LA PLACE DE LA MUSIQUE DANS LE PAYSAGE AUDIOVISUEL GRATUIT

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1 Le 10 février 2009 LA PLACE DE LA MUSIQUE DANS LE PAYSAGE AUDIOVISUEL GRATUIT Conformément à son pouvoir de régulation des contenus tel que défini à l article 3-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, le Conseil supérieur de l audiovisuel s est toujours préoccupé de la présence de la musique à la télévision, afin de garantir le pluralisme des programmes et d encourager l accès de la population française aux artistes de la chanson française. Tenant compte de l intérêt réel de la population française pour la musique et du déficit enregistré par l offre musicale sur les chaînes hertziennes analogiques nationales, le Conseil a décidé, aux termes du premier appel à candidatures lancé le 24 juillet 2001 puis d un second lancé le 14 décembre 2004, de délivrer plusieurs autorisations d usage de fréquence dont trois ont concerné des chaînes musicales ou à composante musicale : W9, Virgin 17 et NRJ 12. S y ajoute le service national de programme France 4 dédié à la culture, pour lequel l Etat a fait valoir son droit d accès prioritaire à la ressource radioélectrique. Dans un contexte de crise économique du disque, la présente étude a pour objet de dresser un premier bilan, deux ans et demi après l avènement du réseau numérique hertzien, de l apport des nouvelles chaînes de la TNT en faveur de la musique et de délimiter la place de ce genre au sein du paysage audiovisuel gratuit. Depuis 2002, le nombre de foyers français équipé en internet haut débit est passé de à 16,6 millions 1. Cette explosion de l ADSL a eu notamment deux conséquences sur le secteur de la musique : - les modes de consommation de la musique ont été bouleversés : Internet est devenu un média privilégié, notamment chez le public jeune, pour consommer de la musique et découvrir de nouveaux talents, grâce aux sites de musique à la demande gratuit et illimité (Deezer, Last fm, etc.) et aux sites communautaires qui proposent une palette très large de genres musicaux en adéquation avec un contexte de segmentation des goûts musicaux de plus en plus marquée ; - le haut débit a certes ouvert de nouvelles perspectives d achat de la musique en ligne mais a également favorisé une consommation illégale de celle-ci : le piratage des œuvres musicales sur les réseaux «peer-to-peer» est en effet une des raisons avancées pour expliquer la baisse du chiffre d affaires des maisons de disque. 1 Source : ARCEP / L Observatoire de l Internet haut débit Résultats du 2 ème trimestre

2 Les téléchargements illégaux de fichiers musicaux ont ainsi augmenté en 2007 de 40% par rapport à l année précédente. 700 millions de titres ont été échangés illégalement en France contre 36,3 millions vendus sur des plate-formes légales de téléchargement et par les opérateurs de téléphonie mobiles, soit un titre téléchargé légalement contre 19 téléchargés illégalement. Selon le SNEP, 9,6% de la population française téléchargent illégalement des fichiers en violation des droits d auteur, derrière le Japon, l Australie et l Espagne. En 2007, le marché mondial de la musique enregistrée (revenus et chiffre d affaires gros éditeurs) a encore perdu 8 % de sa valeur, dont une baisse de 13% pour le marché physique contre une augmentation de 34% pour les ventes numériques, pour s établir à 19,4 milliards d euros. En France, le chiffre d affaires 2007 du marché de gros de la musique enregistrée 2 atteignait 713 millions d euros, accusant ainsi une diminution de 17,4% par rapport à l année précédente et de 45% par rapport à Malgré une progression des ventes numériques (Internet et téléphonie mobile) de 16,6% par rapport à 2006, la mutation vers un modèle de consommation numérique peine à s établir, compte tenu notamment de l attrait pour la gratuité des réseaux illégaux d échanges de fichiers. Les ventes physiques continuent en effet de constituer 92,8% du chiffre d affaires des maisons de disques contre 7% pour les ventes numériques. Face à la situation de crise du marché physique du disque, les éditeurs de musique tendent à limiter le nombre de produits mis sur le marché physique, ce qui accélère la baisse de leur chiffre d affaires sur celui-ci. Le Syndicat national de l édition phonographique (SNEP) indique en effet que les ventes physiques ont représenté 662 millions d euros en 2007 contre 819 millions en 2006, soit une baisse de 19,2% et une perte de chiffre d affaires de 157 millions d euros. La baisse du chiffre d affaires du secteur de l édition musicale semble expliquer la baisse des investissements publicitaires des maisons de disques qui évoluent au sein d un marché de plus en plus concentré. Comme au niveau mondial, quatre majors dominent le marché français du disque : Universal Music France (avec 31,4% de parts de marché 3 ), Sony BMG Music Entertainment France (avec 18,8% de parts de marché), Warner Music France (avec 13,5% de parts de marché) et EMI Music France (avec 16,6% de parts de marché). En 2007, les investissements publicitaires du secteur de l édition musicale, qui pèsent dans leur ensemble plus de 330 millions d euros bruts, accusent en effet une très forte baisse par rapport à 2006 avec plus de 450 millions d euros investis (-27%) 4. En tant que premier support média de l édition phonographique, la télévision représente une vitrine incontournable pour celle-ci. Elle concentre 65% des investissements publicitaires du secteur phonographique, loin devant la radio, la presse et l affichage mais enregistre également une diminution importante de ses recettes publicitaires tirées de l édition musicale : 215 millions d euros y étaient investis en 2007, contre 312 en 2006, soit une baisse de 31% et près de 100 millions d euros en moins. 2 Ventes éditeurs de CD et DVD musicaux (nettes de remises et retours) et revenus numériques. 3 Parts de marché sur le marché français du disque. 4 Cf. en annexe 1, les graphiques représentant les investissements publicitaires plurimédia et télévision du secteur de l édition musicale et le comparatif chaînes gratuites / chaînes payantes. 2

3 Les chaînes historiques nationales (TF1, France 2, France 3, France 5, M6) supportent l intégralité de cette baisse (190 millions d euros de recettes publicitaires brutes en 2007 contre 290 millions d euros en 2006), tandis que les nouvelles chaînes nationales de la TNT et les chaînes du câble et du satellite voient leurs recettes publicitaires progresser, passant de 22 millions d euros à 25 millions d euros bruts. En dépit de ce fléchissement, les chaînes historiques à fort taux d audience restent néanmoins les cibles privilégiées par les annonceurs. TF1 et M6 sont, de loin, les premières bénéficiaires des investissements publicitaires du secteur de l édition musicale. Avec 165 millions d euros de recettes brutes en 2007, elles concentraient près de 80% des recettes publicitaires du média télévisuel (soit 50% de l ensemble des investissements du secteur de l édition musicale, tous médias confondus). Plus largement, la quasi-intégralité (96%) des investissements publicitaires télévisuels sont réalisés sur les chaînes gratuites, soit 206 M en 2007, contre 9 M s agissant des chaînes payantes. MTV et MCM, premières chaînes payantes investies par le secteur (hors Canal+), ont bénéficié chacune de 2 M bruts de recettes publicitaires en 2007 Sans tenir compte des chaînes nationales historiques, dont les recettes ont diminué, on assiste, entre 2006 et 2007, à une augmentation des investissements publicitaires en faveur des nouvelles chaînes nationales gratuites de la TNT (+50%), au détriment des chaînes payantes (-26%). Sur la période, les investissements publicitaires de l édition musicale ont plus que doublé sur certaines chaînes de la TNT par rapport à 2006 comme sur Virgin 17 qui apparaît dans le classement des 5 premières chaînes bénéficiaires des investissements publicitaires des maisons de disque 5. NRJ12 fait exception : cette nouvelle chaîne de la TNT gratuite a perdu 29% de recettes publicitaires provenant de l édition musicale en 2007 par rapport à Cependant, cette diminution sur NRJ 12 semble s expliquer par un recentrage de sa grille, en conformité avec sa convention, vers un format plus généraliste qui a corrélativement engendré une baisse du volume de programmes musicaux diffusés sur la chaîne. Dans un contexte de crise du marché physique du disque et de bouleversement des comportements de consommation musicale, les nouvelles chaînes de la TNT semblent donc constituer une alternative pour les annonceurs de l édition musicale. Au-delà de la nouvelle répartition des investissements publicitaires des maisons de disque, la question de l apport de la TNT pour le secteur de la musique se pose plus généralement. La présente étude a pour objet d évaluer, dans le contexte de crise de l industrie du disque, la place de la musique dans l offre gratuite de programmes et d aborder la question de l apport de la TNT en faveur de la musique, sous deux angles : - d une part, en appréciant la progression de la musique par rapport aux autres genres de programmes après trois ans d existence des nouvelles chaînes de la TNT. En particulier, la question se pose de savoir si la musique est un genre de programmes qui a profité de l élargissement de l offre télévisuelle (I) ; 5 Les recettes publicitaires brutes de Virgin 17 ont progressé de 217%, celles de W9 de 69%, tandis que celles de Paris Première et de MCM ont perdu respectivement 43% et 44% de recettes. 3

4 - d autre part, en proposant un panorama synthétique de l offre qualitative de programmes musicaux à travers les genres de programmes proposés et la politique d exposition (II). Le périmètre des chaînes prises en compte pour la présente étude correspond au paysage audiovisuel national gratuit, hors chaînes d information, LCP, Arte et plages en clair de Canal +, de TPS Star et de Paris Première. La diffusion de la musique sur Canal + fait l objet d une note synthétique d observation qui figure en annexe 6. A l offre en clair de chaînes musicales et à composante musicale, s ajoute celle de 12 chaînes musicales payantes conventionnées par le CSA, dont certaines constituent des chaînes de niche sur un courant musical et permettent ainsi une fragmentation de l offre plus marquée que celle disponible en clair 7. Ces chaînes sont pour la plupart intégralement musicales et permettent donc aux abonnés d avoir accès, en continu sur le support payant, à une offre diversifiée de thématiques musicales. L étude porte sur l évolution de l offre musicale entre 2005 et 2007 : - en 2005, première année de diffusion de la TNT, le panel de l étude porte sur les chaînes hertziennes analogiques TF1, France 2, France 3 (hors décrochages régionaux), France 5 (jusqu à 19h) et M6 ; - en 2007, le panel de l étude comprend l ensemble des chaînes gratuites de la TNT, hors plages en clair de Canal+, Arte, LCP. Méthodologie Les programmes musicaux retenus pour apprécier le volume de diffusion de la musique sur les chaines gratuites de la TNT appartiennent aux genres suivants : - divertissements musicaux (émissions de variétés, etc.) ; - vidéomusiques ; - spectacles vivants musicaux, dont les concerts ; - documentaires et magazines musicaux ou à dominante musicale, présentant des artistes ou des genres musicaux ou offrant de la musique interprétée ; - films et téléfilms à caractère musical. I. LA PROGRESSION DE LA MUSIQUE PAR RAPPORT AUX AUTRES GENRES DANS L OFFRE GRATUITE DE PROGRAMMES 1.1 Naissance de la TNT : l action du CSA en faveur de la musique La sélection de chaînes musicales et à composante musicale Aux termes d un premier appel aux candidatures lancé le 24 juillet 2001 puis d un second lancé le 14 décembre 2004, le Conseil a délivré 16 autorisations d usage de fréquences pour 6 Cf. en annexe 2, une observation synthétique de l offre de programmes musicaux de Canal + en A l heure où cette note est rédigée, les chaînes musicales conventionnées par le CSA sont : M6 Music Hits, M6 Music Black, M6 Music Club, MCM, MCM Top, MCM Pop, Mezzo, Mizik Tropical, No Life, NRJ Hits, Télé Melody, Trace TV. Au 31 décembre 2008, le service du groupe Métropole Télévision, Fun TV, a cessé d être diffusé. 4

5 10 ans à des services nationaux gratuits, triplant ainsi le nombre de chaînes en clair (auquel il faut ajouter l offre de programmes en clair de Canal Plus), dont notamment : - deux chaînes musicales (W9 et Virgin 17) ; - deux chaînes d information (I-Télé et BFMTV) ; - une chaîne jeunesse (Gulli) ; - deux chaînes généralistes (NT1 et TMC) ; - une chaîne mini-généraliste axée sur le divertissement (NRJ 12) ; - une chaîne de direct (Direct 8). En outre, l usage du droit d accès prioritaire à la ressource radioélectrique réservé au service public a donné lieu au lancement d une chaîne dédiée à la culture (France 4). Cette offre est venue compléter une offre de programmes déjà existante sur le hertzien mais qui s est également enrichie avec l extension en soirée des programmes de France 5 et en journée de ceux de Arte et la reprise de la chaîne parlementaire proposant en alternance Public Sénat et LCP/Assemblée nationale. Lors du premier appel aux candidatures sur la télévision terrestre en mode numérique, le Conseil avait mené des auditions en vue d entendre notamment les professionnels de la filière musicale. L avis du Conseil d Etat sur le choix du canal bonus ayant imposé au Conseil de retenir le projet présenté par Métropole Télévision, M6 Music devenu W9, en tant que chaîne musicale gratuite sur la télévision numérique terrestre (CE Avis, 17 septembre 2002, n ), le Conseil a dû trancher la question de la nécessité d une offre complémentaire musicale. Plusieurs considérations ont alors guidé ses décisions : - l intérêt réel de la population française pour la musique, qu il s agisse d écoute ou de pratique et qui se traduit dans de nombreux travaux concernant les pratiques culturelles des français ; - le dynamisme des ventes de disques de variétés nationales, conséquence du cercle vertueux instauré par les quotas de chansons françaises en radio et qui corroborait l intérêt des français pour la musique ; - la baisse de l offre musicale sur les chaînes analogiques hertziennes nationales depuis L ensemble de ces éléments l ont conduit à retenir d autres chaînes musicales ou à composante musicale gratuites sur la TNT, représentant ainsi une alternative à M6 et W9 en matière d offre de programmes et répondant en cela à un objectif de diversité des acteurs. Ce sont ainsi, trois chaînes musicales ou à composante musicale sélectionnées par le Conseil (W9, Virgin 17, et NRJ 12) et la chaîne de service public dédiée à la culture (France 4) qui sont venues compléter le paysage hertzien. 5

6 L accroissement des obligations de diffusion musicale des chaînes nationales gratuites La fixation d obligations musicales sur les nouvelles chaînes de la TNT Ces obligations visent essentiellement à garantir un volume minimal de musique, protéger les artistes francophones, préserver la diversité musicale et encourager la présence de jeunes talents. Parmi les chaînes musicales de la TNT, Virgin 17 doit consacrer annuellement au moins 75% de son temps d antenne à des programmes musicaux et au moins la moitié de ce temps à des vidéomusiques. La chaîne s est engagée à proposer une programmation musicale diversifiée et au moins 52 programmes de spectacles vivants. Elle a également souscrit à un certain nombre d engagements dans sa convention pour garantir la diversité musicale, la musique interprétée d expression française, la représentation des jeunes talents, notamment aux heures de forte audience où la présence de la musique doit être renforcée. La programmation de W9 est majoritairement consacrée à la musique. W9 doit notamment développer la présence d'émissions musicales diversifiées ouvertes aux différents genres musicaux et diffuser au moins 52 programmes de spectacles vivants par an. W9 doit également développer la présence de la musique aux heures de forte audience, «en veillant notamment à programmer une émission régulière consacrée aux nouveaux talents». NRJ 12 doit, conformément au format défini dans sa convention, consacrer une part majoritaire de sa programmation aux divertissements, parmi lesquels figurent les vidéomusiques. A cet égard, au terme de l article de sa convention, NRJ 12 doit consacrer «au moins 20 % de sa programmation de vidéomusiques d expression française à de nouveaux talents ou à de nouvelles productions». Enfin, France 4 doit proposer au moins 4 heures de programme musical par mois, et 50 spectacles vivants par an. La chaîne doit en outre accorder une place majoritaire à la chanson d expression francophone. La révision des obligations musicales de M6 Avant le lancement de la TNT, M6 était la chaîne nationale gratuite dont la convention était la plus contraignante en matière de diffusion musicale puisqu elle devait consacrer jusqu en 2007 au moins 30% de sa programmation annuelle à des émissions musicales 8. Compte tenu de l accroissement de l offre musicale gratuite au sein du paysage audiovisuel français 9 et de l évolution significative des «modes de consommation» des contenus musicaux, notamment sur les terminaux mobiles, le Conseil a considéré que la demande de 8 TF1, quant à elle, doit en vertu de sa convention diffuser des concerts et des spectacles vivants. France 2 et France 3 doivent consacrer mensuellement au moins deux heures d antenne aux émissions musicales, et annuellement au moins 16 heures aux concerts de musique classique, ainsi que 18 spectacles vivants au moins. Une nouvelle rédaction des cahiers des missions et des charges de ces deux chaînes impose, à compter de 2007, une comptabilisation des spectacles en points, et non plus en titres, attribués en fonction de l horaire de diffusion de ces spectacles. 9 L article 69 de la convention de M6 stipule que «les obligations figurant aux articles 36 et 37 pourront être réexaminées, à la demande de la société, compte tenu des évolutions du paysage télévisuel français et notamment de l offre musicale en clair éventuellement disponible sur le numérique hertzien terrestre». 6

7 M6 du 12 juin 2007, tendant au réexamen de ses obligations de diffusion et de production musicales, semblait légitime. Préoccupé par le contexte de crise dans lequel se situe l industrie du disque depuis ces dernières années, le Conseil a immédiatement rejeté l hypothèse d une diminution brutale des obligations musicales de M6 et s est prononcé en faveur d une diminution sur quatre ans de la part des programmes musicaux de quatre points la première année et de deux points chaque année suivante : 26 % du temps d antenne seront encore consacrés à des programmes musicaux en 2008 ; 24 % en 2009 ; 22 % en 2010 ; 20 % à partir de En raison des obligations musicales figurant dans sa convention 10, et malgré une diminution de celles-ci à compter de 2008, M6 demeure et de loin la chaîne historique proposant l offre musicale la plus importante, offre entièrement dédiée à la musique actuelle depuis la suppression de la case de jazz à l été La musique : le genre qui enregistre le plus fort taux de progression avec l arrivée de la TNT L arrivée dans le paysage audiovisuel gratuit de deux chaînes majoritairement musicales (W9 et Virgin 17), de la chaîne publique dédiée à la culture (France 4) et d une chaîne consacrée au divertissement (NRJ 12) a largement favorisé la présence de la musique dans l offre disponible en clair. 10 Parmi ces obligations musicales en diffusion, la convention de M6 comporte également, depuis 2004, une obligation selon laquelle la société «s engage à conduire une politique favorable à la diversité des producteurs musicaux». Parmi les chaînes hertziennes analogiques, seule la convention de M6 comporte en outre des obligations de production spécifiquement musicales. La chaîne doit investir, chaque année, 21,34 millions d euros dans la production d émissions musicales et d émissions de divertissement à composante musicale et préachète annuellement un nombre de vidéomusiques d artistes francophones déterminé dans la convention. Le nombre de vidéomusiques préachetées est de 130 en Il sera de 120 en 2009, 110 en 2010 et 100 à partir de En contrepartie de la diminution quantitative des obligations musicales de M6, le Conseil a souhaité accentuer le rôle de M6 en matière de soutien aux jeunes talents francophones, en augmentant la part de vidéomusiques consacrées aux nouveaux talents de 30 à 70. 7

8 Volume total de programmes diffusés Volume de programmes musicaux Evolution des principaux genres de programmes entre 2005 et Chaînes hertziennes analogiques Volume horaire % de l offre globale de programmes 2007 Chaînes hertziennes numériques gratuites (hors Arte, LCP) Volume horaire % de l offre globale de programmes EVOLUTION Volume horaire Taux de progression h 100% h 100% h + 218% h 9,6% h 14,5% h + 377% Information h 11,9% h 16,5% h + 341% Fiction audiovisuelle h 29% h 31,3% h + 245% Divertissements non musicaux 3 245h 8% 9 393h 7,3% h + 191% Fiction cinématographique 1 362h 3,4% 2 876h 2,2% + 513h % Documentaires et magazines 9 419h 23,4% h 15% h + 104% Sport 992h 2,5% 1 703h 1,3% + 711h % Source : CSA / DP Ce tableau propose, d une part, une photographie de la diffusion de programmes télévisuels au sein de l offre des chaînes hertziennes analogiques en 2005, alors que l offre des nouvelles chaînes de la TNT, lancées en cours d année, était encore très peu initialisée, et d autre part, une photographie de l offre globale de programmes proposée, en 2007, sur l ensemble des chaînes du réseau numérique hertzien. La comparaison de ces deux photographies permet d apprécier l évolution des grands genres de programmes à travers l arrivée de la TNT et d en tirer les cinq constats suivants. 1. L augmentation du volume de programmes diffusés En 2007, après deux ans et demi de diffusion des nouvelles chaînes de la TNT, heures de programmes sont accessibles en clair au téléspectateur 11, chaînes d information comprises, soit plus de heures de programmes supplémentaires. Entre 2005, sur le réseau hertzien analogique, et 2007, l offre de programmes disponible sur le réseau national gratuit a été multipliée par trois, soit une augmentation de 213%. 11 Hors Arte et La Chaîne parlementaire. Avec ces deux chaînes, ce sont au total près de heures de programmes qui sont désormais accessibles en clair au téléspectateur. 8

9 2. L augmentation de l offre de programmes a principalement profité à trois genres Trois genres de programmes ont particulièrement bénéficié de l apport éditorial de la TNT : la musique, l information et la fiction audiovisuelle. En effet, deux tiers des heures de programmes supplémentaires ont profité à ces trois genres. La progression de la musique s apprécie différemment selon qu il s agit du taux de progression ou de l augmentation en volume horaire de chacun des trois genres concernés. Si l on raisonne en termes de pourcentage, la musique se présente comme le genre de programmes qui a connu le taux de progression le plus important avec l arrivée des nouvelles chaînes de la TNT, puisque son offre a ainsi bénéficié d une augmentation de 377%. L obtention par I>Télé et BFM TV de fréquences hertziennes numériques a permis à l offre d information d enregistrer un bond de 341% et de constituer désormais le deuxième genre de programmes accessible gratuitement pour le téléspectateur (16% de l offre de programmes contre 11,2% en 2005 sur le réseau hertzien analogique). Pour autant, malgré l arrivée de deux chaînes d information entièrement dédiées à cette thématique et de deux chaînes musicales qui, à l inverse, ont la faculté de proposer des programmes non musicaux pour un quart (Virgin 17) ou la moitié (W9) de leur programmation, le taux de progression de l offre musicale gratuite est plus important que celui de l information. Ceci s explique par deux raisons : - la présence de contenus musicaux sur les chaînes à composante musicale comme NRJ 12 et France 4 qui visent à fidéliser le public des ans, alors que la concurrence entre les chaînes sur l information est moindre, en raison notamment des coûts importants que celle-ci exige ; - l existence d une offre de musique peu étoffée contre une offre d information bien développée sur les chaînes hertziennes analogiques en Après la musique et l information, la fiction audiovisuelle enregistre la troisième plus importante progression (+245%), légèrement supérieure à la progression moyenne de l offre globale de programmes. Cette augmentation de près de heures supplémentaires s explique par l arrivée sur la TNT de plusieurs chaînes de format généraliste et l attrait pour ce genre sur la plupart des chaînes thématiques. Comme en 2005 sur le seul réseau hertzien analogique, elle demeure ainsi le premier genre composant l offre de programmes gratuite, loin devant tous les autres genres. L offre cinématographique, quant à elle, enregistre également une belle progression avec l arrivée de la TNT (+ 111%) inférieure cependant à celle de l offre de divertissements non musicaux (+ 215% en raison de la multiplication des émissions de télé réalité sur les nouvelles chaînes de la TNT). Pour autant, la fiction cinématographique diminue de 1 point dans la structure des programmes par rapport à 2005 car elle accuse une forte régression sur les chaînes hertziennes analogiques. Un transfert de l offre cinématographique s est ainsi opéré entre le réseau hertzien analogique et les nouvelles chaînes de la TNT mais l offre des chaînes TNT ne parvient pas à compenser la baisse constatée sur les chaînes hertziennes analogiques. 9

10 Si l on raisonne en volume horaire, la fiction et l information bénéficient de plus fortes augmentations que la musique. 12 Sur les seules chaînes hertziennes analogiques 13, les programmes musicaux, avec heures, représentaient en ,6% du temps total de diffusion. 70% de cette offre musicale disponible en clair provenaient de la seule diffusion de musique sur M6. Au sein de l offre gratuite de programmes disponible en 2007, heures sont constituées de programmes musicaux, soit heures supplémentaires par rapport à l offre des chaînes hertziennes analogiques diffusée en Entre 2005 (sur le réseau hertzien analogique) et 2007, l offre musicale gratuite a été ainsi multipliée par cinq. Cependant, en volume horaire, la fiction audiovisuelle et les programmes d information enregistrent des progressions plus importantes que celle de la musique ( heures d information supplémentaires et heures de fiction audiovisuelle supplémentaires), malgré des taux de progression inférieurs. Cette tendance s explique par la présence importante de ces deux genres dans les grilles de programmes des chaînes hertziennes analogiques. 3. L augmentation de l offre musicale est essentiellement imputable aux chaînes de la TNT 99% de l augmentation du volume de la musique est imputable aux nouvelles chaînes de la TNT, qui ont diffusé heures de programmes musicaux en Près d un quart des programmes proposés par les nouvelles chaînes de la TNT, hors chaînes d information, sont musicaux (22%). Avec l arrivée de deux chaînes musicales et la présence de contenus musicaux sur certaines chaînes à composante musicale, 78,3% de la musique est désormais diffusée sur la TNT contre 21,7% sur les chaînes hertziennes analogiques. 4. Cependant, le volume de musique n a pas diminué sur les chaînes historiques L arrivée de nouvelles chaînes sur la TNT, et notamment musicales, n a pas fait baisser le volume de musique sur les chaînes hertziennes historiques. Contrairement à l offre d information qui stagne et l offre cinématographique qui régresse, l offre de programmes musicaux sur les chaînes hertziennes analogiques augmente même légèrement en termes de volume (+ 119 heures). La part des programmes musicaux, qui représente 9,3% des programmes des chaînes hertziennes analogiques en 2007, est néanmoins en très légère baisse de 0,3 point par rapport à 2005 (9,6% des programmes des chaînes hertziennes analogiques). Cette baisse de la musique dans la structure des grilles des chaînes historiques s explique par la diffusion en continu de France 5 en mode numérique et le volume de diffusion de France 3 qui a consacré en 2007 une place plus importante qu en 2005 à la programmation nationale. 12 Cf. en annexe 3, l évolution de la structure de l offre de programmes gratuite entre 2005 et Hors Canal + et décrochages régionaux pour France 3 et sauf France 5 après 19h. 10

11 5. Une offre de musique en progression dans la structure globale des programmes des chaînes gratuites En 2005, la musique était le quatrième genre présent dans les grilles des chaînes hertziennes analogiques, loin derrière la fiction audiovisuelle (animation comprise) et l offre de documentaires et magazines qui occupaient respectivement près d un tiers et près d un quart de l ensemble de la programmation des chaînes hertziennes analogiques. Les divertissements musicaux et les vidéomusiques, dont 91% étaient diffusées sur M6, constituaient l essentiel de l offre globale de musique. En 2007, la musique représente 14,5% de la palette des programmes en clair. Elle demeure le quatrième genre de programmes disponible en clair mais elle se place désormais à un niveau sensiblement équivalent à celui des documentaires et des magazines. Avec l arrivée des nouvelles chaînes de la TNT, les documentaires et magazines ont progressé dans une bien moindre mesure que l offre de musique (+ 104%) et reculent, par conséquent, sensiblement dans la structure de l offre gratuite. Hors chaînes d information, les programmes musicaux constituent 16,8% du paysage hertzien gratuit, et atteignent alors le troisième rang au sein de l offre de programmes, juste derrière les documentaires et magazines, qui restent un genre largement proposé par les chaînes hertziennes historiques. Par rapport à 2005, la musique ainsi que l information ont chacun progressé de près de 5 points dans la composition de l offre de programmes gratuite (la musique représente 14,5% de l offre de programmes en 2007 contre 9,6% en 2005 ; l information représente 16,5% de l offre de programmes en 2007 contre 11,9% en 2005). Cependant, on constate une politique assez marquée de mutualisation des programmes musicaux entre certaines chaînes de la TNT et leurs «chaînes mères» qui, à quelques exceptions près, sont souvent primo-diffuseurs du programme. La possibilité de seconde fenêtre de diffusion offerte par les nouvelles chaînes de la TNT augmente ainsi le taux de rediffusion de certains programmes musicaux (CD d aujourd hui entre France 2 et France 4 ; Nouvelle Star entre M6 et W9). II. L APPORT DE LA TNT EN MATIERE DE CONTENUS MUSICAUX L offre des chaînes étudiées est presque exclusivement dédiée aux musiques actuelles (à l exception des spectacles lyriques diffusés sur France 2 et sur France 3 ainsi que quelques émissions comme les Victoires du Jazz et les Victoires de la musique classique). 2.1 Evolution par genres de programmes musicaux : une évolution d abord profitable aux vidéomusiques et aux spectacles vivants musicaux En 2005, l offre de programmes musicaux des chaînes hertziennes analogiques était essentiellement constituée de la programmation musicale de M6. Depuis son lancement en 1987, M6 occupait la place de premier diffuseur de musique parmi les chaînes gratuites, en cohérence avec l identité musicale inscrite dans sa convention. Dans la structure des programmes composant l offre musicale gratuite, deux genres prédominaient : les vidéomusiques (1617 heures soit 42% de l offre) et les divertissements 11

12 musicaux (1585 heures soit 41% de l offre). Si 91% des vidéomusiques étaient diffusées sur M6 principalement la nuit et au cours des émissions matinales, l offre de divertissements musicaux comprenant notamment les émissions de variétés et les émissions de télé-crochet musical (Star Academy, Nouvelle Star) était en revanche assez bien répartie entre TF1, France 2, France 3 avec une prédominance de M6. En effet, c est également M6 qui proposait 60% des divertissements musicaux disponibles en clair, sur un rythme quotidien (émissions matinales de télé-tirelire, divertissements à composante musicale de fin d après-midi) ou régulier en première partie de soirée. Le lancement de deux chaînes musicales et de deux chaînes à composante musicale a permis de considérablement renforcer l offre musicale gratuite. En effet, sur les huit nouvelles chaînes de la TNT (Direct 8, W9, TMC, NT1, NRJ 12, France 4, Virgin 17 et Gulli), les programmes musicaux représentent 21,6% de leur offre de programmes. En 2007, les trois quarts de l offre musicale des nouvelles chaînes de la TNT sont composés de vidéomusiques, dont plus de heures supplémentaires ont été mises à la disposition du public. Sur les nouvelles chaînes de la TNT, deux tiers de la catégorie des divertissements ont un caractère musical et plus de la moitié est composée de vidéomusiques. Evolution des principaux genres de programmes musicaux entre 2005 et Chaînes hertziennes analogiques Volume horaire % de la programmation musicale Chaînes hertziennes numériques gratuites (hors Arte, LCP) Volume horaire % de la programmation musicale EVOLUTION Vidéomusiques 1 616h37 41,6% h08 68% + 680% Divertissements musicaux 1 585h 40,8% 3 447h48 14,3% + 120% Concerts 307h08 7,9% 1 439h25 7,8% + 369% Documentaires et magazines musicaux 365h02 9,4% 826h14 8,7% + 126% Films et téléfilms musicaux 10h13 0,3% 199h39 0,1% % TOTAL h 100% h12 100% + 377% Source : CSA / DP Parmi les genres de programmes musicaux, hormis les films et téléfilms musicaux, dont les volumes n étaient pas significatifs sur les chaînes historiques en 2005, la TNT a profité à deux genres principaux : les vidéomusiques et dans une moindre mesure les concerts. Les divertissements musicaux ainsi que les documentaires et magazines musicaux enregistrent des progressions sensiblement inférieures à ces deux genres. Entre 2005 et 2007, tous les genres de programmes musicaux se sont globalement maintenus sur les chaînes hertziennes analogiques, de telle sorte que la progression de certains genres de programmes musicaux liée 12

13 à l arrivée des nouvelles chaînes de la TNT a donné lieu à une nouvelle composition de la structure de l offre musicale disponible en clair 14. Les vidéomusiques : un genre en nette progression mais qui manifeste des premiers signes de déclin L arrivée des chaînes de la TNT a permis une augmentation de 680% des vidéomusiques Les vidéomusiques, qui enregistrent la progression la plus importante parmi les programmes musicaux entre l offre analogique de 2005 et l offre numérique disponible en 2007, représentent 76% de l offre de musique des nouvelles chaînes de la TNT. Entre 2005 et 2007, leur part a augmenté de 26 points dans l offre musicale disponible en clair, puisqu elles représentent désormais 68% de celle-ci contre 42,1% en 2005 sur les seules chaînes hertziennes analogiques et deviennent ainsi le genre prédominant de l offre de musique des chaînes gratuites. Cependant, l évolution de ce genre depuis le lancement de la TNT commence à marquer un certain recul Les vidéomusiques ont toujours constitué pour des chaînes musicales ou à composante musicale un produit audiovisuel de lancement. D un coût moins important que d autres genres de programmes, elles permettent aux chaînes musicales d alimenter facilement leur grille de lancement avant de procéder à leur montée en charge progressive. Les vidéomusiques, qui sont reconnues en tant qu œuvres audiovisuelles, permettent également aux nouvelles chaînes d atteindre avec moins de difficulté les seuils réglementaires de diffusion d œuvres audiovisuelles européennes et d expression originale française. En 2005, seul un tiers du territoire français était initialisé et le taux d équipement en adaptateurs TNT était encore assez faible. Le poids de la diffusion TNT au sein de l offre gratuite de programmes était encore marginal. Cependant, si l on prend en compte la diffusion de la TNT en 2005, même peu initialisée 15, et si on la compare à l offre de programmes disponible en 2007, on note alors une diminution sensible de la part des vidéomusiques dans l offre musicale en clair. En effet, sur TF1, France 2, France 3, France 5, M6, W9, Virgin 17 et NRJ 12, les vidéomusiques représentaient 80% des heures de musique diffusées en 2005 au sein de l offre gratuite. Les programmations musicales ou à composante musicale des nouvelles chaînes de la TNT ont en effet essentiellement reposé, à leur démarrage, sur une diffusion importante de vidéomusiques. Les deux chaînes musicales Virgin 17 et W9, ainsi que l offre musicale importante sur NRJ 12 ont ainsi permis de renforcer significativement la présence des 14 Cf. en annexe 3, l évolution de la structure de l offre musicale gratuite entre 2005 et 2007 et en annexe 4 la composition de l offre musicale gratuite en 2007 ventilée par genre et par chaîne. 15 A savoir : la programmation de W9, les neuf mois d exercice de NRJ 12 et les deux mois et demi d exercice de Virgin 17 en Conformément à la pratique du Conseil pour apprécier le respect des obligations de W9 lors du bilan de son exercice 2005, la programmation de W9 inclut, en 2005, le premier trimestre de diffusion de M6 Music sur le câble et le satellite (canal bonus de M6 sur la TNT, conventionné sur le câble et le satellite depuis 1998). 13

14 vidéomusiques sur les grandes chaînes hertziennes entre 2004 et Grâce aux lancements des offres de W9, Virgin 17 et NRJ 12 sur la TNT, ce sont au total plus de heures de vidéomusiques qui sont venues, dès 2005, abonder l offre de musique proposée sur les chaînes hertziennes, alors même que la diffusion de ces chaînes ne s inscrivait pas en 2005 dans le cadre d un exercice annuel. La baisse des vidéomusiques sur les chaînes de la TNT en 2006 et 2007, est essentiellement due à l évolution de ce genre dans la programmation de NRJ 12 et dans une moindre mesure sur celle de W9. Entre 2005 et 2006, le volume des vidéomusiques diffusé sur NRJ 12 avait déjà fortement baissé : elles ne composaient plus que 49,5% de la grille de la chaîne contre 74% en Cette diminution significative est liée à la nécessité pour NRJ 12 de mieux répondre au format inscrit dans sa convention qui définit le service comme majoritairement consacré au divertissement, dont les vidéomusiques ne constituent qu une composante, et offrant une large variété de programmes. En 2007, la chaîne ne consacre plus qu un quart de sa programmation aux vidéomusiques et en 2008, celles-ci ont totalement disparu de l antenne de NRJ 12 au profit d une offre plus étoffée de fictions audiovisuelles et cinématographiques. Sur W9, on peut également noter une diminution de la part de la programmation consacrée aux plages de vidéomusiques : en 2005, alors qu elles composaient 69% de la grille de la chaîne, elles ne représentent plus que 40% de celle-ci en 2007, hors émissions de classement de titres. Virgin 17 apparaît désormais, et de loin, comme le premier diffuseur de vidéomusiques de l ensemble des chaînes gratuites. La chaîne a en effet diffusé plus de heures de vidéomusiques au cours de l année 2007, dont plus de heures au sein de classements de titres. Les concerts : une progression importante mais un genre musical qui reste secondaire La catégorie des spectacles vivants musicaux est le deuxième genre qui progresse le plus parmi les programmes musicaux avec une augmentation de 369% de son volume. Le volume de diffusion relativement faible de ce genre sur les chaînes hertziennes analogiques en 2005 explique qu il connaisse une progression importante, grâce à près de heures de concerts supplémentaires disponibles sur les nouvelles chaînes de la TNT. Malgré une augmentation sensible du volume de concerts diffusés en clair, leur part ne progresse pas au sein de l offre musicale gratuite (7,8% de l ensemble des programmes musicaux contre 7,9% en 2005 sur les seules chaînes analogiques). La présence de ce genre de programme musical s est accrue au même rythme que l offre globale de musique. Si le volume des concerts se maintient sur les chaînes hertziennes analogiques, voire augmente légèrement (+ 77 heures), ce sont principalement France 4, W9 et Virgin 17 qui abondent le volume des spectacles vivants musicaux au sein de l offre musicale en clair. France 4 apparaît comme le premier diffuseur de ce genre avec 538 heures de concerts proposées sur son antenne en 2007 qui ont représenté 84 spectacles différents. La chaîne diffuse essentiellement des concerts d artistes européens, dont un certain nombre d entre eux captés au cours de festivals en France. Virgin 17 et W9 sont également des diffuseurs importants de spectacles vivants musicaux avec respectivement 244 heures en 2007 pour 73 titres différents et 204 heures pour 59 titres différents. Virgin 17 a notamment instauré un 14

15 partenariat avec différents festivals musicaux, au cours desquels la chaîne assure des retransmissions en direct de concerts. Virgin 17 et W9 ont développé des cases régulières de concerts produits par la chaîne, Trabendo sessions pour le premier, W9 live pour le deuxième. Les divertissements musicaux : un genre hétéroclite qui a fortement diminué dans la structure de l offre musicale gratuite Cette catégorie assez large regroupe les émissions de variétés, les jeux musicaux, les émissions de divertissement à composante musicale. En 2007, près de heures de divertissements musicaux ont été diffusées sur les nouvelles chaînes de la TNT, soit pratiquement autant que sur les chaînes historiques, parmi lesquelles 70% des divertissements musicaux ont été diffusés sur M6. Pour autant, malgré un volume horaire en progression de 120% par rapport à 2005, la part des divertissements musicaux diminue dans la structure de l offre musicale disponible en clair. Alors qu en 2005 les divertissements musicaux représentaient 40,3% de la musique diffusée sur les chaînes hertziennes analogiques, ils ne représentent plus que 18,6% au profit des vidéomusiques (cf. supra). Les divertissements musicaux sont néanmoins le deuxième genre de programmes proposé au sein de l offre gratuite de musique. Les chaînes du groupe M6 apparaissent comme les deux plus importants diffuseurs de divertissements musicaux Parmi ses obligations de diffusion musicale, M6 a la particularité de pouvoir valoriser la catégorie des divertissements à composante musicale. C est pourquoi, malgré l arrivée des chaînes musicales de la TNT, M6 demeure la chaîne qui propose le volume le plus important de divertissements musicaux (1 166 heures). Les émissions de télé-tirelire à composante musicale (Starsix Music, Club, Tubissimo, etc.) composent en effet plus de la moitié de son offre de divertissements musicaux, soit un volume de 650 heures sur l année. Les émissions matinales au cours desquelles sont diffusés des vidéomusiques et des reportages sur des artistes musicaux représentent, quant à elles, un quart des divertissements musicaux proposés par la chaîne (305 heures). Dans une moindre mesure, les émissions de télé-crochet comme Nouvelle Star et Popstars et leurs déclinaisons participent également à cette offre de divertissements. W9 est le deuxième diffuseur de divertissements musicaux avec 844 heures diffusées au cours de l année Plus de la moitié des divertissements musicaux est composée d émissions de classements de vidéomusiques enrichis d un contenu éditorial vos clips). Un volume de 345 heures de jeux à caractère musical viennent en outre abonder l offre de divertissements musicaux de W9. Il s agit principalement soit de rediffusions d émissions de télé crochet de M6 (Nouvelle Star, Popstars), soit de la diffusion inédite en clair de leur concept original américain (American Idol) ou de celle de jeux musicaux français tels que Buzz ou La Fureur, le retour. La TNT, principal diffuseur des émissions de variétés France 4 apparaît comme le troisième diffuseur de divertissements musicaux de l ensemble des chaînes gratuites mais comme premier diffuseur d émissions de variétés. 15

16 France 4 propose un volume de 665 heures de divertissements musicaux exclusivement composé d émissions de variétés, avec une part importante de diffusions et de rediffusions des émissions En direct de, Planète Rap et surtout de l émission Taratata assorties de celles de ses déclinaisons : l émission consacrée aux coulisses de l émission (Bonus Taratata) et Mon Taratata à moi qui propose de «revisiter» les archives de l émission. A noter que Direct 8 est, loin derrière France 4, le deuxième diffuseur d émissions de variétés avec une émission récurrente, représentant un volume de 136 heures en 2007, mise à l antenne dès le lancement de la chaîne en 2005 (TNT Show). En raison notamment de ce volume important d émissions de variétés sur France 4 et de la récurrence des émissions de variétés sur Direct 8, les nouvelles chaînes de la TNT concentrent à elles seules 75% de la diffusion de ce genre en 2007, avec un volume de diffusion de 883 heures contre 290 heures sur les chaînes hertziennes analogiques. Sur les chaînes historiques, les émissions de variétés ne font guère l objet de rendez-vous réguliers, excepté sur France 2 qui consacre un tiers de son offre musicale à des émissions de variétés (114 heures) qui, pour certaines, sont récurrentes dans la grille (Années Bonheur, Tenue de soirée). France 2 apparaît, avec ses 114 heures d émissions de variétés diffusées en 2007, comme le principal diffuseur d émissions de variétés parmi les chaînes historiques. TF1 diffuse, quant à elle, un volume assez faible d émissions de variétés et son offre de divertissement musical est essentiellement composée de l émission Star Academy. Les émissions de variétés représentent 6,3% de l ensemble des programmes musicaux de l offre gratuite. Les documentaires et magazines musicaux : un genre qui recule au sein de l offre globale de musique Ils progressent de 126% par rapport à 2005 mais leur part dans l offre musicale gratuite régresse de près de 5 points dans la structure de l offre musicale gratuite puisqu en 2007 ils ne représentent que 4,6% de celle-ci contre 9,4% en S agissant des documentaires musicaux, ceux-ci ont pu se développer sur la TNT grâce à France 4 et Virgin 17 qui, avec respectivement 77 et 22 heures diffusées en 2007, ont proposé des documentaires assez diversifiés sur des artistes ou des courants musicaux. En cohérence avec son format, une large majorité de l offre musicale de France 5 est constituée de documentaires musicaux (62%), ce qui explique que la chaîne de service public demeure le premier diffuseur de ce genre parmi l ensemble des chaînes hertziennes gratuites. Plusieurs chaînes gratuites (TF1, France 2, France 4, M6, NT1, NRJ 12, W9) mettent à l antenne des magazines, généralement de format court, sur l actualité musicale. Spécificité conventionnelle de la chaîne, Virgin 17 est le seul diffuseur à proposer, depuis 2006, un «JT» de la musique consacré à toute l actualité du secteur à travers reportages et interviews et diffusé quotidiennement. La diffusion du JT 2 la musique représente par conséquent un volume important de diffusion (144 heures), ce qui représente 83% de l offre de documentaires et de magazines de la chaîne. 16

17 2.2 Une meilleure exposition de la musique sur la TNT aux heures de forte audience, notamment en première partie de soirée, malgré une faible présence de l offre en avant-soirée L arrivée des chaînes de la TNT a permis une amélioration de l exposition de la musique aux heures de forte audience car sa part dans la structure de l offre gratuite de programmes disponible sur ces tranches a en moyenne doublé. Cependant, la part de l offre consacrée à la musique en soirée varie légèrement selon les plages horaires retenues et la présence de la musique aux heures stratégiques d audience reste amplement perfectible. La filière musicale, en particulier le SNEP, déplore une mauvaise exposition des émissions musicales sur les chaînes gratuites et particulièrement la faiblesse des programmes musicaux sur les chaînes musicales en soirée, qui a des conséquences sur la rémunération des artistes musicaux. Dans le cadre des exercices 2006 et 2007, le Conseil a pu également relever sur certaines chaînes une détérioration, d une année sur l autre, de la présence de la musique aux heures de forte audience. Les revendications de la filière musicale semblent justifiées, dans la mesure où la part de la musique représente seulement entre 6% et 9% de l offre gratuite de programmes aux heures de grande écoute et en première partie de soirée. On constate que, sur ces tranches, les chaînes musicales, qui ont été sélectionnées pour proposer une offre musicale à toute heure de la journée, diffusent majoritairement des programmes non musicaux composés essentiellement de fictions américaines et d émissions de téléréalité. Ce constat est propre à la thématique musicale car, parmi les genres de programmes qui ont été privilégiés lors de la sélection des chaînes de la TNT, l offre d information et l offre jeunesse sont, contrairement à l offre musicale, présentes en continu sur des chaînes entièrement dédiées à ces thématiques, de telle sorte que le téléspectateur peut y avoir accès à toute heure de la journée. Quant aux diffuseurs, ils arguent fréquemment des contre-performances d audience liées aux programmes musicaux sur les tranches horaires de soirée. Sur ces tranches, l audience serait davantage drainée par une programmation généraliste souvent plus fédératrice. Ils expliquent que l évolution des modes de consommation de la musique vers Internet rend la programmation de musique en soirée plus risquée sur les heures de forte audience, sauf à proposer des concepts fédérateurs mêlant plusieurs genres (jeu et variétés avec Star Academy ou Nouvelle Star par exemple) dont les coûts de production peuvent parfois être très élevés. Ces impératifs d audience expliquent en grande partie les faibles volumes de programmes musicaux en soirée et le retour de NRJ 12 à un format plus généraliste. Conscient des attentes de la filière et des contraintes d audience des diffuseurs, le Conseil a profité de la renégociation des heures de grande écoute de W9 et de Virgin 17, annulées par le Conseil d Etat le 5 mars 2008, pour intégrer aux conventions de ces chaînes des engagements pour garantir une meilleure exposition de la musique aux heures de forte audience et favoriser, sur ces tranches, la présence des nouveaux talents de la chanson française 16. Pour autant, la loi ne prévoit pas de quota de diffusion spécifique pour les œuvres musicales. C est pourquoi, le Conseil ne disposait d aucun fondement juridique pour 16 Article de la convention de W9 : «L éditeur développe la présence de la musique aux heures de forte audience en veillant notamment à programmer une émission régulière consacrée aux nouveaux talents». Article de la convention de Virgin 17 : «L éditeur développe la présence de la musique aux heures de forte audience en programmant notamment une émission régulière consacrée aux nouveaux talents». 17

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