ÉTUDE SUR L UTILISATION OPTIMALE DE L EAU DANS L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

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1 ÉTUDE SUR L UTILISATION OPTIMALE DE L EAU DANS L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE Avec appui financier de Rapport final EXPERTS CONSEILS 5101, rue Buchan, bureau 400 Montréal (Québec) Canada H4P 2R9 T axorexperts.com info@axorexperts.com / SEPTEMBRE 2012

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3 TABLE DES MATIÈRES U 1. INTRODUCTION Mise en contexte Présentation du projet Contenu du rapport Support financier BILANS D EAU Bilan d eau Établissement A Présentation de l usine Méthodologie du bilan d eau Synthèse des résultats Identification des points de réutilisation potentielle Présentation des concepts de traitement d eau en vue d une réutilisation Bilan du potentiel de réduction de l établissement A Bilan d eau Établissement B Présentation de l usine Méthodologie du bilan d eau Synthèse des résultats Identification des points de réutilisation potentielle Présentation des concepts de traitement d eau en vue d une réutilisation Bilan du potentiel de réduction de l établissement B Bilan d eau Établissement C (usines C-1 et C-2) Présentation des usines Méthodologie Synthèse des résultats Identification des sources potentielles d'eau réutilisable Présentation des concepts de traitement d eau en vue d une réutilisation Bilan d eau Établissement D Présentation de l usine Méthodologie Synthèse des résultats Identification des points de réutilisation potentielle Présentation des concepts de traitement d eau en vue d une réutilisation Bilan du potentiel de réduction de l établissement Bilan d eau Établissement E Présentation du projet de réutilisation de l usine Résultats de l essai pilote Implantation du projet Synthèse des opportunités de réduction de consommation d eau de l ASUOE REVUE NORMATIVE Généralités Normes de qualité d eau pour l industrie agroalimentaire au Canada Généralités Secteur des viandes Secteur des produits laitiers Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page i

4 3.3 Normes de qualité d eau pour l industrie agroalimentaire aux États-Unis Généralités Industrie des viandes et volailles Industrie laitière Normes de réutilisation d eau pour l industrie agroalimentaire en Australie Normes de qualité d eau pour l industrie agroalimentaire en Europe Communauté européenne France Belgique Directives de l Organisation Mondiale pour la Santé Normes de réutilisation d eaux usées domestiques traitées USEPA Californie (Title 22) Canada Conclusion de la revue normative REVUE DES TECHNOLOGIES APPLICABLES Traitements visant à enlever les matières en suspension Sédimentation Filtration tangentielle Centrifugation Hydrocyclones Filtration membranaire Traitements visant à enlever la matière organique colloïdale ou dissoute Traitement physico-chimique (coagulation/floculation) Traitement biologique aérobie (boues activées) Traitement biologique anaérobie Traitement par réacteur biologique à membranes (MBR) Traitements visant à enlever la matière inorganique dissoute Traitements visant à contrôler la propagation des microorganismes Chloration Ozonation Filtration membranaire Rayonnement UV Récupération et traitement de l eau de pluie REVUE DE CAS DE RÉUTILISATION D EAU DANS L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE Hatfield Quality Meats, Philadelphie, É-U Description du procédé de traitement Contraintes d utilisation Points de réutilisation d eau Conserve Italia Particularités de l eau Description du procédé de traitement COOPERL Description du procédé de traitement Endroits où l eau est réutilisée Bonduelle Renescure Définition des types d eau Description du procédé de traitement Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page ii

5 5.5 American Water Purification Inc Description du procédé de traitement Parmalat NURRC (partenariat Coca-Cola et United Ressources Recovery Corp.) Bluetongue Brewery United Milk PLC Hampshire Cosmetics G s Fresh Beetroot Branston Greenvale AP (CASCADE water recycling project) Usine de sucre (betteraves) (Europe de l est) Dairy Farmers, Booval, Australie DISCUSSIONS AVEC L AGENCE CANADIENNE D INSPECTION DES ALIMENTS CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS LISTE DES ANNEXES : Annexe A Bilan d eau et résultats de caractérisation Établissement A Annexe B Bilan d eau et résultats de caractérisation Établissement B Annexe C Bilan d eau et résultats de caractérisation Établissement C Annexe D Bilan d eau et résultats de caractérisation Établissement D Annexe E Bilan d eau et résultats de caractérisation Établissement E Annexe F Documents de références revue normative, études de cas et revue de technologies (sur CD) Annexe G Rapport de mission Anuga FoodTech mars 2012 LISTE DES TABLEAUX Tableau 2.1 : Sommaire des résultats de caractérisation pour l établissement A... 4 Tableau 2.2 : Sommaire des résultats moyens de caractérisation des eaux de refroidissement pour l établissement B... 9 Tableau 2.3 : Sommaire des résultats moyens de caractérisation des eaux de transport et de l effluent de l'étang industriel pour l établissement B Tableau 2.4 : Bilan de réduction d eau dans l établissement B Tableau 2.9 : Liste des points caractérisés dans l établissement C Tableau 2.10 : Tableau sommaire de l analyse des rinçages de CIP- Usine C Tableau 2.11 : Tableau sommaire de l analyse des transitions - Usine C Tableau 2.12 : Tableau sommaire des opportunités de réutilisation d eau pour établissement C (usines C-1 et C-2) Tableau 2.13 : Comparaison des besoins en eau adoucie aux tours de refroidissement et bouilloires par rapport au volume de condensé disponible à l usine C Tableau 2.14 : Bilan de réduction d eau dans l établissement C (usines C-1 et C-2) Tableau 2.15 : Sommaire des résultats moyens de caractérisation pour l établissement D Tableau 2.16 : Qualité d effluent du traitement biologique (établissement E) Tableau 2.17 : Qualité d eau ultrafiltrée durant l essai de juillet-août 2011 (établissement E) Tableau 2.18 : Qualité du d eau osmosée durant l essai de juillet-août 2011 (établissement E) Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page iii

6 Tableau 2.19: Qualité d eau ultrafiltrée durant l essai complémentaire de nov (établissement E) Tableau 2.20 : Synthèse des économies d eau potentielles annuelles pour l ASUOE Tableau 3.1: Exemples de critères de qualité d eau pour la réutilisation réglementation américaine de l industrie des viandes et volailles Tableau 3.2 : Définition des catégories d eau provenant du lait de catégorie A en fonction du type de réutilisation Tableau 3.3 : Sommaire des exigences de qualité d eau réutilisée et de suivi en fonction des usages normes USEPA Tableau 5.1 : Qualités d eau établies par Bonduelle pour l usine de Renescure Tableau 5.2 : Effet de l ozonation sur la transmittance de l eau de refroidissement de volailles Tableau 5.3 : Effet de l ozonation sur la concentration de bactéries aérobies dans l eau de refroidissement de volaille LISTE DES FIGURES Figure 2.1 : Schéma d écoulement de réutilisation d eau proposé pour l établissement E Figure 4.1 : Schéma de fonctionnement d un hydrocyclone Figure 4.2 : Types de filtration membranaire et tailles de particules équivalentes Figure 4.3 : Schéma d un bioréacteur de type boues activées Figure 4.4 : Schéma d un bioréacteur à membranes immergées Figure 4.5 : Schéma d un bioréacteur à membranes sous pression Figure 4.6 : Schéma de la coupe d une membrane d ultrafiltration immergée ZeeWeed Figure 4.7 : Explication du fonctionnement d un dispositif de captage des sédiments d eau de pluie 67 Figure 5.1 : Diagramme de procédé de traitement de l eau de l abattoir de Hatfield Quality Meats.. 69 Figure 5.2 : Diagramme d écoulement de l eau réutilisée Conserve Italia Figure 5.3 : Écoulement de l eau reconditionnée dans l usine COOPERL de Lamballe Figure 5.4 : Comparaison avant-après du système de traitement de l eau d échaudage de la volaille Figure 5.5 : Procédé de traitement proposé à la NUURC (Option 1) Figure 5.6 : Procédé de traitement proposé à la NUURC (Option 2) Figure 5.7 : Diagramme de procédé de l usine United Milk Figure 5.8 : Schéma du procédé d évaporation de l usine de transformation de betteraves Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page iv

7 1. INTRODUCTION 1.1 Mise en contexte Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) regroupe, à travers différentes associations, près de 400 entreprises qui oeuvrent dans le secteur des services alimentaires au Québec. La mission du CTAC consiste, d une part, à assurer la représentation, la promotion et la défense des intérêts de ses membres auprès de l ensemble des intervenants de l industrie de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation et, d autre part, à mettre en valeur la compétitivité de ses membres sur les marchés québécois, canadien et extérieur. Consciente des enjeux multiples associés à la consommation d eau dans la transformation agroalimentaire, l Alliance Stratégique pour une Utilisation Optimale de l Eau (ASUOE) a mis sur pied un comité dont la gestion est assurée par le CTAC. Ce comité est composé de cinq entreprises du secteur agroalimentaire et vise à évaluer les moyens pouvant être mis en œuvre afin d optimiser l utilisation de l eau dans une perspective de développement durable. Pour l assister dans la réalisation de ce projet, l ASUOE a retenu en juillet 2011 les services d AXOR Experts-Conseils qui a agi en tant qu aviseur technique tout au long du projet. 1.2 Présentation du projet L objectif premier du présent projet est l optimisation de la consommation de l eau, principalement via la réutilisation de l eau, en vue d atteindre une réduction de la consommation d eau des usines de 25%. Le projet s est articulé en quatre volets : Bilans d eau : Identification d opportunités de réutilisation d eau à l intérieur des usines visées Pour chacun des établissements visés par le projet, effectuer le bilan d eau afin d établir la consommation d eau dans les grands secteurs de l usine, identifier les sources potentielles d eau réutilisable ainsi que les points potentiels d utilisation d eau réutilisée en recueillant les données sur les débits et la qualité d eau. Définir les opportunités de réutilisation/réduction d eau les plus intéressantes à mettre en œuvre. Revue du contexte normatif canadien et international Faire une revue des normes et directives régissant l utilisation et, le cas échéant, la réutilisation de l eau dans l industrie agroalimentaire au niveau canadien et international (principalement américain, australien et européen). Revue de cas d applications d eaux réutilisées dans l industrie agroalimentaire Recenser des cas d usines agroalimentaires qui réutilisent l eau dans leur procédé ou dans des activités connexes, au Canada et à l étranger. Présenter les détails disponibles des pratiques de réutilisation d eau dans ces usines. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 1

8 Technologies de traitement : Faire une revue détaillée des technologies de traitement disponibles, incluant les procédés de filtration et les technologies de désinfection. Rencontrer les principaux fournisseurs, analyser les offres technologiques et déterminer la ou les technologies présentant un bon potentiel d application. 1.3 Contenu du rapport Les informations recueillies lors de la préparation des bilans d eau dans chaque établissement, ainsi que les opportunités de réutilisation d eau identifiées, sont présentées à la section 2. La section 3 décrit les normes pertinentes à l utilisation et à la réutilisation de l eau. Les technologies pertinentes pour les applications de réutilisation d eau sont présentées à la section 4. Des cas d usines qui font de la réutilisation sont présentés à la section 5. Un compte rendu des discussions avec l Agence Canadienne d Inspection des Aliments (ACIA) est présenté à la section 6. Finalement, la section 7 présente les conclusions et recommandations. 1.4 Support financier Le financement de ce projet a été en grande partie assuré par Agriculture et Agroalimentaire Canada, par l entremise du Programme canadien d adaptation agricole (PCAA). Au Québec, la part de ce programme destinée au secteur de la transformation alimentaire est gérée par le Fonds de développement de la transformation alimentaire. Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) est déterminé à travailler avec des partenaires de l industrie. Les opinions exprimées dans le présent document ne sont pas nécessairement partagées par AAC et le Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA). Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 2

9 2. BILANS D EAU 2.1 Bilan d eau Établissement A L établissement A est un producteur de petits fruits. L établissement produit du jus de première pression, du concentré, des fruits frais ou déshydratés et valorise tous les résidus découlant de la transformation de ceux-ci Présentation de l usine L établissement A est une usine de transformation. Une partie des petits fruits sont congelés et entreposés sur place ou dans des congélateurs d un sous-traitant afin de permettre une production pour l année à venir. L usine n est pas reliée à un réseau d aqueduc ni à un réseau d égout. Afin de s alimenter en eau potable, l établissement produit son eau et traite ses eaux usées. L usine a une disponibilité limitée en matière d eau potable étant donné que l approvisionnement en eau s effectue à l aide d une conduite de 8 km reliant l usine à une prise d eau en rivière. Toute augmentation de la production ne doit pas causer d augmentation de la demande en eau potable étant donné que le débit est limité par le diamètre de la conduite d eau potable. Il y a donc un incitatif technique et financier important à la réutilisation d eau Méthodologie du bilan d eau Choix des points d échantillonnage Les points retenus pour l échantillonnage ont été les suivants : Point A : le condensé est extrait du jus concentré dans l évaporateur représente une grande quantité d eau relativement peu contaminée. Point B : Eau résiduaire utilisée pour le nettoyage du séchoir Méthode d échantillonnage Les échantillons de l eau résiduaire du séchoir et du condensat de l évaporateur ont été prélevés de façon instantanée. La conductivité, la turbidité, le ph, les matières en suspension et totales, la demande chimique en oxygène totale et dissoute, l alcalinité totale et carbonatée ainsi que les coliformes totaux ont été analysés par un laboratoire accrédité externe Mesure de débit Les mesures de débit ont été effectuées à l aide des débitmètres déjà en place dans l usine. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 3

10 2.1.3 Synthèse des résultats Les résultats moyens sont présentés au tableau 2.1. Les résultats détaillés des mesures de débit et d analyses de laboratoire sont présentés à l annexe A. Les analyses de débit ont permis d établir un schéma de procédé regroupant les différentes utilisations d eau ainsi que les boucles de réutilisation déjà en place. Les schémas de procédé de la situation actuelle et des boucles de réutilisation proposées sont également inclus à l annexe A. Tableau 2.1 : Sommaire des résultats de caractérisation pour l établissement A Point d'échantillonnage Condensat évaporateur a Lavage séchoirs b Normes Paramètres Unité moyenne moyenne RQEP Santé Canada Conductivité µs/cm 98,3 Turbidité UTN 0,12 < 1 UTN, 95% du temps, 5 UTN max < 1 UTN, 95% du temps, 5 UTN max ph 3,63 4,8 6,5 8,5 MES mg/l < MT mg/l DCO mg O 2 /L DCO soluble mg O 2 /L 8540 Alcalinité totale mg CaCO 3 /L < 6 11,5 Coliformes totaux UFC/100 ml < 1,0E+01 1,7E+03 < 1,0E Identification des points de réutilisation potentielle Plusieurs points de réutilisation de l eau ont été déterminés pour cet établissement. Le condensé d évaporation produit lors de la production de concentré de jus de petits fruits est présent en quantité et en qualité suffisante pour permettre la réutilisation de cette eau. Cette eau contient essentiellement du sucre et des arômes provenant des fruits. Son utilisation dans les produits finis ne poserait pas de problème au niveau de la salubrité, étant donné que la qualité bactériologique de celle-ci est acceptable et que les impuretés contenues dans cette eau sont des résidus de petits fruits. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 4

11 Un débit d environ 6 m 3 /d d eau du condensat d évaporation est déjà réutilisé au niveau de la transformation des fruits en jus. Le reste du condensat pourrait être utilisé dans les unités de production de fruits déshydratés pour le nettoyage des séchoirs. Le dernier point d utilisation considéré dans le cadre de la présente étude est le filtre à bandes utilisé pour la déshydratation des boues d épuration du traitement des eaux usées. De l eau usée traitée à la sortie de la station d épuration pourrait être utilisée en remplacement de l eau potable pour le nettoyage des toiles, ce qui représenterait un débit d environ 23 m 3 /d d économie. Il faudra cependant apporter une attention particulière aux buses de nettoyages dont le diamètre de celles-ci devra possiblement être augmenté afin de permettre l utilisation d une eau contenant des matières en suspension Présentation des concepts de traitement d eau en vue d une réutilisation Un schéma de procédé révisé incluant les nouvelles consommations d eau dans l usine a été produit et est présenté à l annexe A. Les propositions de réutilisation discutées dans cette section du rapport sont facilement implantables dans l établissement A. En effet, les solutions proposées ne nécessitent pas de traitement préalable de l eau à réutiliser. Le condensé d évaporation produit lors de la production de concentré de jus de petits fruits peut-être réutilisé tel quel, sans traitement préalable. Cette réutilisation est possible étant donné l absence de contamination bactérienne détectable dans le condensé d évaporation et que les impuretés présentes dans le condensé sont des traces de jus. Deux opportunités de réutilisation de l eau ont été évaluées pour l établissement A. 1. L eau provenant de l évaporateur serait réutilisée afin d alimenter le nettoyage du séchoir. Économies potentielles de 31 m 3 /d 2. L effluent de la station d épuration serait réutilisé pour le lavage des toiles du filtre à bande. Économies potentielles de 23 m 3 /d Bilan du potentiel de réduction de l établissement A Sur la base d une consommation moyenne d eau potable de 103 m 3 /d, les opportunités de réutilisation d eau identifiées pour l établissement A représentent une économie potentielle de 54 m 3 /d, soit une réduction de 52% de la consommation d eau potable. 2.2 Bilan d eau Établissement B L établissement B œuvre dans la transformation de légumes surgelés et en conserves Présentation de l usine L établissement B produit des légumes en conserves ainsi que des soupes et sauces. L usine est en opération à l année, mais la production de certains légumes est concentrée sur quelques mois de l année. Le gros de la Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 5

12 saison commence vers la fin juin, avec la mise en conserve des pois qui dure jusqu en août. Les mois de septembre et octobre sont réservés à la transformation et la mise en conserve du maïs. La grosse saison de production cesse vers la fin octobre après la transformation de la citrouille. Hors saison, l établissement produit surtout des légumineuses, des soupes et des sauces. En haute saison, l usine produit 24 h/jour, sept jours/semaine. L eau de refroidissement des conserves représente le principal usage de l eau dans l usine, soit un débit de plusieurs centaines de mètres cubes par jour (variable selon la saison). Cette eau reçoit un dosage de chlore et de zinc (inhibiteur de corrosion). Cette eau est généralement propre, mais peut être contaminée par des traces de graisse de lubrification ou par le contenu d une boite de conserve brisée. L eau de refroidissement est présentement envoyée à l égout pluvial. La chaleur est récupérée dans l eau des cuiseurs. Les légumes sont transportés hydrauliquement dans une boucle de transport qui requiert un appoint d eau fraîche. D autres étapes de procédé, comme le triage des pois, l épluchage du maïs ou la production d eau chaude nécessitent un appoint d eau important. Pour le traitement des eaux usées, l usine est dotée d un réacteur de anaérobie qui est utilisé en haute saison afin de réduire la charge organique avant le rejet dans un étang aéré recevant seulement les eaux de procédé de l industrie. En haute saison, un tamis rotatif et un flottateur à air dissous sont utilisés avant d entrer dans le réacteur anaérobie. L effluent de l étang industriel se rejette ensuite dans une série d étangs municipaux. Les eaux usées sanitaires de l usine sont envoyées directement dans le premier étang municipal Méthodologie du bilan d eau Choix des points Les différents points d échantillonnages ont été déterminés de concert avec le personnel de l établissement B. Deux types de points ont été identifiés, soit les points de production d eau réutilisable, ainsi que les points potentiels de réutilisation d eau. Les unités rejetant une eau qui semble de bonne qualité et en grande quantité ont été sélectionnées pour l échantillonnage. Il s agit des eaux de refroidissement des conserves (cuiseur 1, cuiseur 2, Malo Bleu et Malo manuel + nouveau), ainsi que l eau de l effluent de l étang industriel, pour 5 points en tout. Une présélection des points d utilisation potentiels a été effectuée. Le seul point d utilisation nécessitant une caractérisation était l eau de la boucle de transport et de lavage des légumes. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 6

13 Les 6 points d échantillonnages retenus sont les suivants : Point a : Cuiseur 1 Point b : Cuiseur 2 Point c : Malo manuel et nouveau Point d : Malo bleu Point e : Effluent de l étang industriel Point f : Boucle de transport des légumes Méthode d échantillonnage Les échantillons ont été prélevés directement dans les cuves et de façon instantanée. Les échantillons de la boucle de transport des légumes ont été prélevés en fin de journée, afin d illustrer la qualité de l eau après avoir recirculé toute la journée dans une boucle de transport (et non lorsque celle-ci vient d être remplie en début de journée). Pour les cuves de refroidissement, les échantillons ont été pris en cours de production. La présence de métaux et de trihalométhanes a été vérifiée lors des premiers échantillonnages durant la saison des pois. Les chlorures, les fluorures, les huiles et graisses, les MES, le ph, les solides totaux, la DCO, la conductivité, la turbidité, l alcalinité et la dureté ont aussi été testés sur les eaux de refroidissement. Les analyses microbiologiques suivantes ont été effectuées : Étang industriel : coliformes fécaux et totaux Eaux de transport des légumes : coliformes totaux et BHAA Eaux de refroidissement du cuiseur 1 : coliformes totaux Mesure de débit Les mesures de débit dans l établissement B ont été effectuées à l aide de compteurs d eau ou déterminées par calcul, pour certaines unités. Les adoucisseurs et les systèmes de refroidissement des boites de conserve avaient déjà un réseau de compteurs d eau installés. Un compteur a été installé dans la boucle de transport des légumes. Cependant, dû à un problème d installation de l acquisition de données, les lectures de débit lors des campagnes des pois et du maïs n ont pas été enregistrées. Il serait intéressant lors d une phase subséquente de refaire les mesures de débit à ces endroits afin d obtenir un bilan d eau plus précis. Le bilan d eau potable a été fait pour 5 types de production : pois, maïs, pois chiches, fèves au lard et sauces, ainsi que soupes et sauces. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 7

14 2.2.3 Synthèse des résultats Diagrammes de procédés Des schémas de procédé ont été produits pour montrer la distribution de l utilisation d eau potable pour les principales étapes de procédé, et ce, selon les principaux types de production de l usine, soit la transformation des pois, du maïs, des soupes et sauces, des fèves au lard et sauces ainsi que des pois chiches. Ces schémas sont inclus à l annexe B Résultats des caractérisations Les résultats détaillés d analyses de tous les échantillonnages sont présentés à l annexe B. Les tableaux 2.2 et 2.3 présentent la moyenne des concentrations mesurées pour les 6 points d échantillonnage Identification des points de réutilisation potentielle La synthèse des données du bilan d eau permet d identifier plusieurs points où des débits importants d eau potable sont utilisés pour des usages qui ne requièrent pas une eau de grande qualité. Ces points de réutilisation potentielle sont au nombre de 7 : 1. Le tamis rotatif (dégrilleur) à la réception des pois; 2. La boucle de transport et lavage des légumes; 3. Le tamis rotatif (dégrilleur) à l épuration des eaux; 4. L épluchage du maïs; 5. Les brosses-soies pour la production de maïs crème; 6. Le calibrage des pois; 7. Le lavage de planchers, camions et surfaces extérieures. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 8

15 Tableau 2.2 : Sommaire des résultats moyens de caractérisation des eaux de refroidissement pour l établissement B Paramètres Unité Concentrations moyennes Malo Cooker 1 Cooker 2 manuel + nouv. Malo bleu Point d'échantillonnage a b c d Chlorures mg/l 15,6 15,8 18,0 19,3 250 Fluorures mg/l < 0,10 < 0.10 < ,1 1,5 Nitrite mg N/L < 0,10 < 0.10 < , (en NO3) Nitrate mg N/L 0,28 0,24 0,21 0,24 10 H&G totales mg/l 10,9 24,4 < 5 6,8 MES mg/l 3,2 10,4 < 3 3,0 MT mg/l Alcalinité totale mg CaCO 3 /L 47,0 50,4 46,7 47,0 COT mg/l 2,6 4,8 6,1 4,8 Conductivité µs/cm Turbidité UTN 2,0 6,1 1,0 0,9 <1 UTN 95% du temps 5 UTN max Couleur vraie UCV 2,3 7,7 ph 8,6 7,9 7,3 6,5 8,5 Dureté totale mg CaCO 3 /L 50,5 64,2 62,2 63,4 Concentrations limites Coliformes totaux UFC/100 ml 45,5 Métaux Antimoine (Sb) mg/l < 0,001 < 0,001 < 0,001 < 0,001 0,006 0,006 Arsenic (As) mg/l < 0,002 < 0,002 < 0,002 < 0,002 0,025 0,01 Baryum (Ba) mg/l < 0,020 < 0,020 < 0,020 < 0, Bore (B) mg/l < 0,100 <0.10 < 0,100 < 0, Cadmium (Cd) mg/l < 0,0010 <0.05 < 0,0010 < 0,0010 0,005 0,005 Calcium (Ca) mg/l 18,0 18,5 17,4 14,4 Chrome (Cr) mg/l < 0,0050 < 0,0050 < 0,0050 < 0,0050 0,05 0,05 Cuivre (Cu) mg/l < 0,0030 0,0073 0,0051 0, Fer (Fe) mg/l 0,11 0,30 0,13 0,17 0,3 Mercure (Hg) mg/l < 0,0002 < 0,0002 < 0,0002 < 0,0002 0,001 0,001 Magnésium (Mg) mg/l 4,4 4,4 4,1 4,4 Manganèse (Mn) mg/l < 0,003 0,027 0,005 0,006 0,05 Plomb (Pb) mg/l < 0,0010 0,0011 < 0,0010 0,0019 0,01 0,01 Sélénium (Se) mg/l < 0,0010 < 0,0010 < 0,0010 < 0,0010 0,01 0,01 Sodium (Na) mg/l 14,1 13,4 15,8 17,1 200 Uranium (U) mg/l < 0,0010 < 0,0010 < 0,0010 < 0,0010 0,02 0,02 Zinc (Zn) mg/l 0,04 0,10 1,25 0,29 5 THMs Bromodichlorométhane µg/l < 2,0 1,45 2,80 1,03 Bromoforme µg/l < 6,0 < 0,6 < 0,6 < 0,6 Chloroforme µg/l 10,4 12,5 27,2 19,1 Dibromochlorométhan µg/l < 2,0 0,30 0,33 < 0,2 THMs totaux µg/l 10,4 13,6 30,4 20, RQEP Santé Canada Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 9

16 Tableau 2.3 : Sommaire des résultats moyens de caractérisation des eaux de transport et de l effluent de l'étang industriel pour l établissement B. concentrations moyennes Paramètres Unité Eau de Étang industriel transport Point d'échantillonnage e f Chlorures mg/l 194 Fluorures mg/l < 0,10 NH 4 mg N/L 0,20 Nitrite mg N/L 6,38 Nitrate mg N/L 13,68 H&G totales mg/l < 5,0 MES mg/l 121, MVES mg/l 99 MT mg/l DBO 5 mg O 2 /L DCO mg O 2 /L 240, DCO soluble mg O 2 /L Conductivité µs/cm ph 4 Coliformes totaux UFC/100 ml 4,2E+04 7,6E+05 Coliformes fécaux UFC/100 ml 3,8E+04 BHAA eaux usées UFC/mL 1,3E+07 Métaux Antimoine (Sb) mg/l < 0,001 Arsenic (As) mg/l < 0,002 Baryum (Ba) mg/l < 0,020 Bore (B) mg/l 0,10 Cadmium (Cd) mg/l < 0,0010 Chrome (Cr) mg/l < 0,0050 Cuivre (Cu) mg/l 0,0079 Fer (Fe) mg/l 0,18 Mercure (Hg) mg/l < 0,0002 Manganèse (Mn) mg/l 0,090 Plomb (Pb) mg/l < 0,0010 Sélénium (Se) mg/l < 0,0010 Sodium (Na) mg/l 577 Uranium (U) mg/l < 0,0010 Zinc (Zn) mg/l 0,06 Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 10

17 Le premier point de réutilisation est le tamis rotatif utilisé lors de la réception des pois et qui permet d éliminer une partie des impuretés contenues dans les pois. Des buses, alimentées en eau potable, permettent de nettoyer le tamis. Étant donné que ce tamis est utilisé avant la boucle de transport, l eau utilisée dans ce tamis ne doit pas nécessairement être de qualité potable. Il faudra cependant accorder une attention particulière aux matières en suspension afin d éviter que celles-ci ne bloquent les buses. On ne connaît pas la consommation en eau exacte de cette unité. Le second point de réutilisation proposé est la boucle de transport et lavage des légumes. Lors de l entrée des légumes dans l usine, ceux-ci sont lavés et transportés de façon hydraulique. Ce lavage permet d éliminer la terre et les autres impuretés contenues dans les légumes. L eau est recyclée en boucle avec un appoint en eau potable. La caractérisation de l eau de transport a permis de déterminer que les eaux de lavage après une journée de production sont chargées en microorganismes (Coliformes > à UFC/100 ml), en matière organique (2500 à mg DCO/L) et en solides en suspension (500 à 3500 mg/l). L appoint en eau avec une eau de qualité potable (provenant des eaux de refroidissement des conserves, par exemple) ne poserait pas de problème au niveau de la salubrité des aliments transformés, étant donné la qualité inférieure de l eau contenue dans la boucle de recirculation. Cette opération consomme 47 m 3 /d pour le remplissage de la boucle, en plus d un appoint en eau potable tout au long de la journée dont le débit exact est inconnu, mais estimé à au moins 200 m 3 /d. Le troisième point de réutilisation de l eau est le tamis rotatif utilisé pour le dégrillage des eaux usées lors de la saison estivale. Ce tamis comporte des buses de nettoyage qui lavent et dégagent les solides accumulés sur le tamis. Ces buses sont présentement alimentées avec de l eau potable. Ce point d utilisation ne requiert pas une eau de grande qualité. Il faudra cependant tenir compte d un niveau de matières en suspension maximal de manière à ne pas boucher les buses du tamis. La consommation d eau pour cet équipement a été estimée à 210 m 3 /d en saison des pois et du maïs. Le quatrième point de réutilisation proposé est l éplucheur de maïs. Dans cet équipement, les pelures de maïs sont humectées pour faciliter leur enlèvement. Cet appareil présente un potentiel intéressant d utilisation d eau. Étant donné qu il se situe avant la boucle de transport des légumes, l eau n a pas besoin d être de qualité potable. Il consomme 150 m 3 /d d eau lors de la saison du maïs (fin août au début octobre). Les brosses soies pour la production du maïs-crème constituent le cinquième point de réutilisation proposé. Ces brosses utilisent présentement 187 m 3 /d. Cette utilisation peut tolérer une eau de moins bonne qualité puisqu elle intervient tôt dans la chaîne de préparation du maïs. Le sixième point de réutilisation de l eau est le calibrage des pois. Cet appareil est composé de différents tamis rotatifs en série où les pois sont triés en fonction de leur grosseur. Une grande quantité d eau est nécessaire afin de fluidiser le mouvement des pois dans l appareil de triage. Cet appareil consomme actuellement 460 m 3 /d. L eau utilisée à cet endroit doit préférablement avoir une faible teneur en coliformes, étant donné que cette étape est la dernière avant le blanchissage des pois. L utilisation d eau réutilisée pour le lavage des planchers, ainsi que pour le lavage des camions et des surfaces extérieures est aussi suggérée. Certaines eaux pourraient être accumulées dans un réservoir tampon afin qu un bon volume d eau soit disponible en tout temps. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 11

18 La consommation d eau actuelle n a pas été déterminée pour ces utilisations, on peut probablement s attendre à ce que ces étapes consomment jusqu à 100 m 3 /d lors de la saison estivale Présentation des concepts de traitement d eau en vue d une réutilisation Sommaire des opportunités Les opportunités de réutilisation suivantes ont été identifiées : 1. L eau des cuiseurs serait utilisée afin de nettoyer le dégrilleur d eaux usées. Économie potentielle de 210 m 3 /d 2. L eau des malos serait utilisée afin d alimenter en eau la boucle de transport et de lavage des légumes, ainsi que sur les unités de triage des pois et d épluchage du maïs. Économies potentielles de 440 à 460 m 3 /d 3. Le lavage des planchers et des camions de transport des légumes serait effectué à l aide d eau réutilisée. Économies potentielles à déterminer 4. L eau provenant de l étang industriel pourrait être traitée de façon plus poussée et réutilisée dans l usine. Rentabilité à évaluer Réutilisation de l eau de refroidissement L eau provenant des unités de refroidissement (malos et cuiseurs) présente le potentiel de réutilisation le plus intéressant dans l usine. Ces eaux sont relativement propres et contiennent en temps normal peu de MES et de turbidité. Elles peuvent cependant contenir des traces d huiles et graisses. Celles-ci proviennent des lubrifiants de grade alimentaire utilisés dans le procédé de stérilisation. En effet, une quantité de lubrifiant se détache des pièces mobiles et se retrouve dans l eau de refroidissement des conserves. Au niveau des cuiseurs, on détecte des traces d huiles et graisses de façon régulière (concentration moyenne d huiles et graisses de l ordre de 14 mg/l). Les malos libèrent moins de lubrifiants dans l eau de refroidissement que les cuiseurs, et ce, de façon plus épisodique. La concentration d huile et graisses mesurée dans l eau des malos est généralement inférieure à 5 mg/l. La problématique de la contamination des eaux de refroidissement aux huiles et graisses a été prise en compte lors de l élaboration des différentes opportunités de réutilisation de l eau. Pour réutiliser l eau de refroidissement en contact direct avec les légumes (p.ex.. dans la boucle de transport), par mesure de précaution, l établissement B vise une concentration d huiles et graisses inférieure à 5 mg/l, afin d éviter d altérer le goût des produits. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 12

19 L eau de refroidissement des cuiseurs contenant presque toujours des graisses, les opportunités de réutilisation d eau sans contact avec le produit ont été privilégiées. Le dégrillage des eaux usées n est pas une utilisation sensible en termes d huiles et graisses. La réutilisation de l eau de refroidissement des cuiseurs au niveau du tamis permettrait des économies d eau de l ordre de 210 m 3 /d, puisque l eau utilisée au refroidissement des cuiseurs représente m 3 /d en fonction des saisons de production. Hors saison, l eau de refroidissement des cuiseurs ne serait pas réutilisée, étant donné que le dégrilleur n est pas en fonction. L eau des Malos, qui contient généralement moins d huiles et graisses, serait utilisée dans la chaîne de transport et de lavage des légumes. Cette eau pourrait aussi être utilisée pour le calibrage des pois ainsi que l épluchage des épis de maïs et les brosses soies pour le maïs en crème. Afin d éviter que les lubrifiants des Malos n entrent en contact avec les aliments, un système automatisé de détournement de l eau contaminée pourrait être mis en place. L eau de refroidissement des Malos contient généralement peu de matières en suspension et de graisses, ainsi qu une faible turbidité. Sur la base des données disponibles, la turbidité de l eau de refroidissement est généralement sous la barre de 1 UTN, ce qui correspond au critère de qualité de l eau potable. Lorsqu une concentration d huiles et graisses supérieure à 5 mg/l a été mesurée, la turbidité de l eau était supérieure à 1 UTN. Bien que la corrélation turbidité - huiles et graisses - matières en suspension soit imparfaite, l utilisation d un turbidimètre couplé à une vanne motorisée permettrait de détourner l eau vers l égout lorsqu il y a une turbidité élevée (symptomatique d une présence potentielle de graisses). Le débit d eau de refroidissement rejeté aux Malos varie de 400 à 700 m 3 /d. Les besoins en eau pour le calibrage des pois et le transport représente 460 m 3 /d, alors que les éplucheurs (huskers), les brosses soie et la chaine de transport en saison du maïs utilisent environ 440 m 3 /d d eau. Ces débits n incluent pas l appoint d eau au niveau de la boucle de transport; les débits réels sont forcément plus élevés. Donc, en période de production de pois et maïs, les besoins en eau réutilisée sont plus grands que le débit d eau de refroidissement disponible. Pour le nettoyage des planchers et des camions de transport des légumes, de l eau réutilisée pourrait être utilisée. Cependant, les débits d eau de nettoyage n ont pas été déterminés avec exactitude. Il est donc difficile de déterminer les économies d eau potentielles Réutilisation de l effluent de l étang industriel L opportunité de réutilisation de l effluent de l étang industriel a été examinée. Cette eau, bien que partiellement épurée, contient encore de grandes quantités de matières en suspension et dissoute. Elle contient également de la matière organique et de la contamination fécale (d origine animale). Un traitement par filtration membranaire d un débit d environ 500 m 3 /d a été considéré. Toutefois, un traitement biologique plus poussé serait requis afin d épurer davantage l eau pour ne pas colmater les membranes. Un bioréacteur à membrane pourrait être envisagé, mais le coût d un tel équipement apparaît trop important pour être intéressant dans l immédiat pour l établissement B Eau de pluie Une estimation de la quantité d eau de pluie récupérable a été réalisée à l aide de la superficie de toiture dans l établissement B, ainsi que la moyenne de précipitations dans les mois d avril à novembre. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 13

20 Calcul de la quantité d eau de pluie récupérable : Précipitations d avril à novembre : 646 mm % de récupération : 90% Surface de toiture dans l établissement B : m , % La réutilisation de l eau de pluie serait à évaluer dans l établissement B, étant donné la possibilité de récupérer jusqu à 100 m 3 /d d eau. Il faudra examiner les contraintes liées à l interception et au traitement des eaux recueillies sur les toits de l établissement. Cette eau serait facilement utilisable pour le lavage des surfaces à l extérieur, des camions ainsi que des planchers de l usine. Pour la réutilisation d eau de pluie, il est courant de prévoir un minimum de traitement comportant les étapes de trappe à sédiment, filtration à 5 µm, et désinfection (au chlore ou par UV) Bilan du potentiel de réduction de l établissement B Le tableau 2.4 présente la synthèse des pourcentages de réduction de consommation d eau potable dans l établissement B en fonction des différentes productions saisonnières typiques. Il est à noter que l été et l automne, le pourcentage de réduction de la consommation d eau est plus élevé, puisque la réception des légumes offre plusieurs opportunités pour l eau réutilisable. En hiver, en production de type légumineuses, soupes et sauces, les points d utilisation d eau de moindre qualité sont moins nombreux, ce qui explique que le pourcentage de réduction est moins élevé. Tableau 2.4 : Bilan de réduction d eau dans l établissement B Établissement B Fèves au lard et pois maïs Unités sauces Avant m 3 /d Après m 3 /d % réutilisation % 33% 27% 10% Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 14

21 2.3 Bilan d eau Établissement C (usines C-1 et C-2) L établissement C est un producteur de jus. L établissement possède plusieurs usines au Canada et aux États- Unis. Elle produit différents types de jus en bouteilles ainsi qu en emballages carton ciré de type Tetra Pak Présentation des usines Deux usines de l établissement C ont été étudiées. L usine C-1 est une usine d embouteillage de jus en bouteilles ainsi qu en emballages de type Tetra Pak. Cette usine produit des jus à partir de concentrés et jus frais achetés en vrac. Elle presse aussi des pommes afin de produire et d embouteiller des jus de pommes frais et concentrés. La consommation d eau dans cette usine augmente à l automne lors de la saison des pommes étant donné le grand nombre d appareils supplémentaires en fonction. Une grande partie de l eau (39 % environ) est utilisée pour la formulation des jus, le reste (61%) étant l eau «hors produit» qui sert aux procédés et qui est l objet de l effort de réduction de consommation. L usine C-2 est une usine d embouteillage de jus à partir de concentrés. Elle ne produit pas de jus à partir de fruits frais; il n y a donc que des unités de pasteurisation, remplissages et d emballages ainsi que les utilités connexes (bouilloires, réfrigération, etc.). La consommation d eau dans cette usine est stable en toute saison. La proportion d eau utilisée pour la formulation des jus est d environ 54% Méthodologie Choix des points Chaque point d utilisation de l eau a été répertorié et numéroté sur un plan de l usine. Ces points ont ensuite été classés en points de première importance et en points de moindre importance. Un inventaire des compteurs déjà présents dans l usine a été effectué afin de déterminer à quel endroit l installation de nouveaux compteurs était nécessaire. L accent a été porté sur les points permettant la récupération de volumes importants d eau peu contaminée, ainsi que sur les besoins en volume et en qualité aux points utilisant de grands volumes d eau. Une analyse de débit poussée a été réalisée pour tous les points d importance. Une partie de ces points ont fait l objet d un échantillonnage. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 15

22 Méthode d échantillonnage Plusieurs échantillonnages ont été effectués dans l usine C-1. Le tableau 2.9 résume les différents points caractérisés et les paramètres physico-chimiques qui ont été analysés. Les rinçages des CIP ont été analysés pour la plupart des appareils. Ces analyses a permis de déterminer à quel moment du rinçage l eau serait de qualité suffisante pour permettre sa réutilisation. Les échantillons ont été prélevés de façon instantanés par le personnel de l établissement et analysés par un laboratoire accrédité externe. La demande chimique en oxygène, les solides totaux, les matières en suspension ainsi que les huiles et graisses ont été analysés sur les échantillons. Le détail des analyses effectuées sur chaque point se retrouve dans le tableau 2.9. Des prélèvements ont aussi été effectués sur l eau utilisée pour le rinçage des adoucisseurs. Ils ne sont pas présentés dans le tableau 2.9 afin d alléger celui-ci Mesure de débit Le débit a été déterminé à chaque point d utilisation d eau important à l aide de compteurs. Vingt nouveaux compteurs ont été installés dans l usine C-1 et dix dans l usine C-2. Les débits pour l usine C-1 ont été compilés de septembre 2011 à janvier 2012, et d octobre 2011 à février 2012 pour l usine C-2. Certains débits ont été déterminés manuellement à l aide de seaux, c'est-à-dire que le temps pour remplir un contenant de volume fixe a été mesuré et a permis de calculer le débit d eau utilisé. Le débit de l eau de rinçage des bouteilles ainsi que l eau des joints de pompes a été mesuré de cette façon. Les débits ont été compilés de façon quotidienne, dans un chiffrier excel. Les débits ont été mesurés en général du lundi au vendredi; la mesure de débit du lundi incluait l eau utilisée lors des fins de semaines. Lorsque requis, une répartition des débits du lundi en 3 jours a été effectuée afin de tenir compte des fins de semaines. Les débits journaliers des appareils saisonniers ont été déterminés en écartant les journées où ces appareils étaient à l arrêt Synthèse des résultats L analyse des débits a permis d établir un diagramme de procédé simplifié pour chacune des 2 usines. Ces diagramme sont présentés à l annexe C. Plusieurs utilisations ont été regroupées afin de simplifier la présentation des diagrammes. L eau des joints de pompes, de rinçage des bouteilles, de CIP et de transition ont été regroupées en un seul bloc par type d utilisation, c'est-à-dire que le bloc transition regroupe toutes les transitions des appareils principaux dans l usine C-1. Le même type d exercice a été effectué pour l usine C-2. Cela a permis d établir un diagramme de procédé complet regroupant les différents usages similaires. Ces diagrammes de procédé incluent tous les usages qu ils soient saisonniers ou non. Les débits apparaissant dans les diagrammes sont les débits médians. Les résultats de caractérisation sont également présentés à l annexe C. Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 16

23 Tableau 2.9 : Liste des points caractérisés dans l établissement C-1 Ref. plan 6 Utilisation ligne/emplacement Nombre d'analyses Aseptisation bouteilles Ligne AVE x x 7 CIP Salle blanche AVE x DCO ST MES H&G 8 Pasto AVE x x 14 CIP Salle préparation x x 17 Pasto Actini x x 20 CIP 22 Adoucisseurs Réservoirs Evaporateur Eau de rinçage et lavage 32 Pasto Remy 1 x x 37 Pasto Remy 2 x x 31 Pasto Remy 1 (eau stérile) x x 35A 35B Refroid. Rempl. Tetra Refroid. Rempl. Tetra Tetra x x x Tetra x x x 21 Évaporateur rejet condensé x x 36 Pasto Remy 2 (eau stérile) x x x x x x Note explicative Échantillon prélevé en cours d'opération, sur le trop-plein Échantillons prélevés lors du cycle de rinçage final du CIP à 25% et à 75% du rinçage. Échantillons prélevés à 25%, 50% et à la fin du rinçage du caustique, au début et à la fin du rinçage solution d'assainissement Échantillon prélevé en fin de rinçage des réservoirs Échantillons prélevés lors du cycle de rinçage final du CIP à 25%, 50% et 75% du rinçage. Échantillon à prélever en fin de cycle de CIP Échantillons prélevés lors du lavage à contre-courant (à 1 min, 5 min et 9 min.), lors du rinçage lent (à 10 min, 30 min et 50min.) et lors du rinçage rapide (à 1 min, 5 min et 9 min.) Échantillonnage au début et à la fin d'un rinçage après CIP Échantillonnage au début et à la fin d'un rinçage après CIP Échantillon a prélever sur l'eau de rinçage du désinfectant Échantillon prélevé sur l'eau de refroidissement Échantillon prélevé sur l'eau de lubrification Échantillon à prélevé sur le condensé en fin de production Échantillon prélevé sur l'eau de rinçage du désinfectant TOTAL Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 17

24 2.3.4 Identification des sources potentielles d'eau réutilisable Usine C-1 Les sources d'eau potentiellement réutilisables à l'usine C-1 ont été identifiées au début du projet: 1. Eau stérile du rinçage des bouteilles 2. Eau de refroidissement des Tetras 3. Eau des joints de pompe 4. Condensé d'évaporateur 5. Rinçages et transitions des pasteurisateurs Les unités de remplissage de bouteilles (AVE, Remy 1 et Remy 2) utilisent un désinfectant. La solution désinfectanteest rincée avec de l eau potable. L'eau de rinçage des bouteilles est recueillie pour préparer la prochaine solution désinfectante (dans le cas de la ligne AVE seulement) et l'excédent d'environ 49 m 3 /d est rejeté. C est une eau saine mais qui contient des traces de désinfectant; celle-ci ne doit donc pas se retrouver mélangée avec le jus. L eau de refroidissement des mâchoires des Tetras présente plusieurs opportunités. Les unités Tetra utilisent présentement l eau de refroidissement en un seul passage, tant pour le refroidissement mécanique de certaines composantes que pour le refroidissement des contenants. Cette eau présente un potentiel intéressant puisqu elle est utilisée en grande quantité (92 m 3 /d). L'eau de refroidissement mécanique ne contient pas d'additifs chimiques, alors que l'eau de refroidissement des contenants contient de l'acide acétique ou du peroxyde. Les pompes des pasteurisateurs utilisent des joints de pompes scellés à l eau. Cette eau présente un potentiel intéressant pour la réutilisation puisque c est une eau qui est peu ou pas contaminée. Il est important de noter que si un joint de pompe se brise, le jus peut se retrouver dans l eau de refroidissement. Un potentiel de réduction de la consommation d'eau à la source a été identifié puisque le débit d'eau utilisé par pompe est plus élevé que le minimum recommandé par le manufacturier. Le débit d'eau résiduel après la réduction pourrait éventuellement être récupéré. Le condensat d évaporation provenant de l évaporateur à jus est une autre source d'eau peu contaminée réutilisable. L évaporateur produit un condensat d évaporation chaud et contenant des traces de sucres de fruits et de substances organiques aromatiques. C'est une eau qui est présentement rejetée directement à l'égout.la concentration de DCO du condensé varie en fonction du type de fruits. Par exemple, la DCO varie de 300 à 500 mg/l en période de pommes, à 1500 mg/l pour la canneberge. Le condensé présente un potentiel intéressant car il contient beaucoup moins de minéraux dissous que l eau potable de l'aqueduc municipal et est produit en bonne quantité (débit médian de 95 m 3 /d et pointe d'environ 250 m 3 /d). À partir des résultats des caractérisations de l usine C-1 présentés à l annexe C, il a été établi que les rinçages de CIP sont récupérables à partir de 50% dans certains cas et 75 % dans d autres cas. Le critère utilisé pour Étude sur l utilisation optimale de l eau dans l industrie agroalimentaire Page 18

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