la Journe e Internationale de die e a la me moire des victimes de la Shoah

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Adèle Meloche
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Le Cercil Muse e Me morial des enfants du Vel d Hiv comme more la Journe e Internationale de die e a la me moire des victimes de la Shoah Chaque anne e depuis 2005, le 27 janvier, date dont chacun

recherche, de me diation culturelle et pe dagogique. Ceci constitue un temps fort de son action soutenu de s 2005 par la Fondation pour la Me moire de la Shoah.

1 Le Cercil Muse e Me morial des enfants du Vel d Hiv comme more la Journe e Internationale de die e a la me moire des victimes de la Shoah Chaque anne e depuis 2005, le 27 janvier, date dont chacun connaî t l importance symbolique, le Cercil propose plusieurs rendez-vous avec le public, qui lui permettent de donner a voir le travail continu qu il effectue tout au long de l anne e, travail de recherche, de me diation culturelle et pe dagogique. Ceci constitue un temps fort de son action soutenu de s 2005 par la Fondation pour la Me moire de la Shoah. Samedi 25 janvier 2014 de 9h45 à 22h30 Shoah de Claude Lanzmann (version intégrale en VOD, les Films Aleph, Historia Films, Ministère de la Culture, France, 1985, 550 mn) Cinéma le Dunois - 11 Rue de la Maillé d'or à Beaugency Œuvre monumentale, le film Shoah de Claude Lanzmann a été tourné entre 1976 et Sa sortie en 1985 marqua un tournant dans l histoire du cinéma et dans la manière d appréhender l extermination des Juifs d Europe durant la Seconde Guerre mondiale. «Le film de Claude Lanzmann, Shoah, est un événement majeur, qui bouleverse notre vision du monde. Son but - démonter les rouages de la «solution finale», c est-à-dire de la tentative d anéantissement total du peuple juif par l Allemagne nazie- supposait qu il se plaçât au cœur même de la machine à produire la mort. Il se heurtait alors à l impossible : l absence de traces matérielles (toutes les preuves de l extermination avaient été effacées), le truquage du langage (l ordre écrit de

2 procéder au génocide ne figurait nulle part), la disparition des responsables nazis, ou leur dissimilation sous des noms d emprunt, l impossibilité pour les rescapés de nommer l innommable. Claude Lanzmann choisit de se placer au cœur même de cette impossibilité, et c est ce choix qui détermine sa démarche» Shoah n est pas un film de souvenirs. Les souvenirs sont choses du passé. C est un film de la mémoire. Par ses questions taraudantes, Claude Lanzmann fait remonter à la surface la mémoire des survivants juifs, au prix de soubresauts, de souffrances indicibles..., qui les déchirent. Il déjoue aussi bien les ruses et les esquives des témoins polonais et des bourreaux Rachel Ertel ( Au sujet de Shoah, Belin, 1990 Le film Shoah ressort dans une version numérisée et restaurée par Why Not Productions, avec le soutien du CNC et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. C est cette version en haute définition que nous vous proposons à Beaugency. En présence de Laura Koeppel, qui a travaillé avec Claude Lanzmann en à l édition DVD de ses films, puis à partir de 2012 comme assistante pour la mise en scène sur son dernier film Le dernier des injustes. Cette projection, la première en dehors de celle qui a eu lieu à la Cinémathèque de Paris, est proposée par le Cercil et la ville de Beaugency. En partenariat avec les Rendez-vous de l Histoire et l association Cinéfil de Blois. Organisation de la projection : Claude Lanzmann a choisi de scinder son film en deux époques. Chacune de ces deux parties peuvent elles-aussi faire l objet d une césure. Nous avons choisi de respecter ce choix. Accueil 9h45 1 re période 10h - 12h30 (149 min) Pause déjeuner 13h30-15h30 (117 mn) 15h30 - fin de la 1 re partie Intervention de Laura Koeppel (30 min) Pause café 2 e période 16h - 18h30 (142 min) Pause dîner 20h - 22h30 (142 min) Grâce à la mairie de Beaugency, qui nous prête gratuitement son cinéma, il nous est possible de proposer une entrée gratuite pour cette projection exceptionnelle. Toutefois, pour déjeuner ou dîner sur place (restauration rapide), il est conseillé de réserver au

Dimanche 26 janvier 2014 à 16h30 Création à Orléans de l opéra de Bruno Giner Pion prend tour en D9 (60 min, 2012) Cercil joueurs d échec camp de Pithiviers Les 26 et 27 janvier

Elisabeth Renaud, de donner à voir et à entendre cet opéra créé en 2012, d une grande exigence lyrique et instrumentale.

à un général SS. «Ils jouent par téléphone, un coup chacun, matin et soir.

3 Dimanche 26 janvier 2014 à 16h30 Création à Orléans de l opéra de Bruno Giner Pion prend tour en D9 (60 min, 2012) Cercil joueurs d échec camp de Pithiviers Les 26 et 27 janvier 2014, à la demande du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv, c est au tour de l Orchestre et du Choeur du Conservatoire d Orléans, sous la direction de Clément Joubert et d Elisabeth Renaud, de donner à voir et à entendre cet opéra créé en 2012, d une grande exigence lyrique et instrumentale. Bruno Giner a adapté la nouvelle d Hervé Le Tellier «Mouvement Blanc», qui raconte une partie d échecs un peu particulière, celle qui oppose le commandant d un camp de concentration à un général SS. «Ils jouent par téléphone, un coup chacun, matin et soir. L action débute au moment où une voix dans un haut-parleur convoque un détenu juif, Franz Z, célèbre joueur d échecs, appelé, moyennant quelques rations alimentaires en plus, à conduire la partie du commandant. Mais ce dernier s est trompé de matricule s engage alors une partie dans laquelle chaque mouvement de pions sur l échiquier engage la survie des protagonistes Avec la radicalité qui lui est propre et un impact percussif saisissant, Bruno Giner règle les énergies et ménage les contrastes ( ). Une manière objective et frontale ( ) en évitant tout pathos et pléonasme.» Michèle Tosi in Resmusica Le 27 janvier à 14h30 : pour les scolaires complet En partenariat avec la ville d Orléans et le Conservatoire d Orléans

Lundi 27 janvier 2014 9h30-11h30 Les élèves de 3 ème du collège de Pithiviers travaillent en atelier au Musée-Mémorial des enfants du Vel d Hiv 10h-12h - Des élèves des collèges de la

4 Lundi 27 janvier h30-11h30 Les élèves de 3 ème du collège de Pithiviers travaillent en atelier au Musée-Mémorial des enfants du Vel d Hiv 10h-12h - Des élèves des collèges de la Ferté-Saint-Aubin et de Neuville-aux-Bois rencontrent des témoins. 14h À Orléans salle de l Institut : 350 élèves de troisième, étudiants dans le département du Loiret écoutent l Opéra, Pion prend tour en D9 suivi d un échange avec le compositeur, les chefs d orchestres et des témoins. 18h30 Témoignage de Harry Nussbaum, au Théâtre Le Puits-Manu Beaugency : Nous avons survécu, un enfant juif dans la France occupée. Dans le cadre du réseau mis en place par le Mémorial de la Shoah : 12h Au Musée-Mémorial des enfants du Vel d hiv : les élèves de Pithiviers rendent un hommage aux victimes de la Shoah lecture d un texte de Simone Veil 12h À Beaune-la-Rolande, sur l emplacement de l ancien camp: les élèves du Lycée Agricole de Beaune-la-Rolande rendent un hommage aux victimes de la Shoah lecture d un texte de Simone Veil Mardi 4 février 2014 à 19h création Musique dans le camp de Terezin Salle Polyvalente des Halles de Tours Concert-lecture autour des œuvres musicales créées dans le camp de Terezin

5 par les élèves du Conservatoire de Tours sous la direction de Gildas Harnois et avec les commentaires de Bruno Giner, compositeur, musicologue. Quand les nazis créèrent le camp de Terezin en Tchécoslovaquie, ils y enfermèrent quelques-uns des meilleurs musiciens d Europe de l Est. Terezin joua un rôle important dans la propagande allemande. La déportation des Juifs d Allemagne avait pour objectif déclaré «leur réinstallation à l est» où ils seraient astreints à des travaux forcés. Comme il ne semblait guère possible que des Juifs âgés puissent être employés à des travaux forcés, les Nazis utilisèrent le ghetto de Terezin pour camoufler la nature des déportations. Dans la propagande nazie, Terezin était cyniquement décrit comme une «station thermale» où les Juifs allemands âgés pouvaient, en toute sécurité, «prendre leur retraite». Les Nazis y organisèrent des activités culturelles et sociales pour les visiteurs de marque, comme la Croix-Rouge en Sur les Juifs transférés à Terezin, près de furent déportés. Environ moururent dans le ghetto même. Parmi eux, des compositeurs, des interprètes de grande qualité. Car malgré leur instrumentalisation par les nazis, ces artistes ont continué dans la clandestinité à écrire et à composer. C est une sélection de ces œuvres que nous entendrons à Tours. En partenariat avec la Maison du Souvenir de Maillé, l ARESVHAL, l Ose, la ville de Tours et le Conservatoire régional de Tours. Le Cercil Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv est une association régulièrement et principalement soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la ville d Orléans, la région Centre, le Ministère de la Culture, le Ministère de la Défense/DMPA, le Ministère de l Education nationale, le département du Loiret. Contact rue du Bourdon Blanc Orléans. cercil@cercil.eu

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