MEDEF Actu-Eco - n 230
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- Xavier Lemelin
- il y a 6 ans
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1 MEDEF Actu-Eco - n 230 Semaine du 04 au 08 janvier 2016 FRANCE SOMMAIRE 1. Situation des entreprises au 3 ème trimestre 2015 : redressement du taux de marge au plus haut depuis début 2011, mais inférieur de plus de 2 points à son niveau de Situation des ménages au 3 ème trimestre 2015 : gain de pouvoir d achat de +0,9 %, remontée de l épargne financière 3. Dette des administrations publiques au 3 ème trimestre 2015 : léger repli à 96,9 % du PIB, soit milliards d euros (+68 milliards sur un an) 4. Consommation des ménages en biens en novembre 2015 : nouvelle contraction de -1,1 % sur un mois et -0,3 % sur 3 mois 5. Demandes d emploi en novembre 2015 : léger repli de la catégorie A ( ), nouvelle hausse pour l ensemble des catégories INTERNATIONAL 6. Climat des affaires aux Etats-Unis en décembre 2015 : nouvelle contraction de l activité manufacturière 7. Tendances récentes des marchés : baisse des bourses et de l euro MEDEF Actu-Eco semaine du 07 au 11 décembre
2 1. Situation des entreprises au 3 ème trimestre 2015 : redressement du taux de marge au plus haut depuis début 2011, mais inférieur de plus de 2 points à son niveau de 2007 * Selon les derniers comptes nationaux trimestriels, la valeur ajoutée des sociétés non financières a accéléré au 3 ème trimestre 2015 (+0,8 % et +3,1 % sur un an, après respectivement +0,1 % et +2,7 % le trimestre précédent). Les rémunérations ont également progressé plus vite (+0,5 %, après +0,2 %), mais moins que la valeur ajoutée, de sorte que leur poids a fléchi, pour représenter 66,1 % de la valeur ajoutée (50 % pour les salaires et traitements bruts), contre 66,4 % au 2 ème trimestre (67,2 % au 3 ème trimestre 2014). L excédent brut d exploitation des sociétés non financières a progressé plus rapidement que la valeur ajoutée (+1,7 %, après -0,3 %), tirant à la hausse le taux de marge : 31,2 % de la valeur ajoutée après 31 % au 2 ème trimestre (29,4 % au 3 ème trimestre 2015) % de la VA (sociétés non financières) rémunérations chargées excédent brut d'exploitation 66,1 31, Source : INSEE * En glissement annuel, les marges brutes progressent depuis un an, avec une hausse de +9,5 % au 3 ème trimestre, soit un rythme de croissance supérieur aux trimestres précédents. * En moyenne sur les 3 premiers trimestres 2015 (par rapport à la période correspondante de l année précédente), le partage de la valeur ajoutée est devenu plus favorable aux marges, qui se sont nettement redressées (+8,6 %), après s être contractées de -0,6 % en moyenne en évolution en valeur (%) sur un trimestre sur un an sur 3 mois (1) Valeur ajoutée +0,8 +3,1 +2,7 Rémunérations +0,5 +1,4 +1,3 dont salaires +0,5 +1,7 +1,6 EBE +1,7 +9,5 +8,6 Profit net (2) +1,9 +13,9 +13,6 Source : INSEE / (1) par rapport à la période correspondante de l année précédente (2) épargne brute (autofinancement) + distribution nette (versée-reçue) * Malgré les bonnes performances récentes, en particulier au 1 er trimestre 2015 avec l effet combiné de la baisse des cours du pétrole et des mesures d allégement des charges sur les entreprises (montée en puissance du CICE, première étape de la suppression de la C3S et de la cotisation famille), le taux de marge des sociétés en 2015 (trois premiers trimestres) est encore inférieur de plus de 2 points à son niveau de MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
3 % VA au prix du marché rémunérations chargées Ratios d exploitation des sociétés non financières dont : salaires impôts sur la dont : Impôts et traitements production nets de sur la subventions bruts subventions production marge brute (EBE) dont profit net (1) 2014 T1 67,1 50,5 3,3 5,7-2,4 29,6 21, T2 67,4 50,8 3,4 5,7-2,4 29,2 21, T3 67,2 50,7 3,4 5,7-2,4 29,4 22, T4 67,0 50,5 3,3 5,7-2,4 29,7 22, T1 66,3 50,2 2,6 5,5-2,9 31,1 23, T2 66,4 50,2 2,6 5,5-2,9 31,0 24, T3 66,1 50,0 2,6 5,5-2,9 31,2 24, ,2 47,2 4,0 5,0-1,0 32,8 24, ,0 47,8 3,5 5,1-1,6 33,5 25, (2) 66,3 50,1 2,6 5,5-2,9 31,1 24,1 Source : INSEE / (1) Épargne brute (autofinancement) + distribution nette (versée-reçue) (2) Trois premiers trimestres * Dans le même temps, les profits ont continué de bénéficier de la baisse des taux d intérêt : les charges financières nettes (verséesreçues) des sociétés poursuivent leur baisse (-9,4 % au 3 ème trimestre et -29,0 % sur les 3 premiers trimestres 2015), pour tomber à 1,1 % de la valeur ajoutée (contre 1,5 % un an plus tôt et 3,5 % en 2007). * Les revenus distribués nets (versés-reçus) se sont également contractés de -0,7 % au 3 ème trimestre 2015 (-9,7 % sur un an) et de -8,3 % sur un an pour les 3 premiers trimestres, (+4,6 % en 2014). En proportion de la valeur ajoutée, les revenus distribués nets sont ainsi tombés de 4,7 % en 2014 à 4,2 % en 2015 (moyenne des trois premiers trimestres). * L épargne brute des sociétés non financières (autofinancement) s est accrue de +2,4 % au 3 ème trimestre 2015, affichant depuis un an et demi une croissance supérieure à celle de la valeur ajoutée. Les investissements ont progressé de +0,6 %, moins que la valeur ajoutée, ce qui explique le tassement du taux d investissement (22,9 %). Pour la même raison, le taux d investissement s est replié sur un an. Au total, le taux d autofinancement (autofinancement / investissement) s est encore redressé, sa moyenne depuis le début de l année 2015 (86,8 %) dépasse dorénavant son niveau de 2007, mais reste inférieure à celui de Investissement et autofinancement (sociétés non financières) % VA Epargne brute (A) Investissement (B) Taux d'autofinancement (A/B) 2014 T1 16,7 23,1 72, T2 17,1 23,2 73, T3 17,3 23,2 74, T4 18,3 23,0 79, T1 19,5 22,8 85, T2 19,9 23,0 86, T3 20,2 22,9 88, ,7 21,9 89, ,5 22,7 86, (1) 19,9 22,9 86,8 Source : INSEE / (1) Trois premiers trimestres MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
4 Partage de la valeur ajoutée en 2015 (sociétés non financières) +30 évolution entre les 3 premiers trimestres 2014 et les 3 premiers trimestres ,7 (%, euros courants) ,6 +8, ,7 +1,7 +1,3 +0, , , ,0 Source : INSEE / * versés-reçus, ** impôts nets de subventions * Par grandes branches, le taux de marge a continué de se redresser au troisième trimestre 2015 dans l industrie manufacturière et les services marchands (hors secteurs financiers et immobiliers). Il est resté stable dans la construction et a reculé dans le commerce. Dans l industrie, le taux de marge a retrouvé son niveau d avant crise contrairement aux autres grandes branches. 40 taux de marge par branche (EBE / VA, %) construction industrie manufacturière 35,2 33,9 services (1) 31, commerce 30,1 (1) hors services financiers et immobiliers Source : INSEE MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
5 2. Situation des ménages au 3 ème trimestre 2015 : gain de pouvoir d achat de +0,9 %, remontée de l épargne financière * Les résultats détaillés des comptes nationaux trimestriels mettent en évidence une accélération du revenu disponible brut (RDB) des ménages au 3 ème trimestre 2015 : +0,7 % en valeur, après +0,2 %. Pour mémoire, le RDB comprend l ensemble des revenus d activité, des revenus du patrimoine et des prestations sociales, après déduction des impôts directs et des cotisations sociales. Cette évolution recouvre : - une accélération de la masse salariale reçue (+0,4 %, après +0,2 %), notamment du fait de l accélération du salaire brut moyen par tête (+0,3 %, après +0,1 %) ; - une nette contraction des impôts sur le revenu et le patrimoine, après un rebond au trimestre précédent (-1,7 %, après +0,5 %) ; - une hausse des prestations sociales de +0,3 %, après +0,2 % T T T T (acquis) Evolution trimestrielle en valeur (%) Revenu Disponible Brut (RDB) -0,2 +1,0 +0,2 +0,7 +1,6 Impôts sur le revenu et le patrimoine +3,9-2,0 +0,5-1,7 +0,4 Prix de la dépense de consommation finale +0,0-0,1 +0,4-0,2 0,0 Salaires bruts +0,3 +0,7 +0,2 +0,4 +1,6 Prestations sociales +0,5 +0,3 +0,2 +0,3 +1,6 Evolution trimestrielle en pouvoir d'achat (%) Revenu Disponible Brut (RDB) -0,2 +1,1-0,3 +0,9 +1,6 RDB par unité de consommation (1) -0,3 +1,0-0,4 +0,8 +1,2 Salaires bruts +0,3 +0,8-0,2 +0,6 +1,6 Prestations sociales +0,5 +0,4-0,2 +0,5 +1,6 Ratios d épargne Taux d'épargne totale (% du RDB) 14,9 15,2 15,0 15,5 - Taux d'épargne financière (% du RDB) 5,9 6,4 6,2 6,8 - Source : INSEE / (1) Système de pondération tenant compte de la composition du ménage (nombre de personnes, âge) * Compte tenu de la baisse des prix de la dépense de consommation finale de la comptabilité nationale (-0,2 %, après +0,4 % au deuxième trimestre), le pouvoir d achat du RDB des ménages a progressé de +0,9 % au 3 ème trimestre 2015 (-0,3 % le trimestre précédent). Par unité de consommation 1, il a augmenté de +0,8 %. * Au troisième trimestre, le pouvoir d achat des ménages a augmenté nettement plus que la consommation, de sorte que leur taux d épargne a atteint 15,5 % du revenu disponible brut, niveau le plus élevé depuis 3 ans. Cette hausse est uniquement imputable à la progression du taux d épargne financière (6,8 %, au plus haut depuis juin 2011). Le taux d investissement en logement poursuit en revanche sa baisse tendancielle, à 8,2 % du revenu disponible brut, son plus faible niveau depuis près de 20 ans. * Sur plus longue période, le RDB a progressé de +12,7 % en valeur entre 2007 et les 3 premiers trimestres Cette progression recouvre : +16,1 % pour les salaires (secteur privé et secteur public confondus), +28,2 % pour les prestations sociales, lesquelles représentent désormais près de 35 % du RDB, contre 30,6 % en Dans le même temps, les impôts sur le revenu et le patrimoine ont augmenté de +28,2 %. En termes réels, le pouvoir d achat du RDB s est accru de +5,3 % entre le 3 ème trimestre 2007 et le 3 ème trimestre MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
6 2000T3 2001T3 2002T3 2003T3 2004T3 2005T3 2006T3 2007T3 2008T3 2009T3 2010T3 2011T3 2012T3 2013T3 2014T3 2015T3 3. Dette des administrations publiques au 3 ème trimestre 2015 : léger repli à 96,9% du PIB, soit milliards d euros (+68 milliards sur un an) * La dette publique au sens de Maastricht (dette brute) s est établie à 2 103,2 milliards d euros à la fin du 3 ème trimestre 2015, soit une hausse de +65,4 milliards d euros par rapport à son niveau de la fin 2014 (-2,2 milliards d euros par rapport à fin juin 2015). Elle représentait ainsi 96,9 % du PIB au 30 septembre 2015, après 97,6 % au trimestre précédent et 95,6 % fin Pour mémoire, elle est détenue à près de 80 % par l Etat. L endettement des ODAC* représente 1% du total, celui des administrations publiques locales 8,8 % et celui des administrations de sécurité sociale 10,7 %. Dette des administrations publiques (% du PIB) , ,0 8,8 Répartition de la dette publique par sous-secteur (%, 30 septembre 2015) 10,7 79,5 Etat ODAC* Collectivités locales Sécurité sociale Source : INSEE / (*) Organismes divers d administration centrale (CNRS, INSERM, CEA, musées et théâtres nationaux, parcs nationaux, universités, grandes écoles publiques, AGS ) * Entre fin septembre 2014 et fin septembre 2015, la dette publique a progressé de +67,8 milliards d euros, soit +3,3 %. Cette nouvelle hausse est imputable pour l essentiel à l accroissement de l endettement de l Etat (+62 milliards d euros). Celui des administrations publiques locales s est accru de +4,4 milliards d euros, celui des ODAC de +0,7 milliard d euros et celui de la sécurité sociale de +0,6 milliard d euros, en net ralentissement par rapport aux deux trimestres précédents (respectivement +16,3 et +12,1 milliards d euros, aux 1 er et 2 ème trimestres, sur un an). * Sur plus longue période, la dette s est alourdie de +850,2 milliards d euros par rapport à la fin de l année 2007, dont 85 % au seul titre de l Etat. En quinze ans, elle a été multipliée par près de 2,5 alors que le PIB n a été multiplié que par près de 1,5 en euros courants Dette publique (fin de trimestre) Milliards d euros Niveau fin 2015 T T T T T T T4 Ensemble des administrations publiques 2 103,2 65,4 67,8 850,2 Etat 1 671,6 61,4 62,0 722,1 ODAC (1) 22,0-0,6 0,7-22,5 Collectivités locales 184,6-3,6 4,4 46,6 Sécurité sociale 225,0 8,2 0,6 104,0 Source : INSEE / (1) Organismes divers d administration centrale MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
7 4. Consommation des ménages en biens en novembre 2015 : nouvelle contraction de -1,1 % sur un mois et -0,3 % sur 3 mois * Les dépenses de consommation des ménages en biens ont reculé de -1,1 % en novembre 2015 (données en volume, CVS-CJO), après -0,2 % au mois d octobre (révisé à la hausse de +0,5 point). Ce recul est principalement imputable aux dépenses en énergie qui se sont contractées de - 5,6 %, soit leur plus forte baisse depuis 2 ans et demi, après une hausse de +2,2 % en octobre. Ce repli s explique principalement par de moindres dépenses de chauffage compte tenu de la douceur des températures. Parallèlement, et pour la même raison, les achats en biens d habillement se sont contractés de -4,7 %, en baisse pour le 3 ème mois consécutif. Les achats d «autres biens fabriqués» sont par ailleurs restés stables pour le deuxième mois consécutif, la baisse des dépenses de bricolage compensant la progression des achats de parfums. Dans le même temps, la consommation de biens durables a rebondi (+0,5 % après -2,0 % en octobre), tirée par les dépenses en biens d équipement (+0,7 %) tandis que les achats d automobiles sont restés quasi-stables (+0,1 %). La consommation alimentaire a également progressé en novembre de +0,6 %, après être restée stable le mois précédent Consommation des ménages en biens (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros constants) 0,4 0,2 0,2 0,0-0,2-0,4-0,6-0,8-1,0-1,2-1,4 Contributions à la variation de la consommation des ménages en novembre 2015 (point de pourcentage) 0,1-0,4-1,0 0,0-1,1 Source : INSEE / (*) médicaments, parfums, quincaillerie-bricolage etc. * En moyenne sur les 3 derniers mois connus, les achats des ménages s inscrivent également en baisse, bien que dans une moindre mesure, de -0,3 % par rapport aux 3 mois précédents. Ils enregistrent toutefois une progression de +2,1 % sur un an. Cette contraction des dépenses sur 3 mois se retrouve dans : o les biens alimentaires, dont la consommation a diminué de -0,7 % sur 3 mois (+0,5 % sur un an) ; o les biens d habillement (-2,0 % sur 3 mois, +1,4 % sur un an) ; o les achats d automobiles, en baisse de -0,3 % sur 3 mois (+3,1 % sur un an). A l exception des dépenses : - d «équipements du logement» enregistrant une hausse de +1,2 % sur 3 mois et de +5,5 % sur un an ; - d «autres biens fabriqués» (+0,3 % sur 3 mois et +1,8 % sur un an) ; - et énergétiques (+0,3 % sur 3 mois et +4 % sur un an). MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
8 Consommation des ménages en biens alimentaires (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros constants) Consommation des ménages en automobiles (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros constants) Consommation des ménages en équipements du logement (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros constants) Consommation des ménages en textile-cuir (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros constants) Consommation des ménages en énergie (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros constants) Source : INSEE MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
9 5. Demandes d emploi en novembre 2015 : léger repli de la catégorie A ( ), nouvelle hausse pour l ensemble des catégories * Le nombre de demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans emploi) en France métropolitaine s est réduit de en novembre 2015 (-0,4 %) pour s établir à , après la forte hausse d octobre ( , +1,2 %). Cette baisse a concerné davantage les hommes (-0,5 %) que les femmes (-0,3 %), tout particulièrement les moins de 25 ans (-1,1 %) et dans une moindre mesure les ans (-0,5 %). En revanche, le nombre de demandeurs d emploi de 50 ans et plus a augmenté (+0,2 %) Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi A (milliers) catégorie A (ech.g) 3 574, ,5 catégories A, B et C (ech.d) Source : Dares * En y ajoutant les personnes en activité réduite, le nombre total de demandeurs d emploi (catégories A, B, C), a toutefois augmenté de (+0,1 %), atteignant personnes. * Entre novembre 2014 et novembre 2015, le nombre de demandeurs d emploi en catégorie A s est accru de personnes soit +2,5 %. Cette évolution recouvre : - par sexe : une augmentation de +1,9 % chez les hommes et de +3,2 % chez les femmes ; - par tranche d âge : un net repli chez les moins de 25 ans (-4,5 %), une hausse chez les ans (+2,1 %), et encore beaucoup plus marquée chez les 50 ans ou plus (+8,4 %) ; Demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (novembre 2015) Niveau Evolution sur un mois Evolution sur un an milliers milliers % milliers % Hommes 1 882,6-9,9-0,5% 35,7 1,9% Femmes 1 692,2-5,1-0,3% 52,7 3,2% Moins 25 ans 520,8-6,0-1,1% -24,8-4,5% 25 à 49 ans 2 167,7-10,6-0,5% 44,2 2,1% 50 ans ou plus 886,3 1,6 0,2% 69,0 8,4% Ensemble 3 574,8-15,0-0,4% 88,4 2,5% Source : Dares MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
10 - par région : la hausse du nombre de chômeurs en catégorie A entre novembre 2014 et novembre 2015 est générale mais inégale sur l ensemble du territoire national. Elle dépasse la moyenne nationale (+2,3 %) dans onze régions métropolitaines, dont deux avec un rythme supérieur ou égal à 4 % (Auvergne et Limousin) et cinq avec un rythme de 3 à 4 % (Bretagne, Corse, Midi Pyrénées, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d Azur). Elle est très inférieure à la moyenne (moins de +1 %) dans trois régions (Champagne-Ardenne, Franche - Comté, Lorraine) avec même une baisse de - 1,8 % en Franche-Comté. La hausse des demandeurs d emploi a été nettement plus faible dans les DOM (+0,1 %) qu en métropole (+2,5 %), avec des évolutions très disparates, de -0,9 % en Martinique à +3,6 % en Guyane, en passant par -0,2 % à La Réunion et +0,2 % en Guadeloupe. * Concernant la durée d inscription à Pôle emploi pour l ensemble des catégories A, B et C, l ancienneté moyenne s est encore allongée en novembre 2015 à 570 jours, soit plus d un an et demi. Le nombre de demandeurs d emploi de longue durée (supérieure à un an) est une autre préoccupation : +0,4 % sur un mois et +9,7 % sur un an à personnes. Le chômage de longue durée touche 45 % des demandeurs d emploi, toutes catégories confondues. La hausse a été plus marquée pour les personnes inscrites depuis 3 ans ou plus (+16,5 % sur un an). Leur nombre atteint personnes ( sur un an). 600 Ancienneté moyenne d'inscriptions à Pôle emploi Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi (jours) en catégories A, B, C (milliers) 1 110, à 2 ans ,0 3 ans et plus , à 3 ans Source : Dares MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
11 6. Climat des affaires aux Etats-Unis en décembre 2015 : nouvelle contraction de l activité manufacturière * Selon la dernière enquête réalisée auprès des directeurs d achat, le climat des affaires aux Etats-Unis s est de nouveau dégradé dans le secteur manufacturier, s établissant pour le deuxième mois consécutif, en dessous du seuil des 50 points, signe d une contraction de l activité manufacturière. L indicateur, en baisse continue depuis 6 mois, est à son plus bas niveau depuis la mi Dans le détail, cette nouvelle dégradation recouvre : o un net repli de la composante «emploi», l indicateur repassant en dessous du seuil des 50 points ; o une nouvelle contraction, bien que moins prononcée que le mois précédent, des composantes «nouvelles commandes», «perspectives de production» et «stocks» ; o et ce, malgré le rebond de l indicateur relatif aux carnets de commandes à l exportation, au-dessus des 50 points, après 6 mois de perspectives négatives. La dégradation tendancielle du climat des affaires dans l industrie manufacturière aux Etats-Unis depuis octobre 2014, coïncide avec la baisse parallèle des exportations de marchandises, imputable à deux facteurs. D une part, à l impact de la baisse des cours des matières premières agricoles, industrielles et énergétiques sur la valeur des ventes et d autre part à l appréciation du change du dollar américain par rapport aux autres monnaies Indice synthétique ISM (solde d'opinion des chefs d'entreprise, %) secteur Expansion de l'activité non manufacturier Contraction de l'activité secteur manufacturier Exportations de biens et évolution du taux de change effectif réel exportations de marchandises (milliards de dollars courants, ech.g) change effectif réel du dollar (100=1999,ech.d) Source: Institute for Supply Management, Bureau of Economic Analysis, Teleco * Parallèlement, l indice synthétique ISM concernant le secteur non manufacturier, s est également replié, pour le deuxième mois consécutif, se maintenant toutefois au-dessus de son niveau moyen , ainsi que du seuil des 50 points indiquant une amélioration de l activité non manufacturière américaine. Dans le détail, cette baisse de l indice, recouvre : o une nette accélération des délais de livraison, signe d une moindre activité ; o un léger rebond des composantes : «perspectives de production», «nouvelles commandes» et «emploi», traduisant des perspectives favorables ; o une forte progression de l indice relatif aux carnets de commandes à l exportation, de retour au-dessus des 50 points. MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
12 7. Tendances récentes des marchés : baisse des bourses et de l euro 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) France 0,88 2,5 2,0 0,51 1,67 Allemagne 1,5 1,48 1,0 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) Italie Espagne 1,17 1 euro =... dollar 125 Indice boursier CAC 40 (100 = 2008) 1, , , ,09 1,07 1,05 1, Indice boursier Eurostoxx 50 (100 = 2008) Indice boursier Standard and Poor's(100 = 2008) MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
13 Cours des matières premières hors pétrole et métaux précieux 192 (100 = 1988) euros dollars Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent) dollars 36,28 euros 33,8 200 Cours des matières premières alimentaires (1988 = 100) 190 Cours des matières premières industrielles (1988=100) euros euros dollars dollars Cours des matières premières métaux communs (1988=100) euros dollars 1250 Cours de l'once d'or (en dollars) ,0 Contact : bfontaine@medef.fr Rédaction achevée le 07 janvier t MEDEF Actu-Eco semaine du 04 au 08 janvier
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