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1 Règles Th-U 1 Les Règles Th-U Les règles Th-U ont pour objet la détermination des caractéristiques thermiques "utiles" des parois de construction, c'est à dire des caractéristiques correspondant aux conditions moyennes de température, d'humidité et de résistances superficielles rencontrées dans le bâtiment. Elles donnent également les modalités de calcul de U bât (coefficient moyen de déperdition par transmission à travers les parois et les baies du bâtiment) et de U bât-réf (coefficient moyen de référence de déperdition par les parois et les baies du bâtiment) en fonction des dites caractéristiques. Les règles Th-U sont divisées en cinq fascicules : Fascicule 1/5 "Coefficient U bât " Ce fascicule commun aux quatre autres fascicules, décrit le contenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul de U bât et de U bât-réf. Il rappelle le niveau réglementaire des composants d'enveloppe et donne également les définitions, les grandeurs physiques, les conventions et les unités utilisées. Fascicule 2/5 "Matériaux" Ce fascicule donne les caractéristiques thermiques utiles des matériaux (conductivité thermique, capacité thermique massique et facteur de résistance à la vapeur d'eau). Fascicule 3/5 "Parois vitrées" Ce fascicule décrit le principe de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées et contient des valeurs par défaut calculées conformément aux normes correspondantes. Fascicule 4/5 "Parois opaques" Ce fascicule décrit le principe de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques et des lames d'air et contient des valeurs par défaut calculées conformément aux normes correspondantes. Fascicule 5/5 "Ponts thermiques" Ce fascicule décrit le principe de calcul des ponts thermiques et contient des valeurs par défaut des liaisons les plus courantes calculées conformément aux normes correspondantes.

2 Règles Th-U i Règles Th-U ENVELOPPES LÉGÈRES ET TRANSFERTS Division Hygrothermique des Ouvrages Fascicule 1/5 COEFFICIENT U bât SOMMAIRE Chapitre I. Introduction aux règles Th-U Objet Contenu Références normatives Définitions, symboles et indices Conventions Température et humidité des matériaux Résistances superficielles Chapitre II. Coefficient U bât Définition Conventions Dimensions Parois déperditives Prise en compte des circulations communes intérieures Ponts thermiques de liaisons Maisons accolées Formule générale Transmission directe vers l extérieur, H D Transmission à travers le sol, H S Transmission à travers les locaux non chauffés, H U Rapport Chapitre III. Aspects réglementaires Coefficient U bât-rèf Définition Calcul Caractéristiques thermiques minimales Composants d enveloppe Coefficient U bât

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4 Règles Th-U 1 Chapitre I Introduction aux règles Th-U 1.1 Objet Les règles Th-U ont pour objet la détermination des caractéristiques thermiques «utiles» des parois de construction, c est à dire des caractéristiques correspondant aux conditions moyennes de température, d humidité et de résistances superficielles rencontrées dans le bâtiment. Elles donnent également les modalités de calcul de U bât (coefficient moyen de déperdition par transmission à travers les parois et les baies du bâtiment) et de U bât-réf (coefficient moyen de référence de déperdition par les parois et les baies du bâtiment) en fonction des dites caractéristiques. 1.2 Contenu Les règles Th-U sont divisées en cinq fascicules : Fascicule 1/5 «Coefficient Ubât» Ce fascicule commun aux quatre autres fascicules, décrit le contenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul de U bât et de U bât-réf. Il rappelle le niveau réglementaire des composants d enveloppe et donne également les définitions, les grandeurs physiques, les conventions et les unités utilisées. Fascicule 2/5 «Matériaux» Ce fascicule donne les caractéristiques thermiques utiles des matériaux (conductivité thermique, capacité thermique massique et facteur de résistance à la vapeur d eau). Fascicule 3/5 «Parois vitrées» Ce fascicule décrit le principe de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées et contient des valeurs par défaut calculées conformément aux normes correspondantes. Fascicule 4/5 «Parois opaques» Ce fascicule décrit le principe de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques et des lames d air et contient des valeurs par défaut calculées conformément aux normes correspondantes. Fascicule 5/5 «Ponts thermiques» Ce fascicule décrit le principe de calcul des ponts thermiques et contient des valeurs par défaut des liaisons les plus courantes calculées conformément aux normes correspondantes. 1.3 Références normatives Le calcul des caractéristiques thermiques des éléments d enveloppe du bâtiment, s appuie principalement sur les travaux de la normalisation européenne. A la date de publication de ce document, certaines des normes citées ci-dessous seront toujours au stade de projet (pren) ; pour ces projets de normes, la dernière version s applique. NF EN ISO 7345 Isolation thermique Grandeurs physiques et définitions EN ISO Performance thermique des bâtiments Coefficient de déperdition par transmission Méthode de calcul. EN ISO Isolation thermique Matériaux et produits pour le bâtiment Détermination des valeurs thermiques déclarées et utiles NF EN Matériaux et produits pour le bâtiment Propriétés hygrothermiques Valeurs utiles tabulées. NF EN ISO Performances thermiques des fenêtres, portes et fermetures Calcul du coefficient de transmission thermique Partie 1 : Méthode simplifiée. pren ISO NF EN 673 Performances thermiques des fenêtres, portes et fermetures Calcul du coefficient de transmission thermique Partie 1 : Méthode numérique pour profilés de menuiserie. Verre dans la construction Détermination du coefficient de transmission thermique U Méthode de calcul

5 2 Règles Th-U pren Performances thermiques des façades rideaux Calcul du coefficient de transmission thermique méthode simplifiée. NF EN Fermetures pour baies équipées de fenêtres, stores intérieurs et extérieurs Résistance thermique additionnelle Attribution d une classe de perméabilité à l air à un produit. NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments Résistance thermique et coefficient de transmission thermique Méthode de calcul NF EN ISO Performance thermique des bâtiments Transfert de chaleur par le sol méthodes de calcul. NF EN ISO Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Partie 1 : méthode générale de calcul. NF EN ISO Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Partie 2 : Ponts thermiques linéaires. ISO 8302 ISO EN 674 EN 675 pren Isolation thermique Détermination de la résistance thermique et des propriétés connexes en régime stationnaire Méthode de la plaque chaude gardée. Isolation thermique des portes et fenêtres Détermination de la transmission thermique par la méthode de la boîte chaude. Verre dans la construction Détermination du coefficient de transmission thermique U Méthode de l anneau de garde. Verre dans la construction Détermination du coefficient de transmission thermique U Méthode du fluxmètre. Fenêtres, portes et fermetures Détermination du coefficient de transmission thermique par la méthode de la boîte chaude Partie 2 : profilés de menuiserie. 1.4 Définitions, symboles et indices a Définitions Dans le présent document, les définitions données aux fascicules 2 à 5, les définitions de la norme NF EN ISO 7345 et les définitions suivantes s appliquent : Local : Un local est un volume totalement séparé de l extérieur ou d autres volumes par des parois fixes ou mobiles. Baie : Une baie est une ouverture ménagée dans une paroi extérieure et destinée à recevoir une paroi comportant des parties transparentes ou translucides, servant à l éclairage, le passage ou l aération. Espace chauffé : Local ou volume fermé chauffé à une température supérieure à 12 C en période d occupation. Dimensions intérieures : Dimensions mesurées de l intérieur des locaux (voir 2.2.1) Paroi opaque isolée : Paroi opaque dont le coefficient de transmission thermique U n excède pas 0.5 W/(m 2.K). Paroi transparente ou translucide : Paroi dont le facteur de transmission lumineux (hors protection mobile éventuelle) est égal ou supérieur à Dans le cas contraire elle est dite opaque. Paroi verticale ou horizontale : Une paroi est dite verticale lorsque l angle de cette paroi avec le plan horizontal est supérieur ou égal à 60 degrés, elle est dite horizontale lorsque cet angle est inférieur à 60 degrés. Liaisons périphériques : Liaisons situées au pourtour d une paroi donnée. Liaisons intermédiaires : Liaisons situées à l intérieur du pourtour d une paroi donnée. Flux thermique φ en W : Quantité de chaleur transmise à (ou fournie par) un système, divisée par le temps. Conductivité thermique λ, en W/(m.K) : Flux thermique par mètre carré, traversant un mètre d épaisseur de matériau pour une différence de température d un kelvin entre les deux faces de ce matériau. Coefficient de déperdition par transmission H, en W/K : Flux thermique cédé par transmission entre l espace chauffé et l extérieur, pour une différence de température d un kelvin entre les deux ambiances. Les températures intérieure et extérieure, sont supposées uniformes. Coefficient de transmission surfacique U, en W/(m 2.K) : Flux thermique en régime stationnaire par unité de surface, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre d un système. Coefficient de transmission linéique ψ, en W/(m.K) : Flux thermique en régime stationnaire par unité de longueur, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre d un système. Coefficient de transmission ponctuel χ, en W/K : Flux thermique en régime stationnaire ramené à un point, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre d un système. Coefficient de transmission surfacique «équivalent» d une paroi U e, en W/(m 2.K) : Coefficient de transmission surfacique tenant compte à la fois des caractéristiques intrinsèques de la paroi et de son environnement (sol, vide sanitaire, sous-sol non chauffé ) Résistance thermique R, en m 2.K/W : Inverse du flux thermique à travers un mètre carré d un système pour une différence de température d un kelvin entre les deux faces de ce système. Résistance superficielle R s, en m 2.K/W : Inverse du flux thermique passant par mètre carré de paroi, de l ambiance à la paroi pour une différence de température d un kelvin entre celles-ci. Façade rideau : Façade légère constituée d un assemblage de profilés d ossature et de menuiserie et d éléments de remplissage opaques, transparents, ou translucides. Elle peut comporter une ou plusieurs parois et elle est entièrement située en avant d un nez de plancher. Pont thermique intégré : Elément intégré dans la paroi, donnant lieu à des déperditions thermiques supplémentaires. Occupation discontinue : Un bâtiment ou une partie de bâtiment, est dit à occupation discontinue s il réunit les deux conditions suivantes : Il n est pas destiné à l hébergement des personnes

6 Règles Th-U 3 Chaque jour, la température normale d occupation peut ne pas être maintenue pendant une période continue d au moins 10 heures Les parties du bâtiment ou les bâtiments ne répondant pas à ces deux conditions sont dits à occupation continue. Plancher bas : Paroi horizontale (α < 60 ) donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face supérieure (voir figure 1). Plancher intermédiaire : Paroi horizontale (α < 60 ) donnant, sur ses faces inférieures et supérieures, sur des locaux chauffés (voir figure 1). Plancher haut : Paroi horizontale (α < 60 ) donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face inférieure (voir figure 1). b Symboles Symbole Grandeur Unité U Coefficient de transmission surfacique W/(m 2.K) ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K) χ Coefficient de transmission ponctuel W/K R Résistance thermique m 2.K/W A Surface m 2 l, L Longueur, largeur, linéaire m H Coefficient de déperdition par transmission W/K T Température K b Coefficient de réduction de la température D Coefficient de déperdition W/K Q Débit d air entrant m 3 /h q Débit d air entrant par mètre carré de paroi (m 3 /h)/m 2 Sh Surface habitable m 2 a Coefficient de référence W/(m 2.K) Figure 1 : planchers bas, intermédiaires et hauts

7 4 Règles Th-U c - Indices e Extérieur, équivalent i Intérieur s superficiel T, t Total D Direct S Sol U, u Non chauffé iu Intérieur vers local non chauffé ue Local non chauffé vers extérieur V Par renouvellement d air bât Relatif à l enveloppe du bâtiment bât-réf Valeur de référence relative à l enveloppe du bâtiment 1.52 Résistances superficielles En absence d informations spécifiques sur les conditions aux limites des surfaces planes, les résistances superficielles, intérieures (R si ) et extérieures (R se ), suivantes doivent être utilisées : Tableau I : Valeurs par défaut des résistances superficielles Paroi donnant sur : l extérieur R si R (1) se R si +R se un passage ouvert m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W un local ouvert (2) Paroi verticale Flux horizontal Conventions Flux ascendant Température et humidité des matériaux Les conductivités thermiques des matériaux et les caractéristiques thermiques des éléments de construction sont définies pour une température moyenne de 10 C. Les conventions d humidité des matériaux sont définies au fascicule «matériaux». Paroi horizontale Flux descendant (1) Si la paroi donne sur un autre local non chauffé, un comble ou un vide sanitaire, R si s applique des deux côtés. Pour plus de précision sur les résistances superficielles, se reporter au fascicule «Parois opaques». (2) Un local est dit ouvert si le rapport de la surface totale des ses ouvertures permanentes sur l extérieur, à son volume, est égal ou supérieur à m 2 /m 3. Ce peut être le cas, par exemple, d une circulation à l air libre, pour des raisons de sécurité contre l incendie.

8 Règles Th-U 5 Chapitre II Coefficient U bât 2.1 Définition Le coefficient U bât est le coefficient moyen de déperdition par transmission à travers les parois déperditives séparant le volume chauffé du bâtiment, de l extérieur, du sol et des locaux non chauffés. Il s exprime en W/(m 2.K). 2.2 Conventions 2.21 Dimensions Seules les dimensions intérieures doivent être utilisées pour le calcul des déperditions : Ne sont prises en compte que les parties des parois ayant deux faces, l une intérieure et l autre, soit extérieure soit dans un local non chauffé, soit en contact avec le sol, en regard l une de l autre. En cas de décrochements ou des angles rentrants, ou des baies, les surfaces doivent être mesurées comme le montre la figure 2 ci-après : Figure 2 La dimension intérieure d une paroi verticale doit inclure les épaisseurs des aménagements intérieurs (faux plafond, plancher technique, ) si la résistance thermique de la paroi est conservée dans la partie aménagée. Sinon la dimension intérieure doit s arrêter au niveau des aménagements. On ne tient pas compte des cloisons légères verticales qui n altèrent pas la résistance thermique des parois de l enveloppe (voir figure 3).

9 6 Règles Th-U Figure Parois déperditives Les parois déperditives à prendre en compte pour les calculs sont les parois opaques, vitrées ou translucides séparant le volume chauffé du bâtiment : de l extérieur du sol des locaux non chauffés Ne sont pas prises en compte pour le calcul des déperditions (voir figure 4) : 1 les parois des locaux chauffés donnant sur d autres locaux chauffés ou considérés comme tels, 2 les parois des locaux chauffés donnant sur des circulations communes intérieures horizontales ou verticales considérées comme faisant partie du volume non chauffé du bâtiment, lorsque la totalité de ces parois est isolée, 3 les parois et les portes d accès des cages d ascenseurs donnant sur des locaux chauffés ou considérés comme tels, lorsque les parois verticales de ces cages d ascenseurs, exception faite des portes d accès, sont isolées, 4 les vitrines, 5 les portes d accès aux locaux commerciaux, aux locaux recevant du public, et aux circulations communes Figure 4 : Parois non prises en compte pour le calcul de U bât. (lignes en gras) 2.23 Prise en compte des circulations communes intérieures Une circulation commune intérieure, horizontale ou verticale, est un local permettant l accès à des locaux ou à des logements et qui satisfait à l une des deux conditions suivantes (figure 5) : aucune de ses parois ne donne sur l extérieur ; toutes ses parois donnant sur l extérieur ont le même niveau d isolation que les parois de même type du bâtiment, et le linéaire de ses parois verticales donnant sur des locaux chauffés est supérieur à celui de ses autres parois verticales. Sont considérées comme chauffées, les circulations communes intérieures, horizontales ou verticales, si elles respectent les trois conditions suivantes : 1 elles ne possèdent pas de trappe ou de gaine de désenfumage ouverte en permanence 2 leurs accès vers l extérieur sont munis de sas 3 leurs accès vers des locaux non chauffés ou vers des locaux chauffés non privatifs sont munis de dispositifs de fermeture automatique. Sont considérées comme non chauffées, les circulations communes intérieures, horizontales ou verticales, ne répondant pas au moins à une des conditions ci-dessus. Figure 5 : circulations communes intérieures

10 Règles Th-U Ponts thermiques de liaisons Les coefficients de transmission linéiques inférieures à 0.05 W/(m.K) peuvent être négligés. Cette convention ne s applique pas aux ponts thermiques intégrés Maisons accolées En cas de maisons accolées, si la surface mitoyenne entre deux maisons est inférieure à 15 m 2, un calcul doit être effectué pour chacune de ces maisons prises séparément. Dans le cas contraire on a le choix entre un seul calcul regroupant les deux maisons, et deux calculs séparés, un pour chacune des maisons. 2.3 Formule générale Le coefficient U bât se calcule d après la formule suivante : où A T est la surface intérieure totale des parois qui séparent le volume chauffé de l extérieur, du sol et des locaux non chauffés, en m 2. H T est le coefficient de déperdition par transmission entre le volume chauffé d une part et l extérieur, le sol et les locaux non chauffés d autre part. Il se calcule par la formule suivante : H T = H D + H S + H U (2) où H D est le coefficient de déperdition par transmission à travers les parois donnant directement sur l extérieur, en W/K. Il se calcule selon H S est le coefficient de déperdition par transmission à travers les parois en contact direct avec le sol ou donnant sur un vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé, en W/K. Il se calcule selon H U est le coefficient de déperdition par transmission à travers les parois donnant sur des locaux non chauffés (à l exception des sous-sols et des vides sanitaires), en W/K. Il se calcule selon (1) 2.31 Transmission directe vers l extérieur, H D Le coefficient de déperdition par transmission au travers des éléments séparant le volume chauffé de l air extérieur se calcule par : où A i est l aire intérieure de la paroi i de l enveloppe du bâtiment, en m 2. (les dimensions des fenêtres et des portes doivent être prises égales à celles de l ouverture dans les parois). U i est le coefficient de transmission thermique de la paroi i de l enveloppe du bâtiment déterminé selon le fascicule «Parois opaques» (U p ), ou selon le fascicule «Parois vitrées» (U w ) selon le cas, en W/(m 2.K). Pour une paroi vitrée équipée de fermeture, le coefficient moyen U jour-nuit doit être utilisé. l k est le linéaire du pont thermique de la liaison k, en m. ψ k est le coefficient de transmission thermique linéique du pont thermique de la liaison k, déterminé selon le fascicule «Ponts thermiques», en W/(m.K). χ j est le coefficient de transmission thermique ponctuel du pont thermique tridimensionnel j, calculé selon le fascicule «Ponts thermiques», en W/K. Les ponts thermiques intégrés aux parois (ossatures filantes, fixations ponctuelles, etc ), doivent être intégrés dans le coefficient surfacique intrinsèque U des parois comme décrit dans les fascicules «parois opaques» et «parois vitrées». Les ponts thermiques des liaisons entre deux ou plusieurs parois dont l une au moins donne sur l extérieur ou est en contact avec le sol, sont considérés comme donnant sur l extérieur. Les coffres de volets roulants, intégrés dans la baie, doivent être calculés comme faisant partie de la paroi vitrée, les autres doivent être calculés comme des parois opaques. La méthode générale de calcul des coffres de volet roulant est donné dans le fascicule «Parois vitrées» Les sommes sur i, j et k, figurant dans l équation (3), doivent être effectuées sur tous les composants du bâtiment séparant l espace chauffé de l air extérieur, dans les limites exprimés au 2.2 (conventions). (3) 2.32 Transmission à travers le sol, H S On désigne par ces transmissions, les déperditions qui ont lieu principalement à travers : 1 les parois en contact direct avec le sol 2 les parois donnant sur un vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé Les déperditions supplémentaires à travers les ponts thermiques des liaisons périphériques avec ces parois, doivent être prises en compte dans le calcul de H D ou de H U. a Parois en contact direct avec le sol Ces parois peuvent être, soit des planchers bas sur terre-plein (en rez-de-chaussée ou en sous-sol chauffé), soit des parois enterrées (murs ou plancher hauts). Figure 6 : Coefficients de déperdition par transmission à travers les parois limitant le volume chauffé d un bâtiment.

11 8 Règles Th-U Le coefficient de déperdition correspondant, H S, peut être calculé par la formule suivante : H S = Σ i A i U ei + Σ j A j U ej b j (4) où A i est l aire intérieure de la paroi i en contact avec un sol donnant sur l extérieur, en m 2. A j est l aire intérieure de la paroi j en contact avec un sol donnant sur un local non chauffé, en m 2. U ei est le coefficient de transmission surfacique «équivalent» de la paroi A i, en W/(m 2.K). U ej est le coefficient de transmission surfacique «équivalent» de la paroi A j, en W/(m 2.K). b j est un coefficient de réduction de la température défini au 2.33 Le coefficient surfacique «équivalent» d une paroi en contact avec le sol tient compte à la fois, du coefficient surfacique intrinsèque de la paroi (y compris l effet des ponts thermiques intermédiaires éventuels) et des déperditions par le sol. Son mode de calcul est donné au fascicule «parois opaques». La somme, figurant dans l équation (4) doit être effectuée sur toutes les surfaces intérieures des parois séparant le volume chauffé du sol. Les déperditions à travers un plancher en contact avec le sol, peuvent être partagées entre l extérieur d un côté et un local non chauffé de l autre côté (voir figure 7). Figure 7 : vue en coupe Sur une coupe verticale, le plancher doit être partagé en deux zones de dimensions respectives L i et L j servant au calcul de A i et de A j avec : L j = min(l u, L t /2) où L u est la dimension intérieure totale du plancher du local non chauffé. L t est la dimension intérieure totale du plancher bas en contact avec le sol (L t = L i +L j ) La figure 8 ci-contre montre la répartition de la surface totale d un plancher bas en surfaces A i (claires) et surfaces A j (grisées). Figure 8 : vue en plan b Parois donnant sur un vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé (figure 9) (Un sous sol non chauffé est un local non chauffé qui sépare l espace chauffé du sol). Le coefficient de déperdition correspondant, H S, peut être calculé par la formule suivante : H S = Σ k A k U ek (5) où A k est l aire intérieure de la paroi k donnant sur un vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé, en m 2. U ek est le coefficient de transmission surfacique «équivalent» de la paroi k donnant sur un vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé, en W/(m 2.K). Ce coefficient tient compte à la fois du coefficient intrinsèque de la paroi (y compris l effet des liaisons intermédiaires éventuels) ainsi que les déperditions à travers l espace non chauffé et des déperditions par transmission à travers le sol. Son mode de calcul est donné au fascicule «parois opaques». La somme, figurant dans l équation (5), doit être effectuée sur tous les composants du bâtiment séparant l espace chauffé du vide sanitaire ou du sous-sol non chauffé.

12 Règles Th-U 9 Figure 9 : surfaces A k 2.33 Transmission à travers les locaux non chauffés, H U Le coefficient de déperdition par transmission H U, entre le volume chauffé et les locaux non chauffés, se calcule par : H U = Σ l H iu b l (6) où H iu est le coefficient de déperdition par transmission du volume chauffé vers le local non chauffé l dont la température est supposée égale à la température extérieure T e. Son mode de calcul est donné aux 2.31 et 2.32 b l est le coefficient de réduction de température (relatif au local non chauffé l), égale au rapport (T i -T u )/(T i -T e ) dans lequel T i est la température intérieure, T u est la température du local non chauffé et T e est la température extérieure. La somme, figurant dans l équation (6) doit être effectuée sur tous les composants du bâtiment séparant le volume chauffé des locaux non chauffés (à l exception des vides sanitaires et des sous-sols non chauffés, pris en compte dans le calcul de H S au 2.32). a Calcul du coefficient b Le coefficient b relatif à un local non chauffé quelconque, se calcule par la formule suivante : où D ue est le coefficient de déperdition du local non chauffé vers l extérieur, en W/K. D iu est le coefficient de déperdition du volume chauffé vers le local non chauffé, en W/K. D ue et D iu tiennent compte des déperditions par transmission et par renouvellement d air, ils se calculent par : D ue = H ue + D V, ue et D iu = H iu + D V, iu (8) (7) Les coefficients de déperdition par transmission H ue et H iu se calculent selon 2.31 et Quant aux coefficients de déperdition par renouvellement d air D V, ue et D V, iu, : D V, ue = 0.34 Q ue et D V, iu = 0.34 Q iu (9) Q ue est le débit d air entrant dans le local non chauffé en provenance de l extérieur, en m 3 /h. Q iu est le débit d air entrant dans le volume chauffé en provenance du local non chauffé. Ce débit est généralement nul, Q iu = 0.0 m 3 /h D V, ue peut également s écrire sous la forme : D V, ue = U V, ue A ue (10) où : A ue est la surface totale des composants séparant le local non chauffé de l extérieur ou d un autre local non chauffé, en m 2. U V, ue est l équivalent d un coefficient surfacique de la paroi située entre le local non chauffé et l extérieur ou un autre local non chauffé, en W/(m 2.K). Il représente les déperditions par renouvellement d air du local non chauffé, ramenées à l unité de surface de la paroi : U V, ue = 0.34 q ue où q ue est le débit d air par mètre carré de paroi, exprimé en (m 3 /h)/m 2 Note : Le fascicule «parois opaques» donne des méthodes approximatives pour la prise en compte des déperditions à travers certains locaux non chauffés particuliers où les espaces d air sont représentés comme une couche d air thermiquement homogène de résistance thermique additionnelle R u donnée ou exprimée par des formules simples. b Valeurs par défaut b.1 coefficient b Le coefficient b doit être déterminé de préférence d après la formule (7). Cependant et en absence de toute justification particulière, des valeurs par défaut sont données aux tableaux II à V et ceci en fonction du rapport des surfaces A iu /A ue et du «coefficient surfacique équivalent» U V, ue. Parois séparant le local non chauffé de l extérieur A ue Parois séparant l intérieur du local non chauffé Tableau II non isolées isolées Tableau III non isolées Tableau IV isolées non isolées Tableau V isolées Dans les tableaux II à V : La surface A ue des vérandas doit être considérée comme non isolée. lc désigne un local chauffé lnc désigne un local non chauffé A iu

13 10 Règles Th-U Tableau II Tableau III A iu : isolée A ue : non isolée A iu /A ue U V, ue W/(m 2.K) < < < < < < < < < < < < < < < A iu : non isolée A ue : non isolée A iu /A ue U V, ue W/(m 2.K) < < < < < < < < < < < < < < < Note : Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire Tableau IV Tableau V A iu : non isolée A ue : isolée A iu /A ue U V, ue W/(m 2.K) < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < A iu : isolée A ue : isolée A iu /A ue U V, ue W/(m 2.K) < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < < Note : Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire

14 Règles Th-U 11 b.2 coefficient U V, ue En absence de toute valeur précise du coefficient U V, ue, les valeurs forfaitaires ci après, données par type de local non chauffé, doivent être utilisées. Tableau VI : valeurs par défaut de U V, ue Locaux non chauffés types U V, ue W/(m 2.K) Maison individuelle Garage 3 Cellier 3 Véranda 3 Comble fortement ventilé A o /A c > faiblement ventilé < A o /A c < très faiblement ventilé > A o /A c 0.3 Logement collectif Circulations communes sans ouverture directe sur l extérieur 0.0 avec ouverture directe sur l extérieur 0.3 avec bouche ou gaine de désenfumage, ouverte en permanence 3 halls d entrée 3 (1) ou 0.3 (2) garage privé collectif 3 Autres dépendances 3 Comble fortement ventilé A o /A c > faiblement ventilé < A o /A c < très faiblement ventilé > A o /A c 0.3 Tertiaire Locaux fortement ventilés (parking public, hall de gare, ) 9 Parking privé 3 Autres dépendances 3 Circulations communes sans ouverture directe sur l extérieur 0.0 avec ouverture directe sur l extérieur 0.3 avec bouche ou gaine de désenfumage, ouverte en permanence 3.0 halls d entrée 3 (1) ou 0.3 (2) Bâtiments adjacents autre que d habitation (b = 0.2) ainsi que le nombre et les coefficients ponctuels des ponts thermiques 3D. f Le débit d air entrant Q ne dans les locaux non chauffés en provenance de l extérieur (ou le coefficient surfacique équivalent U V, ue ), adopté pour les locaux non chauffés. g Les coefficients de déperditions par transmission directe H D, par le sol H S, et à travers les locaux non chauffés H U, arrondis à 3 chiffres significatifs. h Le coefficient moyen de déperdition par transmission à travers les parois et les baies du bâtiment, U bât, arrondi à 3 chiffres significatifs. (1) Portes d accès sans dispositif de fermeture automatique (2) Portes d accès avec dispositif de fermeture automatique A o étant la surface totale des orifices de ventilation du comble, en m 2. A c étant la surface du comble, en m Rapport Le rapport d étude doit contenir toutes les informations nécessaires à la validation et suffisantes à la reproduction du calcul de U bât si nécessaire. Ces informations doivent au moins contenir : a Une référence au document Th-U. b Une identification du bâtiment. c Les plans du bâtiment portant l indication des limites adoptées pour l espace chauffé. d Une description des composants de l enveloppe du bâtiment, c est à dire leurs éléments constitutifs avec leurs dimensions et les matériaux utilisés. e Une liste de ces composants, comportant leurs surfaces et leurs coefficients de transmission thermique, et pour les ponts thermiques, les linéaires et les coefficients linéiques

15 12 Règles Th-U Chapitre III Aspects réglementaires Ce chapitre a pour but de préciser les niveaux réglementaires des performances thermiques de l enveloppe et de ses composants. L arrêté du 29 novembre 2000 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, fixe les caractéristiques thermiques de référence des composants d enveloppe pour le calcul d une valeur de référence au coefficient U bât, nommée U bât-réf et fixe les caractéristiques thermiques minimales à ne pas dépasser. 3.1 Coefficient U bât-réf Ce paragraphe défini le coefficient U bât-réf et donne la méthode de calcul correspondante Définition U bât-réf est un coefficient de référence pour U bât, appelé «coefficient moyen de référence de déperdition par les parois et les baies du bâtiment». Il permet de situer la déperdition par transmission à travers l enveloppe par rapport à une valeur de référence calculée en fonction de caractéristiques thermiques de référence des composants d enveloppe. U bât est le coefficient moyen caractérisant les déperditions thermiques réelles d un bâtiment par transmission à travers les parois, il est déterminé selon le chapitre II du présent fascicule et exprimé en W/(m 2.K) Calcul Le mode de calcul de U bât-réf est similaire à celui de U bât. Il s effectue en fonction de coefficients de références, donnés dans l arrêté de la réglementation thermique, pondérés par les caractéristiques géométriques réelles du bâtiment (mêmes conventions que U bât ). a Formule U bât-réf se calcule d après la formule suivante : b Paramètres (11) On distingue entre les coefficients de référence a i et les surfaces A i et linéaires L i b.1 coefficients a i Les coefficients a 1 à a 10 dépendent de la zone climatique du lieu de construction du bâtiment, on distingue entre la zone H 3 d une part et les zones H 1 et H 2 d autre part. Les coefficients a i sont donnés dans le tableau ci- après et s expriment en W/(m 2.K) : Tableau VII : coefficients ai Coefficient a i Zones H 1 et H 2 Zone H 3 a a a a a a a a a9 0.7 pour les maisons individuelles 0.7 pour les maisons individuelles 0.9 pour les autres bâtiments 0.9 pour les autres bâtiments a pour les maisons individuelles 0.7 pour les maisons individuelles 0.9 pour les autres bâtiments 0.9 pour les autres bâtiments

16 Règles Th-U 13 b.2 Surfaces A i (m 2 ) et linéaires L i (m) A 1 surface des parois verticales opaques y compris les parois verticales des combles aménagés et les surfaces projetées des coffres de volets roulants non intégrés dans la baie ; à l exception des parties opaques prises en compte dans A 5, A 6 ou A 7. A 2 Surface des planchers sous combles (1) et surface des rampants et parois horizontales des combles aménagés A 3 surface des planchers hauts autres que ceux pris en compte dans A 2 ; A 4 surface des planchers bas ; A 5 surface des baies destinées à recevoir des portes, exception faite des portes entièrement vitrées ; A 6 surface des baies destinées à recevoir des fenêtres, des portes entièrement vitrées, des portes-fenêtres et des parois transparentes ou translucides non équipées de fermetures ; A 7 surface des baies destinées à recevoir des fenêtres, des portes-fenêtres ou des parois transparentes et translucides équipées de fermetures ; L 8 linéaire de la liaison périphérique des planchers bas avec un mur ; L 9 linéaire de la liaison périphérique des planchers intermédiaires ou sous comble aménageable avec un mur ; L 10 linéaire de la liaison périphérique avec un mur des planchers hauts pris en compte pour le calcul de A 3. (1) A l exception du prolongement d un plancher intermédiaire sous l espace perdu en extrémité basse d un comble (voir Figure 10). Les surfaces A 1 à A 7 sont les surfaces intérieures des parois et les linéaires L 8 à L 10 sont déterminés à partir des dimensions intérieures des locaux. Seules sont prises en compte, pour les déterminations de ces surfaces et de ces linéaires, les parois ou liaisons donnant sur un local chauffé, d une part, et, d autre part, sur l extérieur, un local non chauffé, le sol ou un vide sanitaire. Dans le cas où la liaison périphérique d un plancher se situe à la jonction d un plancher intermédiaire avec un plancher bas ou un plancher haut, le linéaire à prendre en compte est respectivement L 8 ou L 10. Les surfaces A 1 à A 7 et les linéaires L 8, à L 10, sont représentés sur le schéma de la figure 10 ci-après. α < 60 Prolongement du plancher intermédiaire, sous l'espace perdu en extrémité basse du comble : "à prendre en compte dans A 3 " A 2 A 2 L 10 liaison intermédiaire entre un refend et un plancher pris en compte v dans qsdgsdfgsdfgsdfgh A sdh hgfh 3 donc linéaire non pris en compte dans L 10 A 1 L 10 A 6 L 10 A3 A 3 L 10 A 7 L 8 L 8 A 4 L 8 A 4 L 8 A 6 A 6 L 10 A 3 A 3 L 10 L 10 L 10 A 6 L 9 L 9 A 1 A 5 L 8 L 8 L 8 A 4 A 4 A 5 A 1 L 8 A 4 L 8 L 8 Extérieur Intérieur Paroi vitrée Espace non chauffé Sol Portes Figure 10 : Surfaces A 1 à A 7 et linéaires L 8 à L 10

17 14 Règles Th-U La surface à prendre en compte pour les portes, les fenêtres et les portes-fenêtres est celle en tableau. Dans une façade légère contenant des parties opaques et des parties transparentes ou translucides, les parties opaques, profilés non inclus, doivent être prises en compte dans A 1 et le reste de la façade, dans A 6 (et/ou éventuellement A 7 ). a Parois a.1 Chaque paroi d un local chauffé, dont la surface est supérieure ou égale à 0.5 m 2, donnant sur l extérieur, un vide sanitaire, un parking collectif, un comble ou le sol, doit présenter une isolation minimale, exprimée en coefficient de transmission thermique U, exprimé en W/(m 2.K), de la paroi, dont la valeur maximale est donnée dans le tableau ci-dessous. Sont exclus de ces exigences : les verrières, les parois translucides en pavés de verre, les coffres de volets roulants, Les vitrines, Les lanterneaux, Les toitures prévues pour la circulation des véhicules, Tableau VIII : Coefficients surfaciques maximaux admissibles Figure 11 : Façades légères Les surfaces des parois et des baies prises en compte pour le calcul de U bât-réf sont identiques à celles prises en compte pour le calcul de U bât. Toutefois, lorsque la somme des surfaces des baies, A 6 et A 7, est supérieure au taux indiqué ci-après, la part de la surface qui dépasse cette limite est considérée, pour le calcul de U bâtréf, comme une surface supplémentaire de paroi verticale opaque, δa 1, et est ajoutée à A 1. Cette limitation doit être effectuée de façon à conserver, pour les surfaces retenues pour le calcul de U bât-réf, le rapport existant entre surfaces équipées ou non de fermetures et le rapport entre surface de façade et de verrière. Parois Coefficient U maximal W/(m 2.K) Murs opaques en contact avec l extérieur ou avec le sol (1) 0.47 Planchers sous combles et rampants des combles aménagés 0.30 Planchers bas donnant sur l extérieur ou sur un parking collectif, et toitures-terrasses en béton ou en maçonnerie 0.36 Autres planchers hauts 0.47 Planchers bas donnant sur un vide sanitaire 0.43 Fenêtres et portes-fenêtres prises nues 2.90 Façades rideaux (voir définition au 1.4) 2.90 (1) Cette exigence s applique également à chaque jouée (face latérale) de lucarnes, dont la surface est supérieure ou égale à 0.5 m 2. Les planchers bas sur terre plein doivent être isolés par un isolant dont la résistance thermique est supérieure ou égale à 1.4 m 2.K/W. Nouvelle valeur A 1 à retenir pour le calcul de U bât-réf = A 1 + δa 1 Nouvelle valeur (A 6 +A 7 ) à retenir pour le calcul de U bât-réf = (A 6 + A 7 ) δa 1 Avec : A 7 /A 6 = A 7 /A 6 Pour les bâtiments d habitation, la limite est de 25% de la surface habitable Sh au sens de l article R du code de la construction et de l habitation. Si A 6 + A 7 > 0.25 Sh δa 1 = (A 6 + A 7 ) 0.25 Sh Pour les bâtiments à usage autre que d habitation, la limite est de 50% de la surface de façade, prise égale à la somme des surfaces des parois transparentes, translucides et verticales opaques, en contact avec l extérieur ou avec un local non chauffé. Si A 6 + A 7 > 0.5 (A 6 + A 7 + A 5 + A 1 ) δa 1 = 0.5 (A 6 + A 7 A 5 A 1 ) 3.2 Caractéristiques thermiques minimales 3.21 Composants d enveloppe Figure 12 : planchers bas sur terre plein : isolation continue En cas d isolation périphérique en sous face, les planchers doivent être isolés à toute leur périphérie sur une largeur d au moins 1.5 m (voir figure 13).

18 Règles Th-U 15 Figure 13 : planchers bas sur terre plein : isolation périphérique Le coefficient U maximal pris en compte pour les fenêtres et les portes-fenêtres est celui correspondant à la position verticale. a.2 Les parois séparant les locaux à occupation continue des locaux à occupation discontinue doivent présenter un coefficient de transmission thermique U de la paroi qui ne peut excéder 0.5 W/(m 2.K). b Ponts thermiques de liaisons Le coefficient de transmission thermique linéique moyen du pont thermique dû à la liaison de deux ou plusieurs parois dont une au moins est en contact avec l extérieur, ne peut excéder les valeurs indiquées ci-après : Tableau IX : Coefficients linéiques maximaux admissibles Type de bâtiment Coefficient ψ maximal W/(m.K) Maisons individuelles 0.99 Bâtiment à usage d habitation 1.10 Bâtiment à usage autre que d habitation : à compter du 1 er Janvier ψ étant la valeur moyenne calculée pour chacun des linéaires L8, L9 et L Coefficient U bât Dans le cas des bâtiments à usage d habitation, le coefficient moyen de déperditions par les parois et les baies du bâtiment (U bât ) ne peut excéder de plus de 30 % le coefficient moyen de déperditions par les parois et les baies de bâtiment de référence (U bât-réf ) : Bâtiments à usage d habitation U bât 1.3 U bât-réf

19 Règles Th-U 1 Fascicule 2/5 MATERIAUX SOMMAIRE Chapitre 1. Introduction Références normatives Termes et définitions, symboles et unités Valeur thermique utile Symboles et unités Caractéristiques thermiques Cas général Cas des isolants thermiques manufacturés Liens avec les autres fascicules Chapitre 2. Valeurs tabulées Pierres Roches plutoniques et métamorphiques Roches volcaniques Pierres calcaires Grés Silex, meulières et ponces Bétons Bétons de granulats courants siliceux, silico-calcaires et calcaires Béton plein Béton caverneux Béton plein armé Bétons de granulats courants de laitiers de hauts fourneaux Béton plein Béton caverneux Bétons de granulats légers Béton de pouzzolane ou de laitier expansé à structure caverneuse Béton de cendres volantes frittées Béton de ponce naturelle Béton d argile expansée ou de schiste expansé Bétons de granulats très légers Bétons de perlite ou de vermiculite grade Plaques de béton de vermiculite fabriquées en usine Bétons cellulaires traités à l autoclave Bétons de bois Béton de copeaux de bois Panneaux fibragglo Plâtres Plâtres sans granulats Plâtre avec granulats légers ou fibres minérales Terre cuite Végétaux Bois Panneaux à base de bois Panneaux contreplaqués Panneaux à lamelles longues et orientées (OSB) Panneaux de particules liées au ciment Panneaux de particules Panneaux de fibres Panneaux fibragglo Liège Paille comprimée Matériaux isolants manufacturés Balsa Laines minérales Laines de roches Laines de verres Autres fabrications de laines minérales Liège Matières plastiques alvéolaires Polystyrène expansé Mousse rigide de polychlorure de vinyle Mousse de polyuréthanne ou de polyisocyanate Mousse phénolique rigide Autres matières plastiques alvéolaires fabriquées en usine Plaques à base de perlite expansée Plaques comportant un pourcentage de perlite expansée et de fibres supérieur à 80 % Plaques à base de perlite expansée et de cellulose agglomérées, n entrant pas dans la famille ci-dessus Plaques homogènes de verre cellulaire Matières plastiques synthétiques compactes, mastics et produits d étanchéité Matières synthétiques compactes d usage courant dans le bâtiment Mastics pour joints, étanchéité et coupure thermique Produits d étanchéité Asphalte Bitume Métaux Autres matériaux Terre et sols Sols Pisé, bauge, béton de terre stabilisé, blocs de terre comprimée Revêtements de sol Mortiers d enduits et de joints de ciment ou de chaux Fibres-ciment et fibres-ciment cellulose Fibres-ciment Fibres-ciment cellulose Plaques à base de vermiculite agglomérées aux silicates Verre Matériaux en vrac Gaz Eau

20 2 Règles Th-U Chapitre 1 Introduction Ce fascicule donne les valeurs thermiques utiles suivantes des matériaux d application générale dans le bâtiment à utiliser dans les calculs en fonction de leur masse volumique sèche : conductivité thermique utile, capacité thermique massique, facteur de résistance à la diffusion de vapeur d eau. Pour certaines familles de matériaux, plusieurs valeurs de conductivités thermiques utiles sont données en fonction de la masse volumique du matériau. Faute de connaître cette dernière, on adoptera la plus élevée des valeurs de conductivités thermiques utiles indiquées pour la famille considérée. Les facteurs de résistance à la vapeur d eau sont donnés en tant que valeurs en coupelle sèche et coupelle humide (voir pren ISO : 1999) 1.1 Références normatives Les valeurs données dans les tableaux ci-après ont été établies à partir de la norme suivante : NF EN Matériaux et produits pour le bâtiment Propriétés hygrothermiques Valeurs utiles tabulées Autres normes de référence : pren Matériaux pour le bâtiment Détermination de la résistance thermique par la méthode de la plaque chaude gardée et la méthode fluxmétrique Produits de haute et moyenne résistance thermique. NF EN ISO 8990 Isolation thermique Détermination des propriétés de transmission thermique en régime stationnaire Méthodes à la boîte chaude gardée et calibrée. EN ISO 7345 Isolation thermique Grandeurs physiques et définitions EN ISO 9346 Isolation thermique Transfert de masse Grandeurs physiques et définitions EN ISO Matériaux et produits du bâtiment Procédures pour la détermination des valeurs thermiques déclarées et utiles. 1.2 Termes et définitions, symboles et unités 1.21 Valeur thermique utile Valeur d une propriété thermique d un matériau ou produit pour le bâtiment dans des conditions extérieures et intérieures spécifiques, qui peut être considérée comme caractéristique de la performance de ce matériau ou produit lorsqu il est incorporé dans un élément de bâtiment. Les valeurs thermiques utiles figurant dans le document sont données pour les conditions de température et d humidité suivantes : Convention de température. Les conductivités thermiques des matériaux sont définies pour une température moyenne de 10 C. Convention d humidité On admet conventionnellement pour chaque matériau un taux d humidité utile. Ce taux d humidité est défini pour chaque matériau dans la NF EN Pour les matériaux dont l utilisation les met à l abri de la pluie et de la condensation, le taux d humidité utile est, sauf contreindication en cas particuliers, le taux d humidité d équilibre de ce matériau dans une ambiance à 23 C et 50 % d humidité relative. Ce taux d humidité utile est déterminé par séchage jusqu à masse constante en étuve régulée à 70 C ± 5 C avec de l air pris dans une ambiance à 23 C ± 2 C et 50 ± 5 % d humidité relative. Les valeurs utiles de la conductivité thermique tiennent compte des dispersions à l intérieur d une même fabrication et d une fabrication à l autre à l intérieur d une même famille. Il découle des conventions précédentes que les valeurs utiles de la conductivité thermique :

21 Règles Th-U 3 des matériaux non hygroscopiques ou ne contenant pas d eau de fabrication sont les valeurs de leur conductivité à l état sec ( 1 ), à 10 C, des matériaux hygroscopiques ou conservant de l eau de fabrication résultent de l application aux valeurs de leur conductivité à l état sec ( 1 ), à 10 C, d un coefficient correcteur fixé par produit, des matériaux contenant des gaz occlus autres que l air sont des valeurs de leur conductivité thermique à l état sec ( 1 ) à 10 C, après vieillissement fixé pour chaque produit Symboles et unités Masse volumique sèche ρ (en kg/m 3 ) Quotient de la masse d un matériau apparente, à l état sec conventionnel, par son volume. Conductivité thermique λ (en W/(m.K)) Flux de chaleur, par mètre carré, traversant un mètre d épaisseur de matériau pour une différence de température d un degré entre les deux faces de ce matériau Capacité thermique massique Cp (en J/(kg. K)) Quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la température de un degré de un kilogramme d un matériau Facteur de la résistance à la diffusion de vapeur d eau µ Le rapport de la perméabilité à la vapeur d eau de l air sur celle du matériau. 1.3 Caractéristiques thermiques 1.31 Cas général D une façon générale, les conductivités thermiques utiles à utiliser dans les calculs sont celles données dans le chapitre 2 ci-après. Toutefois priment sur ces valeurs, les caractéristiques des produits qui sont indiquées : dans une certification de la performance thermique du produit attribuée par un organisme accrédité COFRAC dans les Avis Techniques valides, lorsque ceux-ci ne font pas référence à un certificat de qualification ou au présent document. Les valeurs données dans le présent document priment toujours sur celles figurant dans des procès-verbaux de mesure ou dans des normes. Pour ce qui concerne les procès-verbaux de mesure, il est à observer que : les résultats de plusieurs mesures faites sur un même matériau présentent une dispersion quasi inévitable, il existe souvent une dispersion dans les caractéristiques physiques d un matériau, d où la nécessité d effectuer plusieurs mesures sur des échantillons choisis de façon aléatoire dans le temps et dans l espace (position de l échantillon vis à vis de l ensemble d une production à un jour donné) il peut être difficile, et même parfois impossible, de déterminer les caractéristiques d un matériau ou d une paroi dans les conditions d humidité utile, le résultat de mesure doit alors être corrigé, 1 Sauf spécification particulière, l état sec est défini conventionnellement comme l état du matériau séché à 70 C ± 5 C avec de l air pris dans une ambiance à 23 C ± 2 C et 50 ± 5 % d humidité relative. les caractéristiques thermiques de certains matériaux peuvent varier dans le temps, du fait par exemple de la diffusion d un gaz occlus dans les cellules, il est alors nécessaire d effectuer des essais autres que de simples mesures de transfert de chaleur. Par ailleurs, les comparaisons des mesures faites au niveau européen ont montré des dispersions de ± 5 % sur les résultats de mesure obtenus. Pour ces diverses raisons, les valeurs données dans le présent document ont été fixées en s appuyant sur de nombreuses mesures et en examinant avec soin comment celles-ci ont été faites et sur quels échantillons. Des différences entre les valeurs données dans le présent document et celles figurant dans certaines normes peuvent s expliquer du fait que ces dernières ne visent pas exclusivement l emploi des matériaux dans des parois de bâtiment ; les conditions, notamment de température et d humidité, auxquelles correspondent les caractéristiques thermiques figurant dans les normes, peuvent être différentes de celles auxquelles correspondent les valeurs données dans le présent document Cas des isolants thermiques manufacturés Pour les matériaux isolants thermiques manufacturés certifiés par l ACERMI 2 (organisme accrédité COFRAC), les valeurs de résistance thermique indiquées dans les certificats valides (R ACERMI ) priment sur les résistances thermiques déduites des valeurs données en 2.6. Pour les produits bénéficiant du marquage CE, il est à noter que celui-ci ne constitue pas une certification sur le plan thermique. Afin de tenir compte des incertitudes (de mesure, de représentativité des échantillons ) susceptibles d affecter les valeurs déclarées découlant des règles associées au marquage CE, une majoration de 15 % doit être systématiquement appliquée à la conductivité thermique déclarée λ D et une minoration de 15 % à la résistance thermique déclarée R D. Nota : l application de la majoration/minoration de 15 % comme indiquée ci-dessus n est pas mathématiquement équivalente si elle est appliquée sur la conductivité thermique ou sur la résistance thermique au cas où les deux valeurs sont déclarées. L application de la majoration sur la résistance thermique prime dans la mesure où elle intègre les incertitudes sur l épaisseur. les valeurs thermiques déclarées seront données pour un fractile 90 et un taux de confiance de 90 % (lors de l application des normes européennes). En conséquence, pour les principaux cas rencontrés, les valeurs thermiques utiles à utiliser dans les calculs sont obtenues comme suit : 1) ACERMI (avec marquage CE éventuel) R UTILE =R ACERMI 2) Marquage CE uniquement R UTILE =R Déclarée 0,85 λ UTILE = λ Déclarée 1,15 3) Valeurs par défaut λ UTILE = DTU défini au 2.6 ci-après. Nota : les valeurs de conductivités thermiques indiquées au 2.6 sont susceptibles d être réajustées lors de l application des normes européennes (2002). 2 ou toute autre certification reconnue équivalente.

22 4 Règles Th-U 1.4 Liens avec les autres fascicules Pour la détermination des caractéristiques thermiques des éléments de parois constitués à partir des blocs de maçonnerie, de béton cellulaire, briques de terre cuite, planchers à poutrelle et entrevous, on se reportera au fascicule Parois opaques.

23 Règles Th-U 5 Chapitre 2 Valeurs tabulées Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide 2.1 PIERRES (1) 2.11 ROCHES PLUTONIQUES ET MÉTAMORPHIQUES Gneiss, porphyres ρ , Granites ρ , Schistes, ardoises ρ ,2 (2) ROCHES VOLCANIQUES Basaltes ρ , Trachytes, andésites ρ , Pierres naturelles poreuses, ex laves ρ , PIERRES CALCAIRES Marbres ρ , Pierres froides ou extra-dures ρ , Pierres dures ρ , Pierres fermes, demi-fermes ρ , Pierres tendres n 2 et ρ , Pierres très tendres ρ , GRÉS Grés quartzeux ρ , Grès (silice) ρ , Grés calcarifères ρ , SILEX, MEULIÈRES ET PONCES Silex ρ , Meulières ρ , ρ < , Ponces naturelles ρ 400 0, (1) Les conductivités thermiques données dans ce paragraphe sont en fait des conductivités thermiques équivalentes tenant compte des joints. (2) Il s agit de la conductivité correspondant à l utilisation de ces matériaux en murs, c est-à-dire pour un flux de chaleur parallèle aux strates.

24 6 Règles Th-U Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide 2.2 BETONS 2.21 BÉTONS DE GRANULATS COURANTS SILICEUX, SILICO-CALCAIRES ET CALCAIRES (granulats conformes aux spécifications de la norme NF P ) Béton plein < ρ , < ρ , Béton caverneux 1800 < ρ , ρ , Béton plein armé Valeurs à prendre en compte lorsque le béton plein est armé avec un pourcentage en volume de : avec 1 < % d acier < ρ , avec % d acier > 2 ρ > , dont au moins la moitié est disposée parallèlement au flux thermique. Pour les ouvrages dont le béton plein est armé avec moins de 1 % en volume d acier ou n entrant pas dans les familles ci-dessus, la valeur à prendre en compte est la valeur définie en ci-dessus BÉTONS DE GRANULATS COURANTS DE LAITIERS DE HAUTS FOURNEAUX (granulats conformes aux spécifications de la norme NF P ) Béton plein avec sable de rivière ou de carrière ρ , avec laitier granulé (granulats conformes aux ρ , spécifications de la norme NF P ) Béton caverneux Bétons comportant moins de 10 % de sable de rivière ρ , BÉTONS DE GRANULATS LÉGERS Béton de pouzzolane ou de laitier expansé à structure caverneuse Granulats conformes aux spécifications des normes NF P et Masse volumique apparente des granulats en vrac 750 kg/m 3 environ avec éléments fins ou sable ρ , ρ< , sans éléments fins de sable ρ , Béton de cendres volantes frittées Masse volumique apparente des granulats ρ , en vrac 650 kg/m 3 environ Béton de ponce naturelle Masse volumique apparente des granulats 950 ρ , en vrac 600 kg/m 3 environ

25 Règles Th-U 7 Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide Béton d argile expansée ou de schiste expansé (Granulats conformes aux spécifications de la norme NF P ) Bétons de structure Dosage en ciment égal ou supérieur à 300 kg/m 3 et masse volumique apparente des granulats en vrac comprise entre 300 et 550 kg/m 3, ou supérieure à 550 kg/m 3 avec sable de rivière, sans sable léger < ρ , avec sable de rivière et sable léger < ρ , Bétons «isolants porteurs» Dosage en ciment égal ou supérieur à 300 kg/m 3 et masse volumique apparente des granulats en vrac comprise entre 300 et 550 kg/m 3 avec sable léger et au plus 10 % de sable de rivière < ρ , avec sable léger, sans sable de rivière ρ , Bétons caverneux et semi-caverneux Dosage en ciment inférieur ou égal à 250 kg/m 3 et masse volumique apparente des granulats en vrac inférieure à 350 kg/m 3 ou comprise entre 350 et 550 kg/m 3 pour les bétons de masse volumique comprise entre 600 et 1000 kg/m 3 avec sable léger, sans sable de rivière 800 < ρ , sans sable (léger ou de rivière) et ne nécessitant 600 < ρ 800 0, qu un faible dosage en ciment ρ 600 0, BÉTONS DE GRANULATS TRÈS LÉGERS Bétons de perlite ou de vermiculite grade 3 (de 3 à 6 mm) coulé en place dosage : 3/1 600 < ρ 800 0, dosage : 6/1 400 ρ 600 0, Plaques de béton de vermiculite fabriquées 400 ρ 600 0, en usine 2.25 BÉTONS CELLULAIRES TRAITÉS À L AUTOCLAVE Masse volumique nominale < ρ 825 0, Masse volumique nominale < ρ 775 0, Masse volumique nominale < ρ 725 0, Masse volumique nominale < ρ 675 0, Masse volumique nominale < ρ 625 0, Masse volumique nominale < ρ 575 0, Masse volumique nominale < ρ 525 0, Masse volumique nominale < ρ 475 0, Masse volumique nominale < ρ 425 0, BÉTONS DE BOIS Béton de copeaux de bois 450 ρ 650 0, (conforme aux documents d Avis Technique) Panneaux fibragglo (voir 2.53)

26 8 Règles Th-U Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide 2.3 PLATRES (3) 2.31 PLÂTRES SANS GRANULATS Plâtre «gaché serré» ou «très serré» (plâtre de très < ρ , haute dureté (THD), plâtre projeté et plâtre fin) 900 < ρ , ρ 900 0, ρ 600 0, Plâtre courant d enduit intérieur (plâtre fin de construction ρ , (PFC) ou plâtre gros de construction (PGC) ρ , Enduit intérieur à base de plâtre et de sable ρ , Plaques de plâtres à parement de carton «standard» 750 ρ 900 0, et «haute dureté» ou éléments préfabriqués en plâtre à parements lisses 2.32 PLÂTRE AVEC GRANULATS LÉGERS OU FIBRES MINÉRALES Plaques de plâtre à parement de carton «spéciales feu» 800 ρ , et plaques de plâtre armées de fibres minérales Plâtre d enduit avec perlite tout venant ou vermiculite grade 2 (de 1 à 2 mm) 1 volume pour un volume de plâtre 600 ρ 900 0, volumes pour un volume de plâtre 500 ρ 600 0, TERRE CUITE utilisée dans les éléments de maçonnerie Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale < ρ , Masse volumique nominale 1000 ρ , VEGETAUX On caractérise les bois par leur masse volumique normale moyenne ρ n, c est-à-dire avec une teneur en humidité t h de 15 % selon la terminologie de la norme NF B La densité ainsi caractérisée est donc plus élevée que la masse volumique sèche indiquée dans la deuxième colonne BOIS Feuillus très lourds ρ > 870 0, ρ n > 1000 kg/m 3 Feuillus lourds 750 < ρ 870 0, < ρ n 1000 kg/m 3 Feuillus mi-lourds 565 < ρ 750 0, < ρ n 865 kg/m 3 Feuillus légers 435 < ρ 565 0, < ρ n 650 kg/m 3 Feuillus très légers hors balsa 200 < ρ 435 0, < ρ n 500 kg/m 3 Balsa ρ 200 0, ρ n 230 kg/m 3 (3) Conventionnellement, la masse volumique sèche des plâtres est obtenue après séchage en étuve ventilée à 55 C au lieu de 70 C (Voir NF B ).

27 Règles Th-U 9 Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide Résineux très lourd ρ > 610 0, ρ n > 700 kg/m 3 Résineux lourds 520 < ρ 610 0, < ρ n 700 kg/m 3 Résineux mi-lourds 435 < ρ 520 0, < ρ n 600 kg/m 3 Résineux légers ρ 435 0, ρ n 500 kg/m PANNEAUX À BASE DE BOIS définis conformément la norme pren (octobre 2000) Panneaux contreplaqués définis selon les normes NF EN et NF EN et BOIS PANNEAUTÉS définis selon la norme EN Panneaux de masse volumique nominale 850 à kg/m < ρ 900 0, Panneaux de masse volumique nominale 700 à 850 kg/m < ρ 750 0, Panneaux de masse volumique nominale 600 à 700 kg/m < ρ 600 0, Panneaux de masse volumique nominale 500 à 600 kg/m < ρ 500 0, Panneaux de masse volumique nominale 400 à 500 kg/m < ρ 450 0, Panneaux de masse volumique nominale 300 à 400 kg/m < ρ 350 0, Panneaux de masse volumique inférieure à 300 kg/m 3 ρ 250 0, Panneaux à lamelles longues et orientées (OSB) définis selon la norme NF EN 300 ρ 650 0, Panneaux de particules liées au ciment définis selon les normes NF EN et NF EN ρ , Panneaux de particules définis selon la norme NF EN 309 Panneaux de masse volumique nominale 700 à 900 kg/m < ρ 820 0, Panneaux de masse volumique nominale 500 à 700 kg/m < ρ 640 0, Panneaux de masse volumique nominale 300 à 500 kg/m < ρ 450 0, Panneaux de masse volumique nominale 200 à 300 kg/m < ρ 270 0, Panneaux de fibres 750 < ρ , définis selon la norme NF EN < ρ 750 0, < ρ 550 0, < ρ 350 0, ρ 200 0, PANNEAUX FIBRAGGLO 450 < ρ 550 0, (panneaux de fibres de bois agglomérés avec un liant 350 < ρ 450 0, hydraulique) définis conformément à la norme NF B < ρ 350 0, LIÈGE défini conformément à la norme NF B Comprimé ρ 500 0, Expansé pur : se reporter au paragraphe 2.63 Expansé aggloméré au brai ou aux résines synthétiques : se reporter au paragraphe PAILLE COMPRIMÉE 300 ρ 400 0,

28 10 Règles Th-U Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide 2.6 MATÉRIAUX ISOLANTS MANUFACTURÉS Sont visés ici les matériaux dont la conductivité thermique est au plus égale à 0,065 W/(m.K) (cf. norme NF P ), fabriqués en usine ou commercialisés sous la forme de plaques, panneaux ou rouleaux. Les caractéristiques thermiques des isolants sont données par famille d isolants. Une famille est définie par une norme, un procédé de fabrication et, si nécessaire, des caractéristiques physiques spécifiques à cette famille. Les fabricants qui se réfèrent à une famille dans leurs documentations doivent pouvoir justifier que leurs produits satisfont aux critères d identification indiqués. En l absence de cette justification, sont applicables les valeurs données aux paragraphes ou alinéas «autres fabrications» BALSA Se reporter au LAINES MINÉRALES définies conformément aux normes NF B et NF B Les masses volumiques indiquées dans ce paragraphe sont les masses volumiques apparentes nominales telles qu elles sont définies dans la NF B (masse surfacique divisée par l épaisseur nominale indiquée par le fabricant). Elles s entendent revêtements éventuels exclus. On se reportera au paragraphe 4,6 pour déterminer la résistance thermique de ces produits Laines de roches Classe RA : RA1 18 ρ< 25 0, RA2 25 ρ< 35 0, RA3 35 ρ 80 0, Classe RB : RB3 60 ρ< 100 0, RB4 100 ρ 180 0, Laines de verres Classe VA : VA1 7 ρ< 9,5 0, VA2 9,5 ρ< 12,5 0, VA3 12,5 ρ< 18 0, VA4 18 ρ< 25 0, VA5 25 ρ 65 0, Classe VB : VB1 7 ρ< 9,5 0, VB2 9,5 ρ< 12,5 0, VB3 12,5 ρ< 18 0, VB4 18 ρ< 25 0, VB5 25 ρ 65 0, Classe VC : VC1 7 ρ< 9,5 0, VC2 9,5 ρ< 12,5 0, VC3 12,5 ρ< 18 0, VC4 18 ρ< 25 0, VC5 25 ρ 130 0, Classe VD : VD1 9,5 ρ< 12,5 0, VD2 12,5 ρ< 18 0, VD3 18 ρ 25 0, Classe VE : VE1 55 ρ< 80 0, VE2 80 ρ 130 0, Autres fabrications de laines minérales 0, LIÈGE (voir le 2.54 pour les produits de masse volumique supérieure à 250 kg/m 3 ) Expansé pur 100 ρ 150 0, Expansé aggloméré au brai ou aux résines synthétiques 100 ρ< 150 0, ρ 250 0,

29 Règles Th-U 11 Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide 2.64 MATIÈRES PLASTIQUES ALVÉOLAIRES Polystyrène expansé Dans le cas où les produits ci-dessous sont utilisés en toiture inversée, on se reportera, pour la détermination de leur conductivité thermique, aux Avis Techniques concernant ces procédés Plaques conformes à la norme NF T , découpées dans les blocs moulés en discontinu : référence AM ρ 7 0, référence BM ρ 10 0, référence CM ρ 13 0, référence DM ρ 15 0, référence EM ρ 19 0, référence FM ρ 24 0, référence GM ρ 29 0, Plaques conformes à la norme NF T , moulées en continu : référence BC ρ 10 0, référence CC ρ 13 0, référence DC ρ 15 0, référence EC ρ 20 0, référence FC ρ 25 0, référence GC ρ 30 0, Extrudé Plaques sans gaz occlus autre que l air 28 ρ 40 0, Plaques expansées avec des hydrofluorocarbures 25 ρ 40 0, HCFC (142b et (ou) R22) Plaques expansées au chlorofluorocarbures CFC (4) sans peau de surface 25 ρ 40 0, avec peau de surface 25 ρ 40 0, Plaques expansées fabriquées à partir de polystyrène, mais n entrant pas dans les familles définies ci-dessus. 20 ρ 60 0, Mousse rigide de polychlorure de vinyle définie conformément à la NF T Q2 25 ρ 35 0,031 Q3 35 ρ 48 0, Mousse de polyuréthanne ou de polyisocyanate On donne ici les caractéristiques thermiques des matériaux fabriqués en usine. Pour les produits projetés, on se reportera au fascicule Parois Opaques Plaques moulées en continu entre revêtements souples et expansées avec des hydrochlorocarbures 27 ρ 40 0, HCFC (141b) et (ou) aux pentanes Plaques découpées dans des blocs moulés en continu et expansés avec des hydrochlorofluorocarbures 37 ρ 65 0, HCFC (141b) et (ou) aux pentanes Plaques moulées en continu injectées entre deux parements rigides (métal, verre, ) expansées avec des hydrochlorocarbures ou du pentane, 37 ρ 60 0, expansées sans gaz occlus autre que l air 37 ρ 60 0, Plaques moulées en continu projetés sur un parement rigide (plâtre, dérivés du bois, ) expansées 30 ρ 50 0, avec des hydrochlorocarbures ou aux pentanes. (4) Ces produits sont visés par le règlement CEE, portant sur les substances qui appauvrissent la couche d ozone. En conséquence, les valeurs qui leur correspondent ne valent que pour les ouvrages réalisés avant 1996 et maintenus en l état.

30 12 Règles Th-U Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide Plaques moulées en continu ou découpées dans 15 ρ 30 0, des blocs moulés expansés sans gaz occlus autre que l air Plaques conformes à la norme NF T , découpées dans des blocs moulés en discontinu (5). Référence AD 30 ρ< 35 0, référence BD 35 ρ< 40 0, référence CD 40 ρ< 50 0, référence DD 50 ρ< 60 0, référence ED 60 ρ< 70 0, référence FD 70 ρ< 100 0, Plaques conformes à la norme NF T , découpées dans des blocs moulés en discontinu (5). Référence AC 29 ρ< 31 0, référence BC 31 ρ< 33 0, référence CC 33 ρ< 37 0, référence DC 37 ρ< 46 0, référence EC 46 ρ< 56 0, référence FC 56 ρ< 66 0, référence GC 66 ρ< 75 0, référence HC 75 ρ< 100 0, Plaques moulées en continus (5) 27 ρ 35 0, Plaques expansées, fabriquées à partir de polyuréthanne mais n entrant pas dans les familles définies 20 ρ< 60 0, ci-dessus Mousse phénolique rigide On ne donne ici que les caractéristiques thermiques des matériaux fabriqués en usine Panneaux fabriqués en continu, expansés aux 30 ρ 45 0, hydrochlorofluorocarbures (HCFC 141b) et (ou) aux hydrochlorocarbures (LBL2) et (ou) aux pentanes Panneaux fabriqués à partir de mousse phénolique 30 ρ 60 0, mais n entrant pas dans la famille ci-dessus Autres matières plastiques alvéolaires fabriquées en usine isolants fabriqués à partir d autres matières plastiques 7 ρ 100 0,065 alvéolaires 2.65 PLAQUES À BASE DE PERLITE EXPANSÉE Plaques comportant un pourcentage de perlite 220 ρ 275 0, expansée et de fibres supérieur à 80 %. 180 ρ 220 0, ρ 180 0, Plaques à base de perlite expansée et de cellulose 140 ρ< 260 0,064 agglomérées, n entrant pas dans la famille ci-dessus PLAQUES HOMOGÈNES DE VERRE CELLULAIRE Fabrications postérieures à ρ 140 0, (5) Ces produits sont visés par le règlement CEE, portant sur les substances qui appauvrissent la couche d ozone. En conséquence, les valeurs qui leur correspondent ne valent que pour les ouvrages réalisés avant 1996 et maintenus en l état. (6) Matériau classé traditionnellement parmi les isolants.

31 Règles Th-U 13 Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide 2.7 MATIÈRES PLASTIQUES SYNTHÉTIQUES COMPACTES, MASTICS ET PRODUITS D ÉTANCHÉITÉ 2.71 MATIÈRES SYNTHÉTIQUES COMPACTES D USAGE COURANT DANS LE BÂTIMENT naturel 910 0, néoprène (polychloroprène) , butyle (iso butène), plein/coulé à chaud , caoutchouc mousse , caoutchouc dur (ébonite), plein , éthylène propylène diène monomère (EPDM) , polyisobuthylène 930 0, polysulfure , butadiène 980 0, acryliques , poly carbonates , polytétrafluoréthylène (PTFE) , chlorure de polyvinyle (PVC) , polyméthylméthacrylate (PMMA) , poly acétate , polyamide (nylon) , polyamide 6.6 avec 25 % de fibre de verre , polyéthylène/polythène, haute densité 980 0, polyéthylène/polythène, basse densité 920 0, polystyrène , polypropylène 910 0, polypropylène avec 25 % de fibre de verre , polyuréthane (PU) , résine époxy , résine phénolique , résine polyester , MASTICS POUR JOINTS, ÉTANCHÉITÉ ET COUPURE THERMIQUE silicagel (dessicatif) 720 0, silicone pur , silicone mastic , mousse de silicone 750 0, uréthane polyuréthane (coupure thermique) , chlorure de polyvinyle flexible avec 40 % de plastifiant , mousse élastomère flexible , mousse de polyuréthane (PU) 70 0, mousse de polyéthylène 70 0, PRODUITS D ÉTANCHÉITÉ (8) Asphalte Asphalte pur ρ , Asphalte sablé 1, Bitume Pur ρ , Cartons feutres et chapes souples imprégnées ρ , (8) Les matériaux de protection, placés au-dessus de l étanchéité ne sont pas pris en compte dans le calcul du U, sauf spécification contraire donnée dans un Avis Technique.

32 14 Règles Th-U Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide 2.8 MÉTAUX aluminium alliages d aluminium bronze laiton cuivre fer pur fer, fonte plomb acier acier inoxydable zinc AUTRES MATÉRIAUX 2.91 TERRE ET SOLS Sols sable et gravier ρ , argile ou limon ρ , Pisé, bauge, béton de terre stabilisé, ρ ,1 blocs de terre comprimée Revêtements de sol caoutchouc , plastique , sous couche, caoutchouc-mousse ou plastique cellulaire 270 0, sous-couche feutre 120 0, sous-couche laine 200 0, sous-couche liège ρ < 200 0, plaque de liège ρ > 400 0, tapis, revêtement textile 200 0, linoléom , MORTIERS D ENDUITS ET DE JOINTS DE CIMENT OU DE CHAUX Les mortiers de masse volumique inférieure à 1800 kg/m 3 ρ > , sont considérés comme non traditionnels < ρ ,3 (9) < ρ , < ρ , < ρ , < ρ , < ρ , < ρ 750 0, FIBRES-CIMENT ET FIBRES-CIMENT CELLULOSE Fibres-ciment < ρ , ρ , Fibres-ciment cellulose < ρ , ρ ,35 (9) La masse volumique moyenne d un mortier de pose est de 1900 kg/m 3.

33 Règles Th-U 15 Masse Conductivité Capacité Facteur de résistance volumique thermique thermique à la diffusion de Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d eau (ρ) (λ) (Cp) (µ) en kg/m 3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide 2.94 PLAQUES À BASE DE VERMICULITE AGGLOMÉRÉES 400 < ρ 500 0,19 AUX SILICATES 300 < ρ 400 0, < ρ 300 0, VERRE verre sodo-calciare (y compris le verre flotté) , quartz , pâte de verre , MATÉRIAUX EN VRAC Les caractéristiques de ces matériaux sont fonction de leur mise en œuvre ; elles sont données dans le fascicule Parois opaques 2.97 GAZ air 1,23 0, dioxyde de carbone 1,95 0, argon 1,70 0, hexafluorure de soufre 6,36 0, krypton 3,56 0, xénon 5,68 0, EAU glace à 10 C 920 2, glace à 0 C 900 2, neige fraîchement tombée (< 30 mm) 100 0, neige souple (30-70 mm) 200 0, neige légèrement comprimée ( mm) 300 0, neige compactée (< 200 mm) 500 0, eau à 10 C , eau à 40 C 990 0, eau à 80 C 970 0,

34 16 Règles Th-U

35 Règles Th-U i Fascicule 3/5 PAROIS VITRÉES SOMMAIRE Chapitre I. Introduction Références normatives Définitions, symboles et indices Chapitre II. Méthodes de calcul Principe Calcul de la paroi vitrée Fenêtres, portes, et portes-fenêtres Paroi vitrée avec fermetures ou stores Coefficient U jour-nuit Blocs-baies Façades rideaux Présentation des résultats Calcul des éléments de la paroi vitrée Eléments de remplissage Menuiserie Jonction : menuiserie élément de remplissage Fermetures Coffres de volet roulant Chapitre III. Valeurs par défaut Coefficient U g des vitrages en partie courante Vitrages simples Vitrages doubles verticaux Vitrages doubles horizontaux Coefficient ψ g de la jonction élément de remplissage menuiserie Coefficient U w des parois vitrées courantes a Menuiserie métallique à rupture de pont thermique b Menuiserie en PVC c Menuiserie en BOIS Coefficient de transmission thermique moyen U jour-nuit Coefficient U w des portes courantes

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37 Règles Th-U 1 Chapitre I Introduction Ce fascicule décrit les principes de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées, (équipées ou non de fermetures) et de leurs composants et contient des valeurs par défaut précalculées conformément aux normes correspondantes. Ce fascicule ne traite pas les parois pariétodynamiques. Le coefficient surfacique moyen de la paroi vitrée, déterminé selon ce fascicule, sert notamment : à la vérification de la caractéristique de la paroi vitrée par rapport aux caractéristiques thermiques minimales correspondantes fixées par l article 31 de l arrêté relatif à la réglementation thermique Et/ou au calcul de U bât (coefficient moyen des déperditions par les parois du bâtiment) ; la surface de la paroi vitrée prise en compte pour les fenêtres, portes et porte-fenêtres, est celle en tableau Et/ou à la comparaison des produits entre eux 1.1 Références normatives A la date de publication de ce document, certaines des normes citées ci-dessous seront toujours en stade de projet (pren) ; Pour ces projets de normes, la dernière version s applique. normes d essai ISO 8302 Isolation thermique Détermination de la résistance thermique et des propriétés connexes en régime stationnaire Méthode de la plaque chaude gardée. ISO Isolation thermique des portes et fenêtres Détermination de la transmission thermique par la méthode de la boîte chaude. NF EN 674 Verre dans la construction Détermination du coefficient de transmission thermique U Méthode de l anneau de garde. NF EN 675 Verre dans la construction Détermination du coefficient de transmission thermique U Méthode du fluxmètre. PrEN Fenêtres, portes et fermetures Détermination du coefficient de transmission thermique par la méthode de la boîte chaude Partie 2 : profilés de menuiserie. PrEN Fenêtres, portes et fermetures Détermination du coefficient de transmission thermique par la méthode de la boîte chaude Partie 4 : coffres de volets roulants. normes de calcul NF EN ISO Performances thermiques des fenêtres, portes et fermetures Calcul du coefficient de transmission thermique Partie 1 : Méthode simplifiée. PrEN ISO Performances thermiques des fenêtres, portes et fermetures Calcul du coefficient de transmission thermique Partie 2 : Méthode numérique pour profilés de menuiserie. NF EN 673 Verre dans la construction Détermination du coefficient de transmission thermique U Méthode de calcul pren Performances thermiques des façades rideaux Calcul du coefficient de transmission thermique méthode simplifiée. NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments Résistance thermique et coefficient de transmission thermique Méthode de calcul NF EN Fermetures pour baies équipées de fenêtres, stores intérieurs et extérieurs Résistance thermique additionnelle Attribution d une classe de perméabilité à l air à un produit. NF EN ISO Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Partie 1 : méthode générale de calcul.

38 2 Règles Th-U NF EN ISO Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Partie 2 : Ponts thermiques linéaires. 1.2 Définitions, symboles et indices a Définitions Dans ce document, les définitions suivantes s appliquent : élément de remplissage : il s agit généralement soit d un vitrage (simple, double ou triple), soit d un panneau opaque (ou translucide). menuiserie : ensemble de profilés, fixes, dormants ou ouvrants (incluant les joints, mastics et produits d étanchéité) pouvant encadrer l élément de remplissage. aire projetée : aire de la surface projetée sur un plan parallèle à l élément de remplissage de la paroi vitrée. aire développée : surface de toutes les parties, d un élément donné, en contact direct avec l ambiance, intérieur ou extérieur, selon le cas. cavité d air : volume d air dont la largeur de la section transversale, en partie courante, est inférieure à dix fois son épaisseur. lame d air : volume d air dont la largeur de la section transversale, en partie courante, est supérieure à dix fois son épaisseur. cavité d air non ventilée : cavité complètement fermée ou qui communique avec l extérieur par le biais d un interstice ne dépassant pas 2 mm. cavité d air partiellement ventilée : cavité dont la profondeur est supérieure ou égale à la largeur 2 < l 10 mm de l unique interstice à travers lequel elle communique avec l extérieur. cavité d air fortement ventilée : cavité dont la profondeur est inférieure à la largeur 2 < l 10 mm de l unique interstice à travers lequel elle communique avec l extérieur ou cavité qui communique avec l extérieur par le biais d un interstice de largeur l > 10 mm. bloc-baie : dit également bloc-fenêtre, il s agit d un composant destiné à être mis en œuvre dans une baie et constitué d une fenêtre (ou porte-fenêtre) avec sa fermeture, montées en usine. façade rideau : façade légère constituée d un assemblage de profilés d ossature et de menuiserie et d éléments de remplissage opaques, transparents, ou translucides. Elle peut comporter un ou plusieurs parois et elle est située entièrement en avant d un nez de plancher. b Symboles Symbole Grandeur Unité U Coefficient de transmission surfacique W/(m 2.K) ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K) e Epaisseur m R Résistance thermique m 2.K/W A Surface m l Longueur, largeur m R Résistance additionnelle m 2.K/W T Température K λ Conductivité thermique W/(m.K) ε n Emissivité normale ε Emissivité corrigée E Emittance F Facteur de forme h Coefficient d échanges superficiels W/(m 2.K) ϕ Flux thermique par unité de longueur W/m H Hauteur m c Indices cw Façade rideau s Lame d air ou de gaz w Fenêtre, porte ou porte fenêtre nue jn Jour-nuit f Fermeture, menuiserie wf Fenêtre, porte ou porte fenêtre nue avec fermeture c Coffre de volet roulant eq Equivalent a Convection r Rayonnement g Vitrage

39 Règles Th-U 3 Chapitre II Méthodes de calcul Une alternative à la méthode de calcul décrite ci-après est la mesure de la paroi vitrée ou de ses composants conformément aux normes d essai citées au Principe Une paroi vitrée nue est généralement constituée de deux composants principaux qui sont, l élément de remplissage, et la menuiserie. Cependant, pour le calcul thermique du coefficient moyen de la paroi, celle-ci doit être décomposée en trois parties distinctes : 1 la partie courante de l élément de remplissage Elle se caractérise par un coefficient de transmission surfacique qui exclut l effet de bord, et qui est valable sur toute la surface visible de l élément de remplissage. 2 la jonction entre la menuiserie et l élément de remplissage Elle se caractérise par un coefficient linéique dû à l effet thermique combiné du bord de l élément de remplissage et de la menuiserie. Ce coefficient s applique au périmètre de la partie visible de l élément de remplissage. 3 la menuiserie. Elle se caractérise par un coefficient de transmission surfacique moyen valable sur toute la surface de la menuiserie. Pour calculer le coefficient moyen de la paroi nue, on procède tout d abord au calcul des trois coefficients correspondants aux trois zones, puis on détermine le coefficient moyen de la paroi par la pondération respective de chaque coefficient par l aire ou le linéaire correspondant. Quant au coefficient moyen U jour-nuit, il sera calculé après détermination de la résistance additionnelle totale R apportée à la paroi vitrée par la résistance thermique propre de la fermeture et celle de la lame d air située entre la fermeture et la paroi (voir 2.22 et 2.23). 2.2 Calcul de la paroi vitrée Ce paragraphe donne les formules générales pour le calcul du coefficient moyen de la paroi vitrée nue en fonction des caractéristiques thermiques de ses éléments. Le 2.3 est consacré aux méthodes de calcul des différents éléments Fenêtres, portes, et portes-fenêtres a simple paroi Le coefficient de transmission surfacique moyen de la fenêtre, porte ou porte-fenêtre, peut être déterminé soit par calcul conformément à la norme NF EN ISO parties 1 et 2, soit par mesure à la boîte chaude gardée selon la norme ISO En absence de valeurs mesurées ou calculées selon ces normes, des valeurs par défaut sont données aux 3.3 et 3.5. Les dimensions à prendre en compte pour le calcul du coefficient surfacique moyen U w, sont les dimensions hors tout de la fenêtre, de la porte ou de la porte-fenêtre, prises indépendamment de la mise en œuvre. Tout débordement dû aux recouvrements éventuels est à exclure (voir figure 1). A f A g A f A g A f Figure 1 l g l g

40 4 Règles Th-U Le coefficient de transmission thermique U w de la fenêtre, de la porte ou de la porte-fenêtre peut être calculé selon la formule suivante : U w = U g A g +U f A f + ψ g l g A g +A f où A g A f l g U g U f est la plus petite des aires visibles du vitrage, vues des deux côtés de la paroi en m 2. On ne tient pas compte des débordements des joints. est la plus grande aire projetée de la menuiserie prise sans recouvrements (incluant la surface de la pièce d appui éventuelle), vue des deux côtés de la paroi, en m 2. est la plus grande somme des périmètres visibles du vitrage, vus des deux côtés de la paroi en m. est le coefficient surfacique en partie centrale du vitrage en W/(m 2.K). La méthode de calcul correspondante est donnée au est le coefficient surfacique moyen de la menuiserie en W/(m 2.K) calculé selon la formule suivante : U fi étant le coefficient surfacique du montant ou de la traverse numéro i. La méthode de calcul des coefficients U fi est donnée au A fi étant son aire projetée correspondante. La largeur des montants en partie courante est supposée se prolonger sur toute la hauteur de la fenêtre. ψ g est le coefficient linéique du à l effet thermique combiné de l intercalaire du vitrage et du profilé, en W/(m.K). La méthode de calcul de ψ g est donnée au Lorsque le vitrage est remplacé en partie par un panneau opaque, U w doit être calculé par la formule ci-après : U w = U g A g +U f A f +U p A p + ψ g l g + ψ p l p A g +A f +A p où U p ψ p l p U f = Σ U fi A fi A f est le coefficient surfacique en partie centrale du panneau opaque en W/(m 2.K). La méthode de calcul correspondante est donnée au est le coefficient linéique dû à l effet thermique combiné du cadre du panneau et du profilé, en W/(m.K). La méthode de calcul de ψ p est donnée au est la plus grande somme des périmètres visibles du panneau, vus des deux côtés de la paroi en m. b double paroi Il s agit d un système constitué de deux fenêtres, deux portes ou deux portes-fenêtres, séparées par une lame d air. Le coefficient surfacique moyen résultant se calcule en fonction des coefficients surfaciques individuels des deux parois U w1, U w2 et de la résistance thermique de la lame d air R s : 1 U w = 1 R U si +R se +R s + 1 w1 U w2 (1) (2) (3) (4) Cette méthode n est pas applicable lorsque la lame d air communique avec l extérieur par le biais d ouvertures dont l aire équivalente dépasse 500 mm 2 par mètre de longueur de paroi pour les lames verticales (pour une lame horizontale voir fascicule «parois opaques»), sans qu aucune disposition ne soit entreprise pour limiter les échanges d air avec l extérieur. Tableau 1 : Résistance thermique des lames d air non ventilées surfaces à forte émissivité Epaisseur de la lame d air Résistance de la lame d air e R s mm m 2.K/W e NOTE Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire Les valeurs de R s correspondant à une lame verticale sont données dans le tableau suivant : 2.22 Paroi vitrée avec fermetures et stores Ce paragraphe donne la méthode de calcul du coefficient U des parois vitrées équipées de fermetures et stores. Cette méthode reprend les principes établis par la norme NF EN ISO et NF EN Fermetures extérieures Les fermetures extérieures sont réparties du point de vue de leur perméabilité à l air en cinq classes. Le critère d évaluation de la perméabilité peut être exprimé par la somme des largeurs des interstices de montage de la fermeture par rapport au gros œuvre. Cette largeur totale est exprimée par e tot en mm et est donnée par l expression : e tot = e 1 + e 2 + e 3 (mm) (5) e 1, e 2 et e 3 sont les largeurs moyennes des interstices : haut, bas et latéral. Ces valeurs sont définies sur la figure ci-après. R si et R se étant les résistances superficielles, intérieure et extérieure, données au 2.31 tableau 3.

41 Règles Th-U 5 e 2 e 2 intérieure e 3 extérieure intérieure fermeture e 1 e 1 extérieure e 3 Nota : e 3 n'est pris en compte qu'une fois Figure 2 De ce point de vue les cinq classes de fermetures extérieures sont définies comme suit : classe 1 : Les fermetures de très forte perméabilité : e tot 35 mm. De plus ces fermetures peuvent comporter en partie courante des ajours complémentaires. classe 2 : Les fermetures de forte perméabilité : 15 mm e tot < 35 mm. classe 3 : Les fermetures de perméabilité moyenne : 8 e tot < 15 mm. classe 4 : Les fermetures de faible perméabilité : e tot 8 mm. classe 5 : Les fermetures de très faible perméabilité : e tot 3 mm et e 1 +e 3 = 0 ou e 2 +e 3 =0 Ces fermetures ne permettent pas d assurer l entrée de l air de ventilation des logements par des orifices disposés dans la menuiserie. Nota : Les fermetures de classe 2 et plus ne doivent pas comporter d ajours en partie courante, sinon elles doivent être considérées en classe 1. Le coefficient U wf des fenêtres équipées d une fermeture extérieure est donné par la formule : U wf = 1 1/ U w + R où U w est le coefficient U de la paroi vitrée, en W/(m 2.K), donné au R est la résistance thermique additionnelle, en m 2.K/W, apportée par l ensemble fermeture lame d air ventilée. Les valeurs de R sont données ci-après pour les cinq classes de fermetures retenues. Classe 1 Fermetures de très forte perméabilité : R = 0.08 (m 2.K/W) (7) Classe 2 Fermetures de forte perméabilité : R = 0.25 R f (m 2.K/W) (8) Classe 3 Fermetures de perméabilité moyenne : R = 0.55 R f (m 2.K/W) (9) Classe 4 Fermetures de faible perméabilité : R = 0.80 R f (m 2.K/W) (10) Classe 5 Fermetures de très faible perméabilité : R = 0.95 R f (m2.k/w) (11) R f étant la résistance thermique de la fermeture, en m 2.K/W. Ces formules ne sont valables que pour R f 0,3 m 2.K/W. (6) Les valeurs de R f peuvent être déterminées par mesure ou par calcul selon le 2.34 A défaut de valeurs certifiées de la résistance additionnelle R, les valeurs peuvent être obtenues soit par calcul selon 2.221, soit d après le tableau 2 ci-après : Tableau 2 : Résistances thermiques additionnelles des fermetures R Fermetures m 2.K/W Jalousie accordéon, fermeture à lames orientables y compris les vénitiens extérieurs tout métal, volets battants ou persiennes avec ajours fixes 0.08 Fermeture sans ajours en position déployée, volets roulants Alu 0.14 Volet roulant PVC (e 12 mm) 0.19 Persienne coulissante ou volet battant PVC, volet battant bois, (e 22 mm) 0.19 Persienne coulissante PVC et volet battant bois, (e > 22 mm) 0.25 Volet roulant PVC (e > 12 mm) 0.25 e étant l épaisseur du tablier Stores extérieurs, intérieurs ou entre deux vitres Certains stores en position déployée et fermée peuvent contribuer à améliorer la résistance thermique des parois vitrées (voir NF EN et Avis Techniques correspondants). Cependant, et à l exception des cas particuliers mentionnés dans les Avis Techniques, la durée relative à cette position est généralement mal connue et ne permet pas un calcul de U jn Coefficient U moyen jour-nuit Dans les pièces du volume habitable, on admet que les fermetures associées aux parois vitrées sont considérées, à parts égales de degrès-heures, ouvertes ou fermées. Cette convention résulte du constat que les fermetures sont fermées sur 20 % des parois vitrées durant le jour et 75 % la nuit. Les degrès-heures de jour représentant environ 45 % du total des degrès-heures et celles de nuit 55 %, la part des déperditions avec fermetures fermées a pour valeur : 0,20 0,45 + 0,75 0,55 0,50

42 6 Règles Th-U Ceci conduit à la définition d un «coefficient U moyen journuit» dont l expression est : U jn = U w +U wf 2 (12) où U w U wf est le coefficient de la paroi vitrée nue tel que défini au 2.21, en W/(m 2.K) est le coefficient de la paroi vitrée avec fermeture tel que défini au 2.22, en W/(m 2.K) L effet des voilages et rideaux, ne doit pas être pris en compte pour le calcul de U jn. Ceci est également valable pour les stores, sauf indication contraire figurant dans un document d Avis Technique. Au 3.4, le tableau 27 récapitule les différentes valeurs de U jn en fonction de U w et de la résistance additionnelle R définie en Blocs-baies Ce paragraphe ne concerne que les blocs baies réalisés avec des coffres de volet roulant. On distingue deux cas de configuration : A c A c A w A w Figure 3 Figure 4 a les blocs baies dont le coffre de volet roulant s inscrit dans la surface du tableau de la baie (figure 3). Le coefficient U jour-nuit correspondant se calcule d après la formule ci-après : U bb,jn = U jn A w +U c A c A w +A c (13) où U bb, jn est le coefficient jour-nuit du bloc-baie, en W/(m 2.K) U jn est le coefficient jour-nuit de la paroi vitrée (hors coffre) tel que défini au 2.23, en W/(m 2.K) U c est le coefficient surfacique du coffre calculé au 2.35, en W/(m 2.K) A w est l aire projetée de la paroi vitrée, en m 2. A c est l aire projetée du coffre, en m 2.

43 Règles Th-U 7 b les blocs baies dont le coffre de volet roulant est disposé en applique derrière le linteau (figure 4). Dans ce cas, le coefficient U jour-nuit ne s applique qu à la surface de paroi vitrée (A w ) prise sous le coffre de volet roulant. Ce dernier doit être considéré comme une paroi opaque et doit être calculé selon le chapitre Façades rideaux Ne sont concernées par ce paragraphe que les façades rideaux définies au 1.2 et par la norme XP P La méthode de calcul détaillée correspondante est décrite dans la norme pren Pour calculer le coefficient surfacique moyen d une façade rideau, on procède de la manière suivante : 1 On divise la façade en modules. Les frontières des modules doivent être choisies de façon à obtenir des modules répétitifs juxtaposés simples à calculer. Le plus souvent ces frontières sont confondues avec les axes de symétrie des profilés (montants ou traverses) de l ossature de la façade. La norme pr EN donne davantage de précision sur le choix de ces frontières. ψ p est le coefficient linéique dû à l effet thermique combiné du cadre du panneau et du profilé, en W/(m.K). La méthode de calcul de ψ p est donnée au ( 1 ) Dans le cas de façades rideaux, les aires projetées «visibles» de la menuiserie et de l élément de remplissage sont à prendre en compte par rapport aux parties du profilé au voisinage immédiat de l élément de remplissage (voir figure 5). A f 2 On détermine les coefficients surfaciques et linéiques des éléments de chaque module. Chaque module peut contenir à la fois différents types d éléments : éléments de remplissage vitrés ou opaques, profilés de menuiserie, espaceurs de vitrages ou cadres de panneaux opaques. La méthode de calcul des ces éléments est donnée au On détermine le coefficient surfacique moyen U cwi de chaque module. Σ U g A g + Σ U f A f + Σ U p A p + Σ ψ g l g + Σ ψ p l p U cwi = A g +A f +A p Σ (14) où A (1) g est la plus petite aire visible du vitrage, vue des deux côtés de la paroi en m 2. On ne tient pas compte des débordements des joints. A (1) f est la plus grande aire projetée de la menuiserie prise sans recouvrements, vue des deux côtés de la paroi, en m 2 A (1) p est la plus petite aire visible du panneau opaque, vue des deux côtés de la paroi en m 2. On ne tient pas compte des débordements des joints. U g est le coefficient surfacique en partie centrale du vitrage en W/(m 2.K). La méthode de calcul correspondante est donnée au U f est le coefficient surfacique de la menuiserie en W/(m 2.K) U p est le coefficient surfacique en partie centrale du panneau opaque en W/(m 2.K). La méthode de calcul correspondante est donnée au l p est le plus grand périmètre visible du panneau, vu des deux côtés de la paroi en m l g est le plus grand périmètre visible du vitrage, vu des deux côtés de la paroi, en m ψ g est le coefficient linéique dû à l effet thermique combiné de l intercalaire du vitrage et du profilé, en W/(m.K). La méthode de calcul de ψ g est donnée au Figure 5 4 on détermine le coefficient surfacique moyen de la façade. Le coefficient surfacique moyen de la façade U cw, tot, se calcul d après la formule suivante : U cw, tot = Σ U cwi A cwi Σ A cwi (15) où U cw, tot est le coefficient surfacique moyen de la façade rideau, en W/(m 2.K) U cwi est le coefficient surfacique moyen du module i, en W/(m 2.K) A cwi est l aire projetée du module i, en m Présentation des résultats a expression des valeurs A f La valeur de U w de la paroi vitrée doit être exprimée avec deux chiffres significatifs. b justifications En plus des justifications concernant les différents éléments de la paroi vitrée, un dessin de la paroi entière (ou du module entier) doit indiquer les aires des éléments opaques et vitrés ainsi que les périmètres des intercalaires ou cadres éventuels. La source de toute valeur utilisée sans calcul particulier, doit être clairement indiquée.

44 8 Règles Th-U 2.3 Calcul des éléments de la paroi vitrée 2.31 Eléments de remplissage Le coefficient surfacique du vitrage U g ou du panneau opaque U p caractérise le transfert thermique en partie centrale sans les effets de bords. II se définit comme étant le flux, en régime stationnaire, par unité de surface et pour une différence de température d un Kelvin entre les deux ambiances situées de part et d autre du vitrage. Il s exprime en Watt par mètre carré par Kelvin, W/(m 2.K). La méthode de calcul détaillée est décrite dans la norme NF EN 673. Le principe de calcul est donné ci-après : a vitrage isolant Le coefficient de transmission thermique U g exprimé en W/(m 2.K) se calcule d après la formule suivante : 1 U g = (16) d j R se + Σ + R s,k +R si j où R se R si d j λ j R s, k est la résistance superficielle extérieure, en m 2.K/W est la résistance superficielle intérieure, en m 2.K/W est l épaisseur du verre ou de la couche du matériau j (à l exception de l air ou du gaz), en m est la conductivité thermique du verre ou de la couche de matériau j, en W/(m.K) est la résistance thermique de la lame d air ou du gaz, en m 2.K/W. Elle se calcule d après la formule suivante : R s,k = 1 (17) h r +h g où h r λ j Σ k est la conductance thermique radiative de la lame de gaz, en W/(m 2.K) h r =4σ 1 ε ε T m 3 (18) n est un exposant qui dépend de l inclinaison du vitrage Gr est le nombre de Grashof Pr est le nombre de Prandtl Gr = 9.81 s 3 Tρ 2 (21) T m µ 2 Pr = µ c (22) λ où T est la différence de température entre les surfaces situées de part et d autre de la lame de gaz, en K. ρ est la masse volumique du gaz, en kg/m 3. µ est la viscosité dynamique du gaz, en kg/(m.s) c est la capacité thermique massique du gaz, en J/(kg. K) T m est la température moyenne absolue du gaz, en K En cas où le vitrage comporte N lames de gaz avec N > 2, plusieurs itérations sont nécessaires pour le calcul des résistances R s, k. Ces itérations se font en fonction d un seul paramètre ( T) et avec l hypothèse d une température moyenne constante T m = 283 K. La valeur de départ de T est 15/N, N étant le nombre de lames. A chaque itération de nouvelles valeurs de T sont calculées et ainsi de suite jusqu à la convergence de ΣR s, k au troisième chiffre significatif. b panneau opaque Le calcul de U p s effectue en utilisant la formule (16) où R s, k désigne la résistance thermique de la lame d air éventuelle faisant partie du panneau. A défaut d un calcul détaillé de R s, k conforme au fascicule «parois opaques» les valeurs par défaut, données au tableau 1 peuvent être utilisées pour des lames verticales si leur épaisseur n excède pas 300 mm. h g où σ est la constante de Stefan-Boltzmann, en W/(m 2.K 4 ) T m est la température moyenne absolue de la lame de gaz, en K ε 1 et ε 2 sont les émissivités corrigées à la température T m est la conductance thermique du gaz, en W/(m 2.K) où s λ h g =Nu λ s (19) est la l épaisseur de la lame, en m est la conductivité thermique du gaz, en W/(m.K) Nu est le nombre de Nusselt (si Nu < 1 prendre Nu = 1) Nu = A (Gr Pr) n (20) où A est une constante qui dépend de l inclinaison du vitrage. c données d entrée c.1 résistances superficielles Les résistances superficielles extérieure et intérieure dépendent de l inclinaison de la paroi : Tableau 3 : Résistances superficielles Inclinaison de la paroi R si R se m 2.K/W m 2.K/W 60 (paroi verticale et flux horizontal) < 60 (paroi horizontale et flux ascendant)

45 Règles Th-U 9 c.2 émissivité corrigée L émissivité corrigée, ε, est obtenue en multipliant l émissivité normale par le rapport figurant dans le tableau ci-après : Emissivité normale ε n Tableau 4 : Emissivité corrigée Rapport ε/ε n Des valeurs intermédiaires peuvent être obtenues avec une précision suffisante par interpolation linéaire L émissivité normale utile ε n à utiliser pour le calcul doit être prise égale à l émissivité déclarée majorée de : 0.0 si le coefficient U g du vitrage isolant fait l objet d une certification menée par un organisme accrédité COFRAC ou équivalent sur la base d une émissivité certifiée par un membre de l UEATC. x si la paroi vitrée est certifiée ACOTHERM ou équivalent, où x est déterminé au cas par cas par le comité de la marque (x = 0 ou 0.02) 0.02 dans les autres cas L émissivité normale déclarée doit être justifiée par un rapport d essai émanant d un laboratoire indépendant sinon considérer le vitrage comme non traité. c.3 valeurs de la constante A et de l exposant n Tableau 5 : Valeurs de A et de n vitrage vertical vitrage incliné à 45 vitrage horizontal A n Pour des angles intermédiaires, une interpolation linéaire est possible pour retrouver les valeurs correspondantes de A et de n. c.4 propriétés des gaz de remplissage Il s agit de quatre propriétés données en fonction de la température moyenne de la lame de gaz et qui servent au calcul de la conductance de gaz h g. Le tableau suivant récapitule les valeurs pour les quatre gaz : Air, Argon, Xénon et Krypton. En cas où la lame de gaz contient deux ou plusieurs gaz à la fois, les propriétés résultantes du mélange sont obtenues par pondération proportionnelle aux volumes correspondants, F1, F2, Gaz1 : P1 Gaz2 : P2 etc P = P1 F1 + P2 F2 + Où P représente la propriété concernée : masse volumique, viscosité dynamique, conductivité thermique ou chaleur massique.

46 10 Règles Th-U Pour les gaz autres que l air, le taux de remplissage doit être justifié à l état initial et dans le temps, par un Avis Technique ou une certification délivrée par un organisme accrédité COFRAC, ou équivalent sinon un taux de remplissage d air de 100 % doit être utilisé. Tableau 6 : Propriétés des gaz Chaleur massique Température Masse volumique Viscosité dynamique Conductivité thermique à pression constante Gaz T m ρ µ λ c C Kg/m 3 Kg/(m.s) W/(m.K) J/(Kg. K) Air Argon Xénon Krypton c.5 valeurs par défaut Les valeurs suivantes doivent être utilisées quand il s agit d un calcul effectué dans le but de comparer les produits entre eux ou en absence de toute autre source de donnée. R se Tableau 7 Valeurs par défaut Paramètres valeur unité résistance superficielle extérieure pour un verre sans couche particulière 0.04 m 2.K/W R si résistance superficielle intérieure pour un verre sans couche particulière 0.13 m 2.K/W λ j conductivité thermique du verre 1.0 W/(m.K) ε n émissivité normale d une surface de verre, non traitée 0.89 T m température moyenne de la lame de gaz 283 K T différence de température entre les surfaces situées de part 15 K et d autre de la lame de gaz σ constante de Stefan-Boltzmann W/(m 2.K 4 ) A constante n exposant 0.38 d Présentation des résultats d.1 expression des valeurs La valeur de U g vitrage doit être arrondie à un chiffre après la virgule. L émissivité normale doit être arrondie à deux chiffres après la virgule. Les autres valeurs intermédiaires des paramètres servant au calcul de U g ne doivent pas être arrondies.

47 Règles Th-U 11 d.2 justifications Tout calcul doit être accompagné des justifications et résultats suivants : une description de la composition du vitrage en partant de la face extérieure jusqu à la face intérieure (épaisseurs nominales des verres, épaisseurs nominales de toute autre couche de matériau, épaisseurs nominales des lames de gaz, nature et pourcentage de(s) gaz, émissivités normales et positionnement de toutes les couches de traitement des verres). l inclinaison du vitrage par rapport à l horizontal et toute condition aux limites qui diffère des valeurs par défaut. résistance thermique totale de(s) lame(s) d air ou de gaz. coefficient U g La menuiserie Le coefficient surfacique moyen de la menuiserie U f se définit comme étant le flux en régime stationnaire, par unité de surface et pour une différence de température d un Kelvin entre les deux ambiances situées de part et d autre de la menuiserie. Il s exprime en watt par mètre carré par degré Kelvin, W/(m 2.K). Les profilés de menuiserie peuvent être déterminés soit par calcul numérique conformément aux normes NF EN ISO (parties 1 et 2) et pr EN ISO , soit par mesure directe conformément à la norme pr EN Les programmes de calcul doivent être vérifiés conformément au 4.2 de la norme pr EN ISO En absence des valeurs calculées ou mesurées selon ces normes, les valeurs de U f peuvent être obtenues par des méthodes simplifiées décrites dans l annexe informative D de la norme NF EN ISO On se contente ici de décrire brièvement les étapes principales du calcul numérique des profilés : A La modélisation de la géométrie Le modèle géométrique, doit comprendre, en plus du détail des profilés, un panneau opaque homogène de conductivité thermique égale à W/(m.K). Ce panneau remplace l élément de remplissage et pénètre de 15 mm maximum dans la feuillure de la menuiserie de façon à ménager un espace avec le fond de feuillure, supérieur ou égal à 5 mm. Le panneau doit avoir la même épaisseur que l élément de remplissage, et une longueur minimale visible b p de 190 mm (voir figure 6). b p Figure 6 En ce qui concerne la menuiserie, le modèle doit comprendre l ensemble des profilés ouvrants et dormants et pièces d appui éventuelles, à l exception des recouvrements. B Le maillage b f 5 mm b f Le modèle géométrique doit être discrétisé en petits éléments ou mailles dont la densité doit être d autant plus forte que le gradient thermique est fort et que la perturbation des lignes de flux est maximale. La densité de maillage ne doit en aucun cas varier brusquement pour ne pas créer des mailles de dimensions disproportionnées. De plus amples informations, concernant les règles d application d un maillage correct, sont données dans la norme NF EN ISO C Les caractéristiques thermiques C.1 Matériaux La conductivité thermique des matériaux doit être conforme aux valeurs données dans le fascicule «matériaux» des règles Th-U. Pour les matériaux qui ne figurent pas dans le tableau suivant, la conductivité thermique correspondante doit être justifiée par un rapport d essai émanant d un laboratoire indépendant accrédité. b p 15 mm b p

48 12 Règles Th-U Les valeurs suivantes sont extraites du fascicule «matériaux» et concernent des matériaux courants utilisés pour la fabrication des éléments de parois vitrées : Tableau 8 : Propriétés thermiques des matériaux Groupe de matériau Matériau Masse volumique Conductivité thermique kg/m 3 W/(m.K) Alliage d aluminium Acier Menuiserie Acier inox PVC (polyvinylchloride) rigide Bois Bois Verre Verre silico-sodo-calcique Polyamide 6.6 avec 25 % de fibre de verre Polyéthylène forte densité Coupure thermique Polyéthylène faible densité Résine de polyuréthanne PVC rigide Néoprène EPDM Produits d étanchéité Silicone pure PVC flexible Brosse en polyester 0.14 Mousse élastomère flexible Polyuréthanne rigide Butyle solide Silicone pure Résine de polyester Produits de scellement Silicagel (dessicatif) du vitrage isolant Tamis moléculaire Mousse de silicone de faible densité Mousse de silicone de forte densité Polysulfure C.2 Cavités d air Une cavité d air est généralement modélisée par un matériau équivalent dont la conductivité thermique λ eq est calculée en fonction des échanges convectifs et radiatifs ayant lieu dans la cavité. C.21 Cavités non ventilées de forme rectangulaire ε 2 d Flux ε 1 b Figure 7 La conductivité thermique équivalente de la cavité doit être calculée d après la formule suivante : λ eq = d (h a + h r ) (23) où d est la dimension de la cavité dans la direction du flux, en m. h a est la part convective du transfert thermique dans la cavité, il se calcule d après le tableau ci-après :

49 Règles Th-U 13 h r est la part radiative du transfert thermique dans la cavité où σ h r =4σ T m 3 E F est la constante de Stefan-Boltzmann σ = W/(m 2.K 4 ) est l émittance entre surfaces opposées E = ε ε est le facteur de forme d une section rectangulaire (24) (25) (26) T m est la température moyenne de la cavité, en K ε 1, ε 2 sont les émissivités normales des deux surfaces parallèles opposées En absence de valeurs justifiées de T m, ε 1, ε 2, on prend les valeurs suivantes par défaut : ε 1 = ε 2 = 0.9 et T m = 283 K ce qui conduit à h r =C d b Tableau 9 : Calcul de h a b h a C 1 C 2 C 3 mm W/(m 2.K) W/(m.K) W/(m 2.K 4/3 ) W/(m 2.K) <5 C 1 /d Max (C 1 /d ; C 2. T 1/3 ) T = 10 K Max (C 1 /d ; C 3 ) E F 1 F= d b 2 d b avec C 4 = 2.11 W (m 2.K) (27) C.22 Cavités non ventilées de forme irrégulière Les cavités de forme irrégulière doivent être traitées comme des cavités rectangulaires de dimensions b d, déterminées d après la figure 8 ci après. Les cavités dont la largeur est à 2 mm ou communiquant entre elles via des interstices à 2 mm doivent être traitées séparément. 2 d b C.23 Cavités partiellement ventilées La conductivité thermique équivalente d une cavité partiellement ventilée doit être prise égale à 2 fois la conductivité équivalente d une cavité non ventilée de même dimensions. C.24 Cavités fortement ventilées Les parois intérieures d une cavité fortement ventilée sont considérées comme exposées à l environnement et donc une résistance superficielle, intérieure ou extérieure selon le cas, doit être appliquée. Si l aire développée interne de la cavité, dépasse 10 fois la largeur de l unique interstice à travers lequel elle communique avec l environnement, une résistance superficielle augmentée doit être utilisée (voir tableau 10). D Les conditions aux limites D.1 Plans adiabatiques Le modèle géométrique doit être limité par deux plans adiabatiques perpendiculaires à l élément de remplissage, et situés aux deux extrémités du modèle. D.2 Températures d ambiances et résistances superficielles Toute surface de menuiserie, exposée directement à l ambiance intérieure ou extérieure échange de la chaleur par rayonnement et par convection avec son environnement. Une résistance superficielle et une température d ambiance doivent être appliquées de chaque côté du modèle : Tableau 10 : Conditions aux limites Températures d ambiances Côté Côté et résistances superficielles extérieur intérieur Résistance superficielle normale, en m 2.K/W Résistance superficielle augmentée, en m 2.K/W Température d ambiance, en C 0 20 Côté intérieur R si peut avoir une valeur normale ou augmentée selon que la surface correspondante soit exposée à l environnement intérieur ou abritée par d autres surfaces du modèle. Ti, : température d ambiance de référence Côté extérieur R se est constante sur toutes les surfaces du modèle en contact avec l ambiance extérieure. T e, : température d ambiance de référence d A d A A = A d/b = d /b b b Figure 8 A aire de la cavité rectangulaire équivalente d, b dimensions de la cavité rectangulaire équivalente d, b dimensions du plus petit rectangle enveloppant la cavité irrégulière

50 14 Règles Th-U La figure 9 ci-après résume les différentes conditions aux limites et traitements des cavités, applicables à une menuiserie type. 10 mm G Légende : Conditions aux limites (voir tableau 10) A Conditions adiabatiques B Résistance superficielle extérieure C Résistance superficielle intérieure, normale D Résistance superficielle intérieure, augmentée Cavités d air F G H Cavité non ventilée (voir C.21 et C.22) Cavité partiellement ventilée (voir C.23) Cavité fortement ventilée (voir C.24) A 2 mm B A F C D H D 45 C 10 mm 30 mm Figure 9 : Conditions aux limites et traitement des cavités, sur une menuiserie type. E Calcul du coefficient U f Le coefficient de transmission surfacique U f de la menuiserie doit être calculé d après la formule ci-après : b f b f b p b p b p λ p e p U p1 U p2 U p1 Profilés latéraux Figure 10 Profilés centraux U f = ϕ T T U p1 b p b f U f = ϕ T T U p1 b p U p2 b p b f (28) où U f est le coefficient surfacique de la menuiserie, en W/(m 2.K) ϕ T est le flux total à travers la section, obtenu par calcul numérique, en W/m b p est la longueur visible du panneau p 1 ou p 2, en m b f est la largeur projetée de la menuiserie, en m T est la différence de température, en K U p1, U p2 sont les coefficients surfaciques en partie centrale des panneaux p 1 ou p 2 respectivement, en W/(m 2.K). Elles sont calculées d après la formule suivante : 1 U p = R se + e p +R λ si p (29) avec R se est la résistance superficielle extérieure, en W/(m 2.K) R si est la résistance superficielle intérieure, en W/(m 2.K) e p λ p est l épaisseur du panneau, en m est la conductivité thermique du panneau, en W/(m.K)

51 Règles Th-U 15 F Présentation des résultats Les résultats doivent être impérativement accompagnés des informations suivantes : le détail côté ou à l échelle des profilés et du panneau de remplissage. le maillage pratiqué sur l ensemble du modèle. la conductivité thermique des matériaux utilisés. l émissivité normale des surfaces internes des cavités, si des valeurs inférieures à 0.9 sont utilisées. les conditions aux limites : plans adiabatiques, températures d ambiances et résistances superficielles correspondantes. le flux de chaleur total, en W/m le coefficient surfacique de la menuiserie exprimé avec un chiffre après la virgule, en W/(m 2.K) La jonction : menuiserie élément de remplissage Le coefficient surfacique de l élément de remplissage est valable uniquement en partie centrale et ne prend pas en compte les effets de bords dus à la présence d un intercalaire ou d un cadre. Le coefficient surfacique de la menuiserie est valable en absence de l élément de remplissage. Le coefficient linéique ψ g ou ψ p à la jonction entre la menuiserie et l élément de remplissage, caractérise le transfert thermique supplémentaire causé par cette jonction. Il se définit comme étant le flux en régime permanent, par unité de longueur et pour un degré d écart de température entre les deux ambiances situées de part et d autre de la paroi vitrée. Le calcul de ψ g ou ψ p, doit être effectué en utilisant le même modèle déjà construit pour le calcul de la menuiserie, dans lequel le panneau isolant homogène est remplacé cette fois ci, par l élément de remplissage réel du projet. Les formules de calcul sont les suivantes : ψ g = ϕ T T U f b f U g b g ψ p = ϕ T T U f b f U p b p où U f est le coefficient surfacique de la menuiserie, en W/(m 2.K) ϕ T est le flux total à travers la section, obtenu par calcul numérique, en W/m b g, b p sont respectivement les longueurs visibles du vitrage ou du panneau, en m b f est la largeur projetée de la menuiserie, en m T est la différence de température, en K U g, U p sont respectivement les coefficients surfaciques en partie centrale, du vitrage ou du panneau, en W/(m 2.K). U p peut être calculé selon A défaut de valeurs calculées ou déduites par mesure, des valeurs par défaut sont données au Fermetures Les parois vitrées équipées de fermetures voient leur performance thermique s améliorer grâce aux résistances thermiques additionnelles apportées par la fermeture et par la lame d air située entre la fermeture et la paroi vitrée. La résistance thermique de la lame d air dépend de la perméabilité à l air de la fermeture La méthode de calcul de la résistance additionnelle totale est donnée au On se limite ici à la description de la méthode de calcul de la résistance thermique propre de la fermeture. La résistance thermique propre de la fermeture peut être obtenue soit par mesure soit par calcul conformément aux normes pren ISO et NF EN ISO parties 1 et 2. La méthode de calcul correspondante est brièvement introduite aux 2.21 et Dans le cas d une fermeture en PVC non remplie de mousse, la formule ci-après peut être utilisée pour le calcul de la résistance thermique du tablier : R f = d d 2 (31) où R f est la résistance thermique propre du tablier, en m 2.K/W d est l épaisseur moyenne réelle du profilé, en mm Cette relation est valable pour d 25 mm. b f b g b f b p U g U p L'élément de remplissage est un vitrage L'élément de remplissage est un panneau opaque Figure 11 ψ g = ϕ T T U f b f U g b g ψ p = ϕ T T U f b f U p b p (30)

52 16 Règles Th-U d 1 d 2 d 3 H c d 4 Figure 12 L épaisseur moyenne réelle du profilé est définie comme la moyenne des épaisseurs du profil mesurées au centre de chaque alvéole, perpendiculairement à la ligne moyenne du profil : d= d 1 +d 2 +d 3 +d 4 4 (32) A G ou F C 2.35 Coffres de volet roulant Les déperditions thermiques à travers le coffre de volet roulant, s effectuent à travers toutes les surfaces du coffre, en contact direct avec l ambiance intérieure du local. Ces surfaces sont généralement : la face verticale intérieure du coffre, la face inférieure du coffre et éventuellement sa face supérieure, les deux embouts latéraux du coffre. Le coefficient surfacique moyen du coffre U c exprime l ensemble de ces déperditions par unité de surface projetée du coffre et par Kelvin d écart de température entre les ambiances intérieure et extérieure. Le coefficient U c se calcule d après la formule suivante : U c =U c1 +U e 2A e A c (33) où U c est le coefficient surfacique moyen du coffre, en W/(m 2.K) U c1 est le coefficient surfacique moyen en partie courante du coffre en W/(m 2.K) U e est le coefficient surfacique des embouts du coffre, en W/(m 2.K) A e est l aire de l embout du coffre en contact directe avec l ambiance intérieure, en m 2. A c est l aire projetée du coffre, en m 2 (= H c L c ) L c et H c étant respectivement la longueur et la hauteur projetée du coffre. U c1 doit être déterminé par calcul numérique conformément aux normes pren ISO et NF EN ISO parties 1 et 2. La méthode est brièvement décrite en Les plans adiabatiques doivent être localisés aux surfaces de contact du coffre avec les parois et la menuiserie, adjacentes (voir figure 13). Légende (pour les valeurs correspondantes voir 2.32 parties C et D) A Conditions adiabatiques B Résistance superficielle extérieure C Résistance superficielle intérieure, normale D Résistance superficielle intérieure, augmenté G Cavité partiellement ventilée F Cavité non ventilée Figure 13 U c1 se calcule d après la formule suivante : U c1 = ϕ H c T (34) où ϕ est le flux thermique en partie courante par mètre linéaire du coffre, en W/m H c est la hauteur projetée du coffre, en m T est la différence de température, en K U e se calcule d après la formule suivante : U e = 1 0,26 + Σ d j λ j B +R s A (35) où d j, λ j sont respectivement l épaisseur en m, et la conductivité thermique en W/(m.K), de toute couche du matériau j appartenant à l embout. R s est la résistance thermique de la lame d air éventuelle, en m 2.K/W. Des valeurs pré-calculées de R s sont données au 2.21 tableau 1 D

53 Règles Th-U 17 Chapitre III Valeurs par défaut Les valeurs thermiques suivantes priment sur les valeurs données dans ce chapitre : Valeurs figurant dans les certifications ACOTHERM ou NF fermetures. Valeurs issues des Avis Techniques ou des homologations de gammes Valeurs calculées selon le chapitre II de ce document Valeurs faisant l objet d une certification délivrée par un organisme certificateur accrédité (en France cette accréditation est délivrée par le COFRAC, membre de l «European Accreditation») 3.1 Coefficient U g des vitrages en partie courante, en W/(m 2.K) L émissivité normale déclarée doit être justifiée par un rapport d essai émanant d un laboratoire indépendant sinon considérer le vitrage comme non traité. Exemple : Recherche du coefficient U g (non certifié) avec une lame d argon à taux de remplissage certifié de 85 % et une émissivité normale déclarée de 0.05 (avec rapport justificatif) : Emissivité normale utile : ε n = = 0.07 U g par interpolation d après le tableau 12 : U g = 1.3 W/(m 2.K) 3.11 vitrages simples Quelle que soit l épaisseur du verre prendre : U g = 5.8 W/(m 2.K) s il s agit d un vitrage vertical U g = 6.9 W/(m 2.K) s il s agit d un vitrage horizontal Les coefficients surfaciques des vitrages qui figurent dans les tableaux 11 à 16, correspondent à des verres de 4 mm d épaisseur et sont calculés conformément à la méthode décrite en 2.31 du présent document. Les valeurs intermédiaires de U g, en fonction de l émissivité, peuvent être obtenues par interpolation linéaire. Pour les vitrages isolants à lame de gaz autre que l air, les valeurs de U g données dans ce chapitre correspondent à un taux de remplissage de 85 %, donné à titre indicatif. Le taux de remplissage doit être justifié à l état initial et dans le temps, par un Avis Technique ou une certification délivrée par un organisme accrédité COFRAC, sinon un taux de remplissage d air de 100 % doit être utilisé. L émissivité normale utile ε n qui figure dans les tableaux 11 à 16, correspond à l émissivité déclarée majorée de : 0.0 si le coefficient U g du vitrage isolant fait l objet d une certification menée par un organisme accrédité COFRAC ou équivalent sur la base d une émissivité certifiée par un membre de l UEATC x si la paroi vitrée est certifiée ACOTHERM ou équivalent, où x est déterminé au cas par cas par le comité de la marque (x = 0 ou 0.02) 0.02 dans les autres cas

54 18 Règles Th-U 3.12 vitrages doubles verticaux a Remplissage air à 100 % Tableau 11 U g W/(m 2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile ε n lame b Remplissage argon à 85 % Tableau 12 U g W/(m 2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile ε n lame c Remplissage krypton à 85 % Tableau 13 U g W/(m 2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile ε n lame

55 Règles Th-U vitrages doubles horizontaux a Remplissage air à 100 % Tableau 14 U g W/(m 2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile ε n lame b Remplissage argon à 85 % Tableau 15 U g W/(m 2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile ε n lame c Remplissage krypton à 85 % Tableau 16 U g W/(m 2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile ε n lame

56 20 Règles Th-U 3.2 Coefficient ψ de la jonction élément de remplissage menuiserie, en W/(m.K) Les valeurs par défaut ci-après peuvent être utilisées en absence de valeurs plus précises obtenues en appliquant la méthode décrite au a l élément de remplissage est un vitrage double à intercalaire aluminium, pris dans une feuillure (fenêtres et portes-fenêtres uniquement). Matériaux de la menuiserie* Bois ou plastique Tableau 17 Vitrage double ou triple, verre non traité, lame d air ou de gaz ψ g W/(m.K) Vitrages doubles à faible émissivité, vitrage triple avec deux couches à faible émissivité, lame d air ou de gaz b l élément de remplissage est un panneau opaque avec cadre. ψ g W/(m.K) Métal à coupure thermique Métal sans coupure thermique * Si le vitrage est tenu dans la feuillure par un élément métallique, la menuiserie doit être considérée comme métallique menuiseries bois : deux essences sont envisagées correspondant à deux conductivités thermiques utiles : 0.13 et 0.18 W/(m.K) intercalaires : Les valeurs utilisées correspondent à des intercalaires en aluminium (voir tableau 17). rapport de la surface de clair à la surface hors tout de la fenêtre σ Dimensions conventionnelles hors tout de la fenêtre ou de la porte-fenêtre (2 vantaux). Tableau 19 Dimensions σ conventionnelles Hauteur Largeur (m) Métal avec coupure thermique Fenêtre battante x 1.45 Porte-fenêtre battante x 1.45 Fenêtre coulissante x 1.85 Porte-fenêtre coulissante x 1.85 PVC Fenêtre battante x 1.45 Porte-fenêtre battante sans soubassement x 1.45 Porte-fenêtre battante avec soubassement x 1.45 Fenêtre coulissante x 1.85 Porte-fenêtre coulissante x 1.85 Bois Fenêtre battante x 1.45 Porte-fenêtre battante sans soubassement x 1.45 Porte-fenêtre battante avec soubassement x 1.45 Porte-fenêtre coulissante sans soubassement x 1.85 Tableau 18 Conductivité thermique Coefficient linéique de la jonction Type du cadre panneau menuiserie de λ ψ panneau p W/(m.K) W/(m.K) Aluminium/ Aluminium Aluminium/ Verre Acier/Verre Coefficient U w des parois vitrées courantes Définition des parois vitrées courantes vitrages : ils sont constitués de verres d épaisseurs 4 mm. Le coefficient de transmission surfacique en partie courante varie entre 1.2 et 2.9 W/(m 2.K) menuiseries métalliques : pour les menuiseries métalliques à rupture de pont thermique, trois valeurs du coefficient U f de menuiserie sont envisagées : et 5.0 W/(m 2.K) menuiseries PVC : trois valeurs du coefficient U f de menuiserie sont envisagées : et 2.5 W/(m 2.K)

57 Règles Th-U a Menuiserie métallique à rupture de pont thermique Type de la paroi vitrée U g du vitrage W/(m 2.K) Tableau 20 U w de la paroi vitrée nue en fonction de U f menuiserie W/(m 2.K) U f = 3.0 U f = 4.0 U f = Fenêtres battantes Portes-fenêtres battantes Type de la paroi vitrée Tableau 21 U w de la paroi vitrée nue U g du vitrage en fonction de U f menuiserie W/(m 2.K) W/(m 2.K) U f = 3.0 (1) U f = 4.0 U f = Fenêtres coulissantes Portes-fenêtres coulissantes (1) Valeur non prise en compte : pour les profilés coulissants courants en métal à coupure thermique U f est généralement supérieur à 3.0 W/(m 2.K)

58 22 Règles Th-U 3.3b Menuiserie en PVC Type de la paroi vitrée U g du vitrage W/(m 2.K) Tableau 22 U w de la paroi vitrée nue en fonction de U f menuiserie W/(m 2.K) U f = 1.5 U f = 1.8 U f = Fenêtres battantes Portes-fenêtres battantes sans soubassement Type de la paroi vitrée Tableau 24 U w de la paroi vitrée nue U g du vitrage en fonction de U f menuiserie W/(m 2.K) W/(m 2.K) U f = 1.5 (1) U f = 1.8 (1) U f = Fenêtres coulissantes Portes-fenêtres coulissantes (1) Valeurs non prises en compte : pour les profilés coulissants courants en PVC, U f est généralement supérieur à 1.8 W/(m 2.K) Type de la paroi vitrée U g du vitrage W/(m 2.K) Tableau 23 U w de la paroi vitrée nue en fonction de U f menuiserie W/(m 2.K) U f = 1.5 U f = 1.8 U f = Portes-fenêtres battantes avec soubassement

59 Règles Th-U c Menuiserie en BOIS 3.4 Coefficient de transmission thermique moyen U jour-nuit Tableau 25 Type de la paroi vitrée U w de la paroi vitrée nue en fonction U g du vitrage de la conductivité thermique utile du bois W/(m 2.K) W/(m 2.K) λ = 0.13 W/(m.K) λ = 0.18 W/(m.K) Fenêtres battantes Portes-fenêtres battantes sans soubassement ou coulissantes U w Paroi nue W/(m².K) U jn (w/m².k) pour une résistance thermique complémentaire R (m².k/w) de : Des valeurs intermédiaires de U jn peuvent être obtenues par interpolation avec suffisamment de précision. R est la résistance thermique additionnelle apportée par l ensemble fermeture lame d air ventilée (voir 2.22). Type de la paroi vitrée Tableau 26 U w de la paroi vitrée nue en fonction U g du vitrage de la conductivité thermique utile du bois W/(m 2.K) W/(m 2.K) λ = 0.13 W/(m.K) λ = 0.18 W/(m.K) Portes-fenêtres battantes avec soubassement

60 24 Règles Th-U 3.5 Coefficient U w des portes courantes Ne sont concernés ici que les portes courantes ; Pour les portes comportant une isolation spécifique et d une manière générale, pour toutes les portes particulières, on peut se reporter aux Avis Techniques les concernant ou effectuer le calcul selon le pren parties 1 et 2 ou la norme NF EN ISO Tableau 28 Nature de la Coefficient U Type de portes menuiserie W/(m 2.K) Portes opaques : pleines 3.5 pleines avec montants de 45 mm 3.3 Portes équipées de vitrage simple : Portes simples proportion de vitrage < 30 % 4.0 en bois proportion de vitrage comprise entre 30 et 60 % 4.5 Portes équipées de vitrages doubles à lame d air de 6 mm quelle que soit la proportion du vitrage 3.3 Portes opaques 5.8 Portes équipées de vitrages simples quelle que soit la proportion du vitrage 5.8 Portes simples en métal Portes équipées de vitrage double : proportion de vitrage < 30 % 5.5 proportion de vitrage comprise entre 30 et 60 % 4.8 Portes en verre sans Portes en vitrage simple 5.8 menuiserie Eléments souples 5.8 battants

61 Règles Th-U i Fascicule 4/5 PAROIS OPAQUES SOMMAIRE Chapitre I. Introduction Références normatives Définitions symboles et indices Conventions Chapitre II. Méthodes de calcul Résistance thermique R Résistance superficielle Couches thermiquement homogènes Couches solides Espaces d air Couches thermiquement hétérogènes Coefficient de transmission surfacique Parois donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé Formules générales Calcul de parois opaques courantes Parois en contact avec le sol paramètres de calcul Planchers Murs enterrés Parois donnant sur VS ou sur SS non chauffé paramètres de calcul Planchers sur vide sanitaire Plancher sur sous-sol non chauffé Murs Chapitre III. Valeurs par défaut Murs en maçonnerie courante (R) Eléments en briques et blocs de terre cuite Blocs en béton Murs en béton cellulaire (R, U p ) Résistance thermique des murs en béton cellulaire Coefficient de transmission surfacique des murs en béton cellulaire Planchers à entrevous béton ou terre cuite (R) Planchers à entrevous en terre cuite Planchers sans dalle de compression Planchers avec dalle de compression en béton d argile Planchers à entrevous en béton Planchers à entrevous en béton de granulats courants Planchers à entrevous en béton d argile expansé Planchers à entrevous polystyrène (R) Entrevous découpés Entrevous sans languette Entrevous à languette Entrevous moulés Entrevous sans languette Entrevous à languette Entrevous comportant un revêtement en sous-face Dalles alvéolées à base de granulats courants (R) Planchers bas sur vide sanitaire (U e ) Planchers bas sur terre plein (U e ) Autres parois (R) Eléments à base de plâtre pour cloisons et contre-murs Carreaux pleins à enduire Plaques de plâtre à parements de carton Carreaux pleins à parements lisses Carreaux et grands éléments alvéolés Panneaux de particules de bois extrudé Remplissage d une lame d air avec un matériau en vrac Etalement sur un plancher haut d un matériau en vrac Déversement manuel sur plancher plat Soufflage à la machine sur plancher plat Déversement manuel sur plancher à solives Soufflage à la machine sur plancher à solives Matériaux projetés Laines minérales avec liant synthétique Billes de polystyrène expansé Mousse synthétique projetée Panneaux fibragglo Ponts thermiques intégrés courants Ponts thermiques intégrés courants présents dans les systèmes de doublage intérieur des murs Ponts thermiques intégrés courants présents dans les parois légères à ossature bois Ponts thermiques intégrés courants présents dans les bardages métalliques double peau

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63 Règles Th-U 1 Chapitre I Introduction Ce fascicule décrit les principes de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques, et de leurs composants et contient des valeurs par défaut pré-calculées conformément aux normes correspondantes. Le coefficient surfacique moyen de la paroi opaque, déterminé selon ce fascicule, sert notamment : à la vérification de la caractéristique de la paroi opaque par rapport aux caractéristiques thermiques minimales correspondantes fixées par l article 31 de l arrêté relatif à la réglementation thermique Et/ou au calcul du U bât (coefficient moyen des déperditions par les parois du bâtiment) ; la surface de la paroi opaque à prendre en compte est précisée dans le fascicule «Coefficient U bât». Et/ou à la comparaison des produits entre eux 1.1 Références normatives Le calcul des caractéristiques thermiques des éléments d enveloppe du bâtiment, s appuie principalement sur les travaux de la normalisation européenne. A la date de publication de ce document, certaines des normes citées ci-dessous seront toujours au stade de projet (pren). Pour ces projets de normes, la dernière version s applique. NF EN ISO 7345 Isolation thermique Grandeurs physiques et définitions EN ISO Performance thermique des bâtiments Coefficient de déperdition par transmission Méthode de calcul. EN ISO Isolation thermique Matériaux et produits pour le bâtiment Détermination des valeurs thermiques déclarées et utiles NF EN Matériaux et produits pour le bâtiment Propriétés hygrothermiques Valeurs utiles tabulées. NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments Résistance thermique et coefficient de transmission thermique Méthode de calcul NF EN ISO Performance thermique des bâtiments transfert de chaleur par le sol méthodes de calcul. NF EN ISO Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Partie 1 : méthode générale de calcul. Pr EN ISO ISO 8302 NF EN ISO 8990 Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Partie 2 : Ponts thermiques linéaires. Isolation thermique Détermination de la résistance thermique et des propriétés connexes en régime stationnaire Méthode de la plaque chaude gardée. Isolation thermique Détermination des propriétés de transmission thermique en régime stationnaire Méthodes à la boîte chaude gardée et calibrée. 1.2 Définitions, symboles et indices a Définitions Dans le présent document, les définitions de la norme NF EN ISO 7345 et les définitions suivantes s appliquent : Local : Un local est un volume totalement séparé de l extérieur ou d autres volumes par des parois fixes ou mobiles. Espace chauffé : local ou volume fermé chauffé à une température supérieure à 12 C en période d occupation. Dimensions intérieures : Dimensions mesurées de l intérieur des locaux déterminées selon le fascicule «Coefficient U bât». Paroi opaque isolée : Paroi opaque dont le coefficient de transmission thermique U n excède pas 0.5 W/(m 2.K). Paroi transparente ou translucide : Paroi dont le facteur de transmission lumineux (hors protection mobile éventuelle) est égal ou supérieur à Dans le cas contraire elle est dite opaque.

64 2 Règles Th-U Paroi verticale ou horizontale : Une paroi est dite verticale lorsque l angle de cette paroi avec le plan horizontal est supérieur ou égal à 60 degrés, elle est dite horizontale lorsque cet angle est inférieur à 60 degrés. Plancher bas : Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face supérieure. Plancher intermédiaire : Paroi horizontale donnant, sur ses faces inférieure et supérieure, sur des locaux chauffés. Plancher haut : Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face inférieure. Liaisons périphériques : Liaisons situées au pourtour d une paroi donnée. Liaisons intermédiaires : Liaisons situées à l intérieur du pourtour d une paroi donnée. Flux thermique φ en W : Quantité de chaleur transmise à (ou fournie) par un système, divisée par le temps. Densité surfacique (ou linéique) du flux thermique ϕ, en W/m 2 (ou W/m) : Flux thermique par unité de surface (ou par unité de longueur). Conductivité thermique λ, en W/(m.K) : Flux thermique par mètre carré, traversant un mètre d épaisseur de matériau pour une différence de température d un kelvin entre les deux faces de ce matériau. Coefficient de déperdition par transmission H, en W/K : Flux thermique cédé par transmission entre l espace chauffé et l extérieur, pour une différence de température d un kelvin entre les deux ambiances. Les températures intérieure et extérieure, sont supposées uniformes. Coefficient de transmission surfacique U, en W/(m 2.K) : Flux thermique en régime stationnaire par unité de surface, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre d un système. Coefficient de transmission linéique ψ, en W/(m.K) : Flux thermique en régime stationnaire par unité de longueur, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre d un système. Coefficient de transmission surfacique «équivalent» d une paroi U e, en W/(m 2.K) : Coefficient de transmission surfacique tenant compte à la fois des caractéristiques intrinsèques de la paroi et de son environnement (vide sanitaire, sous-sol non chauffé, sol) Résistance thermique R, en (m 2.K)/W : Inverse du flux thermique à travers un mètre carré d un système pour une différence de température d un kelvin entre les deux faces de ce système. Résistance thermique totale R T, en (m 2.K)/W : somme de la résistance thermique R d une paroi et des résistances thermiques superficielles côtés intérieur et extérieur. Résistance superficielle R s, en m 2.K/W : Inverse du flux thermique passant par mètre carré de paroi, de l ambiance à la paroi pour une différence de température d un kelvin entre celles-ci. Isolation répartie : Isolation assurée exclusivement par l épaisseur de la partie porteuse de la paroi (ex : blocs à perforations verticales en terre cuite, blocs en béton cellulaire). Conductivité thermique «équivalente» en W/(m.K) : Rapport de la résistance thermique d une paroi sur son épaisseur. Maçonnerie courante : Maçonnerie couramment utilisée (à base de béton ou de terre cuite) de conductivité thermique équivalente λ e Ž 0.7 W/(m.K) Couche thermiquement homogène : Couche d épaisseur constante ayant des propriétés thermiques uniformes ou considérées comme tel. Les couches à hétérogénéités faibles et régulières, peuvent être assimilée à une couche thermiquement homogène (ex. : murs en maçonnerie). Un plancher à entrevous non isolants peut être assimilé à une couche thermiquement homogène. Une lame d air d épaisseur constante est considérée comme une couche thermiquement homogène Partie courante d une paroi : Partie constituée d une ou de plusieurs couches superposées, thermiquement homogènes. Pont thermique intégré : Elément intégré dans la paroi, donnant lieu à des déperditions thermiques supplémentaires par rapport à la partie courante.. Dimension caractéristique d une paroi en mètre : Aire de la paroi, divisée par son demi-périmètre. Epaisseur «équivalente» d un système : Epaisseur d un matériau thermiquement homogène, ayant la même résistance thermique que ce système, en mètre. b Symboles Symbole Grandeur Unité U Coefficient de transmission surfacique W/(m 2.K) ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K) χ Coefficient de transmission ponctuel W/K R Résistance thermique m 2.K/W A Surface m 2 l, L Longueur, largeur, linéaire m λ Conductivité thermique W/(m.K) T Différence de température K b Coefficient de réduction de la température h Coefficient d échange W/(m 2.K) 2D, 3D Deux dimensions, trois dimensions B Dimension caractéristique m d Epaisseur m v Vitesse m/s c Indices e Extérieur i Intérieur s Superficiel T, t Total D Direct S Sol u Non chauffé e «Equivalent» iu Intérieur vers local non chauffé ue Local non chauffé vers extérieur a Par convection, par conduction r Par rayonnement m Moyen p Relatif à la paroi g Relatif au sol c Partie courante

65 Règles Th-U Conventions 1.31 Matériaux Les propriétés thermiques des matériaux servant au calcul des parois opaques, doivent être déterminées selon le fascicule «Matériaux» des présentes règles. Pour les besoins de calcul des déperditions à travers le sol, la conductivité thermique du sol doit être prise égale à : a La valeur réelle du site lorsqu elle est connue. Cette valeur doit être moyennée sur une profondeur égale à la largeur du bâtiment en tenant compte de la teneur normale en eau. b La valeur correspondante tirée du tableau I si la valeur réelle n est pas connue. c 2.0 W/(m.K) en absence de toute autre information. Tableau I Description Conductivité thermique λ W/(m.K) argile ou limon 1.5 sable ou gravier 2.0 roche homogène Résistances superficielles La méthode de calcul des résistances superficielles est donnée au 2.11, cependant et en absence d informations spécifiques sur les conditions aux limites des surfaces planes, les résistances superficielles, intérieure (R si ) et extérieure (R se ), suivantes doivent être utilisées : Tableau II Paroi donnant sur : l extérieur R si R (1) se R si +R se un passage ouvert m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W un local ouvert (2) Paroi verticale Flux horizontal Flux ascendant Paroi Horizontale Flux descendant (1) Si la paroi donne sur un volume non chauffé, Rsi s applique des deux côtés (2) Un local est dit ouvert si le rapport de la surface totale des ses ouvertures permanentes sur l extérieur, à son volume, est égal ou supérieur à m 2 /m 3. Ce peut être le cas, par exemple, d une circulation à l air libre, pour des raisons de sécurité contre l incendie. La valeur de R si pour le flux ascendant s applique aux planchers dotés d un système de chauffage intégré et aux entrepôts frigorifiques.

66 4 Règles Th-U Chapitre II Méthodes de calcul Ce chapitre donne les méthodes de calcul du coefficient surfacique intrinsèque global U p et de la résistance thermique R d une paroi opaque quelconque et fournit les formules correspondantes. Une alternative aux méthodes de calcul décrites ci-après, est la mesure de la paroi à la boîte chaude gardée conformément à la norme NF EN ISO Toute fois les résultats de mesure ne valent que pour l échantillon mesuré. La détermination du coefficient surfacique «équivalent» U e des parois en contact avec le sol ou donnant sur un vide sanitaire ou un sous-sol non chauffé, fait l objet d un calcul spécifique détaillé aux 2.22 et Les coffres de volets roulants, intégrés dans la baie, doivent être calculés comme faisant partie de la paroi vitrée, les autres doivent être calculés comme des parois opaques. La méthode générale de calcul des coffres de volet roulant est donnée dans le fascicule «Parois vitrées» 2.1 Résistance thermique R La résistance thermique R d une paroi est l inverse du flux thermique à travers un mètre carré de paroi pour une différence de température d un kelvin entre les deux faces de la paroi. R s exprime en m 2.K/W et elle est fonction des caractéristiques géométriques et thermiques des matériaux constituants la paroi. A l exception des résistances superficielles arrondies à deux décimales, les valeurs des résistances thermiques utilisées dans les calculs intermédiaires doivent être calculées avec au moins 3 décimales Résistance superficielle a surfaces planes La résistance superficielle R s se calcule d après la formule suivante : 1 Rs = h + h a r (1) où h r est le coefficient d échanges par rayonnement, en W/(m 2.K) avec h r = ε h ro (2) h ro =4 σ T 3 m (3) où ε est l émissivité hémisphérique (corrigée) de la surface : à défaut de valeurs données dans les Avis Techniques prendre : ε = 0,9 h ro est le coefficient de rayonnement d un corps noir (voir tableau III) σ est la constante de Stefan-Boltzmann (5, W/(m 2.K 4 )) T m est la température moyenne de la surface et des surfaces environnantes, en K Tableau III : Valeurs de h ro Température moyenne T m h ro C W/(m 2.K) h a est le coefficient d échanges par convection, en W/(m 2.K) Faces intérieures Tableau IV : Valeurs de h c sur les faces intérieures Flux de chaleur h a W/(m 2.K) Ascendant 5.0 Horizontal 2.5 Descendant 0.7

67 Règles Th-U 5 Faces extérieures h a =4 +4 v (4) où v est la vitesse du vent à proximité de la surface en m/s Des valeurs de la résistance superficielle côté extérieur R se, sont données à titre indicatif dans le tableau V en fonction de la vitesse v du vent. Tableau V : Valeurs de R se en fonction de la vitesse du vent Vitesse du vent R se m/s m 2.K/W NOTE : Les valeurs des résistances superficielles intérieures, R si et extérieures, R se, données au 1.32 ont été calculées avec une émissivité corrigé ε = 0.9 et h ro calculé à 20 C côté intérieur et à 0 C côté extérieur pour une vitesse de vent de 4 m/s. b surfaces non planes Les parties en saillie par rapport au plan des parois, telles que des poteaux de structure, peuvent être ignorées pour le calcul de la résistance thermique totale si elles sont constituées d un matériau dont la conductivité thermique n excède pas 2 W/(m.K). Figure 1 Si la partie saillante est constituée d un matériau de conductivité thermique supérieure à 2 W/(m.K), et n est pas isolée, la résistance superficielle, à appliquer à l aire projetée A p de la paroi, doit être corrigée dans le rapport de l aire projetée de la partie saillante à son aire développée réelle A. Ap Rsp = Rs (5) A où R s est la résistance superficielle d un composant plan A p est l aire projetée de la partie saillante A est l aire développée réelle de la partie saillante 2.12 Couches thermiquement homogènes Couches solides Il s agit de couches d épaisseur constante, à hétérogénéités faibles et régulières pouvant être assimilées à des couches homogènes. La résistance thermique d une couche homogène se calcule d après la formule suivante : e R i i = (6) λ où R i e i λ i i est la résistance thermique de la couche i, en m 2.K/W est l épaisseur de la couche i, mesurée d après sa mise en ouvre dans la paroi, en mètre. est la conductivité thermique utile de la couche i déterminée conformément au fascicule «Matériaux», en W/m.K). La résistance thermique d un composant de bâtiment constitué de plusieurs couches superposées, thermiquement homogènes et perpendiculaires au flux de chaleur, est la somme des résistances thermiques individuelles de toutes ces couches. R = Σ R i (7) Espaces d air Certains espaces d air peuvent être considérés comme des couches thermiquement homogènes. Cependant, leur résistance thermique doit faire l objet d un calcul spécifique tenant compte des phénomènes convectifs et radiatifs. Les espaces d air sont traités comme des milieux ayant une «résistance thermique» parce que la transmission de chaleur par convection et par rayonnement y est à peu près proportionnelle à l écart de température des faces qui les limitent. Sont traitées dans ce chapitre : 1 - Les lames d air qui ont une largeur et une longueur toute deux supérieures à 10 fois l épaisseur mesurée dans le sens du flux de chaleur. 2 - Les cavités d air qui ont une longueur ou une largeur comparable à leur épaisseur. 3 - Certains espaces non chauffés (combles perdus, garages, buanderies, ) lorsque leur enveloppe extérieure n est pas isolée. Si l épaisseur d une lame d air varie, il convient d utiliser sa valeur moyenne pour calculer sa résistance thermique. Un traitement spécifique des espaces d air, rencontrés dans les vitrages isolants et dans les profilés de menuiserie, est décrit dans le fascicule «Parois vitrées». a Lames d air La méthode de calcul donnée ci-après s applique aux lames d air dont l épaisseur mesurée dans la direction du flux de chaleur n excède pas 0.3 m. En cas où cette épaisseur dépasse 0.3 m, le calcul de la déperdition doit être effectué en établissant un bilan thermique (coefficient b) comme décrit dans le fascicule «Coefficient U bât». a.1 Lames d air non ventilées Une lame d air peut être considérée comme non ventilée s il n y a pas de disposition spécifique pour un écoulement d air la traversant. Une lame d air non séparée de l ambiance extérieure par une couche isolante mais comportant de petites ouvertures vers l ambiance extérieure, peut aussi être considérée comme une lame d air non ventilée, si ces ouvertures ne sont pas disposées de façon à permettre un écoulement d air traversant et si elles ne dépassent pas :

68 6 Règles Th-U 500 mm 2 par mètre de longueur comptée horizontalement pour les lames d air verticales 500 mm 2 par mètre de superficie pour les lames d air horizontales La résistance thermique d une lame d air non ventilée se calcule d après la formule suivante : 1 Rg= (8) h + h où R g h a h r a r est la résistance thermique de la lame d air, en m 2.K/W est le coefficient de convection/conduction, il s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après le tableau VI. Sens du flux de chaleur Horizontal Ascendant Descendant Tableau VI h a W/(m 2.K) Max (1.25 ; 0.025/d) Max (1.95 ; 0.025/d) Max (0.12 d 0.44 ; 0.025/d) d étant l épaisseur de la lame, en mètre, dans la direction du flux de chaleur est le coefficient de rayonnement ; il s exprime en W/(m 2.K) et se calcule comme suit : h r =E h ro où E est l émittance entre les deux surfaces : E = + 1 (9) ε1 ε2 ε 1 et ε 2 sont les émissivités hémisphériques (corrigées) des surfaces limitant la lame d air. La valeur utile de l émissivité doit tenir compte de l effet de ternissement des surfaces avec le temps. A défaut de valeurs utiles données dans un Avis Technique prendre ε 1 = ε 2 = 0.9. h ro est le coefficient de rayonnement du corps noir (voir tableau III) Des valeurs par défaut de la résistance thermique, sont données au tableau suivant pour des lames d air non ventilées dont les émissivités des deux faces sont au moins égales à 0.8. Les valeurs de la colonne «horizontal» s appliquent également Tableau VII Epaisseur Résistance thermique R de la lame d air (m 2.K)/W mm Flux ascendant Flux horizontal Flux descendant Ces valeurs correspondent à une température moyenne de la lame d air de 10 C Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire. à des flux thermiques inclinés jusqu à ± 30 % par rapport au plan horizontal. a.2 Lames d air faiblement ventilées Il s agit de lames d air dans lesquelles il y a un écoulement d air limité du fait d ouvertures communiquant avec l ambiance extérieure, comprises dans les plages suivantes : > 500 mm 2 mais < 1500 mm 2 par m de longueur comptée horizontalement pour les lames d air verticales > 500 mm 2 mais < 1500 mm 2 par m 2 de superficie pour les lames d air horizontales La résistance thermique d une lame d air faiblement ventilée est égale à la moitié de celle correspondant à une lame d air non ventilée. Néanmoins, si la résistance thermique des couches situées entre la lame d air et l ambiance extérieure est supérieure à 0.15 m 2.K/W, cette résistance doit être remplacée par la valeur de 0.15 m 2.K/W. a.3 Lames d air fortement ventilées Il s agit de lames d air dont les orifices d ouverture vers l ambiance extérieure excèdent : 1500 mm 2 par m de longueur comptée horizontalement pour les lames d air verticales 1500 mm 2 par m 2 de superficie pour les lames d air horizontales Dans ce cas on néglige la résistance thermique de la lame d air et de toute couche située entre la lame d air et l ambiance extérieure. Tout se passe comme si la face extérieure de la paroi se situait à la face intérieure de la lame d air à laquelle on applique une résistance superficielle égale à R si. Figure 2 Traitement des parois à lame d air fortement ventilée b Cavités d air Il s agit de petits espaces d air continus dans le sens de la longueur dont la largeur est inférieure à 10 fois l épaisseur (b < 10 d). Figure 3 La résistance thermique d une cavité d air est donnée par la formule suivante :

69 Règles Th-U 7 1 Rg = (10) 2 d d h + 1 a E h ro b b où R g est la résistance thermique de la cavité d air, en m 2.K/W d est l épaisseur de la cavité, mesuré dans la direction du flux de chaleur, en mètre b est la largeur de la cavité, en mètre h ro, E et h a, sont respectivement calculés d après les formules (3), (9) et le tableau VI. Pour une cavité de forme non rectangulaire, prendre la résistance thermique d un vide rectangulaire ayant la même superficie et le même rapport de forme (b/d) que la cavité réelle. c Espaces non chauffés Lorsque l enveloppe extérieure de certains espaces non chauffés n est pas isolée, les méthodes simplifiées suivantes peuvent s appliquer en assimilant l espace non chauffé à une résistance thermique équivalente (une méthode plus précise pour la prise en compte des déperditions à travers les espaces non chauffés est donnée au fascicule «Coefficient U bât»). c.1 Combles non aménagés En cas d un plancher haut isolé situé sous un comble non aménagé, l espace d air du comble ainsi que la toiture, peuvent être assimilés à une couche d air thermiquement homogène dont la résistance thermique est donnée ci-après : 1 Tableau VIII : Résistance thermique équivalente des combles c.2 Autres espaces Lorsque le bâtiment a un space non chauffé contigu (garages, abris, buanderies, ), l ensemble constitué de l espace non chauffé et des composants de construction externes, peut être assimilé à une couche homogène ayant une résistance thermique R u donnée par : A R u = A Caractéristiques de la toiture Toiture avec tuiles sans écran, panneaux ou équivalent iu (avec R u 0.5 m 2.K/W) (11) où A iu est la surface totale des composants séparant l intérieur du local non chauffé, en m 2 A ue est la surface totale des composants séparant le local non chauffé de l extérieur, en m Couches thermiquement hétérogènes Il s agit de couches présentant une forte hétérogénéité due principalement à la présence simultanée de deux ou plusieurs matériaux ayant des conductivités thermiques différentes. R u 0.06 Toiture à base de feuilles, ou toiture en tuiles 2 avec écran ou panneaux ou équivalent sous 0.2 les tuiles 3 Toit doublé de panneaux et écran 0.3 R u comprend la résistance thermique de l espace d air et la résistance de la toiture en pente. Elle ne comprend pas la résistance superficielle R se de la toiture et elle ne doit pas être prise en compte pour le calcul des caractéristiques intrinsèques du plancher sous comble. Le transfert de chaleur par conduction à travers une couche thermiquement hétérogène est généralement de nature bidimensionnelle sauf cas particuliers où l hétérogénéité est régulière et le transfert est mono dimensionnel (exemple : paroi en briques pleines ou en blocs de béton apparentes avec des joints de mortier verticaux et horizontaux). La résistance thermique R d une couche hétérogène se calcule d après la formule suivante : 1 R = Rsi Rse (12) U p R si, R se Sont les résistances superficielles de la paroi côtés intérieur et extérieur, déterminées selon 1.32, en m 2.K/W. U p est le coefficient de transmission surfacique en W/(m 2.K) de la couche, déterminé selon le Coefficient de transmission surfacique U Le coefficient de transmission surfacique U p d une paroi est le flux thermique en régime stationnaire par unité de surface, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre de cette paroi. Il s exprime en W/(m 2.K) et il est fonction des caractéristiques géométriques et thermiques des matériaux et des résistances superficielles. Les valeurs des coefficients surfaciques utilisées dans des calculs intermédiaires de parois opaques, doivent être calculées avec au moins 3 décimales. Les valeurs de U servant notamment au calcul de U bât doivent être exprimées avec deux chiffres significatifs Parois donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé Une paroi qui donne sur l extérieur ou sur un local non chauffé (à l exception des vides sanitaires et des sous-sols non chauffés) est caractérisée par son coefficient intrinsèque U p. Les déperditions à travers les parois en contact avec le sol ou donnant sur un vide sanitaire ou un sous-sol non chauffé, sont exprimées à l aide d un coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e calculé en fonction des caractéristiques intrinsèques de la paroi et de son environnement (voir 2.22 et 2.23). En cas de toitures inversées, le coefficient de transmission surfacique doit être majoré d une valeur U pour tenir compte des déperditions supplémentaires dues à l écoulement d eau entre la couche isolante et la couche d étanchéité (se reporter aux Avis Technique) Formules générales Les formules données ci-après dépendent de la configuration géométrique et de la constitution de la paroi. A Parois constituées de couches thermiquement homogènes A.1 Couches perpendiculaires au flux traversant la paroi (ex. : planchers munis d une chape flottante partie courante d un mur à isolation rapportée) Aucun pont thermique structurel significatif ne doit traverser les interfaces entre couches.

70 8 Règles Th-U Figure 4 B Parois incluant des ponts thermiques intégrés Cette famille regroupe la majorité des cas de parois opaques (ex. : murs à isolation rapportée rampants de toitures planchers sous combles perdus bardages industriels). Les ponts thermiques intégrés sont généralement créés par des ossatures porteuses ou par des dispositifs de fixation de la couche isolante à la paroi. Ils peuvent être ponctuels (pattes d attaches, vis de fixation, ) ou filants (ossatures bois ou métalliques, joints de mortier de maçonnerie isolante, etc.). Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d après la formule suivante : 1 U (13) p = R + R + R si où U p est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m 2.K). R si, R se Sont les résistances superficielles côtés intérieur et extérieur de la paroi, déterminées selon 1.32, en m 2.K/W. R est la résistance thermique de la paroi, en m 2.K/W, déterminée comme étant la somme des résistances thermiques de toutes les couches : R = Σ R i A.2 Couches parallèles au flux traversant la paroi Chaque section i parallèle au flux peut être à son tour constituée de plusieurs couches j superposées et perpendiculaires au flux. (ex. : Blocs pleins sans revêtement avec joints horizontaux et verticaux) R 3 R 2 j R 1 se U 1 U 2 i R si Figure 5 Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d après la formule suivante : Ui Ai i U p = (14) Ai i où U p est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m 2.K). U i est le coefficient de transmission surfacique de la section i, il s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après la formule (13) avec : R est la résistance thermique de la section i, en m 2.K/W, déterminée comme étant la somme des résistances thermiques des couches j : R = Σ R j A i est la surface de la section i, perpendiculaire au flux de chaleur, en m 2. R s Figure 6 Le coefficient global U p de la paroi se calcule en fonction du coefficient surfacique en partie courante U c et des coefficients linéiques, ψ, et ponctuels, χ, des ponts thermiques intégrés. ψ i Li + j i χ j U p = U c + (15) A où U p est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m 2.K). U c est le coefficient surfacique en partie courante de la paroi calculé selon la formule (13) ψ i est le coefficient linéique du pont thermique structurel i, calculé selon II du fascicule «Ponts thermiques», en W/(m.K). χ j est le coefficient ponctuel du ponts thermique structurel j, calculé selon II du fascicule «Ponts thermiques», en W/K. L i est le linéaire du pont thermique structurel i, en mètre. A est la surface totale de la paroi, en m 2. Des valeurs par défaut de ψ et de χ, correspondant à des ponts thermiques intégrés courants, sont données au 3.9. C Toutes parois La méthode numérique décrite dans ce paragraphe est générale, elle s applique à toutes les parois sans exception. Cependant son application systématique exige souvent une modélisation en trois dimensions (3D) de la paroi, en conséquence cette méthode n est conseillée qu en cas de parois où la distinction entre partie(s) courante(s) et ponts thermiques intégrés, s avère difficile. Le calcul de U consiste à modéliser numériquement la paroi entière ou bien un ou plusieurs éléments répétitifs de la paroi. Cette modélisation doit être conforme à la norme NF EN ISO parties 1 ou 2, et elle doit aboutir à la détermination du flux total φ traversant le modèle. Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d après la formule suivante : φ U p = (16) A T

71 Règles Th-U 9 où U p φ A est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m 2.K). est le flux total exprimé en W (calcul 3D) ou en W/m (calcul 2D). est la surface du modèle, traversée par le flux, en m 2 (3D) ou en m (2D) T est la différence de température entre les ambiances intérieure et extérieure, en K En cas où la paroi comporte plusieurs éléments répétitifs, U p se calcule en fonction de leurs coefficients respectifs U pi au prorata de leurs surfaces correspondantes : Σ i(u pi. Ai ) U (17) p = Σ A i i Un élément répétitif est un élément de même épaisseur que la paroi mais de dimensions plus réduites, qui dupliqué, permet de reconstituer la paroi entière ou une partie de celle-ci. Figure Calcul de parois opaques courantes On propose ici de traiter des configurations types de parois opaques (ou des composants de parois) assez courantes dans le bâtiment. Les configurations de parois non traitées dans cette partie doivent être calculées selon Pour chaque famille de paroi, une fiche correspondante fournit les informations suivantes : 1 Schéma de paroi, donné à titre d exemple. 2 Identification de la partie courante et des ponts thermiques intégrés éventuels. 3 Désignation de la méthode de calcul la plus appropriée. 4 Recommandations à respecter pour la simplification et le bon déroulement du calcul. 5 Incidences possibles des ponts thermiques intégrés sur le coefficient surfacique en partie courante de la paroi, ( U/U c ) exprimées en pourcentage. 6 Des références à d éventuelles valeurs par défaut données dans le document.

72 10 Règles Th-U a Murs lourds à isolation répartie Figure 8 Information Description partie courante Âme du bloc (sans cloisons extérieures éventuelles) + revêtements intérieur et extérieur Ponts thermiques intégrés Joints entre les blocs et les cloisons extérieures des blocs à alvéoles. Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de U p (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2.1 Calcul de U c (modèle 2D + formule (16)) (Etapes 2.1 à 2.3) 2.2 Calcul de ψ i (modèle 2D) 2.3 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations En cas de blocs de terre cuite et pour les cloisons inclinées par rapport au plan de la paroi, on peut utiliser la conductivité thermique moyenne λ =(λ + λ // )/2 Les coupes verticales et horizontales pratiquées dans le mur et servant aux modèles numériques 2D, doivent être localisées de manière à conserver le rapport entre la matière et les cavités d air éventuelles (cas par exemple de maçonnerie alvéolée en terre cuite ou en béton de granulats légers). Les dimensions des coupes pour les modèles 2D doivent être prises sur l élément répétitif. Dans la formule (15) prendre χ j =0 Marge d impact des ponts Murs en béton cellulaire Entre 5 et 35 % thermiques intégrés U/U c Murs en terre cuite Entre 30 et 45 % Valeurs par défaut U, R des murs en béton cellulaire : (voir 3.2) * méthode conseillée b Murs lourds à isolation rapportée Figure 9 Information Description partie courante Mur porteur + couche isolante + lames d air éventuelles + revêtements Ponts thermiques intégrés Ossatures filantes : ψ Pattes d attache : χ Tige de fixation : χ Plots de colle : χ Méthode de calcul Calcul de R mur porteur + revêtement : Mur en maçonnerie : (modèles 2D + formules (16) et (12)), (Etapes 1.1 à 1.2) Mur en couche(s) homogène(s) : (formules (6) et (7)) 1.2 Calcul de U p (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2.1 Idem 1.1 (Etapes 2.1 à 2.5) 2.2 Calcul de U c (formule (13) 2.3 Calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 2.4 Calcul de χ j (modèle 3D ou valeurs par défaut) 2.5 Calcul de U p (formule (15) Recommandations Les ponts thermiques intégrés situés de part et d autre de la couche d isolant sans pour autant en réduire l é paisseur, peuvent être négligés. Négliger les plots de colle et la lame d air qui en résulte, dans le cas d un isolant intérieur ou extérieur collé. Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques Marge d impact des ponts Isolation par l intérieur ou par l extérieur : Entre 1 et 10 %** thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut R parois de maçonnerie courante : voir 3.1 ψ et χ ponts thermiques intégrés : voir 3.9 * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1 ** Certaines valeurs sont susceptibles d atteindre 30 à 45 % dans certains cas particuliers, notamment quand l ossature métallique coupe l isolant sur toute son épaisseur.

73 Règles Th-U 11 c Murs légers à ossature bois ou métallique Figure 10 Information Description partie courante : Couches d isolants + lames d air éventuelles + revêtements Ponts thermiques intégrés : Ossatures filantes : ψ, Pattes d attache : χ Vis de fixation : χ Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2.1 Calcul de U c (formule (13)) (Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 Calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 2.3 Calcul de χ j (modèle 3D) 2.4 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations Les ponts thermiques intégrés situés de part et d autre de la couche d isolant, sans pour autant en réduire l épaisseur totale, peuvent être négligés Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques Marge d impact des ponts Ossatures en bois : Entre 5 et 15 % thermiques structurels U/U c Ossatures métalliques : Entre 20 et 30 % Valeurs par défaut ψ de ponts thermiques intégrés ossature bois : voir 3.9 * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1 d Bardages métalliques et toitures double peau Figure 11 Information Description partie courante Couche d isolant + lames d air éventuelles + parements - Ponts thermiques intégrés Ossatures interrompant la couche d isolant Retours des plateaux métalliques - Tôles nervurées, (ψ) Vis de fixation de la tôle de bardage, (χ) Jonction entre ossature verticale et retour des plateaux (χ) Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de U p (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2.1 Calcul de U c (formule (13)) (Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 Calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 2.3 Calcul de χ j (modèle 3D) 2.4 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations Les ponts thermiques intégrés situés de part et d autre de l isolant (sans pour autant en réduire l épaisseur totale), peuvent être négligés Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques On néglige la résistance des lames d air formées par les nervures du bardage. Marge d impact des ponts Entre 20 et 50 %** thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut ψet χ de ponts thermiques intégrés : voir 3.9 * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1 ** certaines valeurs sont susceptibles d atteindre 50 à 80 % dans certains cas notamment en bardage double peau avec un isolant inséré dans les plateaux.

74 12 Règles Th-U e Panneaux sandwich Figure 12 Information partie courante Couche d isolant + parements Ponts thermiques intégrés Emboîtement entre panneaux, (ψ 1 ) Vis de fixation du panneau à l ossature, (χ 1 ) Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) Description Méthode de calcul 2 * 2.1 Calcul de U c (formule (13)) (Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 Calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 2.3 Calcul de χ j (modèle 3D) 2.4 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations Les ponts thermiques structurels situés de part et d autre de la couche d isolant, sans pour autant en réduire l épaisseur totale, peuvent être négligées Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques En cas de panneaux à épaisseur variable, une modélisation numérique de la partie courante est préconisée puisqu elle permet la prise en compte de la variation de l épaisseur d isolant. Marge d impact des ponts Entre 5 et 15 %** thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut non * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1 ** certaines valeurs sont susceptibles d atteindre 20 % dans certains cas. f Planchers lourds à isolation rapportée Figure 14 Information Description partie courante Si dalle pleine : dalle + couche isolante + revêtements Si plancher à entrevous : coupe dans l axe de symétrie de l entrevous Ponts thermiques intégrés Fixations ponctuelles éventuelles de l isolant (χ) Poutrelles et cloisons des entrevous (si dalle à entrevous) Méthode de calcul 1 * 1.1 Calcul de R dalle porteuse + revêtement : (Etapes 1.1 à 1.4) Entrevous en maçonnerie + dalle de compression : (modèles 2D + formules (16) et (12) ou valeurs par défaut) Pour les toitures inversées, Dalle à couche(s) homogène(s) : (formules (6) et (7)) se rapporter aux documents 1.2 Calcul de U plancher sans l effet des fixations ponctuelles (modèle 2D + formule (16)) d Avis Technique. 1.3 Calcul de χ j (modèle 3D ou valeurs par défaut) 1.4 Calcul de U p (formule (15) en attribuant à U c la valeur de U obtenue à l étape 1.2. Recommandations En cas de chape flottante sur plaque à plots supports de tubes de planchers chauffants, le calcul s effectue selon 2.2.C. Marge d impact des ponts Dalle pleine : Entre 0 et 10 % thermiques intégrés U/U c Plancher à entrevous : - Valeurs par défaut R, planchers à entrevous béton ou terre cuite : voir 3.3 * méthode conseillée

75 Règles Th-U 13 g Planchers lourds à isolation répartie Figure 13 Information Description partie courante Plancher + revêtements Ponts thermiques intégrés Inexistants Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2 Calcul de Up selon la formule (13) Recommandations pas de recommandations spécifiques Marge d impact des ponts 0 % thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut non * méthode conseillée h Planchers à entrevous isolants Figure 10 Information Description partie courante Coupe dans l axe des entrevous Ponts thermiques intégrés Poutrelles de béton Fixations ponctuelles éventuelles du revêtement en sous face Jeux verticaux de jonction entre languettes Méthode de calcul 1 * 1.1 Calcul de U plancher sans l effet des fixations ponctuelles (modèle 2D + formule (16)) (Etapes 1.1 à 1.3) 1.2 Calcul des fixations ponctuelles éventuelles χ j (modèle 3D ou valeurs par défaut) 1.3 Calcul de U p (formule (15) en attribuant à U c la valeur de U obtenue à l étape 1.1. Recommandations Utiliser les valeurs par défaut pour l effet des fixations ponctuelles Marge d impact des ponts thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut R, planchers à entrevous polystyrène (effet des fixations ponctuelles exprimé en terme de perte de résistance R) : voir 3.4

76 14 Règles Th-U i Planchers ou rampants à ossature bois Figure 16 Information Description partie courante Couche(s) d isolant + lames d air éventuelles + parements Ponts thermiques intégrés : Ossatures en bois, (ψ 1 ) (Figures 16.a, b, c) Rails métalliques, (ψ 2 ) (Figure 16.a, c) Suspentes métalliques éventuels, (χ 1 ) (Figure 16.a, c) Jonction entre panne et chevron (χ 2 ) (Figure 16.c) Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de U p (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 1.1 Calcul de U c selon la formule (13), (Etapes 1.1 à 1.4) 1.2 calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 1.3 Calcul de χ j (modèle 3D ou valeurs par défaut) 1.4 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations : Les ponts thermiques structurels situés de part et d autre de la couche d isolant sans pour autant en réduire l épaisseur totale, peuvent être négligées Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques Si rampant, négliger la résistance thermique des couches située au-dessus des chevrons Marge d impact des ponts Entre 5 et 25 % thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut ψ, χ des ponts thermiques structurels : voir 3.9 * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode Parois en contact avec le sol Les déperditions à travers les parois en contact avec le sol ne dépendent pas uniquement des caractéristiques intrinsèques de la paroi, mais aussi du flux de chaleur à travers le sol. Elles sont exprimées au moyen d un coefficient surfacique «équivalent» dont la méthode de calcul est donnée ci-après (pour plus d information, se référer à la norme NF EN 13370). Des valeurs par défaut du coefficient surfacique équivalent U e de planchers bas sur terre plein, sont données au Paramètres de calcul a.1 Dimension caractéristique du plancher : A B' = (18) 1 2 P où B est la dimension caractéristique du plancher, en mètre A est l aire du plancher bas en contact avec le sol P est le périmètre du plancher bas mesuré du côté intérieur, en mètre

77 Règles Th-U 15 a.2 Epaisseur équivalente du plancher en contact avec le sol : d t =w +λ s (R si +R f +R se ) (19) où d t w λ s est l épaisseur «équivalente» du plancher, égale à l épaisseur du sol ayant la même résistance thermique totale que ce plancher, en mètre. est l épaisseur totale du mur supérieur, toutes couches comprises, en mètre. est la conductivité thermique du sol non gelé déterminée selon 1.31, en W/(m.K) R f est la résistance thermique du plancher en contact avec le sol y compris l effet des ponts thermiques intermédiaires (un exemple de calcul de R f est donné en a5), en m 2.K/W. R si, R se Sont les résistances superficielles de la paroi côtés intérieur et extérieur, déterminées selon 1.32, en m 2.K/W. a.3 Epaisseur équivalente des murs enterrés : d w = λ s (R si +R w +R se ) (20) où d w R w est l épaisseur «équivalente» du mur enterré, égale à l épaisseur du sol ayant la même résistance thermique totale que le mur, en mètre. est la résistance thermique du mur enterré toutes couches comprises, en m 2.K/W. a.4 Autres paramètres D R n d n z est la largeur ou la profondeur de l isolation périphérique respectivement horizontale ou verticale, en m. est la résistance thermique de l isolation périphérique horizontale ou verticale (ou du mur de fondation) en m 2.K/W. est l épaisseur de l isolation périphérique (ou du mur de fondation en cas d isolation répartie), en mètre. est la profondeur moyenne au-dessous du sol de la face inférieure du plancher bas du sous-sol chauffé, en mètre a.5 Calcul de R f R f doit tenir compte des ponts thermiques des liaisons éventuelles avec le plancher bas. R c A ψ Soit un plancher bas de surface A donnant sur un vide sanitaire, un sous-sol non chauffé ou en contact avec le sol, et supporté par un refend intermédiaire de longueur L (voir figures cidessus) et soient : R c la résistance thermique du plancher en partie courante, et U c le coefficient surfacique correspondant, ψ le coefficient linéique de la liaison plancher bas refend, R f la résistance thermique globale du plancher incluant l effet de tous les ponts thermiques situés entre le local chauffé et le vide sanitaire, et U f le coefficient surfacique correspondant. R f se calcule par la formule suivante : 1 R f = 2Rsi U f avec : A ψ.l U f = U c + A et U R si étant la résistance superficielle côté intérieur et côté vide sanitaire Planchers Plan c 1 = R + 2R a Planchers sur terre plein Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un plancher bas sur terre plein s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après les formules suivantes : Plancher à isolation continue (figure 17) U e = U c (21) Plancher à isolation périphérique (figure 18) ψ U U 2 (22) e = c + B' c L si Coupe verticale Figure 17

78 16 Règles Th-U c Planchers hauts enterrés ΣR i Figure 18 Où U c est le coefficient surfacique «équivalent» du plancher sans l effet de l isolation périphérique : 2λ B' Si d t <B U = s π c ln (23) + 1 πb' + d t dt λs Si d t B Uc = (24) 0.457B' + d ψ est un terme correctif qui tient compte de la présence d une isolation périphérique : Horizontale λ D D ψ = s (25) ln + 1 ln + 1 π dt dt + d' λ Verticale s 2D 2D ψ = ln (26) + 1 ln + 1 π dt dt + d' d étant l épaisseur supplémentaire «équivalente» résultant de la couche d isolant périphérique, elle s exprime en mètre et se calcule d après la formule suivante : d = λ s R n d n (27) b Planchers bas de sous-sol chauffé z > 0 w Sous-sol chauffé Figure 19 Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un plancher bas en sous-sol chauffé s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après les formules suivantes : z Si d < B = 2λs πb' t + Ue ln + (28) z + + z 1 2 πb' d t dt z λs Si d B Ue = t + z (29) B' + dt + 2 t R f Figure 20 Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un plancher haut enterré s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après la formule suivante : 1 Ue = + (30) R R + R i R si i est la somme des résistances thermiques de toutes les couches i comprises entre la face inférieure du plancher et la face supérieure du sol (figure 20), déterminée selon 2.12 ou Murs enterrés Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un mur enterré s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après la formule suivante : 2λ 0.5d z Si d w d t U = s (31) 1+ t e ln + 1 πz dt + z dw Si d w <d 2λs 0.5 d t w z U (32) e = 1+ ln + 1 πz dw + z dw 2.23 Parois donnant sur vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé Les déperditions à travers les parois donnant sur vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé ne dépendent pas uniquement des caractéristiques intrinsèques de la paroi, mais aussi du flux de chaleur à travers le sol et à travers l espace non chauffé. Elles sont exprimées au moyen d un coefficient surfacique «équivalent» dont la méthode de calcul est donnée ci-après (une méthode numérique alternative est décrite dans la norme NF EN 10211). Des valeurs par défaut du coefficient surfacique équivalent U e de planchers bas donnant sur vide sanitaire, sont données au Paramètres de calcul i se Les paramètres de calcul donnés au et les paramètres suivants sont utilisés pour le calcul de U e. d g est l épaisseur «équivalente» de toute isolation posée sur le sol, exprimée en mètre et calculée d après la formule suivante : d g =w +λ s (R si +R g +R se ) (33) R g étant la résistance thermique de toute isolation posée sur le sol, en m 2.K/W.

79 Règles Th-U 17 U f est le coefficient de transmission surfacique total du plancher bas donnant sur l espace non chauffé, il tient compte de l effet des liaisons intermédiaires du plancher (un exemple de calcul de U f est donné au 2.221) : ψ k Lk U U k f = p + (34) A où U p ψ k L k est le coefficient surfacique du plancher bas exprimé en W/(m 2.K) et calculé selon 2.2. Ce coefficient est le seul concerné par le garde-fou réglemantaire quand il s applique. est le coefficient linéique de la liaison intermédiaire k du plancher bas, exprimé en W/(m.K) et déterminé selon le fascicule «Ponts thermiques». est le linéaire de la liaison intermédiaire (voire définition 1.2), en mètre A est la surface intérieure du plancher bas, en m 2. h est la hauteur moyenne de la face supérieure du plancher au dessus du niveau du sol extérieur, en mètre. z est la profondeur moyenne du sol du vide sanitaire au-dessous du niveau du sol extérieur, en m. p est le périmètre du vide sanitaire ou du sous-sol non chauffé, en mètre U w est le coefficient surfacique global du mur du vide sanitaire situé au dessus du niveau du sol, exprimé en W/(m 2.K) et calculé selon 2.2. ε f w v est l aire des ouvertures de ventilation divisée par le périmètre du vide sanitaire en m 2 /m. est le facteur de protection contre le vent. est la vitesse moyenne du vent à 10 m de hauteur, en m/s. En l absence de valeurs mesurée, prendre v = 4 m/s Planchers sur vide sanitaire La méthode de calcul ci-après traite du cas classique de vide sanitaire dans lequel l espace sous plancher est ventilé naturellement par l extérieur. En cas de ventilation mécanique, ou si le taux de renouvellement d air est spécifié, se reporter à la norme NF EN ISO où U f U g U x est le coefficient de transmission surfacique global du plancher bas déterminé selon la formule (34) et exprimé en W/(m 2.K). est le coefficient de transmission thermique correspondant au flux de chaleur à travers le sol, exprimé en W/(m 2.K) : Si z 0.5 m U g se calcule d après la formule (23) en remplaçant d t par d g Si z > 0.5 m z p U g = Ubf + Ubw A (36) U bf correspond aux déperditions par le sol du vide sanitaire et calculé d après la formule (28) en remplaçant d t par d g. U bw correspond aux déperditions à travers la partie enterrée du mur de soubassement et calculé d après la formule (31) ou la formule (32) en remplaçant d t par d g. est un coefficient de transmission surfacique équivalent correspondant au flux de chaleur à travers les murs du vide sanitaire et aux déperdition par renouvellement d air résultant de la ventilation du vide sanitaire, exprimé en W/(m 2.K) et calculé d après la formule suivante : 2hUw 1450ε v fw U x = + (37) B' B' Si h varie le long du périmètre du plancher, il convient d utiliser sa valeur moyenne. Des valeurs forfaitaires de f w sont données dans le tableau suivant : Tableau IX : Valeurs forfaitaires de f w Situation Exemple f w Abritée Centre ville 0.02 Moyenne Banlieue 0.05 Exposée Milieu rural Planchers sur sous-sol non chauffé Les formules indiquées dans ce paragraphe s appliquent aux sous-sols non chauffés ventilés depuis l extérieur. Figure 21 Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un plancher donnant sur un vide sanitaire s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après la formule suivante : = + (35) Ue U f U g + U x Figure 22 Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un plancher donnant sur un sous-sol non chauffé s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après la formule (35) : = + Ue U f U g + U x

80 18 Règles Th-U où U f U g U x est le coefficient de transmission surfacique global du plancher bas déterminé selon la formule (34) et exprimé en W/(m 2.K). est le coefficient de transmission thermique correspondant au flux de chaleur à travers le sol, exprimé en W/(m 2.K) et calculé d après la formule (36) : z p U g = Ubf + Ubw A U bf correspond aux déperditions par le sol du soussol non chauffé et calculé d après la formule (28) ou (29), en remplaçant d t par d g. U bw correspond aux déperditions à travers la partie enterrée du mur de soubassement et calculé d après la formule (31) ou la formule (32), en remplaçant d t par d g. est un coefficient de transmission surfacique équivalent correspondant au flux de chaleur à travers les murs du sous-sol non chauffé et à celui résultant de la ventilation du sous-sol, exprimé en W/(m 2.K) et calculé d après la formule suivante : 2hU 0.33nV U w x = + (38) B' A où V est le volume d air du sous-sol, en m 3. n est le taux de renouvellement d air du sous-sol, en nombre de renouvellements d air par heure. Si h varie le long du périmètre du plancher, il convient d utiliser sa valeur moyenne Murs Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un mur donnant sur un vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé peut être calculé d après les formules (33) à (38) en remplaçant les caractéristiques thermiques du plancher par celles du mur. B étant toujours la dimension caractéristique du plancher séparant l espace non chauffé du sol.

81 Règles Th-U 19 Chapitre III Valeurs par défaut Ce chapitre contient des valeurs par défauts des coefficients de transmission, surfaciques (U), linéiques (ψ) et ponctuels (χ), de la résistance thermique (R) des parois opaques ou des composants de parois opaques. Ces valeurs ont été calculées conformément à la méthode de calcul donnée au chapitre II avec la prise en compte d un facteur de sécurité par rapport aux valeurs pouvant être obtenues par un calcul précis. Priment sur les valeurs par défaut données dans ce chapitre et dans l ordre de priorité : les valeurs certifiées les valeurs données dans les Avis Techniques les valeurs calculées conformément aux méthodes de calcul données au chapitre II de ce fascicule ou pouvant figurer dans d autres fascicules des règles Th-U 3.1 Murs en maçonnerie courante (R) L ensemble des valeurs des résistances thermiques des murs, données dans ce chapitre tiennent compte à la fois de la maçonnerie et des joints de mortier horizontaux et verticaux. Ces valeurs sont valables pour des épaisseurs de joint comprises entre 1 et 2 cm et un mortier ayant une masse volumique de 1800 à 2000 Kg/m Eléments en briques et blocs de terre cuite a Briques de façades a.1 Plaquettes de parement Conformes à la norme NF P Format courant : 2.5 x 6 x 22 cm Résistance thermique : 0.03 m 2.K/W Plaquettes de parement a.2 Briques pleines Conformes à la norme NF P Format courant : 6 x 10.5 x 22 cm a.3 Briques perforées Conformes à la norme NF P Format courant : 6 x 10.5 x 22 cm Les valeurs données ci-après ne sont valables que pour des maçonneries en terre cuite dont la masse volumique du tesson est comprise entre 1800 et 1900 Kg/m 3. Pour les masses volumiques situées en dehors de ces limites, un calcul spécifique doit être effectué selon la méthode donnée au chapitre II.

82 20 Règles Th-U Résistance thermique de l élément maçonné en m 2.K/W Epaisseur E de l élément en cm Appareillage a.4 Blocs perforés Conformes à la norme NF P Format courant : 6 x 22 x 22 cm E E 0.22 E rangés d alvéoles : R = 0.38 m 2.K/W E rangés d alvéoles : R = 0.33 m 2.K/W b Briques de structures Résistance thermique de l élément maçonné en m 2.K/W b.1 Briques à perforations verticales Appareillage E Epaisseur E de l élément en cm b.11 Briques de faible épaisseur Briques conformes à la XP P Dimensions : Hauteur de 15 à 25 cm Epaisseur de 8 à 12 cm Longueur de 25 à 50 cm Résistance thermique de l élément maçonné en m 2.K/W E 0.30 Briques Epaisseur E de l élément en cm E 0.44 E E E 0.55

83 Règles Th-U 21 b.12 Briques de format moyen Briques conformes à la XP P Dimensions : Hauteur de 15 à 25 cm Epaisseur de 15 à 25 cm Longueur de 25 à 60 cm Résistance thermique de l élément maçonné en m 2.K/W Briques Epaisseur E de l élément en cm (0.47) b.13 Briques à perforations verticales de forte épaisseur : monomur Briques conformes à la XP P ou titulaires d un Avis Technique. Dimensions : Hauteur de 20 à 25 cm Epaisseur 30 cm Longueur de 25 à 60 cm Montages à joints horizontaux discontinus de mortiers traditionnels ou allégés ou mise en œuvre à joints minces au moyen de mortier colle (briques rectifiées). Les résistances thermiques sont données dans les Avis Techniques et les certifications associées (Certification CSTBât). Les résistances thermiques des briques sans joint peuvent être données dans les certificats NF-Briques de terre cuite (0.42) 0.56 (0.52) Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical rempli de mortier (application parasismique).

84 22 Règles Th-U b.2 Briques à perforations horizontales Briques conformes à la NF P Dimensions : Hauteur de 20 à 30 cm Epaisseur de 3,5 à 30 cm Longueur de 40 à 60 cm Résistance thermique de l élément maçonné en m 2.K/W Briques classiques Epaisseur E de l élément en cm (0.45) 0.47 (0.44) Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical rempli de mortier (application parasismique).

85 Règles Th-U 23 Briques conformes à la NF P Dimensions : Hauteur de 20 à 30 cm Epaisseur de 20 à 30 cm Longueur de 40 à 60 cm Résistance thermique de l élément maçonné en m 2.K/W Briques de type G Epaisseur E de l'élément en cm (0.63) 4 (0.80) 0.86 (0.81) 1.00 (0.95) Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical rempli de mortier (application parasismique).

86 24 Règles Th-U 3.12 Blocs en béton a Blocs en béton de granulats courants, destinés à rester apparents et conformes à la norme NF P et répondant aux spécifications suivantes : Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à 2100 kg/m 3 Vides : 35 à 45 % Epaisseur des parois extérieures : 30 à 32 mm Epaisseur des parois intérieures : 30 mm environ Profil Dimensions de coordination modulaire Epaisseur Hauteur Longueur (cm) (cm) (cm) Résistance thermique (m 2.K/W) Alvéoles borgnes 10 x 20 x 40 9 ± 0, ± 0, Alvéoles borgnes 15 x 20 x ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0, x 20 x ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0, * 20 * ± 0,2 19 ± 0,15 49 ± 0, Alvéoles débouchant 10 x 20 x 40 9 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0, Alvéoles débouchant 15 x 20 x ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0, x 20 x ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0, Blocs pleins 5 x 20 x 40 4 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0, x 20 x 40 9 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0, x 10 x 20 9 ± 0,2 9 ± 0,15 19 ± 0, x 10 x 40 9 ± 0,2 9 ± 0,15 39 ± 0, x 10 x ± 0,2 9 ± 0,15 19 ± 0, x 10 x ± 0,2 9 ± 0,15 39 ± 0,2 0.12

87 Règles Th-U 25 b Blocs creux en béton de granulats courants conformes à la norme NF P et répondant aux spécifications suivantes : Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à 2150 kg/m 3 Vides : 45 à 55 % Epaisseur des parois extérieures : 17 à 19 mm Epaisseur des parois intérieures : 17 mm environ Blocs creux Profil Dimensions de coordination modulaire Caractéristiques géométriques Epaisseur Hauteur Longueur (cm) (cm) (cm) Nombre de rangées d alvéoles Résistance thermique (m 2.K/W) 5 x 20 x 50 5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 15 x 25 x ± 0,5 24 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 25 x ± 0,5 24± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 25 x ± 0,5 24 ± 0,4 49,4 ± 0, (0.21) 20 x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, (0.26) 22,5 x 20 x 50 22,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, * 20 * ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, (0.28) 27,5 x 20 x 50 27,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, (0.30) Les valeurs entre parenthèses correspondent à la résistance thermique avec joint central rempli de mortier (application parasismique).

88 26 Règles Th-U c Blocs pleins et pleins perforés en béton de granulats courants conformes à la norme NF P et répondant aux spécifications suivantes : Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à 2150 kg/m 3 Blocs pleins et perforés Profil Dimensions de coordination modulaire Caractéristiques géométriques Epaisseur Hauteur Longueur Diamètre (cm) (cm) (cm) maximal Nombre de rangées d alvéoles Résistance thermique (m 2.K/W) 5 x 20 x 40 5 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0, x 20 x 50 5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x 40 5 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0, x 20 x 50 5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 20 x 40 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 20 x 40 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0, x 20 x ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 3, x 20 x ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 3, ,5 x 20 x 40 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 20 x 40 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 20 x 40 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 20 x 40 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0, ,5 x 20 x 50 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,

89 Règles Th-U 27 d Blocs creux en béton de granulats légers (argile expansée ou schiste expansé) conformes à la norme NF P et répondant aux spécifications suivantes : Masse volumique apparente du béton constitutif : 1000 à 1200 kg/m 3 Vides : 45 à 55 % Epaisseur des parois extérieures : supérieure à 20 mm Epaisseur des parois intérieures : 15 à 20 mm Blocs creux Profil Dimensions de coordination modulaire Caractéristiques géométriques Epaisseur Hauteur Longueur (cm) (cm) (cm) Nombre de rangées d alvéoles Résistance thermique (m 2.K/W) 10 x 30 x ± 0,4 29 ± 0,4 49,4 ± 0, x 30 x ± 0,5 99 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 25 x 50 17,5 ± 0,5 24 ± 0,4 49,4 ± 0,5 17,5 x 30 x 50 17,5 ± 0,5 29 ± 0,4 49,4 ± 0, x 20 x ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 20 x 30 x ± 0,5 29 ± 0,4 49,4 ± 0, ,5 x 30 x 50 22,5 ± 0,5 29 ± 0,4 49,4 ± 0, e Blocs perforés en béton de granulats légers (argile expansée ou schiste expansé) conformes à la norme NF P et répondant aux spécifications suivantes : Masse volumique apparente du béton constitutif : 600 à 1200 kg/m 3 Vides : 35 à 45 % Blocs pleins et perforés Profil Dimensions de coordination modulaire Caractéristiques géométriques Epaisseur Hauteur Longueur (cm) (cm) (cm) Résistance thermique (m 2.K/W) 5 x 22.5 x 50 5 ± 0, ± 0,4 49,4 ± 0, x 33 x ± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0, x 33 x ± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0, x 33 x ± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0,5 0.55

90 28 Règles Th-U 3.2 Murs en béton cellulaire (R, U p ) Priment sur les valeurs données ci-après les valeurs données dans les Avis techniques ou figurant dans les Certificats CSTBât ou NF blocs de béton cellulaire. Les valeurs de résistance thermique R et le coefficient de transmission surfacique U ne sont valables que pour des blocs de béton cellulaire autoclavé conformes à la norme NF P et ont été établies suivant les valeurs de conductivité thermique des bétons cellulaires traités à l autoclave du paragraphe 2.25 du fascicule Matériaux Résistance thermique des murs en béton cellulaire L épaisseur des joints maçonnés est supposée comprise entre 1 et 2 cm, pour ce qui concerne les joints collés l épaisseur est de 2,5 mm. La hauteur des blocs est supposée égale à 25 cm et la longueur égale à 62,5 cm. Les résistances thermiques ci dessous sont valables pour des éléments dont l épaisseur diffère au maximum de 1 cm de celle indiquée, en plus ou en moins. Masse volumique Blocs maçonnés nominale Epaisseur des blocs en cm (kg/m 3 ) 15 17, , , , , ,75 0,88 1,01 1,13 1,26 1,38 1,51 1,63 1,76 1, ,70 0,82 0,94 1,06 1,17 1,29 1,41 1,53 1,64 1, ,66 0,77 0,88 0,99 1,10 1,21 1,32 1,43 1,54 1, ,62 0,73 0,83 0,93 1,04 1,14 1,24 1,35 1,45 1, ,58 0,67 0,77 0,86 0,96 1,06 1,15 1,25 1,34 1, ,54 0,63 0,72 0,81 0,90 0,99 1,07 1,16 1,25 1, ,50 0,59 0,67 0,75 0,84 0,92 1,01 1,09 1,17 1, ,47 0,55 0,63 0,71 0,79 0,87 0,95 1,02 1,10 1, ,45 0,52 0,60 0,67 0,74 0,82 0,89 0,97 1,04 1,12 Masse volumique Blocs «collés» nominale Epaisseur des blocs en cm (kg/m 3 ) 15 17, , , , , ,94 1,10 1,26 1,42 1,57 1,73 1,89 2,05 2,20 2, ,86 1,01 1,15 1,30 1,44 1,58 1,73 1,87 2,01 2, ,80 0,93 1,06 1,19 1,33 1,46 1,59 1,72 1,86 1, ,74 0,86 0,98 1,11 1,23 1,35 1,48 1,60 1,72 1, ,67 0,80 0,90 1,01 1,12 1,23 1,35 1,46 1,57 1, ,62 0,72 0,82 0,93 1,03 1,13 1,24 1,34 1,44 1, ,57 0,67 0,76 0,86 0,95 1,05 1,14 1,24 1,33 1, ,53 0,62 0,71 0,80 0,89 0,98 1,06 1,15 1,24 1, ,50 0,58 0,66 0,75 0,83 0,91 0,99 1,08 1,16 1,24

91 Règles Th-U Coefficient de transmission surfacique des murs en béton cellulaire Les coefficients de transmission thermique donnés dans les tableaux suivant sont calculés pour des parois finies comportant : un enduit intérieur en plâtre de 1 à 1,5 cm d épaisseur, un enduit extérieur en mortier bâtard de 1 à 1,5 cm d épaisseur. Ceci conduit à calculer le coefficient de transmission thermique par la formule : 1 U = R + 0,22 Masse volumique Blocs maçonnés nominale Epaisseur du mur fini enduit deux faces (et épaisseurs des blocs) en cm (kg/m 3 ) 17,5 (15) 20 (17,5) 22,5 (20) 25 (22,5) 27,5 (25) 30 (27,5) 32,5 (30) 35 (32,5) 37,5 (35) 40 (37,5) 400 1,04 0,92 0,82 0,75 0,68 0,63 0,58 0,54 0,51 0, ,09 0,97 0,87 0,79 0,72 0,67 0,62 0,58 0,54 0, ,15 1,02 0,92 0,83 0,76 0,70 0,65 0,61 0,57 0, ,20 1,07 0,96 0,88 0,80 0,74 0,69 0,64 0,60 0, ,27 1,13 1,02 0,93 0,86 0,79 0,73 0,69 0,64 0, ,34 1,20 1,08 0,99 0,91 0,84 0,78 0,73 0,68 0, ,40 1,26 1,14 1,04 0,95 0,88 0,82 0,77 0,72 0, ,46 1,31 1,19 1,09 1,00 0,93 0,87 0,81 0,76 0, ,52 1,37 1,24 1,14 1,05 0,97 0,91 0,85 0,80 0,75 Masse volumique Blocs «collés» nominale Epaisseur du mur fini enduit deux faces (et épaisseurs des blocs) en cm (kg/m 3 ) 17,5 (15) 20 (17,5) 22,5 (20) 25 (22,5) 27,5 (25) 30 (27,5) 32,5 (30) 35 (32,5) 37,5 (35) 40 (37,5) 400 0,87 0,76 0,68 0,62 0,56 0,52 0,48 0,44 0,41 0, ,93 0,82 0,74 0,66 0,61 0,56 0,52 0,48 0,45 0, ,99 0,88 0,79 0,71 0,65 0,60 0,56 0,52 0,48 0, ,06 0,93 0,84 0,76 0,70 0,64 0,59 0,55 0,52 0, ,13 1,01 0,90 0,82 0,75 0,69 0,64 0,60 0,56 0, ,21 1,07 0,97 0,88 0,81 0,75 0,69 0,65 0,61 0, ,28 1,14 1,03 0,94 0,86 0,80 0,74 0,69 0,65 0, ,35 1,21 1,09 0,99 0,91 0,84 0,79 0,73 0,69 0, ,42 1,27 1,15 1,05 0,96 0,89 0,83 0,78 0,73 0,69

92 30 Règles Th-U 3.3 Planchers à entrevous béton ou terre cuite (R) Les résistances thermiques des planchers sont données ciaprès Planchers à entrevous en terre cuite Epaisseur des cloisons : 8 à 10 mm Masse volumique du tesson 1800 à 1900 Kg/m 3 Pour les masses volumiques situées en dehors de ces limites, un calcul spécifique doit être effectué selon la méthode donnée au chapitre II Planchers sans dalle de compression ou avec une dalle de compression en béton de granulats lourds Résistance thermique du plancher en m 2.K/W Coupe du plancher entre poutrelles Entraxe des poutrelles Hauteur des entrevous E en cm E < E E 50 E < E E 50 E < E E Planchers avec dalle de compression en béton d argile expansé ou de schiste expansé Masse volumique du béton d argile expansé ou de schiste expansé, comprise entre 1400 et 1800 kg/m 3 Epaisseur de la dalle de compression Ž 4 cm La résistance thermique de ces planchers est égale à celle du tableau précédent, majorée de 0.03 m 2.K/W.

93 Règles Th-U Planchers à entrevous en béton Planchers à entrevous en béton de granulats courants Les caractéristiques des entrevous en béton de granulats courants visées ici, sont les suivantes : épaisseur des cloisons (sauf paroi supérieure) : 15 à 25 mm masse volumique du béton : 1800 à 2200 kg/m 3 entrevous de forme trapézoïdale ou rectangulaire Résistance thermique du plancher en m 2.K/W Coupe du plancher entre poutrelles Entraxe des poutrelles Hauteur des entrevous en cm (E) en cm Planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de granulats lourds E 50 < E < E < E < E E Planchers avec dalle de compression en béton d argile expansé ou de schiste expansé de masse volumique comprise entre 1400 et 1800 kg/m 3. Son épaisseur est égale à 5 cm. E 50 < E < E E 50 < E < E

94 32 Règles Th-U Planchers à entrevous en béton d argile expansé ou de schiste expansé Les caractéristiques des entrevous en béton d argile expansé ou de schiste expansé, visés ici, sont les suivantes : épaisseur des cloisons : 15 à 30 mm masse volumique du béton : 900 à 1200 kg/m 3 entrevous de forme trapézoïdale ou rectangulaire Coupe du plancher entre poutrelles Entraxe des poutrelles Hauteur des entrevous en cm (E) en cm Planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de granulats lourds E 50 < E < E < E < E E Planchers avec dalle de compression en béton d argile expansé ou de schiste expansé de masse volumique comprise entre 1400 et 1800 kg/m 3. Son épaisseur est égale à 5 cm. E 50 < E < E E 50 < E < E Planchers à entrevous polystyrène (R) La résistance thermique à prendre en compte pour les planchers à entrevous en PSE, obtenue par calcul selon la norme NF EN ISO 6946, est celle figurant dans les tableaux suivants. Cette résistance thermique correspond uniquement à des planchers vérifiant les caractéristiques dimensionnelles des figures 1 et 2 (cotes en mm) et les spécifications ci-après. Toutefois, pour les entrevous en PSE bénéficiant d un certificat CSTBât entrevous en PSE, la résistance thermique des planchers à prendre en compte est celle figurant dans le certificat.

95 Règles Th-U 33 Entrevous à fond plat Ces montages doivent vérifier les conditions suivantes : pour une hauteur de talon de poutrelle d t = 35 mm, la largeur l o du talon vérifie 95 l o 125 mm (entrevous à languettes : les valeurs par défaut sont valables pour 35 dt 40 mm. Pour les entrevous sans languettes, la résistance thermique du plancher correspondant à 35 dt 45 mm peut être obtenue par interpolation linéaire.) pour une hauteur de talon d t = 45 mm, la largeur l o du talon vérifie 125 < l o 140 mm La résistance thermique des montages de plancher est valable pour les conductivités thermiques utiles des matériaux données dans le fascicule Matériaux des règles Th-U pour le béton plein et le PSE : entrevous découpés : entrevous dérogation couture : la conductivité thermique utile du PSE doit être inférieure ou égale à 0,043 W/(m.K), entrevous rectangulaires chanfreinés : la conductivité thermique utile du PSE doit être inférieure ou égale à 0,045 W/(m.K), entrevous moulés : la conductivité thermique utile du PSE doit être inférieure ou égale à 0,039 W/(m.K). Pour un jeu vertical y supérieur à 5 mm, on retirera aux valeurs de résistance thermique des tableaux la valeur de 0,35 m 2.K/W. Entrevous à fond décaissé

96 34 Règles Th-U La résistance thermique des montages de plancher est donné en fonction : du type d entrevous : découpé dans des blocs de PSE moulés, moulé à l unité, du profil des poutrelles : la résistance thermique est déterminée pour deux types d entrevous : entrevous type «dérogation couture», conformément au CPT «Planchers», les caractéristiques dimensionnelles des montages de planchers réalisés avec ce type d entrevous figurent sur la figure suivante : 3.41 Entrevous découpés Entrevous sans languette La résistance thermique de ces montages de plancher est donnée dans les tableaux suivants en fonction du profil des poutrelles. Entrevous type «dérogation couture» entrevous rectangulaire chanfreiné : la résistance thermique des montages de planchers donnée pour les entrevous rectangulaires chanfreinés est valable pour les entrevous rectangulaires (θ = 0), rectangulaires chanfreinés de θ = 0 à 45 à l exception des entrevous dérogation couture. Hauteur des entrevous d e (en mm) et + Largeur du talon de la poutrelle l o (en mm) Entraxe des poutrelles l e (en mm) 550 l e 600 l e < 600 < 630 l e l o 125 0,48 0,52 0, < l o 140 0,43 0,47 0,50 95 l o 125 0,51 0,55 0, < l o 140 0,45 0,50 0,52 95 l o 125 0,52 0,57 0, < l o 140 0,47 0,51 0,54 95 l o 125 0,55 0,61 0, < l o 140 0,49 0,54 0,57 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W Entrevous rectangulaires chanfreinés de l entraxe des poutrelles l e, de la hauteur du corps de l entrevous d e, de l épaisseur de la languette d L, de la largeur l o du talon de la poutrelle. Note : Pour tous les types d entrevous, des valeurs de résistance thermique pour des hauteurs d entrevous intermédiaires et/ou des épaisseurs de languette intermédiaires peuvent être obtenues avec suffisamment d exactitude par interpolation linéaire. Hauteur des entrevous d e (en mm) et + Largeur du talon de la poutrelle l o (en mm) Entraxes des poutrelles l e (en mm) 550 l e 600 l e < 600 < 630 l e l o 125 0,54 0,58 0, < l o 140 0,47 0,51 0,54 95 l o 125 0,60 0,65 0, < l o 140 0,52 0,57 0,60 95 l o 125 0,63 0,69 0, < l o 140 0,55 0,60 0,64 95 l o 125 0,68 0,74 0, < l o 140 0,59 0,65 0,68 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W

97 Règles Th-U Entrevous à languette Entrevous rectangulaires chanfreinés La résistance thermique de ces montages de plancher est donnée dans les tableaux suivants pour les entrevous à fond plat et à fond décaissé Entrevous à fond plat Entrevous type «dérogation couture» Epaisseur Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles de la des entrevous du talon l e (en mm) languette d e (en mm) de la poutrelle 550 le 600 l e d L (en mm) l o (en mm) l < 600 < 630 e et et et et + 95 l o 125 1,84 1,91 1, < l o 140 1,75 1,83 1,87 95 l o 125 1,91 2,00 2, < l o 140 1,81 1,91 1,96 95 l o 125 1,94 2,05 2, < l o 140 1,85 1,95 2,00 95 l o 125 1,99 2,10 2, < l o 140 1,89 2,00 2,06 95 l o 125 2,09 2,18 2, < l o 140 2,01 2,09 2,14 95 l o 125 2,17 2,27 2, < l o 140 2,08 2,18 2,24 95 l o 125 2,21 2,32 2, < l o 140 2,11 2,22 2,28 95 l o 125 2,30 2,38 2, < l o 140 2,16 2,27 2,34 95 l o 125 2,35 2,43 2, < l o 140 2,27 2,35 2,40 95 l o 125 2,43 2,54 2, < l o 140 2,34 2,45 2,51 95 l o 125 2,47 2,59 2, < l o 140 2,38 2,49 2,55 95 l o 125 2,68 2,65 2, < l o 140 2,42 2,55 2,62 95 l o 125 2,58 2,68 2, < l o 140 2,51 2,59 2,65 95 l o 125 2,67 2,78 2, < l o 140 2,58 2,69 2,76 95 l o 125 2,72 2,83 2, < l o 140 2,62 2,74 2,80 95 l o 125 2,76 2,90 2, < l o 140 2,66 2,80 2,87 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W Epaisseur Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles de la des entrevous du talon l e (en mm) languette d e (en mm) de la poutrelle 550 le 600 l e d L (en mm) l o (en mm) l < 600 < 630 e et et et et + 95 l o 125 1,82 1,90 1, < l o 140 1,72 1,80 1,84 95 l o 125 1,94 2,03 2, < l o 140 1,82 1,89 1,93 95 l o 125 2,00 2,11 2, < l o 140 1,88 1,98 2,04 95 l o 125 2,08 2,19 2, < l o 140 1,95 2,06 2,12 95 l o 125 2,07 2,15 2, < l o 140 1,97 2,05 2,09 95 l o 125 2,20 2,29 2, < l o 140 2,08 2,17 2,21 95 l o 125 2,26 2,37 2, < l o 140 2,14 2,24 2,30 95 l o 125 2,35 2,46 2, < l o 140 2,21 2,33 2,39 95 l o 125 2,32 2,40 2, < l o 140 2,22 2,30 2,35 95 l o 125 2,45 2,55 2, < l o 140 2,33 2,43 2,49 95 l o 125 2,51 2,62 2, < l o 140 2,39 2,50 2,57 95 l o 125 2,60 2,73 2, < l o 140 2,47 2,59 2,66 95 l o 125 2,55 2,63 2, < l o 140 2,45 2,53 2,58 95 l o 125 2,69 2,78 2, < l o 140 2,57 2,67 2,73 95 l o 125 2,75 2,86 2, < l o 140 2,63 2,74 2,80 95 l o 125 2,85 2,97 3, < l o 140 2,71 2,84 2,91 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W

98 36 Règles Th-U Entrevous à fond décaissé Les valeurs de résistance thermique des tableaux suivants sont valables quelle que soit la profondeur de décaissement (restant inférieure à l épaisseur de la languette). Entrevous type «dérogation couture» Entrevous rectangulaires chanfreinés Epaisseur Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles de la des entrevous du talon l e (en mm) languette d e (en mm) de la poutrelle 550 le 600 l e d L (en mm) l o (en mm) l < 600 < 630 e à à et et + 95 l o 125 1,49 1,55 1, < l o 140 1,44 1,51 1,54 95 l o 125 1,57 1,65 1, < l o 140 1,51 1,59 1,64 95 l o 125 1,61 1,69 1, < l o 140 1,55 1,63 1,69 95 l o 125 1,65 1,75 1, < l o 140 1,59 1,68 1,74 95 l o 125 1,60 1,66 1, < l o 140 1,57 1,63 1,67 95 l o 125 1,69 1,77 1, < l o 140 1,65 1,73 1,77 95 l o 125 1,73 1,82 1, < l o 140 1,69 1,78 1,83 95 l o 125 1,78 1,88 1, < l o 140 1,73 1,83 1,89 Epaisseur Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles de la des entrevous du talon l e (en mm) languette d e (en mm) de la poutrelle 550 le 600 l e d L (en mm) l o (en mm) l < 600 < 630 e à à et et + 95 l o 125 1,49 1,55 1, < l o 140 1,42 1,48 1,52 95 l o 125 1,62 1,69 1, < l o 140 1,54 1,61 1,65 95 l o 125 1,69 1,77 1, < l o 140 1,59 1,68 1,73 95 l o 125 1,77 1,86 1, < l o 140 1,67 1,76 1,82 95 l o 125 1,59 1,65 1, < l o 140 1,54 1,60 1,64 95 l o 125 1,73 1,81 1, < l o 140 1,67 1,75 1,79 95 l o 125 1,81 1,89 1, < l o 140 1,73 1,82 1,87 95 l o 125 1,90 1,99 2, < l o 140 1,81 1,91 1,96 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W Résistance thermique du plancher en m 2.K/W

99 Règles Th-U Entrevous moulés La résistance thermique de ces montages de plancher est donnée dans les tableaux suivants en fonction du profil des poutrelles. On différenciera la résistance thermique des entrevous moulés avec une rangée d alvéoles dans la hauteur du corps de l entrevous de ceux disposant de deux rangées d alvéoles et plus. Les formes des alvéoles des dessins ci-dessous sont données à titre d exemple, les valeurs des résistances thermiques des tableaux ci-après sont valables quelque soit la forme géométrique de la section des alvéoles et si les conditions suivantes sont respectées : les alvéoles doivent être disposées de manière à avoir au moins 30 mm de PSE au pourtour de l entrevous, pour les entrevous présentant deux rangées d alvéoles ou plus, la distance séparant les parois horizontales doit être au moins égale à 20 mm, pour les entrevous avec languette, la surface des alvéoles ne doit pas descendre dans l épaisseur de la languette Entrevous sans languette Entrevous dérogation couture : 1 rangée d alvéoles 2 rangées d alvéoles et + Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles l e (en mm) des entrevous de la poutrelle 550 l e < l e < 630 l e 630 d e (en mm) l o (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et à l o 125 0,44 0,46 0,48 0,49 0,51 0, < l o 140 0,41 0,43 0,45 0,47 0,47 0,49 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W Entrevous rectangulaires chanfreinés : 1 rangée d alvéoles 2 rangées d alvéoles Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles l e (en mm) des entrevous de la poutrelle 550 l e < l e < 630 l e 630 d e (en mm) l o (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et à l o 125 0,50 0,53 0,54 0,58 0,56 0, < l o 140 0,44 0,46 0,48 0,51 0,50 0,55 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W

100 38 Règles Th-U Entrevous à languette La résistance thermique de ces montages de plancher est donnée dans les tableaux suivants pour les entrevous à fond plat et à fond décaissé Entrevous à fond plat Entrevous type «dérogation couture» 1 rangée d alvéoles 2 rangées d alvéoles et + Epaisseur Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles l e (en mm) de la languette des entrevous de la poutrelle 550 l e < l e < 630 l e 630 d L (en mm) d e (en mm) l o (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et à à à à 170 Entrevous rectangulaires chanfreinés : 95 l o 125 1,42 1,62 1,45 1,68 1,46 1, < l o 140 1,40 1,52 1,42 1,56 1,43 1,59 95 l o 125 1,68 1,88 1,70 1,94 1,72 1, < l o 140 1,65 1,78 1,67 1,82 1,69 1,85 95 l o 125 1,91 2,14 1,95 2,20 1,97 2, < l o 140 1,90 2,03 1,92 2,08 1,94 2,10 95 l o 125 2,15 2,38 2,19 2,44 2,21 2, < l o 140 2,14 2,27 2,16 2,32 2,18 2,35 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W 1 rangée d alvéoles 2 rangées d alvéoles et + Epaisseur Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles l e (en mm) de la languette des entrevous de la poutrelle 550 l e < l e < 630 l e 630 d L (en mm) d e (en mm) l o (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et à à à à l o 125 1,45 1,69 1,48 1,74 1,49 1, < l o 140 1,41 1,60 1,44 1,65 1,46 1,68 95 l o 125 1,70 1,95 1,73 2,00 1,74 2, < l o 140 1,66 1,86 1,69 1,91 1,71 1,94 95 l o 125 1,95 2,21 1,97 2,26 1,98 2, < l o 140 1,91 2,12 1,94 2,17 1,96 2,20 95 l o 125 2,19 2,45 2,22 2,51 2,24 2, < l o 140 2,15 2,36 2,19 2,42 2,20 2,45 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W

101 Règles Th-U Entrevous à fond décaissé Les valeurs des résistances thermiques des tableaux suivants sont valables quelque soit la profondeur de décaissement (restant inférieure à l épaisseur de la languette). Entrevous type «dérogation couture» : 1 rangée d alvéoles 2 rangées d alvéoles et + Epaisseur Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles l e (en mm) de la languette des entrevous de la poutrelle 550 l e < l e <630 l e 630 d L (en mm) d e (en mm) l o (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 30 à à à à l o 125 1,30 1,48 1,34 1,53 1,35 1, < l o 140 1,28 1,39 1,31 1,44 1,33 1,47 95 l o 125 1,38 1,59 1,41 1,64 1,43 1, < l o 140 1,38 1,50 1,40 1,55 1,42 1,58 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W Entrevous rectangulaires chanfreinés : 1 rangée d alvéoles 2 rangées d alvéoles et + Epaisseur Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles l e (en mm) de la languette des entrevous de la poutrelle 550 l e < l e <630 l e 630 d L (en mm) d e (en mm) l o (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 30 à à à à l o 125 1,33 1,54 1,36 1,60 1,38 1, < l o 140 1,29 1,47 1,33 1,52 1,35 1,55 95 l o 125 1,41 1,65 1,44 1,70 1,46 1, < l o 140 1,38 1,59 1,42 1,64 1,44 1,67 Résistance thermique du plancher en m 2.K/W

102 40 Règles Th-U 3.43 Entrevous comportant un revêtement en sous-face Il s agit des planchers décrits aux paragraphes 3.41 et 3.42, à la sous-face desquels est mis en place un revêtement plus ou moins isolant. La résistance complémentaire apportée par une sous-face, pour les montages de plancher avec des entrevous à fond plat peut être prise en compte en ajoutant le rapport de son épaisseur (d sf ) à sa conductivité thermique (λ) si le produit (λ.d sf ) reste inférieur à 7, W/K. Dans le cas contraire, le calcul est à effectuer avec la sous-face. La perte de résistance R due à la présence de suspentes ou épingles métalliques au travers des entrevous est fixée forfaitairement à : 0,15 m 2.K/W pour 6 à 10 par m 2 en 3, lorsque R 3,10 m 2.K/W 0,20 m 2.K/W pour 6 à 10 par m 2 en 3, lorsque 3,10 < R < 4,00 m 2.K/W 0,20 m 2.K/W pour 6 à 10 par m 2 en 4, lorsque R 3,10 m 2.K/W 0,30 m 2.K/W pour 6 à 10 par m 2 en 4, lorsque 3,10 < R < 4,00 m 2.K/W 3.6 Planchers bas sur vide sanitaire (U e ) Le calcul du coefficient de transmission surfacique équivalent U e a été effectué selon 2.23 Variables Plancher bas Mur du vide sanitaire Paramètres par défaut Mur 2.0 R f 3.0 m 2.K/W 3.0 B U w 3.9 W/(m 2.K) 0.2 h 1.2 m w 0.4 m z 0.5 m Ventilation du vide sanitaire ε = m 2 /m f w = 0.05 v = 4 m/s Sol λ = 2.0 W/(m.K) 3.5 Dalles alvéolées à base de granulats courants (R) La résistance thermique des dalles alvéolées (une rangée d alvéoles parallèle à la dalle) à base de granulats courants, est donnée dans le tableau ci-après en fonction de : l épaisseur de la dalle E en cm le rapport entre l épaisseur minimale (e) des cloisons internes entre deux alvéoles adjacentes et la largeur minimale (l) de l alvéole, mesurée parallèlement à la dalle. Résistance thermique de la dalle alvéolée en m 2.K/W e l e l 0,3 e 0,3 < 0,5 l Epaisseur (E) de la dalle en cm ,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0,27 0,16 0,18 0,20 0,22 0,25 e 0,5 < < 1,0 0,15 0,17 0,19 0,21 l Des valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire. Symboles et unités B est la dimension caractéristique du plancher définie comme étant sa surface divisée par son demi-périmètre. w est l épaisseur totale du mur supérieur, toutes couches comprises en m. R f est la résistance thermique globale* de la partie du plancher située entre l ambiance intérieur et l espace non chauffé, en m 2.K/W (R f inclut l effet des ponts thermiques intermédiaires). h est la hauteur moyenne de la face supérieure du plancher au dessus du niveau du sol extérieur, en m. z est la profondeur moyenne du sol du vide sanitaire au dessous du niveau du sol extérieur, en m. U w est le coefficient de transmission thermique du mur du vide sanitaire situé au dessus du niveau du sol, en W/(m 2.K). ε est l aire des ouvertures de ventilation divisée par le périmètre du vide sanitaire en m 2 /m. f w est le facteur de protection contre le vent. v est la vitesse moyenne du vent à 10 m de hauteur, en m/s. λ est la conductivité thermique du sol, en W/(m.K). l l l e e e E * La méthode de calcul de Rf est rappelé au 2.221

103 Règles Th-U 41 Configuration 1 Mur du vide sanitaire U w : 0.3 U w < 0.7 W/(m 2.K) Valeurs de U e en W/(m 2.K) 0.0 h < 0.4 m 0.4 h < 0.8 m 0.8 h 1.2 m m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision Configuration 2 Mur du vide sanitaire U w : 0.7 U w < 1.5 W/(m 2.K) Valeurs de U e en W/(m 2.K) 0.0 h < 0.4 m 0.4 h < 0.8 m 0.8 h 1.2 m m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U e peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

104 42 Règles Th-U Configuration 3 Mur du vide sanitaire U w : 1.5 U w 3.9 W/(m 2.K) Valeurs de U e en W/(m 2.K) 0.0 h < 0.4 m 0.4 h < 0.8 m 0.8 h 1.2 m m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U e peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision 3.7 Planchers bas sur terre plein (U e ) Le calcul du coefficient de transmission surfacique équivalent U e a été effectué selon 2.22 Variables Sol 1.5 λ 3.5 W/(m.K) Plancher bas 3.0 B 20 a Sans isolation périphérique 1.0 R f 3.0 m 2.K/W b Avec isolation périphérique 0.0 R f 2.0 m 2.K/W 0.5 D* Ž 1.5 m 1.0 R n * 3.0 m 2.K/W 0.04 d n 0.1 m w est l épaisseur totale du mur, toutes couches comprises en m. R f est la résistance thermique de toute couche continue située au-dessus, au-dessous ou à l intérieur du plancher ainsi que celle de tout revêtement de sol, en m 2.K/W (Rf inclut l effet des ponts thermiques intémédiaires). D est la largeur ou la profondeur de l isolation périphérique respectivement horizontale ou verticale, en m. R n est la résistance thermique de l isolation périphérique horizontale ou verticale (ou du mur de soubassement) en m 2.K/W. d n est l épaisseur de l isolation périphérique (ou du mur de soubassement), en m. λ est la conductivité thermique du sol, en W/(m.K). Paramètres par défaut Mur supérieur w 0.4 m Symboles et unités B est la dimension caractéristique du plancher définie comme étant sa surface divisée par son demi-périmètre. * La réglementation thermique impose une isolation du plancher sur terre plein par un isolant de résistance thermique minimale égale à 1.4 m 2.K/W. En cas d isolation périphérique, le plancher doit être isolé sur au moins 1.5 m de largeur : les valeurs de U e correspondant à des configurations ne respectant pas ces exigences ne sont données ici qu à titre indicatif.

105 Règles Th-U 43 Configuration 1 Sans isolation périphérique Sol : λ = voir tableau ci-dessous Mur : w 0.4 m Valeurs de U e en W/(m 2.K) argile ou limon (λ = 1.5) sable ou gravier (λ = 2.0) roche homogène (λ = 3.5) m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision Configuration 2 Isolation périphérique horizontale R n : 1.0 R n < 2.0 m 2.K/W d n : 0.04 d n 0.06 m Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K) Mur w 0.4 m Valeurs de U e en W/(m 2.K) D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

106 44 Règles Th-U Configuration 3 Isolation périphérique horizontale R n : 2.0 R n < 3.0 m 2.K/W d n : 0.06 d n 0.08 m Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K) Mur w 0.4 m Valeurs de U e en W/(m 2.K) D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision Configuration 4 Isolation périphérique verticale R n : 1.0 R n < 1.5 m 2.K/W d n : 0.04 d n 0.06 m Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K) Mur w 0.4 m Valeurs de U e en W/(m 2.K) D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

107 Règles Th-U 45 Configuration 5 Isolation périphérique verticale R n : 1.5 R n 2.0 m 2.K/W d n : 0.04 d n 0.08 m Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K) Mur w 0.4 m Valeurs de U e en W/(m 2.K) D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision Configuration 6 Isolation périphérique verticale R n : 2.0 < R n 3.0 m 2.K/W d n : 0.06 d n 0.08 m Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K) Mur w 0.4 m Valeurs de U e en W/(m 2.K) D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W R f R f R f B Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

108 46 Règles Th-U 3.8 Autres parois (R) 3.81 Eléments à base de plâtre pour cloisons et contre-murs Carreaux pleins à enduire Résistance thermique (R) en m 2.K/W Epaisseur des carreaux en cm 5 7 De mâchefer Masse volumique : à kg/m 3 0,11 0,15 De pouzzolane Masse volumique : à kg/m , Panneaux de particules de bois extrudé La rangée d alvéoles est parallèle aux faces du panneau. φ 1.6 φ 2.1 Résistance thermique (R) en m 2.K/W Coupes des panneaux alvéolés, Epaisseur R côtes en cm en cm ,16 3,5 0, Plaques de plâtre à parements de carton Masse volumique : 800 à 900 kg/m 3 φ ,23 Résistance thermique (R) en m 2.K/W Epaisseur des plaques en cm 1,0 1,25 et 1,5 φ ,31 0,04 0, Carreaux pleins à parements lisses Masse volumique : 900 à kg/m 3 Résistance thermique (R) en m 2.K/W Epaisseur des carreaux en cm 5 6 (*) 7 (*) 10 (*) 0,14 0,17 0,20 0,29 (*) Ces carreaux sont conformes à la norme NF P Carreaux et grands éléments alvéolés Masse volumique : 900 à kg/m 3 Pourcentage de vides : 20 à 35 % en une rangée d alvéoles. Résistance thermique (R) en m 2.K/W Epaisseur des éléments en cm 6 7 0,20 0, Remplissage d une lame d air avec un matériau en vrac Les procédés de remplissage de lames d air continues verticales relèvent de la procédure de l Avis Technique Etalement sur un plancher haut d un matériau en vrac Sont visées ici les utilisations des matériaux en vrac sur les planchers hauts sous combles perdus. Lorsque les matériaux relèvent pour cette utilisation de la procédure de l Avis Technique, on se reportera à ces Avis et aux «Règles générales de mise en œuvre des procédés et produits d isolation thermique rapportée sur planchers de greniers et combles perdus faisant l objet d un Avis Technique» en ce qui concerne la mise en œuvre et les limites d emploi. Les matériaux sont déposés sur les planchers par déversement manuel ou par soufflage à la machine. On donne pour chacune de ces mises en œuvre : pour les planchers plats, la résistance thermique (R) de la couche déposée, pour les planchers à solives industrialisées, la résistance thermique (R) de l ensemble couche déposée-ossature (à l exclusion de la sous-face). Pour les matériaux déversés manuellement, la résistance thermique est exprimée en fonction de l épaisseur de la couche déposée ; on donne également, à titre indicatif en absence de spécification précise concernant la masse volumique du matériau, la masse (m) déposée par m 2 de plancher. Pour les matériaux déposés par soufflage à la machine, la résistance thermique est exprimée en fonction du poids déposé par m 2 de plancher, surface des solives incluses lorsque le plancher en comporte ; on donne à titre indicatif l épaisseur (e) en cm de la couche déposée, celle-ci ne pouvant pas en règle générale être contrôlée, ce procédé étant le plus souvent utilisé en combles inaccessibles et l épaisseur n étant

109 Règles Th-U 47 obtenue qu après stabilisation, la plupart de ces produits se tassant dans le temps. La masse volumique en œuvre peut avoir une valeur différente suivant que le matériau est déversé manuellement ou soufflé à la machine ; c est le cas des fibres de cellulose. Priment sur les valeurs ci-après : les valeurs indiquées dans l Avis Technique du procédé et les valeurs certifiées ACERMI, à condition que les caractéristiques en œuvre soient conformes aux spécifications requises dans l Avis Technique ou le certificat du produit concerné selon le cas Déversement manuel sur plancher plat Résistance thermique (R) en m 2.K/W Epaisseur moyenne de la couche déposée en cm 5 7, , ,5 20 Copeaux de mousse de polychlorure de vinyle : 1,1 1,7 2,3 2,8 3,4 4,0 4,5 masse volumique en œuvre : 30 à 50 kg/m 3 (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) Fibres de cellulose (1) : 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 masse volumique en œuvre : 50 à 70 kg/m 3 (3) (4,5) (6) (7,5) (9) (10,5) (12) granulométrie 3/8 : 0,7 1,1 1,4 1,8 2,1 2,5 2,9 masse volumique en œuvre : 145 à 175 kg/m 3 (8) (12) (16) (20) (24) (28) (32) Granulats de granulométrie 8/16 : 1,1 1,4 1,8 2,1 2,5 2,9 verre expansé masse volumique en œuvre : 125 à 155 kg/m 3 (10,5) (14) (17,5) (21) (24,5) (28) granulométrie 16/25 : 0,8 1,1 1,4 1,7 1,9 2,2 masse volumique en œuvre : 115 à 145 kg/m 3 (10) (13) (16) (19,5) (23) (26) Vermiculite : granulométries inférieures à 4 0,7 1,1 1,5 1,9 2,2 2,6 3,0 masse volumique en œuvre : 90 à 130 kg/m 3 (5,5) (8) (11) (14) (16,5) (19) (22) (1) L utilisation de ce matériau est visée par la procédure de l Avis Technique. Les chiffres indiqués entre parenthèses donnent la masse moyenne déposée par m 2 de plancher. Exprimée en kg/m Soufflage à la machine sur plancher plat Résistance thermique (R) en m 2.K/W Masse moyenne déposée en kg par m 2 de plancher Copeaux de mousse } masse volumique en œuvre de polychlorure de vinyle 1,1 1,7 2,3 2,8 3,4 4,0 4,5 des 3 matériaux : 30 à 50 kg Fibres de cellulose (1) (6) (7,5) (10) (12,5) (15) (15,5) (20) par m Laine de laitier ou de roche 3 Masse moyenne déposée en kg par m 2 de plancher 7, , , ,5 granulométrie 3/8 : 0,7 0,9 1,1 1,3 1,6 1,8 2,0 masse volumique en œuvre : 145 à 175 kg/m 3 (5) (6) (8) (9) (11) (13) (14) Granulats de granulométrie 8/16 : 1,0 1,3 1,5 1,8 2,0 2,3 verre expansé masse volumique en œuvre : 125 à 155 kg/m 3 (7) (9) (11) (12) (14) (16) granulométrie 16/25 : 0,9 1,1 1,3 1,5 1,7 1,9 masse volumique en œuvre : 115 à 145 kg/m 3 (8) (10) (12) (13) (15) (17) Vermiculite : granulométries inférieures à 4 1,0 1,4 1,7 2,0 2,4 2,7 3,0 masse volumique en œuvre : 90 à 130 kg/m 3 (7) (9) (11) (14) (16) (18) (20) (1) L utilisation de ce matériau est visée par la procédure de l Avis Technique. Les chiffres indiqués entre parenthèses donnent l épaisseur, en cm, obtenue après stabilisation, l épaisseur à l application étant approximativement égale à 1,2 fois l épaisseur à la stabilisation.

110 48 Règles Th-U Déversement manuel sur plancher à solives Résistance thermique (R) en m 2.K/W Epaisseur moyenne de la couche déposée en cm 5 7, , ,5 20 Copeaux de mousse de polychlorure de vinyle : 1,0 1,4 1,8 2,3 2,7 3,1 3,6 masse volumique en œuvre : 30 à 50 kg/m 3 (1,8) (2,6) (3,4) (4,3) (5,1) (6,0) (6,8) Fibres de cellulose (1) : 0,9 1,3 1,7 2,1 2,5 2,8 3,2 masse volumique en œuvre : 50 à 70 kg/m 3 (2,5) (3,8) (5,1) (6,4) (7,7) (8,9) (10) granulométrie 3/8 : 0,7 1,0 1,3 1,6 1,9 2,2 2,5 masse volumique en œuvre : 145 à 175 kg/m 3 (7) (10,5) (14) (17) (20,5) (24) (27,5) Granulats de granulométrie 8/16 : 1,0 1,3 1,6 1,9 2,2 2,5 verre expansé masse volumique en œuvre : 125 à 155 kg/m 3 (9) (12) (15) (18) (21) (24) granulométrie 16/25 : 0,8 1,0 1,3 1,6 1,8 2,1 masse volumique en œuvre : 115 à 145 kg/m 3 (8,5) (11) (14) (16,5) (19,5) (22,5) Vermiculite : granulométries inférieures à 4 0,7 1,0 1,3 1,6 2,0 2,3 2,6 masse volumique en œuvre : 90 à 130 kg/m 3 (4,5) (7) (9,5) (11,5) (14) (16,5) (18,5) (1) L utilisation de ce matériau est visée par la procédure de l Avis Technique. Les chiffres indiqués entre parenthèses donnent la masse moyenne déposée par m 2 de plancher, exprimée en kg/m Soufflage à la machine sur plancher à solives Masse moyenne déposée en kg par m 2 de plancher, surface des solives incluses Copeaux de mousse } masse volumique en œuvre de polychlorure de vinyle des 3 matériaux : 30 à 50 kg Fibres de cellulose (1) par m Laine de laitier ou de roche 3 Résistance thermique (R) en m 2.K/W ,1 1,6 2,1 2,6 1,1 3,6 4,0 (6) (8,5) (11,5) (14,5) (17,5) (20) (23) Masse moyenne déposée en kg par m 2 de plancher, surface des solives incluses 7, , , ,5 granulométrie 3/8 : 0,8 1,0 1,2 1,4 1,7 1,9 2,1 masse volumique en œuvre : 145 à 175 kg/m 3 (5,5) (7,5) (9) (11) (13) (14,5) (16,5) Granulats de granulométrie 8/16 : 0,8 1,1 1,4 1,6 1,9 2,2 2,4 verre expansé masse volumique en œuvre : 125 à 155 kg/m 3 (6,5) (8,5) (10,5) (12,5) (14,5) (17) (19) granulométrie 16/25 : 0,7 0,9 1,1 1,3 1,5 1,7 1,9 masse volumique en œuvre : 115 à 145 kg/m 3 (7) (9) (11,5) (13,5) (16) (18) (20,5) Vermiculite : granulométries inférieures à 4 1,0 1,4 1,7 2,0 2,4 2,7 3,0 masse volumique en œuvre : 90 à 130 kg/m 3 (8) (10,5) (113,5) (16) (18,5) (21,5) (24) (1) L utilisation de ce matériau est visée par la procédure de l Avis Technique. Les chiffres indiqués entre parenthèses donnent l épaisseur, en cm, obtenue après stabilisation, l épaisseur à l application étant approximativement égale à 1,2 fois l épaisseur à la stabilisation.

111 Règles Th-U Matériaux projetés Laines minérales avec liant synthétique ou hydraulique appliquées suivant les spécifications du DTU 27.1 (NF P ). Ces matériaux sont projetés avec un liant synthétique ou hydraulique. Sont visées ici les projections en sous face de plancher bas sur passage ouvert ou sur locaux ventilés et celles sous bardage rapporté. Selon les emplois et les produits, certains procédés peuvent faire l objet d un Avis Technique. Ces projections présentent en surface un aspect irrégulier. Les résistances thermiques exprimées en m 2.K/W et indiquées dans le tableau qui suit, sont données en fonction de l épaisseur moyenne mesurée (e m ) avec une pige munie d un disque de 100 cm 2 (diamètre 11,3 cm) appliqués sans pression. Cette méthode permet de déterminer l épaisseur correspondant aux aspérités les plus fortes. Les différences de niveau entre les points rapprochés les plus hauts et les plus bas étant de l ordre de 1 cm, l épaisseur moyenne réelle (e r ) est inférieure de 5 mm à celle mesurée par la méthode du disque. Résistance thermique (R) en m 2.K/W Epaisseur moyenne mesurée de la projection em (mm) Epaisseur moyenne réelle de la projection e r (mm) Masse volumique en œuvre : 140 à 200 kg/m 3 0,55 0,75 1,00 1,20 1,45 Laine de laitier ou de roche Masse volumique en œuvre : avec liant hydraulique 200 à 300 kg/m 3 0,50 0,70 0,90 1,10 1,30 Masse volumique en œuvre : 300 à 500 kg/m 3 0,35 0,50 0,65 0, Billes de polystyrène expansé, avec ou sans vermiculite exfoliée, avec liant synthétique ou hydraulique Ces applications relèvent toutes de la procédure de l Avis Technique qui précise au cas par cas les résistances thermiques Mousse synthétique (polyuréthanne, phénolique, urée-formol ) projetée, injectée ou déposée L ensemble de ces procédés relève de la procédure de l Avis Technique. Celui-ci précise au cas par cas les résistances thermiques obtenues en fonction des conditions d application et en œuvre (vieillissement, transferts gazeux, retrait éventuel, taux d humidité ) Panneaux fibragglo Panneaux de fibres de bois agglomérées avec un liant hydraulique définis conformément à la norme NF B Les résistances thermiques données ci-dessous correspondent aux fabrications courantes, dont la masse volumique varie avec l épaisseur des plaques. En cas de non correspondance entre la masse volumique et l épaisseur, on calculera la résistance thermique à partir de la conductivité thermique utile donnée au fascicule «Matériaux», pour la masse volumique considérée. 3.9 Ponts thermiques intégrés courants (ψ, χ) Les ponts thermiques intégrés dégradent l isolation des parois opaques, et par conséquent ils doivent être pris en compte pour le calcul du coefficient de transmission surfacique U p (voir formule 15). Ce chapitre contient des valeurs par défaut des coefficients linéiques (ψ) et ponctuels (χ) de ponts thermiques intégrés courants présents dans quelques parois opaques courantes. Ces valeurs par défaut sont majorées par rapport aux valeurs qu on peut obtenir par un calcul précis et ne doivent être utilisées qu en absence : de valeurs données dans les documents d Avis Technique de valeurs calculées conformément au fascicule «Ponts thermiques». Les ponts thermiques intégrés non visés par ce chapitre, peuvent être déterminés, soit d après les Avis Techniques en vigueur, soit par calcul conformément au fascicule «Ponts thermiques». Résistance thermique (R) en m 2.K/W Masse volumique 450 du fibragglo à 350 à à 350 en kg/m Epaisseur des plaques en cm 1,5 2,0 20,5 3,0 3,5 4,0 5,0 7,5 10,0 0,10 0,17 0,21 0,25 0,29 0,40 0,50 0,75 1,00

112 50 Règles Th-U 3.91 Ponts thermiques intégrés courants présents dans les systèmes de doublage intérieur des murs Pont thermique intégrés Altération de l isolant ψ W/(m.K) χ W/K

113 Règles Th-U Ponts thermiques intégrés courants présents dans les parois légères à ossature bois Pont thermique intégrés Altération de l isolant ψ W/(m.K) χ W/K

114 52 Règles Th-U 3.93 Ponts thermiques intégrés courants présents dans les bardages métalliques double peau Pont thermique intégrés Altération de l isolant ψ W/(m.K) χ W/K ,

115 Règles Th-U i Fascicule 5/5 PONTS THERMIQUES SOMMAIRE Chapitre I. Introduction Références normatives Définitions, symboles et indices Chapitre II. Méthodes de calcul des ponts thermiques Définition du pont thermique Types de ponts thermiques Procédure de calcul Chapitre III. Valeurs par défaut a Liaisons courantes avec un plancher bas b Liaisons courantes avec un plancher intermédiaire c Liaisons courantes avec un plancher haut d Liaisons courantes entre parois verticales e Liaisons courantes entre menuiserie et parois opaques

116

117 Règles Th-U 1 Chapitre I Introduction Ce fascicule décrit les principes de la méthode de calcul des ponts thermiques et contient des valeurs par défaut, calculées conformément aux normes correspondantes citées au 1.1. Les coefficients linéiques et ponctuels des ponts thermiques déterminés selon ce fascicule peuvent servir au calcul de U bât (coefficient moyen des déperditions par les parois et les baies du bâtiment) tel que définit dans le fascicule «Coefficient U bât». Les déperditions à travers les ponts thermiques linéaires se calculent en pondérant les coefficients linéiques par leurs linéaires correspondants déterminés à partir des dimensions intérieures des locaux. Les déperditions à travers les ponts thermiques ponctuels se calculent en pondérant les coefficients ponctuels par leurs nombres respectifs. De plus amples informations concernant la prise en compte des ponts thermiques sont données dans le fascicule «Coëfficient U bat» des règles Th-U. 1.1 Références normatives Certaines de ces normes n étant toujours pas publiées. La dernière version correspondante s applique. NF EN ISO Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles partie 1 : méthode générale de calcul. pr EN ISO Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles partie 2 : Ponts thermiques linéaires. NF EN ISO Performance thermique des bâtiments transfert de chaleur par le sol méthodes de calcul. NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments Résistance thermique et coefficient de transmission thermique Méthode de calcul. 1.2 Définitions, symboles et indices a Définitions Les définitions suivantes s appliquent : Flux thermique φ en W : Quantité de chaleur transmise à (ou fournie) par un système, divisée par le temps. Densité surfacique (ou linéique) du flux thermique ϕ, en W/m 2 (ou W/m) : Flux thermique par unité de surface (ou par unité de longueur). Plancher bas : paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face supérieure. Plancher intermédiaire : Paroi horizontale donnant, sur ses faces inférieure et supérieure, sur des locaux chauffés. Plancher haut : Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face inférieure. Local chauffé : Local dont la température normale en période d occupation est supérieure à 12 C. Liaisons périphériques : Liaisons situées au pourtour d un plancher donné. Liaisons intermédiaires : Liaisons situées à l intérieur du pourtour d un plancher donné. Coefficient linéique ψ : Coefficient qui exprime les déperditions dues à un pont thermique linéaire en W par K, par mètre linéaire. Coefficient ponctuel χ : Coefficient qui exprime les déperditions dues à un pont thermique ponctuel en W par K. Isolation par l intérieur : Isolation par une couche isolante appliquée du côté intérieur sur une paroi verticale de l enveloppe. Isolation par l extérieur : Isolation par une couche isolante appliquée du côté extérieur sur une paroi verticale de l enveloppe. Isolation répartie : Isolation assurée exclusivement par l épaisseur de la partie porteuse de la paroi (ex : blocs à perforations verticales en terre cuite, blocs en béton cellulaire). Conductivité thermique équivalente : Rapport de la résistance thermique d une paroi sur son épaisseur, en W/(m.K)

118 2 Règles Th-U Maçonnerie courante : Maçonnerie couramment utilisée (à base de béton ou de terre cuite) de conductivité thermique équivalente λe 0.7 W/(m.K) Maçonnerie isolante type a : Maçonnerie à isolation répartie de conductivité thermique équivalente λe 0.2 W/(m.K) Maçonnerie isolante type b : Maçonnerie à isolation répartie de conductivité thermique équivalente 0.2 < λe < 0.4 W/(m.K) Plancher en béton plein : Dalle de béton ou plancher préfabriquée en béton plein avec prédalle. b Symboles c Indices i e p m r c po f Intérieur Extérieur Plancher Mur Refend chaînage Poutre Feuillure Symbole Grandeur Unité φ Flux thermique total à travers un système donné ϕ Flux thermique par unité de longueur W/m U Coefficient de transmission surfacique W/(m 2.K) ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K) χ Coefficient de transmission ponctuel W/K T Température K T Différence de température entre deux ambiances R si Résistance thermique superficielle intérieure m 2.K/W R se Résistance thermique superficielle extérieure m 2.K/W λ Conductivité thermique W/(m.K) A Surface m 2 L Longueur ou largeur m e Epaisseur m h Hauteur m z Profondeur du sol extérieur par rapport au nu supérieur du plancher, compté négativement lorsque le plancher est plus bas que le sol m et positivement dans le cas contraire Résistance thermique de la correction R c isolante insérée entre le plancher sur terre m 2.K/W plein et le mur R sc Résistance thermique de la couche d isolant sous chape flottante m 2.K/W d Recouvrement de l isolation sous plancher par l isolation du mur, compté positivement vers le haut à partir de la face inférieure m de l isolant sous plancher rp Retombée de poutre m l f Largeur de la feuillure ou distance entre le fond de feuillure et le bord du tableau cm Largeur de la surface de contact entre l p le dormant de menuiserie et un refend cm traversant TC Terre Cuite BC Béton Cellulaire 2D Deux dimensions 3D Trois dimensions 1D Monodimentionnel W K

119 Règles Th-U 3 Chapitre II Méthodes de calcul des ponts thermiques 2.1 Définition du pont thermique Un pont thermique est une partie de l enveloppe du bâtiment où la résistance thermique, par ailleurs uniforme, est modifiée de façon sensible par : a la pénétration totale ou partielle de l enveloppe du bâtiment par des matériaux ayant une conductivité thermique différente comme par exemple les systèmes d attaches métalliques qui traversent une couche isolante. Et/ou b un changement local de l épaisseur des matériaux de la paroi ce qui revient à changer localement la résistance thermique. Et/ou c une différence entre les surfaces intérieure et extérieure, comme il s en produit aux liaisons entre parois. Les ponts thermiques entraînent des déperditions supplémentaires qui peuvent dépasser, pour certains bâtiments, 40 % des déperditions thermiques totales à travers l enveloppe. Un autre effet néfaste des ponts thermiques, souvent négligé, est le risque de condensation superficielle côté intérieur dans le cas où il y a abaissement des températures superficielles à l endroit du pont thermique. La norme NF EN ISO décrit la méthode de calcul des ponts thermiques et des températures superficielles intérieures. 2 les ponts thermiques ponctuels ou 3D caractérisés par un coefficient ponctuel χ exprimé en W/K (exemple : liaison entre un plancher et deux murs perpendiculaires de façade). Le coefficient ponctuel exprime la déperdition en W/K à travers le pont thermique en question. 2.3 Procédure de calcul On se limite ici à une description succincte de la méthode de calcul numérique des coefficients de déperdition des ponts thermiques. Pour plus de détail se référer aux normes citées au 1.1. Le calcul d un pont thermique conformément aux normes européennes nécessite l utilisation de méthodes à résolution numérique comme les méthodes aux éléments finis ou aux différences finies. Les programmes de calcul doivent être vérifiés conformément à l annexe A de l EN ISO A La modélisation de la géométrie La modélisation du bâtiment dans son intégralité par un seul modèle est une opération lourde et coûteuse à la fois d où l idée de le diviser en plusieurs parties à l aide de plans de coupe appropriés de telle manière qu aucune différence n existe entre le résultat du calcul sur les parties séparées du bâtiment et le bâtiment traité dans son ensemble. 2.2 Types de ponts thermiques Il existe principalement deux types de ponts thermiques : 1 les ponts thermiques linéaires ou 2D caractérisés par un coefficient linéique ψ exprimé en W/(m.K) (exemple : liaison en partie courante entre un plancher et un mur extérieur). La déperdition en W/K à travers un pont thermique linéaire se calcule en multipliant le coefficient linéique par son linéaire exprimé en mètre. Vue en plan Le modèle géométrique doit comprendre, en plus du pont thermique, son environnement proche comme les parties de parois

120 4 Règles Th-U voisines, limitées par des plans de coupe situés à l abri des perturbations causées par le pont thermique. 1 m adiabatique Te R si R se Plans de coupe La règle à suivre pour le choix des plans de coupe, est détaillée dans la norme NF EN ISO B Le maillage Le modèle géométrique doit être discrétisé en petits éléments ou mailles dont la densité doit être d autant plus forte qu on s approche du centre du pont thermique où la perturbation des lignes de flux est maximale. Dans cette zone et pour les détails constructifs du gros œuvre comme les liaisons entre parois du bâtiment, la dimension de la maille ne doit pas dépasser 25 mm. Zone centrale Maille maximale 25 X 52 mm De plus amples informations, concernant les règles d application d un maillage correct, sont données dans la norme NF EN ISO C Les caractéristiques thermiques des matériaux Cette étape consiste à attribuer des caractéristiques thermiques de matériaux à des ensembles de mailles ou d éléments du modèle. Ces caractéristiques doivent être obtenues d après le fascicule «matériaux» des Règles Th-U. Isolant modèle géométrique Béton 1 m Généralement les conditions aux limites les plus utilisées pour le calcul des ponts thermiques sont de type b et c et consistent à imposer une condition adiabatique (flux de chaleur nul) aux plans de coupe, et des températures d ambiances Ti, Te avec des résistances superficielles R si, R se sur les surfaces exposées aux ambiances, chaude et froide. Le fascicule «Coefficient U bât» précise les valeurs des températures et des résistances superficielles à utiliser. E Le calcul numérique et l exploitation des résultats Une fois les étapes A, B, C, D accomplies, le calcul numérique peut être déclenché. Le résultat est généralement le flux de chaleur global relatif au modèle composé du (ou des) pont(s) thermique(s) et des parois voisines délimitées par les plans de coupe (voir exemples I et II). Exemple I : cas d une liaison d angle entre le plancher d un local et deux murs perpendiculaires donnant sur l extérieur, le modèle géométrique 3D contient : trois parois délimitées par trois plans de coupe (P1, P2 et P3) trois ponts linéaires situés à la jonction des parois (ψ1, ψ2 et ψ3) un pont thermique ponctuel situé à la jonction des trois parois (χ). P2 U3 Ti ψ 1 P1 χ ψ 2 ψ 3 U1 adiabatique U2 P3 D Les conditions aux limites Les conditions aux limites sont de trois types : a Conditions aux limites de température b Conditions aux limites de flux c Conditions aux limites d ambiance Exemple I : modèle géométrique 3D Exemple II : cas d une liaison d angle de deux murs perpendiculaires d un local, donnant sur l extérieur, le modèle géométrique 2D contient : deux murs délimités par deux plans de coupe (P2 et P3)

121 Règles Th-U 5 un pont thermique linéaire situé à la jonction des deux murs (ψ1). Exemple II : modèle géométrique 2D Le principe de calcul d un pont thermique donné consiste à calculer le flux thermique qui lui est associé comme étant la différence entre le flux total φ T, obtenu par calcul numérique, et la somme des flux associés aux autres composants du modèle Σφ k obtenus soit par calcul numérique, soit par calcul manuel. Le coefficient du pont thermique s obtient en divisant le flux ainsi obtenu, par la différence de température entre les deux ambiances chaude et froide T. E.1 Cas où les flux Σφ k peuvent être déterminés séparément Dans ce cas le pont thermique est le seul inconnu, il se calcule à partir du flux total φ T d après les formules (1) et (2) suivantes : a Pont thermique ponctuel en 3D : Σ χ = φ T T donc χ = φ N M T T Σ U i A i Σ ψ j L j W/K (1) i=1 j=1 où χ est le coefficient ponctuel du pont thermique exprimé en W/K φ T est le flux total à travers le modèle 3D, exprimé en W T est la différence de température entre les deux ambiances chaude et froide, exprimé en K U i est le coefficient surfacique du composant i, exprimé en W/(m 2.K) A i est la surface intérieure sur laquelle s applique la valeur Ui dans le modèle géométrique 3D, exprimée en m 2 N est le nombre des composants 2D ψ j est le coefficient linéique du pont thermique linéaire j calculé selon la formule (2) et exprimé en W/(m.K) L j est la longueur intérieure sur laquelle s applique la valeur ψj dans le modèle géométrique 3D, exprimée en m M est le nombre des ponts thermiques linéaires b Pont thermique linéaire en 2D : Σ ψ = ϕ T T P2 φ k U3 P3 ψ 1 U2 ϕ donc ψ = ϕ N k T W/(m.K) (2) T Σ U i L i i=1 Ui est le coefficient surfacique du composant i, exprimé en W/(m 2.K) Li est la longueur intérieure sur laquelle s applique la valeur Ui dans le modèle géométrique 2D, exprimée en m N est le nombre des composants 1D Les formules (1) et (2) supposent que les parois sont homogènes sur leur surfaces pour qu on puisse parler de coefficients surfaciques Ui. Ces coefficients Ui doivent être calculés conformément au fascicule «Parois opaques». E.2 Cas où les flux Σφ k ne peuvent pas être déterminés séparément. Dans ce cas, la méthode consiste à faire le calcul du flux selon deux configurations : la première est obtenue comme décrit dans les étapes A, B, C, D la seconde dérive de la première en supprimant l effet du pont thermique, tout paramètre étant identique par ailleurs. Le flux thermique dû au pont thermique seul se calcule comme étant la différence entre les deux flux ainsi calculés. Cette méthode est généralement utilisée pour le calcul des liaisons entre composants à coefficient surfacique variable comme par exemple les planchers bas sur terre plein. La norme NF EN ISO donne d avantage de précisions sur les modalités de calcul. F Présentation des résultats Les résultats doivent être impérativement accompagnés des justifications suivantes : 1 le détail géométrique du modèle avec les dimensions et le positionnement des plans de coupe. 2 La densité du maillage, adoptée 3 La conductivité thermique des matériaux (y compris la conductivité équivalente des espaces d air) 4 Les conditions aux limites de température et d échanges superficiels 5 Le flux thermique résultant 6 Eventuellement tout autre résultat intermédiaire. où ψ est le coefficient linéique du pont thermique exprimé en W/(m.K) ϕ T est le flux total par mètre de longueur à travers le modèle 2D, exprimé en W/m T est la différence de température entre les deux ambiances chaude et froide, exprimé en K

122 6 Règles Th-U Chapitre III Valeurs par défaut Ce chapitre contient des valeurs par défaut du coefficient linéique ψ des liaisons les plus courantes entre deux ou plusieurs parois du bâtiment. Ces valeurs ont été déterminées conformément à la méthode de calcul décrite au chapitre II. Les liaisons qui ne figurent pas parmi les cas ci-après doivent être calculées au cas par cas conformément à cette même méthode. Priment sur ces valeurs : les valeurs calculées, dans la configuration précise du pont thermique considéré, conformément à la méthode décrite au chapitre II. les valeurs qui figurent dans les Avis Techniques. Note 1 Le coefficient linéique d un plancher à poutrelles n est valable qu en rive de plancher (entrevous pénétrant l épaisseur du mur ). La valeur moyenne sur le pourtour du plancher dépend, de la dimension de celle-ci, des poutrelles et de leurs entraxes. La valeur moyenne se calcule en pondérant chaque coefficient par son linéaire correspondant. Note 2 En cas d une liaison symétrique entre un plancher intermédiaire et un mur extérieur, les coefficients linéiques ψ1 et ψ2 sont égales (avec ψ = ψ1 + ψ2). Autrement les valeurs sont indiquées (la division de ψ en deux parties, une pour chaque local, est utile pour l estimation des puissances de chauffage à installer). Note 3 Les valeurs par défaut de ψ correspondant aux liaisons avec des planchers munis de Ri Rsc chape flottante sur isolant, ne sont valables que si la résistance thermique (R) de l isolant situé entre l extrémité de la R chape et le mur (ou refend) est supérieure ou égale à 80 % de la résistance en partie courante de l isolant sous chape (Rsc) : R 0.8 Rsc Note 4 Le coefficient ψ correspondant à une liaison périphérique avec un plancher bas muni d une chape flottante sur isolant, peut être considéré comme nul si la résistance thermique minimale de l isolant est supérieure ou égale à celle du mur : Si min (R ; Rsc) Ri ψ= 0.0 W/(m.K) Note 5 Les valeurs par défaut correspondant à des liaisons entre parois donnant sur l extérieur sont aussi valables pour des liaison entre parois dont au moins une donne sur un espace non chauffé (vide sanitaire, local non chauffé, comble, ). Les liaisons courantes sont regroupées en cinq familles différentes : a liaisons courantes avec un plancher bas Il s agit de liaisons entre un plancher bas et les autres parois du bâtiment. Elles peuvent être soit des liaisons périphériques soit des liaisons intermédiaires. b liaisons courantes avec un plancher intermédiaire Il s agit de liaisons entre un plancher intermédiaire et les autres parois du bâtiment. Ces liaisons ne peuvent être que des liaisons périphériques. c liaisons courantes avec un plancher haut Il s agit de liaisons entre un plancher haut et les autres parois du bâtiment. Elles peuvent être soit des liaisons périphériques soit des liaisons intermédiaires. d Liaisons courantes entre parois verticales Il s agit de liaisons mur mur ou mur refend. e Liaisons courantes entre menuiserie et parois opaques Il s agit de liaisons entre la menuiserie des fenêtres, portes, ou porte-fenêtres avec les murs, les refends ou les toitures de l enveloppe.

123 Règles Th-U 7 a liaisons courantes avec un plancher bas a.1 - Liaisons périphériques a.2 - Liaisons intermédiaires Liaison Description Schémas page Liaison Description Schémas Page Liaison du plancher bas sur a terre plein avec un mur 8 donnant sur l extérieur. 9 Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur, un vide a sanitaire ou sur un local non 20 chauffé, avec un mur donnant 21 sur l extérieur. Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur, un vide a sanitaire ou sur un local non 38 chauffé, avec une poutre à retombée située dans le local non chauffé. Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur ou sur a un local non chauffé, avec 39 une poutre à retombée 40 située dans le local non chauffé et un refend situé dans le local chauffé. Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur ou a sur un local non chauffé avec 22 un mur et un refend donnant sur l intérieur. Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur ou sur a un local non chauffé, avec 41 un refend situé dans le local 42 non chauffé. Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur ou a sur un local non chauffé 22 avec un mur donnant sur l intérieur. Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur ou sur 42 a un local non chauffé, avec 43 un refend traversant. Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur, un vide a sanitaire ou sur un local non 37 chauffé, avec un mur donnant 38 sur l extérieur ou sur un local non chauffé. Liaison du plancher bas donnant sur l extérieur ou sur a un local non chauffé, avec 42 un refend situé dans le local chauffé.

124 8 Règles Th-U PLANCHER BAS SUR TERRE-PLEIN a.1.1 Liaison périphérique avec un mur donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) I1 E1 R1a R1b Page 10 Page 12 Page 15 Page 15 I2 E2 R2a R2b Page 10 Page 12 Page 16 Page 16 I3 E3 R3 R3 Page 11 Page 13 Page 17 Page 17 I3 E4 Page 11 Page 13

125 Règles Th-U 9 I4 E5 R5 R5 Page 11 Page 14 Page 17 Page 17 I4 E6 R6 R6 Page 11 Page 14 Page 18 Page 18 R7 R7 Page 18 Page 18 R8 R8 Page 19 Page 19

126 10 Règles Th-U I Isolation par l intérieur PB-TP-I1 Mur béton ou maçonnerie courante 1 15 à 30 cm Soubassement béton Plancher béton plein isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) I Isolation par l intérieur PB-TP-I2 Mur maçonnerie courante 1 20 à 30 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) Planelle maçonnerie 5 à 7,5 cm z > 0 e p z > 0 e p z > 0 L e p z > 0 e p L Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,35 0,40 0,44 70 z < 40 0,42 0,48 0,53 40 z < 20 0,47 0,54 0,60 20 z < ,54 0,62 0, z < ,57 0,66 0, z 0,59 0,69 0,78 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,30 0,34 0,38 70 z < 40 0,35 0,41 0,46 40 z < 20 0,40 0,46 0,51 20 z < ,46 0,53 0, z < ,48 0,56 0, z 0,50 0,59 0,68 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation périphérique horizontale ou verticale (L 1,5 m) Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,31 0,35 0,40 70 z < 40 0,40 0,46 0,52 40 z < 20 0,46 0,53 0,59 20 z < ,57 0,66 0, z < ,61 0,70 0, z 0,64 0,75 0,85 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation périphérique horizontale ou verticale (L 1,5 m) Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,28 0,31 0,34 70 z < 40 0,34 0,40 0,44 40 z < 20 0,42 0,47 0,53 20 z < ,48 0,55 0, z < ,52 0,61 0, z 0,55 0,64 0,74 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm 1 Pour un mur en maçonnerie ayant une conductivité équivalente 0.3 W/(m.K) réduire ψ de 15 % 1 Pour un mur en maçonnerie ayant une conductivité équivalente 0.3 W/(m.K) réduire ψ de 15 %

127 Règles Th-U 11 I Isolation par l intérieur PB-TP-I3 Mur tout matériau de 15 à 30 cm Soubassement tout matériau Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) Rupture isolante au droit du plancher (Rc 0,50 m 2.K/W) I Isolation par l intérieur PB-TP-I4 Mur tout matériau de 15 à 30 cm Soubassement tout matériau Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) avec chape flottante sur isolant (Rsc 1,0 m 2.K/W) avec retour de résistance thermique 0,5 m 2.K/W Rc Rsc z > 0 e p z > 0 e p Rc : résistance thermique de la correction Isolation sous toute la surface du plancher ou périphérique Valeurs de ψ (W/m.K) z Rc épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) (m 2.K/W) z < z < z < z < z < z 0,5 Rc 1,0 0,12 0,15 0, < Rc < 1,5 0,09 0,10 0,12 0,5 Rc 1,0 0,15 0,17 0, < Rc < 1,5 0,10 0,12 0,14 0,5 Rc 1,0 0,18 0,22 0, < Rc < 1,5 0,11 0,13 0,16 0,5 Rc 1,0 0,20 0,24 0, < Rc < 1,5 0,12 0,15 0,18 0,5 Rc 1,0 0,21 0,25 0, < Rc < 1,5 0,13 0,16 0,19 0,5 Rc 1,0 0,22 0,26 0, < Rc < 1,5 0,14 0,17 0,20 Isolation sous toute la surface du plancher ou périphérique Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,14 0,16 0,17 70 z < 40 0,16 0,18 0,20 40 z < 20 0,18 0,20 0,22 20 z < ,20 0,23 0, z < ,20 0,23 0, z 0,20 0,23 0,25 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

128 12 Règles Th-U E Isolation par l extérieur PB-TP-E1 Mur béton ou maçonnerie courante 15 à 30 cm Soubassement béton Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) Paramètres : z profondeur du sol par rapport au nu supérieur du plancher d recouvrement de l isolation sous plancher par l isolation du mur, compté à partir de la face inférieure de l isolant sous plancher E Isolation par l extérieur PB-TP-E2 Mur maçonnerie courante 20 à 30 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) z > 0 d > 0 z > 0 d > 0 z > 0 d < 0 z > 0 d < 0 Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,60 0,37 0,32 0,27 0,23 70 z < 40 0,65 0,42 0,34 0,29 0,25 40 z < 20 0,73 0,45 0,36 0,31 0,26 20 z < ,98 0,49 0,38 0,35 0, z < ,05 0,56 0,46 0,38 0, z < 100 1,10 0,75 0,51 0,42 0, z 1,10 0,80 0,60 0,49 0,35 Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,50 0,26 0,20 0,17 0,14 70 z < 40 0,57 0,31 0,22 0,19 0,15 40 z < 20 0,65 0,34 0,25 0,21 0,17 20 z < ,94 0,39 0,31 0,23 0, z < ,10 0,46 0,35 0,26 0, z < 100 1,16 0,73 0,50 0,33 0, z 1,21 0,79 0,55 0,39 0,23 z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,31 0,24 0,19 0,17 0,15 70 z < 40 0,35 0,27 0,21 0,19 0,17 40 z < 20 0,40 0,29 0,23 0,20 0,19 20 z < ,55 0,32 0,25 0,21 0, z < ,65 0,35 0,26 0,22 0, z < 100 0,67 0,43 0,28 0,24 0, z 0,68 0,45 0,31 0,27 0,25 Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,28 0,18 0,13 0,12 0,11 70 z < 40 0,31 0,20 0,14 0,13 0,12 40 z < 20 0,35 0,22 0,17 0,14 0,12 20 z < ,55 0,28 0,18 0,15 0, z < ,68 0,30 0,20 0,17 0, z < 100 0,70 0,40 0,25 0,18 0, z 0,72 0,41 0,26 0,19 0,17

129 Règles Th-U 13 E Isolation par l extérieur PB-TP-E3 Mur béton ou maçonnerie courante 15 à 30 cm Soubassement béton Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) Rupture isolante au droit du plancher Rc 0,5 m 2.K/W Paramètres : z profondeur du sol par rapport au nu supérieur du plancher d profondeur de recouvrement de l isolation sous plancher par l isolation du mur Rc Résistance thermique de la rupture isolante E Isolation par l extérieur PB-TP-E4 Mur maçonnerie courante 20 à 30 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) Rupture isolante au droit du plancher Rc 0,5 m 2.K/W Rc Rc z > 0 d > 0 z > 0 d > 0 Rc z > 0 d < 0 Rc z > 0 d < 0 Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,47 0,27 0,22 0,20 0,18 70 z < 40 0,55 0,29 0,24 0,21 0,19 40 z < 20 0,60 0,33 0,26 0,23 0,20 20 z < ,72 0,38 0,28 0,25 0, z < ,80 0,48 0,33 0,27 0, z < 100 0,81 0,52 0,39 0,30 0, z 0,82 0,54 0,41 0,34 0,25 Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,43 0,19 0,13 0,12 0,11 70 z < 40 0,48 0,22 0,15 0,13 0,12 40 z < 20 0,55 0,26 0,18 0,15 0,13 20 z < ,73 0,30 0,21 0,18 0, z < ,87 0,39 0,25 0,20 0, z < 100 0,88 0,52 0,35 0,24 0, z 0,89 0,55 0,37 0,29 0,18 z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,23 0,20 0,16 0,14 0,13 70 z < 40 0,27 0,22 0,17 0,16 0,14 40 z < 20 0,30 0,24 0,18 0,17 0,15 20 z < ,40 0,26 0,19 0,18 0, z < ,46 0,30 0,21 0,20 0, z < 100 0,47 0,34 0,22 0,21 0, z 0,48 0,35 0,26 0,22 0,18 Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,20 0,14 0,10 0,09 0,08 70 z < 40 0,23 0,17 0,11 0,10 0,09 40 z < 20 0,26 0,19 0,13 0,11 0,10 20 z < ,39 0,22 0,14 0,12 0, z < ,50 0,24 0,17 0,13 0, z < 100 0,51 0,33 0,20 0,15 0, z 0,52 0,34 0,22 0,18 0,14

130 14 Règles Th-U E Isolation par l extérieur PB-TP-E5 Mur béton ou maçonnerie courante 15 à 30 cm Soubassement béton Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) avec chape flottante sur isolant (Rsc 1 m 2.K/W) avec retour de résistance thermique 0,5 m 2.K/W E Isolation par l extérieur PB-TP-E6 Mur maçonnerie courante 20 à 30 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) avec chape flottante sur isolant (Rsc 1 m 2.K/W) avec retour de résistance thermique 0,5 m 2.K/W Rsc Rsc z > 0 d > 0 z > 0 d > 0 Rsc Rsc z > 0 d < 0 z > 0 d < 0 Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,41 0,30 0,24 0,21 0,19 70 z < 40 0,48 0,34 0,27 0,24 0,21 40 z < 20 0,53 0,37 0,29 0,26 0,22 20 z < ,60 0,44 0,32 0,28 0, z < ,85 0,55 0,35 0,30 0, z < 100 0,87 0,60 0,44 0,35 0, z 0,88 0,61 0,46 0,38 0,28 Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,26 0,17 0,13 0,11 0,10 70 z < 40 0,30 0,19 0,15 0,13 0,10 40 z < 20 0,32 0,21 0,16 0,14 0,11 20 z < ,40 0,22 0,17 0,15 0, z < ,48 0,25 0,18 0,16 0, z < 100 0,49 0,30 0,20 0,17 0, z 0,50 0,31 0,22 0,19 0,16 Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,39 0,26 0,20 0,18 0,17 70 z < 40 0,46 0,31 0,23 0,21 0,19 40 z < 20 0,53 0,34 0,25 0,23 0,20 20 z < ,61 0,39 0,29 0,25 0, z < ,90 0,48 0,33 0,28 0, z < 100 0,92 0,61 0,43 0,32 0, z 0,94 0,63 0,45 0,36 0,25 Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z 0 d 20 d 40 d d < 0 (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm z < 70 0,24 0,15 0,13 0,11 0,10 70 z < 40 0,29 0,18 0,14 0,11 0,11 40 z < 20 0,33 0,20 0,15 0,12 0,11 20 z < ,41 0,22 0,17 0,13 0, z < ,50 0,24 0,18 0,14 0, z < 100 0,51 0,31 0,19 0,15 0, z 0,52 0,32 0,21 0,18 0,14

131 Règles Th-U 15 R Isolation répartie PB-TP-R1 a Mur terre cuite isolante 25 à 40 cm Soubassement béton Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) avec planelle terre cuite de résistance 0.1 m 2.K/W R Isolation répartie PB-TP-R1 b Mur béton cellulaire 25 à 40 cm Soubassement béton Plancher isolé en sous-face R isolant 1,4 m 2.K/W avec planelle béton cellulaire de résistance 0.33 m 2.K/W z > 0 e p z > 0 e p z > 0 e p z > 0 e p Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,33 0,36 0,39 70 z < 40 0,38 0,42 0,45 40 z < 20 0,45 0,49 0,53 20 z < ,52 0,56 0, z < ,59 0,65 0, z 0,63 0,70 0,77 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,31 0,34 0,36 70 z < 40 0,35 0,38 0,41 40 z < 20 0,41 0,44 0,47 20 z < ,48 0,51 0, z < ,55 0,59 0, z 0,59 0,64 0,68 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,25 0,29 0,32 70 z < 40 0,33 0,36 0,40 40 z < 20 0,40 0,43 0,46 20 z < ,47 0,52 0, z < ,61 0,66 0, z 0,65 0,73 0,80 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,23 0,25 0,28 70 z < 40 0,31 0,33 0,35 40 z < 20 0,36 0,39 0,41 20 z < ,43 0,45 0, z < ,56 0,59 0, z 0,61 0,66 0,70 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

132 16 Règles Th-U R Isolation répartie PB-TP-R2 a Mur terre cuite isolante 25 à 40 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) avec planelle terre cuite de résistance 0.1 m 2.K/W R Isolation répartie PB-TP-R2 b Mur béton cellulaire 25 à 40 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1,4 m 2.K/W) avec planelle béton cellulaire de résistance 0.33 m 2.K/W z > 0 e p z > 0 e p z > 0 e p z > 0 e p Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,25 0,30 0,34 70 z < 40 0,30 0,36 0,41 40 z < 20 0,34 0,39 0,45 20 z < ,40 0,47 0, z < ,43 0,52 0, z 0,45 0,55 0,64 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,22 0,25 0,28 70 z < 40 0,26 0,29 0,32 40 z < 20 0,29 0,33 0,37 20 z < ,35 0,40 0, z < ,37 0,42 0, z 0,39 0,44 0,49 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,22 0,26 0,31 70 z < 40 0,28 0,33 0,39 40 z < 20 0,33 0,40 0,46 20 z < ,42 0,50 0, z < ,46 0,56 0, z 0,48 0,58 0,68 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,19 0,21 0,23 70 z < 40 0,23 0,26 0,29 40 z < 20 0,28 0,31 0,33 20 z < ,35 0,40 0, z < ,39 0,44 0, z 0,41 0,46 0,52 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

133 Règles Th-U 17 R Isolation répartie PB-TP-R 3 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cm Soubassement béton Plancher béton isolé en sous-face (Risolant 1.0 m 2.K/W) Correction isolante au droit du plancher côté intérieur Rc 0,5 m 2.K/W R Isolation répartie PB-TP-R 5 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cm Soubassement béton Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1m 2.K/W) avec chape flottante sur isolant (Rsc 1,0 m 2.K/W) avec retour de résistance thermique 0,5 m 2.K/W Rsc z > 0 Rc e p z > 0 e p Rsc z > 0 Rc e p z > 0 e p Isolation sous toute la surface du plancher ou périphérique Valeurs de ψ (W/m.K) z Rc épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) (m 2.K/W) z < z < z < z < z < z 0,5 Rc 1,0 0,20 0,23 0,25 1,0 < Rc < 1,5 0,17 0,18 0,20 0,5 Rc 1,0 0,22 0,25 0,28 1,0 < Rc < 1,5 0,20 0,21 0,22 0,5 Rc 1,0 0,25 0,28 0,31 1,0 < Rc < 1,5 0,22 0,23 0,25 0,5 Rc 1,0 0,29 0,33 0,37 1,0 < Rc < 1,5 0,26 0,27 0,29 0,5 Rc 1,0 0,31 0,36 0,40 1,0 < Rc < 1,5 0,28 0,30 0,32 0,5 Rc 1,0 0,33 0,38 0,42 1,0 < Rc < 1,5 0,30 0,32 0,34 Isolation sous toute la surface du plancher ou périphérique Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,12 0,14 0,16 70 z < 40 0,14 0,16 0,18 40 z < 20 0,16 0,18 0,20 20 z < ,19 0,21 0, z < ,20 0,23 0, z 0,21 0,24 0,26 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

134 18 Règles Th-U R Isolation répartie PB-TP-R 6 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1m 2.K/W) avec chape flottante sur isolant (Rsc 1,0 m 2.K/W) avec retour de résistance thermique 0,5 m 2.K/W R Isolation répartie PB-TP-R7 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous face (R isolant 1m 2.K/W) avec planelle et correction isolante de résistance thermique totale > 1 m 2.K/W. Rsc Rsc z > 0 e p z > 0 e p Rsc Rsc z > 0 e p z > 0 e p Isolation sous toute la surface du plancher ou périphérique Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,11 0,13 0,14 70 z < 40 0,12 0,14 0,16 40 z < 20 0,14 0,16 0,18 20 z < ,17 0,19 0, z < ,18 0,20 0, z 0,18 0,21 0,23 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation sous toute la surface du plancher Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,24 0,25 0,26 70 z < 40 0,26 0,28 0,30 40 z < 20 0,28 0,31 0,34 20 z < ,35 0,37 0, z < ,37 0,40 0, z 0,41 0,43 0,45 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm Isolation périphérique horizontale ou verticale Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,17 0,19 0,21 70 z < 40 0,21 0,24 0,26 40 z < 20 0,25 0,28 0,30 20 z < ,32 0,33 0, z < ,35 0,37 0, z 0,37 0,39 0,41 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

135 Règles Th-U 19 R Isolation répartie PB-TP-R 8 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cm Soubassement maçonnerie courante Plancher béton isolé en sous-face (R isolant 1m 2.K/W) avec chape flottante sur isolant (Rsc 1,0 m 2.K/W) avec retour de résistance thermique 0,5 m 2.K/W Correction de chaînage par planelle et isolant de résistance thermique totale 1,0 m 2.K/W Rsc z > 0 e p Rsc e p z > 0 Isolation sous toute la surface du plancher ou périphérique Valeurs de ψ (W/m.K) z épaisseur du plancher e p (cm)* (en cm) z < 70 0,10 0,11 0,12 70 z < 40 0,11 0,12 0,13 40 z < 20 0,13 0,14 0,15 20 z < ,15 0,16 0, z < ,16 0,17 0, z 0,16 0,17 0,18 (*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

136 20 Règles Th-U PLANCHER BAS SUR UN LOCAL NON CHAUFFE a.1.2 Liaison périphérique avec un mur donnant sur l extérieur Types de murs haut et bas et chaînage Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) I1 E1 R1 R2 page 23 page 26 page 29 page 30 I2 E2 R3 R4 page 24 page 27 page 31 page 32 I3 E3 R5 R5 page 25 page 28 page 33 page 33

137 Règles Th-U 21 Types de planchers Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) Planchers en béton plein, planchers à entrevous béton ou terre cuite a a a a Planchers à entrevous isolants b b b b Planchers en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite avec chape sur isolant c c c c Planchers à entrevous isolants avec chape sur isolant d d d d

138 22 Règles Th-U PLANCHER BAS a.1.3 Liaison périphérique avec un mur et un refend donnant sur l intérieur. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (T.C.) Isolation répartie (B.C.) INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. Page 34 Page 34 Page 35 Page 35 PLANCHER BAS a.1.4 Liaison périphérique avec un mur donnant sur l intérieur. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (T.C.) Isolation répartie (B.C.) INT. INT. INT. INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. Page 36 Page 36 Page 37 Page 37

139 Règles Th-U 23 I. isolation par l intérieur PB-ME-I 1 Mur haut en béton plein 15 à 30 cm Mur bas en béton plein a b c d e p e m Valeurs de ψ (W/m.K) I 1.1 Plancher bas en béton plein (a) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,61 0,70 0,79 I 1.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,54 0,61 0,67 I 1.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,32 0,33 0,33 I 1.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite isolée en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc 1 m 2.K/W) (c) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,20 0,23 0,25 I 1.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc 1 m 2.K/W) (d) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,17 0,18 0,19 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

140 24 Règles Th-U I. isolation par l intérieur PB-ME-I 2 Mur haut en maçonnerie courante 20 à 30 cm Mur bas en béton plein Chaînage avec planelle maçonnerie 5 à 7,5 cm. a b c d e p e m Valeurs de ψ (W/m.K) I 2.1 Plancher bas en béton plein (a) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,57 0,65 0,73 I 2.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,50 0,56 0,62 I 2.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,29 0,30 0,31 I 2.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite isolée en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc 1 m 2.K/W) (c) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,19 0,22 0,24 I 2.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (d) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,16 0,17 0,18 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

141 Règles Th-U 25 I. isolation par l intérieur PB-ME-I 3 Mur haut en maçonnerie courante 20 à 30 cm Mur bas en maçonnerie courante Chaînage avec planelle maçonnerie 5 à 7,5 cm a b c d e p e m Valeurs de ψ (W/m.K) I 3.1 Plancher bas en béton plein (a) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,52 0,60 0,68 I 3.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,45 0,51 0,57 I 3.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,29 0,30 0,30 I 3.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite isolée en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,18 0,20 0,22 I 3.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (d) e p (cm) e m (cm) e m 30 0,15 0,16 0,17 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

142 26 Règles Th-U E. isolation par l extérieur PB-ME-E 1 Mur haut en béton plein 15 à 30 cm Mur bas en béton plein Plancher d épaisseur 15 e p 25 cm a b c d d d e m Valeurs de ψ (W/m.K) E 1.1 Plancher bas en béton plein (a) d (cm) e m (cm) d 30 0,71 0,79 0,87 0,95 d > 30 0,58 0,66 0,74 0,81 E 1.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) d (cm) e m (cm) d 30 0,68 0,76 0,84 0,91 d > 30 0,57 0,64 0,71 0,78 E 1.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) d (cm) e m (cm) d 30 0,66 0,74 0,82 0,90 d > 30 0,55 0,62 0,69 0,76 E 1.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton, ou à entrevous terre cuite, ou à entrevous isolants, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c, d) e m (cm) d (cm) d 30 0,51 0,58 0,66 0,73 d > 30 0,45 0,51 0,58 0,64

143 Règles Th-U 27 E. isolation par l extérieur PB-ME-E 2 Mur haut en maçonnerie courante 20 à 30 cm Mur bas en béton plein Plancher d épaisseur 15 e p 25 cm a b c d d d e m Valeurs de ψ (W/m.K) E 2.1 Plancher bas en béton plein (a) d (cm) e m (cm) d 30 0,70 0,75 0,80 d > 30 0,60 0,65 0,70 E 2.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) d (cm) e m (cm) d 30 0,66 0,71 0,75 d > 30 0,57 0,62 0,66 E 2.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) d (cm) e m (cm) d 30 0,61 0,66 0,70 d > 30 0,53 0,58 0,62 E 2.4 Plancher bas tout matériau, isolé en sous face (c) avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c, d) e m (cm) d (cm) d 30 0,40 0,44 0,48 d > 30 0,36 0,40 0,44

144 28 Règles Th-U E. isolation par l extérieur PB-ME-E 3 Mur haut en maçonnerie courante 20 à 30 cm Mur bas en maçonnerie courante Plancher d épaisseur 15 ep 25 cm a b c d d d e m Valeurs de ψ (W/m.K) E 3.1 Plancher bas en béton plein (a) d (cm) e m (cm) d 30 0,49 0,53 0,57 d > 30 0,40 0,43 0,46 E 3.2 Plancher bas à entrevous béton, terre cuite ou isolants (a, b) d (cm) e m (cm) d 30 0,47 0,51 0,55 d > 30 0,39 0,42 0,45 E 3.3 Plancher bas tout matériau, isolé en sous face (c) avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c, d) e m (cm) d (cm) d 30 0,31 0,34 0,37 d > 30 0,27 0,30 0,32

145 Règles Th-U 29 R isolation répartie PB-ME-R 1 Mur haut en terre cuite isolante 25 à 40 cm Mur bas en béton Chaînage avec planelle en terre cuite de résistance 0.1 m 2.K/W a b c d e p e m Valeurs de ψ (W/m.K) R 1.1 Plancher bas en béton plein (a) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,59 0,65 0,71 30 e m < 35 0,55 0,61 0,67 35 e m 40 0,50 0,57 0,63 R 1.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,51 0,56 0,60 30 e m < 35 0,47 0,52 0,56 35 e m 40 0,43 0,48 0,52 R 1.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,34 0,34 0,34 30 e m < 35 0,31 0,31 0,31 35 e m 40 0,28 0,28 0,28 R 1.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,20 0,22 0,24 R 1.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (d) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,14 0,16 0,17 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

146 30 Règles Th-U R isolation répartie PB-ME-R 2 Mur haut en béton cellulaire 25 à 40 cm Mur bas béton d épaisseur 20 cm Chaînage avec planelle en béton cellulaire de résistance 0.33 m 2.K/W a b c d e p e m Valeurs de ψ (W/m.K) R 2.1 Plancher bas en béton plein (a) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,57 0,63 0,67 30 e m < 35 0,53 0,59 0,64 35 e m 40 0,49 0,55 0,61 R 2.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,50 0,54 0,58 30 e m < 35 0,46 0,50 0,54 35 e m 40 0,42 0,46 0,50 R 2.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,33 0,33 0,33 30 e m < 35 0,30 0,30 0,30 35 e m 40 0,26 0,26 0,26 R 2.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,20 0,22 0,23 R 2.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (d) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,14 0,15 0,16 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

147 Règles Th-U 31 R isolation répartie PB-ME-R 3 Mur haut en terre cuite isolante 25 à 40 cm Mur bas maçonnerie courante d épaisseur égale à 20 cm Chaînage avec planelle terre cuite de résistance 0.1 m 2.K/W a b c d e p e m Valeurs de ψ (W/m.K) R 3.1 Plancher bas en béton plein (a) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,49 0,55 0,61 30 e m < 35 0,46 0,52 0,58 35 e m 40 0,43 0,50 0,56 R 3.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,42 0,47 0,52 30 e m < 35 0,40 0,45 0,50 35 em 40 0,38 0,43 0,48 R 3.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,31 0,32 0,32 30 e m < 35 0,28 0,29 0,29 35 em 40 0,25 0,26 0,26 R 3.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,19 0,21 0,22 R 3.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (d) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,13 0,15 0,16 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

148 32 Règles Th-U R isolation répartie PB-ME-R 4 Mur haut en béton cellulaire 25 à 40 cm Mur bas maçonnerie courante d épaisseur égale à 20 cm Chaînage avec planelle béton cellulaire de résistance 0.33 m 2.K/W a b c d e p e m Valeurs de ψ (W/m.K) R 4.1 Plancher bas en béton plein (a) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,45 0,48 0,52 30 e m < 35 0,43 0,46 0,50 35 e m 40 0,41 0,44 0,48 R 4.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,41 0,45 0,49 30 e m < 35 0,39 0,43 0,47 35 e m 40 0,37 0,41 0,45 R 4.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) e m (cm) e p (cm) e m < 30 0,28 0,29 0,30 30 e m < 35 0,26 0,27 0,28 35 e m < 40 0,24 0,25 0,26 R 4.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,18 0,19 0,21 R 4.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (d) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,13 0,14 0,15 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

149 Règles Th-U 33 R isolation répartie PB-ME-R 4 ter Mur haut en béton cellulaire ou en terre cuite 25 à 40 cm Mur bas identique au mur haut (même nature et même épaisseur) Chaînage avec planelle BC ou TC munie d un isolant. La résistance totale planelle + isolant 1.0 m 2.K/W a b c d e p e m Valeurs de ψ (W/m.K) R 4.1 Plancher bas en béton plein (a) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,25 0,28 0,31 R 4.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,23 0,26 0,28 R 4.3 Plancher bas à entrevous isolants (b) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,20 0,21 0,21 R 4.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (c) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,10 0,11 0,12 R 4.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m 2.K/W) (d) e p (cm) e m (cm) e m 40 0,08 0,10 0,11 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

150 34 Règles Th-U Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher bas mur, refend Isolation par l intérieur (dimensions en cm) Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher bas mur, refend Isolation par l extérieur (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Si chape flottante, Résistance de l isolant sous chape Rsc 1.0 m 2.K/W (Si Rsc < 1 m 2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %) Epaisseur isolant sous plancher 10 cm Toute épaisseur du plancher em Ψ 1 Ψ 2 em ei Ψ 3 Ψ 1 Ψ 2 Ext ou l.n.c ei Ψ 3 ψ = ψ 1 + ψ 2 + ψ 3 Ext ou l.n.c 1 plancher en béton plein Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 + Ψ 3 0 Hypothèses générales mur en béton plein ou en maçonnerie courante, en toute épaisseur plancher avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, en toute épaisseur résistance minimale de l isolant supérieure à 2 m 2.K/W chaînage dans la surface du mur Mur Béton plein Maçonnerie courante 15 e m < e m < e m Avec : Ψ 1 = 0.45 Ψ Ψ 2 = 0.45 Ψ Ψ 3 = 0.10 Ψ 2 plancher à entrevous béton ou terre cuite Ψ doit être réduit de 4 % La répartition des linéiques est la même que pour un plancher en béton plein 1 Plancher sans chape flottante ψ = 0.03 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = Ψ Ψ 3 = Plancher avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.07 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = 0.0 Ψ 3 = Ψ Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante 3 Plancher avec chape flottante, Ψ doit être réduit de 10 % La répartition des linéiques dépend de la nature du mur : Mur Béton plein Maçonnerie courante Répartition Ψ 1 = 0.30 Ψ Ψ 1 = 0.20 Ψ des Ψ 2 = 0.30 Ψ Ψ 2 = 0.30 Ψ linéiques Ψ 3 = 0.40 Ψ Ψ 3 = 0.50 Ψ 4 Si l épaisseur de l isolant sous plancher est > 10 cm, la réduction de Ψ pour chaque 2 cm supplémentaires d isolant est fonction de la nature du mur : Mur Béton plein Maçonnerie courante Réduction de Ψ 3% 5% La répartition des linéiques est donnée en 1, 2 ou 3 selon le cas. PS : Les réductions de Ψ peuvent être cumulées

151 Règles Th-U 35 Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher bas mur, refend Isolation répartie (terre cuite) (dimensions en cm) em Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher bas mur, refend Isolation répartie (béton cellulaire) (dimensions en cm) em Ψ 1 Ψ2 Ψ 1 Ψ2 ei Ψ 3 ei Ψ 3 Ext ou l.n.c Ext ou l.n.c Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 + Ψ 3 Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 + Ψ 3 0 Hypothèses générales mur inférieur en maçonnerie isolante type a, e > 25 cm plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, et en toute épaisseur résistance minimale de l isolant est supérieure à 2 m 2.K/W. 1 Plancher sans chape flottante ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.5 Ψ Ψ 2 = 0.5 Ψ Ψ 3 = Plancher avec chape flottante quelle que soit la valeur de Rsc ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = 0.0 Ψ 3 = Ψ Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante 0 Hypothèses générales mur inférieur en maçonnerie isolante, e > 25 cm résistance minimale de l isolant sous plancher est supérieure à 2 m 2.K/W 1 plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, et en toute épaisseur 1.1 Sans chape flottante ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.5 Ψ Ψ 2 = 0.5 Ψ Ψ 3 = Avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = 0.0 Ψ 3 = Ψ 2 plancher béton cellulaire en toute épaisseur 2.1 Sans chape flottante ψ = 0.07 avec : Ψ 1 = 0.5 Ψ Ψ 2 = 0.5 Ψ Ψ 3 = Avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.07 avec : Ψ 1 = Ψ/3 Ψ 2 = Ψ/3 Ψ 3 = Ψ/3 Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante

152 36 Règles Th-U Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher bas mur, refend Isolation par l intérieur (dimensions en cm) Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher bas mur, refend Isolation par l extérieur (dimensions en cm) Ψ 1 Ψ 1 ei Ψ 2 Ψ 2 em Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 em Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 0 Hypoyhèses générales Epaisseur isolant sous plancher ~ 10 cm Toute épaisseur de plancher 1 plancher en béton plein Mur Béton plein Maçonnerie courante 15 e m < e m < e m Avec : Ψ 1 = 0.85 Ψ Ψ 2 = 0.15 Ψ 2 Plancher à entrevous béton ou terre cuite sans chape flottante Ψ doit être réduit de 5 % s il s agit de mur en béton ou de 2 % si le mur est en maçonnerie courante La répartition des linéiques est identique au cas du plancher plein sans chape flottante. 0 Hypothèses générales mur en béton plein ou en maçonnerie courante, en toute épaisseur plancher avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, en toute épaisseur résistance de l isolant vertical ou horizontal 2 m 2.K/W chaînage dans l épaisseur du mur 1 Plancher sans chape flottante ψ = 0.03 avec : Ψ 1 = 0.8 Ψ Ψ 2 = 0.2 Ψ 2 Plancher avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.07 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = Ψ Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante 3 Plancher en béton plein avec chape flottante avec Rsc > 1.0 m 2.K/W Ψ doit être réduit de 35 % s il s agit de mur en béton (avec Ψ 1 = 0.35 Ψ) ou de 20 % si le mur est en maçonnerie courante avec (Ψ 1 = 0.3Ψ) Si l épaisseur de l isolant sous plancher est > 10 cm, la réduction de Ψ pour chaque 2 cm supplémentaires d isolant est de 3 % pour un mur en béton et de 5 % pour un mur en maçonnerie courante. La répartition des linéiques est identique au cas du plancher plein sans chape flottante. PS : Les réductions de Ψ peuvent être cumulées. La répartition des linéiques, relative à la présence d une chape flottante prime sur les autres cas. Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante

153 Règles Th-U 37 Coefficient linéique Ψ du pont thermique a.1.5 Plancher bas mur Isolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire) (dimensions en cm) Ψ 1 Coefficient Ψ du pont thermique Plancher bas mur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) ψ 1 em ep Ψ 2 ψ 2 Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 0 Hypothèses générales mur inférieur en maçonnerie isolante, em > 25 cm plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, et en toute épaisseur résistance de l isolant sous plancher 2 m 2.K/W 1 Plancher sans chape flottante ψ = 0.10 avec : Ψ 1 = Ψ Ψ 2 = Plancher avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.12 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = Ψ Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante 0 Hypothèses générales Plancher en béton plein Risolant en sous face du plancher 2 m 2.K/W Risolant sous chape flottante 1.0 m 2.K/W Risolant vertical intérieur 2 m 2.K/W 1 Mur en béton plein ψ = ψ 1 + ψ 2 ep Sans chape flottante Avec chape flottante em em < em < em ψ1 = ψ ψ2 = Mur en maçonnerie courante ep Sans chape flottante Avec chape flottante em em < em ψ1 = ψ ψ2 = 0.0 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm

154 38 Règles Th-U a.1.5 a.2.1 Coefficient Ψ du pont thermique ψ 1 Plancher bas mur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) em ep Coefficient Y du pont thermique Plancher bas poutre dans local non chauffé (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Plancher en béton plein ou à entrevous PSE (ne pénétrant pas dans l épaisseur de la poutre epo) Risolant en sous face du plancher 2 m 2.K/W Risolant sous chape flottante 1.0 m 2.K/W 1 poutre non isolée ep ψ 2 ψ = ψ 1 + ψ 2 0 Hypothèses générales Plancher en béton plein Risolant en sous face du plancher 2 m 2.K/W Risolant sous chape flottante 1.0 m 2.K/W Risolant vertical extérieur 2 m 2.K/W 1 Mur en béton plein ψ1 = ψ ψ2 = 0.0 ep Sans chape flottante Avec chape flottante em em < em < em rp epo 20 rp 80 cm epo 15 ep 30 Sans chape flottante Avec chape flottante 20 epo < epo < epo < ψ poutre isolée sur ses faces verticales ep 2 Mur en maçonnerie courante ep Sans chape flottante Avec chape flottante em em < em ψ1 = ψ ψ2 = 0.0 rp = 40 cm rp epo PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm epo 15 ep 30 Sans chape flottante Avec chape flottante 20 epo < epo < epo rp = 60 cm epo 15 ep 30 Sans chape flottante Avec chape flottante 20 epo < epo < epo

155 Règles Th-U 39 rp = 80 cm a.2.2 Coefficient Ψ du pont thermique epo 15 ep 30 Sans chape flottante Avec chape flottante 20 epo < epo < epo ψ (40 rp 80) poutre isolée sur 3 faces ep Plancher bas refend poutre dans local non chauffé (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Plancher en béton plein ou à entrevous PSE ne pénétrant pas dans l épaisseur de la poutre (epo) Risolant en sous face du plancher 2 m 2.K/W Risolant sous chape flottante 1.0 m 2.K/W 1 poutre non isolée : 40 rp 80 cm er ep rp 20 epo 35 cm epo rp 15 ep 30 Sans chape flottante Avec chape flottante ψ * Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l épaisseur de la poutre, ψ doit être majoré de ψ rp epo Refend en béton plein, er = 15 cm ep Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ Refend en béton plein, er = 20 cm ep Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ Refend en béton plein, er = epo ep Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ Refend en maçonnerie courante, er = 20 cm ep Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ

156 40 Règles Th-U Refend en maçonnerie courante, er = 15 cm ep Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ * Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l épaisseur de la poutre, ψ doit être majoré de ψ PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 e p 30 cm 2 poutre isolée sur ses faces verticales : 15 ep 30 cm er ep Refend en maçonnerie courante, er = 20 cm rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ Refend en maçonnerie courante, er = 15 cm rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ * Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l épaisseur de la poutre, ψ doit être majoré de ψ rp 3 poutre isolée sur 3 faces : 15 ep 30 cm epo er ep Refend en béton plein, er = 15 cm rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ Refend en béton plein, er = 20 cm rp Refend en béton plein, er = 15 cm epo rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ Refend en béton plein, er = epo rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo ψ Refend en béton plein, er = 20 cm rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo ψ Refend en béton plein, er = epo rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo < epo < epo ψ

157 Règles Th-U 41 Refend en maçonnerie courante, er = 20 cm a.2.3 Coefficient Ψ du pont thermique rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo ψ Refend en maçonnerie courante, er = 15 cm rp Sans chape flottante Avec chape flottante epo epo ψ Plancher bas refend dans local non chauffé (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Plancher en béton plein ou à entrevous PSE ne pénétrant pas dans l épaisseur du refend er Risolant en sous face du plancher 2 m 2.K/W Risolant sous chape flottante 1.0 m 2.K/W 15 ep 30 cm 1 refend non isolé ep * Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l épaisseur de la poutre, ψ doit être majoré de ψ er Refend en béton plein er Sans chape flottante Avec chape flottante 15 er < er < er < er ψ Refend en maçonnerie courante er Sans chape flottante Avec chape flottante 15 er < er < er < er ψ

158 42 Règles Th-U 2 refend isolé sur une hauteur h a.2.4 Coefficient Ψ du pont thermique ep Plancher bas refend haut refend dans local non chauffé (dimensions en cm) h er 0 Hypothèses générales Plancher en béton plein ou à entrevous PSE ne pénétrant pas dans l épaisseur du refend er Risolant en sous face du plancher 2 m 2.K/W Risolant sous chape flottante 1.0 m 2.K/W 15 ep 30 cm refend bas et refend haut sont identiques (même épaisseur et mêmes matériaux) 1 refend bas non isolé Refend en béton plein h Sans chape flottante Avec chape flottante er er < er < er < er ep ψ Refend en maçonnerie courante h Sans chape flottante Avec chape flottante er er < er < er Refend en béton plein 30 < er er Sans chape flottante Avec chape flottante 15 er ψ < er * Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l épaisseur du refend, ψ doit être majoré de ψ 25 < er < er ψ Refend en maçonnerie courante er Sans chape flottante Avec chape flottante 15 er < er < er < er er ψ

159 Règles Th-U 43 2 refend bas isolé sur une hauteur h a.2.5 Coefficient Ψ du pont thermique plancher bas refend (dimensions en cm) ep er ep h er Refend en béton plein h Sans chape flottante Avec chape flottante er er < er < er < er ψ Refend en maçonnerie courante h Sans chape flottante Avec chape flottante er er < er < er < er ψ * Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l épaisseur du refend, ψ doit être majoré de ψ 0 Hypothèses générales Plancher en béton plein ou à entrevous PSE ne pénétrant pas dans l épaisseur du refend er Risolant en sous face du plancher 2 m 2.K/W Risolant sous chape flottante 1.0 m 2.K/W 15 ep 30 cm 1 Refend en béton plein er Sans chape flottante Avec chape flottante 15 er < er < er < er ψ Refend en maçonnerie courante er Sans chape flottante Avec chape flottante 15 er < er < er < er ψ * Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l épaisseur du refend, ψ doit être majoré de ψ

160 44 Règles Th-U b Liaisons courantes avec un plancher intermédiaire b.1 - Liaisons périphériques Liaison Description Schémas Page b Liaison du plancher intermédiaire (lourd ou léger) avec mur donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé. 45 b Liaison du plancher intermédiaire avec un balcon et un mur donnant sur l extérieur. 45

161 Règles Th-U 45 PLANCHER INTERMÉDIAIRE LOURD b.1.1 Liaison périphérique avec un mur donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) INT. INT. INT. INT. EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. Pages 46, 47 Page 48 Page 49 Page 49 PLANCHER INTERMÉDIAIRE LEGER b.1.1 Liaison périphérique avec un mur donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) INT. INT. INT. INT. EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. Pages 48 Page 48 Page 50 Page 50 PLANCHER INTERMÉDIAIRE b.1.2 Liaison périphérique avec balcon et un mur donnant sur l extérieur. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. INT. Page 50 Page 51 Page 51 Page 52

162 46 Règles Th-U Coefficient linéique (ψ T ) du pont thermique 2 Plancher à entrevous béton ou terre cuite Plancher intermédiaire mur extérieur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Résistance de l isolant sous chape Rsc 1.0 m 2.K/W (Si Rsc < 1 m 2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %) 1 Plancher en béton plein sans planelle em ψ 1 ψ 2 ep em ep ψ 1 ψ = ψ 1 + ψ 2 Mur en béton plein ψ 2 Les valeurs indiquées ci dessous ne sont valables que pour un plancher en béton plein, cependant : Le coefficient linéique correspondant à une dalle alvéolée de même épaisseur peut être obtenu à partir de ces valeurs en les minorant de 15 %. Le coefficient linéique correspondant à une dalle alvéolée, munie d un surdallage en béton de 5 cm, est égal à celui d un plancher plein de même épaisseur que la dalle seule sans surdallage. Mur en béton plein ψ = ψ 1 + ψ 2 ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2) em em < em < em ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2) em em < em < em Mur en maçonnerie courante ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2) em em < em Mur en maçonnerie isolante type a ou type b ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2) em em < em (1) ψ1 =52% ψ ψ2 =48% ψ (2) ψ1 =14% ψ ψ2 =86% ψ PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm Mur en maçonnerie courante ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2) em em < em Mur en maçonnerie isolante type a ou type b ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2) em em < em (1) ψ1 = ψ2 =50% ψ (2) ψ1 =12% ψ ψ2 =88% ψ PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

163 Règles Th-U 47 3 Planelle en about de dalle em ep ψ 1 ψ 2 ψ = ψ 1 + ψ 2 L habillage du nez de plancher en béton plein par une planelle doit être conforme au DTU en vigueur. Rp = résistance de la planelle en m 2.K/W Mur en maçonnerie courante ep Rp = 0.07 m 2.K/W Rp = 0.1 m 2.K/W Rp 0.16 m 2.K/W em em < em Mur en maçonnerie isolante type b ep Rp = 0.1 m 2.K/W Rp = 0.16 m 2.K/W Rp = 0.22 m 2.K/W em em < em Mur en maçonnerie isolante type a ψ1 = ψ2 =50% ψ ep Rp = 0.3 m 2.K/W Rp = 0.5 m 2.K/W em em < em Planelle avec ou sans entrevous béton ou terre cuite avec ou sans chape flottante Le coefficient ψ correspondant à la présence simultanée d une planelle avec/sans entrevous béton ou terre cuite et avec/sans chape flottante peut être déduit des valeurs tabulées précédentes par simple cumulation des effets. La répartition en ψ1 et ψ2 est à lire en bas des tableaux des cas 1 ou 2 selon le cas.

164 48 Règles Th-U Coefficient linéique (ψ) du pont thermique Plancher intermédiaire léger mur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) 4 Plancher intermédiaire léger em ep Coefficient linéique (ψ) du pont thermique ψ 1 em Plancher intermédiaire mur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) ep ψ 1 ψ 2 ψ 2 Ri ψ = ψ 1 + ψ 2 ψ = ψ 1 + ψ 2 Plancher lourd Mur en béton plein ep em em ψ 1 em ep Mur en maçonnerie courante ou isolant type b ep em em ψ 2 Ri Mur en maçonnerie isolante type a ep em em < em < em Avec : ψ 1 = ψ 2 ψ = ψ 1 + ψ 2 Plancher léger 0 Hypothèses générales Plancher lourd ou léger, Avec ou sans chaînage Mur en béton plein, en maçonnerie courante ou en maçonnerie isolante type a 1 Plancher sans chape flottante ep Ri Avec : ψ 1 = ψ 2 2 Plancher avec chape flottante ψ doit être majoré de 0.02 W/(m.K) Avec : ψ 1 =20% ψ PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

165 Règles Th-U 49 Coefficient linéique (Ψ) du pont thermique Plancher intermédiaire mur extérieur Mur à isolation répartie (terre cuite) (dimensions en cm) Plancher en béton plein Planelle en about de dalle de résistance R planelle 0.5 m 2.K/W em Ψ 1 ep Coefficient linéique (Ψ) du pont thermique Plancher intermédiaire mur extérieur Mur à isolation répartie (béton cellulaire) Planelle en about de dalle de résistance R planelle 0.5 m 2.K/W (dimensions en cm) Plancher en béton plein em Ψ 1 ep Ψ 2 Ri Ψ 2 ep em à ep em à (1) si plancher à entrevous béton ou terre cuite, Ψ doit être réduit de 3 % avec Ψ1 =52% Ψ (2) si chape flottante, Ψ doit être réduit de 2 % avec Ψ1 =12%Ψ (3) si (1) + (2), Ψ doit être réduit de 5 % avec Ψ1 =14% Ψ Plancher en béton plein Isolant + planelle en about de dalle de résistance totale R isolant + planelle 1.5 m 2.K/W * Les variations de Ψ peuvent être cumulées (1) si plancher à entrevous béton ou terre cuite, Ψ doit être réduit de 3 % avec Ψ1 =52% Ψ (2) si chape flottante, Ψ doit être majoré de 3 % avec Ψ1 =12% Ψ (3) si (1) + (2), Ψ reste inchangé avec Ψ1 =14% Ψ (4) si isolant en about de dalle Ψ doit être réduit de : 30 % pour Ri = 0.50 m 2.K/W 35 % pour Ri = 0.75 m 2.K/W 40 % pour Ri = 1.00 m 2.K/W Plancher en béton cellulaire, e chaînage =6 cm em ep em Ψ 1 ep Ψ 1 Ψ 2 e chaînage Ψ 2 ep em à (1) si plancher à entrevous béton ou terre cuite, Ψ doit être réduit de 3 % avec Ψ1 =52% Ψ (2) si chape flottante, Ψ doit être majoré de 3 % avec Ψ1 =12% Ψ (3) si (1) + (2), Ψ reste inchangé avec Ψ1 =14% Ψ PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm ep em em < em < em * Les variations de Ψ peuvent être cumulées (1) si chape flottante, Ψ doit être majoré de 15 % avec Ψ1 =35% Ψ (2) si isolant en about de dalle Ψ doit être diminué de : 0.02 pour Ri = 0.50 m 2.K/W 0.03 pour Ri = 0.75 m 2.K/W 0.04 pour Ri = 1.00 m 2.K/W PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

166 50 Règles Th-U Coefficient linéique (ψ) du pont thermique Plancher intermédiaire mur Mur à isolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire) (dimensions en cm) em ψ 1 ep Coefficient linéique (ψ) du pont thermique Plancher intermédiaire mur extérieur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Si chape flottante, Résistance de l isolant sous chape Rsc 1.0 m 2.K/W (Si Rsc < 1 m 2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %) em ψ 2 ψ 1 ep ψ = ψ 1 + ψ 2 ψ 2 ep em em < em < em Mur en béton plein ψ = ψ 1 + ψ 2 Avec : ψ 1 = ψ 2 ep em em < em < em Mur en maçonnerie courante ep em em < em Effets d autres paramètres Mur Variation en % (1) En béton plein En maçonnerie courante Plancher à entrevous (ψ 1 =52% ψ) (2) 12 % 10 % Chape flottante (ψ 1 =12% ψ) (2) 12 % 10 % Chaînage non noyé (ψ 1 =50% ψ) +5 % (1) Les effets peuvent être cumulés (addition arithmétique) (2) Si chape flottante + plancher à entrevous : ψ 1 =14% ψ PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

167 Règles Th-U 51 Coefficient linéique (ψ) du pont thermique Plancher intermédiaire mur extérieur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Si chape flottante, Résistance de l isolant sous chape Rsc 1.0 m 2.K/W (Si Rsc < 1 m 2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %) Coefficient linéique (ψ) du pont thermique Plancher intermédiaire mur extérieur Mur à isolation répartie (terre cuite) (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Si chape flottante, Résistance de l isolant sous chape Rsc 1.0 m 2.K/W (Si Rsc < 1 m 2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %) em ψ 1 ep ψ 1 ep ψ 2 ψ 2 ψ = ψ 1 + ψ 2 1 Mur en béton plein ep em em < em < em Mur en maçonnerie courante ep em em < em Effets d autres paramètres 1 Plancher en béton plein ψ = ψ 1 + ψ 2 ep em em < em < < em Si chape flottante sur isolant alors ψ doit être minoré de 5 % avec Ψ 1 =10% Ψ 2 Plancher à entrevous béton ou terre cuite ψ doit être minoré de 5 % avec Ψ 1 = Ψ 2 PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm Mur Variation en % (1) En béton plein En maçonnerie courante Plancher à entrevous (ψ 1 =50% ψ) (2) 0 % 0 % Chape flottante 0 % 0 % (ψ 1 =35% ψ) (2) (ψ 1 =30% ψ) (2) Chaînage non noyé (ψ 1 =50% ψ) (2) +5 % (1) Les effets peuvent être cumulés (addition arithmétique) (2) S il y a présence simultanée d une chape flottante et d un plancher à entrevous béton ou terre cuite ou/et un chaînage dans le mur, alors ψ 1 et ψ 2 doivent être calculés comme pour une chape flottante seule. PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

168 52 Règles Th-U Coefficient linéique (ψ) du pont thermique Plancher intermédiaire mur extérieur Mur à isolation répartie (Béton cellulaire) (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Si chape flottante, Résistance de l isolant sous chape Rsc 1.0 m 2.K/W (Si Rsc < 1 m 2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %) ψ 1 ep ψ 2 ψ = ψ 1 + ψ 2 1 Plancher en béton plein ep em em < em < < em Si chape flottante sur isolant alors ψ doit être minoré de 5 % avec Ψ 1 =10% Ψ 2 Plancher à entrevous béton ou terre cuite ψ doit être minoré de 5 % avec Ψ 1 = Ψ 2 3 Plancher en béton cellulaire ep em em < em < < em Si chape flottante sur isolant alors ψ doit être majoré de 0.02 W/(m.K) avec Ψ 1 =25% Ψ PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

169 Règles Th-U 53 c Liaisons courantes avec un plancher haut c.1 - Liaisons périphériques Liaison Description Schémas Page c Liaison du plancher haut lourd ou léger donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé, avec un mur extérieur. 54 Liaison du plancher haut avec c un mur et un refend donnant 55 sur l intérieur. Liaison du plancher haut avec c un mur et donnant sur 55 l intérieur. c.2 - Liaisons intermédiaires Liaison Description Schémas Page c Liaison du plancher haut lourd ou léger donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé avec un refend situé à l étage inférieur c Liaison du plancher haut lourd ou léger donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé avec un refend situé à l étage inférieur et se prolongeant à l extérieur ou dans le local non chauffé

170 54 Règles Th-U PLANCHER HAUT LOURD c.1.1 Liaison périphérique avec un mur extérieur, le plancher donne sur l extérieur ou sur un local non chauffé. (plancher lourd isolé par dessus dans tous les cas) Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT EXT ou LNC EXT EXT ou LNC EXT EXT ou LNC EXT EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. Page 57 Page 59 Page 61 Page 61 PLANCHER HAUT LEGER c.1.1 Liaison périphérique avec un mur extérieur de façade, le plancher donne sur un local non chauffé. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT LNC EXT LNC EXT LNC EXT LNC INT. INT. INT. INT. Page 58 Page 60 Page 62 Page 62 PLANCHER HAUT LEGER c.1.1 Liaison périphérique avec un mur extérieur de pignon, le plancher donne sur un local non chauffé. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT LNC EXT LNC EXT LNC LNC INT. INT. INT. INT. Page 58 Page 60 Page 62 Page 62

171 Règles Th-U 55 PLANCHER HAUT c.1.2 Liaison périphérique avec un mur et un refend donnant sur l intérieur. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. Page 62 Page 63 Page 63 Page 64 PLANCHER HAUT c.1.3 Liaison périphérique avec un mur donnant sur l intérieur. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. INT. Page 64 Page 65 Page 65 Page 66 PLANCHER HAUT LOURD c.2.1 Liaison intermédiaire avec un refend, le plancher donne sur l extérieur ou sur un local non chauffé. (plancher lourd isolé par dessus dans tous les cas) Isolation int. ou ext. Cas 1 Isolation int. ou ext. Cas 2 Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. Page 66 Page 66 Page 67 Page 67

172 56 Règles Th-U PLANCHER HAUT LEGER c.2.1 Liaison intermédiaire avec un refend, le plancher donne sur l extérieur ou sur un local non chauffé. Isolation int. ou ext. Cas 1 Isolation int. ou ext. Cas 2 EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. Page 67 Page 67

173 Règles Th-U 57 Coefficient Ψ du pont thermique 2 mur haut en maçonnerie courante (mur de pignon) Plancher haut mur extérieur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Résistance isolant sur plancher 2.5 m 2.K/W Résistance isolant vertical intérieur 2 m 2.K/W Epaisseur acrotère ou mur de pignon = épaisseur mur extérieur Avec ou sans isolation de l acrotère côté comble Plancher en béton plein * 1 mur haut en béton plein (acrotère, appui de toiture ou pignon) em i ep Mur en maçonnerie courante ep em em < em ep si planelle en about de dalle ψdoit être réduit de 5 % (*) Si le plancher est à entrevous béton ou terre cuite, ψ doit être réduit de 15 % PS : Extrapolation et Interpolation possibles pour 10 ep 35 cm em i Mur bas en béton plein em ep em < em < em Mur bas en maçonnerie courante ep em em < em

174 58 Règles Th-U Coefficient Ψ du pont thermique 2 Liaison plancher haut léger mur de pignon Plancher haut léger- mur extérieur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) 0- Hypothèses générales Résistance isolant du plancher 3.2 m 2.K/W Résistance isolant vertical intérieur 2 m 2.K/W 1- Liaison plancher haut léger mur de façade em Ext. Lnc Int. ep Mur en béton plein em ep em 20 à em Mur en béton plein ep em 20 à em Mur en maçonnerie courante ep em 20 à em Mur en maçonnerie courante ep em 20 à em

175 Règles Th-U 59 Coefficient Ψ du pont thermique 2 plancher haut sous comble Plancher haut mur extérieur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Résistance isolant vertical extérieur 2 m 2.K/W Epaisseur acrotère ou mur de pignon = épaisseur mur extérieur Plancher en béton plein * ep 1 toiture terrasse (acrotère non isolé côté terrasse) em i ep 2.1 liaison avec l appui de la toiture en bas de pente sans remontée d isolant (ψ idem toiture terrasse) avec remontée d isolant : résistance de l isolant sur plancher 4.5 m 2.K/W em Epaisseur isolant sur plancher 10 cm Mur en béton plein i ep em em < em < em ep em em < em < em Mur en maçonnerie courante ep em em < em liaison avec un mur de pignon en maçonnerie courante ep em em < em (*) Si le plancher haut contient des entrevous béton ou terre cuite ψdoit être réduit de 5 % PS : Extrapolation et Interpolation possibles pour 10 ep 35 cm

176 60 Règles Th-U Coefficient Ψ du pont thermique 2 Liaison plancher haut léger mur de pignon Plancher haut mur extérieur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) em 0 Hypothèses générales Résistance isolant du plancher 3.2 m 2.K/W Résistance isolant extérieur 2 m 2.K/W 1 Liaison plancher haut léger mur de façade* Ext. Lnc ep Int. ep Mur en béton plein em Mur en béton plein ep em 20 à em Mur en maçonnerie courante ep em 20 à em ep em em < em < em Mur en maçonnerie courante ep em em < em * Recouvrement entre l isolant du mur et l isolant du plancher léger sur une épaisseur au moins égale à l épaisseur minimale des deux isolants au niveau de la liaison

177 Règles Th-U 61 Coefficient Ψ du pont thermique Plancher haut mur extérieur Isolation répartie (terre cuite) (dimensions en cm) Coefficient Ψ du pont thermique Plancher haut mur extérieur Isolation répartie (béton cellulaire) (dimensions en cm) ep ep em i em i 0 Hypothèses générales Résistance isolant sur plancher 2.5 m 2.K/W Epaisseur de l acrotère ou du mur de pignon = 20 cm Planelle en terre cuite de résistance 0.5 m 2.K/W Toiture terrasse ou plancher sous comble avec ou sans Remontée d isolant Epaisseur isolant en about de dalle de 5 cm 1 Plancher en béton plein* sans isolant en about de dalle ep em em (*) Pour un plancher à entrevous béton ou terre cuite, ψ doit être réduit de 5 % 2 Plancher en béton plein* avec isolant en about de dalle ep em em < em < em (*) Pour un plancher à entrevous béton ou terre cuite, ψ doit être réduit de 5 % PS : Extrapolation et Interpolation possibles pour 10 ep 35 cm 0 Hypothèses générales Résistance isolant sur plancher 2.5 m 2.K/W Epaisseur de l acrotère ou du mur de pignon = 20 cm Planelle en BC de résistance 0.45 m 2.K/W Toiture terrasse ou plancher sous comble avec ou sans remontée d isolant 1 Plancher en béton plein* Epaisseur isolant en about de dalle de 3 cm** sans isolant en about de dalle ep em em avec isolant en about de dalle ep em em Plancher en béton cellulaire Epaisseur isolant en about de dalle comprise entre 2 et 5 cm plancher en béton cellulaire sans isolant en about de dalle ep em em plancher en béton cellulaire avec isolant en about de dalle ep em em (*) Si le plancher est à entrevous béton ou terre cuite, ψ doit être réduit de 5 % (**) Dans le cas d un plancher en béton plein uniquement, si l épaisseur d isolant en about de dalle augmente (ou diminue) de 1 cm, le pont thermique doit être réduit (ou majoré) de 5 %. PS : Extrapolation et Interpolation possibles pour 10 ep 35 cm

178 62 Règles Th-U Coefficient Ψ du pont thermique Plancher haut léger mur extérieur Isolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire) (dimensions en cm) Coefficient linéique ψ du pont thermique Plancher haut mur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) 0 Hypothèses générales Résistance isolant du plancher 3.2 m 2.K/W L isolant du plancher recouvre toute l épaisseur du mur. Mur en isolation répartie λ = 0.15 W/(m 2.K) 1 Liaison plancher haut léger mur de façade Ext ou lnc em ψ 1 ep ψ 3 ψ 2 ψ = ψ 1 + ψ 2 + ψ 3 em 0 Hypothèses générales Résistance isolant horizontal extérieur 2 m 2.K/W Toute épaisseur du plancher 1 Plancher en béton plein sans chape flottante ep em 20 à em Liaison plancher haut léger mur de pignon em Lnc Ext. Int. ep em 20 à em ep Mur Béton Maçonnerie courante 15 em < em < em Si la résistance de l isolant horizontal extérieur augmente de 50 %, ψ est réduit de 5 % si le mur est en béton et de 10 % si le mur est en maçonnerie courante. Avec : ψ 1 =10% ψ ψ 2 =40% ψ ψ 3 =50% ψ 2 Plancher en béton plein avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc La valeur totale ψ du pont thermique reste la même. Avec : ψ 1 =0 ψ 2 =50% ψ ψ 3 =50% ψ Si la résistance de l isolant horizontal extérieur augmente de 50 %, ψ est réduit de 10 % si le mur est en béton et de 15 % si le mur est en maçonnerie courante. 3 Plancher à entrevous béton ou terre cuite sans chape flottante La valeur totale ψ du pont thermique reste la même. Avec : ψ 1 =10% ψ 2 =40% ψ ψ 3 =50% ψ Si la résistance de l isolant horizontal extérieur augmente de 50 %, ψ est réduit de 10 % si le mur est en béton et de 15 % si le mur est en maçonnerie courante. 4 Plancher à entrevous béton ou terre cuite avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ est réduit de 5 % s il s agit d un mur en béton et de 0 % si le mur est en maçonnerie courante Avec ψ 1 =0% ψ 2 =50% ψ ψ 3 =50% ψ Si la résistance de l isolant horizontal extérieur augmente de 50 %, ψ est réduit de 10 % si le mur est en béton et de 15 % si le mur est en maçonnerie courante. Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante

179 Règles Th-U 63 Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher haut mur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher haut mur Isolation répartie (terre cuite) (dimensions en cm) Ext ou lnc em ψ 1 em Ψ 1 ψ 3 ψ 2 Ψ 3 Ψ 2 Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 + Ψ 3 Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 + Ψ 3 0 Hypothèses générales mur en béton plein ou en maçonnerie courante, en toute épaisseur plancher avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, en toute épaisseur, avec ou sans chape flottante résistance minimale de l isolant extérieur supérieure à 2m 2.K/W chaînage dans l épaisseur du mur ψ = 0.03 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = Ψ Ψ 3 = Hypothèses générales Les surfaces intérieures du mur supérieur et du refend inférieur sont alignées Mur supérieur en maçonnerie isolante, em > 25 cm Plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, et en toute épaisseur Résistance minimale de l isolant horizontal extérieur est supérieure à 2 m 2.K/W. Epaisseur plancher 18 ep 22 cm Epaisseur mur 15 em 20 cm 1 Plancher sans chape flottante ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = 0.4 Ψ Ψ 3 = 0.6 Ψ 2 Plancher avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = 0.5 Ψ Ψ 3 = 0.5 Ψ Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante

180 64 Règles Th-U Coefficient linéique Ψ du pont thermique em Plancher haut mur Isolation répartie (béton cellulaire) (dimensions en cm) Ψ1 Coefficient linéique ψ du pont thermique em Plancher haut mur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) Ψ 1 Ψ3 Ψ2 Ψ 2 Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 0 Hypothèses générales Les surfaces intérieures du mur supérieur et du refend inférieur sont alignées Mur supérieur en maçonnerie isolante, em > 25 cm Résistance de l isolant horizontal extérieur est 2 m 2.K/W. Epaisseur plancher 18 ep 22 cm Epaisseur mur 15 em 20 cm 1 Plancher en béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, et en toute épaisseur 1.1 sans chape flottante ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = 0.4 Ψ Ψ 3 = 0.6 Ψ 1.2 avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = 0.5 Ψ Ψ 3 = 0.5 Ψ 2 Plancher en béton cellulaire et en toute épaisseur 2.1 sans chape flottante ψ = 0.08 avec : Ψ 1 = 0.2 Ψ 2 = 0.2 Ψ Ψ 3 = 0.6 Ψ 2.2 avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.08 Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 + Ψ 3 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = 0.2 Ψ Ψ 3 = 0.8 Ψ Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante 0 Hypothèses générales Résistance isolant horizontal extérieur 2 m 2.K/W Toute épaisseur du plancher 1 Plancher en béton plein sans chape flottante Mur Béton Maçonnerie courante 15 em < em < em Si la résistance de l isolant horizontal extérieur augmente de 50 %, ψ est réduit de 5 % si le mur est en béton et de 10 % si le mur est en maçonnerie courante. Avec : ψ 1 =15% ψ ψ 2 =85% ψ 2 Plancher en béton plein avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc La valeur totale ψ du pont thermique reste la même. Avec : ψ 1 =0 ψ 2 = ψ Si la résistance de l isolant horizontal extérieur augmente de 50 %, ψ est réduit de 10 % quelque soit la nature du mur 3 Plancher à entrevous béton ou terre cuite sans chape flottante ψ est réduit de 5 % quelque soit la nature du mur. Avec : ψ 1 =15% ψ ψ 2 =85% ψ Si la résistance de l isolant horizontal extérieur augmente de 50 %, ψ est réduit de 5 % si le mur est en béton et de 10 % si le mur est en maçonnerie courante. 4 Plancher à entrevous béton ou terre cuite avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ est réduit de 10 % s il s agit d un mur en béton et de 5 % si le mur est en maçonnerie courante Avec ψ 1 =0% ψ 2 = ψ Si la résistance de l isolant horizontal extérieur augmente de 50 %, ψ est réduit de 5 % si le mur est en béton et de 10 % si le mur est en maçonnerie courante. Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante

181 Règles Th-U 65 Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher haut mur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher haut mur Isolation répartie (terre cuite) (dimensions en cm) em em Ψ 1 e Ψ 1 20 cm Ψ 2 Ψ 2 Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 0 Hypothèses générales mur en béton plein ou en maçonnerie courante, en toute épaisseur plancher avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, en toute épaisseur, avec ou sans chape flottante résistance de l isolant vertical ou horizontal est 2 m 2.K/W ψ = 0.03 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = Ψ 0 Hypothèses générales mur supérieur en maçonnerie isolante type a, em > 25 cm plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, avec ou sans chape flottante et en toute épaisseur résistance de l isolant extérieur horizontal est 2 m 2.K/W ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = Ψ

182 66 Règles Th-U Coefficient linéique Ψ du pont thermique Plancher haut mur extérieur 5 Isolation répartie (béton cellulaire) (dimensions en cm) Coefficient Ψ du pont thermique Refend plancher haut (dimensions en cm) 1 Le refend s arrête à la face inférieure du plancher em Ri ep Ψ 1 20 cm er Béton plein ou béton cellulaire Ψ = Ψ 1 + Ψ 2 Ψ 2 Plancher en béton plein ou en béton cellulaire Toute épaisseur de parois (ep, er) Ri 4 m 2.K/W Ψ = 0.02 W/(m.K) 0 Hypothèses générales mur supérieur en maçonnerie isolante type a, em > 25 cm résistance de l isolant extérieur est 2 m 2.K/W 1 plancher en béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, avec ou sans chape flottante et en toute épaisseur 2 Le refend se prolonge au dessus du plancher d ei Riv ψ = 0.1 avec : Ψ 1 = 0.0 Ψ 2 = Ψ 2 plancher en béton cellulaire avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, et en toute épaisseur 2.1 sans chape flottante er ψ = 0.07 avec : Ψ 1 = 0.2 Ψ Ψ 2 = 0.8 Ψ 2.2 avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc ψ = 0.07 avec : Ψ 1 =0 Ψ 2 = Ψ Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante épaisseur isolant sur plancher ei 20 cm résistance du retour vertical de l isolant Riv 1 m 2.K/W plancher en toute épaisseur a Plancher en béton plein Refend en béton er d Refend en maçonnerie courante er d Ž

183 Règles Th-U 67 Refend en maçonnerie isolante type a er d Ž b Plancher en béton cellulaire Refend en béton er d Ž Refend en maçonnerie courante er d Ž Refend en maçonnerie isolante type a Coefficient Ψ du pont thermique Refend plancher haut (dimensions en cm) 0 Hypothèses Générales Résistance du plancher léger Ri 3.2 m 2.K/W Epaisseur du refend : 15 er 20 cm 1 Le refend s arrête à la face inférieure du plancher Ri er Refend en béton plein ou en maçonnerie courante Ψ = 0.05 W/(m.K) 2 Le refend se prolonge au dessus du plancher dans le local non chauffé ep er d Ž LNC Ri LNC ep d étant la hauteur totale du retour d isolant, mesurée à partir de la surface supérieure du plancher er er Refend en Béton plein Refend en maçonnerie courante

184 68 Règles Th-U d Liaisons courantes entre parois verticales d.1 Liaisons mur-mur Liaison Description Schémas Page Angle sortant entre deux murs d donnant sur l extérieur ou sur 69 un local non chauffé. Angle rentrant entre deux murs d donnant sur l extérieur ou sur 69 un local non chauffé. d.2 - Liaisons mur-refend Liaison Description Schémas Page Liaison en T entre un mur donnant sur l extérieur ou sur d un local non chauffé et un 69 refend entièrement situé dans le local chauffé. d Liaison entre un mur donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé et un refend sur «décroché». 74

185 Règles Th-U 69 MUR MUR d.1.1 Angle sortant donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. Page 70 Page 71 Page 71 Page 71 MUR MUR d.1.2 Angle rentrant donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) INT. INT. INT. INT. EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC Page 71 Page 70 Page 71 Page 71 MUR REFEND d.2.1 Liaison en T entre un mur donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé et un refend entièrement situé dans le local chauffé. Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC EXT ou LNC INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. INT. Pages 72 Page 73 Page 73 Page 73

186 70 Règles Th-U Coefficient Ψ du pont thermique Mur mur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) b Murs en maçonnerie courante, avec ou sans chaînage vertical em1, em2 R i =2 m 2.K/W R i = 2.5 m 2.K/W R i =3 m 2.K/W 15 à Angle sortant em 1 PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 1.5 < Ri < 3.5 m².k/w em 2 Murs de toute nature et en toute épaisseur Résistance de l isolant intérieur Ri 2 m 2.K/W Ψ = 0.02 W/(m.K) 2 Angle rentrant em 1 em 2 a Murs en béton R i =2 m 2.K/W em2 em1 15 em1 < em1 < em1 < em2 < em2 < em R i = 2.5 m 2.K/W em1 em2 15 em1 < em1 < em1 < em2 < em2 < em R i =3 m 2.K/W em1 em2 15 em1 < em1 < em1 < em2 < em2 < em

187 Règles Th-U 71 1 Angle sortant Coefficient Ψ du pont thermique Mur mur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) em 1 Coefficient Ψ du pont thermique Mur extérieur mur extérieur Isolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire) (dimensions en cm) 1 Angle sortant em 1 em 2 a Murs en béton plein Ri = 2 m 2.K/W (*) em 2 Sans chaînage vertical : Ψ = 0.07 W/(m.K) Avec chaînage vertical : Ψ = 0.10 W/(m.K) em1 em2 15 em1 < em1 < em1 < em2 < em2 < em (*) si Ri = 2.5 m 2.K/W, Ψ doit être minoré de 0.02 W/(m.K) si Ri = 3.0 m 2.K/W, Ψ doit être minoré de 0.04 W/(m.K) b Murs en maçonnerie courante Ri = 2 m 2.K/W * em1 em2 15 em1 < em1 < em1 < em2 < em2 < em (*) si Risolant = 2.5 m 2.K/W, Ψ doit être minoré de 0.02 W/(m.K) si Risolant = 3.0 m 2.K/W, Ψ doit être minoré de 0.04 W/(m.K) 2 Angle rentrant em 1 2 Angle rentrant em 2 Sans chaînage vertical : Ψ = 0.09 W/(m.K) Avec chaînage vertical : Ψ = 0.10 W/(m.K) em 1 em 2 Toute épaisseur de mur Toute résistance d isolant Avec ou sans chaînage vertical : Ψ = 0.03 W/(m.K)

188 72 Règles Th-U Coefficient lineique (Ψ) du pont thermique Refend Mur Isolation par l intérieur (dimensions en cm) 1 cas sans correction par un isolant entre le refend et le mur em Mur en maçonnerie isolante type a refend en maçonnerie courante er em em < em < em cas avec correction par un isolant de résistance ri (m 2.K/W) entre le refend et le mur Epaisseur du mur comprise entre 15 et 30 cm. ri er Mur en béton refend en béton er em em < em < em Mur en béton refend en maçonnerie courante er em em < em < em Mur en maçonnerie courante refend en béton er em em < em < em Mur en maçonnerie courante refend en maçonnerie courante er em em < em < em Mur en maçonnerie isolante refend en béton er em em < em < em er Mur en béton refend en béton er ri Mur en béton refend en maçonnerie courante er ri Mur en maçonnerie courante refend en béton er ri Mur en maçonnerie courante refend en maçonnerie courante er ri

189 Règles Th-U 73 Coefficient lineique (Ψ) du pont thermique Refend Mur Isolation par l extérieur (dimensions en cm) em Coefficient lineique (Ψ) du pont thermique Refend Mur Isolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire) (dimensions en cm) em ec er er 0 Hypothèses générales Mur en béton, en maçonnerie courante ou en maçonnerie isolante type a em 1 Refend en béton ec er R isolant er 2 Refend en maçonnerie courante ou isolante type a er R isolant Hypothèses générales Chaînage vertical de section équivalente S = ec ec avec ec er Mur à isolation répartie 1 Refend en béton plein ou en maçonnerie courante er Sans chaînage vertical Avec chaînage vertical em em < em < em Refend en maçonnerie isolante type a er Sans chaînage vertical Avec chaînage vertical em em < em < em

190 74 Règles Th-U Coefficient lineique (Ψ) du pont thermique Refend Mur sur «décroché» Isolation par l intérieur (dimensions en cm) 2 l isolation du refend se prolonge au delà de la face intérieure de l isolant du mur d au moins 40 cm. er 1 l isolation du refend s arrête au niveau de la face intérieure de l isolant du mur. er em 40 cm ψ 2 em ψ 1 ψ 2 ψ = ψ 1 + ψ 2 Refend en béton mur en béton er em em Refend en béton mur en maçonnerie courante er em em < em < em ψ = ψ 1 + ψ 2 Refend en béton mur en béton er em em Refend en béton mur en maçonnerie courante er em em < em < em Refend et mur en maçonnerie courante er em em Refend et mur en maçonnerie courante er em em ψ 1 =20% ψ ψ 2 =80% ψ ψ 1 =55% ψ ψ 2 =45% ψ

191 Règles Th-U 75 e Liaisons courantes entre menuiserie et parois opaques e.1 Appui Liaison Description Schémas Page Liaison entre menuiserie et mur e au niveau de l appui de la 76 fenêtre ou de la porte-fenêtre. e.2 Tableau, linteau Liaison Description Schémas Page Liaison entre menuiserie et mur e au niveau du tableau de la 77 fenêtre ou de la porte-fenêtre. Liaison entre menuiserie et mur e au niveau du linteau de la 77 fenêtre ou de la porte-fenêtre. e Liaison entre menuiserie et refend. 88 e.3 Seuils de portes d entrée Liaison Description Schémas Page e Liaison entre menuiserie et mur au niveau du seuil de portes d entrée (ou de portes-fenêtres sans soubassement). 86 e.4 Fenêtres de toit Liaison Description Schémas Page e Liaison entre menuiserie de fenêtre de toit et la toiture. 87

192 76 Règles Th-U MENUISERIE MUR Appui Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) Page 78 Page 80 Page 82 Page 84 Page 78 Page 80 Page 82 Page 84 Page 78 Page 80 Page 82 Page 84 Page 78 Page 82 Page 84 Page 78 Page 84

193 Règles Th-U 77 Linteau tableau Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC) Page 79 Page 81 Page 83 Page 85 Page 79 Page 81 Page 83 Page 85 Page 81

194 78 Règles Th-U Coefficient Ψ du pont thermique appui Isolation par l intérieur (dimensions en cm) e'i e i mur Béton plein Maçonnerie courante e i est l épaisseur de l isolant derrière la pièce d appui mur Avec équerre filante Avec des pattes de fixation Béton plein Maçonnerie courante e'i e i mur Béton plein Maçonnerie courante e i est l épaisseur de l isolant derrière la pièce d appui mur Avec équerre en acier Avec équerre en Alu Béton plein Maçonnerie courante mur Equerre en acier bavette en Alu Béton plein 0.14 Maçonnerie courante 0.14

195 Règles Th-U 79 Coefficient Ψ du pont thermique linteau tableau Isolation par l intérieur (dimensions en cm) mur linteau Béton ou maçonnerie courante 0.00 mur tableau Béton ou maçonnerie courante 0.00 mur linteau Béton ou maçonnerie courante 0.00 mur tableau Béton ou maçonnerie courante 0.00

196 80 Règles Th-U Coefficient Ψ du pont thermique appui Isolation par l extérieur (dimensions en cm) Equerre Alu Equerre Acier Mur R isolant m 2.K/W R isolant m 2.K/W Béton plein Maçonnerie courante Equerre Alu Equerre Acier Mur R isolant m 2.K/W Quelle que soit la résistance de l isolant Béton plein Maçonnerie courante Equerre Alu Equerre Acier Mur R isolant m 2.K/W R isolant m 2.K/W Béton plein Maçonnerie courante mur Pattes ponctuelles Quelque soit la résistance de l isolant Béton plein 0.12 Maçonnerie courante 0.10

197 Règles Th-U 81 Coefficient Ψ du pont thermique linteau tableau Isolation par l extérieur (dimensions en cm) mur linteau Béton plein 0.04 Maçonnerie courante 0.05 mur tableau Béton plein 0.04 Maçonnerie courante 0.03 mur linteau Tout type 0.00 mur tableau Tout type 0.00 mur linteau Tout type 0.11 mur tableau Béton plein 0.11 Maçonnerie courante 0.09

198 82 Règles Th-U Coefficient Ψ du pont thermique appui Isolation répartie (terre cuite) (dimensions en cm) Pièce d appui e mur béton Terre cuite 25 emur < emur < emur Pièce d appui e mur béton Terre cuite 25 emur < emur < emur Pièce d appui e mur béton Terre cuite 25 emur < emur < emur Pièce d appui e mur béton Terre cuite 25 emur < emur < emur

199 Règles Th-U 83 Coefficient Ψ du pont thermique linteau tableau Isolation répartie (terre cuite) (dimensions en cm) e mur l f à l f e mur l f à l f e mur l f à l f e mur l f à l f l f étant la largeur de la feuillure ou la distance entre le fond de feuillure et le bord du tableau.

200 84 Règles Th-U Coefficient Ψ du pont thermique appui Isolation répartie (béton cellulaire) (dimensions en cm) e mur Pièce d appui en béton 25 emur < emur < emur Epaisseur d isolant (cm) e mur emur < emur < emur e mur Pièce d appui en béton 25 emur < emur < emur Epaisseur d isolant (cm) e mur emur < emur < emur e mur Pièce d appui terre cuite 25 emur < emur < emur

201 Règles Th-U 85 Coefficient Ψ du pont thermique linteau tableau Isolation répartie (béton cellulaire) (dimensions en cm) e mur l f 2 cm 4 cm 25 emur < emur < emur l f e mur l f 2 cm 4 cm 25 à l f e mur 25 à e mur 25 à l f étant la largeur de la feuillure ou la distance entre le fond de feuillure et le bord du tableau.

202 86 Règles Th-U Coefficient «Ψ» du pont thermique Seuils de portes d entrée (dimensions en cm) Définition : Ψ est la valeur du pont thermique additionnel, dû aux seuils de portes d entrée ou de portes-fenêtres sans soubassement. La valeur du pont thermique total (seuil + liaison plancher-mur) devient Ψ Τ = Ψ + Ψ Ψ étant le coefficient linéique de la liaison plancher mur en partie courante du linéaire (voir liaisons courantes avec le plancher bas ou intermédiaire). 0 Hypothèses générales R isolant 1 m 2.K/W 1 Planchers bas sur terre plein (Figures 1 et 2) Ψ Ψ Fig. 1 Fig. 2 Fig. 1 et 2 Ψ W/(m 2.K) avec remontée d isolant 0.35 sans remontée d isolant Planchers bas sur un vide sanitaire ou sur un local non chauffé (Figures 3 et 4) Ψ Ψ Fig. 3 Fig. 4 Fig. 3 Ψ W/(m 2.K) avec remontée d isolant 0.32 sans remontée d isolant 0.14 Fig. 4 Ψ W/(m 2.K) plancher à entrevous isolants 0.18

203 Règles Th-U 87 Coefficient Ψ du pont thermique Fenêtres de toit menuiserie toiture ψ = 0.05 W/(m.K) COUPE VERTICALE ψ = 0.05 W/(m.K) COUPE HORIZONTALE

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