Les manifestations neurologiques de la leptospirose : étude prospective de 25 cas

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1 Les manifestations neurologiques de la leptospirose : étude prospective de 25 cas Afiri M. 1, Amara Korba A. 2, Ait kaid D Service des maladies infectieuses, CHU de Tizi - Ouzou, Algérie 2. Institut Pasteur, Alger 3. EHS El Kettar, Alger

2 Introduction - La leptospirose est due à des spirochètes du genre Leptospira et d espèce interrogans qui comporte de très nombreux sérogroupes, le plus fréquent étant icterohaemorrhagiae. - Elle présente un large spectre de manifestations cliniques depuis le syndrome pseudo-grippal de bon pronostic jusqu à l atteinte pluriviscérale dont la forme clinique typique est le syndrome de Weil. - L atteinte neurologique est fréquente, polymorphe et indépendante du sérogroupe.

3 Objectifs Décrire les caractéristiques : - épidémiologiques, - cliniques, - radiologiques et évolutives de 25 cas de leptospirose avec atteinte neurologique.

4 Matériel et méthodes - Analyse prospective des données épidémiologiques, cliniques, radiologiques et évolutives de 25 patients pris en charge au sein du service des maladies infectieuses du CHU de Tizi-Ouzou du 01/01/2005 au 31/12/2013 pour leptospirose avec atteinte neurologique. - Certitude diagnostique : sérologique par le microagglutination test (MAT). Seuls les titres > 1/100 ont été retenus.

5 Carte de l Algérie Tizi-Ouzou

6 Résultats Aspects épidémiologiques Le sex-ratio H/F a été de 1.5, l âge moyen de 38 ans (14-75). Les circonstances de contamination ont été professionnelles chez 8 patients (éleveurs de bovins, n = 3, ouvriers des sablières, n= 3, agriculteurs, n =2), récréatives (bains en rivière) chez 3 autres patients, indéterminées mais potentiellement liées à des activités de jardinage (n =13) et à la récolte des olives (n =1).

7 Oued Sébaou (RN 12)

8 Aspects cliniques Tableau I : principales atteintes neurologiques Atteintes neurologiques Nombre de cas Fréquence (%) Méningite à liquide clair Méningo-encéphalite Encéphalite Paralysie faciale périphérique 02 08

9 Tableau II : perturbations cytologiques et chimiques du LCR Cytologie et chimie du L C R Moyenne Extrêmes Pléiocytose (éléments/mm 3 ) Albuminorachie (g/l) Glycorachie (g/l)

10 Tableau III : sémiologie extra-neurologique Symptômes Nombre de cas Fréquence (%) Fièvre à C Ictère Atteinte pulmonaire Syndrome algique Syndrome hémorragique Insuffisance rénale aiguë Myocardite Exanthème maculopapuleux

11 Aspects électriques et radiologiques Tableau IV : perturbations électriques (EEG) Perturbations électriques (EEG) Nombre de cas Fréquence (%) Souffrance cérébrale diffuse (tracé surchargé à rythme lent) Rythme α aigu non spécifique Bouffées paroxystiques généralisées à type de PO et de PPO 01 04

12 Tableau V : anomalies radiologiques Anomalies radiologiques Nombre de cas Fréquence (%) IRM Lésions évocatrices d une encéphalite: 4 cas 16 Scanner cérébral Œdème cérébral diffus + une zone d ischémie temporale droite : 1 cas 04

13 Figure 1 : IRM encéphalique : aspect IRM évoquant un foyer d encéphalite temporale droite

14 La sérologie 1 Sérogroupes identifiés Cynopteri Bataviae Hebdomadis Pyrogenes Canicola Sejroë Grippotyphosa Icterohaemorrhagiae Nombre de cas Figure 2 : principaux sérogroupes identifiés

15 Aspects évolutifs Sous traitement(antibiotiques, n=24, anticonvulsivants, n=3, transfusion en concentré plaquettaire, n=2, ventilation assistée n=1, hémodialyse, n=1), l évolution a été favorable dans 92 % des cas, le taux de létalité a été de 8 % (n=2). Figure 3 : évolution des 25 cas 92% 8% 8% Guérison Décès de leptospirose

16 Discussion (1) - L atteinte neurologique de la leptospirose est indépendante du sérogroupe, même si le sérogroupe icterohaemorrhagiae est le plus souvent incriminé (48%). - Le LCR peut être perturbé en l absence de signes cliniques dans toutes les séries, c est la raison pour laquelle la ponction lombaire doit être systématique au début de la maladie. - Heath C.W., Alexander A.D., Galton M.M., Alexander W. N. Engl. J. Med ; 273 : and

17 Discussion (2) - Katz A.R., Ansdell V.E., Effler P.V., Middleton C.R., Sasaki M. J. Infect. Dis dec 1; 10 (2) : Pertuiset E., Feu Chong M., Duval G., Génin R. Rev. Méd. Interne 1988 ; 9 :

18 Discussion (3) - Les leptospires sont retrouvés dans le LCR, mais la méningite n a pas de caractère de gravité. - Houpikian P., Perolat P., Baranton G., Brouqui P. Encycl. Méd. Chir. Maladies Infectieuses, G-10, Soulayrol L., Raoult D., Harles J.R., Mailloux M. Bull. Soc. Path. Exot

19 Discussion (4) - La méningite se complique d une encéphalite dans respectivement 21, 23, et 29 % des trois principales séries de la littérature (29.41% présente étude). Son expression est polymorphe et il n est pas rare de constater des troubles du comportement, un syndrome confusionnel, des myoclonies, un syndrome cérébelleux, des convulsions et des troubles de la conscience qui sont de mauvais pronostic (p < 0.02).

20 Discussion (5) - Si ces manifestations sont parfois en rapport avec des troubles métaboliques ou un éthylisme, le rôle d une atteinte encéphalitique ne fait aucun doute. Raoult D., Jeandel P., Rougier Y., Mailloux A., Auger C. Méd. Mal. Infect ; 12 :

21 Discussion (6) - Les lésions anatomopathologiques du système nerveux central sont discrètes, lésions vasculaires et infiltrats lymphocytaires périvasculaires, ce qui suggère ici encore le rôle d un facteur toxinique. - Abgueguen P.H., Pichard E. EMC (El sevier SAS, Paris), Traité de Médecine AKOS, Houpikian P., Perolat P., Baranton G., Brouqui P. Encycl. Méd. Chir. Maladies Infectieuses, G-10, 2002.

22 Discussion (7) - Les anomalies de l EEG ainsi que celles de la tomodensitométrie et de l IRM n ont qu un intérêt iconographique, car elles ne sont pas spécifiques. - Quelques cas d atteinte nerveuse périphérique ont été rapportés, leur pathogénie est imprécise mais le neurotropisme du leptospire est actuellement admis. - Houpikian P., Perolat P., Baranton G., Brouqui P. Encycl. Méd. Chir Brouqui P., Baranton G., Raoult D. Encycl. Méd. Chir

23 Conclusion Le diagnostic de leptospirose doit être évoqué aucours de manifestations neurologiques évoluant dans un contexte fébrile et myalgique, qu il s agisse de méningite, d encéphalite ou de méningo-encéphalite.

24 Merci pour votre attention

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