Réforme territoriale. Fusions, dissolutions, transferts de compétences, leurs incidences sur les personnels. Principales références juridiques :

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1 Réforme territoriale Fusions, dissolutions, transferts de compétences, leurs incidences sur les personnels. Principales références juridiques : Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), Loi n du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires, Loi n du 26 janvier 1984 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, Loi n du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales, Décret n du 10 mai 2011 relatif au calcul des modalités de remboursement des frais de fonctionnement des services mis à disposition dans le cadre de l article L du code général des collectivités territoriales. Dans le cadre de la réforme territoriale, certains établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) vont être amenés à évoluer en profondeur ; conformément au schéma adopté par les membres de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) de la Vienne et approuvé par arrêté préfectoral du 21 décembre 2011, certaines structures vont également faire l'objet d'une dissolution, les compétences exercées jusqu'alors étant transférées à d'autres entités. Ces changements entraînent des conséquences directes pour les personnels territoriaux concernés. Aussi, afin d'accompagner les démarches et les changements à venir, dans la concertation et le souci du dialogue social, les services du Centre de Gestion de la Vienne sont disponibles et à l'écoute des établissements publics concernés, de leurs élus et de leurs agents quant aux conséquences de cette réforme sur les personnels. Dès à présent, à travers cette note, vous pourrez retrouver un rappel des dispositions prévues par la réglementation concernant les différents types de restructurations de services (fusion, dissolution, modifications de périmètres, mise à disposition de services, services communs, services unifiés ), ainsi que notre éclairage statutaire sur certains points. Sommaire : I UN PRINCIPE, LA PROTECTION DES EMPLOIS II EN CAS DE DISSOLUTION D UN EPCI III EN CAS DE FUSION D EPCI, MODIFICATIONS DE PERIMETRE D EPCI, TRANSFERTS DE COMPETENCES IV - MUTUALISATION DE SERVICES V LES PRINCIPAUX POINTS DE VIGILANCE ANNEXE : Textes (extraits principaux traitant des questions de personnel) 1

2 I - UN PRINCIPE : LA PROTECTION DES EMPLOIS La loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales revoit l organisation et le fonctionnement des EPCI. En revanche, elle maintient les principes aux termes desquels les agents suivent les compétences et bénéficient d une protection dans leur emploi, leur carrière, leurs rémunérations et leurs avantages, lorsqu ils font mouvement d une commune vers un EPCI, d un EPCI vers un autre, ou font retour vers une commune, en cas de dissolution d un établissement. Ainsi, par principe, tout dégagement des cadres est interdit à l occasion de telles évolutions de structures. II EN CAS DE DISSOLUTION D UN EPCI En cas de dissolution d un EPCI, les textes prévoient que la répartition des personnels concernés s effectue entre les communes membres constituant l EPCI, après avis obligatoire des commissions administratives paritaires compétentes. Toute dissolution ne peut donner lieu à un dégagement des cadres. Les personnels concernés doivent être nommés dans un emploi de même niveau, en tenant compte de leurs droits acquis. Les communes attributaires supportent alors les charges financières correspondantes. Rien ne précise dans les textes les modalités de répartition des personnels entre les communes membres (ex : une commune peut décider de reprendre la totalité du personnel ; les communes peuvent se répartir le personnel en fonction de «l origine» des personnels lors de la constitution de l EPCI ; les personnels peuvent exercer leurs missions dans toutes ou plusieurs des communes ) : la concertation doit donc s opérer entre ces communes pour trouver les solutions nécessaires en amont des actes de dissolution et permettre ainsi aux personnels de retrouver un emploi correspondant à leur statut et au temps de travail qui est le leur. A noter : Il reste possible pour une commune s étant ainsi vu transférer des personnels de supprimer un emploi pour des motifs d intérêts du service (par exemple pour absence de besoin) : s appliquent alors les procédures de suppression d emploi. Celles-ci prévoient obligatoirement l avis préalable du Comité Technique, ainsi que des conséquences financières fortes pour la collectivité concernée. Pour plus de renseignements sur cette procédure, nous vous invitons à consulter les services du CDG 86. III - FUSION D EPCI, MODIFICATIONS DE PERIMETRE D EPCI, TRANSFERTS DE COMPETENCES A / Lorsque les compétences sont transférées dans leur totalité à un EPCI : 1 ) Lorsque les transformations (fusions, absorptions, élargissements ) emportent l exercice de l intégralité des compétences d origine : Lorsque ces modifications de structures emportent l exercice par le nouvel EPCI de l intégralité des compétences exercées par les établissements d origine, l ensemble des personnels des établissements transformés est réputé relever du nouvel établissement dans les conditions de statut et d'emploi qui sont les siennes. 2 ) Cas des agents territoriaux titulaires et non titulaires remplissant en totalité leurs fonctions dans un service (ou une partie de service) transféré : L article L modifié du CGCT maintient le principe général selon lequel tout transfert de compétences des communes vers un EPCI entraîne le transfert obligatoire et concomitant des services nécessaires à l exercice des compétences transférées. Dans ce cas, les fonctionnaires territoriaux et les non titulaires qui remplissent en totalité leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré, sont, à ce titre, transférés à l EPCI dont ils relèvent dans les conditions de statut et d emploi qui sont les leurs. Les formalités préalables au transfert sont réduites : la loi exige une décision conjointe de la commune et de l EPCI, après avis du comité technique compétent pour la commune et, s il existe, du comité technique de l EPCI. La loi ne fait pas de distinction selon qu il s agit d un transfert de compétences obligatoires ou de celui de compétences optionnelles et facultatives, 2

3 En outre, le transfert n est automatique que s il s agit d une compétence transférée dans sa totalité car dans le cas d un transfert partiel de la compétence, les communes qui le souhaitent peuvent déroger à cette règle générale en conservant certains de leurs services qui peuvent, ensuite, être mis à disposition de l EPCI par voie de convention. Les contrats des agents de droit privé des services transférés sont maintenus en l état. Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusqu à leur échéance, sauf accord contraire des parties. La substitution de personne morale aux contrats conclus par les communes n entraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant. Simplement, la commune qui transfère la compétence informe les cocontractants de cette substitution (art. L , III du CGCT en cas de création d un nouvel EPCI ; art. L dernier alinéa en cas de modifications des compétences d un EPCI existant). Les agents transférés conservent, s ils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les «avantages acquis» (article 111, alinéa 3, de la loi n du 26 janvier 1984). Il en est de même lorsque, à l inverse, par suite de modifications des statuts de la communauté, des personnels de celle-ci sont transférés à des communes. En outre, même si la procédure de transfert est simplifiée (saisine du ou des Comités Techniques compétents) et s impose aux agents comme aux collectivités, à côté de la nécessité de devoir prendre en compte les «avantages acquis» ou le maintien a minima du régime indemnitaire antérieur, il y a lieu de se questionner sur les conditions d intégration des personnels accueillis au sein des équipes en place et sur les questions d harmonisation des règles de gestion : conditions de travail (emplois du temps, temps de travail, ARTT, régime de congés annuels et d autorisations d absence..), régime indemnitaire, action sociale etc. In fine, la qualité de la concertation avec les personnels conditionne souvent la réussite du transfert. B / Lorsque les compétences ne sont transférées que partiellement : 1 ) Lorsque les transformations emportent la restitution de certaines compétences aux communes : Dans l hypothèse où certaines compétences ne seraient pas reprises par le nouvel établissement (compétences optionnelles et facultatives par exemple), ces compétences devraient alors être restituées aux communes, accompagnées des moyens et personnels qui leur étaient dédiés. 2 ) Lorsque les agents n exercent leurs fonctions que pour partie dans un service ou une partie de service transféré : Le transfert peut être proposé aux fonctionnaires territoriaux et agents territoriaux non titulaires exerçant leurs fonctions pour partie seulement dans un service ou une partie de service transféré. En cas de refus, ils sont de plein droit et sans limitation de durée, mis à disposition, à titre individuel et pour la partie de leurs fonctions relevant du service ou de la partie de service transféré. Ils sont placés, pour l exercice de cette partie de leurs fonctions, sous l autorité fonctionnelle du président de l EPCI. La mise à disposition étant «de plein droit», cela signifie que les agents ne peuvent refuser les missions ou tâches qui leur sont confiées et que les dispositions de l article 61 de la loi n précitée et du décret n du 18 juin 2008, qui prévoient la possibilité pour l agent de refuser la mise à disposition, ne peuvent pas s appliquer. Les modalités de cette mise à disposition sont réglées par une convention conclue entre la commune et l'établissement public de coopération intercommunale après avis des Comités Techniques concernés. Cette convention prévoit notamment les conditions de remboursement par la commune ou l'établissement public bénéficiaire de la mise à disposition des frais de fonctionnement du service. Les modalités de ce remboursement sont définies par le décret n du 10 mai Dans cette hypothèse, l avis de la CAP n est en revanche pas requis car la mise à disposition s impose aux agents. La consultation des comités techniques est toutefois requise sur les modalités de mise à disposition prévues par le projet de convention. Le partage de l autorité fonctionnelle entre le Maire et le Président de l EPCI, 3

4 selon que l agent travaille pour la commune ou l EPCI nécessite une bonne coordination des autorités territoriales et des services des collectivités concernées. IV - MUTUALISATION DE SERVICES La loi du 16 décembre 2010 instaure de nouveaux outils de mutualisation de services. A / Mise à disposition de services entre une commune et un EPCI : La mise à disposition de services peut intervenir dans le cadre d un transfert partiel de compétences (article L I CGCT) mais aussi en dehors de tout transfert de compétences, «lorsque cette mise à disposition présente un intérêt dans le cadre d une bonne organisation des services» (article L III CGCT). L article 65 de la loi n du 16 décembre 2010 vise à renforcer et à clarifier les conditions d application du régime de mise à disposition de services entre la commune et l EPCI, de sorte que ce type de mutualisation ne soit pas soumis aux exigences de publicité et de mise en concurrence prévues par le code des marchés publics. En fonction de la mission réalisée, le personnel des services mis à disposition est placé sous l'autorité fonctionnelle du maire ou sous celle du président de l'établissement public. Dans la pratique, le maire ou le président de l EPCI adresse directement au chef du service mis à disposition toutes instructions nécessaires à l exécution des tâches qu il confie audit service. Il contrôle l exécution de ces tâches. Il peut donner, sous sa surveillance et sa responsabilité, par arrêté, délégation de signature au chef dudit service pour l'exécution des missions qu'il lui confie. Les fonctionnaires territoriaux et agents territoriaux non titulaires affectés au sein d un service ou d une partie de service mis à disposition sont de plein droit et sans limitation de durée mis à disposition, à titre individuel, selon le cas, du président de l organe délibérant de l EPCI ou du maire. Les conditions de ces mises à disposition sont réglées par convention après avis du ou des comités techniques compétents. B / Création de services communs entre communes et EPCI (article L CGCT ) : L article 66 de la loi n du 16 décembre 2010 permet, en dehors des compétences transférées, la création d un service commun entre un EPCI et une ou plusieurs de ses communes membres regroupant les moyens humains et techniques affectés par ces entités à une même mission. Les services communs sont obligatoirement gérés par l EPCI. Les fonctionnaires et agents non titulaires communaux qui remplissent en totalité ou en partie leurs fonctions dans un service ou une partie de service mis en commun sont de plein droit mis à disposition de l EPCI à fiscalité propre pour le temps de travail consacré au service commun. En fonction de la mission réalisée, le personnel des services communs est placé sous l'autorité fonctionnelle du maire ou sous celle du président de l'établissement public. L EPCI à fiscalité propre exerce à son égard les prérogatives reconnues à l'autorité investie du pouvoir de nomination à l'exception de celles mentionnées aux articles 39,40,61,64 à 73,75,78,79, aux sixième à huitième alinéas de l'article 89 et suivants et aux articles 92 à 98 de la loi n du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Les agents conservent, s'ils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les «avantages acquis» (article 111 alinéa 3 de la loi n du 26 janvier 1984 précitée). Les effets de ces mises en commun sont réglés par convention après avis du ou des comités techniques compétents. Pour les EPCI soumis au régime fiscal prévu à l article 1609 nonies C du code général des impôts (EPCI à fiscalité professionnelle unique), ces effets peuvent également être pris en compte par imputation sur l attribution de compensation. 4

5 C / Conventions entre EPCI pour la réalisation de prestations de services (articles L et L CGCT) : L'article 68 de la loi portant réforme des collectivités territoriales dispose que : «Des conventions qui ont pour objet la réalisation de prestations de services peuvent être conclues entre les départements, les régions, leurs établissements publics, leurs groupements et les syndicats mixtes. Des conventions ayant le même objet peuvent également être conclues entre des établissements publics de coopération intercommunale» (...). Lorsque les prestations qu'elles réalisent portent sur des services non économiques d'intérêt général au sens du droit de l'union européenne ou lorsque, portant sur d'autres missions d'intérêt public, les prestations sont appelées à s'effectuer dans les conditions prévues aux I et III de l'article L , ces conventions ne sont pas soumises aux règles prévues par le code des marchés publics. L article L dispose que «lorsqu'elles ont pour objet d'assurer l'exercice en commun d'une compétence reconnue par la loi ou transférée à leurs signataires, les conventions conclues entre les départements, les régions, leurs établissements publics, leurs groupements et les syndicats mixtes prévoient : Soit la mise à disposition du service et des équipements d'un des cocontractants à la convention au profit d'un autre de ces cocontractants. La convention fixe alors les conditions de remboursement, par le bénéficiaire de la mise à disposition du service, des frais de fonctionnement lui incombant. Soit le regroupement des services et équipements existants de chaque cocontractant à la convention au sein d'un service unifié relevant d'un seul de ces cocontractants». La convention précise alors les modalités de remboursement des dépenses engagées par le service unifié pour le compte des cocontractants de la convention. Elle prévoit également, après avis des comités techniques compétents, les effets sur le personnel concerné. Le personnel du service mis à disposition ou du service unifié est placé sous l'autorité fonctionnelle de l'autorité administrative pour laquelle il exerce sa mission. Pour tous ces cas de mutualisation de services, le partage de l autorité fonctionnelle nécessitera une bonne coordination des autorités territoriales et des services des collectivités concernées, notamment sur les points suivants : conditions d intégration des personnels accueillis au sein des équipes en place, encadrement et management d agents appartenant à des collectivités différentes, conditions de travail (emplois du temps, temps de travail, ARTT, régime de congés annuels et d autorisations d absence...), régime indemnitaire, action sociale etc. D / Rapport relatif aux mutualisations de services : Afin d'assurer une meilleure organisation des services, dans l'année qui suit chaque renouvellement général des conseils municipaux, le président de l'epci à fiscalité propre doit établir un rapport relatif aux mutualisations de services entre les services de l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et ceux des communes membres. Ce rapport comporte un projet de schéma de mutualisation des services à mettre en œuvre pendant la durée du mandat. Le projet de schéma prévoit notamment l'impact prévisionnel de la mutualisation sur les effectifs de l EPCI à fiscalité propre et des communes concernées et sur leurs dépenses de fonctionnement. Le rapport est transmis pour avis à chacun des conseils municipaux des communes membres. Le conseil municipal de chaque commune dispose d'un délai de trois mois pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, son avis est réputé favorable. Le projet de schéma est approuvé par délibération de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. V LES PRINCIPAUX POINTS DE VIGILANCE La mise en œuvre de cette réforme nécessite de toujours veiller à trouver des terrains d entente. En effet, la plupart des procédures décrites ci-dessus nécessite une concertation importante des collectivités concernées pour élaborer des solutions pérennes : Exemple : en cas de dissolution de structures (dissolution d un syndicat ), quelle répartition des personnels entre les communes membres? 5

6 Exemple : lorsque que des agents assurent leurs missions pour partie pour la commune et pour partie pour l EPCI, comment organiser le bon déroulement des missions pour l une et l autre des collectivités? Anticiper les conséquences des restructurations sur les questions liées au personnel - la concertation avec les personnels et leurs représentants apparaît comme une condition du succès des transformations à opérer, d autant plus que ce sont les personnels concernés par ces transformations qui devront mettre en œuvre les décisions prises par les organes décisionnels des collectivités, - adopter une communication à l égard du personnel, expliquer les méthodes qui seront mises en œuvre et ne pas laisser les équipes dans le flou est nécessaire pour limiter les risques de conflit et limiter le stress que les incertitudes font peser sur le personnel dont la santé physique comme mentale doit être garantie par l employeur. Définir un calendrier de travail. - La mise en œuvre des transformations doit être anticipée compte tenu de leur complexité. Un rétroplanning peut être particulièrement utile et précieux pour cadrer les étapes et mieux communiquer, que ce soit en direction des services préfectoraux, des agents ou des instances paritaires et de leurs représentants. Consulter les instances paritaires et veiller au dialogue social - La plupart de ces procédures nécessite au préalable la consultation du CTP dont les compétences ont trait aux questions collectives touchant à l organisation des services : - Le juge administratif rappelle régulièrement que la consultation des comités techniques paritaires, qui a pour objet, en associant les personnels à l'organisation et au fonctionnement du service, d'éclairer les organes compétents de la collectivité, doit intervenir avant que lesdits organes ne prennent parti sur les questions soumises à cette consultation. D une manière générale, la consultation des instances paritaires doit légalement intervenir avant que les organes compétents de la collectivité ne prennent leur décision. - Le CDG ne pourra adapter son calendrier de réunions du CTP et des CAP que très exceptionnellement. Dans la mise en œuvre de leurs procédures, les collectivités et établissements devront donc prendre en compte cette contrainte-ci. - Les dossiers de saisine devront mettre en avant la concertation opérée avec les personnels et de la prise en compte des conditions de travail des personnels. Penser aux conditions de travail et à la gestion quotidienne des équipes Au-delà des procédures, des questions liées à l harmonisation des règles de fonctionnement et des conditions de travail à l égard de toutes les équipes se poseront. Ces questions porteront notamment sur les points suivants : - temps de travail, régime d ARTT, emplois du temps, astreintes, compte épargne temps - régimes de congés annuels, de récupération et d autorisations d absence - régime indemnitaire, avantages, activités accessoires, - action sociale - contrats d assurance des risques statutaires, contrats de garantie de salaire, contrats de prestations de service - management, notamment pour les services communs, les services mis à disposition - partage d autorité fonctionnelle. - gestion des déplacements des personnels sur des périmètres élargis (défraiement ) - gestion des actes jalonnant la carrière des agents «partagés» - modifications d affiliation aux régimes de retraite - pour les collectivités dont les effectifs deviendraient supérieurs à 50 agents du fait des transferts, création de leur propre CTP - etc. 6

7 Les collectivités et établissements devront à chaque fois veiller à adopter les délibérations afférentes, ainsi que les arrêtés individuels en découlant. ANNEXE Principaux extraits du Code Général des Collectivités Territoriales Dispositions relatives au personnel TRANSFERT DE COMPETENCES ET MISE A DISPOSITION DE SERVICES Article L Modifié par LOI n du 16 décembre art. 65 (V) I.-Le transfert de compétences d'une commune à un établissement public de coopération intercommunale entraîne le transfert du service ou de la partie de service chargé de sa mise en œuvre. Toutefois, dans le cadre d'une bonne organisation des services, une commune peut conserver tout ou partie du service concerné par le transfert de compétences, à raison du caractère partiel de ce dernier. Les fonctionnaires territoriaux et agents territoriaux non titulaires qui remplissent en totalité leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré en application de l'alinéa précédent sont transférés dans l'établissement public de coopération intercommunale. Ils relèvent de cet établissement dans les conditions de statut et d'emploi qui sont les leurs. Les modalités du transfert prévu aux alinéas précédents font l'objet d'une décision conjointe de la commune et de l'établissement public de coopération intercommunale, prise respectivement après avis du comité technique compétent pour la commune et, s'il existe, du comité technique compétent pour l'établissement public. Le transfert peut être proposé aux fonctionnaires territoriaux et agents territoriaux non titulaires exerçant pour partie seulement dans un service ou une partie de service transféré. En cas de refus, ils sont de plein droit et sans limitation de durée mis à disposition, à titre individuel et pour la partie de leurs fonctions relevant du service ou de la partie de service transféré, du président de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale. Ils sont placés, pour l'exercice de cette partie de leurs fonctions, sous son autorité fonctionnelle. Les modalités de cette mise à disposition sont réglées par une convention conclue entre la commune et l'établissement public de coopération intercommunale. Les agents transférés en vertu des alinéas précédents conservent, s'ils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis en application du troisième alinéa de l'article 111 de la loi n du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Il en est de même lorsqu'à l'inverse, par suite de modifications des statuts de la communauté, des personnels de celle-ci sont transférés à des communes. II.-Lorsqu'une commune a conservé tout ou partie de ses services dans les conditions prévues au premier alinéa du I, ces services sont en tout ou partie mis à disposition de l'établissement public de coopération intercommunale auquel la commune adhère pour l'exercice des compétences de celui-ci. III.-Les services d'un établissement public de coopération intercommunale peuvent être en tout ou partie mis à disposition d'une ou plusieurs de ses communes membres, pour l'exercice de leurs compétences, lorsque cette mise à disposition présente un intérêt dans le cadre d'une bonne organisation des services. IV.-Dans le cadre des mises à disposition prévues aux II et III, une convention conclue entre l'établissement public de coopération intercommunale et chaque commune intéressée en fixe les modalités après consultation des comités techniques compétents. Cette convention prévoit notamment les conditions de remboursement par la commune ou l'établissement public bénéficiaire de la mise à disposition des frais de fonctionnement du service. Les modalités de ce remboursement sont définies par décret. Le maire ou le président de l'établissement public adresse directement au chef du service mis à disposition toutes instructions nécessaires à l'exécution des tâches qu'il confie audit service. Il contrôle l'exécution de ces tâches. 7

8 Il peut donner, sous sa surveillance et sa responsabilité, par arrêté, délégation de signature au chef dudit service pour l'exécution des missions qu'il lui confie en application de l'alinéa précédent. Les fonctionnaires territoriaux et agents territoriaux non titulaires affectés au sein d'un service ou d'une partie de service mis à disposition en application des II ou III sont de plein droit et sans limitation de durée mis à disposition, à titre individuel, selon le cas, du président de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou du maire. Ils sont placés, pour l'exercice de leurs fonctions, sous son autorité fonctionnelle. Les modalités de cette mise à disposition sont réglées par la convention prévue au premier alinéa du présent IV. Article D Modifié par Décret n du 10 mai art. 1 Le remboursement des frais de fonctionnement du service mis à disposition en application du II de l'article L s'effectue sur la base d'un coût unitaire de fonctionnement du service, multiplié par le nombre d'unités de fonctionnement constatées par l'établissement public de coopération intercommunale ou la commune bénéficiaire de la mise à disposition. La convention définit la méthode retenue pour la détermination du coût unitaire de fonctionnement et comprend une prévision d'utilisation du service mis à disposition, exprimée en unités de fonctionnement. Le coût unitaire comprend les charges liées au fonctionnement du service et en particulier les charges de personnel, les fournitures, le coût de renouvellement des biens et les contrats de services rattachés, à l'exclusion de toute autre dépense non strictement liée au fonctionnement du service. Le coût unitaire est constaté à partir des dépenses des derniers comptes administratifs, actualisées des modifications prévisibles des conditions d'exercice de l'activité au vu du budget primitif de l'année. La détermination du coût est effectuée par l'établissement public de coopération intercommunale ou la commune ayant mis à disposition ledit service. Le remboursement des frais s'effectue sur la base d'un état annuel indiquant la liste des recours au service, convertis en unités de fonctionnement. Le coût unitaire est porté à la connaissance des bénéficiaires de la mise à disposition de services, chaque année, avant la date d'adoption du budget prévue à l'article L Pour l'année de signature de la convention, le coût unitaire est porté à la connaissance des bénéficiaires de la mise à disposition de services dans un délai de trois mois à compter de la signature de la convention. Le remboursement s'effectue selon une périodicité fixée par la convention. Cette périodicité ne peut être supérieure à un an. SERVICES COMMUNS Article L Créé par LOI n du 16 décembre art. 66 En dehors des compétences transférées, un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et une ou plusieurs de ses communes membres peuvent se doter de services communs. Les effets de ces mises en commun sont réglés par convention après avis du ou des comités techniques compétents. Pour les établissements publics soumis au régime fiscal prévu à l'article 1609 nonies C du code général des impôts, ces effets peuvent également être pris en compte par imputation sur l'attribution de compensation prévue au même article. Les services communs sont gérés par l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Les fonctionnaires et agents non titulaires communaux qui remplissent en totalité ou en partie leurs fonctions dans un service ou une partie de service mis en commun sont de plein droit mis à disposition de l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre pour le temps de travail consacré au service commun. L'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre exerce à leur égard les prérogatives reconnues à l'autorité investie du pouvoir de nomination à l'exception de celles mentionnées aux articles 39,40,61,64 à 73,75,78,79, aux sixième à huitième alinéas de l'article 89 et suivants et aux articles 92 à 98 de la loi n du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Les agents mis à disposition en vertu de l'alinéa précédent conservent, s'ils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis en application du troisième alinéa de l'article 111 de la loi n du 26 janvier 1984 précitée. En fonction de la mission réalisée, le personnel des services communs est placé sous l'autorité fonctionnelle du maire ou sous celle du président de l'établissement public. CONVENTIONS DE PRESTATION DE SERVICE - REGROUPEMENT DE SERVICES 8

9 Article L Modifié par LOI n du 16 décembre art. 30 et 68 Les collectivités territoriales peuvent s'associer pour l'exercice de leurs compétences en créant des organismes publics de coopération dans les formes et conditions prévues par la législation en vigueur. Forment la catégorie des groupements de collectivités territoriales les établissements publics de coopération intercommunale et les syndicats mixtes, mentionnés aux articles L et L , les pôles métropolitains, les agences départementales, les institutions ou organismes interdépartementaux et les ententes interrégionales. Des conventions qui ont pour objet la réalisation de prestations de services peuvent être conclues entre les départements, les régions, leurs établissements publics, leurs groupements et les syndicats mixtes. Des conventions ayant le même objet peuvent également être conclues entre des établissements publics de coopération intercommunale. Lorsque les prestations qu'elles réalisent portent sur des services non économiques d'intérêt général au sens du droit de l'union européenne ou lorsque, portant sur d'autres missions d'intérêt public, les prestations sont appelées à s'effectuer dans les conditions prévues aux I et III de l'article L , ces conventions ne sont pas soumises aux règles prévues par le code des marchés publics ou par l'ordonnance n du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au code des marchés publics. La participation au financement d'une prestation ne saurait, à elle seule, être assimilée à une coopération au sens du présent alinéa. Article L Créé par LOI n du 16 décembre art. 68 I- Lorsqu'elles ont pour objet d'assurer l'exercice en commun d'une compétence reconnue par la loi ou transférée à leurs signataires, les conventions conclues entre les départements, les régions, leurs établissements publics, leurs groupements et les syndicats mixtes prévoient : - soit la mise à disposition du service et des équipements d'un des cocontractants à la convention au profit d'un autre de ces cocontractants, - soit le regroupement des services et équipements existants de chaque cocontractant à la convention au sein d'un service unifié relevant d'un seul de ces cocontractants. Dans le cas mentionné au deuxième alinéa du présent I, la convention fixe les conditions de remboursement, par le bénéficiaire de la mise à disposition du service, des frais de fonctionnement lui incombant. Dans le cas mentionné au troisième alinéa du présent I, la convention précise les modalités de remboursement des dépenses engagées par le service unifié pour le compte des cocontractants de la convention. Elle prévoit également, après avis des comités techniques compétents, les effets sur le personnel concerné. Le personnel du service mis à disposition ou du service unifié est placé sous l'autorité fonctionnelle de l'autorité administrative pour laquelle il exerce sa mission. II. - Les conventions conclues entre des établissements publics de coopération intercommunale en vertu du second alinéa de l'article L obéissent aux conditions prévues au I du présent article. III. - Les départements et les régions, leurs établissements publics et les syndicats mixtes visés à l'article L auxquels ils appartiennent peuvent, notamment par la création d'un syndicat mixte, se doter d'un service unifié ayant pour objet d'assurer en commun des services fonctionnels. Les services fonctionnels se définissent comme des services administratifs ou techniques concourant à l'exercice des compétences des collectivités intéressées sans être directement rattachés à ces compétences. IV. - Les conditions d'application du présent article sont fixées par un décret en Conseil d'etat. DISSOLUTIONS D EPCI SYNDICATS DE COMMUNE Article L Modifié par LOI n du 16 décembre art. 47 Le syndicat est dissous : a) Soit de plein droit à l'expiration de la durée fixée par la décision institutive ou à l'achèvement de l'opération qu'il avait pour objet de conduire ou lorsqu'il ne compte plus qu'une seule commune membre ou à la date du transfert à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ou à un syndicat mixte relevant des articles L ou L des services en vue desquels il avait été institué. Dans ce dernier cas, les communes membres du syndicat dissous deviennent de plein droit membres du syndicat mixte auquel le syndicat de communes a transféré l'intégralité de ses compétences. Le syndicat mixte est substitué au syndicat de 9

10 communes dissous dans des conditions identiques à celles prévues, pour la dissolution d'un syndicat mixte, aux troisième à dernier alinéas de l'article L ; b) Soit par le consentement de tous les conseils municipaux intéressés. Il peut être dissous : a) Soit sur la demande motivée de la majorité de ces conseils municipaux par arrêté du ou des représentants de l'etat dans le ou les départements concernés ; b) Soit d'office par un décret rendu sur l'avis conforme du Conseil d'etat. Une copie de l'arrêté ou du décret de dissolution est adressée au conseil général pour information. L'arrêté ou le décret de dissolution détermine, dans le respect des dispositions des articles L et L et sous la réserve des droits des tiers, les conditions dans lesquelles le syndicat est liquidé. La répartition des personnels concernés entre les communes membres est soumise, pour avis, aux commissions administratives paritaires compétentes. Elle ne peut donner lieu à un dégagement des cadres. Les personnels concernés sont nommés dans un emploi de même niveau et en tenant compte de leurs droits acquis. Les communes attributaires supportent les charges financières correspondantes. COMMUNAUTES DE COMMUNES Article L Modifié par LOI n du 16 décembre art. 47 La communauté de communes est dissoute : a) Soit de plein droit à l'expiration de la durée fixée par la décision institutive ou lorsqu'elle ne compte plus qu'une seule commune membre ; b) Soit par le consentement de tous les conseils municipaux intéressés. Elle peut être dissoute : a) Soit sur la demande motivée de la majorité de ces conseils municipaux par arrêté du ou des représentants de l'etat dans le ou les départements concernés ; b) Soit, lorsque la communauté de communes a opté pour le régime fiscal défini à l'article 1609 nonies C du code général des impôts, sur la demande des conseils municipaux dans les conditions de majorité requises pour la création par arrêté du ou des représentants de l'etat dans le ou les départements concernés ; c) Soit d'office par un décret rendu sur l'avis conforme du Conseil d'etat. Une copie de l'arrêté ou du décret de dissolution est adressée au conseil général pour information. L'arrêté ou le décret de dissolution détermine, dans le respect des dispositions de l'article L et sous la réserve des droits des tiers, les conditions dans lesquelles la communauté de communes est liquidée. La répartition des personnels concernés entre les communes membres est soumise, pour avis, aux commissions administratives paritaires compétentes. Elle ne peut donner lieu à un dégagement des cadres. Les personnels concernés sont nommés dans un emploi de même niveau et en tenant compte de leurs droits acquis. Les communes attributaires supportent les charges financières correspondantes. TRANSFORMATIONS D EPCI Article L Modifié par LOI n du 16 décembre art. 17 Lorsqu'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre exerce déjà, au lieu et place des communes qui le composent, les compétences fixées par le présent code pour une autre catégorie d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, cet établissement peut se transformer, sous réserve qu'il remplisse les conditions de création, en établissement public de cette catégorie par délibérations concordantes de l'organe délibérant et des conseils municipaux des communes membres se prononçant dans les conditions requises pour la création de l'établissement public de coopération intercommunale. Le conseil municipal de chaque commune membre dispose d'un délai de trois mois à compter de la notification au maire de la délibération de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale pour se prononcer sur la transformation proposée. A défaut de délibération dans ce délai, sa décision est réputée favorable. Sans préjudice des dispositions de l'article L , la transformation est alors prononcée par arrêté du représentant de l'etat dans le département lorsque les communes appartiennent au même département et par arrêté conjoint des représentants de l'etat dans les départements concernés dans le cas contraire. L'ensemble des biens, droits et obligations de l'établissement public de coopération intercommunale transformé sont transférés au nouvel établissement public qui est substitué de plein droit à l'ancien établissement dans toutes les délibérations et tous les actes de ce dernier à la date de l'acte duquel la transformation est issue. 10

11 L'ensemble des personnels de l'établissement transformé est réputé relever du nouvel établissement dans les conditions de statut et d'emploi qui sont les siennes. Sans préjudice des dispositions des articles L et L , les délégués des communes à l'organe délibérant de l'ancien établissement conservent leur mandat, pour la durée de celui-ci restant à courir, à l'organe délibérant du nouvel établissement. Article L Modifié par LOI n du 17 mai art. 83 Lorsqu'un syndicat de communes exerce déjà, au lieu et place des communes qui le composent, les compétences fixées par le présent code pour les communautés d'agglomération ou les communautés de communes, ce syndicat peut se transformer en l'une de ces deux catégories d'établissement, sous réserve qu'il remplisse les conditions de création exigées. Cette transformation est décidée par délibérations concordantes du comité syndical et des conseils municipaux des communes membres se prononçant dans les conditions de majorité qualifiée requises pour la création de l'établissement public de coopération intercommunale. Le comité syndical et le conseil municipal de chaque commune membre se prononcent dans un délai de trois mois à compter de la notification au maire et au président du syndicat de la délibération proposant la transformation. A défaut de délibération dans ce délai, leur décision est réputée favorable. La transformation peut être prononcée par arrêté du représentant de l'etat dans le département lorsque les communes appartiennent au même département et par arrêté conjoint des représentants de l'etat dans les départements concernés dans le cas contraire. L'ensemble des biens, droits et obligations du syndicat transformé sont transférés au nouvel établissement public qui est substitué de plein droit au syndicat dans toutes les délibérations et tous les actes de ce dernier à la date de l'arrêté de transformation. Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusqu'à leur échéance, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale. La substitution de personne morale aux contrats conclus par le syndicat n'entraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant. L'ensemble des personnels de l'établissement transformé est réputé relever du nouvel établissement dans les conditions de statut et d'emploi qui sont les siennes. La transformation d'un syndicat intercommunal en communauté de communes ou en communauté d'agglomération est effectuée à titre gratuit et ne donne lieu au paiement d'aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire. Le nombre et la répartition des membres de l'organe délibérant de la communauté de communes ou de la communauté d'agglomération sont déterminés dans les conditions prévues à l'article L Jusqu'au prochain renouvellement général des conseils municipaux suivant la transformation en communauté de communes ou communauté d'agglomération, les délégués des communes sont désignés dans les conditions prévues au 1 de l'article L Le mandat des délégués en fonctions avant la transformation de l'établissement est prorogé jusqu'à l'installation du nouvel organe délibérant dans le mois suivant la transformation. Article L Modifié par LOI n du 16 décembre art. 9 (V) I.-Des établissements publics de coopération intercommunale, dont au moins l'un d'entre eux est à fiscalité propre, peuvent être autorisés à fusionner dans les conditions suivantes. Le projet de périmètre du nouvel établissement public de coopération intercommunale envisagé peut être fixé par arrêté du représentant de l'etat dans le département lorsque les communes font partie du même département, ou par arrêté conjoint des représentants de l'etat dans les départements concernés dans le cas contraire : 1 Soit dans un délai de deux mois à compter de la première délibération transmise, à l'initiative d'un ou de plusieurs conseils municipaux des communes membres ou de l'organe délibérant du ou des établissements publics de coopération intercommunale dont la fusion est envisagée ; 2 Soit à l'initiative du ou des représentants de l'etat ; 3 Soit à l'initiative de la ou des commissions départementales de la coopération intercommunale. L'arrêté fixant le projet de périmètre dresse la liste des établissements publics de coopération intercommunale intéressés et détermine la catégorie de l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre envisagé conformément au premier alinéa du III. Le projet de périmètre, d'un seul tenant et sans enclave, peut en outre comprendre des communes dont l'inclusion est de nature à assurer la cohérence spatiale et économique ainsi que la solidarité financière nécessaires au développement du nouvel établissement public dans le respect du schéma départemental de coopération intercommunale. 11

12 Le projet de périmètre, accompagné d'un rapport explicatif et d'une étude d'impact budgétaire et fiscal, est notifié par le ou les représentants de l'etat dans le département au maire de chaque commune incluse dans le projet de périmètre. Les conseils municipaux disposent d'un délai de trois mois à compter de la notification pour se prononcer sur le projet de périmètre, la catégorie et les statuts du nouvel établissement public de coopération intercommunale. A défaut de délibération dans ce délai, leur avis est réputé favorable. Le projet de périmètre est également soumis pour avis par le ou les représentants de l'etat dans le département aux établissements publics de coopération intercommunale dont la fusion est envisagée. A défaut de délibération dans un délai de trois mois à compter de la transmission du projet d'arrêté, leur avis est réputé favorable. Le projet de périmètre, accompagné du rapport explicatif, de l'étude d'impact et des délibérations des communes et des établissements publics de coopération intercommunale, est notifié à la commission départementale de la coopération intercommunale compétente par le ou les représentants de l'etat dans le département. Lorsqu'un projet intéresse des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale appartenant à des départements différents, les commissions concernées se réunissent en formation interdépartementale. A défaut de délibération dans un délai de deux mois à compter de la notification, l'avis de la ou des commissions est réputé favorable. Les propositions de modification du projet de périmètre adoptées, dans le respect des objectifs prévus aux I et II de l'article L et des orientations définies au III du même article, par la ou les commissions départementales de la coopération intercommunale à la majorité des deux tiers de leurs membres sont intégrées à l'arrêté du ou des représentants de l'etat dans le département. II.-La fusion peut être décidée par arrêté du ou des représentants de l'etat dans le ou les départements concernés, après accord des conseils municipaux sur l'arrêté dressant la liste des établissements publics et des communes inclus dans le projet de périmètre et sur les statuts. Cet accord doit être exprimé par deux tiers au moins des conseils municipaux de toutes les communes incluses dans le projet de périmètre représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci, ou par la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentant les deux tiers de la population. Ces majorités doivent nécessairement comprendre au moins un tiers des conseils municipaux des communes qui sont regroupées dans chacun des établissements publics de coopération intercommunale dont la fusion est envisagée. Sous réserve de leur accord, l'arrêté vaut retrait des communes des établissements publics de coopération intercommunale dont elles sont membres et qui ne sont pas intégralement inclus dans le projet de périmètre. III.-L'établissement public issu de la fusion relève de la catégorie de celui des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre inclus dans le projet auquel la loi a confié le plus grand nombre de compétences ou d'une catégorie disposant de compétences obligatoires en nombre supérieur, sous réserve qu'il remplisse les conditions de création de l'établissement public prévues pour celle-ci. Les compétences transférées par les communes aux établissements publics existant avant la fusion, à titre obligatoire, sont exercées par le nouvel établissement public sur l'ensemble de son périmètre. Sans préjudice des dispositions du II des articles L et L , les compétences transférées à titre optionnel et celles transférées à titre supplémentaire par les communes aux établissements publics de coopération intercommunale existant avant la fusion sont exercées par le nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre sur l'ensemble de son périmètre ou, si l'organe délibérant de celuici le décide dans un délai de trois mois à compter de l'entrée en vigueur de l'arrêté décidant la fusion, font l'objet d'une restitution aux communes. Jusqu'à cette délibération ou, au plus tard, jusqu'à l'expiration du délai précité, le nouvel établissement public exerce, dans les anciens périmètres correspondant à chacun des établissements publics de coopération intercommunale ayant fusionné, les compétences transférées à titre optionnel ou supplémentaire par les communes à chacun de ces établissements publics. Dans le cas où le nouvel établissement public relève d'une catégorie disposant de compétences obligatoires en nombre supérieur à celle des établissements publics qui fusionnent, les statuts doivent, le cas échéant, prévoir des compétences nouvelles afin de respecter les conditions tenant aux compétences obligatoires et optionnelles prévues par la loi pour cette catégorie. Lorsque l'exercice des compétences du nouvel établissement public est subordonné à la reconnaissance de leur intérêt communautaire, cet intérêt est défini au plus tard deux ans après l'entrée en vigueur de l'arrêté prononçant la fusion. A défaut, l'établissement public exerce l'intégralité de la compétence transférée. Jusqu'à la définition de l'intérêt communautaire, celui qui était défini au sein de chacun des établissements publics de coopération intercommunale ayant fusionné est maintenu dans les anciens périmètres correspondant à chacun de ces établissements. L'ensemble des biens, droits et obligations des établissements publics de coopération intercommunale fusionnés sont transférés à l'établissement public issu de la fusion. Lorsque la fusion emporte transfert de compétences des 12

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