Consultation Jeunes Consommateurs. Des consultations avancées au sein d un centre socio-culturel d un quartier prioritaire

Transcription

1 Consultation Jeunes Consommateurs Des consultations avancées au sein d un centre socio-culturel d un quartier prioritaire

2 I. Fondements du projet Un constat au sein de l UPA: Peu d intervention précoce au niveau des PEC des jeunes: consommations déjà problématiques, usage nocif Un dispositif de soins auquel les jeunes s identifient peu Une démarche peu initiée par les jeunes Des partenariats avec les acteurs du réseau social et sanitaire qui accueillent les jeunes à renforcer

3 I. Fondements du projet Une volonté au sein de l UPA:

4 Promouvoir une intervention précoce auprès des jeunes usagers Prévention-Réduction des risques Sensibilisation-éducation Créer et identifier un dispositif spécifique pour les jeunes Accès facile Consultations «hors dispositif de soins» Consolider les actions du CSAPA auprès des acteurs du territoire Formaliser un partenariat autour d un projet

5 II. Le projet : Pin s Consult 1. Les acteurs Centre de Soins d'accompagne ment et de Prévention en Addictologie Centre Social et Culturel Robert Schuman Consultations avancées au sein de la Maison de Quartier des Pins Aller à la rencontre des jeunes en travaillant avec les dispositifs qui accueillent les jeunes sur le territoire

6 II. Le projet : Pin s Consult 1. Les acteurs Consultations avancées au sein de la Maison de Quartier des Pins Unité Territoriale d'action Médico- Sociale (UTAMS) Centre d'information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) Mission Locale Profil Prévention Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire (MLDS) CSAPA de Haguenau

7 II. Le projet : Pin s Consult 2. La Maison de Quartier les Pins : un lieu spécifique Visibilité par rapport aux jeunes et aux parents, aux autres partenaires Un lieu pour les jeunes Accessibilité, proximité Identification possible du jeune à la consultation

8 II. Le projet : Pin s Consult 3. Le fonctionnement Permanence du CSAPA à la Maison de Quartier Les Pins Un temps de consultation: -2*par mois (1er et 3ème jeudi du mois) de 9 à 11h -Des professionnels du CSAPA (psychologue-infirmièremédecin) Un temps de réunion: Réunion pluridisciplinaire avec les différents partenaires présents au permanence (de 11h à 12h)

9 II. Le projet : Pin s Consult 4. Les principes de la consultation avancée Offrir un accueil et une écoute à toute personne qui se présente avec ou sans rendez-vous au préalable Anonymat des consultations Un temps d accueil spécifique (jeudi) Un lieu convivial et rassurant (salon des jeunes) Une communication attractive pour les jeunes

10 PIN S CONSULT La consult pour les jeunes et leur entourage Une permanence sera assurée à la maison de Quartier des Pins par les professionnels de l Unité de Prise en charge des Addictions (médecin, infirmière, psychologue) les : 1 er Jeudi du mois de 9h à 11h 3 ème Jeudi du mois de 9h0 à 11h C est un lieu d écoute et de non jugement. Nous y garantissons la confidentialité de ce que vous nous direz. aux consommateurs de produits (alcool, tabac, drogues, médicaments, cannabis ) que cette consommation soit occasionnelle ou plus régulière aux personnes en difficultés par rapport à des addictions «dites sans produits» (jeux vidéo et d argent, trouble du comportement alimentaire) Ici vous pourrez : dialoguer avec des professionnels formés à l écoute vous informer sur les différents produits et les conduites à risque faire le point sur vos consommations trouver des informations et des conseils ainsi qu une aide à l arrêt si vous le souhaitez trouver du matériel de prévention et de réduction des risques à l entourage de ces personnes (parents, amis, conjoint.) qui veulent comprendre, aider, prendre soin au mieux ous pouvez également prendre contact avec notre équipe à l Hôpital de Haguenau au 1er étage au à tout moment

11 II. Le projet : Pin s Consult 5. Les objectifs

12 Orienter Accompagner Evaluer Former les professionnels en contact avec les jeunes Développer des projets «jeunes» avec les partenaires du réseau Sensibiliser les jeunes et l entourage par des actions de prévention Etre à l interface du soin et de la prévention

13 III. Une clinique particulière 1. Les premiers freins identifiés -Méfiance des jeunes consommateurs -Non identification des jeunes à la problématique -Banalisation des consommations dans le quartier -Problématiques sociales et familiales souvent au 1er plan

14 III. Une clinique particulière 2. Une clinique du lien Spécificité de la population du quartier prioritaire: Des jeunes en situation de déliaison sociale Décrochage scolaire Précarité Produits Détresse familiale Fragilisation des liens sociaux Clinique des CJC, clinique du lien social

15 III. Une clinique particulière 3. Une clinique du lien : quelle mise en œuvre? Créer du lien avec le jeune en s inscrivant dans son environnement S inscrire au sein de la Maison du Quartier: Communication attractive auprès des jeunes: plaquette d information adaptée (projet réalisé) Création d une affiche jeunes consommateurs en articulation avec les animateurs du centre et les jeunes du quartier (projet en cours)

16 III. Une clinique particulière 3. Une clinique du lien : quelle mise en œuvre? S inscrire dans le parcours du jeune: Développer des actions d interventions en cohérence avec les acteurs qui accompagnent déjà le jeune Réunion pluridisciplinaire permettant d aborder les situations et problématiques du jeune (a chaque permanence)

17 III. Une clinique particulière 3. Une clinique du lien : quelle mise en œuvre? S inscrire auprès de l entourage: Sensibiliser et informer les adultes Session de rencontre avec les parents centrées sur la problématique des addictions lors de la Quinzaine de la citoyenneté (projet prévu en janvier)

18 III. Une clinique particulière 3. Une clinique du lien : quelle mise en œuvre? S inscrire auprès des «professionnels de terrain»: Travail sur les représentations, formation, aide au repérage et à l orientation Participation des animateurs du centre socio-culturel à la formation des référentes en addictologie au CH de Haguenau (projet réalisé en octobre)

19 III. Une clinique particulière 3. Une clinique du lien : quelle mise en œuvre? S inscrire auprès des «jeunes»: «Aller vers» les jeunes : favoriser le lien avec les jeunes en allant à leur rencontre Permanence dans le bus d animation de rue (Quartier Museau et centre ville) (projet en cours)

20 III. Une clinique particulière 3. Une clinique du lien : quelle mise en œuvre? Avant de se centrer sur les consommations des jeunes, il s agit d entrer dans leur univers, leur quotidien, et de s intéresser à leur vie, leur centres d intérêt. Créer un lien de confiance, de qualité, un lien permanent

21 III. Une clinique particulière 3. Une clinique du lien : quelle mise en œuvre? S INSCRIRE dans l environnement du jeune EVALUER la situation du jeune et ses consommations Travail sur les consommations Travail sur les problématiques socio-familiales

22 IV. Premiers Résultats Depuis septembre 2013 : 4 permanences effectuées Repérage de plusieurs jeunes ayant des usage à risques par les éducateurs de rue ayant participé à la formation des référents Plusieurs situations abordées lors des réunions «cliniques»

23 IV. Premiers Résultats Des liens de collaboration qui se renforcent avec les partenaires du territoire Projet d intervention prévention sous forme d atelier avec MLDS

24 MERCI DE VOTRE ATTENTION