Les Evaluations Complémentaires de Sûreté (ECS) au sein du parc nucléaire EDF

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1 Les Evaluations Complémentaires de Sûreté (ECS) au sein du parc nucléaire EDF 1 1

2 1. Cahier des charges des ECS 2

3 Les évaluations complémentaires de sûreté Décision de l ASN du 5 mai 2011, des évaluations complémentaires portant sur : Les marges de sûreté face aux phénomènes naturels (séismes et inondations) et leurs conséquences (pertes d alimentations électriques et de refroidissement) La gestion des accidents résultant de ces phénomènes Et qui concernent les réacteurs et les piscines d entreposage du combustible Des évaluations articulées autour de trois aspects : Les dispositions prises en compte dans le dimensionnement des installations ; la conformité des installations aux exigences de conception qui leur sont applicables et qui sont régulièrement accrues lors des réévaluations périodiques de sûreté imposées par la loi L évaluation de la «robustesse» (marges de conception disponibles, redondance ) des installations au-delà de ce que pour quoi elles sont dimensionnées Les possibilités de modifications susceptibles d améliorer encore le niveau de sûreté actuel des installations Présentation CLI la maîtrise des rejets de Tritium par EDF Février 2011

4 EDF a remis ses rapports à l ASN à l heure 19 rapports EDF (réacteurs en exploitation et en construction) ont été remis à l ASN (7 000 pages). EDF, en tirant profit de son organisation industrielle, a mobilisé l ensemble de ses compétences en matière d ingénierie, d exploitation et de R&D. Ces rapports sont le fruit d un travail de plus de 300 ingénieurs pendant 4 mois. C est l efficacité du modèle d EDF en tant qu architecte ensemblier de ces installations qui a permis de rendre ses analyses dans un planning serré 4

5 Les atouts du parc nucléaire d EDF Un âge moyen de 26 ans 44 GW mis en service entre 1980 et 1990 sur une capacité totale installée de 63 GW Standardisation technique et amélioration permanente de la sûreté EDF, architecte ensemblier de ses centrales, propriétaire et exploitant Le cadre règlementaire français : des réexamens de sûreté tous les 10 ans pour renforcer la conception des centrales Un nouveau référentiel de sûreté et un programme d améliorations correspondant mis en œuvre lors des visites décennales pour chaque palier technique, après approbation de l Autorité de Sûreté Nucléaire Réévaluation systématique des exigences de sûreté au regard du retour d expérience national et international et de l évolution des connaissances scientifiques et techniques Un programme d investissement pour le remplacement des gros composants à 30 ans ( ) Obsolescence de certains gros composants qui doivent être remplacés à partir de 30 ans environ (observation benchmark international) Dans la perspective d une durée de fonctionnement de 60 ans 5 La prolongation de la durée de fonctionnement au-delà de 40 ans Objectif cohérent avec la tendance observée au plan international pour les technologies analogues (REP) Une réévaluation spécifique des référentiels de sûreté proposée par EDF à l ASN pour une mise en œuvre à partir des 4 ème visites décennales 900 MW et des 3 ème pour le palier 1300 MW

6 2. Comment EDF a-t-elle procédé pour réaliser les ECS? 6

7 Base de la démarche : le concept de défense en profondeur 3 lignes de défense à la conception et en exploitation assurent les fonctions de sûreté dans les centrales : 1 ère ligne de défense : systèmes de protection face aux évènements naturels (séismes, inondations, vents ) 2 ème ligne de défense : parades et moyens face à la perte d eau ou d électricité (diesels de secours, circuits incendies de secours ) 3 ème ligne de défense : parades pour limiter les conséquences d une dégradation du combustible et du confinement (recombineurs d hydrogène, filtres pour le césium ) 7 En cas de perturbation significative, l organisation de crise permet de mettre en place une ligne de défense supplémentaire, avec la mobilisation de moyens humains et matériels nécessaires et adéquats.

8 Les ECS : une démarche en deux étapes 1 Réexamen approfondi des lignes de défense existantes, au-regard du référentiel actuel : Protections, digues, talus, ancrages, diesels, ressources en eau Maîtrise des accidents du dimensionnement Tous les systèmes participant à la démonstration de sûreté 8 2 Analyse nouvelle au-delà du référentiel : Efficacité des protections, marges, «effets falaise» Maîtrise des situations extrêmes indépendamment de leur probabilité «Noyau Dur» de systèmes et matériels permettant d éviter des rejets «massifs de type Fukushima» Si nécessaire, mise en place de moyens supplémentaires : Matériels; Hommes; Organisations locale et nationale

9 Les ECS : une démarche en deux étapes Les 6 domaines d évaluation (cahier des charges ASN) : Séisme Inondation Perte d eau Perte d alimentation électrique Gestion des accidents graves Prestataires Analyse au-delà du référentiel. Si nécessaire, mise en place de moyens supplémentaires Réexamen des moyens existants au regard du référentiel actuel 1 2 9

10 3. Les conclusions des ECS pour EDF 10

11 Les conclusions des ECS pour EDF A la suite de ce travail, EDF confirme le bon niveau de sûreté actuel de ses centrales nucléaires. La conformité des installations au référentiel est la priorité absolue. Les nouvelles analyses, au-delà de toutes les hypothèses antérieures qui tirent pleinement les enseignements de Fukushima, amènent à proposer des mesures complémentaires 11 Elles concourront à élever encore plus le bon niveau de sûreté des centrales nucléaires d EDF

12 Les 4 actions retenues suite aux évaluations Renforcer les protections des centrales contre les agressions externes (séisme, inondation ). Renforcer les appoints en eau et électricité. Limiter au maximum les rejets en cas d accident grave (pas de contamination importante et durable des territoires). Renforcer l organisation de crise sur les sites et au niveau national (moyens humains et matériels). Moyens supplémentaires principaux : «Noyau Dur» de systèmes, structures et composants, permettant, dans les situations extrêmes considérées dans les ECS, d éviter les rejets massifs de radioactivité dans l environnement. Protection de ce «Noyau Dur» à des niveaux d agression au-delà du dimensionnement actuel. 12 Force d Action Rapide Nucléaire (FARN) capable d être opérationnelle sur n importe quel site à partir de 24 h.

13 Action 1 : renforcer la protection contre les agressions Renforcements de protection contre les agressions Renforcement ou élévation de talus ou de digues, renforcement de l étanchéité des bâtiments, Renforcement de la protection inondation de postes électriques, Renforcement de la robustesse au séisme de certains matériels électriques, Renforcement de supports et ancrages. 13

14 Action 1 : renforcer la protection contre les agressions Pour la protection des locaux vis-à-vis d inondations extrêmes : Solutions de type Batardeaux : Manuels : systèmes modulaires Mécaniques : barrières relevables, motorisées ou non Ou Automatiques Portes étanches : Et/ou rehaussement des protections périphériques 14

15 Action 2 : renforcer l appoint en eau et en électricité Pour chaque réacteur, assurer l appoint en électricité et en eau : Appoint en électricité Appoint en eau Electricité : Diesel d Ultime Secours (DUS) - Réalimentations: motopompe ASG, appoint primaire ou piscine, CC - Mise en place de petits groupes électriques provisoires Eau : appoint ultime pour les générateurs de vapeur, le circuit primaire ou la piscine (évacuation de la puissance résiduelle) - À partir des nappes phréatiques, de bassins en haut de falaise, ou d une autre source d eau Motopompe thermique d injection au primaire. Moyens de conduite piscine combustible - Instrumentation niveau et température, manutention combustible. 15

16 16 Action 2 : renforcer l appoint en eau et en électricité

17 Action 3 : limiter au maximum les rejets en cas d accident Limitation des rejets en cas de fusion du cœur : robustesse et efficacité de la filtration Un système de filtration en cas de dépressurisation de l enceinte du bâtiment réacteur - Renforcement au séisme, - Amélioration des capacités de filtration (Iodes; gaz rares?) PH basique des puisards du BR (rétention iodes), Etudes des parades complémentaires - Pour éviter toute pollution de la nappe phréatique en cas de percement de la cuve par le corium. 17

18 Action 3 : limiter au maximum les rejets en cas d accident Limiter les débits de dose en cas d accident grave, en tenant compte des dispositifs de protection existants (filtre à sable : voir photo exemple du palier N4) et de leurs améliorations possibles. 18

19 La Force d action rapide nucléaire 19 19

20 Action 4 : renforcer l organisation de crise et les moyens associés Renforcement des compétences présentes en permanence sur site Optimisation de l organisation et procédures - Entraînements et formations, renforcement de l opérabilité et de la fiabilité des matériels, Force d Action Rapide Nucléaire (FARN), Moyens locaux de crise Moyens régionaux et nationaux de crise, Raccordements en eau et en électricité («plug and play») 20 Centre de crise local : - Locaux de gestion de crise plus robustes, dimensionnés pour une crise affectant tout le site sur une longue durée

21 La Force d Action Rapide Nucléaire (FARN) a pour objectif d être un appui externe à un site en difficulté Objectifs de la FARN Intervenir dans les domaines de la conduite, de la maintenance et de la logistique sur un site en situation d accident pour retrouver eau et électricité en moins de 24h, avec un début d intervention en 12h et ainsi : limiter la dégradation de la situation confiner les effluents ou déchets radioactifs éventuels (ex : réinjection des effluents dans l enceinte) et si possible éviter la fusion du cœur en continuité et en relève des équipes de quart de conduite qui auront assumé les actions d urgence du site concerné Hypothèses d intervention de la FARN Destruction importante des infrastructures, dont accès Equipes d astreinte potentiellement inopérantes Cumul de risque possible (radiologique et/ou chimique) 21

22 La Force d Action Rapide Nucléaire se déploie dans le cadre d un processus préparé à l avance mobiliser Une équipe nationale et 4 équipes régionales dans des CNPE d accueil (Civaux, Dampierre, Bugey et Paluel) Evaluer Situation du site Positionnement de la base arrière (10 à 30 km) Agir Déployer Réinjecter de l eau et de l électricité dans l installation Branchements plug & play.. Intervenir en moins de 24 h en appui des équipes de quart et reprendre «l exploitation» au bout de 24 heures Des moyens lourds à 3-4j : Protection, Intervention, Contrôle, gestion de la logistique 22 Préparer Durabilité des actions au-delà des premiers jours d autonomie Gérer dans la durée la situation (production d eau, traitement effluents et déchets, )

23 L intervention de la FARN se déroule dans le cadre de l organisation nationale de crise La mobilisation est décidée par le directeur de crise de la DPN au profit du CNPE qui le demande, le directeur de l unité ou son représentant reste l exploitant nucléaire, La FARN est composée de salariés EDF qui y sont dédiés Les intervenants de la FARN officient dans le strict respect des consignes de sécurité et de radioprotection définies pour ce type de situation L organisation est définie avec plusieurs horizons de temps (reconnaissance géographique, court terme et moyen / long terme) La FARN doit pouvoir agir en autonomie pendant plusieurs jours sur un site partiellement détruit 23

24 24 Merci de votre attention

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