Mis à jour le 14/10/2014 à 23:57

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2 Michel Sapin (à gauche) et Wolfgang Schäuble, les ministres français et allemand des Finances se rencontreront le 20 octobre à Berlin aux côtés de leurs homologues à l'économie Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel. Crédits photo : GEORGES GOBET/AFP L'Allemagne veut obtenir du gouvernement de Manuel Valls un calendrier précis de réformes structurelles. En échange, Berlin ne votera pas de sanctions financières contre la France. Paris et Berlin viennent d'engager ensemble une course contre la montre pour dévier le couperet européen qui menace le budget français pour Des deux côtés, il s'agit aussi d'éviter une crise ouverte qui isolerait la France et risquerait de la dresser politiquement contre l'allemagne. La démarche, décidée dans l'urgence à deux semaines du verdict budgétaire de la Commission européenne, vise à concilier trois objectifs, indique-t-on à Paris et à Berlin. D'abord, ramener la France dans le rang et obtenir du gouvernement Valls qu'il s'engage sur un calendrier de réformes économiques et sociales précises, répondant à l'insistance de l'équipe Merkel. En échange, Bruxelles pourrait concéder à Bercy un second délai budgétaire - peut-être pour revenir dans les clous d'un déficit réduit à 3 % du PIB. L'Allemagne, enfin, accepterait de consacrer une partie de ses excédents à une relance de l'investissement européen, cédant à une longue revendication de François Hollande: «la fin de l'austérité» en Europe. Ce travail de déminage franco-allemand connaît un solide coup d'accélérateur avant que la France ne soumette, officiellement, ce mercredi 15 octobre, son projet de loi de finances pour 2015 à la loupe de Bruxelles. En l'état, le texte n'a aucune chance de passer la rampe et la Commission peut demander, à partir du 30 octobre, un réexamen à Bercy. Mais la «caution» allemande à de plus larges engagements politiques français pourrait conduire l'ue à tempérer son jugement. De plus, Berlin a déjà rassuré Paris sur un point politique essentiel: l'allemagne ne soutiendra pas les éventuelles sanctions que Bruxelles engagerait contre la France. L'«axe» Paris-Berlin, hésitant depuis 2012, va donc connaître un réveil accéléré dans les jours à venir. Lundi, l'élysée et la Chancellerie ont demandé à deux économistes «indépendants», Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein, de réfléchir d'ici novembre sur les réformes et les investissements à long terme, à conduire dans les deux pays. Berlin insiste sur les réformes à mener en France - indemnisation du chômage et marché du travail - pour rendre l'hexagone plus attrayant aux investisseurs. Paris pense aux investissements massifs que l'allemagne pourrait engager, dès Cette démarche croisée a pris un tour officiel immédiat avec l'annonce d'une séance de travail à quatre, le 20 octobre à Berlin. Les ministres de l'économie et des Finances Emmanuel Macron et Michel Sapin y retrouveront leurs homologues allemands Sigmar Gabriel et Wolfgang Schäuble. Il s'agit, dit le patron de Bercy, de s'entendre sur les «dispositions rapides et pratiques» d'une relance de l'investissement, dès 2015, en Europe. Mais Wolfgang Schäuble ajoute: «Naturellement, on parlera aussi du budget français!» La date n'est pas choisie au hasard: elle précédera de trois jours le sommet de la zone euro, demandé par l'élysée pour soutenir la croissance. Il s'agit aussi pour Paris et Berlin de peser sur le «plan Juncker» et les 300 milliards d'investissement promis d'ici à Tout semble calculé pour que la nouvelle dynamique franco-allemande soit lancée avant le 30 octobre, date fatidique pour le budget français à Bruxelles. Restera alors à établir le périmètre exact des réformes que François Hollande peut concéder d'ici à la fin de son mandat Paris et Berlin veulent des propositions communes pour stimuler la croissance Comment le budget 2015 a été préparé Discipline budgétaire: Hollande tient tête à Merkel Budget: la France sommée de trouver 8 milliards

3 auteur 36 abonnés Suivre Journaliste Attali à propos de Zemmour: C'est le pire mais pas un imbécile Bourdin Direct : Éric Zemmour Pour Ruquier, Léa Salamé booste les ventes d'eric Zemmour Éric Zemmour: "Les islamistes salafistes ont halalisé certains quartiers" Devenir Trader en 10 min. Téléchargez l'appli Markets gratuite et demandez votre E-book offert pour apprendre à Trader! Votre campagne ici Publiez vos campagnes sur le 1er réseau Français de marketing à la performance. Publicité

4 Budget 2015 Valls Sapin Macron Europe Thématique : Budget 2015 Suivre + récents + commentés + partagés PUBLICITÉ CONNEXION DGO Abonné Petit conseil aux allemands il faut non seulement un calendrier mais aussi un contrôle précis car nos dirigeant promettent parlent mais n'agissent pas ce sont des mous mous A mon avis il faudrait une chambre pour François Hollande à la Chancellerie pour que Merkel controle tous les soirs les devoirs de François les corrige et punisse si besoin Car c'est un mauvais élève

5 Le 15/10/2014 à 08:47 gelase Abonné Merkel semble méconnaître la capacité d'inertie de Hollande et son aptitude à ne pas tenir ses promesses. Le 15/10/2014 à 08:44 Charles Wilbour Les Grecs sont honnis par l'union, et les Français risquent de l'être aussi (surtout avec la scélérate "loi Taubira"). Le 15/10/2014 à 08:32 Livigno Rien à attendre : Hollande ne fera rien. C'est dans sa nature. Le pays poursuivra sa dérive. Zone de turbulences en vue. Le 15/10/2014 à 08:31 chris 05 Les Allemands donneront l argent mais n auront pas les réformes demandées. Les socialistes français et hollande sont comme l anguille qu on croit toujours prendre et qui s échappe toujours. Hollande parle beaucoup de réformes mais ne fait rien en définitive. On croit se souvenir que le président normal avait fait un discours très social-démocrate lors d une visite en Allemagne annonçant un virage dans sa politique mais depuis rien n est venue : des mots, des paroles, des discours, de l action ou du concret jamais. Le 15/10/2014 à 08:26 95-Polo Depuis deux ans et demi nos brillantes " Z'élites " n'ont rien fait et nous mentent au quotidien! Mais l'heure de vérité a sonné. L'Allemagne va dicter à nos " Z'élites " la liste des réformes à effectuer pour que le budget 2015 ne soit pas retoqué par la Commission européenne! Avouons qu'il ne reste plus beaucoup d'amour propre à Paris pour ne pas avoir su éviter pareille situation! Il est vrai que depuis mai 2012 tout a été fait pour que la confiance envers la France s'effondre ; aucun des précédents engagements n'a été tenu et ce n'est pas l'actuel ministre du budget qui est en mesure de la restaurer. On peut tout de même se demander si les allemands sont dupes au point de ne pas comprendre qu'ils vont se faire enfumer avec une liste bidon de réformes qui ne seront jamais entreprises. Aussi, on en arrive à se demander si l'allemagne et l'ue ne cherchent pas à gagner du temps, à faire le dos rond en se disant qu'en 2017 le socialisme sera balayé voire enterré une bonne foi pour toute. Le pari est pourtant risqué car l'extrême droite française est en embuscade. Néanmoins, il vaudra peut être mieux se passer de la France plutôt que de la garder sans pouvoir compter sur sa parole. Le 15/10/2014 à 08:07 Anita13 Supprimons la loi Peillon et cela fera déjà 2 milliards d'économie (entendu à C dans l'air) Le 15/10/2014 à 08:05 jeannévudautre En d'autres termes, Merkel demande à Hollande et Valls de s'engager à appliquer une politiquer sarkozyste en échange de son aide!... Et le beau, c'est qu'ils sont prêts à le faire! Si c'est en bonne conscience, on aurait là le plus magnifique exemple de conversion de l'histoire de France depuis le baptême de Clovis, et dans le cas contraire la plus belle paire d'hypocrites et de parjures depuis... longtemps! Le 15/10/2014 à 07:54

6 jeannévudautre En clair, la France est soumise à la bonne volonté, voire à la bienveillance de Berlin! ou Les polissons Valls et Hollande, convoqués chez madame le proviseur comme le veut l'académie française, ont promis qu'à l'avenir ils feraient leurs devoirs et qu'ils seraient sages! Sinon panpan! Le 15/10/2014 à 07:42 remez..."les réformes à mener en France - indemnisation du chômage et marché du travail - pour rendre l'hexagone plus attrayant aux investisseurs"... Ah Oui? Mais... Le Baromètre Ernst & Young de l'attractivité en Europe 2014, publié le 27 mai 2014 : la France conforte son 1er rang en matière d accueil des investissements étrangers en Europe dans le domaine industriel (depuis 2011). On ne nous prend pas pour des idiots? En fait il faut détruire le tissu social. c'est avant tout le but de l'europe! Chacun pour soi et les USA pour tous! Vive le grand marché transatlantique... Le 15/10/2014 à 07:41 AFFICHER PLUS DE COMMENTAIRES Plus de annonces immobilières Plan du site Charte FAQ Contact Abonnements Services Mentions légales Publicité Sitemap