> Un jeune Parisien sur quatre âgé de 15 à 24 ans est fumeur quotidien. > Augmentation récente du tabagisme chez les jeunes Parisiens.

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1 Conduites addictives Consommation de tabac > Un jeune ien sur quatre âgé de 15 à 24 ans est fumeur quotidien. > Augmentation récente du tabagisme chez les jeunes iens. Consommation d alcool > Un jeune de ans vivant à sur deux a déjà été exposé à une consommation d alcool à risque. > Les ivresses répétées chez les jeunes parisiens de 17 ans sont passées de 19% en 2005 à 28% en Consommation de cannabis > Un jeune de 17 ans sur deux a déjà consommé du cannabis à. > La consommation régulière de cannabis concerne d abord les garçons. Polyconsommation > A, près de 85% des jeunes de ans fumant du cannabis ont une consommation d alcool à risque. > Près des trois quarts (72,8%) des iens de ans fumant du cannabis ont une consommation quotidienne de tabac. 103

2 Contexte Les prises de risque, fréquentes chez les adolescents, sont multiples et peuvent prendre la forme de consommation de produits psychoactifs. Celles-ci sont susceptibles d évoluer vers des conduites addictives, lesquelles peuvent avoir un retentissement sur la sexualité : précocité des relations sexuelles, absence d utilisation du préservatif dans des situations à risque, et ainsi prise de risque de transmission du VIH et d IST, mais aussi de grossesse non désirée si aucune contraception n est utilisée ou en cas d oubli de pilule. Ce lien peut être direct, l alcool ou le cannabis altérant l état de conscience mais aussi indirect. L addiction aux produits psychoactifs peut en effet témoigner d une souffrance psychique, d une faible estime de soi rendant l adolescent peu enclin à adopter des comportements préventifs en matière de sexualité. D après le Baromètre santé 2005, la consommation de produits psychoactifs et les conduites à risque sont corrélées aux idées suicidaires et tentatives de suicide 1. La consommation de substances psychoactives s avère plus importante chez les personnes ayant eu un épisode dépressif 2. En France, le suicide est la première cause de décès des ans, et la deuxième chez les ans. Des études ciblées permettent de mieux connaître la consommation des jeunes (cf. encadré sources d information) et fournissent des éléments pour orienter les politiques publiques. Le volet français de l étude européenne Espad (European school survey project on alcohol and other drugs) , qui concerne les jeunes de 16 ans en milieu scolaire, met en évidence une tendance à la baisse des consommations des jeunes Français en ce qui concerne le tabac et le cannabis, mais une hausse de la consommation d alcool. Les expérimentations de ces produits suivent les mêmes tendances. En 2007, six adolescents de 16 ans sur dix déclarent avoir déjà fumé une cigarette, et un sur six fume quotidiennement. La consommation de tabac est sensiblement la même chez les filles et chez les garçons. Par ailleurs, 88% des jeunes de 16 ans ont déjà bu de l alcool au cours de leur vie ; un sur huit en consomme régulièrement. Il s agit d une consommation plutôt masculine : dix consommations dans le mois sont déclarées par un garçon sur cinq contre une fille sur dix. Plus d un tiers de ces jeunes ont connu une ivresse dans l année ; ils sont 3,5% à en avoir connu au moins dix dans l année. Un tiers des jeunes de 16 ans ont déjà fumé du cannabis. Les garçons sont plus concernés que les filles, notamment en termes de consommation fréquente. En 2007, seul un adolescent sur onze (9%) déclare n avoir jamais consommé de sa vie du tabac, de l alcool ou du cannabis, tandis que près d un tiers (29%) ont consommé les trois au cours de leur vie. Cependant, les évolutions observées sur la France entière ne se retrouvent pas toujours dans les études départementales et régionales, faisant parfois apparaître des tendances différentes, notamment à. Sources d information et limites Le Baromètre santé L Institut national de prévention et d éducation pour la santé (Inpes) réalise, depuis 1992, des enquêtes sur les comportements, connaissances et opinions des Français en matière de santé, intitulées les Baromètres santé. Le Baromètre santé 2005 a porté sur des personnes âgées de 12 à 75 ans. L ORS Ilede-France a réalisé des analyses régionales et départementales sur les populations concernées par la PMI : les personnes de ans, pour lesquelles un sur-échantillon francilien avait réalisé afin de disposer d un effectif plus important, et les adultes de ans. A un échelon départemental, les analyses se trouvent limitées par des effectifs parfois trop faibles. Les enquêtes Escapad Depuis 2000, l Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) réalise régulièrement, en partenariat avec la Direction du service national, une enquête statistique auprès des jeunes Français âgés de 17 ans. L enquête se déroule lors de la Journée d appel de Préparation à la Défense (JAPD). Elle est centrée sur la santé, les usages de drogue et les modes de vie. En 2004, l enquête, mise en œuvre à l initiative de la Mairie de et de l OFDT, a porté exclusivement sur des jeunes de 17 ans résidant à intramuros, et offre de plus la possibilité de réaliser des analyses infra-départementales. Des données parisiennes sont également disponibles à partir des études nationales de et L interprétation de ces dernières à un niveau local doit cependant être prudente compte tenu de la faiblesse des effectifs. La réalisation d une nouvelle étude avec un sur-échantillon parisien devrait permettre de préciser les tendances observées. 104

3 1 Consommation de tabac Près d un ien sur quatre de ans est fumeur quotidien En 2005 selon les données du Baromètre Santé, près d un jeune sur quatre âgé de 15 à 24 ans est fumeur quotidien ; les personnes âgées de 25 à 49 ans sont une sur trois dans ce cas (tab. 1 et tab. 2). Il n est pas observé de différence significative entre les iens et les autres Franciliens. Chez les ans, que ce soit en ou en France, il existe une différence selon le sexe dans l usage quotidien du tabac, les hommes étant davantage consommateurs. Cependant, à, pour cette classe d âge, il n est pas mis en évidence de différence significative. Un usage quotidien du tabac qui augmente très rapidement avec l âge, surtout chez les plus jeunes L usage du tabac augmente très rapidement avec l âge. Ainsi, les jeunes parisiens de ans sont 6,7% à fumer quotidiennement, et sont 27,4% entre 18 et 24 ans. Cette augmentation avec l âge s observe également en et en France. Tab.1 Fumeurs quotidiens chez les ans à, en et en France (en %) p* Ile-de- France France Hommes 22,2 26,9 NS 26,1 30,2 Femmes 23,6 19,1 NS 20,0 26,7 Ensemble 23,0 23,0 NS 23,0 28,4 p** NS S** S* S* ans 6,7 15,5 NS 12,6 15, ans 27,4 27,1 NS 27,2 34,1 p*** S*** S** S*** S*** Effectifs p* Significativité du test comparant et l. Une augmentation récente du tabagisme chez les jeunes parisiens de 17 ans A en 2008, 35% des jeunes de 17 ans déclarent un usage quotidien de tabac. Ils sont significativement plus nombreux qu en (25%) et qu en France métropolitaine (29%). Les filles parisiennes sont 38% dans ce cas et les garçons 31%, sans que la différence soit significative. Comparé à l étude Escapad de 2005, l usage quotidien de tabac était de 24% à, de 25% en Ile-de- France, et était alors plus important en France métropolitaine (33%). L enquête Escapad de 2004 situait quant à elle l usage quotidien du tabac à 28%, avec 31% chez les filles et 26% chez les garçons. L analyse selon un découpage géographique opposait l ouest parisien aux pourcentages supérieurs à 33%, à l est parisien, où un jeune sur quatre était fumeur quotidien. Fig.1 Evolution de la proportion de fumeurs quotidiens de 17 ans à, en et en France métropolitaine entre 2005 et 2008 (en %) Tab.2 Fumeurs quotidiens chez les ans à, en et en France (en %) p* Ile-de- France France Hommes 38,9 38,0 NS 38,2 38,0 Femmes 27,9 26,8 NS 27,0 29,3 Ensemble 33,7 32,3 NS 32,6 33,5 p** S* S*** S*** S*** ans 36,2 32,1 NS 33,1 36, ans 31,4 32,4 NS 32,2 31,9 p*** NS NS NS S*** Effectifs p* Significativité du test comparant et l. 1 France métropolitaine Sources : Enquêtes Escapad 2005 et

4 Consommation d alcool Près d un jeune sur deux âgé de 15 à 24 ans vivant à a déjà été exposé à une consommation d alcool à risque Selon le Baromètre santé 2005, près de la moitié des jeunes iens âgés de 15 à 24 ans (48,2%) ont déjà eu une consommation d alcool à risque (cf. encadré définitions), qu elle soit ponctuelle, chronique ou de dépendance. Cette proportion de consommation à risque chez les plus jeunes est significativement plus élevée à que dans le reste de l, où la proportion est de 31,6% (tab. 3). Un maximum de consommation à risque observée entre 18 et 24 ans Entre 15 et 17 ans, la consommation à risque concerne un quart des iens (27,3%). Entre 18 et 24 ans, cela concerne la majorité des jeunes parisiens (54,2%), ce qui est significativement plus élevé que dans le reste de l (34,8%) (tab. 3). Les consommations à risque ont ensuite tendance à diminuer après 25 ans. On note une différence significative à l échelon national entre les ans et les ans : les premiers sont 36,1% et les seconds 31,9% à avoir été exposés à une consommation excessive d alcool (tab. 4). La consommation d alcool à risque concerne plus les garçons que les filles Il existe une différence significative de consommation à risque entre les jeunes âgés de 15 à 24 ans selon leur sexe. Les hommes parisiens de moins de 25 ans concernés sont ainsi 58,5%, pour 39,8% des filles du même âge. Cette différence s observe partout sur le territoire. La consommation à risque des jeunes filles à est cependant plus importante qu en France et qu en (tab. 3). Tab.3 Consommation d alcool à risque (test de l Audit C) chez les jeunes de ans à, en Ile-de- France et en France (en %) Tab.4 Consommation d alcool à risque (test de l Audit C) chez les ans à, en et en France (en%) p* France Hommes 58,5 41,1 S** 44,0 56,5 Femmes 39,8 22,2 S*** 25,7 30,8 Ensemble 48,2 31,6 S*** 34,7 43,7 p** S* S*** S*** S*** ans 27,3 24,3 NS 24,7 36, ans 54,2 34,8 S*** 38,7 47,0 p*** S*** S** S*** S*** Effectifs Risque ponctuel, chronique ou de dépendance. p* Significativité du test comparant et l. p* France Hommes 38,9 38,0 NS 38,2 38,0 Femmes 27,9 26,8 NS 27,0 29,3 Ensemble 33,7 32,3 NS 32,6 33,5 p** S* S*** S*** S*** ans 36,2 32,1 NS 33,1 36, ans 31,4 32,4 NS 32,2 31,9 p*** NS NS NS S*** Effectifs Risque ponctuel, chronique ou de dépendance. p* Significativité du test comparant et l. Les écarts selon le genre se réduisent avec l âge Après 25 ans, les hommes restent plus concernés que les femmes par la consommation excessive d alcool, mais l écart entre les sexes se réduit, à comme dans le reste de la France. Après 25 ans, les différences entre les zones géographiques s atténuent également. La proportion d hommes concernés avoisine 40%, celle des femmes est proche de 30% (tab. 4). Définitions et mesures de la consommation excessive d alcool AUDIT-C : L audit (Alcohol Disorders Identification Test) est un test de repérage de la consommation excessive d alcool, dont une version courte, l audit-c, comprend 3 items : - combien de fois vous arrive-t-il de consommer de l alcool? (jamais, une fois par mois, 2 à 4 fois par mois, 2 à 3 fois par semaine, 4 fois ou plus par semaine) ; - combien de verres standard buvez-vous au cours d une journée ordinaire où vous buvez de l alcool (un ou deux, trois ou quatre, cinq ou six, sept à neuf, dix ou plus) ; - combien de fois vous arrive-t-il de boire 6 verres standard ou davantage au cours d une même occasion? (jamais, moins d une fois par mois, une fois par mois, une fois par semaine, chaque jour ou presque). Risque ponctuel : moins de 22 verres par semaine (homme) ou 15 (femme), et 6 verres ou plus au cours d une même occasion (binge drinking) au moins une fois par mois. Risque chronique : au moins 22 verres par semaine (homme) ou 15 (femme), ou bien 6 verres ou plus au cours d une même occasion au moins une fois par semaine. Risque dépendant : au moins 49 verres par semaine (soit au moins 7 par jour) quel que soit le sexe, ou bien 6 verres ou plus au cours d une même occasion tous les jours ou presque. 106

5 Les jeunes iens de 17 ans ont une consommation régulière d alcool plus importante qu en France et qu en Entre 2005 et 2008, la consommation régulière d alcool est stable en et à, alors qu elle est à la baisse sur le reste de la France. Les iens de 17 ans sont 11% en 2008 à consommer régulièrement de l alcool, contre 7% des Franciliens, et 9% des Français du même âge (fig. 2). En 2004, l enquête Escapad montrait que l usage régulier d alcool chez les jeunes iens de 17 ans était significativement supérieur dans le sud-ouest de, et significativement inférieur dans le nord-est. Les ivresses répétées des jeunes de 17 ans ont récemment augmenté à La proportion de jeunes ayant connu au moins trois ivresses dans l année à est passée de 19% en 2005 à 28% en En, ces taux sont passés dans le même de temps de 16% à 20%. Entre 2005 et 2008, l écart s est creusé entre et l Ilede-France et les ivresses répétées des jeunes à sont significativement plus fréquentes qu en Ile-de- France. Le taux parisien a nettement progressé, alors qu au niveau national, le taux est resté relativement stable (fig. 3). Ainsi, en 2005, les ivresses répétées étaient significativement moins importantes à qu en France, alors qu en 2008, le taux parisien tend à dépasser le taux national. En 2004, selon l enquête Escapad, les ivresses répétées des jeunes de 17 ans concernaient plus les arrondissements de l ouest, le nord-est montrant des taux significativement inférieurs (21% dans le nordouest et 20% dans le sud-ouest contre 10% dans le nord-est). Fig. 2 Evolution des consommations régulières d alcool* à 17 ans à, en et en France métropolitaine entre 2005 et 2008 (en %) 12 % 8 % 4 % Fig. 3 Evolution des ivresses répétées* à 17 ans à, en et en France métropolitaine entre 2005 et 2008 (en %) France métropolitaine Sources : Enquêtes Escapad 2005 et 2008 * Au moins 3 ivresses au cours de l année France métropolitaine Sources : Enquêtes Escapad 2005 et * Au moins 10 consommations dans le mois L alcoolisation ponctuelle sévère et répétée des jeunes de 17 ans à est plus fréquente qu en A partir de 2008, l enquête Escapad propose des données sur les épisodes répétés d usage d alcool ponctuel sévère, données qui n étaient pas disponibles en Près d un quart (23%) des jeunes iens de 17 ans ont connu au moins trois épisodes de consommation d alcool ponctuelle sévère dans le mois. C est significativement plus qu en Ile-de- France, où cela concerne 15% des jeunes du même âge. En revanche, les taux de et de la Province restent comparables. A, les filles sont moins concernées que les garçons : elles sont 17% dans ce cas contre 28% des garçons. 107

6 Consommation de cannabis A, un jeune sur deux âgé de 17 ans a déjà consommé au moins une fois du cannabis Selon l enquête Escapad de 2008, 54% des jeunes parisiens de 17 ans ont déjà consommé au moins une fois du cannabis. Cela concerne autant les garçons que les filles à. L expérimentation à 17 ans tend à augmenter à (elle était de 45% en 2005), contrairement à l où elle passe de 46% en 2005 à 42% en 2008, et à la France, où elle passe dans le même temps de 49% à 42%. Le taux d expérimentation du cannabis à 17 ans à en 2008 est significativement supérieur à ceux de l Ilede-France et de la France, qui restent comparables Fig.4 Evolution du niveau d expérimentation* du cannabis à 17 ans à, en et en France entre 2005 et 2008 (en %) entre eux. Sources : Enquêtes Escapad 2005 et * Au moins 1 fois au cours de la vie France métropolitaine La consommation régulière de cannabis concerne d abord les garçons Chez les jeunes, les filles sont significativement moins nombreuses que les garçons à consommer régulièrement du cannabis en 2005, que ce soit à, en, ou en France (tab. 5 et tab. 6). A, les hommes de moins de 25 ans consommateurs réguliers de cannabis sont 29,2% contre 12,4% de femmes du même âge. Après 25 ans, la consommation régulière de cannabis diminue sensiblement Si près de 20% des iens de moins de 25 ans et près de 16% des Franciliens et Français du même âge consomment régulièrement du cannabis en 2005, ils sont respectivement 13,8%, 7,2% et 4,9% dans ce cas s ils sont âgés de 25 à 49 ans. C est surtout après 35 ans que s observe une baisse significative (tab. 6). Après 25 ans, les hommes restent plus nombreux que les femmes à consommer du cannabis (tab. 6). Les consommateurs parisiens de 25 à 49 ans sont 20,7% en 2005, contre 8,9% dans les autres départements d Ilede-France, et 7,8% en France. Tab.5 Consommation de cannabis au moins dix fois au cours des 12 derniers mois chez les ans à, en et en France(en %) p* France Tab.6 Consommation de cannabis au moins dix fois au cours des 12 derniers mois chez les ans à, en et en France(en %) p* France Hommes 29,2 23,7 NS 24,6 22,2 Femmes 12,4 7,8 NS 8,7 10,3 Ensemble 19,9 15,8 NS 16,5 16,3 p** S** S*** S*** S*** ans 19,5 12,9 NS 13,8 14, ans 20,1 17,0 NS 17,6 17,3 p*** NS NS NS S* Effectifs Hommes 20,7 8,9 S*** 11,5 7,8 Femmes 5,9 2,1 S** 2,8 2,2 Ensemble 13,8 5,5 S*** 7,2 4,9 p** S*** S*** S*** S*** ans 19,4 9,7 S*** 12,0 8, ans 8,5 2,6 S*** 3,7 2,5 p*** S*** S*** S*** S*** Effectifs p* Significativité du test comparant et l. p* Significativité du test comparant et l. 108

7 Polyconsommation A, des consommations plus importantes de tabac et d alcool chez les fumeurs de cannabis... Les consommations de substances psychoactives sont très fréquemment associées les unes aux autres. Parmi les jeunes parisiens de ans ayant déclaré avoir consommé du cannabis au moins dix fois au cours des 12 derniers mois, 55,4% déclarent fumer quotidiennement, et chez 84,4% d entre eux, une consommation d alcool à risque (ponctuel, chronique ou de dépendance) a été retrouvée selon le test de l Audit-C. Chez les jeunes ayant une consommation de cannabis inférieure ou nulle, ces proportions sont respectivement de 14,8% et 39,0% (fig. 5).... quel que soit l âge Des tendances comparables sont observées dans la population de ans (fig. 6). On retrouve ainsi 72,8% de fumeurs quotidiens parmi les iens de ans qui ont consommé au moins dix fois du cannabis dans l année, contre 27,4% chez ceux qui en ont consommé moins ou pas du tout. La proportion de consommation d alcool à risque est de 77,3% parmi les consommateurs réguliers de cannabis, contre 45,7% parmi les ans qui en consomment peu ou pas (fig. 6). Fig.5 Pourcentage de fumeurs quotidiens et consommateurs d alcool à risque* chez les iens de ans selon le niveau de consommation de cannabis en 2005 (en %) ,4 Fig.6 Pourcentage de fumeurs quotidiens et consommateurs d alcool à risque* chez les iens de ans selon le niveau de consommation de cannabis en 2005 (en %) ,8 77, ,8 55,4 39, ,4 45,7 Fumeurs quotidiens Consommateurs d'alcool à risque* Consommation de cannabis inférieure à 10 fois dans l'année ou nulle Consommation de cannabis au moins 10 fois dans l'année * Risque ponctuel, chronique ou de dépendance. Fumeurs quotidiens Consommateurs d'alcool à risque* Consommation de cannabis inférieure à 10 fois dans l'année ou nulle Consommation de cannabis au moins 10 fois dans l'année * Risque ponctuel, chronique ou de dépendance. Références : 1 - Beck F., Guilbert P., Gautier A. Baromètre santé 2005, Institut national de prévention et d éducation pour la santé, Embersin C., Grémy I. La dépression chez les adultes franciliens. Exploitation du Baromètre santé 2005, Observatoire régional de santé d, Legleye S., Spilka S., Le Nézet O. et al. Alcool, tabac et canabis à 16 ans. Evolutions, usages récents, accessibilité et modes de vie. Premiers résultats du volet français de l enquête ESPAD 2007, Tendances n 64, Observatoire français des drogues et des toxicomanies, Beck F., Legleye S., Spilka S. Les consommations de drogues à la fin de l adolescence à. Analyse infra-communale de l enquête Escapad 2004 menée auprès des jeunes de 17 ans, Tendances n 46, Observatoire français des drogues et des toxicomanies, Legleye S., Spilka S., Le Nézet O. et al. Les usages de drogues des adolescents parisiens. Exploitation secondaire de l enquête nationale Escapad 2005, Observatoire français des drogues et des toxicomanies, Spilka S., Le Nézet O., Laffiteau C. Exploitation départementale de l enquête nationale Escapad 2008, Observatoire français des drogues et des toxicomanies. 109

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