Qui. suis-je? Qui. suis-

Transcription

1 uje?i Q issu ui Q suis-je? uje?i Q suis- Qui Qui suis-je? suis-je?

2 À QUI RESSEMBLES-TU?

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4 LE LAVOIR Le lavoir de Maillé a fonctionné jusque dans les années Après, comme il débordait sur la route du grand puits, on a supprimé une arche côté route, ainsi que le toit. M. Masselot, habitant d Ayron et facteur de son état, a dessiné une fresque représentant le lavoir tel qu il était autrefois. Pourquoi ne l a-t-on pas démoli complètement? Afin d en laisser la trace aux générations futures. Il n y a pas toujours eu de machines à laver vous savez! Autrefois dans les villages, il y avait un endroit aménagé sur le bord de la rivière qu on appelait le lavoir. Les femmes venaient faire leur lessive. Jusqu au début du XXe siècle, on faisait la lessive trois ou quatre fois par an pour ce qui concernait le couchage et les grosses pièces, le linge blanc.

5 Dans chaque quartier on avait construit un petit local appelé en patois le fournioux : cet endroit abritait un four à pain et le nécessaire pour laver le linge : deux grandes ponnes, récipients ventrus en terre ouverts sur le dessus pour mélanger linges et lessive. Le travail des grandes lessives était long et pénible, au moins trois jours de labeur. On ne faisait ça que deux ou trois fois l an, en été avec le soleil. On gardait pour le reste de l année une grande provision de linge de rechange. Au lavoir, on rinçait le linge imprégné de lessive. Dans le bassin du bas, on décrassait les taches avec du savon et une brosse. Ensuite, on passait le linge dans le bassin du haut où l eau était la plus claire, c était le rinçoir.

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7 LE RABOT LE NOUNOURS C est lourd, trop lourd, ça me fait penser à un crocodile qui ouvre sa bouche. C est fait en bois et en fer, ça coupe. C est un nounours. Je vois les yeux bleus, le nez et la bouche, les oreilles, le ventre et le dos. Ça se démonte. Il y a un morceau en bois et deux morceaux en fer qui s appellent des lames. Moi, j ai des nounours chez moi, ils sont doux là c est dur. C est peut être en bois. Mes nounours, ils sont pas pareils, ils sont pas vieux. C est des pièces. Le trou c est peut être pour mettre son doigt. C est une boîte. C était pour y mettre du charbon, y a un autre bac avec une poignée dedans. C est comme des boulons. Ou pour viser avec son œil. C est pour chauffer les pieds quand il fait froid. C était pour chauffer la maison comme un radiateur. LES PIÈCES LE CHAUFFE-PIED

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10 LE LOUP ET LES 3 COCHONS Il était une fois un loup qui habitait dans une grotte et qui était gentil : il ne tuait jamais les animaux. Pour se protéger, il fabriqua des pièges. Les trois braconniers-cochons se rendirent dans les bois pour tuer le loup. Dans la forêt, il y avait trois braconniers qui s appelaient Hansel, Chaperon Rouge et Peter Pan, c était des cochons. Un jour, ils étaient très affamés alors ils décidèrent de tuer le loup. Heureusement, le loup reçut une lettre anonyme qui l avertit qu il allait se faire tuer par les trois braconniers. En arrivant dans la forêt, ils tombèrent dans les pièges du loup. Un policier arriva et il les emmena à la police. Tout est bien qui finit bien.

11 LE CHAT Il était une fois un chevalier qui s appelait Gontrand et qui habitait dans le donjon de la forteresse. La sorcière habitait au-dessus, dans une tour carrément destroy. La sorcière faisait du bruit tous les soirs, elle empêchait le chevalier de dormir. Au sol, le chat de Gontrand se battit avec le chat noir de la sorcière ; le chat de Gontrand tua le chat de la sorcière. Gontrand jeta son grappin sur le balai, il escalada et il se retrouva à se battre avec la sorcière sur le balai. Un soir qu il était très énervé, le chevalier prit un gros maillet et il tapa sur la tour ; elle tomba. La sorcière décida alors de partir et elle s envola sur son balai. Comme Gontrand avait un gros maillet, il la tua assez vite. Pour le récompenser d avoir débarrassé le village de la sorcière, on donna au village le nom de Maillet. Cette histoire date d il y a 1000 ans, pendant ces 1000 ans, le nom s est transformé en Maillé, avec un «é» accent aigu.