THEME : POINT D ETAPE DE LA CAMPAGNE COTONNIERE
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- Jean-Luc Marois
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1 REPUBLIQUE DU BENIN MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE (MAEP) SOCIETE NATIONALE POUR LA PROMOTION AGRICOLE ooo THEME : POINT D ETAPE DE LA CAMPAGNE COTONNIERE Présenté par DIMON Elie (SONAPRA/DPSP) 1
2 INTRODUCTION I. POINT D ETAPE DE LA CAMPAGNE II. DONNEES ECONOMIQUES III. DIFFICULTES IV. LECONS A TIRER V. PREPARATIFS DE LA CAMPAGNE CONCLUSION 2
3 INTRODUCTION 3
4 La filière coton occupe une place prépondérante dans l économie nationale du Bénin à travers sa contribution à la création de l emploi et de la richesse nationale. Les produits qui en résultent à savoir la fibre et les graines de coton, constituent deux des principaux produits d exportation de notre pays qui lui apportent d importantes devises étrangères. Suite aux dysfonctionnements enregistrés ces dernières années au sein de la filière caractérisés par une baisse drastique de la production et une méfiance entre les différents acteurs, le Gouvernement a repris depuis avril 2012 en main à titre transitoire la gestion de cette filière. 4
5 Dans ce cadre, la SONAPRA a été responsabilisée aux cotés des autres acteurs pour la conduite des différentes activités tout au long du processus. 5
6 I POINT DE LA CAMPAGNE COTONNIERE
7 I ORGANISATION MISE EN PLACE AU NIVEAU NATIONAL 7
8 En vue de faciliter le bon déroulement de la campagne cotonnière , le dispositif organisationnel et institutionnel mis en place par le Gouvernement s articule autour des volets ci-après: Supervision des activités : Comité interministériel (MAEP, MDAEP, MEF, MESRS, MEMP) : organe d orientation et de suivi des activités de la campagne cotonnière. Production des statistiques : Cellule nationale de Suivi des statistiques de la campagne cotonnière (INSAE, MAEP (DPP, SONAPRA, ONS, CARDER), MEF (DGAE)) 8
9 Conduite des opérations : Acquisition et mise en place des intrants coton Comité technique : commande et livraison des intrants (diverses structures du MAEP et autres ministères) INRAB et DAGRI : vérification de la conformité et de l efficacité des intrants importés. SONAPRA : réception des intrants et leur mise en place auprès des CARDER CARDER : distribution des intrants au niveau des producteurs à travers les coopératives. 9
10 Production cotonnière CARDER : appui conseil aux producteurs notamment lors des phases de semis, de fumure, d entretien, de traitements phytosanitaires et de récolte. DPQC : suivi de la production et certification des semences. Commercialisation du coton graine CARDER : ouverture des marchés, collecte, pesée et évacuation du coton graine de concert avec les coopératives de producteurs SONAPRA : Appui logistique (révision des bascules, déploiement des camions, paiement des frais de transport) et suivi des opérations 10
11 ONS : conception des états de paiement des producteurs devant servir de base de paiement par le Trésor Public à travers les Recettes Perceptions. DPQC : contrôle de la qualité du coton graine sur les marchés de collecte et dans les usines d égrenage. Egrenage SONAPRA : coordination et gestion à transitoire des usines de la SODECO (09 usines) et supervision des activités des usines privées (04), d une capacité totale tonnes Cabinet COTIMES : assistance technique pour le suivi des usines et mise en place d un dispositif d information 11
12 Classement du coton fibre SONAPRA : classement par type de vente et de longueur de soie de toute la production nationale de fibres à travers le Service contrôle qualité et classement coton. Placement du coton fibre et vente des produits SONAPRA : placement de la fibre et vente des autres produits sous la supervision du comité interministériel. Evacuation et mise à FOB des produits finis SONAPRA : évacuations des produits finis et des engagements commerciaux. Tiers Détenteurs : assistance technique 12
13 MESURES SPECIFIQUES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT 13
14 Au nombre des mesures spécifiques prises par le Gouvernement qui ont marqué le déroulement de la campagne cotonnière , on note : la réquisition de l ensemble des usines de la Société pour le Développement du Coton (SODECO) et de son personnel pour toute la période du déroulement de la campagne; le recrutement et l installation de 85 agents Chargés des Intrants et du Suivi de la Campagne agricole (CISC) sous contrat à durée déterminée; l augmentation du prix d achat du kg de coton graine aux producteurs qui est passé de 260 FCFA à 265 FCFA le premier choix et de 210 FCFA à 215 FCFA le deuxième choix ; 14
15 La mise en place d un crédit spécial pour l appui de la gestion de la soudure aux cotonculteurs ; la cession des intrants à des prix subventionnés et harmonisés avec ceux des vivriers; l Implication des élus locaux, des préfets et autres acteurs dans le suivi de la campagne cotonnière; le maintien de la décision de l Etat de responsabiliser les structures publiques (SONAPRA, ONS, CARDER, INRAB) pour la gestion de la campagne
16 PLUVIOMETRIE 16
17 la situation pluviométrique comparée entre 2012 et 2013 se présente comme suit: 1218,08 965, Hauteur d'eau d'eau (mm) Nombre de jours de pluie (mm) La pluviométrie a été nettement moins bonne en 2013 comparativement à 2012 pour l ensemble du pays. 17
18 SUPERFICIES EMBLAVEES 18
19 PREVISION : ha - REALISATION : ,27 ha soit 80,78%. FAIBLE REDUCTION PAR RAPPORT À 2012 : 1,1% SUPERFICIE MESURÉE (HA) [NOM DE CATÉGORIE] [POURCENTAG ZOU-COLLINES E] 12% OUEME- PLATEAU 1% [NOM DE CATÉGORIE] [POURCENTAG E] [NOM DE CATÉGORIE] [POURCENTAG E] REPARTITION DES SUPERFICIES PAR DEPARTEMENT 19
20 V-MISE EN PLACE DES INTRANTS 20
21 DESIGNATION UNITE STOCKS RESIDUELS AU 31/12/12 ACQUISITIONS MISE EN PLACE CONVERTIS SUR INTRANTS VIVRIERS CONSOMMATIONS CVPC STOCKS AU 31/12/2013 ENGRAIS (NPK, Urée, KCl) TONNE , , , , , ,85 TOTAL HERBICIDES LITRE , , ,00 0, , ,00 DOSES , , ,47 0, , ,06 TOTAL INSECTICIDES LITRES , , ,56 0, , ,41 TOTAL APPAREILS 282, , ,00 0, , ,00 21
22 RÉALISATION DES PRINCIPAUX PARAMETRES 22
23 Pour le compte de la campagne , les principaux résultats au 12/04/2014 se présentent comme suit: Phase Paramètres Prévisions Réalisation au 12 avril 2014 Taux de réalisation Production Superficies ,7 99,15% Rendement 883,86 864,49 97,83% Production attendue , ,17% Commercialisati on et égrenage Quantité de fibre attendue ,569 57,04% Quantité de graine attendue ,94 51,73% Déchet ,73 1,28% Vente de fibre à l export ,0% Placement Prix moyen de vente à l export Prix de vente à l export de la graine Prix de vente locale de la graine %
24 II. DONNEES ECONOMIQUES 24
25 PRIX DE CESSION DES INTRANTS 25
26 Semences coton : Prises en charge par les fonctions critiques Herbicide : Herbicide Total: 3500 FCFA le Litre Herbicide Sélectif: 5000 FCFA le Litre Engrais NPK SB : 200 FCFA le Kg Urée : 200 FCFA le Kg Insecticides : 1 ère fenêtre (2 traitements): 5000 FCFA par traitement 2 ième fenêtre (2 traitements): 7200 FCFA par traitement 3 ième fenêtre (2 traitements): 5000 FCFA par traitement Soit FCFA par Ha traité. Soit FCFA par Ha 26
27 Appareils de traitement : les prix varient entre FCFA selon le type d appareil. Prix d achat du coton graine aux producteurs : 1èr Choix : 265 FCFA le Kg 2ième Choix : 215 FCFA le Kg Fonction critique: 20 FCFA par Kg de coton graine 27
28 III- DIFFICULTES 28
29 Les principales difficultés sont: l insuffisance des matériels (GPS et Pesons) pour les mesures parcellaires; l insuffisance des herbicides totaux et les longues poches de sécheresse qui ont un tant soit peu émoussé l engouement des producteurs ; des conditions pénibles de traitement des semences du fait que ce dernier a été fait longtemps après l égrenage ; les difficultés d utilisation de certains insecticides liées au grand volume du conditionnement en rapport avec la dose (1 litre pour 6 doses, tonneaux de 200 litres, etc) 29
30 l insuffisance des capacités de stockage dans certaines localités et au niveau des usines ; le retard accusé dans les préparatifs de la campagne d égrenage observé quasiment au niveau de toutes les usines ; la réticence manifeste des SEC à participer à l égrenage à façon proposé par le gouvernement.. le retard accusé dans la révision des usines; le stockage prolongé d un stock important de coton graine; les difficultés d approvisionnement des usines en matières premières en raison du démarrage tardif des activités d égrenage. 30
31 IV- LEÇONS À TIRER 31
32 Les principales leçons à tirer sont: la forte mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la campagne a été un facteur de succès; la transparence sur tous les maillons de la filière a redonné confiance aux producteurs; un meilleur suivi a favorisé le renforcement des capacités des agents et des producteurs; la mise en place du crédit de campagne a permis de limiter le bradage des intrants; Forte implication des structures étatiques a amélioré l efficacité de la filière (meilleure gestion des intrants, maîtrise des flux physiques, paiement hebdomadaire des achats, accompagnement plus rassurant des producteurs). 32
33 V- PREPARATIFS DE LA CAMPAGNE 2014/
34 PREVISIONS CAMPAGNE COTONNIERE I-PRODUCTION VALEUR (FCFA) SUPERFICIES PREVUES (ha) ,0 BESOINS EN ENGRAIS (NPK, UREE, KCl) ,000 STOCKS DISPONIBLES 0,000 STOCKS COMMANDES ,000 LIVRAISON EN COURS BESOINS HERBICIDES (l) 1,658,000 COMMANDE HERBICIDES 817,059 STOCKS DISPONIBLES ,00 INSECTICIDES (l) Stocks disponibles (l) 1,106,283 Commande insecticides (l) RENDEMENT* (t/ha) 0,900 PRODUCTION ATTENDUE ,000 34
35 Répartition des stocks disponibles par zone suivant les priorités; Mise en place des semences coton auprès des CARDER suivant les prévisions d emblavures; Renforcement des capacités des agents en général Réflexion sur le zonage du bassin cotonnier en vue de : Assurer un bon encadrement des producteurs Améliorer la productivité et la compétitivité du coton; Assurer la disponibilité et l accessibilité des facteurs de production Organiser une bonne commercialisation Assurer un développement équilibré des zones de production Rendre disponibles les Statistiques fiables Assurer le développement industriel 35
36 CONCLUSION 36
37 Au total la filière coton occupe une place prépondérante dans l économie nationale du Bénin depuis une trentaine d années. Elle est la première filière économique créatrice de richesse et d emploi et constitue de ce fait un pilier de croissance économique du Bénin et d amélioration des revenus des ménages ruraux. Aujourd hui avec les mesures hardies prises donnent espoir quant à la renaissance de l or blanc du Bénin. 37
38 MERCI DE VOTRE ATTENTION 38
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