Fiche signalétique. Localisation : Charente-Maritime, Mortiers (département, commune) Dénomination : Eglise (fonction + appellation)

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1 D. Doc 2 Fiche signalétique Localisation : Charente-Maritime, (département, commune) Dénomination : (fonction + appellation) Localisation complémentaire : (autre commune, ancienne commune, commune associée) Adresse : (lieudit, voirie, n..) Références cadastrales : ZE 46 Coordonnées Lambert : x = m Zone III étendue y = m Type de protection existante : immeuble non protégé D immeuble protégé MH intitulé : date : D site protégé intitulé : date : D autres (ZPPAUP, POS, secteur sauvegardé) intitulé : date : Utilisation actuelle : G désaffecté Statut de la propriété : publique D privée Epoque(s) de construction : 12e siècle Date(s) : Epoque(s) de restauration (remaniement) : 14e-15e-17e siècles Date(s) Maître(s) d'oeuvre : Catégorie : Architecture religieuse Etat de conservation : D complet D vestiges D restauré remanié Etat sanitaire : bon D mauvais état EU en péril Ouverture au public : "oui D non

2 D. Doc 5.1 Synthèse historique et architecturale A une dizaine de kilomètres au sud-est de Jonzac, l'église de est installée sur une grande parcelle dégagée (ancien cimetière). Elevée à l'époque romane, elle comprend alors un vaisseau unique tout en longueur terminé par un chevet plat muni d'un triplet dont les lancettes latérales, murées, subsistent. Dans une première campagne gothique (XIIIe - XIVe siècle), la façade ouest reçoit un nouveau portail, les voûtements sont repris (berceau brisé) et le clocher latéral doit être édifié. Au XVe siècle, la nef est agrandie par adjonction d'un collatéral nord voûté d'ogives, le choeur est percé d'une large baie flamboyante et le clocher reçoit son actuel étage de beffroi. Le vaisseau sud de la nef perd vraissemblablement son couvrement au moment des guerres de Religion et connaît des remaniements au début du XVIIe siècle, date de la mise en place de la belle charpente ouvragée. Son plan de grandeur modeste (longueur totale 26 m) comporte une nef à deux vaisseaux de trois travées (16 X 13 m), un choeur à chevet plat dans le prolongement du vaisseau sud (10 X 7 m) et un clocher latéral rectangulaire construit au sud et qui pénètre curieusement dans la travée est de la nef. La façade ouest, étayée de contreforts angulaires, révèle les remaniements : la moitié nord, ajoutée au XVe siècle en appentis, est aveugle et munie d'un soubassement mouluré ; la moitié sud possède un large portail en arc brisé à plusieurs rouleaux (décor de tores et de frises de feuilles stylisées) et ébrasements à ressaut dont les colonnettes ont disparu mais qui conserve de beaux chapiteaux en frises garnis de plusieurs types de feuilles. L'élévation sud de la nef, mur en petits moellons surmonté d'une corniche à modillons moulurés, présente une lancette romane très haut placée, et une élégante porte gothique à linteau décoré d'une accolade. Le vaisseau gothique a un soubassement mouluré, de lourds contreforts et chaque travée est percée d'une grande fenêtre à remplage rayonnant ou flamboyant. Le choeur, long d'une travée et demi, bâti principalement en moellon, est raidi par des contreforts élancés et ses élévations nord et sud, à baies tardives, sont couronnées par une corniche à modillons moulurés. Le chevet, dont le fronton est surmonté d'une corniche rampante à retours ornés de motif en accolade, reçoit une très grande fenêtre en arc brisé dont le remplage flamboyant, à deux meneaux, est conservé. Le clocher latéral est une construction massive à forte base carrée presque aveugle (seulement une lancette au sud) et à étage de beffroi trappu, muni sur chaque face d'une baie, celle du sud à remplage trilobé et décor sculpté (croix, écu, personnage agenouillé). L'intérieur de l'église, restauré depuis peu comme l'extérieur, révèle un sol de tommette et des murs enduits. Les deux vaisseaux de la nef communiquent par des grandes arcades assez basses, en arc brisé et fortement moulurées (bases prismatiques, pas de chapiteaux). Les voûtes d'ogives du collatéral sont en pierre, les nervures pénètrent dans les colonnes isolées et les clefs sont sculptées (fleur, étoiles). Le vaisseau principal est couvert d'une charpente à pannes dont les cinq fermes ont reçu un traitement décoratif (entraits et poinçons à arêtes abattues et dés raccordements bagués, jambettes et contefiches incurvées). Le clocher, en avancée sur la nef, conserve l'amorce d'un doubleau (ancien voûtement du vaisseau principal) et sa travée, ouvrant par une arcade brisée sans décor, est voûtée d'un berceau brisé à oculus. Le choeur présente une arcade triomphale moulurée d'un cavet sur l'arête et soutenu, au nord par une colonne à base et chapiteau prismatiques. Sa voûte en berceau brisé retombe sur un cordon mouluré qui contourne les baies plein-cintre.

3 D. Doc 5.1 L'église de est un édifice modeste dans ses dimensions comme dans sa construction. Il conserve de ses différents remaniements des éléments de bonne qualité : portail sculpté, fenêtres à remplage, charpente ouvragée très peu courante. Caractéristique des églises agrandies à l'époque gothique et réparées après les guerres de Religion, il a subi très peu d'interventions depuis lors.

4 Propriétaire : commune Accord à la protection par délibération du conseil municipal du 3 juin 1999 Présentation : M, Yannick COMTE RAPPORT A une dizaine de kilomètres au sud-est de Jonzac, l'église de est installée sur une grande parcelle dégagée (ancien cimetière). Elevée à l'époque romane, elle comprend alors un vaisseau unique tout en longueur terminé par un chevet plat muni d'un triplet dont les lancettes latérales, murées, subsistent. Dans une première campagne gothique (13e- 14esiècle), la façade ouest reçoit un nouveau portail, les voûtements sont repris (berceau brisé) et le clocher latéral doit être édifié. Au 15e siècle, la nef est agrandie par adjonction d'un collatéral nord voûté d'ogives, le choeur est percé d'une large baie flamboyante et le clocher reçoit son actuel étage de beffroi. Le vaisseau sud de la nef perd vraisemblablement son couvrement au moment des Guerres de Religion et connaît des remaniements au début du 17e siècle, date de la mise en place de la belle charpente ouvragée. Son plan de grandeur modeste (longueur totale 26 m) comporte une nef à deux vaisseaux de trois travées (16 m x 13 m), un choeur à chevet plat dans le prolongement du vaisseau sud (10 m x 7 m) et un clocher latéral rectangulaire construit au sud et qui pénètre curieusement dans la travée est de la nef. La façade ouest, étayée de contreforts angulaires, révèle les remaniements : la moitié nord, ajoutée au 15e siècle en appentis, est aveugle et munie d'un soubassement mouluré ; la moitié sud possède un large portail en arc brisé à plusieurs ro.uleaux (décor de tores et de frises de feuilles stylisées) et ébrasements à ressaut dont les colonnettes ont disparu mais qui conserve de beaux chapiteaux en frises garnis de plusieurs types de feuilles. L'élévation sud de la nef, mur en petits moellons surmonté d'une corniche à modillons moulurés, présente une lancette romane très haut placée, et une élégante porte gothique à linteau décoré d'une accolade. Le vaisseau gothique a un soubassement mouluré, de lourds contreforts et chaque travée est percée d'une grande fenêtre à remplage rayonnant ou flamboyant. Le choeur, long d'une travée et demie, bâti principalement en moellon, est raidi par des contreforts élancés et ses élévations nord et sud, à baies tardives, sont couronnées par une corniche à modillons moulurés. Le chevet, dont le fronton est surmonté d'une corniche rampante à retours ornés de motif en accolade, reçoit une très grande fenêtre en arc brisé dont le remplage flamboyant, à deux meneaux, est conservé. Le clocher latéral est une construction massive à forte base carrée presque aveugle (seulement une lancette au sud) et à étage de beffroi trapu, muni sur chaque face d'une baie, celle du sud à remplage trilobé et décor sculpté (croix, écu, personnage agenouillé). L'intérieur de l'église, restauré depuis peu comme l'extérieur, révèle le sol de tommette et des murs enduits. Les deux vaisseaux de la nef communiquent par des grandes arcades assez basses, en arc brisé et fortement moulurées (bases prismatiques, pas de chapiteaux). Les voûtes d'ogives du collatéral sont en pierre, les nervures pénètrent dans les colonnes isolées et les clefs sont sculptées (fleur, étoiles). Le vaisseau principal est couvert d'une charpente à pannes dont les cinq fermes ont reçu un traitement décoratif (entraits et poinçons à arêtes abattues et dés de raccordements bagués, jambettes et contrefiches incurvées). Le clocher, en avancée sur-la nef, conserve l'amorce d'un doubleau (ancien voûtement du vaisseau principal) et sa travée, ouvrant par une arcade brisée sans décor, est voûtée d'un berceau brisé à oculus. Le choeur présente une arcade triomphale moulurée d'un cavet sur l'arête et soutenu, au nord par une colonne à base et chapiteau prismatiques. Sa voûte en berceau brisé retombe sur un cordon mouluré qui contourne les baies plein cintre. L'église de est un édifice modeste dans ses dimensions comme dans sa construction. Il conserve de ses différents remaniements des éléments de bonne qualité : portail sculpté, fenêtres à remplage, charpente ouvragée très peu courante. Caractéristique des églises agrandies à l'époque gothique et réparées après les Guerres de Religion, il a subi très peu d'interventions depuis lors. est ensuite donné lecture des avis : AVIS REQUIS : C.R.P.S. du 04/04/

5 Avis de l'architecte en chef des monuments historiques, M. OUDIN L'église de, comme hélas plusieurs églises de ce secteur, vient d'être totalement ravalée, décapée, sablée... Elle a perdu une partie de son caractère émotionnel. Il ne reste que les détails architecturaux qui ne sont pas en péril Quelle motivation aujourd'hui incite à protéger ce patrimoine, certes homogène, mais courant. Aucune pièce ne relate les travaux entrepris sur cet édifice, qui perd sur ce point une part de sa mémoire. Je ne suis pas favorable à sa protection au titre des monuments historiques. i Avis de l'architecte des bâtiments de France. M. BOISSiERE L'église de est assez représentative de ces petites églises gothiques de la région dont la construction s'étend du 13e au 16e siècle. La charpente appartient à la même famille que celle de Meux (début du 17e). Elle est d'une conception plus moderne avec l'invention des contrefiches situées de part et d'autre du poinçon. Je confirme l'avis de mon prédécesseur «nous sommes là en présence d'un très joli édifice qui mériterait mieux que son statut actuel» et suis très favorable à l'inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques envisagée. Avis du conservateur régional de l'inventaire. Mme PON Avis favorable à l'inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en totalité. Avis du conservateur général du patrimoine chargé d'inspection des monuments historiques. M. BRQCHARD Cette petite église est très représentative des églises du sud de la Saintonge, modifiées et agrandies à l'époque gothique, d'abord au 13e-14e siècles (façades, voûtement de la nef, et clocher) puis après la guerre de Cent ans (collatéral nord, voûté de trois travées, parties hautes du cïocher, baie d'axe à réseau). Les dévastations des Guerres de Religion expliquent la toiture actuelle, supportée par une belle charpente du début du 17e s. et l'élargissement des baies sud de la nef et du choeur. De nombreux détails et une distribution intérieure agréable en font un édifice attachant que la restauration récente a remis en valeur. Les qualités architecturales de cet édifice, modeste par ses dimensions sont suffisantes pour plaider en faveur de son inscription en totalité sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Mobilier : - Retable et autel, bois sculpté, 17e s., cl MH -Tableaux : crucifixion, IS 20/12/76 St Martin, IS 20/12/76 VOTE En raison de sa qualité architecturale, la commission régionale du patrimoine et des sites émet un avis favorable à la proposition d'inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, en totalité, de l'église de (Charente-Maritime), située sur la parcelle cadastrale n 46, section ZE. C.R.P.S du 04/04/

6 D. Adm Fiche de présentation aux membres de la C.R.P.S. du 4 avril 2000 Propriétaire : Commune Accord à la protection par délibération du conseil municipal du 3 juin 1999 Protection existante : néant Etendue de la protection proposée : ismh en totalité, à l'exclusion de la sacristie Intérêt historique et archéologique : L'église de est élevée à l'époque romane, elle comprend alors un vaisseau unique tout en longueur terminé par un chevet plat muni d'un triplet dont les lancettes latérales, murées, subsistent. Dans une première campagne gothique la façade ouest reçoit un nouveau portail et le clocher latéral doit être édifié. Au XVe siècle, la nef est agrandie d'un collatéral nord voûté d'ogives, le choeur est percé d'une large baie flamboyante et le clocher reçoit son étage de beffroi. Le vaisseau sud de la nef connaît des remaniements au début du XVIIe siècle, date de la mise en place de la charpente ouvragée. Son plan de grandeur modeste (longueur 26 m) comporte une nef à deux vaisseaux de trois travées, un choeur à chevet plat dans le prolongement du vaisseau sud et un clocher latéral rectangulaire construit au sud et qui pénètre curieusement dans la travée est de la nef. La façade ouest, étayée de contreforts angulaires, révèle les remaniements : la moitié nord, ajoutée est aveugle et munie d'un soubassement mouluré ; la moitié sud possède un large portail en arc brisé à plusieurs rouleaux décorés (tores et feuilles stylisées) et ébrasements dont les colonnettes ont disparu mais qui conserve de beaux chapiteaux en frises. L'élévation sud de la nef, en petits moellons, surmonté d'une corniche à modillons moulurés, présente une lancette romane très haut placée, et une élégante porte gothique à linteau en accolade. Le vaisseau gothique a de lourds contreforts et des grande fenêtre à remplage rayonnant ou flamboyant. Le choeur, long d'une travée et demie, bâti principalement en moellon, est raidi par des contreforts élancés et ses élévations nord et sud, à baies tardives, sont couronnées par une corniche à modilions moulurés. Le chevet, dont le fronton est surmonté d'une corniche rampante à retours ornés d'accolade, reçoit une très grande fenêtre à remplage flamboyant. Le clocher latéral est une construction massive à forte base carrée presque aveugle (seulement une lancette au sud) et à étage de beffroi trappu, muni sur chaque face d'une baie, celle du sud à remplage trilobé et décor sculpté (croix, écu, personnage agenouillé). L'intérieur de l'église, restauré depuis peu comme l'extérieur, révèle un sol de tommette et des murs enduits. Les deux vaisseaux de la nef communiquent par des grandes arcades brisées fortement moulurées. Les voûtes d'ogives du collatéral sont en pierre, les nervures pénètrent dans les colonnes et les clefs sont sculptées (fleur, étoiles). Le vaisseau principal est couvert d'une charpente à pannes dont les cinq fermes ont reçu un traitement décoratif. Le clocher, en avancée sur la nef, conserve l'amorce d'un doubleau et sa travée est voûtée d'un berceau brisé à oculus. Le choeur présente une arcade triomphale moulurée d'un cavet sur l'arête et soutenue, au nord par une colonne à base et chapiteau prismatiques. Sa voûte en berceau brisé retombe sur un cordon mouluré qui contourne les baies plein-cintre.

7 D. Adm 11.2 L'église de est un édifice modeste dans ses dimensions comme dans sa construction. Il conserve de ses différents remaniements des éléments de bonne qualité : portail sculpté, fenêtres à remplage, charpente ouvragée très peu courante. Caractéristique des églises agrandies à l'époque gothique et réparées après les'guerres de Religion, il a subi très peu d'interventions depuis lors.!

8 D. Adm 12 Avis de l'inspecteur des monuments historiques Cette petite église est très représentative des églises du sud de la Saintonge, modifiées et agrandies à l'époque gothique, d'abord au 13e-14e siècles (façades, voûtement de la nef, et clocher) puis après la guerre de Cent ans (collatéral nord, voûté de trois travées, parties hautes du clocher, baie d'axe à réseau). Les dévastations des Guerres de Religion expliquent la toiture actuelle, supportée par une belle charpente du début du 17e s. et l'élargissement des baies sud de la nef et du choeur. De nombreux détails et une distribution intérieure agréable en font un édifice attachant que la restauration récente a remis en valeur. Les qualités architecturales de cet édifice, modeste par ses dimensions sont suffisantes pour plaider en faveur de son inscription en totalité sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Mobilier : - Retable et autel, bois sculpté, 17e s., cl MH - Tableaux : crucifixion, IS 20/12/76 " St Martin, IS 20/12/76

9 D. Adm 13 Avis de l'architecte en chef des monuments historiques MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION DIRECTION DE L'ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE Monuments Historiques Bureau de l'architecte en chef 35 Rue Merlin de Thionville Suresnes TEL : FAX : Philippe OUDIN Architecte en Chef des Monuments Historiques Suresnes, le 31 mars 2000 Monsieur le Directeur Régional des Affaires Culturelles Conservation Régionale des M. H. CHARENTE-MARITIME MORTIERS Objet : Avis sur dossier de protection V/réf:JS/LAMHn 69 L'église de, comme hélas plusieurs églises du secteur, vient d'être totalement ravalée, décapée, sablée... Elle a perdu une partie de son caractère émotionnel. Il ne reste que les détails architecturaux qui ne sont pas en péril. Quelle motivation aujourd'hui incite à protéger ce patrimoine, certes homogène, mais courant Aucune pièce ne relate les travaux entrepris sur cet édifice, qui perd sur ce point une part de sa mémoire. Je ne suis pas favorable à sa protection au titre des Monuments Historiques. OUDIN

10 D. Adm 14 Avis de l'architecte des bâtiments de France Commune de MORTIERS Église C.R.P.S. du 4 avril 2000 Avis de l'architecte des Bâtiments de France L'église de est assez représentative de ces petites églises gothiques de la région dont la construction s'étend du Xlllème au XVIème siècle. La charpente appartient à la même famille que celle de Meux (début du XVIIème). Elle est d'une conception plus moderne avec l'invention des contrefiches situées de part et d'autre du poinçon. Je confirme l'avis de mon prédécesseur «nous sommes là en présence d'un très joli édifice qui mériterait mieux que son statut actuel» et suis très favorable à l'inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques envisagée. sière

11 D. Adm 16 Note sur la protection de l'immeuble La protection de l'église de n'a touché jusqu'à présent que ses objets mobiliers : tableaux de la crucifixion et de Saint Martin (inscrits 1976), autel-tabernacle (classés 1980). Suite à une demande de subvention au titre du patrimoine rural non protégé, l'architecte des bâtiments de France déclare le 26 février 1990 : «il s'agit d'une ravissante petite église qui, par delà son origine romane, montre l'empreinte des XVe et XVIe siècles dans ses percements (verrière flamboyante du chevet), son voûtement (voûte en ogive) [...] ; nous sommes donc là en présence d'un très joli édifice qui mériterait mieux que son statut actuel.» Suite à l'étude de Madame Fourcade sur les églises de Haute-Saintonge, réalisée en , une sélection est établie par un comité scientifique le 6 octobre L'église de est choisie pour que son inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques soit examinée par la commission régionale du patrimoine et des sites. Le conservateur régional des monuments historiques avertit la municipalité de cette proposition par lettre du 23 novembre Dans sa délibération municipale du 3 juin 1999, la commune «donne un avis favorable à l'éventuelle protection de l'église de au titre des monuments historiques.» Suite aux restaurations des années 1990 (subventionnées au titre du patrimoine rural non protégé), l'église de est en bon état sanitaire. Le culte est desservi épisodiquement par le curé d'ozillac. L'église de est un édifice modeste dans ses dimensions comme dans sa construction. Il conserve de ses différents remaniements des éléments de bonne qualité : portail sculpté, fenêtres à remplage, charpente ouvragée très peu courante. Caractéristique des églises agrandies à l'époque gothique et réparées après les guerres de Religion, il a subi très peu d'interventions depuis lors. Proposition de protection : inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en totalité, à l'exclusion de la sacristie.