Tempête dans 3 verres de lait. Pr Jean-Yves Reginster Président de l ESCEO et du WCO-IOF-ESCEO Milan 2015

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1 Tempête dans 3 verres de lait Pr Jean-Yves Reginster Président de l ESCEO et du WCO-IOF-ESCEO Milan 2015

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4 Et pourtant! Quel est l enjeu? Problème de santé publique en Europe 22 millions de femmes de plus de 50 ans % (22% de la population) 5,5 millions d hommes (7% de la population) en France fractures du col du fémur, fractures-tassements vertébraux, fractures du poignet Projection 2025 près de fractures du col du fémur coût: 6,1 milliards Euros

5 Et pourtant! Quel est l enjeu? Problème de santé publique Selon une étude américaine la consommation quotidienne de 3 à 4 produits laitiers réduirait de 20% les coûts de santé de l ostéoporose. (Heaney RP. J Am Coll Nutr 2009; 28 (1): 82S-90S) «La prise de deux à trois produits laitiers par jour, en fonction de l apport alimentaire de base, est une stratégie hautement efficiente pour prévenir les fractures, chez les femmes à risque d ostéoporose (Ethgen O et al «Cost-effectiveness of dairy products supplemented with Vitamin D in the prevention of osteoporotic fractures» WCO 2015).» «Un apport quotidien de Calcium et de Vitamine D est une stratégie efficiente, pour prévenir les fractures, tant chez l homme que chez la femme, à partir de 60 ans, en cas de masse osseuse basse.» (Hiligsmann M et al Eur J Public Health. 2015; 25(1):20-5)

6 Que nous dit la SCIENCE de la place des produits laitiers dans la prévention de l ostéoporose et des fractures?

7 Produits laitiers et prévention Risque de fracture lié au pic de masse osseuse comme à la perte osseuse due à l âge

8 Produits laitiers et croissance Croissance: effets favorables des produits laitiers largement démontrés. 82 filles, 12 ans (Cadogan J et al, BMJ 1997 ; 315 : )

9 Produits laitiers plus tard dans la vie Les études épidémiologiques: résultats variables Incidence des fractures variable selon les pays et les individus Grèce France Pathologie multi factorielle Japon USA (Kanis JA et al Osteoporos Int. 2012;23(9): )

10 Produits laitiers plus tard dans la vie Complexité de l épidémiologie BMJ : consommation importante de lait (>600ml/j) fractures mais yaourt et fromage fractures Etude française (Three Cities, Bordeaux): modèle alimentaire «sud-ouest» (PL charcuterie ) fractures modèle alimentaire «méditerranéen» fractures Végétaliens risque de fracture vs végétariens et omnivores (étude EPIC Oxford).

11 Produits laitiers. plus tard dans la vie Les essais d intervention Essais d intervention de longue durée irréalistes avec aliments, mais 1/. données sur les marqueurs intermédiaires Produits laitiers densité minérale osseuse ( or une diminution de 1DS de la DMO prédit un risque de fracture multiplié par 2) marqueurs sanguins de résorption (Ma DF et al e-spen journal 2013, 8 (1) : e1 e7)

12 Produits laitiers... plus tard dans la vie Les essais d intervention 2/. Intervention avec Calcium et vitamine D médicamenteux: Méta-analyse 17 essais Ca et Ca+Vit D, n= Fracture; pour une «dose» de calcium d au moins 1200 mg/j Effet plus marqué quand vitamine D associée; chez les plus de 70 ans et quand les apports calciques spontanés sont <700 mg/j. (Tang BM et al. Lancet 2007;370(9588):657-66)

13 Recommandations Européennes «A tous les stades de la vie, des apports alimentaires adéquats en calcium, vitamine D et protéines -nutriments clés de l os- contribuent à la santé osseuse et réduisent le risque d ostéoporose ou de fracture plus tard dans la vie Les sources alimentaires de calcium sont à privilégier. Les aliments riches en calcium comme les produits laitiers contiennent d autres nutriments susceptibles de contribuer aussi favorables à la santé osseuse.» (European guidance for the diagnosis and management of osteoporosis in postmenopausal women Osteoporos Int (2013) 24:23 57)

14 Recommandations PNNS Recommandations PNNS 3 PL/jour en les variant 150 ml lait 1 yaourt 30 g de fromage Diversité et accessibles financièrement + Activité physique et vitamine D

15 Sur la théorie acide base Protéines Acidification de l organisme Mobilisation du calcium osseux pour la neutraliser Déminéralisation et ostéoporose

16 Sur la théorie Acide-base Protéines: animales ou végétales production d ions H+ (Massey LK J Nutr 2003 ;133 : 862s-65s)

17 Sur la théorie Acide base Protéines: pas de perte de calcium ( calcium dans les urines compensée par absorption intestinale) femmes ans, cross-over, protéines (viande) 0,7g/kg ou 2,1 g/kg, 4 semaines (JE Kerstetter et al J Nutr. 2006; 136: )

18 Sur la théorie Acide base L organisme ne s acidifie pas: Le ph sanguin est très contrôlé sous peine de dysfonctionnements majeurs : systèmes «tampons» du sang, poumons et reins. Ce qui bouge, c est le ph urinaire. Il baisse, car le rein élimine les ions H+, et cette acidification des urines témoigne simplement du fait que le rein «fait son travail» Chez le sujet normal, l alimentation, qu elle soit «acidifiante» ou «alcalinisante», ne modifie pas le ph sanguin et n a pas de conséquence sur l os.

19 Sur la théorie Acide base La preuve par E3N, étude française: femmes ménopausées, 2400 fractures au cours des 8 ans de suivi: Aucune relation entre: La consommation de protéines ( totales, animales ou végétales) ou la charge acide de l alimentation et la survenue de fractures (sauf si les apports calciques sont très bas <400mg/j) (Dargent-Molina P et al J Bone Miner Res 2008, 23(12): )

20 Mythes ou réalités? Que dit la SCIENCE des produits laitiers sur le risque de cancer, sur la digestion, sur la gestion du poids, sur le diabète de type 2

21 Biodisponibilité du calcium alimentaire Teneur en Ca (mg) Coef absorption (%) Ca absorbé (mg) 250 ml lait g chou g épinard

22 Mythes ou réalités: cancer WCRF Continuous Update Project Cancer du sein (2010) et des ovaires (2014) pas de lien Cancer de la prostate (2014) évidence limitée Cancer colorectal (2011) le lait probablement le risque

23 Intolérance et allergie: prévalence en France Allergie aux protéines de lait: 1 à 3% des nourrissons 90% des enfants sont guéris à 6 ans, donc très rare chez l adulte (Monneret-Vautrin DA. Rev Fr Allerg Immun 2008; 48:171-78) Intolérance au lactose: Difficile à estimer car dépendant de la quantité ingérée Malabsorbeurs (activité lactasique basse) : 30-50% des adultes Intolérants au lactose: 6-10% des adultes ont des signes cliniques s ils consomment 12g de lactose, soit ¼ l lait (Marteau A et al.cah. Nutr. Diét., 2005; 40: S23-23)

24 Mythes ou réalités: digestion Pour la majorité des gens, la baisse de l activité lactasique n entraîne pas de signes cliniques. Les données disponibles montrent que les adolescents et adultes peuvent ingérer 12 gr de lactose (soit 250 ml de lait) en une seule prise sans symptômes. Yaourts, fromages affinés et produits délactosés peuvent être consommés sans problème. (NIH Consensus Statement «Lactose Intolerance and Health» 2010 EFSA Scientific Opinion on lactose thresholds in lactose intolerance and galactosaemia 2010)

25 Mythes ou réalités: gestion du poids Méta-analyse: 12 essais d intervention, 638 adultes ans, durée 8 à 48 semaines. L addition de produits laitiers à des régimes hypocaloriques majore la perte de poids et de masse grasse (Abargouei AS et al Int J Obes 2012;36(12): )

26 Mythes ou réalités: diabète de type2 Meta-analyse des études de cohorte La consommation de produits laitiers est soit neutre soit inversement associée au risque de diabète de type 2 (Aune D et al. Am J Clin Nutr 2013;98(4): )

27 Conclusion Au final, beaucoup de bruit.pour rien Beaucoup de confusion pour les consommateurs et les patients: cacophonie nutritionnelle Alors que la science prône l équilibre alimentaire

28 Merci de votre attention

29 Le «fameux» BMJ Consommation de produits laitiers, mortalité et fractures dans 2 cohortes suédoises (octobre 2014) consommation importante de lait (>600ml/j) associée à mortalité et fractures mais consommation de yaourts, laits fermentés et fromage associés à : mortalité et fractures HDL, résistance à l insuline et du risque d infarctu «Compte-tenu des biais potentiels inhérents à ce type d étude observationnelle, ces résultats doivent être interprétés avec prudence» - (Michaëlsson K et al. BMJ 2014; 349:g6015)

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