Caractéristiques épidémiologiques des cas de coqueluche déclarés en Wallonie en 2014.
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- Luc Cardinal
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1 Caractéristiques épidémiologiques des cas de coqueluche déclarés en Wallonie en Sylvie Arias Lopez 1, Véronique Zinnen², Stéphanie Jacquinet², Carole Schirvel². 1 Ecole de Santé Publique, Université Libre de Bruxelles 2 Cellule de surveillance des maladies infectieuses, Fédération Wallonie Bruxelles 1) Brèves informations méthodologiques Source des données Les données utilisées ont été récoltées à partir des rapports des cas de coqueluche déclarés à la cellule de surveillance des maladies infectieuses de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Lors de l enregistrement des cas, des informations sont recueillies à l aide d un questionnaire auprès du médecin prescripteur et/ou du patient et/ou de sa famille et d autres cas liés sont recherchés dans l entourage. Critères d inclusion Tous les cas de coqueluche déclarés entre le premier janvier 2014 et le 31 décembre 2014 et domiciliés en Wallonie ont été retenus pour les analyses. Les doublons ont été exclus de l échantillon. Classification des cas L étude inclut les cas de coqueluche confirmés (signes cliniques plus PCR ou sérologie positive), probables (signes cliniques plus lien épidémiologique) ou possibles (signes cliniques) selon la définition de l "European Centre for Disease Prevention and Control" (ECDC) 1. Description des variables étudiées Ces variables ont été obtenues ou construites à partir des informations collectées lors de l enregistrement des cas déclarés. La majorité des variables ont été catégorisées : âge, sexe, province de résidence, symptômes et/ou complications, hospitalisation, statut vaccinal, sources de contamination et diagnostic final ; pour l hospitalisation, la durée, en jour, a également été retenue. 1 Définitions de cas ECDC : 2012/506/EU : décision de la Commission du 8 août 2012 concernant les définitions de cas pour la déclaration des maladies transmissibles. Journal officiel de l Union européenne ; 2012 sep 27 ; (262) :57p. Disponible sur : 1
2 Méthode d analyse statistique Les fréquences, moyennes, médianes et proportions contribuent à l analyse descriptive. Le système de déclaration obligatoire ne permettant pas de capturer tous les nouveaux cas de coqueluche apparus durant l année, c est le taux de déclaration (et non l incidence) qui est présenté ; il a été calculé à partir des statistiques de population au 1 er janvier 2014 disponibles pour la région wallonne, par province et par tranche d âge 2. Les associations potentielles entre deux variables d exposition (âge, vaccination) et l hospitalisation ont été recherchées par des tests de comparaison de proportions (chi² de Pearson ou Fisher exact), de médianes (test non paramétriques) et par le calcul du risque relatif avec son intervalle de confiance (IC) à 95 %. Les analyses statistiques ont été réalisées à l aide du logiciel Stata 12.1, Epi Info TM 7 et d Excel ) Résultats a) Nombre de cas, taux de déclaration : distribution par sexe, âge et province Le nombre total de cas déclarés en 2014 en Wallonie était de 823 (409 en ) dont 55,3 % étaient de sexe féminin. Le taux de déclaration était de 22,7 nouveaux cas déclarés de coqueluche pour habitants (11,5 en ). Le nombre de cas de coqueluche déclarés par mois est illustré à la Figure 1 ; aucune tendance saisonnière franche n a été observée. Figure 1: Répartition par mois du nombre de cas de coqueluche déclarés en 2014 en Wallonie. 2 Service Public Fédéral économie. Statistiques belge de population. Disponible sur : Zinnen V, Jacquinet S, Scory D et Schirvel C. Situation de la coqueluche en 2013 en Wallonie, Belgique. Mise en perspective des résultats avec d autres études. Cellule de surveillance des maladies infectieuses. Direction générale de la Santé, Fédération Wallonie-Bruxelles. 2
3 Distribution des cas par âge Le Tableau 1 montre la distribution des cas déclarés par tranche d âge en 2013 et 2014 ; les enfants de moins de 5 ans représentaient 13,7 % des cas déclarés contre 20,7 % en ,5 % étaient âgés de 5 à 14 ans et 56,1 % avaient plus de 24 ans. L âge moyen des cas était de 32 ans. Tableau 1 : Répartition par groupe d âge des cas de coqueluches déclarés en Wallonie en 2013 et 2014 n (%) Age (an) <1 51 (12,7) 71 (8,7) (8,0) 40 (5,0) (20,2) 175 (21,5) (9,5) 72 (8,9) (22,1) 185 (22,8) (20,4) 189 (23,3) (7,2) 81 (10,0) Total 402* (100,0) 813* (100,0) *Valeurs manquantes pour l âge : 7 en 2013 et 10 en 2014 Concernant le groupe d enfant de moins d un an, la proportion de cas était la plus élevée chez les enfants de moins de 3 mois (44 %) (Figure 2). Figure 2: Répartition des cas de coqueluche déclarés en 2014 en Wallonie chez les enfants de moins d un an. En rapportant les cas déclarés à la population de chaque tranche d âge, c est parmi le groupe des moins de 5 ans que le taux de déclaration est le plus élevé (Figure 3) ; et il est encore nettement plus élevé chez les plus jeunes de cette catégorie avec 181 cas déclarés par enfants âgés de 0 à 12 mois. 3
4 Figure 3 : Taux de déclaration de coqueluche par groupe d âge en 2014 en Wallonie Distribution des cas par province Le taux de déclaration est plus élevé dans les provinces du Brabant Wallon et de Namur (Figure 4). Il est le plus bas dans la province de Liège et ce, quel que soit le groupe d âge. Figure 4: Taux de déclaration de coqueluches pour habitants en 2014 par province wallonne b) La vaccination anti coqueluche 4 et les cas déclarés Globalement le statut vaccinal est assez méconnu par les patients adultes ; en effet, il leur est difficile de se rappeler à la fois du nombre de doses et à la fois la date du dernier rappel et même s ils ont été ou non vaccinés. Dès lors, les données obtenues se focalisent davantage sur les moins de 19 ans. Le statut vaccinal a pu être déterminé pour 431 patients âgés de plus de deux mois (Figure 5). 4 Schéma vaccinal en Région wallonne : trois premières doses à 8, 12 et 16 semaines, une quatrième à 15 mois et une cinquième à 5-7 ans avec un rappel à ans. 4
5 Figure 5: Pourcentage de cas vaccinés contre la coqueluche par tanche d'âge en Wallonie en 2014 pour les cas dont le statut est connu Dans la catégorie des plus de 2 mois et de moins d un an, sur les 41 cas dont l âge était connu, le statut vaccinal était disponible pour 34 enfants : 27 avaient reçu de 1 à 3 doses de vaccin, soit 79,4% ; tous les enfants vaccinés de plus de 6 mois (n = 12) avaient bien reçu trois doses. Dans la catégorie des enfants de 1 à 4 ans, le statut a pu être établi pour 33 enfants (sur les 40 répertoriés dans cette catégorie) : 27 (81.8%) étaient vaccinés et l étaient correctement (3 ou 4 doses en fonction de l âge), les 6 autres n ayant reçu aucune dose de vaccin. Chez les 5 9 ans (n = 61), l information était disponible pour 51 cas dont seulement 4 n avaient jamais reçu de dose vaccinale. Parmi les 47 cas vaccinés (92,2%), 31 avaient reçu 4 doses (ils étaient âgés de moins de 8 ans sauf 3), 13 en avaient reçu 5 et pour les 3 restant, le nombre de doses n était pas connu. Chez les ans (n = 148), le statut était connu pour 121 cas : 7 n étaient pas du tout vaccinés (5,8%) et parmi les 114 qui l étaient, le nombre de doses reçu était disponible pour 103 cas (87 avaient reçu 5 doses, 15 avaient reçu 4 doses et un cas en avait reçu trois). Chez les 19 ans et plus (n = 493), le statut est connu pour seulement 192 cas (38,9%) ; parmi ces cas, 166 (86,5%) disent ne pas être vaccinés et sur les 26 autres qui affirment avoir été vaccinés, le nombre de doses reçues est inconnu. Par rapport à la couverture vaccinale de la population générale : en 2012, les enquêtes de couverture vaccinale auprès des nourrissons de mois en Wallonie attestent d une couverture complète (4 doses) de 90,4 % avec une perte de couverture de près de 8 % entre 5
6 la 3ème et la 4ème dose 5. La couverture de la dose de rappel de 5-6 ans, mesurée via une enquête en 2 ème primaire en Fédération Wallonie-Bruxelles en , était de 78,7 % 5. Chez les adolescents, selon la dernière enquête menée en 4 ème secondaire en , la couverture était de 53,4% 6. c) Morbidité associée à la coqueluche Symptômes cliniques et complications La toux, symptôme majeur omniprésent, se présentait sous forme quinteuse chez plus de 90 % des malades (Tableau 2). Le «chant du coq» et les vomissements, s ils étaient moins fréquemment rencontrés, étaient notifiés dans plus de 20% des cas. Parmi les symptômes marquant de la gravité des cas, la cyanose était présente dans 14% des cas et les apnées étaient relativement fréquentes chez les moins d un an où elles étaient citées dans 17% des cas ; un cas d atélectasie et un autre de pneumonie ont également été rapportés. La complication la plus fréquente observée chez les adultes était la perte de connaissance (10 cas). Aucun décès associé à la coqueluche n a été rapporté en Wallonie en 2014, comme en Tableau 2 : Répartition selon le groupe d âge des signes et symptômes cliniques Âge (an) Quintes de toux Chant du coq n (%)* Vomissement Cyanose Apnée <1 62 (96,9) 18 (28,1) 15 (23,4) 5 (7,8) 11 (17,2) (91,4) 7 (20,0) 11 (31,4) 5 (14,3) 2 (5,7) (94,3) 42 (26,8) 44 (28,0) 18 (11,5) 2 (1,3) (96,9) 13 (20,3) 18 (28,1) 8 (12,5) 2 (3,1) (93,1) 44 (27,7) 25 (15,7) 26 (16,4) 5 (3,1) (93,2) 41 (25,3) 28 (17,3) 27 (16,7) 3 (1,9) (92,4) 11 (16,7) 7 (10,6) 13 (19,7) 4 (6,1) TOTAL 665 (92,5) 176 (24,5) 148 (20,3) 102 (14,2) 29 (4,0) *104 valeurs manquantes pour chaque symptôme Les composantes "séquelles" et "durée de la maladie" ne sont pas documentées car il était matériellement impossible de rappeler les patients et/ou l entourage une deuxième fois et d opérer un suivi des cas après la phase de déclaration. 5 Miermans M C, Swennen B, Vermeeren A. Rapport final de la recherche-action interuniversitaire PROVAC pour le programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles octobre 2011 septembre PROVAC ULB, UCL, ULg, Bruxelles Vermeeren A & Goffin F. Statistique de couverture vaccinale en 4 ème secondaire en Fédération Wallonie- Bruxelles en ProVac. 6
7 Hospitalisation Fréquence de l hospitalisation Parmi les cas déclarés de coqueluche, l information sur l hospitalisation a été obtenue pour 716 cas (89,6 %) et parmi ceux-ci, 74 cas ont été hospitalisés (10,5% pour 13,6% en 2013). Tableau 3 : Proportion d hospitalisation par groupe d âge Âge Hospitalisation n (an) n % < , , , , , , ,6 Total 708* 74 10,5 * Valeurs manquantes pour l âge = 8 Le Tableau 3 illustre la distribution des cas hospitalisés par classe d âge disponible pour 74 cas hospitalisés. 70,1% des enfants de moins d un an pour lesquels l information était disponible (67/71) ont été hospitalisés. Plus les nourrissons étaient jeunes, plus souvent ils étaient hospitalisés, ainsi 92,9% des enfants de moins d un mois l ont été. Pour les analyses statistiques, il a fallu regrouper les cas pour en avoir suffisamment : les enfants de moins de 6 mois avaient 2 fois plus de risques d être hospitalisés que les enfants entre 6 et <12 mois (Tableau 4). D autre part, les standards de prise en charge recommandent l hospitalisation systématique des nourrissons de 0 à 3 mois puisqu il est bien établit que les taux les plus élevés de complications sévères et de la létalité y sont les plus importants. Pour les cas de 2014, les nourrissons de moins de trois mois étaient significativement plus souvent hospitalisés que ceux âgés de 3 à < 12 mois : 86,2% versus 56,7% (test exact de Fisher p = 0.016). Tableau 4 : Analyse du risque d hospitalisation chez les enfants < 1 an Âge (mois) n Hospitalisation n (%) RR (IC95%) p-valeur 0 - <6 mois (81,3) 1,93 (1,12-3,33) 0, <12 mois 19 8 (42,1) 1 7
8 D autre part, il existe une association entre la fréquence d hospitalisation et le statut vaccinal 7 : 22,2% des cas non vaccinés (n = 230) ont été hospitalisés pour 5,8% des cas vaccinés (n = 225) avec une p-valeur <0.001 (fisher exact) et il y avait environ 3 fois et demi plus de risque d être hospitalisé en n étant pas vacciné (RR de 3,84 avec un intervalle de confiance de ). Durée d hospitalisation En termes de durée d hospitalisation, les résultats présentés ont certaines limites qui en limite la validité : la distribution n est pas normale vu le nombre de données (disponibilité de l information pour 60 cas sur les 74 cas répertoriés hospitalisés) et les valeurs extrêmes ; d autre part, lors de l enquête, certains cas étaient toujours hospitalisés et la correction sur la durée n a pas été possible. La moyenne de la durée du séjour était de sept jours et demi (la déviation standard ayant presque la même valeur) et la médiane était de 6 jours, les extrêmes allant de 1 à 38 jours. Concernant les enfants de moins d un an (majorité des hospitalisés), il existait une association entre la durée d hospitalisation et l âge : la médiane était 2 fois plus longue pour les cas âgés de 0 à 3 mois par rapport aux cas âgés de 4 à moins de 12 mois, cette différence étant statistiquement significative (p-valeur = 0.002) (Tableau 5). Cette différence pourrait s expliquer par l hospitalisation plus fréquente aux soins intensifs avec des formes plus graves pour les plus jeunes nourrissons. En effet, en cas d hospitalisation aux soins intensifs (SI), la médiane de la durée d hospitalisation était de 24,5 jours pour seulement 5 jours pour les cas hospitalisés dans un service classique (pvaleur = 0,005). Sept nourrissons de 0 à 3 mois ont été notifiés hospitalisés aux SI (sur les 25 déclarés hospitalisés, soit 28%) et aucun ne l a été dans la catégorie des plus de 3 mois mais il est probable qu il y a eu une sous notification de cette information). Tableau 5 : Durée d hospitalisation (jours) chez les enfants de moins d un an Âge (mois) Mediane (EIQ) p-valeur* 0-3 mois (n=25) 7,0 (7,5-10,0) 0,002 > 3 mois (n=12) 3,5 (1,0-4,0) EIQ : Ecart Inter Quartile *Test non paramétrique Wilcoxon 7 Définition retenue pour le statut vaccinal : vacciné oui si au moins trois doses pour les < 15 mois, 4 doses pour les plus de 15 mois jusque 5 ans et ensuite une dose depuis moins de 10 ans pour les autres ; vacciné non pour les autres. 8
9 La plus longue durée d hospitalisation chez les plus jeunes nourrissons pourrait également être en rapport avec une vaccination incomplète voire absente à cet âge. Néanmoins, s il existait bien une association entre la durée de l hospitalisation et le statut vaccinal (comme le montre le Tableau 6 où, parmi tous les cas enregistrés hospitalisés dont le statut vaccinal était connu, les patients non vaccinés avaient une durée d hospitalisation 2 fois plus longue que ceux ayant été vaccinés), cette différence, statistiquement significative, se maintient aussi, avec les mêmes valeurs, même si on exclut les enfants jusqu à quatre mois qui sont non ou incomplètement vaccinés. Tableau 6 : Durée d hospitalisation (jours) selon le statut vaccinal des cas d) Classification des cas Vacciné Med (EIQ) p-valeur* Non (n = 42) 6 (4-11) 0,004 Oui (n = 12) 3 (2-5) EIQ : Ecart Inter Quartile *Test non paramétrique Wilcoxon Une majorité des cas déclarés ont été confirmés par des tests de laboratoire comme illustré à la Figure 6 (n = 797, 26 valeurs manquantes). L information pour le type de test était disponible pour 584 cas (sur les 654 confirmés) : 390 confirmés avec tous les tests réalisés par le Centre National de Référence (CNR) du WIV-ISP et 194 confirmés par PCR dont 130 tests réalisés par le CNR de l UZ Brussel. Figure 6 : Classification diagnostique des cas déclarés en Wallonie en 2014 Parmi les cas confirmés, le diagnostic a été réalisé principalement par PCR jusqu à l âge de 14 ans puis par sérologie à partir de 15 ans (Figure 7). 9
10 Figure 7 : Classification diagnostique des cas de coqueluche par classe d'âge en Wallonie en 2014 (n disponible avec l âge = 715) Chez les enfants de moins de 5 ans, pour lesquels la coqueluche a été confirmée par un test de laboratoire, la PCR a été utilisé dans 96,4 % des cas et ce chiffre monte à 98,4 % pour les moins d un an. e) Sources de contamination et vaccination des parents des enfants de < 1 an Les sources de contamination possibles ont été communiquées pour 709 cas (114 valeurs manquantes). Dans 51,8% des cas, la source de contamination était inconnue et lorsque que celle-ci était connue, la famille et l entourage proche constituaient la source la plus fréquente (32,6% des cas). Cette origine varie en fonction de l âge comme le montre la Figure 8 (n disponible avec l âge = 682) : la source principale chez les moins d un an était la famille et l entourage proche (avec plus de 50% des cas), la deuxième source de contamination possible avant 14 ans, était le milieu scolaire ou d accueil et, à l âge adulte, c était le milieu professionnel. 10
11 Figure 8 : Répartition par groupe d âge des proportions des sources de contamination déclarées La vaccination cocoon et la vaccination de la femme enceinte sont recommandées pour protéger les nourrissons plus à risque de développer des formes graves et qui se contaminent principalement au niveau de leur entourage. Le statut vaccinal des parents des cas de moins d un an était disponible pour 40 mères et pour 39 pères (sur les 71 enfants de moins d un an) et il est illustré au Tableau 7 où, entre autres, l on constate que 10 mères (25%) et 5 pères (13%) avaient été vaccinés durant la grossesse ou à l accouchement. A noter qu en Wallonie, la couverture vaccinale chez la femme enceinte dans la population générale n est pas encore connue. Tableau 7 : Statut vaccinal chez les parents des enfants de < 1 an Statut vaccinal Mère Père n (%) Vacciné durant grossesse/accouchement 10 (25,0) 5 (12,8) Vacciné durant les 10 dernières années 2 (5,0) 4 (10,3) Non vacciné ou dernier vaccin > 10 ans avant 28 (70,0) 30 (76,9) Remerciements : La cellule de surveillance des maladies infectieuses tient à remercier les centres nationaux de référence pour la coqueluche (Kris Huygen, WIV-ISP et Denis Pierard, UZ Brussel) ainsi que les laboratoires et médecins déclarants qui collaborent à la récolte de données. 11
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