Cours d électrochimie Pour Master 2, Option Analyse et contrôle

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Cours d électrochimie Pour Master 2, Option Analyse et contrôle"

Transcription

1 Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene Faculté de CHIMIE Cours d électrochimie Pour Master 2, Option Analyse et contrôle Présenter par : Pr BENCHETTARA Abdelkader Laboratoire d électrochimie corrosion, métallurgie et chimie minérale, Faculté de chimie, USTHB. Site web: 1

2 Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 A. Voltampérométrie hydrodynamique La voltampérométrie hydrodynamique est une technique électrochimique qui s intéresse aux réactions électrochimiques dont la cinétique est sous contrôle de transfert de masse. Pour cette catégorie de réactions, le transfert électronique, entre les espèces électroactives à la surface de l électrode indicatrice, est beaucoup plus rapide que le transfert de masse de ou vers l électrode. De plus, si la réaction électrochimique est couplée à une réaction chimique, la vitesse de cette dernière doit être suffisamment rapide pour qu elle soit considérée dans un état d équilibre thermodynamique. 1 Equation des courbes intensité-potentiel Soit la réduction cathodique de Fe 3+ en Fe 2+ à une microélectrode de platine, selon l équation élémentaire Fe 3+ + e(pt) Fe 2+. Pour obtenir l équation de la courbe voltampérométrique (ou voltammogramme) de cette réaction électrochimique, il faut : en une première étape, établir des égalités entre la vitesse v de la réaction électrochimique et la valeur absolue des flux de diffusion des différentes espèces chimiques qui participent à la réaction d échange d électron, en une deuxième étape, remplacer dans l équation de Nernst les activités de ces espèces par leurs expressions en fonction du courant Relation entre les activités des espèces et l intensité du courant faradique généré par la réaction électrochimique (microélectrolyse) La vitesse d une réaction électrochimique v s exprime en fonction de l intensité du courant faradique par : v = I nfa (1) où I est la valeur absolue du courant faradique, n le nombre de moles d électrons échangés par mole de substance oxydée ou réduite à la surface de l électrode indicatrice d aire A et F, la constante de Faraday. Pour un profil de diffusion linéaire, le flux des ions Fe 3+, J Fe3+,(x=), du cœur de la solution vers l électrode, est J Fe3+,(x=) = m (Fe3+) [(Fe 3+ ) (Fe 3+ ) el ] (2) où (Fe 3+ ) est l activité de Fe 3+ au cœur de la solution, (Fe 3+ ) el, son activité à la surface de l électrode et m (Fe3+) la constante de transfert de masse de Fe 3+. 2

3 [Fe2+]/(mol/m3) [Fe3+]/(mol/m3) Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC x/m Fig. 1 : Profil de concentration de Fe 3+ à des potentiels d électrode E 3<E 2 <E1 < E éq et à E éq x/m Fig.2 : Profil de concentration de Fe 2+ à des potentiels d électrode E 3<E 2 <E1 < E éq et à E éq L égalité entre la vitesse de la réaction électrochimique v et le flux de diffusion de Fe 3+ s exprime par : v = m (Fe3+) [(Fe 3+ ) (Fe 3+ ) el ] (3) 3

4 Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 De même, la relation v = m (Fe2+) [(Fe 2+ ) el (Fe 2+ ) ] (4) exprime l égalité entre la vitesse de la réaction électrochimique v et le flux de diffusion de Fe 2+ de la surface de l électrode vers le cœur de la solution J Fe2+,(x=) = m (Fe2+) *[(Fe 2+ ) el (Fe 2+ ) ] (5) où (Fe 2+ ) est l activité de Fe 2+ en cœur de solution, (Fe 2+ ) el, son activité à la surface de l électrode et m (Fe2+) la constante de transfert de masse de Fe 2+. La combinaison de l équation (1) et l équation (3) ou (4) conduit respectivement aux équations (6) et (7) : I = nfa m (Fe3+) [(Fe 3+ ) (Fe 3+ ) el ] (6) I = nfam (Fe2+) *[(Fe 2+ ) el (Fe 2+ ) ] (7) Avec la convention de compter positivement les courants anodiques et négativement les courants cathodiques, les équations (6) et (7) deviennent : I = nfa m (Fe3+) *[(Fe 3+ ) (Fe 3+ ) el ] (8) I = nfam (Fe2+) *[(Fe 2+ ) el (Fe 2+ ) ] (9) Sachant que les courants limites cathodique et anodique sont respectivement exprimés par les équations (1) et (11) : I l,c= nfa m (Fe3+) (Fe 3+ ) (1) I l,a= + nfam (Fe2+) (Fe 2+ ) (11) La combinaison des équations (8) et (1), d une part et celle de (9) et (11) d autre part, conduisent respectivement aux activités interfaciales (Fe 3+ ) el (Fe 2+ ) el des ions Fe 3+ et Fe 2+ : (Fe 3+ ) el = (I I l,c ) nfam Fe3+ (12) (Fe 2+ ) el = (I l,a I) nfam Fe2+ (13) 1.2. Relation entre le potentiel électrique de la microélectrolyse et les activités des espèces Rappelons que, pour une réaction électrochimique contrôlée par la diffusion chimique, le transfert électronique entre les formes oxydée et réduite est infiniment rapide et que, par conséquent, les activités interfaciales des espèces électroactives s adaptent instantanément au potentiel E de l électrode indicatrice, conformément à l équation de Nernst : E = E + (2.33RT nf)log[(fe 3+ ) el (Fe 2+ ) el ] (14) Sachant que l activité (i) d une espèce i est reliée à sa concentration molaire [i] par la relation, 4

5 Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 i = γ i ± * [i] où γ i ± est le coefficient d activité moyen de i, l équation (14) devient : ± ± E = E + (2.33RT nf) log (γ Fe 3+ γ Fe 2+ ) + (2.33RT nf)log[[fe 3+ ] el [Fe 2+ ] el ] (15) A température, pression et force ionique constantes, le produit (2.33RT nf) log (γ Fe 3+ est constant ; à 25 C et sous 1 atm, le potentiel standard apparent est défini par : Ce qui simplifie l expression du potentiel E à : E = E + (2.33RT nf) log (γ Fe 3+ γ Fe 2+ ) (16) E = E + (2.33RT nf) log[[fe 3+ ] el [Fe 2+ ] el ] (17) ± ± ± ± γ Fe 2+ La combinaison des équations (12, 13 et 17) conduit à l équation de la courbe intensité potentiel représentative de la réaction électrochimique Fe 3+ + e(pt) Fe 2+ : E = E + (2.33RT nf) log [ (I I l,c) nfam Fe3+ ] (18) Le développement du facteur logarithmique conduit à : (I l,a I) nfam Fe2+ E = E +(2.33RT nf) log (m Fe2+ m Fe3+ )+(2.33RT nf) log[(i I l,c ) (I l,a I) ] (19) En introduisant le potentiel de demi-vague E1, l expression de E devient : 2 avec E = E1 +(2.33RT nf) log[(i I 2 l,c) (I l,a I) ] (17) ) E1 = E +(2.33RT nf) log (m Fe2+ m Fe3+ ) (18) 2 2. Forme des courbes intensité-potentiel 2.1. Voltammogramme d oxydation de Fe mol.l -1, à 25 C, sachant qu à l instant initial, la solution ne contient pas d ions Fe 3+. 5

6 I/µA I/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC E/VECS 1.2 Fig.3 : Voltammogramme d oxydation de Fe mol.l Voltammogramme de réduction de Fe mol.l -1, à 25 C, sachant qu à l instant initial, la solution ne contient pas d ions Fe E/VENH Fig.4 : Voltammogramme de réduction de Fe mol.l -1 6

7 I/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC Voltammogramme d oxydation de Fe mol.l -1, à 25 C, sachant qu à l instant initial, la solution contient des d ions Fe 3+ à la concentration mol.l E/VECS Fig.5 : Voltamogramme d oxydation de Fe mol.l -1 en présence de Fe mol.l Déplacement des courbes intensité-potentiel Les figures (1-3) montrent que la forme des courbes intensité-potentiel varie selon la nature et la concentration des espèces électroactives présentes en solution. Le déplacement des courbes I-E peut être mis à profit pour mettre au point des techniques de détection du point de fin de réaction, ou point équivalent, lors des dosages volumétrique ou coulométrique de substances possédant des propriétés acidobasique, d oxydoréduction, de complexation ou de précipitation. Le faisceau de courbes I-E de la figure 4 est calculé pour un dosage volumétrique de 1mL d une solution d ions ferreux Fe mol.l -1 par une solution d ions cériques Ce mol.l -1, pour différentes valeurs du degré d avancement ξ du dosage; ξ est le rapport du volume du titrant versé au volume équivalent. Ce faisceau de courbes montre que les caractéristiques intensité-potentiel se déplacent le long de l axe des courants et le long de l axe des potentiels. Par exemple, pour un potentiel constant E 1 =.5 VENH, le courant limite cathodique augmente en valeur absolue avec l augmentation du degré d avancement du dosage alors qu à courant nul, le potentiel d équilibre de l électrode se déplace vers des valeurs plus positives avec l augmentation du degré d avancement ξ. 7

8 I/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC E/VENH Fig.6 : Courbes I-E calculées au cours du dosage volumétrique de 1mL de Fe mol.l -1 par Ce mol.l -1. Pour x = ( ; 1 ;.3 ;.5 ;.7.9 ;.9999 ;1 ;1.3 ; 1.5 ; 1.7 ; 1.9 ;2) 4. Techniques électrochimiques de détection du point de fin de réaction de dosage 4.1. Potentiométrie à courant nul, à une électrode indicatrice et une électrode de référence Généralités La potentiométrie à courant nul est une technique de détection du point de fin de réaction de tout dosage volumétrique ou coulométrique. Elle consiste à mesurer le potentiel d équilibre au cours du dosage. La courbe E N = f(ξ) est un sigmoïde dont l abscisse du point d inflexion correspond au volume équivalent du dosage. Les potentiels d équilibre de la solution au cours dosage volumétrique de Fe mol.l -1 par Ce mol.l -1 sont calculés ci-après : ξ = Le potentiel d équilibre n est pas défini, car la solution ne contient pas de couple rédox ; < ξ < 1 Entre le début et la fin du dosage, la solution contenue dans le bécher contient les ions Fe 2+ non encore oxydés par Ce 4+ et les ions Fe 3+ formés par l oxydation des ions Fe 2+ qui ont déjà été oxydés ; le couple Fe 3+ / Fe 2+ contrôle le potentiel d équilibre de la solution et le rapport des concentrations molaires [Fe 3+ ] [Fe 2+ ] fixe le potentiel, pour ξ donné. [Fe 3+ ] [Fe 2+ ] = C v (Cv C v) (19) 8

9 Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 Ce rapport peut être exprimé en fonction de ξ. Sachant qu au point équivalent, la relation d équivalence (pour un échange mono électronique la concentration molaire et la normalité s expriment par un même nombre), est : Par ailleurs, Cv = C v éq (2) ξ = v v éq (21) En divisant par v éq le numérateur et le dénominateur de la fraction du deuxième membre de l équation (19), [Fe 3+ ] [Fe 2+ ] = C v v éq (Cv C v) v éq (22) Et, en introduisantξ, il vient : [Fe 3+ ] [Fe 2+ ] = ξ (1 ξ ) (23) Le potentiel d équilibre, pour ξ donné, est calculé par l équation de Nernst appliquée au couple Fe 3+ / Fe 2+ : E N = E Fe 3+ Fe log[ξ (1 ξ) ] (24) 1 < ξ < 2 A ce stade du dosage, tous les ions Fe 2+ initialement introduits dans la solution sont quantitativement oxydés en Fe 3+ ; par conséquent, les ions Ce 4+ ajoutés à la solution au-delà du point équivalent s accumulent en solution et constituent avec les ions Ce 3+ formés, l autre couple rédox qui contrôle le potentiel d équilibre. Le potentiel d équilibre est calculé par [Ce 4+ ] [Ce 3+ ] = (v v éq ) v éq (25) [Ce 4+ ] [Ce 3+ ] = ξ 1 (26) E N = E Ce 4+ Ce log (ξ 1) (27) Remarque : Pour ξ = 1, la solution contient Fe 3+ (forme oxydée du couple Fe 3+ / Fe 2+ ) et Ce 3+ (forme réduite du couple Ce 4+ / Ce 3+ ) ; dans ces conditions, le potentiel est dit mixte ; pour un transfert de charge rapide, le potentiel mixte est approximativement égal à: E M (E Fe 3+ Fe 2+ + E Ce 4+ Ce 3+ ) 2 (28) 9

10 E N /VECS Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC Equations du potentiogramme La courbe E N = f(ξ) a pour équation: E N = { E Fe 3+ Fe 2+ E Ce 4+ Ce Forme du potentiogramme +.59 log[ξ (1 ξ) ] pour < ξ < log(ξ 1) pour 1 < ξ < 2 } (29) La courbe de la figure (5), calculée par l équation (29), est représentative de la variation du potentiel d équilibre E N en fonction du degré d avancement du dosage ξ Fig.7 : Potentiogramme calculé à I = pour le dosage de Fe mol.l -1 par Ce mol.l Recherche du point équivalent sur le potentiogramme Le point équivalent du dosage correspond au point d inflexion du potentiogramme. La brusque variation de la dérivée ( de N ), au point d inflexion permet de déterminer avec précision le point dξ équivalent. < ξ < 1 ( de N dξ ) =.59 ( 1 (1 ξ) ξ ) (3) 1 < ξ < 2 1

11 E N /VECS Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 ( de N dξ ) =.59 ( 1 ξ 1 ) (31) ξ Fig.8 : Détermination du point de fin de réaction La courbe représentative de ( de N ) = f(ξ ) présente une brusque variation à ξ = 1. Cela permet de dξ repérer avec précision le point de fin de réaction. 5. Ampérométrie à potentiel constant, à une électrode indicatrice et une électrode de référence 5.1 Généralités Le faisceau de courbes intensité-potentiel de la figure (4) montre que les valeurs des courants limites de diffusion de Fe 2+ lors de son oxydation, et ceux de Fe 3+ et ce 4+ lors de leur réduction varient avec le degré d avancement du dosage ξ. Cette observation peut être exploitée pour la mise au point de technique de détection du point de fin de réaction. Soit le dosage volumétrique de Red 1 par Ox 2 selon l équation du dosage : Red 1 + Ox 2 Ox 1 + Red 2 (32) Les quatre espèces Ox 1, Red 1, Ox 2 et Red 2 sont supposées solubles ; leurs concentrations en fonctions du degré d avancement ξ du dosage sont regroupées dans le tableau(1). Tableau 1 : Concentrations des différentes espèces participant à la réaction du dosage, en fonction du degré d avancement ξ ξ Red 1 Ox 2 Ox 1 Red 2 C <ξ<1 C C(1- ξ)/(c +C ξ) C Cξ/(C + Cξ) C ξ 1 C C/( C +C) C C/( C +C) 1<ξ<2 C C(ξ -1)/( C +C ξ) C C/( C +C ξ) C C/( C +C ξ) 11

12 I/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC Détection ampérométrique Cas où seul Red 1 est électro actif Le faisceau de courbes intensité-potentiel se présente dans ce cas sous la forme de la Figure (7) ξ Fig.9 : Faisceau de courbes I-E; cas où seul red 1 est électroactif. Le courant limite de diffusion I l,a de Red 1 diminue au fur et à mesure que le dosage avance, pour s annuler au point équivalent. Le courant limite anodique se calcule par la relation Le Tableau (1) montre que alors, I l,a = nfam Red1 [Red 1 ] (33) [Red 1 ] = C C(1 ξ)/(c +C ξ) (34) I l,a = nfam Red1 C C(1 ξ)/(c +Cξ) (35) I l,a = kc C(1 ξ)/(c +Cξ) (36) k = nfam Red1 (37) Pour n = 1; A = 1-6 m 2 ; m Red1 = 1-5 ms -1, k =, A.mol -1.m 3, soit,965 µa. mol -1.m 3 12

13 I/µA I/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC Forme de l ampérogramme à un potentiel constant correspondant au palier de diffusion de Red ξ 2 Fig. 1 : Ampérogramme calculé dans le cas où seul Red 1 est électroactif Cas où seul Ox 1 est électro actif Figure (9) représente le faisceau de courbes I-E, calculées pour un dosage volumétrique de Red 1 par Ox 2, dans le cas où seul Ox 1 est électroactif E/VECS Fig. 11 : Faisceau de courbes I-E; cas où seul Ox 1 est électroactif. 13

14 I /µa Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC Forme de l ampérogramme à un potentiel constant correspondant au palier de diffusion de Ox 1 La valeur absolue du courant limite de diffusion I l,c d Ox 1 augmente au fur et à mesure que le dosage avance et devient constant à partir du point équivalent. Le courant limite cathodique se calcule par la relation I l,c = nfam Ox1 [Ox 1 ] (38) Le Tableau (1) montre que [Ox 1 ] = C C ξ/(c + C ξ)) (39) alors, I l,c = nfam Ox1 C C ξ/(c + C ξ) (4) I l,c = kc C ξ/(c + C ξ) (41) k = nfam Ox1 (42) Pour n = 1; A = 1-6 m 2 ; m Ox1 = 1-5 ms -1, k =, A.mol -1.m 3, soit,965 µa. mol -1.m ξ Fig. 12 : Ampérogramme calculé dans le cas où seul Ox 1 est électroactif Cas où seul Ox 2 est électro actif Figure (11) représente le faisceau de courbes I-E, calculées pour un dosage volumétrique de Red 1 par Ox 2, dans le cas où seul Ox 2 est électroactif. 14

15 I/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC E/VECS Fig.13 : Faisceau de courbes I-E; cas où seul Ox 2 est électroactif Forme de l ampérogramme à un potentiel constant correspondant au palier de diffusion de Ox 2 La valeur absolue du courant limite de diffusion I l,c2 d Ox 2 est nul pour ξ 1 puis augmente, à partir du point équivalent, au fur et à mesure que le dosage avance. Le courant limite cathodique I l,c2 se calcule par la relation I l,c2 = nfam Ox2 [Ox 2 ] (43) Le Tableau (1) montre que [Ox 2 ] = C C(ξ 1)/(C + C ξ) (44) alors, I l,c2 = nfam Ox2 C C(ξ 1)/(C + C ξ) (45) I l,c2 = kc C(ξ 1)/(C + C ξ) (46) I l,c2 = kc C(ξ 1)/(C + C ξ) (47) k = nfam Ox2 (48) Pour n = 1; A = 1-6 m 2 ; m Ox1 = 1-5 ms -1, k =, A.mol -1.m 3, soit,965 µa. mol -1.m 3 Figure (12) donne l ampérogramme calculé dans le cas où seul Ox 2 est électroactif. 15

16 I/µA I /µa Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC ξ Fig. 14 : Ampérogramme calculé dans le cas où seul Ox 2 est électroactif Remarque L ampérogramme I = f(ξ) calculé à un potentiel correspondant au palier de diffusion de Red 2 a la même forme que celui I = f(ξ) d Ox Cas où Red 1 et Ox 2 sont tous les deux électroactifs Le faisceau de courbes intensité-potentiel dans le cas où Red 1 et Ox 2 sont tous les deux électroactifs est constitué, avant le point équivalent, par les courbes d oxydation de Red 1 et, après le point équivalent, par celles de réduction d Ox 2. La figure(11) donne le faisceau de courbes I-E E/VECS Fig. 15 : Faisceau de courbes I-E; cas où Red 1 et Ox 2 sont tous les deux électroactifs. 16

17 Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC Forme de l ampérogramme à un potentiel constant correspondant aux paliers de diffusion de Red 1 et d Ox 2. Dans ce cas, le courant limite de diffusion I l,a de Red 1 diminue au fur et à mesure que le dosage avance et s annule au point équivalent alors que la valeur absolue du courant limite de réduction I l,c augmente, au-delà du point équivalent, avec le degré d avancement du dosage ξ. Le courant limite d oxydation de Red 1 est donné par la relation : I l,a = kc C(1 ξ)/(c +Cξ) (49) alors que valeur absolue du courant limite de réduction d Ox 2 se calcule par la relation : I l,c = nfam Ox1 [Ox 2 ] (5) Le tableau (1) montre que : [Ox 2 ] = C C(ξ -1)/( C +C ξ) (51) alors, I l,c = nfam Ox2 C C(ξ 1)/( C +C ξ) (52) I l,c = kc C(ξ 1)/( C +C ξ) (53) k = nfam Ox2 (54) Pour n = 1; A = 1-6 m 2 ; m Ox1 = 1-5 ms -1, k =, A.mol -1.m 3, soit,965 µa. mol -1.m 3 La fonction I = f(ξ) définie par : I = { kcc(1 ξ) C+Cξ kcc(ξ 1) C +C ξ pour ξ 1 pour 1 ξ 2 } (55) Figure(12) donne l ampérogramme calculé pour un potentiel constant correspondant aux paliers de diffusion de Red 1 et de Ox 2. 17

18 I /µa Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC ξ Fig. 16 : Ampérogramme calculé dans le cas où Red 1 et Ox 2 sont tous deux électroactifs 6. Ampérométrie à deux électrodes indicatrices Lorsque les deux formes d un même couple d oxydoréduction Ox 1 Red 1 ou Ox 2 Red 2, intervenant dans une réaction de dosage chimique sont électroactifs, il est plus avantageux d utiliser l ampérométrie à deux électrodes indicatrices pour détecter le point de fin de réaction Principe de l ampérométrie à deux électrodes indicatrices Une différence de potentiel continu ΔE de l ordre de 1 à 15 mv est appliquée au moyen d un potentiomètre entre les deux électrodes indicatrices ; ces dernières plongent dans la solution où se déroule la réaction du dosage. Le courant faradique généré par la microélectrolyse est enregistré en fonction du degré d avancement ξ du dosage Cas où les deux espèces du seul couple Ox 1 Red 1 sont électroactives Faisceau de courbes I-E Figure (13) représente le faisceau de courbes intensité-potentiel calculées pour différentes valeurs du degré d avancement de l oxydation de Red 1 par Ox 2, selon l équation : Red 1 + Ox 2 Ox 1 + Red 2 18

19 I/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC E/VECS -1 sont tous deux électroactifs. Fig. 17 : Faisceau de courbes I-E; cas où Ox 1 et Red 1 La différence de potentiel ΔE appliquée entre les deux électrodes indicatrices reste constante, par exemple 1mV, au cours du dosage de Red 1 par Ox 2, mais les potentiels de chacune des deux électrodes indicatrices varient au cours du dosage. Le potentiel de l anode et celui de la cathode prennent des valeurs telles que, pour toute valeur du degré d avancement ξ, les deux électrodes indicatrices soient traversées par un courant faradique de même intensité : I a = I c (56) où I a et I c sont respectivement les intensités anodique et cathodique qui traversent les deux électrodes indicatrices, lorsqu une différence de potentiel constante ΔE leur est appliquée. C est donc l électrode à la surface de laquelle se déroule la réaction la plus lente qui détermine les potentiels anodique et cathodique. En effet, on peut considérer que le courant de la microélectrolyse varie linéairement au voisinage du potentiel d équilibre, si bien que : [( I ) ] = I a I c E (ξ=cte) ΔE (E=E N ) (57) [( I ) ] = 2I a (58) E (ξ=cte) ΔE (E=E N ) La variation de I a en fonction du degré d avancement du dosage ξ permet de déterminer le point équivalent du dosage : 19

20 Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 I a = ΔE 2 I [( ) ] E (ξ=cte) (E=E N ) (59) Expression analytique du biampérogramme L équation de la courbe intensité-potentiel du couple rédox Ox 1/ Red 1 (n = 1 mole d électrons échangés par mole d espèce électroactive, T = 25 C) où les deux espèces sont supposées électroactives est : E = E (Ox1 /Red 1 ) + RT nf ln (I I l,c I l,a I ) (6) Sous forme exponentielle, elle s écrit : I = I l,c+i l,a e (E E (Ox1/Red1) ) 1+e (E E (Ox1/Red1) ) (61) La dérivée partielle [( I E ) (ξ=cte) ] (E=E N ) E N E (Ox 1/Red1) = (I l,a I l,c ) e.257 E N E (Ox 1/Red1) (1+e.257 ) 2 (62) Remarque: Les potentiels d équilibre et les courants limites I l,a et I l,c dépendent de ξ. L expression analytique du biampérogramme I a = f(ξ) est : I a = ΔE 2 E N E (Ox 1/Red1) (I l,a I l,c ) e.257 E N E (Ox 1/Red1) (1+e.257 ) 2 (63) Biampérogramme Pour chaque valeur de ξ, il correspond un potentiel d équilibre E N, un courant-limite anodique et un courant-limite cathodique. Appliquée au dosage de Fe mol.l -1 par Ce mol.l -1, pour ΔE = 1mV et (I l,a I l,c =.965 µa) l équation (63) devient : où I a est exprimé en µa. EN.771 I a =.4825 e.257 E N.771 (64).257 ) 2 (1+e 2

21 Ia/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 Par ailleurs, E N = log ξ 1 ξ ξ Fig.18 : Biampérogramme du dosage de Fe mol.l -1 par ce mol.l -1 (Cas où seul le couple Fe 3+ / Fe 2+ est électroactif) 6.3. Cas où les deux espèces du seul couple Ox 2 Red 2 sont électroactives De la même façon que précédemment, on montre que : et EN 1.72 I a =.4825 e.257 E N 1.72 (64).257 ) 2 (1+e E N = log (ξ 1) Le biampérogramme du couple Ce 4+ /Ce 3+ est représenté par Fig.(15). 21

22 Ia/µA Ia/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC ξ Fig.19 : Biampérogramme du dosage de Fe mol.l -1 par ce mol.l -1 (Cas où seul le couple Ce 4+ / Ce 3+ est électroactif) 6.4. Cas où les quatre espèces des deux couples Ox 1 Red 1 et Ox 2 Red 2 sont électroactives ξ Fig.2 : Biampérogramme du dosage de Fe mol.l -1 par ce mol.l -1 (Cas où les deux couples Fe 3+ / Fe 2+ et Ce 4+ / Ce 3+ sont électroactifs) 22

23 I/µA Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC 34 7 Potentiométrie à courant imposé et deux électrodes indicatrices 7.1 Technique bipotentiométrique Un courant de faible intensité (±.5µA par exemple) est imposé au circuit de mesure et la différence de potentiel ΔE entre les deux électrodes indicatrices est mesurée. Cette dernière change en fonction du degré d avancement du dosage et présente une brusque variation au point de fin de réaction. Cette propriété est mise à profit pour la détection bipotentiométrique E/VECS Fig.21 : Voltampérogramme du dosage de Fe 2+ par Ce 4+ pour ξ=.3 ; I a =-I c =.5µA 7.2 Bipotentiogramme ΔE =f(ξ) On montre (Voir plus loin) que : I a = ΔE 2 E N E (Ox 1/Red1) (I l,a I l,c ) e.257 E N E (Ox 1/Red1) (1+e.257 ) 2 (63) Pour chaque valeur de ξ, on calcule le potentiel d équilibre E N et la différence de potentiel ΔE générée par le courant I a imposé aux deux électrodes indicatrices. L équation du bipotentiogramme est : ΔE = 2I a (1 + e (I l,a I l,c ) e E N E (Ox 1/Red1).257 ) 2 E N E (Ox 1/Red1)

24 E/V Pr. A. BENCHETTARA USTHB/Fac. CHIMIE/CPMI/LECMCM Master II: FAC E ξ Fig.22 : Bipotentiogramme pour la détection du point de fin du dosage de Fe 2+ par Ce 4+ 24

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Physique : Thermodynamique

Physique : Thermodynamique Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Accumulateurs portables

Accumulateurs portables Accumulateurs portables par Georges CAILLON Ingénieur de l École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris (ESPCI) Ingénieur de Recherche et Développement Société SAFT 1. Principe

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

Fiche de révisions sur les acides et les bases

Fiche de révisions sur les acides et les bases Fiche de révisions sur les s et les s A Définitions : : espèce chimique capable de libérer un (ou plusieurs proton (s. : espèce chimique capable de capter un (ou plusieurs proton (s. Attention! Dans une

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

ChimGéné 1.3. Guide d utilisation. Auteur : Alain DEMOLLIENS Lycée Carnot - Dijon avec la collaboration de B. DIAWARA Ecole de Chimie de Paris

ChimGéné 1.3. Guide d utilisation. Auteur : Alain DEMOLLIENS Lycée Carnot - Dijon avec la collaboration de B. DIAWARA Ecole de Chimie de Paris ChimGéné 1.3 Guide d utilisation Auteur : Alain DEMOLLIENS Lycée Carnot - Dijon avec la collaboration de B. DIAWARA Ecole de Chimie de Paris INOVASYS 16 rue du Cap Vert 21800 Quétigny Tel : 03-80-71-92-02

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC)

Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC) Faculté Polytechnique Élaboration et caractérisation de cellules photovoltaïques de troisième génération à colorant (DSSC) Prof. André DECROLY Dr Abdoul Fatah KANTA andre.decroly@umons.ac.be Service de

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE Fiche professeur himie 2 - DOSAGE AIDE FAIBLE - BASE FORTE Mots-clés : dosage, ph-métrie, acide faible, base forte, neutralisation, concentration. 1. Type d activité ette expérience permet aux élèves de

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION

REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :

Plus en détail

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES

TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES Elèves-Ingénieurs en Sciences et Génie des Matériaux 2ème année TRAVAUX PRATIQUES D INTRODUCTION À L ÉTUDE DES RÉACTIONS ÉLECTROCHIMIQUES G. BARRAL B. LE GORREC C. MONTELLA (UJF) (IUT 1) (ISTG) GRENOBLE

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska,

' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska, J. Phys. IVFrance 11 (2001) O EDP Sciences, Les Ulis Limites des solutions solides dans le système binaire CdBr2-AgBr A. Wojakowska, A. Gorniak and W. ~awel' Laboratoire d'analyse Thermique, Département

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes

TITRONIC et TitroLine. Les nouveaux titrateurs et burettes TITRONIC et TitroLine Les nouveaux titrateurs et burettes Un pas en avant pour la titration Si vous cherchez l innovation: SI Analytics vous propose ses nouveaux TitroLine 6000 et 7000 et ses nouvelles

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Physique Chimie. Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano

Physique Chimie. Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano Physique Chimie PSI 4 heures Calculatrices autorisées Quelques aspects de la physique et de la chimie du piano 2013 e piano est un instrument de musique à cordes frappées inventé par l italien Bartolomeo

Plus en détail

DATE DU CONCOURS: SAMEDI 18 OCTOBRE

DATE DU CONCOURS: SAMEDI 18 OCTOBRE République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université des Sciences et de la Technologie d Oran BOUDIAF Vice-Rectorat chargé de

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine

Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine Burette TITRONIC Titrateurs TitroLine 22 rue de l'hermite 33520 BRUGES Tél. 05 56 16 20 16 - Fax 05 56 57 68 07 info-devis@atlanticlabo-ics.fr - www.atlanticlabo-ics.fr Un pas en avant pour la titration

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Problématique La séquence 5, qui comporte deux parties distinctes, mais non indépendantes, traite de la réaction

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015 BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour

Plus en détail

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2 ! #"%$'&#()"*!(,+.-'/0(,()1)2"%$ Avant d effectuer le dosage en IR de la biotine, il est nécessaire de s assurer de la reconnaissance du traceur par la streptavidine immobilisée sur les puits. Pour cela,

Plus en détail

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT TP CIRCUITS ELECTRIQUES R.DUPERRAY Lycée F.BUISSON PTSI CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT OBJECTIFS Savoir utiliser le multimètre pour mesurer des grandeurs électriques Obtenir expérimentalement

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

Les puissances 4. 4.1. La notion de puissance. 4.1.1. La puissance c est l énergie pendant une seconde CHAPITRE

Les puissances 4. 4.1. La notion de puissance. 4.1.1. La puissance c est l énergie pendant une seconde CHAPITRE 4. LES PUISSANCES LA NOTION DE PUISSANCE 88 CHAPITRE 4 Rien ne se perd, rien ne se crée. Mais alors que consomme un appareil électrique si ce n est les électrons? La puissance pardi. Objectifs de ce chapitre

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS!

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! FICHE 1 Fiche à destination des enseignants TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! Type d'activité ECE Notions et contenus du programme de Terminale S Compétences exigibles du programme de Terminale S TYPE ECE Evaluation

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

ELECTROPHYSIOLOGIE: PRINCIPES ET TECHNIQUES. Fabrice DUPRAT, Chargé de Recherche

ELECTROPHYSIOLOGIE: PRINCIPES ET TECHNIQUES. Fabrice DUPRAT, Chargé de Recherche ELECTROPHYSIOLOGIE: PRINCIPES ET TECHNIQUES Fabrice DUPRAT, Chargé de Recherche SOMMAIRE I-A-1 Compartiments liquidiens... 3 I-A-2 Protéines de transport... 3 I-A-3 Modèle électrique des membranes biologiques...

Plus en détail

Cours 9. Régimes du transistor MOS

Cours 9. Régimes du transistor MOS Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.

Plus en détail

Mesures in situ et sur site

Mesures in situ et sur site Mesures in situ et sur site Avantages de la mesure in-situ pas de perturbation du milieu pas d échantillonnage (prélèvement, conditionnement, stockage) mesure en temps réel Senseurs chimiques Biocapteurs

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie

Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie Par spectrophotométrie on peut : - déterminer la concentration d'une espèce chimique colorée en solution à partir de l'absorbance. - suivre la cinétique

Plus en détail

Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter. La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres

Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter. La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres Docu-pH Meter Une base solide pour des résultats sûrs La sécurité commence par un fonctionnement facile

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque La voiture électrique Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque I) Introduction II) Composition et Fonctionnement d une voiture électrique III) Gros plan sur les Batteries IV) Conclusion

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Aiguilleurs de courant intégrés monolithiquement sur silicium et leurs associations pour des applications de conversion d'énergie

Aiguilleurs de courant intégrés monolithiquement sur silicium et leurs associations pour des applications de conversion d'énergie Aiguilleurs de courant intégrés monolithiquement sur silicium et leurs associations pour des applications de conversion d'énergie ABDELILAH EL KHADIRY ABDELHAKIM BOURENNANE MARIE BREIL DUPUY FRÉDÉRIC RICHARDEAU

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques IX. 1 L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP 259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP A d a p t a t i o n : A. - M. F o u r n i e r ( C o p a d ), M. C a s a n o v a & H. J e n n y ( C d C ) 2 0 0 1 C o n c e p t i o n D. M a r g

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Equipement. électronique

Equipement. électronique MASTER ISIC Les générateurs de fonctions 1 1. Avant-propos C est avec l oscilloscope, le multimètre et l alimentation stabilisée, l appareil le plus répandu en laboratoire. BUT: Fournir des signau électriques

Plus en détail

FIOLAX. SCHOTT Instruments Solutions. Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision.

FIOLAX. SCHOTT Instruments Solutions. Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision. SCHOTT Instruments Solutions Les solutions tampon dans les ampoules uniques à deux pointes offrent une haute sureté et précision. L exactitude de la mesure de ph dépend de l exactitude de l étalonnage.

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

Effets électroniques-acidité/basicité

Effets électroniques-acidité/basicité Université du Maine Faculté des Sciences Retour Révisions de cours Effets électroniquesacidité/basicité Il est très important dans un cours de himie organique de connaitre ces notions qui vont intervenir

Plus en détail

Propriétés thermodynamiques du mélange. Eau-Ammoniac-Hélium

Propriétés thermodynamiques du mélange. Eau-Ammoniac-Hélium International Renewable Energy Congress November 5-7, 2010 Sousse, Tunisia Propriétés thermodynamiques du mélange Eau-Ammoniac-Hélium Chatti Monia 1, Bellagi Ahmed 2 1,2 U.R. Thermique et Thermodynamique

Plus en détail

stockage électrique, le besoin de lisser la production et la nécessité de modifier les réseaux de transport de l électricité, d où le développement

stockage électrique, le besoin de lisser la production et la nécessité de modifier les réseaux de transport de l électricité, d où le développement Stockage de l électricité : élément clé pour le déploiement des énergies renouvelables et du véhicule électrique Marion Perrin Marion Perrin est directrice de laboratoire à l Institut national de l énergie

Plus en détail

EPFL 2010. TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian

EPFL 2010. TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian 1 EPFL 2010 Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilia Nafaï Weil Florian 11 Table de matière Ø Introduction 3 Ø Objectif 3 Ø Déroulement de l eai 4 Ø Exécution de deux palier de charge 6 Ø Calcul

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique

Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Méthodes d analyses chimiques et microbiologiques dites alternatives ou rapides : Biocapteurs Utilisation

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Système formé de deux points

Système formé de deux points MPSI - 2005/2006 - Mécanique II - Système formé de deux points matériels page /5 Système formé de deux points matériels Table des matières Éléments cinétiques. Éléments cinétiques dans R.......................2

Plus en détail

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240 I.N.S.. DE ROUEN Laboratoire de Chimie nalytique U.V. N PRISE EN MIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMDZU U.V. 240. OBJECTIFS - Choix des paramètres nécessaires pour un tracé de spectre. - Utilisation

Plus en détail