - d abord les recombinants primaires R1R2 résistants à deux antibiotiques R2 - ensuite on détermine les fréquences de différentes classes de recombinants A/a B/b C/c (recombinants secondaires) parmi ces résistants S1 a b c d 173

174 la région d intérêt Croisement tetr HfrC F- donneur ftsz+ tetr/strs strr ftsz84 tets/ strr receveur 174

175 la région d intérêt Croisement tetr HfrC F- donneur ftsz+ tetr/strs strr Hypothèse de travail ftsz84 tets/ strr receveur tetr gène ftsz = A allèle ftsz84 = a HfrC F- tetr/strs strr tets/ strr 175

176 Sélection des recombinants primaires tetr HfrC F- donneur ftsz+ tetr/strs strr ftsz84 tets/ strr receveur tétracycline+ streptomycine sélection: étape 1 20 colonies TetR/StrR 176

177 Sélection des recombinants primaires et quantification tetr HfrC F- donneur ftsz+ tetr/strs strr ftsz84 tets/ strr receveur tétracycline+ streptomycine sélection: étape 1 20 colonies TetR/StrR sélection: étape 2 [ftsz84] quantification des recombinants TetR/StrR [ftsz+] 177

178 Quantification des recombinants : 2 cas de figure donneur ftsz+ tetr/strs ftsz84 tets/ strr receveur analyse des recombinants TetR/StrR situation 1 100% mutants ftsz84 - l allèle sauvage A n a pas été transféré le gène ftsz n est pas dans cette région 178

179 Quantification des recombinants : 2 cas de figure ftsz+ tetr/strs X ftsz84 tets/ strr situation 1 recombinants TetR/StrR sont tous ftsz84 Conclusion: le gène ftsz n est pas localisé dans la région analysée la région d intérêt tetr gène ftsz = A HfrC allèle ftsz84 = a F- strr donneur receveur 179

180 Quantification des recombinants : 2 cas de figure tetr gène ftsz = A allèle ftsz84 = a donneur HfrC ftsz+ tetr/strs strr F- ftsz84 tets/ strr receveur analyse des recombinants TetR/StrR situation 2 + les phénotypes ftsz84(ts) et ftsz+ (tr) le gène ftsz+ a été transféré il se trouvé dans la région étudiée 180

181 Quantification des recombinants : 2 cas de figure ftsz+ tetr/strs X ftsz84 tets/ strr situation 2 + les recombinants TetR/StrR sont tous ftsz84 et ftsz+ Conclusion: le gène ftsz est localisé dans la région analysée la région d intérêt tetr gène ftsz = A HfrC allèle ftsz84 = a F- strr donneur receveur 181

182 Les crossing-over pour obtenir les TetR gène sélecteur la région à ne pas examiner gène c- gène b- crossing-over (1) obligatoire tetr la région d intérêt gène a- orit deuxieme crossing-over obligatoire gène C+ gène B+ receveur gène A+ strr recombinants TetR A+ 182

183 Les crossing-over pour obtenir les TetR gène sélecteur la région à ne pas examiner gène c- gène b- crossing-over (1) obligatoire tetr la région d intérêt gène a- orit deuxieme crossing-over obligatoire gène C+ gène B+ receveur gène A+ strr recombinants TetR a- 183

184 La fréquence de recombinants (TetR xxx) gène sélecteur la région à ne pas examiner gène c- gène b- tetr la région d intérêt gène a- orit gène C+ gène B+ gène A+ strr le transfert de ces gènes n est pas garanti transfert séquentiel: si TetR est passé a- est également passé pour les gènes proches de TetR on trouvera les recombinants TetR B+ et TetR b- pour les gènes éloignés on trouvera des recombinants TetR C+ mais jamais TetR c- on trouvera toujours les recombinants TetR A+ et TetR a- 184

185 La fréquence de recombinants (TetR xxx) gène sélecteur la région à ne pas examiner gène c- gène b- tetr la région d intérêt gène a- orit gène C+ gène B+ gène A+ strr le transfert de ces gènes n est pas garanti transfert séquentiel: si le gène TetR est passé le gène a- est également passé maximum 100% TetR a- 100% 50% minimum 50% TetR a- 0% minimum 0% TetR c- fréquence (TetR xxx) 185

186 Lien génétique ou indépendance?? gène sélecteur la région à ne pas examiner la région d intérêt gène c- gène b- tetr gène a- orit gène C+ gène B+ gène A+ strr la fréquence de tetr A+ et tetr a- dépend de la distance génétique entre tetr et A 100% 50% 0% tetr a- > tetr A+ lien génétique indépendance génétique: 50% A/ 50% a tetr a- = tetr A+ 186

187 La fréquence de recombinants tetr b- et tetr c- gène sélecteur la région à ne pas examiner la région d intérêt gène c- gène b- tetr gène a- orit gène C+ gène B+ gène A+ strr le transfert de ces gènes n est pas garanti 100% 50% 0% la fréquence de tetr b- et tetr c- est de 100 à 0% tetr a- > tetr A+ lien génétique indépendance génétique: 50% A/ 50% a tetr a- = tetr A+ 187

188 Sélection des tetr avec un temps de transfert limité temps de transfert limité la région à ne pas examiner la région d intérêt gène c- gène b- tetr gène a- orit gène C+ gène B+ gène A+ strr le transfert de ces gènes n est pas garanti 100% 50% 0% la fréquence de tetr b- et tetr c- est de 100 à 0% tetr a- > tetr A+ lien génétique indépendance génétique: 50% A/ 50% a tetr a- = tetr A+ 188

189 Sélection des tetr avec un temps de transfert limité temps de transfert limité la région d intérêt tetr gène a- orit gène A+ strr 100% 50% 0% tetr a- > tetr A+ lien génétique indépendance génétique: 50% A/ 50% a tetr a- = tetr A+ 189

190 La distance entre les gènes X, A et Y temps de transfert limité la région d intérêt tetr x- a- y- z- orit X+ A+ Y+ Z+ strr 100% 50% 0% 190

191 La distance entre les gènes X, A et Y temps de transfert limité la région d intérêt tetr x- a- y- z- orit X+ A+ Y+ Z+ strr tetr X+ = 0,1 FR (fréquence de recombinants) tetrx- + tetrx+ 191

192 La distance entre les gènes X, A et Y temps de transfert limité la région d intérêt tetr x- a- y- z- 1 2A 2B orit X+ A+ Y+ Z+ strr tetr X+ = 0,1 FR (fréquence de recombinants) tetrx- + tetrx+ tetr A+ = 0,4 FR (fréquence de recombinants) tetra- + tetra+ 192

193 La distance entre les gènes X, A et Y temps de transfert limité la région d intérêt tetr x- a- y- z- orit X+ A+ Y+ Z+ strr tetr X+ = 0,1 FR (fréquence de recombinants) tetrx- + tetrx+ tetr A+ = 0,4 FR (fréquence de recombinants) tetra- + tetra+ tetry+ = 0,5 FR (fréquence de recombinants) tetry- + tetry+ tetr Z+ = 0,5 FR (fréquence de recombinants) tetrz- + tetrz+ position indéterminée 193

194 La carte génétique et la distance en fréquence des recombinants (FR) tetr 0,40 de FR A+ 0,50 de FR Y+ Z+ orit X+ 0,1 de FR l ordre des gènes est incertain 50% parentaux = 50% recombinants indépendance génétique 194

195 Utilisation de la conjugaison avec un marqueur de sélection et le temps de transfert limité cartographie génétique rapide par le principe OUI/ NON Problème génétique 0 min mutant Leu- F- où est la mutation??? strr 195

196 Cartographie rapide d une mutation leu- 1 disponibilité de plusieurs Hfr avec les positions du gène sélecteur (tetr) appropriées 2 - conjugaison courte (ici 20 min) pour atteindre le gène tetr 3 - crible direct milieu riche [tétracycline +streptomycine] ensuite analyse Leu+/Leu min 0 min 0 min 0 min tetr 0 min 84 tetr tetr H(98min) 18 C(12min) PK19(43min) KL14(64min) Ra(85min) Leu+ Leu+ Leu+ Leu+ Leu+ tetr 63 croisement avec le mutant LES REGIONS ANALYSEES Leu- StrR et TetS 85 tetr min min min min min 196

197 Cartographie rapide d une mutation leu min 0 min 0 min 0 min tetr 0 min 84 tetr tetr H(98min) 18 C(12min) PK19(43min) KL14(64min) Ra(85min) Leu+ Leu+ Leu+ Leu+ Leu+ tetr 63 croisement avec le mutant SELECTION TetR et StrR Leu- StrR et TetS 85 tetr

198 Cartographie rapide d une mutation leu- - le résultat 98 0 min 0 min 0 min 0 min tetr 0 min 84 tetr tetr H(98min) 18 C(12min) PK19(43min) KL14(64min) Ra(85min) Leu+ Leu+ Leu+ Leu+ Leu+ tetr 63 croisement avec le mutant Leu- StrR et TetS 85 tetr 05 les recombinants StrR et TetR sont: 98-18min min min min min 100% Leu- 100% Leu- Leu+ et Leu- 100% Leu- 100% Leu- 198

199 La mutation leu- est dans la région min 0 min 0 min 0 min 0 min 0 min tetr 98 tetr 84 tetr tetr 05 H(98min) 18 C(12min) PK19(43min) KL14(64min) Ra(85min) tetr 63 leu Leu+ et Leu min 199

200 Le troisième mécanisme d échange génétique chez les bactéries la transduction (généralisée) bactéries donatrices une source d ADN bactériophages P1 transporteurs de l ADN bactéries réceptrices donnent des survivants recombinants 200

201 La biologie du bactériophage P1 vir P1 vir est une version virulente du bactériophage P = - destruction totale des bactéries -une suspension liquide appelée lysat avec de particules de P1 par ml infection 201

202 Deux types de particules présentes dans le lysat de P1 non transductrices 97% génome de P1 ~100 kb transductrices 3% ~100 kb (ou 2 minutes) d ADN empaquetage normale empaquetage erroné ~100 kb (ou 2 minutes) d ADN chaque particule transductrice porte un quelconque fragment contigu du chromosome d E. coli 202

203 schéma général de la transduction généralisée le phage transducteur infecte la bactérie réceptrice où la recombinaison homologue produit des génotypes recombinants les bactéries recombinantes 203

204 Chez le donneur : les gènes se classent en 2 groupes co-transductibles et non E+ tetr X+ Y+ A+ B+ D+ région d intérêt non 100 kb 100 kb non co-transductibles avec tetr tous les gènes séparés de moins de 100 kb (< 2 min) sont co-transductibles 204

205 Chez le donneur : la région transférée doit être marquée par un gène sélecteur permettant le criblage direct marqueur permettant la sélection directe E+ X+ Y+ tetr A+ B+ D+ région analysable 100 kb =2 min 100 kb =2 min 205

206 Chez le receveur : comme pour la conjugaison la recombinaison homologue crée des recombinants crossing-over obligatoire tetr x A+ B+ x a- b- d- le nombre de croissing-over doit être paire recombinaison homologue recombinants primaires sélection TetR tous les TetR sont des recombinants analyse de fréquences pour d autres marqueurs 206

207 Comment réaliser en pratique une transduction lysat le P1 sur une souche tetr A+ B+ infection de la souche réceptrice tets a- b- P1 P1 infection cycle de 60 min lyse sortie de 100 P1 infection infection cycle de 60 min lysat sans bactéries bactéries recombinantes toutes sortes de particules transductrices lysat de P1 infection sans lyse recombinaison avec l ADN de l hote 207

208 Comment réaliser en pratique une transduction lysat le P1 sur une souche tetr A+ B+ infection de la souche réceptrice tets a- b- P1 P1 infection cycle de 60 min lyse sortie de 100 P1 X infection EDTA toutes sortes de particules transductrices lysat de P1 sélection colonies analyse infection sans lyse bactéries recombinantes recombinaison avec l ADN de l hote 208

209 Utilisation de la transduction -cartographie rapide (OUI/NON) sur une région limitée -détermination de la distance entre les gène et construction des cartes génétiques -transfert des mutations d une souche à l autre 209

210 Transduction: cartographie rapide (OUI/NON) sur une région limitée souche donatrice ara+ position brute par la conjugaison pro+ position brute par la conjugaison E+ tetr leu+ position de ara+ à déterminer ftsz84 région co-transductible avec tetr 2x100 kb (4 min) position de pro+ à déterminer 210

211 ETAPE 1 - sélection des recombinants primaires TetR croisement lysat ara+ tetr ftsz84 pro+ receveur ara- tets ftsz+ pro- particules transductrices portant le marqueur de sélection tetr particule transductrices ne portant pas le marqueur de sélection x tetr Z+ X+ Y+ x recombinaison homologue Z- x x- y- x sélection TetR colonies TetR à analyser éliminées 211

212 ETAPE 2 - analyse phénotypique des recombinants TetR 100 transductants primaires sélectionnés tetr parentaux proftsz84 ara+ ftsz+ ara- recombinants ftsz84 araftsz+ ara+ pro- 212

213 La carte génétique et les recombinants ara+ tetr croisement lysat ara+ tetr ftsz84 pro+ receveur ara- tets ftsz+ proftsz84 pro- ftsz84 ara+ ftsz+ ara- x ftsz+ ara- x pro- ftsz84 araftsz+ ara+ pro- CONCLUSIONS: tetr n est pas co-trasductible tetr est co-trasductible avec ftsz84 et ara+ avec pro+ distance entre les 2 gènes est moins de 2 minutes distance supérieure de 2 minutes 213

214 La carte génétique finale ara+ position brute par la conjugaison pro+ position brute par la conjugaison E+ tetr leu+ ftsz84 région co-transductible avec tetr 2x100 kb (4 min) position de ara+ déterminée par la transduction position de pro+ déterminée par la transduction 214

215 Position de ara+ ara+ position brute par la conjugaison E+ ara+ tetr leu+ ftsz84 position finale de ara+ région co-transductible avec tetr 2x100 kb (4 min) 215

216 Position de pro+ E+ ara+ tetr leu+ ftsz84 pro+ région co-transductible avec tetr 2x100 kb (4 min) position de pro+ déterminée par la transduction 216

217 La carte génétique établie par transduction - distance comme fréquence de co-transduction distance inférieure à 2 min les gènes sont transductibles ara+ tetr leu+ ftsz84 pro+ 5% 80% 25% 0% distance supérieure à 2 min (ou de 100 kb) pas de liens génétiques entre 2 gènes tetr leu+ tetr x 100% = fréquence de co-transduction 217

218 Ordre de marqueurs : le test de trois points (facultatif) la fréquence de la classe minoritaire (a+b-c+ ou a+b+c-) valide une de ces hypothèses 218

219 La correspondance entre la fréquence de co-transduction et la distance en minutes de co-transduction formule de Wu d = L(1-3 f) d : distance entre 2 marqueurs (min) f : fréquence de cotransduction (de 0 à 1) L : taille de l ADN phagique =2 min 219

220 La génétique d E. coli au XXI siècle XIX siècle microbiologie XX siècle génétique XXI siècle génétique inverse génomique génomique fonctionnelle transcriptome protéome 220

221 On séquence 1 génome bactérien tous les 3 jours Le nombre de génomes bactériens séquencés s élevé à Genome sequencing

222 Le séquençage complet des génomes l avenir de la biologie milliards de bases milliard de bases million de bases 222

223 L organisation d un génome bactérien typique: leading et lagging séquences ter 223

224 Réplication de l ADN les brins «leading» et «lagging» 224

225 L organisation d un génome bactérien typique: la dose d un gène séquences ter 225

226 La dose d un gène dans une culture exponentielle dépende de la position du gène par rapport à l ori de réplication 8 copies ori 4 copies 2 copies 1 copie c 4 c 0 grande mère 20 mère ter I division II division

227 L organisation d un génome bactérien typique: la dose d un gène séquences ter 227

228 Sélection naturelle préservant les opérons all genes 228

229 L organisation d un génome bactérien typique: la dose d un gène séquences ter 229

230 4 macrodomaines du chromosome d E. coli région peu structurée macrodomaine ori macrodomaine droit région peu structurée macrodomaine gauche macrodomaine terminus 230

231 L organisation d un génome bactérien typique: la dose d un gène séquences ter 231

232 Les gènes core et les gènes volatils (E. coli env. 4 Mb core et de 0,5 à 1 Mb partie flexible) 232

233 La formation des ilots de pathogénicité et leur rôle dans la «fitness» des bactéries 233

234 La taille des ilots est spécifique à chaque souche 0,5 Mb plus de 1 Mb core plus de 1 Mb 234

235 L organisation d un génome bactérien typique: la dose d un gène séquences ter 235

236 10 sites ter dif région terminus 350 kb protéine Tus + protéine DnaB (helicase) + site ter orienté contre le sens de progression de l ADN polymérase = ARRET de la REPLICATION après avoir dépassé le site dif 236

237 les différents éléments du génome bactérien: l échelle de taille souche K12 K island 0,5Mb souche O157:H7 O island 1 Mb souche uropathogène CFT073 C island 1Mb 237

238 Le génome d E. coli MG et 2006 la carte génétique d E. coli maintenant est complète et précise Le génome d E. coli est séquencé en la taille du génome - 4,639 Kb CDS dont seulement pour 1853 (43%) la fonction est connue inconnus 57% gènes codant des protéines 87% séquences régulatrices 11% ARNs stables 1% espace inter génique 1% Le génome d E. coli mise à jour en 2006 les gènes partiellement caractérisés ou de fonctions inconnues 13,9% 238

239 Un programme informatique - BLAST BLAST (acronyme de basic local alignment search tool) est une méthode de recherche heuristique utilisée en bioinformatique permettant de trouver les régions similaires entre deux ou plusieurs séquences de nucléotides ou d'acides aminés. Ce programme permet de retrouver rapidement dans des bases de données, les séquences ayant des zones de similitude avec une séquence donnée (introduite par l'utilisateur). [1] BLAST est utilisé pour trouver des relations fonctionnelles ou évolutives entre les séquences et peut aider à identifier les membres d'une même famille de gènes Ce programme a été développé par Stephen Altschul, Warren Gish et David Lipman au National Center for Biotechnology Information (NCBI). La publication originale parue en octobre 1990, Basic local alignment search tool [2], a été citée plus de fois, ce qui en fait l'une des plus citées dans le monde scientifique. 239

240 La recherche de fonctions d une protéine in silico avec le programme BLAST 240

241 La génétique inverse de la séquence vers la fonction GENETIQUE phénotype sauvage au phénotype et à la fonction GÉNÉTIQUE INVERSE phénotype mutant cartographie du gène (conjugaison, transduction) clonage in vivo ou in vitro test de dominance/ récessivité knock-out (inactivation complète) séquençage fonction du gène phénotype du mutant knock-out (inactivation complète) séquençage du phénotype comme Lacau gène - CRP de la séquence codante (gène?) 241

242 Inactivation avec une cassette linéaire de remplacement le principe courte région de homologue l extrémité 5 du gène courte région de homologue l extrémité 3 du gène cassette de remplacement 5 KmR 3 X recombinaison homologue crp yhfk argd X crp yhfk::kmr argd mutant yhfk::kmr 242

243 L ADN linéaire recombine efficacement grâce aux fonctions codées par les gènes du bactériophage lambda comment activer temporairement une fonction très toxique et se débarrasser ensuite des gènes qui la codent ori thermosensible induction du promoteur Para par l arabinose Gam inactive la nucleae RecBCD qui dégrade l ADN lineaire Red (bet et exo) augmente l efficacité de la recombinaison homologue d un facteur

244 2006 une collection Kleo des mutants de délétion pour TOUS les gènes d E. coli sauf les gènes essentiels chez E. coli on ne fabrique plus les mutants simples, on les achète 244

245 Génomique fonctionnelle la recherche des phénotypes pour identifier la fonction crp yhfk::kmr argd étude phénotypique du mutant compagnie «Biolog» monitoring de 700 phénotypes en comparaison avec la souche sauvage yhfk::kmr. mais également l étude du transcriptome yhfk::kmr 245

246 Le principe du transcriptome souche sauvage souche mutante 246

247 opéron lactose «Tout ce qui est vrai pour le colibacille est vrai pour l'éléphant» J. Monod 247

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Les débuts de la génétique

Les débuts de la génétique HPITRE 9 DES DÉBTS DE L ÉNÉTIQE X ENJEX TELS DES BIOTEHNOLOIES 1 Les débuts de la génétique est avec les travaux de regor Mendel vers la fin du XIX e siècle que furent posées les bases de la génétique.

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie LES LEVURES UE «levures» -5 avril: généralités (MN Simon) -6 avril: analyse génétique (MN Simon) -6 avril: Cycle cellulaire I: la réplication (E. bailly) -7 avril: Cycle cellulaire II: la mitose (E. Bailly)

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures. Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht

Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures. Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht Alimentation et démographie mondiale Augmentation annuelle de 80 millions Croissance surtout dans

Plus en détail

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire Séquence 2 L expression du patrimoine génétique Sommaire 1. La synthèse des protéines 2. Phénotypes, génotypes et environnement Synthèse de la séquence 2 Exercices de la séquence 2 Glossaire des séquences

Plus en détail

Vue d ensemble de la vie microbienne

Vue d ensemble de la vie microbienne Vue d ensemble de la vie microbienne C HAPITRE D EUX I Structure cellulaire et évolution 22 2.1 Les structures cellulaires et virales 22 2.2 L organisation de l ADN dans les cellules microbiennes 24 2.3

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Séquence 1 Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Sommaire 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN 2. Variabilité

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

Univers Vivant Révision. Notions STE

Univers Vivant Révision. Notions STE Univers Vivant Révision Notions STE Chap. 13) L Écologie 1) a) Qu est-ce que l empreinte écologique? L empreinte écologique correspond à la surface terrestre et aquatique totale nécessaire à un individu,

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

VI- Expression du génome

VI- Expression du génome VI- Expression du génome VI-1.- EXPRESSION DU GÉNOME- PRINCIPES GÉNÉRAUX DOGME CENTRAL Les gènes et l information génétique sont conservés sous forme d acides nucléiques La perpétuation à l identique de

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

MABioVis. Bio-informatique et la

MABioVis. Bio-informatique et la MABioVis Modèles et Algorithmes pour la Bio-informatique et la Visualisation Visite ENS Cachan 5 janvier 2011 MABioVis G GUY MELANÇON (PR UFR Maths Info / EPI GRAVITE) (là, maintenant) - MABioVis DAVID

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Partie 1, Chapitre 4 INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Constat : à l'exception des jumeaux, chaque individu est unique. Ses caractères héréditaires dependent des info génétiques (allèles) portées

Plus en détail

Exercice 6 Associer chaque expression de gauche à sa forme réduite (à droite) :

Exercice 6 Associer chaque expression de gauche à sa forme réduite (à droite) : Eercice a Développer les epressions suivantes : A-(-) - + B-0(3 ²+3-0) -0 3²+-0 3+00 B -30²-30+00 C-3(-) -3 + 3-3²+6 D-(-) + ² Eerciceb Parmi les epressions suivantes, lesquelles sont sous forme réduite?

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail

Biotechnologies en 27 fiches

Biotechnologies en 27 fiches 9782100589142-cezard-lim.qxd 23/04/13 7:40 Page I Fabien CÉZARD Biotechnologies en 27 fiches 2 e édition 9782100589142-cezard-lim.qxd 23/04/13 7:40 Page II Une autre version de cet ouvrage a été publiée

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

Variables Aléatoires. Chapitre 2

Variables Aléatoires. Chapitre 2 Chapitre 2 Variables Aléatoires Après avoir réalisé une expérience, on ne s intéresse bien souvent à une certaine fonction du résultat et non au résultat en lui-même. Lorsqu on regarde une portion d ADN,

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Feuille d exercices 2 : Espaces probabilisés

Feuille d exercices 2 : Espaces probabilisés Feuille d exercices 2 : Espaces probabilisés Cours de Licence 2 Année 07/08 1 Espaces de probabilité Exercice 1.1 (Une inégalité). Montrer que P (A B) min(p (A), P (B)) Exercice 1.2 (Alphabet). On a un

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Luca : à la recherche du plus proche ancêtre commun universel Patrick Forterre, Simonetta Gribaldo, Céline Brochier

Luca : à la recherche du plus proche ancêtre commun universel Patrick Forterre, Simonetta Gribaldo, Céline Brochier MEDECINE/SCIENCES 2005 ; 21 :???-??? > L application des méthodes de la biologie moléculaire à l étude des premières étapes de l évolution a montré que le monde vivant pouvait être divisé en trois domaines

Plus en détail

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique Séquence 4 La nature du vivant Sommaire 1. L unité structurale et chimique du vivant 2. L ADN, support de l information génétique 3. Synthèse de la séquence 4. Exercices Devoir autocorrectif n 2 Séquence

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype Chaque chromosome est en double exemplaire Donc chaque gène (situé sur son locus) est en double exemplaires : et peut être sous différente

Plus en détail

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment. Sommaire Séquence 6 Nous avons vu dans les séances précédentes qu au cours des temps géologiques des espèces différentes se sont succédé, leur apparition et leur disparition étant le résultat de modifications

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7 DETECTOR BICANAL FG. DIMENSIS ET CNEXIS ELECTRIQUES FRANÇAIS 4 VDC Alimentat. 4 Vcc 3 Contact Boucle 4 5 Contact Boucle 6 7 Boucle 8 9 0 Boucle Dimensions en mm. GENERALITES Applications: contrôle de barrières,

Plus en détail

L universalité et la variabilité de l ADN

L universalité et la variabilité de l ADN L universalité et la variabilité de l DN Unité 4 3 μm hromosomes observés en microscopie électronique à balayage. Les chromosomes, présents dans le noyau, sont constitués d acide désoxyribonucléique (DN).

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Sommaire Preparation des acides nucléiques Extraction / purification Les enzymes agissant sur les acides nucléiques Les enzymes

Plus en détail

Probabilités. I Petits rappels sur le vocabulaire des ensembles 2 I.1 Définitions... 2 I.2 Propriétés... 2

Probabilités. I Petits rappels sur le vocabulaire des ensembles 2 I.1 Définitions... 2 I.2 Propriétés... 2 Probabilités Table des matières I Petits rappels sur le vocabulaire des ensembles 2 I.1 s................................................... 2 I.2 Propriétés...................................................

Plus en détail

2 C est quoi la chimie?

2 C est quoi la chimie? PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc

Plus en détail

Depuis des milliers de générations, le ver à soie est l objet d une sélection

Depuis des milliers de générations, le ver à soie est l objet d une sélection Production de soie et caractéristiques des glandes séricigènes de 13 races de ver à soie (Bombyx mori) J. M. FAYARD Laboratoire de biométvie, Dépavtement de biologie générale et appliquée Université Claude

Plus en détail

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE 1 ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Membres (2012 2013) MADEC Jean-Yves Coordonnateur, Anses Lyon DECOUSSER Jean-Winoc CHU Antoine Béclère

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène Science et technique Viande bovine et micro-organisme pathogène La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants La contamination des carcasses lors des opérations d abattage et la

Plus en détail

Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007

Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007 Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007 Plan Objectif de la stérilisation Rappel théorique Niveau d Assurance Stérilité Conséquence Destruction des micro-organismes

Plus en détail

Gènes Diffusion - EPIC 2010

Gènes Diffusion - EPIC 2010 Gènes Diffusion - EPIC 2010 1. Contexte. 2. Notion de génétique animale. 3. Profil de l équipe plateforme. 4. Type et gestion des données biologiques. 5. Environnement Matériel et Logiciel. 6. Analyses

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée

Plus en détail

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1 Réduction des populations nonus 1 nonus 2 Taux de survie N/No Taux de mortalité No-N /No No : nombre initial de cellules vivantes N : nombre de cellules vivantes après le cycle de stérilisation nonus 3

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

VARIO 200 / 200ZR LE FOUR À CÉRAMIQUE DOTÉ D UNE TECHNOLOGIE DE CUISSON RÉVOLUTIONNAIRE. www.zubler.de

VARIO 200 / 200ZR LE FOUR À CÉRAMIQUE DOTÉ D UNE TECHNOLOGIE DE CUISSON RÉVOLUTIONNAIRE. www.zubler.de FR VARIO 200 / 200ZR LE FOUR À CÉRAMIQUE DOTÉ D UNE TECHNOLOGIE DE CUISSON RÉVOLUTIONNAIRE www.zubler.de Made in Germany Précision, innovation, pérennité et haute qualité. De telles valeurs sont pour nous

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES

LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES LA TRANSMISSION DES CARACTÈRES HÉRÉDITAIRES BIO-5065-2 GUIDE D APPRENTISSAGE BIOLOGIE Janvier 2005 Version révisée (avril 2005) 2 Ce document, produit par la Commission scolaire Marie-Victorin, reprend

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

RAPID Salmonella/Gélose 356-3961 356-3963 356-4705

RAPID Salmonella/Gélose 356-3961 356-3963 356-4705 356-3961 356-3963 356-4705 DOMAINE D APPLICATION La gélose RAPID Salmonella est un milieu chromogénique utilisé pour la recherche des Salmonella spp. lors de l'analyse des produits d alimentation humaine

Plus en détail

grande simple microscope microscope inventé années 1825. biologie = cellule) et (logos de plus en Anglais. Utilise un La microscopie, 1665,

grande simple microscope microscope inventé années 1825. biologie = cellule) et (logos de plus en Anglais. Utilise un La microscopie, 1665, Cours de Biologie Cellulaire Présentés par Mr CHELLI A. FSNV 2012/ /2013 CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA BIOLOGIE CELLULAIRE A- Introduction et définitionn de la biologie cellulaire : Il était difficile

Plus en détail

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010 GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010 Analyse de la diversité moléculaire des régions génomiques de 30 gènes du développement méristématique dans une core collection

Plus en détail

La notion de croissance (végétale) en sixième et en première S.

La notion de croissance (végétale) en sixième et en première S. La notion de croissance (végétale) en sixième et en première S. Activité proposée : La notion de croissance est abordée en classe de 6 ème et elle est traitée en première S. Montrez sur cet exemple qu

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

COMPRESSEURS DENTAIRES

COMPRESSEURS DENTAIRES FRANCE COMPRESSEURS DENTAIRES TECHNOLOGIE SILENCIEUSE MGF NOS SERVICES, NOS ENGAGEMENTS - Les pièces détachées sont disponibles sur stock dans notre site localisé en Saône-et-Loire. Envoi express en h

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair

Plus en détail

SYSTEM O. Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau...

SYSTEM O. Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau... SYSTEM O Contrôler la température sur l ensemble de votre réseau... Contexte réglementaire La prévention des risques sanitaires est une priorité pour les maitres d ouvrage en particulier dans les Etablissements

Plus en détail

Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps?

Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps? Chapitre 3 Que faire lorsqu on considère plusieurs variables en même temps? On va la plupart du temps se limiter à l étude de couple de variables aléatoires, on peut bien sûr étendre les notions introduites

Plus en détail

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction Guide de conception de projets GC-3.2.4 Fabrication et distribution de l'air comprimé et de l'eau réfrigérée (11/2007)

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS

Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS Sauvegarde collaborative entre pairs 1 Sauvegarde collaborative entre pairs Ludovic Courtès LAAS-CNRS Sauvegarde collaborative entre pairs 2 Introduction Pourquoi pair à pair? Utilisation de ressources

Plus en détail

Quelques éléments de bibliographie :

Quelques éléments de bibliographie : Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Liste des matières enseignées

Liste des matières enseignées Liste des matières enseignées Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie Filière : Biologie Parcours : Tronc Commun Semestre1 VHG Coefficient Cours TD/TP Crédits/s. unité crédits U.E fondamental : 13

Plus en détail

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES Université Paris 13 Cours de Statistiques et Econométrie I UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 Licence de Sciences Economiques L3 Premier semestre TESTS PARAMÉTRIQUES Remarque: les exercices 2,

Plus en détail

COURS COLLÉGIAUX PRÉALABLES À L ADMISSION

COURS COLLÉGIAUX PRÉALABLES À L ADMISSION Le candidat est tenu d avoir complété tous les cours préalables à la date limite prévue, soit le 15 septembre pour le trimestre d automne et le 1 er février pour le trimestre d hiver. L Université peut

Plus en détail

Est-elle bonne à boire?

Est-elle bonne à boire? Environnement et Travail Gestion de l environnement et des aires naturelles L eau de votre puits Est-elle bonne à boire? 1 Cette série de brochures décrit ce que les propriétaires de puits privés peuvent

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

ALGORITHME GENETIQUE ET MODELE DE SIMULATION POUR L'ORDONNANCEMENT D'UN ATELIER DISCONTINU DE CHIMIE

ALGORITHME GENETIQUE ET MODELE DE SIMULATION POUR L'ORDONNANCEMENT D'UN ATELIER DISCONTINU DE CHIMIE ALGORITHME GENETIQUE ET MODELE DE SIMULATION POUR L'ORDONNANCEMENT D'UN ATELIER DISCONTINU DE CHIMIE P. Baudet, C. Azzaro-Pantel, S. Domenech et L. Pibouleau Laboratoire de Génie Chimique - URA 192 du

Plus en détail

Sommaire de la séquence 7

Sommaire de la séquence 7 Sommaire de la séquence 7 De tout temps, l Homme a été frappé par des maladies mortelles qui décimaient des populations entières lors d épidémies connues comme la peste ou le choléra. Malgré ces fléaux,

Plus en détail

Manuel utilisateur. Version 1.6b

Manuel utilisateur. Version 1.6b Manuel utilisateur Version 1.6b Table des matières Table des matières... 2 1. Introduction... 3 a. But de ce document... 3 b. Objet de ce document... 3 c. Remarques et commentaires... 3 2. Premiers pas

Plus en détail

Génomique Comparative et intégrative

Génomique Comparative et intégrative Génomique Comparative et intégrative Introduction : Le big data : on peut traiter des données massives à présent, l'objectif à présent est d'éviter les transferts de données trop longs. On a tout à portée

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

Algorithmes de Transmission et de Recherche de l Information dans les Réseaux de Communication. Philippe Robert INRIA Paris-Rocquencourt

Algorithmes de Transmission et de Recherche de l Information dans les Réseaux de Communication. Philippe Robert INRIA Paris-Rocquencourt Algorithmes de Transmission et de Recherche de l Information dans les Réseaux de Communication Philippe Robert INRIA Paris-Rocquencourt Le 2 juin 2010 Présentation Directeur de recherche à l INRIA Institut

Plus en détail

6. Hachage. Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses

6. Hachage. Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses 6. Hachage Accès aux données d'une table avec un temps constant Utilisation d'une fonction pour le calcul d'adresses PLAN Définition Fonctions de Hachage Méthodes de résolution de collisions Estimation

Plus en détail

Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010

Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010 Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010 Exercices fortement conseillés : 6, 10 et 14 1) Un groupe d étudiants est formé de 20 étudiants de première année

Plus en détail