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2 Document réalisé avec les contributions de la Chambre de Commerce et d Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin, de la Chambre de Métiers d Alsace - section du Bas-Rhin, de la Chambre de Consommation d Alsace, de la Direction Départementale de l Equipement, de la Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes, de l INSEE Alsace et de l ADEUS. Coordination : ADEUS et Préfecture du Bas-Rhin Réalisation : ADEUS

3 PREAMBULE Le document présent s inscrit dans la démarche d élaboration du schéma de développement commercial du Bas-Rhin dont il constitue un volet du diagnostic territorial. Le schéma de développement commercial (SDC) est initié dans un cadre législatif C est la loi n du 5 juillet 1996, loi dite «Raffarin», qui préconise l instauration de schémas de développement commercial devant définir des objectifs précis d'évolution des équipements commerciaux. Le contenu du schéma de développement commercial (SDC) sera quant à lui précisé par décret en novembre 2002 et par la circulaire ministérielle de février Il est défini comme "un document qui rassemble des informations disponibles sur l'activité commerciale et son environnement économique. Il comporte une analyse prospective qui indique les orientations en matière de développement commercial et les secteurs d'activité commerciale à privilégier". Le schéma de développement commercial est un document consensuel d aide à la décision qui ne revêt pas de valeur impérative. Il doit être compatible avec les orientations prises, le cas échéant, par le ou les schémas de cohérence territorial établis sur son territoire. L'Observatoire départemental d'équipement commercial (ODEC) a en charge son élaboration, et en fonction des caractéristiques du département, un ou plusieurs schémas de développement commercial pourront couvrir l'ensemble de l'activité commerciale de ce département. Ces schémas sont établis pour une durée de 6 ans à compter de leur approbation. Ils peuvent cependant être révisés à l'expiration d'une durée de trois ans à compter de la date de leur publication. Le Préfet doit veiller à la cohérence du contenu du SDC avec les SDC des départements voisins. Le schéma de développement commercial du Bas-Rhin s appuie sur cinq diagnostics territoriaux La démarche "schéma de développement commercial du Bas-Rhin" a été initiée fin 2003 dans le cadre de l ODEC du Bas-Rhin qui a mis en place un comité de pilotage pour assurer son suivi. Pour mieux rendre compte de la réalité bas-rhinoise, un sous-découpage reposant principalement sur les pays a été retenu pour faire un diagnostic, esquisser des orientations pour l équipement commercial à des échelles infra-départementales. Le territoire départemental a été découpé en 5 zones : pays d Alsace centrale, pays Bruche Mossig Piémont, pays de Saverne Plaine et Plateau, pays de l Alsace du nord, territoire du Schéma de cohérence territoriale de la région de Strasbourg (SCOTERS). Le "schéma de développement commercial du Bas-Rhin" se décline ainsi en 5 diagnostics territoriaux et en une synthèse départementale qui positionne les enjeux et le développement du commerce à l échelle du Bas-Rhin et constitue le schéma proprement dit.

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5 SOMMAIRE Les chiffres clés du territoire A - LA SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE Le territoire L organisation de l'espace L évolution démographique La structure de population La structure sociale Le marché du travail Les activités et les emplois B - L EQUIPEMENT COMMERCIAL ET ARTISANAL L armature commerciale La hiérarchie des pôles commerciaux Les évolutions récentes de l appareil commercial L artisanat et son évolution récente Marchés C - LE COMPORTEMENT D ACHAT DES MENAGES L alimentaire L équipement de la personne L équipement de la maison Le secteur culture et loisirs Les accessoires automobile Tous produits D - LES ENJEUX DU COMMERCE POUR LE TERRITOIRE DU SCOTERS Le positionnement de l équipement commercial L adaptation de l équipement commercial aux besoins des habitants Quelles orientations pour le développement commercial? ANNEXES Nomenclature du commerce et des services Inventaire des commerces de plus de 300 m² Autorisations délivrées par la CDEC de 1990 à 2003

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7 Les chiffres clés du territoire Le territoire du SCOTERS L équipement commercial en 2004 Alimentaire Secteur d activité Nombre de commerces de plus de 300 m² Surface de vente en m² Hypermarchés Supermarchés Maxi discount Autres Total Equipement de la maison Equipement de la personne Bricolage - jardinage Culture - loisirs Sport

8 Le territoire du SCOTERS Population totale en 1999 (Insee, RP) habitants Estimation population totale en 2005 (Projection ADEUS) habitants Estimation population totale en 2010 (Projection ADEUS) habitants Superficie km² Densité en 1999 (Insee, RP) 542 habitants/km² Nombre d emplois en 1999 (Insee, RP) Nombre de ménages en 1999 (Insee, RP) Potentiel des dépenses commercialisables en 2002 (CCISBR) millions d euros Revenu net imposable moyen (1999) euros Nombre de communes 139 communes Intercommunalités (EPCI) 13 communautés de communes (CdC) regroupent 138 communes : CdC Ackerland : 5 communes habitants, CdC de la Basse Zorn : 7 communes habitants, CdC Benfeld et environs : 11 communes habitants Communauté Urbaine de Strasbourg : 27 communes habitants, CdC de Gambsheim-Kilstett : 2 communes habitants, CdC du Kocherberg : 19 communes habitants, CdC de la Porte du Vignoble : 7 communes habitants, CdC Les châteaux : 5 communes habitants, CdC du Pays de la Zorn : 26 communes habitants, CdC du Pays d Erstein : 10 communes habitants, CdC de la région de Brumath : 10 communes habitants, CdC du Rhin : 6 communes habitants, CdC des Villages du Kehlbach : 3 communes habitants. Etat d avancement des documents de planification SCOT de la région de Strasbourg (approbation prévue début 2006) La densité de la population Les intercommunalités 6

9 A - LA SITUATION SOCIO-DEMOGRAPHIQUE 1. Le territoire Plus de la moitié de la population bas-rhinoise réside dans le périmètre du Schéma de Cohérence Territoriale de la région de Strasbourg (SCOTERS). Ce territoire s'étend le long du Rhin, de La Wantzenau au nord, à Benfeld au sud et inclut Hochfelden, Truchtersheim et Marlenheim à l'ouest. Population des communes en 1999 Il compte près de habitants répartis dans 139 communes. La densité y est élevée : elle atteint 542 habitants au km 2, contre 216 habitants au km 2 dans le département, et dépasse les habitants au km 2 à Strasbourg et dans sa proche banlieue. Ce territoire urbain et périurbain se structure autour de l'agglomération strasbourgeoise, partie française, qui regroupe 20 communes et habitants, soit les trois quarts de la population du 7

10 SCOTERS : elle arrive au 11 è rang des villes françaises. Toutes ces communes, sauf une, sont intégrées dans la Communauté urbaine de Strasbourg qui rassemble 27 communes au total et habitants. Le SCOTERS est marqué par la métropolisation qui se traduit par une concentration démographique et surtout, par une concentration fonctionnelle d activités de haut niveau : les fonctions métropolitaines supérieures. Spécifiques aux grandes villes, ces emplois d'ingénieurs et de cadres supérieurs dans les activités financières, commerciales, informatiques, mais aussi les chercheurs et les professions artistiques représentent un peu plus d'un emploi sur dix dans l'agglomération strasbourgeoise. En 1999, Strasbourg se place ainsi au 6 è rang des plus grandes villes françaises, avec une spécialisation dans les fonctions de la banque-assurance, la recherche, et dans une moindre mesure, dans le commerce et l'information. La présence de ces fonctions, mais aussi le renforcement du rôle international de Strasbourg a joué un rôle moteur dans le développement économique de la métropole régionale et de sa périphérie. 2. L organisation de l'espace Organisation en bassins de vie 8

11 Les communes de la grande périphérie strasbourgeoise, situées sur la frange du SCOTERS, s'organisent autour de quelques bourgs et petites villes de à habitants qui leur offrent un accès aux principaux services et équipements (administrations, scolarité, santé ), aux commerces et à l'emploi. Elles constituent ainsi plusieurs petits bassins qui entourent la CUS ou, pour deux d'entre eux, en font partie (La Wantzenau et Eschau). Tous ces bassins ont bénéficié des effets de la métropolisation : une croissance démographique dynamique due surtout à un apport de population et le développement des activités économiques. Territoire vécu Au nord du SCOTERS, les bassins de La Wantzenau et de Hoerdt ont une économie davantage tournée vers la sphère industrielle (industrie, commerce de gros, logistique, services aux entreprises). En revanche, dans celui de Brumath ( habitants), plus de la moitié des emplois relèvent de l'économie résidentielle : commerce de détail, services aux particuliers, éducation-santé, administration ). Les trois bassins de vie de Eschau, Erstein et Benfeld qui s'étendent au sud, entre le Rhin et la RN 83, regroupent chacun à habitants. L'industrie et les services annexes sont très présents dans l'économie locale et représentent près de la moitié des emplois. Quelques grands établissements du 9

12 SCOTERS sont localisés dans ces bassins : Wurth à Erstein (commerce de gros), Socomec à Benfeld (fabrication de matériel électrique) et Lilly France (pharmacie) à Fegersheim, dans le bassin d'eschau. À l'ouest du SCOTERS, les bassins de vie de Hochfelden, Truchtersheim et Marlenheim sont des bassins à faible densité, comparés au reste du territoire (moins de 200 habitants au km 2 ), et au caractère agricole encore marqué. Hochfelden et Truchtersheim sont les deux seuls bassins bas-rhinois à forte orientation agroalimentaire. Associées aux activités résidentielles, l'agriculture et l'industrie agroalimentaire y sont bien implantées (Brasserie Météor, La Case aux Epices, ) et représentent un emploi sur cinq en Grâce à la proximité de l'autoroute A 4 et de la RN 4, ces bassins ont attiré de la population au cours de la dernière décennie : le solde migratoire contribue pour plus des trois quarts à la variation totale de la population. 3. L évolution démographique Durant la dernière décennie du 20 e siècle la population du SCOTERS a augmenté de habitants, soit une hausse de 0,8 % par an entre 1990 et Cette hausse, inférieure à celle enregistrée dans le reste du département, est essentiellement due à un excédent important des naissances sur les décès. Évolution de la population depuis 1962 Base 100 en SCOTERS Bas-Rhin Alsace Source : INSEE - Recensement de la population 1962 à 1999 (données historiques) En effet, alors que l'apport de population repose principalement sur le solde migratoire dans le reste du Bas-Rhin, c'est le solde naturel qui explique en grande partie la variation de la population dans le SCOTERS. Taux de variation annuel de la population 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 Taux de variation annuel moyen Variation due au solde naturel Variation due au solde migratoire 0,2 0,1 0, SCOTERS Bas-Rhin Alsace Source : INSEE - Recensement de la population 1975 à 1999 (données historiques) 10

13 Grâce à la jeunesse de sa population, l'excédent naturel s'établit à près de personnes et participe à hauteur de 77 % à la variation de la population. Le solde migratoire (différence entre la variation de population totale et le solde naturel) est quant à lui peu important sur ce territoire : le gain est de personnes, soit seulement un tiers de l'excédent migratoire départemental. En effet, le desserrement urbain continue à opérer sur ce territoire. D'anciens résidants ont quitté le SCOTERS, en particulier Strasbourg et sa proche banlieue, pour s'établir dans des communes situées en dehors du territoire. Le solde migratoire est ainsi fortement déficitaire avec le reste de l'alsace, notamment avec le reste du Bas-Rhin. En revanche, il est favorable avec les régions voisines de la Lorraine et de la Franche-Comté. Variation de la population due au solde migratoire entre 1990 et

14 Bilan migratoire par classe d'âge sur la période Moins de 15 ans ans ans ans Source : INSEE - Recensement de la population ans ans ans ans Arrivées Départs Solde 75 ans ou plus Le profil des migrants est caractéristique des territoires métropolitains et universitaires et contribue encore à rajeunir la population du SCOTERS. En effet, pour les jeunes de 15 à 29 ans, l'excédent migratoire s'établit à près de personnes alors même que les personnes plus âgées sont plus nombreuses à quitter le territoire du SCOTERS qu'à s'y installer. De plus, 45 % des nouveaux installés sont de jeunes actifs, le plus souvent cadres moyens ou employés. 4. La structure de population Pyramide des âges en Hommes Fréquence (en pour 1000) Scoters Hommes Bas-Rhin Hommes Scoters Femmes Bas-Rhin Femmes Source : Insee - Recensement de la population 1999 (exploitation principale) Femmes La population du SCOTERS est plus jeune que celle qui réside sur le reste du territoire départemental : près de 57 % des habitants ont moins de 40 ans contre 54 % dans le reste du département. A Strasbourg, la présence de nombreux étudiants fait monter ce taux jusqu'à 61 % environ. A l'inverse, les personnes âgées de 60 ans ou plus sont sous-représentées dans le SCOTERS : 18 % contre 20 % dans l'ensemble des communes du Bas-Rhin hors SCOTERS. Les zones fortement urbanisées se caractérisent en général par une forte proportion de personnes vivant seules et de locataires. Le SCOTERS ne déroge pas à la règle. En 1999, environ personnes vivent seules, soit 13,5 % de la population totale et un tiers de l'ensemble des ménages. Dans le Bas-Rhin, les ménages composés d'une seule personne représentent 28 % de l'ensemble des ménages. Au cours des années 90 leur nombre a augmenté de 25 % dans le SCO- TERS. Ces personnes seules sont concentrées à Strasbourg et dans sa proche périphérie, ainsi que dans le sud du SCOTERS, notamment à Erstein et Benfeld. À l'opposé, elles sont moins présentes dans la partie nord et ouest du SCOTERS. Environ 16 % de ces personnes seules sont des jeunes de moins de 25 ans et 60 % sont des femmes. E Répartition des ménages selon leur structure 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 2,4 2,0 56,9 62,5 32,9 28,2 Source : Insee - Recensement de la population ,7 SCOTERS Ménages d'une personne Familles avec couple 7,3 Bas-Rhin Familles monoparentales Autre ménage sans famille 12

15 Part des principaux segments du parc de résidences principales en 1999 Habitat collectif en HLM Habitat collectif locatif privé Habitat collectif- propriétaire Habitat individuel locatif Habitat individuel - propriétaire Autres cas 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% SCOTERS Bas-Rhin Source INSEE - Recensement de la population 1999 Les ménages locataires représentent 49 % de l'ensemble des ménages contre 38 % dans le département. Toutefois, l'accès à la propriété est de plus en plus fréquent. En effet, en 1982 près de 37 % des ménages étaient propriétaires de leur logement ; ce taux est passé à 42 % en Cette hausse a surtout été importante au cours des années 80 alors qu'elle s'est essoufflée dans les années 90. Cela tient notamment à la flambée des prix du foncier, mais aussi à la baisse de l'offre de terrains à bâtir. Cet infléchissement de l'accès à la propriété a moins touché les logements collectifs que les maisons individuelles. 5. La structure sociale Parmi la population de 15 ans ou plus, le SCOTERS compte proportionnellement plus de cadres et professions intellectuelles supérieures que le reste du département (9 % contre 4 %). Le tertiaire étant très développé sur ce territoire, la proportion d'employés y est légèrement supérieure à celle de l'ensemble des autres communes du Bas-Rhin. Répartition de la population par catégorie socioprofessionnelle en 1999 Population de 15 ans ou plus Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles sup. Professions intermédiaires Employés Ouvriers Retraités Elèves étudiants Autres inactifs de 15 à moins de 60 ans Autres inactifs de 60 ans ou plus 0% 5% 10% 15% 20% SCOTERS Bas-Rhin Source : Insee - Recensements de la population 1999 A contrario, comme la part du secteur industriel et de la construction est faible, les ouvriers sont moins bien représentés : la proportion d'ouvriers dans le SCOTERS est inférieure de 9 points à celle du reste du département. Avec la présence de nombreuses universités à Strasbourg, la part des élèves et étudiants dans l'ensemble de la population âgée de 15 ans ou plus est forte dans cette zone. 13

16 Les foyers du SCOTERS sont légèrement plus aisés que leurs homologues bas-rhinois. En effet, en 2001, leur revenu annuel moyen s'élève à contre pour le département. Foyers fiscaux et revenus annuels moyens SCOTERS Bas-Rhin Alsace Nombre de foyers fiscaux Foyers fiscaux non imposés (en %) 40,7 40,4 42, ,4 40,8 Revenu net imposable de l'année Revenus nets imposables par foyers fiscaux imposés Revenus nets imposables par foyers fiscaux non-imposés Source INSEE - DGI - Revenus des foyers fiscaux Evolution du revenu annuel moyen par foyer fiscal Base 100 en SCOTERS Bas-Rhin Alsace Source : INSEE - DGI - Revenus des foyers fiscaux Mais les revenus bas-rhinois rattrapent ceux du SCOTERS : ils ont augmenté de 6,3 % entre 1991 et 2001 alors que ceux des foyers fiscaux du SCOTERS n'augmentaient que de 4,5 %. De fortes disparités existent au sein du SCOTERS : le revenu annuel moyen des foyers fiscaux non imposés s'élève à environ alors que celui des foyers fiscaux imposés s'établit à près de Les disparités sont moins fortes dans l'ensemble du Bas-Rhin où séparent le revenu annuel moyen des foyers fiscaux imposés de ceux des non-imposés. 6. Le marché du travail En 1999, actifs environ résident dans le SCOTERS, soit 9 % de plus que neuf ans auparavant. Cette hausse est faible au regard de celle des pays bas-rhinois où la variation du nombre d'actifs résidants s'échelonne de 11 % dans le pays de Saverne à 18 % dans le pays Bruche-Mossig-Piémont. En effet, de nombreux actifs trentenaires sont partis s'installer hors du territoire du SCOTERS, alors que le nombre d'étudiants s'y est encore accru entre 1990 et Seul le développement de l'activité des femmes de 30 à 60 ans a contribué à l'augmentation de la population active : en 1999, le SCOTERS compte actives de plus qu'en Pour la première fois, en 1999, le taux d'activité de la grande région strasbourgeoise passe en dessous du taux départemental (69 % contre 70 %). Parmi la population active, 9 personnes sur dix occupent effectivement un emploi, soit personnes. C'est 7 % de plus qu'en Le nombre d'emplois offerts dans le SCOTERS a évolué dans les mêmes proportions. Ce sont ainsi emplois environ qui sont concentrés dans la zone en 1999, soit près de emplois de plus qu'au recensement précédent. 14

17 Equilibrage du marché du travail SCOTERS Evolution Variation % Population active résidante (hors militaires du contingent) % % % Actifs occupés % % % Travaillent dans une commune du Scoters % % % dont travaillent dans la commune de résidence % % % Travaillent hors du Scoters % % % dont travailleurs frontaliers % % % Chômeurs (au sens du recensement) % % % Emplois dans la zone % % % Emplois occupés par des résidents dans le Scoters % % % Emplois occupés par des non résidents % % % Source : Insee - Recensements de la population Comme ailleurs, le nombre de déplacements domicile-travail s'est encore accru au cours de la dernière décennie. Le nombre d'actifs venant travailler dans la zone a augmenté de 29 % entre 1990 et 1999 et s'établit à environ à cette date : ils occupent 16 % des emplois de la zone. Parallèlement, le nombre d'actifs du SCOTERS travaillant hors de son périmètre a augmenté de 41 % ( environ) et, en 1999, ces actifs sont au nombre de environ. Parmi eux, trois sur dix traversent la frontière pour des raisons professionnelles (9 400 environ) et un sur dix travaille dans le reste de l'aire urbaine de Strasbourg (3 300). Enfin, environ résidants ont déclaré être au chômage lors du recensement de 1999, soit 10 % de la population active. Ce taux de "chômeurs" est supérieur de 3 points à celui du reste du département. Dans le SCOTERS, le nombre de chômeurs a augmenté de 28 % entre 1990 et C'est surtout le nombre de chômeurs de longue durée (plus d'un an) qui a cru à un rythme important (+ 53 %), bien supérieur à celui observé dans le Bas-Rhin (+ 47 %). Population active et emploi dans le SCOTERS, la CUS et à Strasbourg Bas-Rhin SCOTERS dont CUS dont Strasbourg dont IIlkirch dont Schiltigheim Population active Actifs occupés Emplois offerts * Chômeurs *. emplois offerts au lieu de travail Poids du SCOTERS et de la CUS dans le marché de l'emploi du Bas-Rhin (%) SCOTERS dont CUS dont Strasbourg dont IIlkirch dont Schiltigheim Population active 56,2 43,4 24,3 2,4 3,2 Actifs occupés 55,4 42,2 23,0 2,4 3,1 Emplois offerts * 61,6 53,8 36,4 3,5 3,4 Chômeurs 64,0 56,3 38,4 1,9 4,7 *. emplois offerts au lieu de travail Source : Insee, recensement de la population 1999 (exploitation principale) 15

18 Evolution de la demande d'emploi dans le SCOTERS DEFM cat Source : ANPE-DARES - Demandes d'emploi au 31 décembre (Defm cat. 1, 2 et 3) Hommes Femmes Ensemble En 1999, le SCOTERS concentre ainsi 55 % des actifs occupés, 62 % des emplois et 64 % des chômeurs du département ; la CUS rassemble à elle seule 42 % des actifs occupés, 54 % des emplois et 56 % des chômeurs du Bas-Rhin. Fin 2003, ce sont demandeurs d'emplois (catégories 1, 2 et 3 hors activité réduite) qui sont inscrits à l'anpe. Ce nombre est en constante augmentation et, entre 2000 et 2003, il s'est accru de 38 %. La dégradation de l'économie internationale a pesé sur les entreprises industrielles qui ont ajusté leurs effectifs. Les hommes ont particulièrement pâti de cette situation, d'abord les intérimaires, dès le second semestre 2001, puis les personnes en contrat à durée indéterminée. Le nombre de demandeurs d'emploi de sexe masculin a ainsi augmenté de près de 20 % en 2001 et 2002, alors que la hausse s'est limitée à moins de 10 % pour les femmes. En 2003, l'accroissement du nombre d'hommes inscrits sur les listes de l'anpe s'est amorti alors que pour les femmes la hausse se maintenait. 7. Les activités et les emplois Les entreprises du SCOTERS offrent environ emplois en Près de six de ces emplois sur dix sont concentrés à Strasbourg alors que Illkirch-Graffenstaden, deuxième commune en termes d'emplois, en regroupe moins de 6 %. Emploi au lieu de travail en 1999 par activité économique Agriculture,sylviculture et pêche Industries agricoles et alimentaires Industries des biens de consommation Industrie automobile Industries des biens d'équipements Industries des biens intermédiaires Energie Construction Commerce Transports Activités financières Activités immobilières Services aux entreprises Services aux particuliers Education, santé et action sociale Administration 0% 5% 10% 15% 20% SCOTERS Bas-Rhin Alsace Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire, au lieu de travail) 16

19 Au cours des années quatre-vingt-dix, nouveaux emplois ont été créés. Cette hausse de 7 % est inférieure à celle du département. Seul le tertiaire s'est renforcé dans la région strasbourgeoise, alors que tous les autres secteurs perdaient des emplois. Principal secteur de la zone, le tertiaire concentre à lui seul 78 % des emplois du SCO- TERS contre 55 % dans le reste du Bas-Rhin. C'est aussi le seul secteur dans lequel le nombre d'emplois offerts a augmenté au cours des années quatre-vingt-dix (+ 14 %). Cette hausse provient essentiellement des services administrés dont les effectifs ont progressé de près de 26 %. Le développement de l'emploi dans le secteur de la santé et du social ( personnes, soit + 29 %), de même que l'installation de nouvelles institutions européennes à Strasbourg ont largement participé à cette croissance. Les services aux particuliers se sont également étoffés, en particulier l'hôtellerie-restauration et les activités récréatives, culturelles et sportives, avec la création d'arte en Le secteur des services aux entreprises a surtout été dopé par l'important "boom" des services opérationnels : il s'agit souvent de simples transferts d'effectifs des industries vers les services opérationnels. Localisation de l emploi en

20 Les effectifs dans la recherche et le développement se sont aussi développés au cours des années quatre-vingt-dix et atteignent environ personnes en 1999, soit une hausse de 500 personnes par rapport à Cette activité est spécifique au SCOTERS, et plus particulièrement localisée à Strasbourg (74 % des effectifs de la R&D du SCOTERS) et à Illkirch. Dans le commerce, l'emploi a peu progressé (+ 2,2 %). Seul le commerce de gros a recruté au cours des années quatre-vingt-dix. Le bilan est plus mitigé dans l'industrie qui a perdu plus de emplois au cours des années quatre-vingt-dix. Pourtant, certaines activités de ce secteur se portent plutôt bien. Il en est ainsi de l'industrie automobile qui a gagné plus de emplois, l'industrie des composants électriques et électroniques (+ 500 emplois) ou la pharmacie, parfumerie et entretien (+ 490 emplois). Ces activités restent toutefois peu présentes dans le SCOTERS et sont très concentrées. Ainsi, les deux principaux fabricants d'équipements automobiles en terme d'effectifs salariés (Général Motors et Delphi Automotive Systems) se situent sur la commune de Strasbourg et employaient à eux deux plus de personnes en De même, l'industrie pharmaceutique est concentrée à proximité de Strasbourg, à Fegersheim avec Lilly France (environ emplois) et à Lingolsheim avec Octapharma (plus de 200 emplois). En revanche, les pertes d'emplois ont été importantes dans l'industrie des équipements mécaniques ( emplois). Ce secteur a d'ailleurs un poids faible dans les effectifs salariés industriels comparativement à ce qu'il représente dans le département : 9 % contre 15 %. Il emploie moins de personnes et les plus grosses entreprises se situent à Strasbourg ou dans sa proche banlieue. Les effectifs diminuent aussi dans les secteurs traditionnels tels que l'édition, imprimerie et reproduction ( emplois), l'industrie du bois et du papier (- 650 emplois) ou encore le secteur chimie, caoutchouc et plastique (- 700 emplois). L'emploi a également diminué dans l'industrie agroalimentaire (- 6 %) qui reste néanmoins le principal secteur industriel du SCOTERS. Environ personnes travaillent dans l'agroalimentaire en 1999, soit 20 % des effectifs industriels. Les activités des industries alimentaires diverses, qui incluent les boulangeries et pâtisseries, représentent plus de 21 % des établissements industriels. Elles fournissent aussi le plus grand nombre d'emplois industriels du SCOTERS puisqu'elles emploient 12 % des effectifs de l'industrie, soit plus de personnes. Ses principaux établissements se situent à Strasbourg ou à proximité (Kraft Jacobs Suchard, Levure Fala et la Compagnie Française de Chocolaterie) ainsi qu'à Erstein (Argru et les Sucreries Raffineries). L'industrie des viandes est aussi une activité bien présente sur le SCOTERS, notamment avec Herta à Illkirch-Graffenstaden et la Charcuterie Pierre Schmidt à Schiltigheim. Mais l'agroalimentaire alsacien est avant tout réputé pour ses brasseries. Le SCOTERS rassemble les grandes brasseries alsaciennes : Heineken, Fischer et Schutzenberger à Schiltigheim, et Météor à Hochfelden. Avec plus de 700 personnes employées, ces brasseries représentent à elles seules les trois quarts des effectifs des industries des boissons localisées dans le SCOTERS. Ce secteur des industries agroalimentaires, de même que la pharmacie et la fabrication d'équipements électriques, constituent des activités spécifiques au SCOTERS. En revanche, le secteur de la construction est sous-représenté, avec 5 % des emplois totaux offerts dans le territoire contre 9 % dans le reste du Bas-Rhin. Entre 1990 et 1999, les effectifs ont diminué (- 3 %) dans le SCOTERS, alors qu'ils augmentaient dans le département. 18

21 B - L EQUIPEMENT COMMERCIAL ET ARTISANAL 1. L armature commerciale 1.1 Les grandes surfaces (commerces avec des surfaces de vente supérieures à 300 m²) Les grandes surfaces alimentaires (GSA) Grandes surfaces alimentaires par commune (supermarchés et hypermarchés) 19

22 Les grandes surfaces alimentaires Nombre Surface en m² Densité de la zone en m² pour habitants Densité du Bas-Rhin en m² pour habitants Supermarchés Hypermarchés Total des grandes surfaces alimentaires source : ODEC Le territoire du SCOTERS compte huit hypermarchés, d une surface totale de plus de m². La densité commerciale en hypermarchés est légèrement inférieure (114 m²/1 000 hab.) à celle du département (129 m²/1 000 hab). La CUS, avec six d entre eux, concentrent 90 % de cette surface. La densité y est équivalente à celle du département. - le nord de l agglomération strasbourgeoise accueille 2 hypermarchés : Cora à Mundolsheim et Rond-Point à Schiltigheim. Cora à Mundolsheim, avec près de m² de surface de vente, est le plus important du département. Il est situé dans le pôle commercial de Strasbourg nord, pôle majeur du département à proximité de l autoroute A4. Rond-Point à Schiltigheim est de taille beaucoup plus modeste (6 700 m²). Implanté en tissu urbain, il s apparente davantage à un grand supermarché, - 2 hypermarchés se trouvent sur le territoire de Strasbourg : Auchan à Hautepierre et Atac à la Montagne verte. Auchan (plus de m² de surface de vente) est situé sur l axe d entrée ouest de l agglomération strasbourgeoise. Proche de l autoroute A351, il est intégré au sein d une galerie commerciale de m² et à proximité de nombreuses surfaces spécialisées, constituant indéniablement un des pôles commerciaux structurants du département. Atac, implanté route de Schirmeck, est un grand "supermarché" de 2700m², - les 2 derniers se situent au sud : Auchan à Illkich-Graffenstaden et Rond-Point à Geispolsheim. Auchan à Illkirch est, de par sa taille ( m²), le second hypermarché du département. Intégré dans une galerie marchande de m², il jouxte le territoire strasbourgeois et se trouve sur un des grands axes de pénétration sud de l agglomération strasbourgeoise. Rond-Point se situe à Geispolsheim, le long de l autoroute A35. Il fait partie des grands hypermarchés du département, avec une surface de m². Bien répartis géographiquement et proches des grands axes autoroutiers, ces hypermarchés (à l exception de celui de Schiltigheim et de la Montagne verte) sont devenus des pôles commerciaux incontournables grâce à l implantation d autres surfaces commerciales dans leurs environs. Les deux autres hypermarchés se trouvent au sud de la Région de Strasbourg. Initialement des supermarchés, ils se sont tous deux progressivement étendus. Leclerc à Erstein atteint aujourd hui m² et Intermarché à Benfeld, m². 92 supermarchés, d une surface totale de près de m², viennent compléter cet équipement commercial. La densité en supermarchés (161 m²/1 000 hab.) est inférieure à la moyenne départementale (187 m²/1 000 hab.). Si la concentration paraît forte dans la CUS -avec 70 supermarchés dans 27 communes- la densité y est moindre (148 m²/1 000 hab.) que dans le reste du territoire (207 m²/1 000 hab.) qui pourtant ne regroupe que 22 établissements dans les 112 autres communes. 20

23 A Strasbourg, le territoire est maillé par un réseau de 40 supermarchés, d une surface totale de près de m². Intégrés dans le tissu urbain, ils desservent les différents quartiers strasbourgeois, avec cependant quelques disparités, plus marquées dans les quartiers d habitat social. Ces supermarchés sont pour la plupart des pôles commerciaux de proximité. Ce rayonnement est toutefois plus large pour certains (les Galeries Gourmandes du centre commercial de la Place des Halles et Atac situé Place Kléber, notamment). La CUS hors Strasbourg regroupe 30 supermarchés, d une surface totale de m². Toutes les communes importantes sont pourvues avec : - au nord : 5 supermarchés à Schiltigheim, 4 à Hoenheim, 2 à Eckbolsheim et à Souffelweyersheim, et 1 supermarché dans chacune des communes de Bischheim, La Wantzenau, Oberhausbergen, Reichstett, Vendenheim et Wolfisheim. - au sud, 4 à Lingolsheim, 3 à Illkirch-Graffenstaden, 2 à Ostwald et 1 à Eschau et Geispolsheim. Le reste du SCOTERS accueille 22 supermarchés, représentant m² de surface de vente. Ils sont situés à Brumath, Hochfelden, Benfeld et Erstein (chaque commune en comptant respectivement 3), Gambsheim et Weyersheim (2), et Achenheim, Bernolsheim, Boofzheim, Griesheim-sur-Souffel, Marlenheim et Truchtersheim (1). Une dizaine de supérettes (3 300 m²) complètent cette offre alimentaire. 7 sont à Strasbourg. Les 3 autres sont à Brumath, Hoerdt et Souffelweyersheim. Les enseignes des GSA (% du nombre) Leclerc Intermarché 1% Super U/ 5% Marché U 9% Cora/Match 6% Rond-Point/ Maxicoop/Coop 30% Hard discount 25% Divers 4% Auchan/Atac/ Galeries gourmandes 20% Rond-Point/ Maxicoop/ Coop 22% Cora/Match 15% (% des surfaces) Super U/ Marché U 9% Intermarché 6% Leclerc 2% Hard discount 10% Divers 2% Auchan/Atac/ Galeries gourmandes 34% En termes de surface de vente, Auchan et l Union des coopérateurs d Alsace se détachent (avec respectivement 34 % et 22 % des surfaces de vente). En nombre de points de vente, ce sont les enseignes Rond- Point/Coop/Maxicoop (2 hypermarchés, 25 supermarchés et 6 supérettes) et le hard-discount, toutes enseignes confondues, (avec 27 magasins qui se dégagent). Les grandes surfaces alimentaires assurent globalement un maillage de l ensemble du territoire du SCOTERS. Avec une densité de 275 m² pour habitants, ce territoire présente un niveau inférieur à celui du Bas- Rhin (316). La CUS et le SCOTERS hors CUS présentent des densités en GSA assez voisines : une densité plus importante en surfaces de supermarchés dans le second territoire tendant à compenser l écart de densité constaté en surfaces d hypermarchés. 21

24 L offre alimentaire va se renforcer dans plusieurs communes de ce territoire grâce à 12 projets, autorisés mais non encore réalisés, qui représentent une surface supplémentaire de vente de plus de m². Les projets en cours sont les suivants : - création d un hypermarché Leclerc (4 500 m²) à Strasbourg, - extension des Super U de Eschau (passant de m² à m²), Gambsheim (de m² à m²), Hoenheim (de m à m²) et Truchtersheim (de m² à m²) qui deviennent ainsi des hypermarchés, - création de Netto à Benfeld (600 m²), de Coop à Holtzheim (1 200 m²) et de Norma à Plobsheim (700 m²), - extension d Atac à Marlenheim (passant de m² à m²), de Match à Souffelweyersheim (de m² à m²), d ED à Strasbourg (de 300 m² à 450 m²) et de Super U à Wolfisheim (de 1200m² à 2100 m²). 22

25 1.1.2 Les grandes surfaces spécialisées (GSS) Grandes surfaces spécialisées par commune Les grandes surfaces spécialisées Equipement de la personne Equipement de la maison Cultureloisirs Bricolagejardinage Autres a Total GSS Nombre Surface en m² Densité de la zone (m² /1 000 hab.) Densité du Bas-Rhin (m² /1 000 hab.) a. Autres : alimentation spécialisée, automobile, divers, services à la personne Source : ODEC

26 Le territoire du SCOTERS compte plus de 300 grandes surfaces spécialisées, représentant m² de surface de vente. L équipement de la maison, le bricolage-jardinage et la culture et les loisirs regroupent 80 % des surfaces, avec pour chacune un peu plus du quart des surfaces. Les grandes surfaces spécialisées Bas-Rhin SCOTERS % 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Equipement de la personne Equipement de la maison Bricolage jardinage Culture - loisirs Autres source : ODEC 2004 Avec 752 m² pour habitants, ce secteur -largement dominé par le poids de la CUS- présente une densité nettement supérieure à celle du département (687 m²/1 000 hab.). Il est particulièrement bien positionné pour l équipement de la maison, les biens de culture et de loisirs et l équipement de la personne. La répartition des GSS de bricolage jardinage La répartition des GSS de culture-lo isirs Source : ODEC % 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% Animaux-de-compagnie Fleurs,-jardinerie Revêtements-sols,-murs Brico.lourd,-matériaux,-sanitaires Bricolage généraliste ou léger 80% 60% 40% 20% M at.-bureau,-ordinat.,-logiciels Jeux,-jouets Articles-sport-et-loisirs Optique Livres,-journaux,-papeterie Instrum.-de-musique,-partition Disques,-bandes,-cassettes 10% 0% Bas-Rhin SCOTERS 0% Bas-Rhin SCOTERS La répartition des surfaces de bricolage-jardinage dans le Scoters ressemble fortement à celle du Bas- Rhin. Les différences essentielles concernent les revêtements de sols et murs, plus représentés dans le Scoters et les fleurs-jardineries, moins présentes. Dans la culture et les loisirs, le son et les livres sont plus présents dans le Scoters. 24

27 Poids de la zone dans le Bas-Rhin Nombre Surface Equipement de la personne 64% 71% Equipement de la maison 62% 70% Bricolage jardinage 39% 50% Culture - loisirs 72% 76% Autres 53% 60% Total 55% 62% Poids de la CUS dans la zone Nombre Surface Equipement de la personne 98% 99% Equipement de la maison 89% 87% Bricolage jardinage 80% 92% Culture - loisirs 100% 100% Autres 96% 99% Total 92% 94% La région de Strasbourg concentre près des deux tiers des surfaces de GSS du département. Cette concentration est plus particulièrement marquée pour les grandes surfaces d équipement de la personne (71 %), d équipement de la maison (70 %) et de cultureloisirs (76 %). Au sein de cette zone, un grand déséquilibre apparaît entre la CUS et le reste de la région de Strasbourg. La CUS, avec m², concentre en effet 94 % des grandes surfaces spécialisées de ce territoire. Elle regroupe même la totalité (ou presque) des surfaces de cultureloisirs, d équipement de la personne et "autres", ces dernières comprenant notamment les grands magasins et les concessionnaires automobiles. La densité en surfaces de GSS de la CUS atteint 904 m² pour habitants (contre 208 dans le reste de la zone). Les grandes surfaces spécialisées, quel que soit leur type, présentent une densité nettement supérieure à la moyenne départementale (y compris en bricolage-jardinage). Les grandes surfaces spécialisées se localisent et se concentrent généralement en périphérie, autour d un hypermarché. Le centre-ville, à l exception de l hypercentre de Strasbourg qui accueille des grands magasins et quelques enseignes phares, représente aujourd hui une part minime dans la localisation de cette forme de distribution. Les grandes surfaces de la CUS se concentrent dans les polarités périphériques suivantes : - Au nord, La ZAC de Lampertheim-Mundolsheim-Vendenheim, dont la surface totale s élève à près de m² (avec l hypermarché Cora et sa galerie commerciale), représente la plus importante concentration de GSS de la périphérie strasbourgeoise, et même de l ensemble du département. Avec 85 enseignes de près de m², elle propose une offre commerciale complète. La ZAC des Tuileries et la route de Brumath à Souffelweyersheim regroupent aujourd hui 14 GSS, d une surface totale de m². Elles sont surtout spécialisées dans l automobile et la moto. - Au sud, Un multipôle d une surface totale de m², incluant les hypermarchés Auchan à Illkirch et Rond-point à Geispolsheim ainsi que leur galerie marchande. La particularité du sud réside dans l éclatement de ses zones commerciales en 4 sites, comptant une quarantaine de GSS pour m² de surface de vente : la Vigie à Ostwald-Geispolsheim, Rond-Point à Geispolsheim, Baggersee à Illkirch-Graffenstaden et la zone commerciale de Fegersheim, - A l ouest, La zone commerciale de Hautepierre à Strasbourg, d une surface totale de m². Profitant de la présence de Auchan et de l autoroute, elle compte une vingtaine de GSS, soit m² de surface de vente. 25

28 Le centre-ville de Strasbourg (hypercentre + place des Halles) accueille une cinquantaine de GSS de toutes catégories, représentant une surface totale de plus de m². La plupart des enseignes nationales sont présentes dans les artères commerçantes de l hypercentre ( m²) et au centre commercial Place des Halles ( m²). Les grands magasins (Galeries Lafayette, Printemps et Monoprix) jouent en outre un rôle majeur dans l attractivité commerciale de la ville. Dans le territoire du SCOTERS hors CUS, globalement seuls le bricolage-jardinage et l équipement de la maison sont présents. Benfeld regroupe 6 GSS (3 100 m²) et Erstein, 3 (3 700 m²). Les autres communes accueillent souvent une seule enseigne de meuble (Schwindratzheim, Hurtigheim, Ittenheim, Brumath...) ou de bricolagejardinage (Kogenheim, Marlenheim, Sermersheim et Truchtersheim). 21 projets, d une surface totale de m², sont autorisés mais actuellement pas encore réalisés. 10 communes de la Région de Strasbourg sont concernées par les projets suivants : - alimentation spécialisée à Marlenheim (325 m²), - automobile à Geispolsheim (350 m²) et à Strasbourg (2 600 m²), - bricolage à Benfeld (1 900 m²), à Gambsheim (3 000 m²) et à Reichstett (600 m²), - culture-loisirs à Strasbourg (5 800 m²), - équipement de la maison à Erstein (160 m²), Gambsheim (400 m²), à Strasbourg (1 800 m²) et à Truchtersheim (350 m²), - équipement de la personne à Strasbourg (3 projets d une surface totale de m²), - jardinage à Benfeld (1 000 m²) et à Hoerdt (5 900 m²), - galerie marchande à Gambsheim (600 m²), Marlenheim (700 m²), Plobsheim (400 m²) et Strasbourg (4 500 m²). 26

29 1.2 Le petit commerce (moins de 300 m² de surface de vente) et les services 1 Petit commerce et services par commune Commerces de moins de 300 m² Alimentation Equipement de la personne Bricolage jardinage Equipement de la maison Culture - loisirs Divers Automobile Total SCOTERS Nombre Surface Densité du Scoters (en m²/1000 hab.) Densité du Bas-Rhin (en m²/1000 hab.) Services Hôtellerie - restauration Services à la personne sources : Fichier consulaire CCI 67- INSEE-SIRENE 2004 et RP 1999 Services tertiaires ayant vitrine sur rue Total SCOTERS Nombre La nomenclature détaillée est en annexe 27

30 Le territoire du SCOTERS compte plus de petits commerces et services, avec globalement 40 % de commerces et 60 % de services. La densité y est légèrement supérieure (16,1 petits commerces et services/1 000 hab.) à la moyenne du département (15,5 PC/1 000 hab.). Parmi ces commerces, on dénombre notamment 540 commerces d habillement (vêtements, chaussures, maroquinerie), 456 boulangeries-pâtisseries, 390 coiffeurs, 295 épiceries-alimentation spécialisée, 188 pharmacies-articles médicaux, 151 tabacs, 145 fleuristes, 141 magasins de meubles et luminaires, 138 boucheries-charcuteries, 129 commerces de livres-journauxpapeterie, 97 laveries-blanchisseries, 62 quincailleries... La composition du petit commerce de la Région de Strasbourg est très proche de celle de l ensemble du Bas-Rhin. Les différences notables sont les suivantes : - les secteurs de la culture et des loisirs ainsi que les services tertiaires avec vitrine (agences de voyage, banques-assurances, agences immobilières, travail temporaire, location de voiture) sont légèrement sur-représentés par rapport à la moyenne bas-rhinoise, - alors que les secteurs de l alimentation, de la santé et du tabac, du bricolage-jardinage et de l hôtellerie-restauration sont sous-représentés. Les communes avec plus de 100 petits commerces et services Petits commerces et services Commerces de moins de 300 m² Strasbourg Schiltigheim Illkirch- Graffenstaden 144 Bisch -heim sources : Fichier consulaire CCI 67- INSEE-SIRENE Lingolsheim Erstein Brumath Geispolsheim Benfeld Ostwald Vendenheim Mundolsheim Total SCOTERS dont alimentation Services Nb de petits commerces et services Le territoire du SCOTERS est très largement marqué par le poids de la CUS. Celle-ci concentre en effet plus de 80 % des petits commerces et services de ce secteur (avec même près de 60 % dans la seule commune de Strasbourg). Cette concentration est plus marquée encore pour les biens de culture-loisirs (91 %), l équipement de la personne (89 %), l équipement de la maison (87 %) et les services (85 %). Avec établissements dont de commerce de détail, Strasbourg est le pôle commercial le plus important du département. Elle présente une offre commerciale variée, dont la répartition et les fonctions sont toutefois très différenciées dans l hypercentre et dans les quartiers. Le centre-ville est dominé par les biens d équipement de la personne, de la culture et des loisirs et du luxe. Il concentre en outre de nombreuses enseignes nationales et internationales, contribuant à son attractivité et à son dynamisme. Alors que la plupart des quartiers strasbourgeois se limitent aux services de proximité. Sa densité en petits commerces (20,3 petits commerces et services/1 000 hab.) est toutefois inférieure à celles obtenues dans les villes moyennes et bourgs de la zone. L armature des autres communes de la CUS se singularise de celle des autres communes du département. Si l on se réfère à leur taille, elles sont souvent en situation de sous-équipement en petits commerces. Seules 6 communes ont une densité supérieure à la moyenne départementale (Geispolsheim, Mundolsheim, Vendenheim, Entzheim, Eckbolsheim et Oberhausbergen). Les bourgs et villes moyennes ont quant à eux un niveau d équipement supérieur à la moyenne. Ainsi, Benfeld, Hochfelden, Marlenheim, Erstein, Hoerdt et Brumath se détachent avec des densités allant de 21 à 25 petits commerces pour habitants. Cette armature est par ailleurs souvent diversifiée

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