désormais la création de valeur ajoutée et non la réduction des coûts

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1 8 L enquête souligne que le Big Data et le Cloud stimulent la compétitivité et les gains de productivité et que la sécurité est considérée comme un véritable enjeu. Les DSI américains privilégient désormais la création de valeur ajoutée et non la réduction des coûts Ces dernières années, les entreprises n ont cessé de privilégier la réduction des coûts et la consolidation informatiques, notamment aux États-Unis. Mais une nouvelle enquête menée par IDG CIO Research auprès de plus de DSI et autres responsables informatiques indique une nouvelle tendance : les départements informatiques privilégient aujourd'hui nettement la génération de valeur ajoutée par rapport à la réduction des coûts. Cette tendance s inscrit dans une transition globale vers une approche orientée services du département informatique, initiée de plus en plus par les DSI et autres responsables technologiques. Lorsqu on demande aux 200 responsables américains interrogés de sélectionner les principaux objectifs qui détermineront leurs investissements technologiques majeurs des cinq prochaines années, l amélioration de la productivité arrive en tête pour 49 % d entre eux. Vient ensuite l amélioration de la qualité et de la rapidité de la prise de décisions, suivie de l amélioration des niveaux de service et de la protection des données d entreprise. La réduction des coûts et la transition des CAPEX aux OPEX figurent en huitième position du classement avec 31 %. Une majorité de responsables informatiques semblent désormais avoir conscience de l opportunité exceptionnelle qui leur est offerte d utiliser les informations de façon nouvelle pour créer de la valeur ajoutée et des avantages concurrentiels, et ils commencent à investir dans ce domaine.

2 2 n n n n n n n n Amérique latine : la sécurité est une préoccupation, mais pas un obstacle Selon l enquête menée par IDG CIO Research auprès de 100 responsables informatiques du Mexique et du Brésil, la sécurité est l une des principales préoccupations des départements informatiques, mais cette question ne les empêche d héberger les applications critiques dans des environnements de Cloud. Au Mexique et au Brésil, le Cloud computing est critique ou important pour 89 % et 93 % des personnes interrogées, respectivement. Les responsables mexicains prévoient d héberger seulement 20 % de leurs applications critiques sur site, hors Cloud. Au Brésil, où 91 % sont préoccupés par les risques de sécurité, l hébergement hors Cloud est légèrement supérieur avec 28 %. La sécurité est également la préoccupation numéro un des personnes interrogés au Mexique, mais dans une moindre proportion (70 %). Le Big Data est considéré comme un investissement important par 93 % des responsables brésiliens et 86 % de leurs homologues mexicains interrogés. Anticiper l avenir grâce aux données Les entreprises ont fini par prendre conscience qu elles disposaient de données très précieuses : plus de la moitié déclarent élaborer des stratégies et des projets Big Data pour valoriser au maximum les données existantes. 20 % considèrent ce sujet comme une priorité absolue au cours des 12 prochains mois. Des entretiens approfondis avec certains des participants à l enquête ont permis de mettre en évidence une volonté commune de mieux comprendre les motivations des clients. «Nous voulons savoir comment, [et] pourquoi, nous parvenons à fidéliser nos clients» déclare le vice-président du département informatique d un établissement financier. «Nous n avons pas vraiment de visibilité sur ce point, au-delà des informations contenues dans [notre système de gestion de la relation client (CRM)], et celles-ci ne nous donnent pas suffisamment de précisions pour comprendre pourquoi les clients reviennent vers nous.» Un autre indique : «Nous avons beaucoup travaillé pour dresser un tableau des emplacements des sources de données et il s avère qu elles résident sur des systèmes disparates répartis sur l ensemble de l entreprise. Nous devons donc les extraire de ces systèmes individuels.» Un peu plus de la moitié des personnes interrogées affirment avoir déjà déployé ou envisager de déployer des outils d analyse prédictive du Big Data, et 20 % prévoient d acquérir des fonctionnalités de ce type dans les 12 prochains mois. L amélioration de la qualité de la prise de décisions est le principal objectif visé lorsqu'il s'agit d'utiliser l analyse prédictive du Big Data, selon 61 % des participants de l enquête. La rapidité de la prise de décisions vient juste après, avec 52 %. Quant à la réduction des coûts, elle figure en troisième position de la liste, mais elle est citée par moins de la moitié des participants. Le Big Data favorise la collaboration entre l entreprise et le département informatique Vous savez que vous êtes sur la bonne voie lorsque tout le monde veut s attribuer le mérite des résultats, et le Big Data semble être l un de ces domaines gagnant-gagnant où l entreprise et le département informatique veulent paraître en phase. Comme le souligne un responsable informatique à propos du premier projet Big Data de son entreprise : «En réalité, il est né «Nous voulons savoir comment, [et] pourquoi, nous parvenons à fidéliser nos clients.» au sein du département informatique et a fait l objet de longues discussions avec la direction, qui subitement, se l est approprié!» En fait, lorsqu on leur demande de désigner le responsable de la conduite de la stratégie Big Data dans leur entreprise, 69 % des responsables informatiques répondent que ce sont eux. Ce n est pas surprenant. Cependant, la moitié d entre eux indiquent que les dirigeants de l entreprise jouent également un rôle important. Ce résultat peut indiquer clairement que même si le département informatique doit jouer un rôle clé dans les initiatives visant à maîtriser l analyse prédictive du Big Data, celles-ci s'inscrivent par essence dans les activités métiers, et que le département informatique et les dirigeants de l entreprise sont de plus en plus souvent du même avis sur les principales initiatives stratégiques. Dans certains cas, la pression réglementaire sert de déclencheur. «Lorsque vous commencez à comprendre le travail à accomplir pour être en conformité avec les réglementations, vous commencez à entrevoir les autres avantages que vous pouvez en tirer» affirme une personne interrogée dans le cadre d un entretien de suivi. Pour ajouter à la complexité de ces questions, presque la moitié des participants de l enquête pensent que les dirigeants des entités métier et les responsables techniques n ont pas l expertise requise pour définir une stratégie Big Data. Négligeons-nous l expert en sciences des données? Il est de plus en plus question dans le secteur technologique du rôle majeur joué par les experts en science des données (à ne pas confondre avec les traditionnels analystes) dans la libération du potentiel de l analyse prédictive du Big Data. Un récent article du magazine Harvard Business Review a désigné le métier d expert en science des données comme le plus porteur du 21e siècle. Aux États-Unis, toutefois, cela ne semble pas encore être le cas. Seuls 22 % des responsables américains interrogés indiquent disposer ces compétences clés ou envisager de les acquérir bientôt. Ce résultat met en évidence une différence majeure par rapport à l enquête informatique menée au niveau international, dans laquelle deux tiers des personnes interrogées en dehors des États-Unis déclarent considérer ce talent comme très important. Dans la région Asie-Pacifique, par exemple, 39 % déclarent déjà compter dans leurs rangs des experts en science des données et 42 % envisagent d en recruter dans les 12 prochains mois.

3 3 «Nous devons créer des compétences totalement nouvelles parmi nos ressources humaines, car nous sommes aujourd'hui confrontés à des aspects dont nous n avions jamais vraiment eu à nous soucier auparavant.» En fait, selon un rapport de McKinsey & Company, les ressources nécessaires pour permettre aux entreprises de tirer parti du Big Data ne seront pas suffisantes : «En 2018, rien qu aux États-Unis, il pourrait manquer à personnes possédant des connaissances analytiques approfondies, ainsi que 1,5 million de responsables et d analystes disposant du savoir-faire requis pour utiliser l analyse du Big Data en vue de prendre des décisions efficaces.» 1 Les responsables américains sont probablement préoccupés par des problèmes plus vastes. Presque la moitié d entre eux pensent que l un des plus grands défis auxquels ils sont confrontés est le manque d expertise de leurs dirigeants métiers et de leurs responsables techniques pour définir une stratégie Big Data. Réinventer le personnel informatique Les problèmes liés aux ressources humaines l emportent en fait sur tous les autres, en ce qui concerne les préoccupations liées aux insuffisances se manifestant dans les opérations informatiques quotidiennes. Sept personnes interrogées sur dix mentionnent ce problème, qui recouvre la question des niveaux d effectifs et des compétences, en plus des problèmes liés à la formation et à la productivité. Une technologie qui transforme l entreprise bouscule nécessairement les rôles et les responsabilités traditionnels. «Nous devons créer des compétences totalement nouvelles parmi nos ressources humaines, car nous sommes aujourd'hui confrontés à des aspects dont nous n avions jamais vraiment eu à nous soucier auparavant.» souligne un des responsables interrogés. Un autre explique que son entreprise est passée d un environnement informatique distribué, dans lequel les spécialistes connaissaient l application et les composants informatiques nécessaires à son bon fonctionnement, à une répartition fonctionnelle, où chaque composant est attribué à un spécialiste. Aujourd hui, il déclare «Un rôle plus hétérogène commence à émerger. Les spécialistes ne pourront pas connaître tous les domaines et composants individuels, mais devront plutôt faire preuve d un certain sens de la consolidation pour intervenir comme une ressource collective dans le cadre de cette approche orientée services. Nous commençons à restructurer une partie de notre entreprise pour nous orienter dans cette direction.» L éternelle question de la sécurité arrive en deuxième position du classement des principales préoccupations. Pourtant, curieusement, les personnes interrogées dans le reste du monde sont d un avis contraire : elles placent la sécurité en première position, tandis qu elles jugent secondaires les problèmes liés aux ressources humaines. 73 % des Américains interrogés reconnaissent toutefois que les besoins en sécurité informatique évoluent à un rythme plus rapide que celui que leur entreprise peut raisonnablement espérer soutenir. Attention : investissements dans le Cloud Alors qu une forte majorité des responsables informatiques américains sont favorables à de nouveaux investissements, ils semblent plus prudents que ceux des autres régions, notamment en matière d hébergement des applications critiques dans le Cloud. Seulement 52 % des Américains interrogés déclarent considérer le Cloud comme critique ou important et réaliser des investissements conséquents ou modérés. Ce chiffre est à comparer aux 78 % de la région EMEA, aux 91 % de l Amérique latine et aux 92 % de la région Asie-Pacifique. Pour le Big Data, la répartition est la suivante : 60 % pour les États-Unis contre 80 % pour la région EMEA, 91 % pour la région Asie-Pacifique et 90 % pour l Amérique latine. Toutefois, en matière d initiatives de sécurité informatique, la proportion de responsables américains qui indiquent que leur entreprise réalise des investissements conséquents ou modérés tombe à 83 %, contre 92 % ou plus pour les autres régions. Presque 80 % admettent que l exigence imposée au département informatique de participer à l'amélioration de la réactivité et de la croissance de l entreprise est plus incompatible que jamais avec la nécessité de protéger et de sécuriser les informations. Cloud : privé ou public? Les responsables américains ne sont pas aussi enthousiastes que ceux des autres régions pour transférer leurs applications critiques dans le nouvel environnement que représente le Cloud. Les Américains interrogés indiquent que plus de la moitié (55 %) de leurs applications critiques résideront sur des solutions sur site, hors Cloud, soit un peu plus que les personnes interrogées de la région EMEA (45 %) et bien plus que celles de la région Asie-Pacifique (28 %) ou Amérique latine (25 %). Aux États-Unis, les Clouds privés et hybrides devraient héberger 34 % des déploiements critiques dans les 12 prochains mois, le Cloud public représentant quant à lui 10 %. Plusieurs Américains interrogés ont révélé qu ils avaient déjà proposé ou étaient sur le point de proposer les logiciels ou l infrastructure en tant que service de Cloud privé à leurs branches d activité. Les principales technologies qu ils considèrent comme des modules essentiels au succès de ces initiatives sont celles qui permettent une gestion centralisée du contrôle et de la visibilité (73 %), la virtualisation (68 %) et la protection par basculement sur incident (56 %). «Ce que nous offrons avec le Cloud privé se situe immédiatement au niveau de l infrastructure» souligne un responsable d une société bancaire. «Il s agit en fait des composants de traitement/ stockage/réseau. Nous les décrivons essentiellement sous forme de modèles prédéfinis dans lesquels les utilisateurs choisissent tel serveur avec tel processeur et telle quantité de mémoire. Au final, ils ignorent tout des éléments sous-jacents, et cela leur importe peu.» 1 «Big Data: The Next Frontier for Innovation, competition and productivity»,

4 4 n n n n n n n n Principale préoccupation du département informatique Garantir la sécurité et la conformité dans le Cloud est la principale préoccupation des deux tiers des personnes interrogées dans le cadre de l enquête. 66 % Mais c est une toute autre histoire avec le Cloud public. 65 % des responsables américains pensent que l acquisition de services de Cloud public par les employés sans consultation ni information préalable du département informatique présente un risque significatif ou critique. En outre, moins de la moitié (46 %) sont convaincus que le département informatique est réellement consulté sur toutes les initiatives de Cloud public adoptées dans leur entreprise. En pratique, garantir la sécurité et la conformité aux règles dans le Cloud est la principale préoccupation de 66 % des personnes interrogées. «L une des plus grosses failles actuelles des référentiels de données basés sur le Cloud est le risque de fuite massive des données et par là, j entends des données d entreprise confidentielles» affirme le vice-président des services informatiques d un grand opérateur de télécommunication. «La sécurité des données autour du Cloud continue d être un souci pour nous.» Risques Le périmètre du Cloud et du Big Data est une question qui inquiète de nombreux responsables, même dans le cas du Cloud hybride ; en effet, deux tiers affirment que leur principale préoccupation est de garantir la sécurité et la conformité aux règles dans cet environnement. «Je ne pense pas que le Cloud ou le Big Data en soit pose un plus gros risque, mais si vous avez créé un Cloud et que vous hébergez à présent des ressources pour des milliers de périphériques, en cas de faille, toutes ces ressources peuvent être concernées» déclare l un des participants à l enquête. «C est la même chose avec le Big Data. Maintenant que vous regroupez toutes les données en un seul point, en cas de faille, les personnes malveillantes peuvent non seulement obtenir les dossiers de patients, mais aussi tout le reste, car ils sont ensemble.» Quant à savoir si le Cloud computing présente le potentiel pour être plus sécurisé et fiable que les environnements physiques qu il remplace, les avis sont très partagés. Une majorité relative de 39 % pense que oui, alors que 31 % des personnes interrogées répondent le contraire et 29 % sont indécises. Les DSI deviennent des «facilitateurs» de valeur ajoutée Cela ne veut pas dire pour autant que ces défis empêchent les départements informatiques américains d évoluer sur le «L objectif est de faire le maximum avec le moins de ressources possible.» sujet. Seulement 10 % indiquent n avoir prévu aucun plan d investissement dans le Cloud computing et cette proportion est encore moindre pour le Big Data (7 %) ou la sécurité informatique (2 %). Au contraire, une forte majorité des personnes interrogées (71 %) reconnaissent que l architecture de type Cloud va dépasser les architectures informatiques traditionnelles d ici les trois prochaines années. Alors qu ils adaptent les effectifs, les rôles et les responsabilités pour répondre aux besoins d un département informatique orienté services, ces responsables indiquent qu ils comblent de plus en plus le retard de longue date qui existait entre leur département et les groupes métiers qui utilisent cette technologie. «Grâce à l évolution de tous ces processus, nous avons réussi à attribuer aux responsables informatiques la responsabilité de la branche d activité liée à ce service et de l ensemble du capital sous-jacent nécessaire» déclare un responsable informatique du secteur bancaire. Cette stratégie peut avoir des effets positifs et négatifs sur la charge de travail. Comme le souligne un autre responsable, les utilisateurs de l entreprise «nous en demandent de plus en plus, car ils évoluent vers un système où ils ne peuvent pas se passer de nous. Mais, même s ils ont horreur de l admettre, parfois, ils ont également conscience de la valeur ajoutée que nous leur apportons.» La majorité des responsables informatiques de cette étude en conviennent : une opportunité exceptionnelle s offre à eux d utiliser les informations de façon nouvelle pour créer de la valeur ajoutée et des avantages concurrentiels. La structure de fourniture de services est à la base de cette transformation. Elle recouvre les éléments qui permettent d améliorer la productivité, la qualité et la rapidité de la prise de décisions, ainsi que les niveaux de service. En outre, le Big Data est de plus en plus considéré comme la priorité. Le magazine CIO écrit «dans les trois à cinq prochaines années, l écart va se creuser entre les entreprises qui comprennent et tirent parti du Big Data et celles qui en ont conscience, mais ne savent pas quoi en faire.» 2 Les entreprises qui n entament pas cette transformation risquent de se retrouver derrière leurs concurrents. 2 «How to Be Ready for Big Data»,

5 5 L informatique en pleine transition sur tous les continents Il apparaît clairement dans l enquête internationale menée par IDG-EMC auprès de directeurs et d autres responsables informatiques que le Cloud computing et la virtualisation transforment l informatique à l échelle globale : ils renforcent l efficacité, ils améliorent la réactivité et ils permettent au personnel informatique d être non seulement plus productif, mais aussi plus attentif à la fourniture des services dans sa relation avec les entités. Le département informatique a parfaitement compris le message. Pour continuer à compter dans l entreprise, il doit être plus réactif et plus à l écoute des besoins métiers. L enquête et les entretiens de suivi approfondis montrent l étendue de la transformation du département informatique et de sa relation avec les entités. L adoption du Cloud computing change non seulement la relation du département informatique avec l entreprise dans son ensemble, mais rend également encore plus nécessaire, dans un environnement technologique de plus en plus orienté services, la définition de nouveaux rôles informatiques axés sur de vastes responsabilités fonctionnelles plutôt que sur des spécialités techniques limitées. L enquête montre également que les entreprises qui investissent dans le Cloud accordent aux investissements dans les fonctions Big Data le même niveau de criticité, alors qu elles placent les investissements dans la sécurité à un niveau supérieur. Généralisation du modèle IT-as-a-service Cette enquête internationale, l une des plus importantes jamais réalisées sur ce sujet, démontre que le catalyseur de la transformation est la nécessité de simplifier et d améliorer le rapport coût/performances de la fourniture de services informatiques. En commençant par la virtualisation, le département informatique améliore considérablement sa capacité à provisionner de nouveaux services, tirant parti des technologies de Cloud pour augmenter l échelle et améliorer le périmètre de l environnement. De plus, le département informatique s appuie sur ces fonctions pour mettre en oeuvre de nouvelles analyses prédictives, notamment sur le Big Data, afin de valoriser au maximum les informations recueillies par son entreprise. Mais dans le même temps, les responsables informatiques sont préoccupés par la sécurité de ces nouvelles ressources d informations. En dehors des États-Unis, la sécurité est de loin la première préoccupation, alors qu aux États-Unis, elle arrive seulement en deuxième position après le problème posé par le recrutement de personnes adéquates aux postes appropriés. Conscient que la valeur des données réside dans leur facilité d utilisation par l entreprise, le département informatique pense et agit davantage en fonction de l entreprise dans son ensemble. Il est reconnu que si les clients professionnels ne parviennent pas à obtenir ce qu ils veulent du département informatique, au moment où ils le veulent, il leur est très facile de faire appel en soustraitance à des services basés sur le Cloud pouvant rapidement être provisionnés, redimensionnés et résiliés à la demande. Progression du Big Data Globalement, le Big Data gagne du terrain, car les entreprises doivent traiter les énormes volumes d informations qu elles recueillent dans le but d améliorer la qualité et la rapidité de la prise de décisions et de réduire les coûts. Plus de la moitié (55 %) des personnes interrogées dans toutes les régions élaborent des stratégies et des projets pour valoriser au maximum les données existantes, et de nombreuses autres considèrent ce sujet comme une priorité absolue au cours des 12 prochains mois. Il est largement admis que le Big Data va favoriser et promouvoir la culture de l'agilité de l'entreprise pour agir sur les nouvelles informations glanées en temps réel, et qu il va changer les méthodes de travail des secteurs d activité des personnes interrogées d ici les cinq prochaines années. Les responsables informatiques des régions Asie-Pacifique et Amérique latine sont un peu plus catégoriques sur ces considérations, mais une forte majorité est également d accord en Europe et aux États-Unis. Les responsables des régions Asie-Pacifique et Amérique latine sont également plus enclins à considérer que l analyse prédictive du Big Data a déjà ou va avoir une incidence sur la réduction

6 6 des coûts informatiques. Toutefois, globalement, la réduction des coûts passe au second plan derrière la capacité à créer de la valeur ajoutée grâce aux initiatives informatiques. L informatique, c est le Cloud Le Cloud permet au département informatique de répondre à un besoin accru d agilité et de flexibilité et donc, d être réactif face aux demandes de l entreprise. Grâce à lui, le département informatique a pu repenser son rôle selon deux axes : ce qu il offre aux consommateurs d informations et comment il procède pour y parvenir. Dans les quatre régions couvertes par l enquête, il est largement admis (81 %) que le Cloud computing crée et va continuer à créer de nouveaux rôles, responsabilités et opportunités susceptibles de permettre au département informatique de générer de la valeur ajoutée pour l entreprise. En outre, trois quarts des responsables informatiques du monde entier affirment que le Cloud favorise les relations collaboratives entre le département informatique et les acteurs des autres entités de l entreprise, et que l architecture de type Cloud va dépasser les architectures traditionnelles d ici les trois prochaines années. À l exception des États-Unis, les personnes interrogées dans chaque région sont convaincues que le Cloud présente le potentiel pour être plus sécurisé et fiable que les environnements physiques qu'il peut remplacer. Aux États-Unis, seules 39 % des personnes interrogées partagent ce point de vue et, dans le monde entier, il est clair que les responsables sont nettement plus disposés à déployer les applications critiques dans des environnements de Cloud privé et de Cloud hybride que dans le Cloud public. Nouvelle conception de la sécurité Sans surprise, la sécurité reste une préoccupation majeure à l échelle de la planète et est considérée comme un domaine d investissement important ou critique. Une grande majorité des personnes interrogées dans chaque région et 82 % dans le monde entier indiquent que les stratégies de sécurité et les investissements correspondants mis en oeuvre au cours de ces 10 dernières années doivent être réévalués en fonction de l environnement actuel des menaces. Le département informatique doit faire face à tellement de défis, notamment la rapidité des évolutions, qu il éprouve encore plus de difficultés à trouver le juste compromis entre amélioration de la productivité et de la croissance et protection de l intégrité des données d entreprise. Alors que le monde informatique accélère, la plupart des personnes interrogées reconnaissent que les besoins en sécurité évoluent à un rythme plus rapide que celui que les entreprises peuvent raisonnablement espérer soutenir. Gestion de la transformation Tandis que les nouvelles technologies guident la transformation du département informatique, les objectifs sous-jacents (productivité, protection des données d entreprise, agilité et amélioration de la qualité et de la rapidité de la prise de décisions) sont à bien des égards dans la droite ligne des avancées précédentes, telles que les transitions vers l informatique client/serveur et les applications Web. Ce qui est nouveau, c'est que l objectif du modèle IT-as-a-service est à portée de main, grâce à une infrastructure orientée services, qui permet de fournir les informations à l endroit, au moment et dans le format où elles ont le plus de valeur. Plus que jamais, la transformation du département informatique ne dépend pas seulement des progrès technologiques, mais également de l'évolution en parallèle des rôles, des processus et des compétences pour maîtriser ces nouvelles technologies. Pour gérer avec succès sa transformation, le département informatique doit concevoir des stratégies permettant de créer des infrastructures plus efficaces, disponibles et agiles. Il doit favoriser le développement de nouvelles compétences et de nouvelles stratégies de gestion et recréer des processus et des architectures pour relever ce défi. À terme, des offres informatiques plus efficaces, telles qu une infrastructure de sauvegarde fiable, des applications virtualisées et des équipes informatiques plus productives, permettront de libérer des ressources qui pourront être investies dans des domaines stratégiques pour la croissance de l entreprise.