Une meilleure insertion professionnelle des lycéens en 2016 dans l académie de Bordeaux. Environ sortants de lycées en juin 2015

Transcription

1 Stat-Info 04/16 Octobre 2016 Une meilleure insertion professionnelle des lycéens en 2016 dans l académie de Bordeaux A la fin de l année scolaire , jeunes sont sortis des classes terminales de formations professionnelles des lycées publics ou privés sous contrat de l académie de Bordeaux. Cet effectif est stable par rapport à l année précédente. Rapporté au nombre d inscrits à la rentrée scolaire de 2014, il correspond à un taux de sortie de 47 %. La description des jeunes quittant le système scolaire permet d appréhender le profil des nouveaux arrivants sur le marché du travail. Ainsi, la majorité des sortants de lycée sont des garçons et huit jeunes sur dix sont issus d une formation de niveau III ou IV. Six sortants sur dix sont issus d une spécialité de formation liée aux services, domaine où le niveau de formation est globalement plus élevé qu en production. Sept mois après leur sortie de formation, 49 % des lycéens sont en emploi. Après un net recul entre 2011 et 2014, le taux d emploi des lycéens progresse depuis (+ 2 points chaque année). En 2016, cette amélioration concerne tout particulièrement les sortants de et de. Depuis 2014, le taux d emploi des filles dépasse celui des garçons, l écart étant particulièrement marqué cette année. L insertion professionnelle à sept mois est également favorisée par l obtention du diplôme. Elle est meilleure parmi les jeunes sortants d une spécialité de la catégorie des services ou de certaines spécialités de formation (par exemple les spécialités de la santé et du travail social ou encore celle des services à la collectivité). Toutefois, l amélioration du taux d emploi reste accompagnée d une certaine précarisation. En effet, la part des emplois temporaires et des emplois aidés continue de progresser. Les filles sont davantage concernées par ces situations. Environ sortants de lycées en juin 2015 En juin 2015, lycéens de l académie de Bordeaux sont sortis d une année terminale de formation professionnelle. Ils ont été interrogés sept mois plus tard, en février 2016, sur les conditions de leur insertion professionnelle. Depuis trois ans, le volume de sortants concernés par l enquête est stable. Ces dernières années, l évolution du nombre de sortants de lycée (hors bac technologique et premières professionnelles) a essentiellement été marquée par la réforme de la voie professionnelle. En février 2013, le volume de sortants interrogés avait fortement augmenté, du fait du cumul momentané des nouveaux cursus de bac professionnel en 3 ans avec les anciens cursus en 4 ans Evolution du nombre de sortants des lycées de l académie Source : IVA 2011 à 2016 Rectorat de Bordeaux Le taux de sortie global, c est-à-dire le nombre de sortants pondéré rapporté au nombre d inscrits en N-2, s élève à 47 % en Depuis 2012, il se situe entre 46 % et 49 %, contre 39 % en Ce taux est plus élevé chez les garçons que chez les filles (49 % contre 45 %). En un an, le taux de sortie a augmenté d un point pour les bacs professionnels et de 2 points pour les, atteignant respectivement 46 % et 44 %. Pour les, le taux de sortie est relativement stable depuis 2013 (50 %). Taux de sortie d années terminales de formation de 2011 à 2016 (en %) Ensemble* ,1 51,6 56,5 38, ,8 49,1 52,5 46, ,5 52,0 49,5 48, ,5 46,9 50,1 47, ,9 45,5 50,6 46, ,4 46,4 50,5 47,1 BEP Source : IVA 2011 à 2016 Rectorat de Bordeaux * Pour l ensemble des lycéens, les taux de sortie 2011 à 2015 sont calculés sans les premières professionnelles ; ils diffèrent donc de ceux présentés dans les publications des années précédentes. Direction des Etudes et de la Prospective

2 Une meilleure Les insertion résultats professionnelle provisoires du des baccalauréat lycéens en Session dans de l académie Juin 2011 de - Bordeaux Juillet Octobre 2016 Une majorité de garçons parmi les sortants et une prédominance des niveaux IV et III En 2016, les garçons représentent 57,4 % des sortants, contre 53,2 % en 2015 (hors premières professionnelles). Comme l année précédente, 81 % des sortants ont atteint au moins un niveau IV de formation (bac professionnel ou ). Cette proportion est plus élevée chez les garçons (81,6 %) que chez les filles (79,1 %). Ces dernières arrêtent plus souvent leur scolarité après un (20,9 % contre 18,4 % pour les garçons). En 2016, 81 % des sortants ont obtenu leur diplôme, contre 83 % en Répartition des sortants selon le sexe et la classe de sortie (en %) ,4 29,5 29,5 52,2 49,6 51,1 18,4 20,9 19,4 Six sortants sur dix sont issus d une formation dont la spécialité relève des services Près de six sortants sur dix ont suivi une formation relevant de la catégorie de spécialité des services (58,4 %). Dans les spécialités de la production, plus d un sortant sur deux a atteint le niveau bac professionnel (53,6 % contre 49,3 % dans les spécialités des services). A l inverse, le niveau est plus représenté parmi les sortants des spécialités des services (32,5 % contre 25,2 % des étudiants de issus des spécialités de la production). Répartition des sortants selon la catégorie de spécialité et la classe de sortie (en %) En février 2016, 49 % des sortants de lycée sont en emploi En février 2016, soit sept mois après leur sortie de formation initiale, près d un lycéen sur deux est en emploi (49 %). Les autres sont au chômage, en stage ou inactifs. Après avoir diminué entre 2011 et 2014 (- 13,1 points), le taux d emploi à court terme progresse depuis (+ 2 points chaque année). Cette tendance se retrouve chez les garçons alors que chez les filles, le taux progresse depuis Depuis cette date, le taux d emploi des filles est supérieur à celui des garçons, l écart se creusant en 2016 (+ 3,7 points en faveur des filles). En 2015, le taux d emploi des lycéens de l académie était supérieur à la moyenne nationale (+ 3,8 points), pour les garçons (+ 4,2 points) comme pour les filles (+ 3,3 points) 1. Ces écarts sont plus marqués qu en 2013 et Taux d'emploi 7 mois après la sortie de formation, selon le sexe (en %) ,0 55,3 57, ,0 53,3 54, ,4 44,7 47, ,1 45,6 44, ,4 48,1 47, ,1 50,8 48,7 La situation des lycéens sept mois après leur sortie de formation diffère selon la dernière classe suivie. En effet, le niveau de formation a toujours une influence sur le taux d emploi. Seulement 37 % des sortants de ont un emploi, contre 44 % pour ceux de bac professionnel et 64 % pour ceux de. Inversement, près de la moitié des lycéens sortant d une formation de niveau V () sont au chômage en février 2016 (47 %), contre 27 % des sortants de niveau III (). Ensemble Situation des sortants 7 mois après le lycée selon la dernière classe suivie (en %) En emploi Stages Chômage Inactifs 48,7 3,5 38,7 9, ,2 32,5 63,6 1,9 27,0 7,5 53,6 49,3 44,4 37,0 5,0 3,9 42,4 47,0 9,3 11,0 1 21,2 18,2 8 ¹ Taux 2016 non disponible pour la France. 2

3 Une meilleure Les insertion résultats professionnelle provisoires du des baccalauréat lycéens en Session dans de l académie Juin 2011 de - Bordeaux Juillet Octobre 2016 L amélioration globale du taux d emploi entre 2015 et 2016 est principalement liée à une meilleure insertion à court terme des sortants de (+ 5 points) et de (+ 4 points). La progression du taux d emploi à 7 mois des met fin à une dégradation régulière de leur insertion entre 2011 et De même, la hausse du taux d emploi des survient après une période de baisse puis de stabilité. Concernant les sortants de bac professionnel, leur taux d emploi diminue légèrement entre 2015 et 2016 (- 1 point), après avoir progressé l année précédente. Evolution des taux d'emploi 7 mois après la sortie de formation selon la dernière classe suivie (taux en %) 66% 58% 55% Ensemble Source : IVA 2011 à 2016 Rectorat de Bordeaux L obtention du diplôme reste un atout pour l insertion à court terme L augmentation du taux d emploi entre 2015 et 2016 concerne tous les jeunes, diplômés (+ 2 points) ou non (+ 4 points). Le fait d obtenir le diplôme préparé constitue toutefois un atout pour décrocher un emploi, quel que soit le niveau de formation. Plus de 51 % des lycéens diplômés sont en emploi sept mois après leur sortie de formation, contre 38 % pour les non-diplômés. 64% 49% 37% Ensemble Situation des sortants 7 mois après le lycée selon la dernière classe suivie et l'obtention du diplôme (en %) 30,9 25,7 37,6 39,7 51,2 47,6 59,0 64,5 7,9 4,2 8 En emploi Stages Chômage Inactifs Le taux d emploi est plus élevé après une formation dans le domaine des services L insertion professionnelle des lycéens à 7 mois diffère, pour chaque niveau de formation, selon le domaine de la spécialité. Globalement, le taux d emploi des lycéens est plus élevé lorsqu ils ont suivi une formation dans le domaine des services (50 % contre 46 % dans le domaine de la production). L écart est très net pour les sortants de (42 % contre 32 %) mais peu marqué pour les sortants de (64 % contre 63 %). Pour les sortants de bac professionnel, le taux d emploi est équivalent quel que soit le domaine de formation (44 %). Entre 2015 et 2016, l insertion professionnelle s est dégradée uniquement pour les sortants des bacs professionnels du domaine de la production (- 2 points). Situation des sortants 7 mois après le lycée selon la dernière classe suivie et la catégorie de spécialité (en %) 4,8 4,3 3,8 3,2 3,8 49,1 47,1 1,6 55,2 46,4 36,8 39,3 29,7 26,4 10,5 9,7 17,3 8,8 7,5 7,5 9,3 9,6 Cet avantage sur le taux d emploi est assez peu marqué pour les : près de 65 % des diplômés ont trouvé un emploi, contre 59 % de ceux ayant échoué à l examen. En revanche, l écart est particulièrement marqué pour les sortants de bac professionnel (près de 17 points entre les diplômés et les non-diplômés). Pour les sortants de, l écart est de 14 points en faveur des diplômés. Par rapport à l année précédente, l écart entre diplômés et nondiplômés s est creusé pour les (11 points en 2015) mais reste stable pour les autres niveaux. En 2016, les diplômés de s insèrent désormais mieux que les sortants de terminale professionnelle ayant échoué à l examen du bac professionnel. Ces derniers sont alors plus souvent au chômage (55 % contre 46 % pour les diplômés de ). Enfin, parmi les jeunes n ayant pas obtenu leur, la part des chômeurs est nettement moins élevée qu en 2015 (49 % contre 60 %). En 2016, ces jeunes non-diplômés sont davantage en stage (17 % contre 11 % en 2015) ou dans d autres situations d inactivité (8 % contre 5 %). Ensemble En emploi Stages Chômage Inactifs 50,4 3,5 36,7 46,3 3,6 41,6 64,0 2,1 25,7 62,8 1,7 29,3 44,4 4,3 41,6 44,3 3,5 43,3 42,1 3,8 43,0 31,6 6,2 51,7 9,5 8,6 8,2 6,2 9,7 8,9 11,1 10,6 8 3

4 L insertion Une professionnelle meilleure Les insertion résultats des lycéens professionnelle provisoires en 2015 du des dans baccalauréat lycéens l académie en de Session Bordeaux dans l académie Juin : une 2011 légère de - Bordeaux Juillet amélioration Octobre - Septembre Une nette amélioration du taux d emploi dans certaines spécialités de formation Le taux d emploi des lycéens à 7 mois varie également selon la spécialité de formation. Il passe ainsi de 37 % dans les spécialités des matériaux souples et de la coiffure-esthétique à 59 % dans la santé et le travail social et 61 % dans les spécialités des services à la collectivité. Celles du commerce et de la vente tout comme celles de la mécanique, de l électricité et de l électronique, caractérisées par de forts volumes de sortants, présentent un taux d emploi inférieur à la moyenne (respectivement 44 %, 47 % et 43 %). Entre 2015 et 2016, le taux d emploi a évolué différemment selon les spécialités. Il a fortement progressé dans les spécialités du secrétariat, de la communication et de l information (+12 points), des technologies industrielles (+7 points), de la santé et du travail social (+6 points). A l inverse, l emploi s est dégradé dans les spécialités des services à la collectivité (-9 points), du transport, manutention et magasinage (-5 points) et de la coiffure, esthétique et autres soins (-4 points). Une meilleure insertion à court terme pour les lycéens formés dans le Lot-et-Garonne ou les Pyrénées-Atlantiques Taux d emploi par spécialité de formation en 2015 et 2016 (en %) n = sortants de l'année 2016 Taux emploi 2015 Taux emploi 2016 Evol emploi Commerce, vente (n=1310) -2 Santé, travail social (n=929) 59% +6 Mécanique et structures métalliques (n=890) 47% -2 Finances, comptabilité (n=729) 52% +0 Electricité, électronique (n=619) 43% +3 Génie civil, construction et bois (n=564) 45% +0 Hôtellerie, restauration, tourisme (n=469) +2 Alimentation et agroalimentaire (n=343) -3 Secrétariat, communication et information (n=332) 52% +12 Transformations (n=288) 55% -1 Technologies industrielles (n=238) 55% +7 Transport, manutention, magasinage (n=192) 47% -5 Coiffure, esthétique, autres soins (n=181) 37% -4 à la collectivité (sécurité, nettoyage) (n=165) 61% -9 Matériaux souples (n=108) 37% +1 Agriculture, pêche, forêts (n<30) non significatif 8 Source : IVA 2015 et 2016 Rectorat de Bordeaux Taux d emploi par département de formation et niveau de diplôme en 2016 (%) L'insertion des jeunes dépend également du contexte local, particulièrement aux niveaux V et IV où la mobilité pour trouver un emploi est moins forte qu'aux niveaux supérieurs. Les sortants des lycées implantés dans les départements du Lot-et-Garonne et des Pyrénées Atlantiques connaissent en moyenne une meilleure insertion (respectivement 51 % et 52 % en emploi) qu en Dordogne, Gironde (47 %) ou dans les Landes (49 %). Pour les sortants de, c'est en Dordogne et Pyrénées-Atlantiques que le taux d'emploi à court terme est le plus élevé (44 % contre 26 % dans le Lot-et-Garonne). Enfin, le taux d emploi des est particulièrement élevé en Dordogne et dans le Lot-et-Garonne (environ 70 %). Une amélioration de l insertion à court terme liée notamment à la progression des emplois aidés La progression du taux d emploi entre 2015 et 2016 s est à nouveau accompagnée d une légère augmentation de la part des emplois temporaires (emplois aidés, emplois à durée déterminée ou contrats d intérim), qui est passée de 65,8 % en 2015 à 67,7 % un an plus tard. Cette part est plus élevée chez les filles que chez les garçons (70,6 % contre 65,4 %), l écart s étant accentué par rapport à l année précédente. En 2016, 32 % des jeunes en emploi le sont pour une durée indéterminée (CDI et contrats assimilés). Cette part, légèrement moins élevée qu en 2015, reste plus importante chez les garçons que chez les filles (34,6 % contre 29,4 %). 4

5 Une meilleure insertion professionnelle des lycéens en 2016 dans l académie de Bordeaux - Octobre 2016 A l inverse, les emplois à durée déterminée, en léger recul par rapport à 2015, concernent beaucoup plus souvent les filles (46,6 %) que les garçons (33,6 %). Par ailleurs, ils concernent davantage les jeunes issus des spécialités des services (44 % contre 33 % de ceux ayant suivi une formation dans le domaine de la production). Par ailleurs, l intérim représente 13 % des emplois, soit 1,1 point de moins qu en Contrairement aux emplois à durée déterminée, il est plus fréquent parmi les garçons (19,4% contre 5,1 % parmi les filles). Il est également plus fréquent après une formation dans le domaine de la production : 22 % des jeunes en emploi issus de ces formations sont en intérim, contre 8 % de ceux ayant suivi une formation dans le domaine des services. La part des emplois aidés a augmenté, passant de 11 % en 2015 à 15 % en Cette évolution est liée principalement à la progression des contrats aidés de type CUI (contrat unique d insertion), VIE-VIA (volontariat international en entreprise ou en administration). Comme en 2015, l emploi aidé concerne plus souvent les filles que les garçons. Type de contrat obtenu par les sortants en emploi au 1er février 2016 (en %, parmi les 3491 jeunes en emploi ayant répondu à cette question) Emploi aidé 12,4 18,9 15,3 Contrat de professionnalisation 8,5 9,4 8,9 Contrat aidé 3,9 9,5 6,4 Emploi non aidé 87,6 81,1 84,7 Emploi à durée indéterminée 34,6 29,4 32,3 Contrat à durée indéterminée 28,6 26,9 27,9 Fonctionnaire ou agent public 1,1 1,5 1,3 Installé(e) à son compte 0,4 0,5 0,4 Engagé(e) dans l'armée 4,5 0,5 2,7 Emploi à durée déterminée 33,6 46,6 39,4 Contrat à durée déterminée de moins de 6 mois 16,6 26,2 20,9 Contrat à durée déterminée de 6 mois ou plus 16,8 20,1 18,3 Aide familial(e) 0,2 0,3 0,2 Contrat d'intérim 19,4 5,1 13,0 Le temps partiel reste plus fréquent chez les filles Parmi les jeunes en emploi, près de 73 % travaillent à temps plein. Cette proportion est nettement plus élevée chez les garçons que chez les filles (82,9 % contre 60,1 %) qui sont davantage à temps partiel. Par ailleurs, le temps partiel touche plus souvent les jeunes sortant d une formation de niveau IV ou V. En effet, sept mois après leur sortie de ou de bac professionnel, environ trois jeunes en emploi sur dix travaillent à temps partiel, contre 22 % pour les sortants de. Comme en 2015, le temps partiel est plus fréquent parmi les sortants des spécialités des services (35 % contre 15 % pour les spécialités de la production) Temps de travail des sortants en emploi au 1er février 2016 (en %, parmi les 3418 jeunes en emploi ayant répondu à cette question) Temps plein Temps partiel >= mi-temps Temps partiel < mi-temps 2,2 14,9 82,9 7,5 4,6 32,4 60,1 22,7 72,7 Définitions Sortants : jeunes inscrits dans un lycée à la rentrée scolaire 2014, non repérés comme inscrits l année suivante, et déclarant ne pas poursuivre d études lors de l enquête de février 2016 (que ce soit sous statut scolaire ou en apprentissage). Taux de sortie : nombre de sortants rapporté au nombre d inscrits en année terminale de formation en Taux d emploi : nombre de sortants en emploi rapporté à l ensemble des sortants quelle que soit leur situation (emploi, chômage, stages, inactivité). Taux de chômage : nombre de sortants en recherche d emploi rapporté à l ensemble des sortants quelle que soit leur situation (emploi, chômage, stages, inactivité). Niveaux de formation : Niveau V :, BEP Niveau IV : Bac professionnel Niveau III : 5

6 L insertion Une professionnelle meilleure Les insertion résultats des lycéens professionnelle provisoires en 2015 du des dans baccalauréat lycéens l académie en de Session Bordeaux dans l académie Juin : une 2011 légère de - Bordeaux Juillet amélioration Octobre - Septembre L enquête Insertion dans la vie active (IVA) L enquête Insertion dans la Vie Active (IVA) est un dispositif national piloté par le ministère de l Education nationale. Elle a pour but de mesurer l insertion professionnelle des jeunes sept mois après la fin de leurs études. Elle est réalisée chaque année, dans toutes les académies de métropole et d outre-mer, auprès de tous les sortants des années terminales de formations professionnelles des lycées publics ou privés sous contrat. Depuis cette année, les premières professionnelles ne sont plus interrogées. Dans un souci d homogénéité, les comparaisons avec les années antérieures sont donc effectuées sans les premières professionnelles. Enfin, les jeunes sortants de classes terminales de formation de niveau I ou II (licence ou plus), peu nombreux en lycée, sont exclus de l analyse. Depuis quelques années, l échantillon interrogé est exhaustif pour toutes les spécialités de formation, ce qui permet des comparaisons annuelles. En 2016, la population interrogée est de présumés-sortants dans l académie de Bordeaux. Le taux de réponse final s établit à 68 %, soit une très nette amélioration par rapport à 2015 (54 %). Ce taux record a été atteint notamment grâce à la poursuite du partenariat engagé depuis quatre ans pour augmenter les taux de réponse via des relances téléphoniques. Le rectorat a réalisé ces relances du 11 avril au 28 juin, sur des horaires décalés en soirée, en renforçant cette année les moyens humains mis en œuvre. Le conseil régional s est associé à ce dispositif en mettant à disposition une plateforme téléphonique. Taux de réponse et pondérations Les résultats présentés sont des résultats pondérés. La pondération consiste à corriger le défaut de réponse en affectant un coefficient multiplicateur à chaque questionnaire recueilli, afin d assurer la représentativité statistique des résultats. Le coefficient de pondération est l inverse du taux de réponse calculé par strates de répondants (les rayons du graphique ci-contre) constituées selon des critères a priori (sexe, dernière classe suivie et domaine de formation). Par exemple, le taux de réponse des filles sortants de dans les spécialités des services étant de 69 %, leur coefficient de pondération est de 1,45. Cela permet de représenter la population totale, en gardant la même structure par strate dans l échantillon de répondants que dans l ensemble de la population interrogée. Bilan IVA 2016 BAC PRO Autre Ensemble Inscrits (année N-2) Interrogés (non réinscrits) Répondants papier Répondants w eb Questionnaires inexploitables Retrouvés dans Sifa Taux réponse vague 1 29% 34% 39% 31% Répondants tél Taux de réponse final 62% 68% 71% 67% 68% Garçon-- Garçon-DIP2- Garçon-- Taux de réponse par strates Fille-- Garçon-- Fille-- Fille-- Fille-- 69% 8 Fille-- Représentativité après pondération Garçon-- Garçon-- Garçon-- Fille-- Fille-DIP2- Pour aller plus loin : Les résultats IVA-IPA 2015 : Brèves Stats n ; n ; Stat-Info n ; n Résultats détaillés Lycéens ; Résultats détaillés Apprentis Note d information nationale IVA-IPA 2015 : NI n (lycéens) ; NI n (apprentis) Les résultats des années antérieures : Archives Sophie DONCQUE Rectorat de l Académie de Bordeaux 5 rue Joseph de Carayon Latour BP Bordeaux cedex Directeur de la Publication : M. Olivier DUGRIP Recteur de l Académie de Bordeaux Rédacteur en Chef : Pascale GUILLOIS Secrétaire de fabrication : Anne CHINI Imprimé au Rectorat 6