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1 Centre Africain d Etudes Supérieures en Gestion CESAG BF CCA Banque, Finance, Comptabilité, Contrôle & Audit Master Professionnel en Comptabilité et Gestion Financière (MPCGF) Promotion 6 ( ) Mémoire de fin d étude THEME Diagnostic de la gestion financière d une entreprise : cas de la société nationale d électricité du Sénégal (SENELEC) Présenté par : Dirigé par : Moumy FALL KHOUMA Ikoutchika Wylfride AMOUSSOU Expert-comptable stagiaire Professeur associé au CESAG OCTOBRE 2013

2 DEDICACE Je dédie ce mémoire à : mon mari Khalifa KHOUMA, pour le soutien moral et financier, qu il trouve ici toute ma reconnaissance ; mon défunt père et ma mère, pour les conseils et les sacrifices consentis ; mes frères et sœurs, pour leurs soutiens. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page I

3 REMERCIEMENTS Mes remerciements à : M. Moussa YAZI, Directeur de l ISCBF pour la qualité de la formation dispensée ; M. Wylfride AMOUSSOU, qui en dépit de ses multiples occupations, a bien voulu m encadrer dans la rédaction de ce mémoire, qu il trouve ici l expression de ma profonde gratitude ; M. Amadou Mamadou WATT, Chef de service prévisions analyse financière et emprunts de la SENELEC ; M. Alioune Ibrahima BA, Directeur Financier et Comptable de la SENELEC ; Tous les camarades de la 3 ème promotion du Master Professionnel en Comptabilité et Gestion Financière ; Tout le personnel de la SENELEC pour leur sympathie ; Tous ceux qui me sont chers. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page II

4 LISTE DES SIGLES ET ABREBIATIONS AF : autofinancement BFE : variation du besoin de financement d exploitation BFRE : besoin en fonds de roulement d exploitation BFRHE : besoin en fonds de roulement hors exploitation CA : chiffre d affaires CAF : capacité d autofinancement CAFG : capacité d autofinancement globale CAHT : chiffre d affaires hors taxe CA TTC : chiffre d affaires toute taxe comprise CESAG : Centre Africain d Etudes Supérieures en Gestion EBE: excédent brut d exploitation EBIT: Earnings before Interest and taxes EBITDA: Earnings Before Interest, taxes, Depreciation and Amortization ETE : excédent de trésorerie d exploitation FR : fonds de roulement FRNG : fonds de roulement net global KWH: kilo watt heure MEDAF : Modèle d Evaluation des Actifs Financiers OPA : offres publiques d acquisitions RAO : résultat des activités ordinaires Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page III

5 RE : résultat d exploitation RHAO : résultat hors activités ordinaire ROE : return on equity SENELEC : société nationale d électricité SIG : solde intermédiaire de gestion TA : trésorerie actif TAFIRE : tableau financier des ressources et des emplois TIR : Taux Interne de Rentabilité TN : trésorerie nette TP : trésorerie passif TRI : Taux de Rendement Interne VAN : Valeur Actuelle Nette VMP : valeur mobilières de placement Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page IV

6 LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES Liste des tableaux Tableau N 1 : détermination du FRNG. 12 Tableau N 2 : Résultat d exploitation Tableau N 3 : Résultat financier. 17 Tableau N 4 : Tableau de contrôle TAFIRE.. 27 Tableau N 5 : capacité d autofinancement soustractif..28 Tableau N 6 : capacité d autofinancement additif 29 Tableau N 7 : Le fonds de roulement de 2010 à Tableau N 8 : La solvabilité Tableau N 9 : Le besoin en fonds de roulement de 2010 à Tableaux N 10 : La rentabilité commerciale de 2010 à Tableaux N 11 : La rentabilité économique de 2010 à Tableaux N 12 : La rentabilité financière de 2010 à Tableaux N 13 : Détermination du chiffre d affaires Tableaux N 14 : Détermination des charges Tableaux N 15 : Les soldes intermédiaires de gestion de 2010 à Liste des figures Figure N 1 : Modèle d analyse Figure N 2 : Représentation graphique de la rentabilité.. 72 Figure N 3 : Représentation graphique du chiffre d affaires Figure N 4 : Représentation graphique des SIG Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page V

7 LISTE DES ANNEXES ANNEXES Annexe n 1 : organigramme de SENELEC Annexe n 2 : organigramme du département des finances de SENELEC Annexe n 3 : etats financiers 2010, 2011, 2012 de SENELEC Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page VI

8 TABLE DES MATIERES DEDICACE... I REMERCIEMENTS... II LISTE DES SIGLES ET ABREBIATIONS... III LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES... V LISTE DES ANNEXES... VI INTRODUCTION GENERALE... 1 PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE... 6 Introduction de la première partie... 7 Chapitre 1 : Le diagnostic financier et ses outils Objectifs du diagnostic financier Objectif à long et moyen terme Objectifs à court terme Démarche du diagnostic financier L équilibre financier statique La solvabilité Les outils du diagnostic Les indicateurs du bilan fonctionnel Le fonds de roulement net global (FRNG) Le besoin en fonds de roulement (BFR) La trésorerie nette (TN) L équilibre fonctionnel fondamental Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) La marge brute sur marchandises La marge brute sur matières La valeur ajoutée L excédent brut d exploitation (EBE) Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page VII

9 Le résultat d exploitation (RE) Le résultat financier Le Résultat des Activités Ordinaires (RAO) Le Résultat hors Activités Ordinaire (RHAO) Le Résultat net comptable Les ratios Les ratios de structure ou de situation Les ratios de synthèse ou d équilibre financier Les ratios de gestion Les ratios de rentabilité Les limites de l analyse par les ratios L analyse de la dynamique des flux financiers La détermination des soldes financiers de l exercice Le tableau de contrôles du TAFIRE Les tableaux de financement et de flux La Capacité d Autofinancement (CAF) L autofinancement Le tableau des emplois et des ressources Le tableau des flux de trésorerie Les attentes du diagnostic financier Conclusion chapitre Chapitre 2 : La politique financière Le coût du capital Le coût des ressources d endettement Le coût des capitaux propres Le coût de l autofinancement La structure de financement Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page VIII

10 2.2.1 L effet de levier Les théories de Modigliani et Miller La politique de financement Financement interne Financement externe La politique des investissements Les caractéristiques générales de l investissement La typologie de l investissement Les critères de sélection des investissements Appréciation du critère La politique de dividendes Dividende : variable passive Dividende : variable active Les modalités de la politique de dividendes Dividende en numéraire Distribution d actions gratuites Conclusion du chapitre Chapitre 3 : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE Le modèle d analyse Les différentes phases du modèle Phase préparatoire Traitement des données Analyse des données traitées Le schéma du modèle d analyse Les outils de collecte de données Les interviews L observation Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page IX

11 L analyse documentaire Conclusion du chapitre Conclusion de la 1ere partie DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE Introduction deuxième partie Chapitre 4 : Présentation de la SENELEC Historique de la SENELEC Cadre institutionnel Activités Cadre organisationnel La Direction Général (DG) La Direction Financière et Comptable (DFC) Le département des finances Conclusion du chapitre Chapitre 5 : DESCRIPTION DE LA GESTION FINANCIERE DE SENELEC Description des procédures financières Les financements Les financements des banques commerciales Les financements des bailleurs de fonds institutionnels Gestion des emprunts Contrôle des emprunts Comptabilisation des remboursements Gestion courante de la trésorerie Gestion des caisses Gestion des comptes bancaires Gestion prévisionnelle de la trésorerie Les prévisions à court terme Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page X

12 Les prévisions à long terme Les placements Critères de choix des placements Nature des placements Description des procédures de recouvrements Le service chargé du recouvrement Organisation du recouvrement Conclusion chapitre Chapitre 6 : DIAGNOSTIC DE LA GESTION FINANCIERE DE SENELEC Analyse financière de SENELEC La structure financière L équilibre financier La solvabilité La rentabilité Le chiffre d affaires Les charges Les soldes intermédiaires de gestion Analyse des forces, faiblesses et recommandations Les force Les faiblesses Les recommandations Conclusion chapitre Conclusion deuxième partie Conclusion générale ANNEXES BIBLIOGRAPHIE Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page XI

13 INTRODUCTION GENERALE Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 1

14 Depuis une vingtaine d années la société africaine connaît de profonds bouleversement secouée par des mutations politiques, économiques et sociales renforcées par un rythme d accroissement démographique important du à une fécondité élevée et soutenue. Par ailleurs, les progrès accélérés de la technologie auxquels il faut ajouter l interdépendance du système économique ont d avantage contribué a bouleversé la société africaine. Face à ces bouleversements il y avait une urgence de protéger certaines valeurs surtout celles liées aux activités financières. En Afrique au sud du Sahara, les entreprises rencontre des difficultés à actualiser leur pratique de la gestion d entreprise et de la finance par rapport à la nouvelle donne de l économie internationale. Malgré les intégrations économiques et sous régionales, la plupart des entreprises africaines, après prés d un demi-siècle de colonisation n arrivent toujours pas à évoluer selon les étapes du cycle normal de vie d une entreprise (naissance, croissance, maturité, déclin) pour diverses raisons. En effet les entreprises évoluent dans un espace financier qui leur offre des instruments et des possibilités d actions spécifiques, mais qui les soumet aussi à des contraintes. C est ce qui permet de définir d abord l objet de la gestion financière ou de la finance d entreprise par référence aux opportunités et contraintes suscitées par l environnement financier. En général, les pratiques relatives à la finance et à la gestion financière, adoptent une optique normative et s attachent à énoncer des règles universelles d analyse et de comportement. Dans les développements qui suivent, nous chercherons à développer une conception, qui met en évidence l influence que le contexte interne et externe de l entreprise exerce sur sa gestion financière. Ainsi, la production des informations fiables, sincères et pertinentes exige la mise en place d un bon dispositif de contrôle interne performant permettant de détecter les erreurs et amener l organisation à atteindre les objectifs qu elle s est fixés en matière de gestion financière. Au Sénégal, les années qui ont suivi l indépendance ont vu la mise en place d un secteur économique par l Etat. Nous avons pu assister à la reprise de l administration coloniale (bâtiments et organisation) et à la naissance de certaines sociétés dites d Etat. Ce secteur dont l expansion s est fait par la création de nouvelles entreprises publiques dont la SENELEC. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 2

15 La SENELEC est une entreprise de production, de distribution, et de commercialisation de l énergie, dotée d une personnalité morale, Mais elle connaît de grandes difficultés à atteindre ses objectifs. Sa situation financière caractérisée par des difficultés en trésorerie relève d abord d un ensemble de menaces plus pressantes que les opportunités, ensuite de faiblesses plus accentuées que des forces et enfin de dysfonctionnements et déséquilibres multiformes. Etant en difficulté, le sous-secteur des hydrocarbures, notamment celui de l énergie rencontre d énormes problèmes. Bien que détenant le monopole du marché en matière de distribution d énergie électrique, la SENELEC aurait eu l avantage de bénéficier du maximum de combustible afin de répondre efficacement aux attentes de la population; mais hélas il n en est pas ainsi. Au Sénégal, on est confronté à une distribution insuffisante d énergie. La SENELEC ne parvient pas à assumer réellement cette tâche et les coupures intempestives d électricité traduisent au mieux cette insuffisance. En effet, le principal problème que la SENELEC rencontre au niveau de sa situation financière est la solvabilité et la rentabilité. Ces difficultés pourraient être d origines externes (hausse des prix du carburant, créances impayées ) ou d origines internes (manque de visibilité financière, absence de prévisions, personnel non qualifié ). Selon RIVET (2003 : 252), «la solvabilité s étudie d abord en statique à partir des grandes masses du bilan : fonds de roulement, besoins en fonds de roulement et trésorerie. Puis elle est envisagée en dynamique en retraçant les causes des mouvements de ces grandes masses. Le tableau de financement en est alors l instrument privilégié.» La rentabilité s apprécie à partir des surplus financiers engendrés par l activité de l exercice écoulé comparés aux moyens mis en œuvre. Selon RIVET (2003 : 252), «la rentabilité est la mesure commune de l efficacité économique. Son étude est indispensable pour établir des points de repère dans le temps et dans l espace.» L appréciation des chances de survie de l entreprise à court et à long terme se fait à partir de ses solutions suivantes : Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 3

16 La solvabilité peut être appréciée à partir de l établissement de l échéancier des recettes et des dépenses prévisionnelles. Ce document, établi de façon interne et à destination des dirigeants, ne fait pas l objet d une diffusion systématique auprès des tiers. Ceux-ci doivent, le plus souvent, forger leur opinion à partir de l étude de document établis à posteriori (en particulier le bilan et les tableaux de flux). - Entamer des procédures contentieuses de recouvrement. La rentabilité : - établir plusieurs niveaux d analyse de la rentabilité selon les éléments (moyens) qui sont pris en considération : s il s agit de la totalité des moyens mis en œuvre, on calcule la rentabilité économique ; s il s agit des seuls capitaux des actionnaires, on calcule la rentabilité financière ; - Disposer d un service d audit interne plus performent ; - minimiser les charges. La sécurité de l entreprise, c est-à-dire non seulement la solvabilité, la capacité de faire face aux échéances, mais aussi la flexibilité, c est-à-dire une structure financière laissant suffisamment de souplesse à la gestion, en fournissant les fonds nécessaires à l exploitation courante, avec ses aléas, et à l acquisition d équipements ou d une autre société. D un autre côté la rentabilité de l entreprise par réduction des intérêts et autres frais bancaires, et par optimisation de l emploi des capitaux (RIVET, 2003 : 248). De tout ce qui précède la question fondamentale à laquelle notre étude apportera des ébauches de réponses est : «quelles sont les forces et faiblesses de la gestion financière de SENELEC». Nous allons en d autres termes chercher à savoir si : L entreprise est-elle solvable? L entreprise est-elle rentable? De quelle façon doit être menée la gestion financière? De quelle manière dont sont financés ses investissements et son exploitation? Les interrogations ci-dessus énumérées trouvent leur source dans le thème d étude que nous avons choisi : «diagnostic de la gestion financière de SENELEC». Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 4

17 L objectif premier du présent travail est d identifier et de mettre en évidence les forces et faiblesses de SENELEC au plan financier dans le seul but de soumettre à l entreprise des recommandations pour une amélioration de sa situation. A l heure actuelle, le diagnostic de la gestion financière d une entreprise est devenu un facteur indispensable pour le contrôle et le suivi des opérations engagées antérieurement, la préparation des décisions de gestion (investissement, financement, exploitation) et la prévention des difficultés. L objectif général visé à travers cette étude de recherche consiste à mettre en exergue les enjeux et l importance de la gestion financière au sein de SENELEC. Notre analyse portera essentiellement autour de la gestion financière à l agence principale VINCENS de SENELEC. L intérêt de cette étude serait pour la SENELEC, une opportunité de s appuyer sur la base de nos observations et propositions faites pour en déduire un jugement sur les performances et la situation financières de l entreprise qui lui permettrait d une part d améliorer le flux de trésorerie globale et d autre part d accroitre le résultat courant avant impôt par la réduction des charges financières. Pour nous jeune diplômé, cette étude nous permettra de mettre en pratique tout ce que nous avons appris au CESAG et de mettre à la disposition des entreprises nos connaissances qu on a pu appréhender tout au long de notre formation dans ce domaine. Aussi cette étude nous permettra d accroitre nos connaissances en matière de gestion financière telle que la maitrise parfaite des principaux champs d application et les acteurs concernés. Notre étude comprend deux parties : tout d abord une première partie consacrée au cadre théorique regroupant trois chapitres, qui portent respectivement sur le diagnostic financier et ses outils, la politique financière et la méthodologie. Ensuite une deuxième partie consacrée au cadre pratique, constituée de trois chapitres, qui portent respectivement sur la présentation de Senelec, la description de la gestion financière de Senelec et le diagnostic de la gestion financière de Senelec. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 5

18 PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 6

19 Introduction de la première partie La finance est un domaine très sensible de l entreprise car son accroissement est le but primordial visé en créant la société à but lucratif. Sa gestion est donc très délicate et nécessite la meilleure vision qu il soit, pour une bonne santé financière de l entreprise. L utilité de la gestion financière réside dans le fait qu elle offre aux décideurs et aux dirigeants de l entreprise des outils et techniques adéquats à une meilleure appréhension de la situation financière de l entité dans l optique de prendre les meilleures décisions. Pour ce faire, il convient de déceler les forces et faiblesses de la société pour prendre des mesures préventives et/ou correctives. Il s agit donc d opérer un diagnostic de la gestion financière comme un médecin sur un patient pour s assurer de son état. Le premier chapitre parlera des concepts généreux sur le diagnostic financier, la deuxième parlera de la politique financière et enfin la troisième nous permettra de présenter notre modèle d analyse. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 7

20 Chapitre 1 : Le diagnostic financier et ses outils Selon HENRIET (1995 : 140), «le diagnostic financier comporte d abord une phase d analyse des informations économiques et financières à la disposition du diagnostiqueur puis une phase de formulation d un jugement sur la situation financière et les performances de l entreprise (éventuellement suivi de propositions de décisions en fonction des objectifs affichés). Ce diagnostic s'appuie sur les performances réalisées par l'entreprise. Il permet d'envisager son avenir ainsi que les mesures à prendre pour assurer sa survie, son redressement et son Développement par une nouvelle stratégie» Objectifs du diagnostic financier Les objectifs visés par la mise en œuvre d un diagnostic financier sont différents selon que lesdits objectifs sont à moyen, long terme ou à court terme Objectif à long et moyen terme A long et moyen terme, l entreprise devra s assigner des objectifs de : - Croissance : la croissance de l entreprise est évaluée à travers l évolution des activités de l entreprise, les moyens mis en œuvre, les résultats obtenus ; - La rentabilité : mesure de la performance et de l efficacité de l entreprise, la rentabilité est le rapport d un résultat aux capitaux propres mis en œuvre pour l obtenir. Nous distinguerons les rentabilités commerciale, économique, financière et social ; - L équilibre financier : c est le problème de la comparaison de la liquidité de son actif à l exigibilité de son passif. Il s agit là de la couverture de l actif immobilisé par les capitaux permanents et l existence d un fonds de roulement suffisant pour couvrir le besoin en fonds de roulement. Il se matérialise par une trésorerie positive ; - L indépendance : le but principal ici est d amener l entreprise à une véritable autonomie financière (GOFFIN, 2001 : 156). Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 8

21 Objectifs à court terme A court terme, l entreprise devra s assurer de sa solvabilité et limiter les risques d exploitation: - La solvabilité : la solvabilité dépend de la valeur liquidative des actifs et de l importance des dettes. - Les risques d exploitation: la nature de la croissance enregistrée, le niveau de rentabilité observe, l ampleur des déséquilibres accumulés font naître un ensemble de risques dont certains sont annonciateurs de défaillance ; d autres de fragilité partielle. Ainsi, toute gestion d entreprise compte un degré de risque dont il faut mesurer l importance. En définitive, l objectif ultime du diagnostic financier est de déceler à partir d un certain nombre de documents, si l entreprise est financièrement viable, si des mesures sont à entreprendre et si les moyens complémentaires sont à envisager, compte tenu des prévisions établies par la direction générale (BREALEY, 2006 : 63) Démarche du diagnostic financier L analyse financière constitue un volet important du diagnostic financier de l entreprise. Dans le sens où il permet de comprendre l évolution de la situation financière passée de l entreprise et de juger de son potentiel pour son développement futur. Ainsi l analyse financière portera-t-elle, soit sur l étude de l équilibre financier et de la solvabilité de l entreprise sur la base de son bilan et de son tableau de financement, soit sur l analyse des performances, eu égard aux flux d activités ou aux moyens mis en œuvre par l entreprise L équilibre financier statique L équilibre financier est un impératif absolu, dont l entreprise ne peut s affranchir. Des difficultés de règlement occasionnelles contribueront dans un premier temps à détériorer l image de l entreprise et elles se traduiront le plus souvent par des conditions de crédit moins avantageuses. La persistance du déséquilibre financier compromettra à terme les conditions de fonctionnement et, dans les cas les plus graves, la pérennité de l entreprise. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 9

22 On distingue ainsi trois (3) niveaux d analyse qui sont : Le fonds de roulement Le fonds de roulement constitue une marge de sécurité financière pour l entreprise. L orthodoxie financière impose le financement des emplois longs au moyen de ressources longues. Le dogme est bien respecté pour les entreprises qui disposent d un fonds de roulement positif : les emplois sont effectivement financés par des ressources longues, et, de surcroit, une partie de l actif circulant est financé par les ressources stables que constitue le fonds de roulement qui se dégage des ressources stables. Le besoin en fonds de roulement Selon RIVET (2003 : 249), «la définition du fonds de roulement est apparemment contradictoire puisque l on peut se demander pourquoi financer des actifs circulants, dont le degré de liquidité est élevé, par des capitaux longs. La réponse est fournie par l observation du cycle d exploitation de l entreprise. En effet, de part son activité, une entreprise engendre des besoins de financement qui, à cause de leur reproduction périodique, doivent être considérés comme permanents. Selon une approche dite traditionnelle, le rôle du fonds de roulement est de financer ces besoins, dits besoins en fonds de roulement». La trésorerie Selon VERNIMMEN (2002 : 349), «la trésorerie est le cash dont dispose l entreprise quoi qu il arrive (même si la banque décidait de ne plus lui prêter à court terme), et quasi immédiatement (il lui faut juste le temps de débloquer ses placements à court terme), ce qu elle peut faire à tout moment». Le terme de trésorerie recouvre différentes notions liées à gestion et à l'analyse financière La solvabilité Selon HENRIET (1995 : 140), la solvabilité est l aptitude à assumer le règlement : Des dettes d exploitation et financière et financières lorsqu elles viennent à échéance ; Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 10

23 Des dépenses qui conditionnent la continuité de l activité, qu elles résultent d une obligation juridique antérieurement contractée (contrat de location, contrat de travail, contrat d assurance ) ou d une nécessité économique (renouvellement des stocks ). La solvabilité est une contrainte permanente puisque sa remise en cause peut conduire l entreprise à la cessation de paiement et donc à sa disparition au terme d une procédure de liquidation Les outils du diagnostic Selon RAMAGE (2001 : 405), «Les outils du diagnostic permettent d étudier le devenir de l entreprise en fonction des hypothèses probables d évolution de son activité et de la modification de son bilan.» Les indicateurs du bilan fonctionnel L importance du bilan fonctionnel se trouve tout particulièrement dans la facilité des soldes significatifs qu il permet de calculer. Ces soldes sont les principaux outils d interprétation de l allocation des ressources pour le financement des emplois Le fonds de roulement net global (FRNG) Selon COHEN (1997 : 272), le «fonds de roulement, par le haut du bilan, est l excédent des capitaux permanents sur les actifs immobilisés nets, et par conséquent, la part des capitaux permanents qui peuvent être affectés au financement d actifs circulant. Par le bas du bilan, le fonds de roulement représente l excédent des actifs circulants, liquides à moins d un an, sur les dettes à court terme exigibles à moins d un an». Il permet, donc, d apprécier si l entreprise a su faire ses choix stratégique en matière d investissement, de politique de dividende, d endettement et conserver une partie pour financer son cycle d exploitation. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 11

24 FRNG = Ressources durables Emplois stables Ou FRNG = (Actif circulant + T.A) (Passif circulant + T.P) Tableau N 1 : détermination du FRNG Immobilisation brutes Capitaux propres + Dettes financières Fonds de roulement net global (FRNG) Actif circulant brut Trésorerie Actif Dettes d exploitation + Dettes diverses Trésorerie Passif Source : RAMAGE (2005 : 17) Plus le montant du FRNG est important (et donc plus les ressources durables de l entreprise sont excédentaires), plus l entreprise peut financer facilement son exploitation. Le FRNG est généralement positif. Si le FRNG est négatif, cela signifie que l entreprise finance une partie de ses emplois stables (immobilisations) à partir de ses dettes d exploitation. En cas de diminution de son volume d activités, l entreprise risque alors de ne plus pouvoir financer ses emplois stables et de se retrouver dans une situation critique. Le solde du fonds de roulement traduit donc les politiques d investissement et de financement de l entreprise. L un des principes fondamentaux de l orthodoxie financière recommande que le FRNG soit toujours positif afin qu il puisse financer à son tour une partie des besoins d exploitation Le besoin en fonds de roulement (BFR) D après MANCHON (1988 : 106), le «besoin en fonds de roulement se définit comme le solde des emplois circulants hors trésorerie active (stocks, clients, autres créances, ) sur les dettes courantes (hors trésorerie passive). Le BFR peut-il lui-même faire l objet d une distinction entre le BFR d exploitation et le BFR hors exploitation». Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 12

25 Le besoin en fonds de roulement d exploitation (BFRE) Le BFRE correspond aux besoins de financement nés du cycle d exploitation et dus aux décalages entre les besoins d exploitation et les ressources d exploitation. BFRE = Actif circulant exploitation Passif circulant d exploitation Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) Le BFRHE correspond aux besoins de financements qui résultent du cycle hors exploitation et dus aux décalages entre les emplois (créances diverses) et les ressources (dettes diverses) hors exploitation. BFRHE = Actif circulant hors exploitation Dettes hors exploitation La trésorerie nette (TN) Pour KNEIPE (1997 : 89), «la trésorerie nette représente soit le financement à court terme nécessaire à l entreprise pour combler l écart négatif provenant de la différence entre le FRNG et le BFR, soit le placement à court terme effectué par l entreprise grâce à l écart positif constaté entre ces deux mêmes entités. Elle se calcule par la différence entre le FRNG et le BFR ou entre la trésorerie actif et trésorerie passif.» La trésorerie nette est, donc, le solde du FRNG après financement du BFR, c est donc l excédent des ressources de l entreprise résultant de la confrontation de ces grandeurs. Elle se calcule de deux différentes manières comme : 1 ère méthode : TN = FRNG BFR - Si le FRNG > BFR, la trésorerie est positive, l entreprise dégage un excédent de ressources stable sur ses besoins cycliques. - Si le FRNG < BFR, la trésorerie est négative, l entreprise dégage un déficit de ses ressources stables sur ses besoins cycliques. - Si le FRNG = BFR, on parle d impasse de trésorerie Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 13

26 2 ème méthode : TN = Trésorerie active Trésorerie passive Si la trésorerie active est supérieure à la trésorerie passive, l entreprise dispose de liquidité. Au cas contraire, l entreprise a des besoins de financement régulés par un découvert bancaire L équilibre fonctionnel fondamental La règle d orthodoxie financière recommande un équilibre du bilan qui se traduit par le financement des emplois stables par des ressources durables et celui des emplois à court terme par des ressources à court terme. L équilibre financier d une entreprise peut donc être apprécier à partir de la relation fondamentale qui lie le FRNG, le BFR et la TN. TN = FRNG - BFR TN = FRNG (BFRE + BFRHE) TN = FRNG BFR TN = FRNG ( BFRE + BFRHE) Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) Le découpage des charges et des produits adopté par le système comptable OHADA permet, sans aucun retraitement, l obtention directe, à partir des renseignements comptables, des soldes de gestions qui fournissent aux utilisateurs des états financiers des informations de synthèse capitales pour l étude de la structure et des performances de l entreprise. Les soldes significatifs de gestion permettent d approfondir l analyse de la formation du résultat net, de mesurer l évolution des postes et des performances et de situer l entreprise par rapport à son passé et par rapport à ses concurrents. On distingue ainsi neuf niveaux d analyse retenus par le Système Comptable OHADA. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 14

27 La marge brute sur marchandises La marge brute sur marchandises se définit comme la différence entre le montant des ventes de marchandises et leur coût d achat. (MANCHON, 1988 : 68) De cette définition, on peut retenir que la marge brute sur marchandises ne concerne que les entreprises commerciales c est-à-dire celles qui ont pour activité principale ou accessoire d acheter et de revendre des marchandises. Cet indicateur permet de donner une opinion sur la politique commerciale de l entreprise. Il est déterminé par la différence entre les ventes de marchandises et les achats des marchandises à corriger de la variation des stocks de marchandises La marge brute sur matières Mesurée par la différence entre production (nette des variations de stocks) de biens et de services et le coût d achat des matières premières et fournitures intégrées au cycle productif, la marge brute sur matières permet d obtenir un aperçu des performances de l entreprise industrielle ou de services. (GOUADAIN & al, 2002 : 217) La valeur ajoutée La valeur ajoutée mesure la création de valeur par l entreprise, sa contribution productive. Il s agit de valeur ajoutée produite, et non pas nécessairement vendue, dans la mesure où si une partie de la valeur ajoutée est bien incorporée aux produits vendus, une autre l est aux produits stockés et aux produits immobilisés. La valeur ajoutée se calcule par la différence entre les produits d exploitation (hors reprises et transfert de charges) et les charges d exploitation (hors personnel et amortissement). (KHOURY, 1999 : 47). La valeur ajoutée représente aussi la somme des revenus que l entreprise distribue aux facteurs ayant concouru à cette production : Au travail sous forme de charges de personnel ; Au capital sous forme d intérêts et de dividende ; A l Etat sous forme d impôts et taxes ; Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 15

28 A l entreprise par l autofinancement. La valeur ajoutée est brute dans la mesure où les amortissements n en sont pas déduits. (AMELON, 2002 : 58) L excédent brut d exploitation (EBE) L EBE mesure la performance de l exploitation de l entreprise indépendamment de la politique financière puisqu il est calculé avant la prise en compte des frais financiers et des amortissements. Pour PARIENE (2006 : 19), «l excédent brut d exploitation est le solde représentatif de la capacité d autofinancement d exploitation, puisque c est une différence entre les flux encaissables et décaissables relatifs à l exploitation». L excédent de trésorerie dégagé par l exploitation est appréhendé au moyen de l excédent de trésorerie d exploitation. Deux soldes utilisés par Anglo-saxons sont d un usage de plus en plus fréquent : L EBIT (Earnings Before Interest and taxes) qui correspond sensiblement au résultat d exploitation. L EBITDA (Earnings Before Interest, taxes, Depreciation and Amortization) notion proche de l EBE. (AMELON, 2002 : 61) Le résultat d exploitation (RE) Le résultat d exploitation est égal à la différence entre les produits d exploitation générés par l activité normale et habituelle de l entreprise et les charges d exploitation nécessaires à cette activité. Il mesure les performances industrielles et commerciales de l entreprise. Le Résultat d exploitation représente la ressource nette dégagée par les opérations de gestion courante. Il est obtenu après avoir retiré de l EBE, les dotations aux amortissements et provisions d exploitation et ajouté les reprises de provisions et transferts de charges d exploitation. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 16

29 Tableau N 2 : Résultat d exploitation EBE -Dotation aux amortissements d exploitation -Dotations aux provisions d exploitation +Transferts de charges d exploitation +Reprises de provisions d exploitation +Reprises d amortissements =Résultat d exploitation Source : EDI (1998 : 598) Le résultat financier Le résultat financier résulte de la balance des produits et des charges financière. Il mesure les performances de l activité financière de l entreprise. Tableau N 3 : Résultat financier Revenus financiers et produits assimilés +Transferts de charges financières +Reprise de provisions financières -Frais financiers et charges assimilées -Dotation aux amortissements à caractère financier -Dotation aux provisions financières =Résultat financier Source : EDI (1998 : 598) Le résultat financier ne reflète pas strictement la gestion financière de l entreprise. Les charges et les produits financiers sont non seulement imputable aux besoins de Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 17

30 financement liés à l exploitation et aux financements stables, mais aussi à la gestion de trésorerie, aux fluctuations de change, aux participations. Ces dernières, notamment, n obéissent pas toujours à des impératifs exclusivement financiers, mais aussi à des mobiles d ordre commercial ou industriel Le Résultat des Activités Ordinaires (RAO) Le résultat des activités ordinaires traduit le résultat de l activité fondamentale de l entreprise. Pour RAMAGE, «le résultat des activités ordinaires représente le résultat d exploitation provenant des opérations normales et habituelles de l entreprise». De ces deux définitions, on peut retenir que RAO représente les flux normaux résultant de l activité de l entreprise après la prise en compte de la politique de financement de l entreprise. Il est obtenu par cumul du résultat d exploitation et du résultat financier Le Résultat hors Activités Ordinaire (RHAO) Selon EDI «Il est déterminé à partir des opérations non récurrentes effectuées par l entreprise. Ce solde significatif de gestion est utilisé pour analyser les changements de structure ou de stratégie de l entreprise» Le Résultat net comptable Pour SOLNIK (2001 : 30), «le résultat net comptable traduit la variation de valeur de l entreprise telle qu elle est mesurée par l administration fiscale. Il est sensible aux manipulation opérées dans un objectif fiscal, notamment au niveau des dotation aux amortissements et provisions». Le résultat net comptable représente la mesure comptable du résultat qui figurera au passif du bilan. Il s obtient par le cumul du résultat des activités ordinaires et du résultat exceptionnel. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 18

31 Les ratios Selon AMELON (3 ème édition : 396), Un ratio est un rapport entre deux postes du bilan et/ou du compte de résultat dont la comparaison est considérée comme significative pour porter un jugement sur la situation de.l entreprise. La méthode des ratios, largement utilisée par les analystes externes et notamment les banquiers, constitue, parce qu elle s appuie sur le bilan et le compte de résultat, un outil d analyse de la structure financière, de la gestion et de la rentabilité. Selon AMELON (3 ème édition : 395), ils ont été classés en quatre catégories : Les ratios de structure ou de situation Destinés à apprécier la structure bilancielle, les ratios de structure comparent un poste, ou un groupe de postes de l actif ou du passif au total du bilan. Ratios de structure de l actif La structure de l actif est mise en évidence en rapportant au total du bilan les postes de l actif regroupés en grandes masses. a1= (Actif immobilisé Actif total) x 100 a2 = (Stocks et en cours Actifs total) x 100 a3 = [(Créances + Disponibilités + Comptes de régularisation) Actif total] x 100 Le total des trois ratios est égal à 100% : al + a2 + a3 = 100% La valeur prise par les ratios de structure de l actif est dans une large mesure conditionnée par la nature et le secteur d activité auquel appartient l entreprise. Il est possible de calculer d autres ratios, comme par exemple : (Immobilisations financières Actif total) x 100 Qui traduit la politique d investissement financier. Ce ratio est plus particulièrement significatif dans les holdings financiers. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 19

32 Ratios de structure du passif Les ratios de structure du passif, déterminés de manière identique à ceux de l actif, permettent un jugement de la politique de financement de l entreprise. Les ratios généralement retenus sont : p1= (Capitaux propres Passif total) x100 p2 = (Dettes à moyen et long terme Passif total) x 100 P3 = (Dettes à court terme Passif total) x 100 La structure des capitaux permanents s analyse au moyen du ratio d autonomie financière : Capitaux propres Capitaux permanents ou ressources stables Capitaux propres Dettes à long et moyen terme Théoriquement, selon les normes bancaires usuelles, la capacité d endettement de l entreprise n est pas saturée tant que le ratio : Capitaux propres capitaux permanents est supérieur à 0,5 Ou supérieur à 1 dans le cas du ratio : Capitaux propres Dettes à long et moyen terme En d autres termes, selon cette norme, les banques ne sont disposées à prêter qu un montant égal à celui des capitaux propres Les ratios de synthèse ou d équilibre financier Ces ratios rapprochent des éléments de l actif et du passif et permettent d apprécier la solvabilité et la liquidité de l entreprise. On distingue les ratios de financement ou de fonds de roulement, et les ratios de trésorerie. Ratios de financement ou de fonds de roulement Le ratio Capitaux permanents Actif immobilisé net, éclaire sur le mode de financement des immobilisations. Si la valeur du ratio est supérieure à 1, l entreprise finance l intégralité de ses immobilisations au moyen de ressources stables, et dispose de surcroit Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 20

33 d une marge de sécurité pour financer l actif circulant. Le fonds de roulement est alors positif. Il est également d exprimer la proportion d actifs immobilisés financés au moyen de capitaux propres, ou en d autres termes l autonomie de l entreprise dans le financement de ses investissements : Capitaux propres Actif immobilisé net La comparaison du fonds de roulement avec les stocks et en-cours indique leur degré de couverture au moyen de ressources stables : Fonds de roulement Stocks et en-cours Ratios de trésorerie Les ratios de trésorerie expriment la solvabilité à court terme, la capacité à faire face aux échéances à court terme. Le ratio de liquidité générale : Actif circulant Dettes à court terme, éclaire sur la proportion d actif circulant financé au moyen de ressources à court terme. Il est rapproché du ratio Capitaux propres Actif immobilisé net, expression du fonds de roulement par le haut du bilan, le ratio de liquidité générale étant son expression par le bas. Si sa valeur est supérieure à 1, les liquidités à court terme sont supérieures aux dettes à court terme, le fonds de roulement est alors positif. Deux autres ratios sont également fréquemment utilisés pour l analyse de la trésorerie : Le ratio de trésorerie relative : Créances + Disponibilités Dettes à court terme, indique le degré de couverture des dettes à court terme par les actifs les plus liquides. On notera que les stocks, éléments potentiels de liquidité, mais de degré variable, ne figurent pas au numérateur. Le ratio de trésorerie immédiate : Disponibilités Dettes à court terme, indique la proportion des dettes à court terme couvertes par des disponibilités et de fait payables immédiatement. L interprétation de ces ratios doit être prudente. Une trésorerie abondante est le gage d une bonne solvabilité, sous réserve qu il ne s agisse pas de ressources excédentaires mal Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 21

34 utilisées. De plus, le ratio reflète une position à un moment précis, alors que par essence la trésorerie varie constamment, et peut subir des coups importants Les ratios de gestion Les ratios de gestion ou de rotation sont des indicateurs de la vitesse à laquelle, respectivement, payent les clients, sont réglés les fournisseurs et tournent les stocks. (ENGEL & al, 2007 : 115) Ces ratios, qualifiés parfois de ratio de rotation, déterminent le rythme de renouvellement de certains postes du bilan, et en particulier les stocks, les clients et les fournisseurs. Rotation des stocks Le ratio de rotation des stocks indique le nombre moyen de rotation du stock au cours de l exercice : Chiffre d affaires hors taxe Stocks moyen de marchandises, L inverse de ce ration : (Stocks moyens de marchandises CAHT) x 360, donne la durée moyenne de stockage exprimée en jours. La méthode d évaluation des deux termes du ratio diffère puisque le chiffre d affaires est calculé en prix de vente, donc bénéfice inclus, tandis que les stocks le sont en prix de revient. Lorsque l information est disponible, on retiendra plutôt par souci d homogénéité le coût des ventes : Cout des ventes Stocks moyens de marchandises La durée de rotation des stocks est liée à la nature de l activité de l entreprise, à sa politique commerciale et à sa gestion. Les stocks constituent une charge financière, aussi faut-il en limiter le niveau, tout en respectant les contraintes techniques, et les impératifs commerciaux. Délais de recouvrement des créances Le ratio exprime en nombre de jours, de chiffre d affaires, la durée moyenne du crédit consenti aux clients ; il dépend de la politique de crédit clients de l entreprise : Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 22

35 [(Créances clients et comptes rattachés + Effets escomptés non échus) CA TTC] x 100 Le numérateur comprend les comptes clients, les effets à recevoir, et les effets escomptés non encore échus. Dans un souci d homogénéité, le numérateur étant normalement exprimé T.T.C., il convient de réintégrer les taxes dans les ventes. Délais de règlement des fournisseurs Le ratio exprime la durée moyenne du crédit accordé par les fournisseurs : Dettes fournisseurs et comptes rattachés Achats TTC Rotation du capital Les ratios : CAHT Actif total et CAHT Capitaux propres Exprime l importance du chiffre d affaire réalisé par rapport aux capitaux engagés, et aux capitaux propres. Il est intéressant de savoir comment se positionne l entreprise par rapport à la moyenne du secteur. Si elle est en dessous, cela signifie que son chiffre d affaires est trop faible relativement aux capitaux engagés, et qu elle devrait soit augmenter ses ventes, soit réduire les capitaux engagés Les ratios de rentabilité D une manière générale, la rentabilité se mesure sous forme de rapport entre un résultat et des moyens. On parle souvent de rentabilité économique, si les moyens sont économiques, et de rentabilité financière si les moyens sont financiers. (BENNACEUR & al, 2003 : 121) Selon PAUCHER (1999 : 8), «la rentabilité se définit comme le rapport entre le résultat et les capitaux engagés. Il s agit d un critère dominant la mesure de la performance financière de l entreprise, dans la mesure où il prend en compte à la fois la valeur du résultat et la valeur des capitaux propres réunis par l entreprise pour réaliser ce résultat». Les ratios de rentabilité rapprochent un indicateur de performance ou de résultat au chiffre d affaires ou bien aux moyens mis en œuvre dans le but d apprécier la capacité de l entreprise à dégager des résultats, en d autres termes sa rentabilité. Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 23

36 Rentabilité de l exploitation Ces ratios rapportent au chiffre d affaires un indicateur de résultat issu du tableau des soldes intermédiaires de gestion, en vue d apprécier la rentabilité de l exploitation, également qualifiée de profitabilité. On peut ainsi définir les ratios suivants : Marge commerciale CAHT ; Valeur ajoutée CAHT ; EBE CAHT ; Résultat d exploitation CAHT L évolution de ces ratios, et leur comparaison avec les entreprises du secteur permet le suivi de l évolution de la productivité de l entreprise, ainsi que son positionnement par rapport à ses concurrents. Rentabilité économique La rentabilité économique rapporte un indicateur de résultat au capital économique mis en œuvre par l entreprise. L efficacité de l exploitation peut être appréciée au moyen des indicateurs suivants : EBE Actif total ; Résultat d exploitation Actif total ; Résultat net Actif total Rentabilité financière L indicateur de rentabilité financière le plus couramment utilisé est le ratio de rentabilité des capitaux propres : Résultat net Capitaux propres, connu également sous l appellation de Return On Equity (R.O.E.) Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 24

37 Le résultat peut donner lieu à distribution, ou à mise en réserve. Aussi, l actionnaire minoritaire privilégie-t-il le bénéfice distribué : Dividendes Capitaux propres, ou si la société est cotée, par le ratio : Dividendes Capitalisation boursière, La capitalisation boursière est égale au produit du nombre d actions par le cours boursier. L analyse de la rentabilité financière de l entreprise met en évidence, aussi, un mécanisme de levier financier Les limites de l analyse par les ratios Selon ZAMBOTTO (2003 : 43), «les ratios, compte tenu de leur caractère relatif, ne doivent pas être considérés comme un aboutissement de l analyse financière. Il convient d éviter de les utiliser comme des moyens automatiques d appréciation des performances et des structures». Ainsi, l auteur identifie les limites suivantes : Les ratios utilisent des données annuelles ne rendant pas compte de la saisonnalité éventuelle de l activité. Par exemple, pour une entreprise saisonnière, un besoin en fonds de roulement calculé sur les états de fin d année ou une durée de clients calculée grâce au poste «clients» du bilan de clôture, peuvent n avoir aucune signification. L inflation provoque un accroissement fictif du résultat et une sous-évaluation des actifs. L analyse financière devra veiller à apporter le correctif nécessaire pour moduler les incidences de l inflation L analyse de la dynamique des flux financiers L outil fondamental pour l analyse de la dynamique des flux financiers dans l entreprise est le Tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE) du Système Comptable OHADA (SYSCOHADA). Le tableau des emplois et des ressources est un outil qui permet de mettre en lumière les flux financiers dans l entreprise. Il sert à comprendre et analyser sa politique d investissement et de financement. Il met en évidence trois niveaux de flux financiers : le Moumy FALL KHOUMA, MPCGF2, CESAG, 6 ème promotion Page 25

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