L ostéomalacie est une maladie généralisée du métabolisme osseux caractérisée par une minéralisation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L ostéomalacie est une maladie généralisée du métabolisme osseux caractérisée par une minéralisation"

Transcription

1 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août Ostéomalacie Marius Kraenzlin Correspondance: PD Dr Marius Kraenzlin Endokrinologische Praxis & Labor und Abteilung Endokrinologie, Diabetologie und klinische Ernährung Kantonsspital Basel Missionsstrasse 24 CH-4055 Basel marius.kraenzlin@unibas.ch L ostéomalacie est une maladie généralisée du métabolisme osseux caractérisée par une minéralisation diminuée, conduisant à une accumulation de matrice non minéralisée, ou ostéoïde, dans le squelette, avec le remaniement (remodeling) permanent de l os. Cette ostéoïde non minéralisée est mécaniquement moins résistante que l os adéquatement minéralisé. La conséquence possible est que même sous des contraintes mécaniques normales, l os peut fléchir. Pour que l ostéoïde soit correctement minéralisée, l os a besoin d un apport suffisant de sels minéraux (calcium et phosphore surtout), d une quantité suffisante de métabolites de la vitamine D en circulation, d une activité biologique adéquate de la phosphatase alcaline, d un ph normal à l endroit de la minéralisation et d une fonction normale des ostéoblastes. Physiopathologie Métabolisme de la vitamine D (fig. 1) La principale source de vitamine D est la peau, dans laquelle la vitamine D est synthétisée sous l effet de la lumière ultraviolette (UV-B) [1, 2]. La vitamine D est également présente dans les aliments, et l apport de vitamine D par la nourriture peut devenir important chez les personnes qui s exposent peu au soleil. Les quantités de vitamine D dans les aliments sont plutôt faibles [3, 4): seuls les poissons gras (saumon, hareng, etc.) en contiennent d importantes quantités [4]. Les besoins en vitamine D ne peuvent normalement pas être couverts uniquement par l alimentation, ce que confirme le fait que dans les pays nordiques, même les jeunes gens ont souvent une carence latente en vitamine D [4]. La vitamine D 3 provient surtout du 7-déhydrocholestérol sous l effet des rayons UV-B sur la peau, elle peut donc être produite par l organisme lui-même et ce n est donc pas véritablement une vitamine, mais plutôt une hormone (hormone D) [1, 5]. La vitamine D présente des points communs avec les hormones, elle est synthétisée par l organisme, liée à des protéines vectrices, transportée à son site d action où elle agit par liaison à un récepteur nucléaire, tout comme les hormones stéroïdiennes [5]. La longueur d onde nécessaire à la synthèse de la vitamine D se situe entre 280 et 320 nm (UV- B), qui n est présente qu au printemps et en été dans les régions en dessus du 40 e parallèle [2]. En automne et en hiver, ces longueurs d onde sont atténuées et filtrées par l incidence oblique Figure 1. Métabolisme de la vitamine D. 7-déhydrocholestérol Rayons UV PEAU Cholécalciférol Vitamine D 3 25-hydroxylase FOIE 25-OH-D 3 PTH 24-hydroxylase 1a-hydroxylase REIN 24,25-(OH) 2-D 3 1,25-(OH) 2-D 3 incactive active

2 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août des rayons solaires (absorption par la couche d ozone). Dans les régions en dessus du 40 e parallèle, la carence en vitamine D est donc fréquente (la Suisse se situe entre le 45 e et le 50 e parallèle) [2, 6 8]. Les crèmes solaires et vitres teintées ont le même effet filtrant. Les solariums donnent surtout des rayons UV-A, la proportion d UV-B est la plupart du temps <1%, mais il semble qu elle soit suffisante pour stimuler la synthèse de vitamine D par la peau [9 11]. Les vêtements enveloppants peuvent être en cause dans la carence en vitamine D et l ostéomalacie, qui n est pas rare chez les musulmanes ayant émigré dans les pays nordiques [12, 13]. La vitamine D synthétisée par la peau est liée dans le sérum à la protéine liant la vitamine D, après diffusion dans le compartiment extracellulaire, et c est ainsi que l organisme peut en disposer. La vitamine D est stockée essentiellement dans le tissu adipeux et le muscle. La vitamine D n a en soi qu une activité biologique minime, et elle est métabolisée en hydroxyvitamine D 3 (25-OH-D 3) dans le foie surtout, forme principale des stocks de vitamine D dont la demi-vie est de 2 3 semaines. La capacité du foie de convertir la vitamine D en 25-OH-D 3 reste maintenue longtemps même dans les pathologies hépatocellulaires [5, 14]. Mais les médicaments ayant un effet inducteur enzymatique par contre, comme le phénobarbital, la phénytoïne ou la rifampicine, peuvent abaisser les concentrations de 25-OH-D 3 [15 17]. La clairance de la 25-OH-D 3 peut également être augmentée dans l hyperparathyroïdie primaire et secondaire. La 25-OH-D 3 est ensuite métabolisée dans le rein par la 1a-hydroxylase, pour donner la 1,25-dihydroxyvitamine D 3 (1,25-(OH) 2-D 3), l hormone responsable de l effet biologique de la vitamine D. L activité de la 1a-hydroxylase est stimulée surtout par la parathormone, l hypocalcémie, l hypophosphorémie, l hormone de croissance, la prolactine et éventuellement par les stéroïdes sexuels, et elle est inhibée par l hypercalcémie, l hyperphosphorémie et des concentrations élevées de 1,25- (OH) 2-D 3 [18]. L activité de la 1a-hydroxylase diminue dès que la filtration glomérulaire tombe en dessous de 50 ml/min [19]. Au niveau du tractus gastro-intestinal, la 1,25-(OH) 2-D 3 stimule la résorption de calcium et de phosphates, importants pour de nombreuses fonctions de l organisme, et notamment pour la minéralisation de l os. En plus de cet effet sur la résorption du calcium dans l intestin et sur la minéralisation de l os, la 1,25-(OH) 2-D 3 a également une effet sur les parathyroïdes, en diminuant la synthèse de parathormone, et sur les reins, où elle freine sa synthèse et stimule avec la parathormone la réabsorption tubulaire du calcium. La 1,25-(OH) 2-D 3 joue également un rôle important dans la fonction musculaire, la division et la différenciation cellulaires, et elle a également une influence sur le système immunitaire [5, 20, 21]. Dans le muscle, la vitamine D augmente la concentration de calcium dans le réticulum sarcoplasmatique, ce qui améliore la force contractile. Les besoins journaliers en vitamine D sont estimés à UI/jour. Cette quantité se compose de la vitamine D prise avec l alimentation et synthétisée par la peau [4, 14, 22]. Selon les recommandations actuellement en vigueur, en plus de la vitamine D synthétisée par la peau, il faut en prendre 200 UI (= 5 µg) par jour jusqu à 50 ans et ensuite 400 UI (= 10 µg) avec l alimentation. Mais cette dose de 400 UI ou 10 µg de vitamine D ne fait augmenter la concentration de 25-OH-D 3 que de 10 ng/ml env., et comme une concentration sérique 25 ng/ml correspond à un apport suffisant de vitamine D, cette recommandation sur l apport de vitamine D est plutôt trop peu généreuse [4, 14, 23]. Carence en vitamine D La carence en vitamine D résulte d une diminution de la production de vitamine D par la peau, d une consommation insuffisante de vitamine D avec la nourriture, d une diminution de l hydroxylation de la vitamine D (activation) ou d une résistance à l effet biologique de la 1,25-(OH) 2-D 3 (tableau 1). La carence en vitamine D est la cause la plus fréquente d une ostéomalacie, et chez les patients ayant une ostéomalacie, les concentrations sériques de 25-OH-D 3 sont généralement nettement abaissées (<6 8 ng/ml) [6 8, 14, 24]. Un autre facteur favorisant l apparition d une ostéomalacie est l absorption insuffisante de calcium par l alimentation [25]. En Afrique centrale et en Asie du Sud-Est, un apport très faible de calcium alimentaire a été découvert comme étant la cause de l ostéomalacie chez des enfants souffrant de rachitisme, qui produisaient pourtant suffisamment de vitamine D en étant largement exposés aux rayons du soleil [26]. Et sous nos latitudes aussi, l apport de calcium par la nourriture devient souvent insuffisant avec l âge [27, 28]. Nous avons observé ces dernières années qu il y a un stade intermédiaire entre une véritable carence en vitamine D et un apport normal en vitamine D, dans lequel la concentration de 25- OH-D 3 est insuffisante, mais pas encore assez basse pour qu une ostéomalacie survienne [29 34]. Chez les personnes en bonne santé, la norme inférieure pour la 25-OH-D 3 est d env ng/ml (65 75 nmol/l) [29 31]. Dès que les taux de 25-OH-D 3 tombent en dessous de ce seuil, la sécrétion de parathormone augmente. Cette insuffisance en vitamine D (carence en vitamine D subclinique) est caractérisée par

3 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août Tableau 1. Etiologies de l ostéomalacie. Carence en vitamine D diminution de la production de vitamine D dans la peau absorption insuffisante de vitamine D avec l alimentation malabsorption (maladie gastro-intestinale telle que sprue, cœliaquie, maladie de Crohn) Déperdition de vitamine D métabolisme accentué de la vitamine D (antiépileptiques, phénobarbital, rifampicine, glutéthimide) anomalie au niveau du cycle entéro-hépatique (maladie gastro-intestinale telle que sprue, cœliaquie, maladie de Crohn) Diminution de la 25-hydroxylation hépatopathies (cirrhose biliaire primitive, hépatite chronique active, cirrhose alcoolique) mutation du gène de la 25-hydroxylase (?) isoniazide Diminution de la 1a-hydroxylation insuffisance rénale kétoconazole rachitisme dépendant de la vitamine D de type I (VDDR-I) (mutation de la 1a-hydroxylase) Résistance de l organe cible rachitisme dépendant de la vitamine D de type II (VDDR-II) (mutation du récepteur de la vitamine D) phénytoïne Hypophosphorémie ostéomalacie oncogène rachitisme hypophosphorémique X-linked rachitisme hypophosphorémique autosomal antiacides (liant les phosphates) Tubulopathies rénales syndrome de Fanconi acidose rénale tubulaire Défect primaire de la minéralisation hypophosphatasie médicaments: étidronate, fluor Tableau 2. Status de la vitamine D en relation avec les concentrations sériques de 1,25-(OH) 2-D OH-D 3 sérique Calcium et effet sur le métabolisme osseux ng/ml nmol/l Apport normal en vitamine D >30 >75 Insuffisance en vitamine D hyperparathyroïdie secondaire destruction osseuse (2) 3 perte de substance osseuse (ostéoporose) Carence en vitamine D <6 <15 hyperparathyroïdie secondaire ostéomalacie destruction osseuse 23perte de substance osseuse (ostéoporose) une hyperparathyroïdie secondaire discrète, une calcémie et une minéralisation osseuse normales [29 31]. Une véritable carence en vitamine D, avec des concentrations sériques de 25-OH-D 3 inférieures à 6 ng/ml, provoque en plus de l hyperparathyroïdie secondaire une anomalie de la minéralisation et une ostéomalacie chez l adulte, et un rachitisme chez l enfant [3, 14]. Il faut donc faire la distinction entre status normal de la vitamine D, insuffisance de vitamine D et véritable carence en vitamine D (tableau 2). L insuffisance de vitamine D non traitée peut provoquer une perte progressive de substance osseuse, et donc faire augmenter le risque de fracture [8, 35 42]. Il a été démontré ces dernière années que l insuffisance de vitamine D

4 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août chez les vieillards était très fréquente, 16%, et qu elle atteignait 60% chez les victimes d une fracture du col du fémur [30, 32, 43, 44]. Ceci à cause d une exposition solaire insuffisante et d une diminution de la capacité de la peau à produire la vitamine D avec l âge [45]. Et la fonction rénale diminue avec l âge, et parfois aussi l activité de la 1a-hydroxylase [46]. Un pourcentage non négligeable de la population âgée (prévalence 40 50%) présente une carence chronique en vitamine D [8, 31, 36, 47, 48]. Déperdition de vitamine D Une carence en vitamine D peut se produire si la résorption entérale de la vitamine D 3 est diminuée par des maladies gastro-intestinales, par ex. une cœliaquie. Le cycle entéro-hépatique joue lui aussi un rôle important: les métabolites de la vitamine D sont sécrétés dans le tractus gastro-intestinal avec la bile, avant d être réabsorbés dans l iléon terminal (vitamine D = liposoluble). Si suite à des pathologies intestinales (par ex. cœliaquie, maladie de Crohn, etc.) la réabsorption des métabolites de la vitamine D est diminuée, cela donne une déperdition continuelle de vitamine D et même de la vitamine D synthétisée par la peau [49 53]. Un métabolisme accéléré de la vitamine D peut résulter d un traitement par antiépileptiques ou antituberculeux [15 17, 54]. Phénobarbital, primidone, phénytoïne, rifampicine et glutéthimide provoquent une inactivation accélérée de la vitamine D dans le foie. En plus de cette accélération du métabolisme de la vitamine D, la phénytoïne déclenche une résistance à l effet de la 1,25-(OH) 2-D 3 au niveau de l organe cible (diminution de la résorption intestinale de calcium) [17, 54]. Diminution de l hydroxylation Une ostéomalacie peut de même se présenter dans les anomalies de l hydroxylation de la vitamine D au niveau du foie, par ex. dans les pathologies hépatiques comme la cirrhose biliaire primitive, la cirrhose hépatique éthylique ou l hépatite chronique active, suite à une diminution de la production de 25-(OH)-D 3 [49, 51]. Une forme particulière de déficit en vitamine D se voit dans l insuffisance rénale terminale. La rétention de phosphates, la diminution de l activité de la 1a-hydroxylase, la rétention d inhibiteurs de la minéralisation, l acidose et la production d une matrice collagénique anormale jouent un rôle dans la genèse de l ostéopathie dans l insuffisance rénale. La forme prédominante de pathologie osseuse chez les patients en insuffisance rénale chronique est l ostéite fibreuse kystique sur hyperparathyroïdie secondaire. L ostéomalacie est rarement isolée chez les insuffisants rénaux, ils présentent souvent une association d un trouble de la minéralisation et des conséquences de l hyperparathyroïdie secondaire. Du fait de sa complexité (mélange d ostéomalacie, d ostéoporose et d hyperparathyroïdie), l ostéopathie rénale est un tableau clinique à part entière [55 59]. Une étiologie rare d ostéomalacie est le rachitisme dépendant de la vitamine D de type I (VDDR-I), ou pseudorachitisme par déficit en vitamine D. Il s agit d une maladie héréditaire autosomale récessive supposée résulter d une mutation de la 1a-hydroxylase [60, 61]. Résistance de l organe cible Une autre cause rare est le rachitisme dépendant de la vitamine D de type II [VDDR-II), dans lequel le problème est une résistance de l organe cible à l égard de la 1,25-(OH) 2-D 3, avec diminution du nombre de récepteurs, de l affinité pour les récepteurs ou liaison anormale du complexe hormone-récepteur à l ADN [60, 62]. Et du fait que la moitié environ de ces cas ne répond pas à un traitement par vitamine D, il ne s agit en soi pas d un rachitisme dépendant de la vitamine D. La terminologie résistance héréditaire à la 1,25-(OH) 2-D 3 serait plus adéquate. L hérédité est autosomale récessive, les parents hétérozygotes sont phénotypiquement normaux. Hypophosphorémie Dans le déficit en vitamine D, l hypophosphorémie est souvent considérée comme la conséquence de l hyperparathyroïdie secondaire. Mais il y a aussi des formes d ostéomalacie dans lesquelles le défect primaire est la concentration sérique basse de phosphore, la calcémie étant absolument normale. Il y a donc un manque de phosphates qui implique une diminution de la minéralisation de l ostéoïde néoformée. Il est bien connu depuis des années que le manque de phosphates peut en lui-même déclencher une ostéomalacie, car les patients traités par un anti-acide liant les phosphates développent une ostéomalacie [63]. Les pathologies cliniques les plus importantes pouvant provoquer une hypophosphorémie sont les maladies héréditaires du métabolisme des phosphates, dont la plus courante est le rachitisme hypophosphatémique X-linked (rachitisme héréditaire résistant à la vitamine D / diabète phosphaté) [64, 65]. Il est lié au chromosome X et une mutation inactivante du gène PHEX est responsable du problème rénal tubulaire provoquant une importante déperdition rénale de phosphates. Une forme rare d ostéomalacie hypophosphatémique est l ostéomalacie oncogène [66 68]. Des tumeurs, la plupart du temps d origine mésenchymateuse, sécrètent une substance non encore identifiée ayant un effet phosphaturique, appelée phosphotonine [66, 67]. Ces

5 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août tumeurs sont souvent petites et leur diagnostic est parfois difficile, de même que le diagnostic différentiel avec le rachitisme résistant à la vitamine D. Tubulopathies rénales Les patients présentant une acidose rénale tubulaire ont souvent une ostéomalacie [69 71]. Le défect est une diminution de la réabsorption de bicarbonates, ou une impossibilité de sécréter des protons. L acidose en elle-même peut influencer le processus de minéralisation. En présence d une acidose systémique, les tubules réabsorbent moins de phosphates, ce qui provoque une hypophosphorémie. Certains patients en acidose rénale tubulaire perdent également du sel, avec pour conséquence un hyperaldostéronisme secondaire. Le syndrome de Fanconi est une maladie rare comportant plusieurs anomalies des mécanismes de transport tubulaires rénaux [71 73]. Ce syndrome est caractérisé par une perte rénale de phosphates, bicarbonates, glucose et acides aminés. Le syndrome de Fanconi peut être familial ou se rencontrer dans des maladies congénitales telles que cystinose, intolérance au fructose héréditaire, galactosémie, anomalies du stockage du glycogène, etc. Il peut également accompagner des maladies acquises telles qu immunopathies, myélomes, néphropathies. L ostéomalacie résulte avant tout de la déperdition de phosphates et de l acidose rénale tubulaire [71 73]. Hypophosphatasie Toutes les différentes étapes de la minéralisation ne sont pas connues dans leurs derniers détails. Avec une diminution de la production de phosphatase alcaline par les ostéoblastes, comme dans l hypophosphatasie héréditaire, la minéralisation ne se fait pas normalement et il se produit une ostéomalacie [74 76]. L hypophosphatasie est une maladie héréditaire autosomale récessive caractérisée par une production de phosphatase alcaline hépatique et osseuse très fortement diminuée [74 76]. Symptomatologie clinique Les symptômes cliniques du déficit en vitamine D et de l ostéomalacie sont très variables. Ils sont fonction de la diminution des concentrations sériques de calcium d une part, et de l autre du manque de vitamine D 3 et de la moins bonne minéralisation de l os. Il peut y avoir myasthénie, tétanie, douleurs osseuses diffuses et fractures [77, 78]. Les signes et symptômes de l hypocalcémie sont hyperexcitabilité neuromusculaire, avec paresthésies périorales, au niveau des doigts et des orteils, et tétanie spontanée ou latente (signes de Chvostek et de Trousseau). D autre part, avec une hypocalcémie discrète présente depuis longtemps, il peut n y avoir ni signes ni symptômes. Le déficit chronique en vitamine D, de même que la résistance à la vitamine D, provoquent une anomalie de la minéralisation osseuse, et le symptôme dominant de l ostéomalacie est souvent une douleur osseuse diffuse, généralisée, la plus marquée au niveau des segments du squelette soumis à de fortes contraintes, tels que colonne lombaire, bassin et membres inférieurs (périostite sur déformation osseuse). Les patients décrivent leur douleur comme sourde, accentuée par toute activité de charge. A l examen clinique, cette douleur peut être déclenchée par la pression, par ex. sur le thorax, le bassin ou le tarse. La douleur est présente même s il n y a encore aucune fracture. 5 10% des patients présentent des pseudofractures, qui se voient sur les radiographies par des bandes ou fentes claires, ou des zones floues (zone de remaniement de Looser) (fig. 2). Les fractures peuvent résulter de minitraumatismes, surtout au niveau des côtes, des vertèbres et des os longs. Les fractures du bassin sont typiques. Il y a souvent également un risque d ostéoporose et une masse osseuse basse, ce qui fait qu il peut aussi y avoir des fractures ostéoporotiques typiques au niveau du radius, du col du fémur et des vertèbres. Les déformations osseuses sont rares chez l adulte et ne se voient que dans une ostéomalacie grave de longue date (au niveau du thorax et du bassin). Le manque de vitamine D s accompagne souvent aussi d une myasthénie, surtout au niveau des membres proximaux [77, 78]. Cette myopathie proximale donne souvent la démarche typique rigide à petits pas (dandinement). Il est admis qu en plus du déficit en vitamine D, l hyperparathyroïdie secondaire et l hypophosphorémie sont en cause dans la myopathie [77, 78]. Chez le vieillard, la carence en vitamine D peut donner une myasthénie, des anomalies de la coordination neuromusculaire et une tendance aux chutes avant qu une ostéomalacie devienne manifeste, et de ce fait être une autre cause de fractures ostéoporotiques. Examens de laboratoire Dans l ostéomalacie, les examens de laboratoire sont fonction de son étiologie, et sont présentés dans le tableau 3. Biochimiquement, l ostéomalacie se caractérise par des concentrations abaissées de calcium et de phosphore, ou à leurs normes inférieures, et par une activité augmentée de la phosphatase alcaline [14, 79]. Le déficit en vitamine D est généralement confirmé par le dosage de la concentration sérique de 25-OH- D 3. Il faut ici faire la distinction entre insuffi-

6 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août Figure 2. Pseudofracture (zone de remaniement de Looser) au niveau de l omoplate chez une patiente présentant une ostéomalacie sur cœliaquie. sance de vitamine D et véritable déficit en vitamine D (voir tableau 2). Comme en cas d apport insuffisant de vitamine D, les concentrations de 1,25-(OH) 2-D 3 ne descendent souvent pas en dessous des normes, le dosage de la concentration sérique de 1,25-(OH) 2-D 3 n est nécessaire que dans des situations spéciales (par ex. en cas de suspicion d anomalie de la 1a-hydroxylation ou de défect du récepteur). L hyperparathyroïdie secondaire fait augmenter la réabsorption tubulaire de calcium et diminuer celle de phosphore. Les concentrations sériques de phosphore sont donc souvent abaissées par le fait qu en plus il est moins bien résorbé par le tractus gastro-intestinal. L excrétion urinaire de calcium est abaissée. En raison de l hyperparathyroïdie secondaire, la destruction osseuse est stimulée, et les paramètres du métabolisme osseux peuvent être augmentés (paramètres de destruction et de néoformation). Dans les pathologies gastro-intestinales, d autres examens de laboratoires sont anormaux, témoignant d une malabsorption, par ex. dans une sprue avec carence en fer et anémie microcytaire hypochrome. Dans le rachitisme dépendant de la vitamine D de type I (VDDR-I), les anomalies biochimiques sont typiques du déficit en vitamine D, avec hypocalcémie et hyperparathyroïdie secondaire, mais les concentrations sériques de 25- OH-D 3 sont parfaitement normales, et celles de 1,25-(OH) 2-D 3 nettement abaissées. Le rachitisme dépendant de la vitamine D de type II (VDDR-II) est caractérisé par une ostéomalacie et une hypocalcémie mais, contrairement au VDDR-I, par une 1,25-(OH) 2-D 3 circulante augmentée. Les patients ayant une déperdition de phosphates primitive ont en général une hypophosphorémie nette avec clairance du phosphore augmentée et réabsorption tubulaire de phosphates diminuée (TmP) [75, 80]. Mais il peut également y avoir d autres problèmes tubulaires (aminoacidurie, glucosurie). Cette déperdition de phosphates fait parfois partie d un syndrome de Fanconi [73, 75]. Le rachitisme hypophosphorémique X-linked et l ostéomalacie oncogène sont caractérisés par une hypophosphorémie et une hyperphosphaturie nettes (TmP nettement abaissé), avec des concentrations sériques normales de calcium, de 25-OH-D 3 et de 1,25-(OH) 2-D 3, et une phosphatase alcaline nettement augmentée [64, 65, 67, 75]. Contrairement à l ostéomalacie résultant d un déficit en vitamine D, il n y a dans ce cas aucune stimulation de la parathormone, donc dans la plupart des cas pas d augmentation de l activité des ostéoclastes ni autres caractéristiques de l hyperparathyroïdie secondaire [64, 72, 75]. Dans l acidose rénale tubulaire (type I, proximale), il y a une acidose métabolique avec hyperchlorémie et hypophosphorémie. L hypophosphorémie résulte d une part de la déperdition de phosphates au niveau du tube proximal et de l autre de l hyperparathyroïdie secondaire sur hypercalciurie induite par l acidose [71]. Les concentrations sériques de 15-OH-D 3, de 1,25-(OH) 2-D 3 et de parathormone sont dans les normes [71, 81]. L ostéomalacie secondaire à l insuffisance rénale est souvent caractérisée par une hypocalcémie, mais avec des taux de phosphore normaux ou augmentés suite à la diminution de l excrétion de phosphates. Les concentrations de 1,25-(OH) 2-D 3 sont abaissées (diminution de l activité de la 1a-hydroxylase dans le rein), mais celles de 25-OH-D 3 peuvent être normales ou abaissées [55, 59]. Ces patients présentent toujours une hyperparathyroïdie secondaire, et pratiquement tous ont une phosphatase alcaline augmentée [55, 59]. Dans l hypophosphatasie, comme son nom l indique, les concentrations sériques de phosphatase alcaline sont nettement abaissées, mais celles de calcium et de phosphore sont normales. Les concentrations sériques de 25-OH-D 3 et de 1,25-(OH) 2-D 3 sont elles aussi normales, mais celles de parathormone sont plutôt basses [82]. Nous avons en plus une excrétion augmentée de phosphoéthanolamine dans l urine (non spécifique) et des concentrations sériques de pyridoxal-5-phosphate augmentées (spécifique) [74 76].

7 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août Tableau 3. Anomalies des examens de laboratoire dans les différentes étiologies de l ostéomalacie. Ca PO4 PA PTH 25-OH-D 1,25-(OH) 2-D 3* Carence en vitamine D N (4) Diminution de la 25-hydroxylation N (4) Diminution de la 1a-hydroxylation VDDR-I N-4 44 insuffisance rénale N 4 Résistance de l organe cible VDDR-II N-4 2 N Hypophosphorémie rachitisme X-linked hypophosphat. N N N (N) 4 ostéomalacie oncogène N N N (N) 4 Tubulopathies rénales syndrome de Fanconi N (N) 4 N N 4 acidose rénale tubulaire N (4) 4 (N) 2 N N N Hypophosphatasie N N (N) N N N: dans les normes, (N): normes inférieures, 24: augmenté ou abaissé, (24): légèrement augmenté ou abaissé, 2244: fortement augmenté ou abaissé * Dosage nécessaire uniquement dans des situations spéciales (par ex. suspicion d anomalie de la 1a-hydroxylation ou déficit du récepteur) Figure 3. Colonne vertébrale d une patiente présentant une ostéomalacie. La structure osseuse est délavée, la délimitation des plateaux vertébraux est floue et l os entre les plateaux est dense (phénomène de «Rugger-jersey»). Radiologie Les images spécifiques d une ostéomalacie sont les zones de remaniement de Looser (pseudofractures), des vertèbres «délavées», dépolies, et parfois les signes d une hyperparathyroïdie secondaire [83, 84]. La structure minérale est raréfiée avec une diminution de l épaisseur des corticales. Les zones de remaniement de Looser ou pseudofractures ne se voient que chez un petit pourcentage (5 10%) des patients ayant un déficit en vitamine D. Elles sont souvent bilatérales et symétriques, perpendiculaires à la corticale, caractéristiquement au niveau de l omoplate latérale, du bassin (branches ischiopubiennes), des métatarses, et des os longs, par exemple le col du fémur, de l intérieur de la tige fémorale (en dessous du petit trochanter), et des côtes (fig. 2). L expression «syndrome de Milkman» englobe des pseudofractures multiples, bilatérales et symétriques. Histologiquement, les zones de remaniement de Looser sont des fractures/fissures incomplètes [83, 84]. L ostéoïde sous-minéralisée présente en grandes quantités, bordant les travées et peu radioopaque, donne l image d un os délavé, dépoli (la radiographie donne l impression d être de mauvaise qualité). La limite entre les plateaux vertébraux semble estompée, peu marquée, les travées sont floues. Les zones situées sous les plateaux vertébraux s épaississent suite à l excès de cal intraspongieux (phénomène de «Rugger-jersey») (fig. 3) [83, 84]. Avec une ostéomalacie de longue date, sous l effet du

8 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août Figure 4. Scintigraphie squelettique avec foyers multiples de concentration de nucléides. L accumulation localisée au niveau du fémur proximal correspond à une fissure. ramollissement de l os, les vertèbres deviennent biconcaves («cod-fish», vertèbre en poisson), les disques sont épaissis et biconvexes. Dans les cas graves, il peut y avoir des déformations des os soumis à de fortes contraintes (par ex. le fémur). Peuvent occasionnellement se voir les signes radiologiques d une hyperparathyroïdie, sous la forme de résorptions sous-périostées au niveau des phalanges, des kystes osseux ou une résorption au niveau des extrémités distales des os longs, de l humérus ou de la clavicule notamment. La scintigraphie squelettique montre souvent une accumulation plus marquée de nucléides sur l ensemble du squelette, et particulièrement au niveau des pseudofractures (fig. 4) [5]. La scintigraphie n est pas pathognomonique, et le diagnostic différentiel doit se faire avec un processus métastatique. La mesure de la densité osseuse donne généralement une diminution marquée de la minéralisation osseuse (l ostéoïde non minéralisée n est pas mesurée) [86 88]. Mais ce résultat n est pas spécifique de l ostéomalacie, il est également celui de l ostéoporose et d autres pathologies osseuses. A la recherche de tumeurs souvent petites à l origine de l ostéomalacie oncogène, il faut généralement avoir recours à l IRM ou à la TC du corps entier [66, 89]. Ces tumeurs peuvent également exprimer des récepteurs de la somatostatine, et récemment, pour localiser la tumeur, c est une scintigraphie à l octréotide In-11 qui est effectuée [66, 90, 91]. Traitement Le traitement causal de la carence en vitamine D consiste en une substitution de vitamine D 3. Les différents métabolites de la vitamine D utilisés pour le traitement de l ostéomalacie sont présentés au tableau 4. Dans la substitution orale, la dose journalière initiale est de U, et la dose d entretien de U. Pour la prévention, 800 U par jour sont normalement suffisantes. En plus de la vitamine D, il faut également donner une supplémentation de calcium, de mg par jour, car les besoins en calcium augmentent sous traitement de vitamine D, l ostéoïde non minéralisée se minéralisant davantage. En cas de problèmes graves (douleurs osseuses) ou d hypocalcémie symptomatique marquée, il est éventuellement possible d envisager un traitement de 6 12 semaines par le métabolite actif de la vitamine D 1,25-(OH) 2-D 3 (calcitriol), à une dose de 0,25 0,5 µg par jour. Dans les syndromes de malabsorption, la substitution doit se faire par voie parentérale à raison de

9 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août Tableau 4. Spécialités de vitamine D. Substance Puissance Demi-vie sérique Effet maximum après Demi-vie d effet Dose du traitement de l OM (jusqu à guérison) Vitamine D* 1 30 jours 4 8 sem 6 20 sem UI/jour (cholécalciférol) (= mg) 25-OH-D jours 2 4 sem 4 12 sem 0,05 0,5 mg/jour (calcidiol) Dihydrotachystérol jours 1 2 sem 1 3 sem 0,1 1 mg/jour 1a-OH-D h sem 4 8 jours 0,5 2 mg/jour (alfacalcidiol) 1,25-OH 2-D 3* h sem 4 8 jours 0,25 1 mg/jour (calcitriol) * disponible en Suisse / OM: ostéomalacie Quintessence La carence en vitamine D résulte d une diminution de la production de vitamine par la peau, d une consommation insuffisante de vitamine D avec la nourriture, d une diminution de l hydroxylation de la vitamine D (activation) ou d une résistence à l effet biologique de la 1,25-(OH) 2-D 3. La carnec en vitamine D est la cause la plus fréquente d une ostéomalacie. Un autre facteur favorisant l apparition d une ostéomalacie est l apport insuffisant de calcium par l alimentation. On fait la distinction entre status normale de la vitamine D (taux sériques 25-OH-Vitamin D >30 ng/ml ou >75 nmol/l), insuffisance en vitamine D (taux sériques 25-OH-Vitamin D >30 ng/ml ou >75 nmol/l) et véritable carance en vitamin D (taux sériques 25-OH-Vitamin D >6 ng/ml ou >15 nmol/l). L insufisance en vitamin D est caractérisée par une hyperparathyroïdie secondaire, une calcémie et une minéralisation osseuse normales, mais une résorption osseuse augmentée résultant en une perte de masse osseuse progressive et avec cela une augmentation du risque fractuaire. Une véritable carence en vitamine D provoque en plus de l hyperparathyroïdie secondaire une ostéomalacie. Les symptomes cliniques du déficit en vitamine D et de l ostéomalacie sont très variables. Avec un déficit léger ou présent depuis longtemps il peut n y avoir pas de symptomes. Les symptome cliniques sont fonction de hypocalcémie (paresthésies périorales ou acrales), de l anomalie de la minéralisation osseuse (douleurs osseuses) et les autres conséquences du déficit en vitamine D (par exemple myasthénie). Les résultats des examens de laboratoire sont dépendents de l étiologie de l ostéomalacie. Biochimiquement, l ostéomalacie se caractérise par des concentrations abaissées de calcium et de phosphore, ou à leurs normes inférieures, et par une activité augmentée de la phosphatase alkaline, et des concentrations sériques diminuée de la 25-OH-D 3. Le traitement causal de la carence en vitamine D consiste en une substitution de vitamin D 3. En plus de la vitamine D, il faut également donner une supplémentation de calcium de mg par jour, car les besoin en calcium augmentent sous traitement de vitamine D. Une substitution seul en vitamine D n est donc pas suffisante, un apport calcique suffisant est nécessaire pour la correction de la minéralisation déficiente UI de vitamine D i.m., à renouveler tous les 6 12 mois pour entretenir le résultat du traitement [22, 36, 92]. Les symptômes d hypocalcémie et la myopathie disparaissent en règle générale en quelques semaines sous traitement adéquat, mais la disparition des douleurs osseuses peut prendre plus de temps. Les taux sériques de calcium et de phosphore se normalisent habituellement en quelques semaines. La phosphatase alcaline peut encore augmenter au début mais elle se normalisera en 3 6 mois. Les premiers contrôles de laboratoire sous traitement, avec dosage des concentrations sériques de calcium (attention: hypercalcémie) et de la phosphatase alcaline, et du calcium urinaire (hypercalciurie) sont indiqués après 4 6 semaines. Les intervalles entre les contrôles suivants sont fonction des problèmes et de la gravité initiale de l ostéomalacie. Sous traitement de calcitriol, la calcémie doit être contrôlée tous les 3 6 mois, car ce traitement comporte un risque d hypercalcémie. Le traitement des formes phosphopéniques d ostéomalacie consiste à administrer des suppléments de phosphates à une dose de 1 3 grammes de phosphore élémentaire (répartis sur 3 4 prises journalières), en plus de 0,5 2 µg/j de 1,25-(OH) 2-D 3 [93 95]. Dans les formes paranéoplasiques (ostéomalacie oncogène), il faut essayer de localiser la tumeur et d en faire l exérèse curative. Dans l acidose rénale tubulaire, en plus de la vitamine D pour corriger l acidose métabolique, il faut également administrer du bicarbonate de sodium (1 2 mval/24 h). Il n y a aucun traitement spécifique de l hypophosphatasie. Il ne faut pas donner de vitamine D, car elle n est pas efficace dans cette maladie et peut éventuellement provoquer une hypercalcémie. (Traduction: Dr Bernard Croisier)

10 CURRICULUM Forum Med Suisse N o 32/33 13 août Références recommandées Les références complètes de cet article sont publiées dans l Internet: Dunnigan MG, Henderson JB. An epidemiological model of privational rickets and osteomalacia. Proc Nutr Soc 1997;56: Mawer EB, Davies M. Vitamin D nutrition and bone disease in adults. Rev Endocr Metab Disord 2001;2: Lips P. Vitamin D deficiency and secondary hyperparathyroidism in the elderly: consequences for bone loss and fractures and therapeutic implications. Endocrine Rev 2001; 22: Idilman R, de Maria N, Uzunalimoglu O, van Thiel DH. Hepatic osteodystrophy: a review. Hepatogastroenterology 1997;44: Bianchi ML, Bardella MT. Bone and celiac disease. Calcif Tissue Int 2002;71: Tannirandorn P, Epstein S. Druginduced bone loss. Osteoporos Int 2000;11: Hruska K. Pathophysiology of renal osteodystrophy. Pediatr Nephrol 2000;14: DiMeglio LA, White KE, Econs MJ. Disorders of phosphate metabolism. Endocrinol Metab Clin North Am 2000;29: Drezner MK. Tumor-induced osteomalacia. Rev Endocr Metab Disord 2001;2: Bikle DD. Clinical counterpoint: Vitamin D: new actions, new analogs, new therapeutic potential. Endocr Rev 2003;13: Vieth R. Vitamin D supplementation, 25 hydroxyvitamin D concentrations, and safety. Am J Clin Nutr 1999;69:

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Le point sur la vitamine D

Le point sur la vitamine D Formation continue Vol. 23 No. 4 2012 Le point sur la vitamine D Aude Tonson la Tour*, Alexandra Wilhelm-Bals*, Elsa Gonzalez Nguyen Tang*, Eric Girardin*, Genève Introduction La vitamine D est une vitamine

Plus en détail

Utilité clinique du dosage de la vitamine D

Utilité clinique du dosage de la vitamine D NOTE DE CADRAGE Utilité clinique du dosage de la vitamine D Date de validation par le collège : Janvier 2013 Service évaluation des actes professionnels Cette note de cadrage est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

Maladies ostéo-articulaires

Maladies ostéo-articulaires CHAPITRE 8 Maladies ostéo-articulaires PLAN DU CHAPITRE INTERPRÉTER LA PRÉSENCE D'ANTICORPS ANTI-PEPTIDES CYCLIQUES CITRULLINES (AC. ANTI-CCP) INTERPRÉTER LA PRÉSENCE D'UN FACTEUR RHUMATOÏDE INTERPRÉTER

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool) F. FLAISLER Service de Rhumatologie Groupe Hospitalo-Universitaire CAREMEAU, Nîmes OSTÉOPOROSE DEFINITION AFSSAPS «Maladie diffuse

Plus en détail

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS Actualisation 2006 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France F-93285 Sai nt-denis Cedex t él. +33 (0)1 55 87 30 00 www.afssaps.sante.fr

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

Chirurgie bariatrique : que doit savoir un pharmacien?

Chirurgie bariatrique : que doit savoir un pharmacien? pharmacothérapie Chirurgie bariatrique : que doit savoir un pharmacien? Isabelle Giroux Résumé Objectifs : Revoir la littérature scientifique concernant les déficiences en vitamines et minéraux et les

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Ostéoporose chez l homme

Ostéoporose chez l homme le point sur Ostéoporose Rev Med Suisse 2013 ; 9 : 1260-4 E. Biver B. Uebelhart Drs Emmanuel Biver et Brigitte Uebelhart Service des maladies s Département des spécialités de médecine HUG et Faculté de

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL)

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL) Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament RENAGEL de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimalisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Pathologies osseuses

Pathologies osseuses Rhumatologie version: 1.0 Pathologies osseuses A. Métabolisme osseux I. Remodelage osseux a. Constitution du T osseux Eau (10%) Protéines (20%) (Collagène de type I surtout) Minéral (70%) (hydroxyapatite)

Plus en détail

Médecine interne. VitamineDetfoie. Vitamin D and liver. Hegel Vol. 5 N 1-2015 DOI : 10.4267/2042/56334. Pierre Toulemonde. Résumé. Mots-clés.

Médecine interne. VitamineDetfoie. Vitamin D and liver. Hegel Vol. 5 N 1-2015 DOI : 10.4267/2042/56334. Pierre Toulemonde. Résumé. Mots-clés. 10 DOI : 10.4267/2042/56334 VitamineDetfoie Vitamin D and liver Pierre Toulemonde Clinique Saint-Jean Languedoc pierre.toulemonde@wanadoo.fr Médecine interne Résumé Le rôle de la vitamine D sur l organisme

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans. www.iofbonehealth.org Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans www.iofbonehealth.org QU EST-CE QUE L OSTÉOPOROSE? L ostéoporose est une maladie qui fragilise les os, conduisant à une augmentation

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités Tissu vivant Constant renouvellement Trois fonctions principales Tissu de soutien (station

Plus en détail

révention Pdes fractures

révention Pdes fractures révention Pdes fractures liées à l ostéoporose nutrition de la personne âgée Groupe de travail La base rédactionnelle de ce guide a été élaborée à la demande de la Direction Générale de la Santé par un

Plus en détail

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Diabète Maladies thyroïdiennes Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Les hormones Porteuses d'informations chimiques (communication entre diverses cellules) Transport vers les organes

Plus en détail

La chirurgie bariatrique est actuellement reconnue comme une procédure

La chirurgie bariatrique est actuellement reconnue comme une procédure REVUES GENERALES 25 A. SALLE Département d Endocrinologie, Diabétologie, Nutrition, CHU, ANGERS. La chirurgie bariatrique est actuellement le traitement de choix de l obésité morbide. Cette chirurgie n

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

special greffe ii numéro LA REVUE SEMESTRIELLE GRATUITE DE LA LIGUE REIN ET SANTÉ MARS 2012 - SEPT. 2012 DOSSIER GREFFE ET DIABÈTE page 41 à 47

special greffe ii numéro LA REVUE SEMESTRIELLE GRATUITE DE LA LIGUE REIN ET SANTÉ MARS 2012 - SEPT. 2012 DOSSIER GREFFE ET DIABÈTE page 41 à 47 n 12 MARS 2012 - SEPT. 2012 LA REVUE SEMESTRIELLE GRATUITE DE LA LIGUE REIN ET SANTÉ numéro special greffe ii DOSSIER GREFFE RÉNALE page 5 à 26 AIDE MÉMOIRE DU TRANSPLANTÉ page 26 à 40 DOSSIER GREFFE ET

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Le syndrome de Cushing

Le syndrome de Cushing La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le syndrome de

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

FCC 8. Les perturbations endocriniennes après. chirurgie de l obésité

FCC 8. Les perturbations endocriniennes après. chirurgie de l obésité Congrès de l Association Française de Chirurgie Paris du 30 septembre au 2 octobre 2009 Séance de Formation Chirurgicale Continue FCC 8 Les perturbations endocriniennes après chirurgie de l obésité Organisateur

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Michèle d Herbomez DIU de Chirurgie Endocrinienne Lille 2009 Bilan biologique participe au Diagnostic Pronostic Suivi Trois types de marqueurs:

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Composition corporelle

Composition corporelle Composition corporelle Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Définition des compartiments... 3 I.1 Le modèle anatomique... 3 I.2 Le modèle biochimique...

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Au programme Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Club La Foulée 5 août 2004 Dre Mireille Belzile La lombo-sciatalgie Inflammation du périoste au site d insertion des muscles du mollet Erreur

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011 Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011 Bureau 4A : Nutrition & Information sur les denrées alimentaires Novel Food, Adjonction V&M, SBNP Compléments

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE

NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE D r Eric OUHAYOUN Service de Médecine Nucléaire - P r J.P. Esquerré CHU Purpan Toulouse - France Néphrogramme isotopique Principe :

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

*Test sur 20 femmes présentant des taches de sénescence sur les 2 mains et sur le visage. Age moyen 59 ± 1 an. Test par colorimétrie.

*Test sur 20 femmes présentant des taches de sénescence sur les 2 mains et sur le visage. Age moyen 59 ± 1 an. Test par colorimétrie. WHITE RESOLUTION SOIN ÉCLAIRCISSANT ANTI-TÂCHES, ANTI-ÂGE AU WHITESPHERE TM PREMIUM ET IPARZINE -4A PERFORMANCE PRODUIT Ce soin est une formule ultra-active qui permet de lutter efficacement contre les

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des

Plus en détail

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments»

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» 1 «Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» Magali Marchand, Chef de service Diététique RHMS Diététicienne agréée ABD 12.01.2012 - Maison du

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Monographie de produit

Monographie de produit Pr COMPLERA MD (emtricitabine/rilpivirine/ fumarate de ténofovir disoproxil) en comprimé 200 mg d emtricitabine 25 mg de rilpivirine comme chlorhydrate de rilpivirine 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail