ENQUETE NATIONALE DE PREVALENCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES ET DES TRAITEMENTS ANTI-INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS DE SANTE, FRANCE, MAI-JUIN 2012.
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- Thibault Bourgeois
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1 EQUETE ATIOALE DE PREVALECE DES IFECTIOS OSOCOMIALES ET DES TRAITEMETS ATI-IFECTIEUX E ETABLISSEMETS DE SATE, FRACE, MAI-JUI CHIFFRES CLEFS 30/04/2013 En 2012, l enquête nationale de prévalence (EP) des infections nosocomiales (I) et des traitements anti-infectieux avait pour objectif de mesurer un jour donné leur prévalence et d'en décrire les caractéristiques dans les établissements de santé (ES) français. Ce document résume les chiffres clefs de cette enquête. I. L EP 2012 E QUELQUES CHIFF RES Etablissements de santé participants () Patients inclus () Patients infectés () Prévalence des patients infectés 5,1 Infections nosocomiales recensées () Patients sous traitement antibiotique () Prévalence des patients traités par ATB 16,6 Molécules prescrites () II. ETABLISSEMETS DE SATE (=1 938) ET PATIETS (= ) ICLUS TABLEAU 1 : PAR CATEGORIE D ES FIGURE 1 : PAR AGE DES PATIETS Catégorie ES ES Lits déclarés PR PR Patients inclus () CHR/CHU 69 3, , CH , , < 300 lits , , lits 173 8, , HL 182 9, , CHS/Psy 180 9, , MCO , , < 100 lits , , lits , , HIA 9 0, , SSR , , SLD 16 0, ,2 809 CLCC 19 1, , Total , , % 30% 20% 10% 0% 35,4% 23,1% 17, 18,1% 3, 2,2% [0-1[ [1-15[ [15-45[ [45-65[ [65-85[ [85 et plus [ Classe d'âge (années) EP 2012 Chiffres clefs InVS / Raisin - 30/04/2013 Page 1 de 5
2 III. PATIETS IFECTES ET IFECTIOS OSOCOMIALES TABLEAU 2 : PAR ORIGIE DE L'IFECTIO TABLEAU 4 : PAR FACTEUR DE RISQUE Origine de l'infection Patients porteurs d au moins une infection ,1 Facteurs de risque Patients Infectés Ratio % total - acquise dans l établissement ,7 - importée d un autre établissement ,2 - d origine indéterminée 772 0,3 Infections nosocomiales ,3 - acquises dans l établissement ,9 - importées d un autre établissement ,2 - d origine indéterminée 793 0,3 ote : Un même patient peut être porteur d une infection acquise et d une infection importée ou d origine indéterminée. : prévalence TABLEAU 3 : PAR TYPE DE SEJOUR Type de séjour Patients Infectés Infections PR Court séjour , , ,0 - médecine , , ,8 - chirurgie , , ,9 - obstétrique , , ,8 - réanimation , , ,3 SSR , , ,7 SLD , , ,1 Psychiatrie , , ,0 Total , , ,3 FIGURE 2 : PAR SITE IFECTIEUX 7% Infection urinaire 5% 10% Infection du site opératoire Infection peau / tissus mous 12% 13% Infection du tractus gastro-intestinal 17% 30% Pneumopathie Bactériémie / septicémie Infection respiratoire autre Autres infections Âge [0-1[ , ,4 REF [1-15[ , ,4 1,0 [15-65[ , ,7 1,5 [65 et plus[ , ,4 2,6 Genre Femme , ,6 REF Homme , ,6 1,2 Mac Cabe on fatale , ,3 REF Fatale en 5 ans , ,0 2,4 Fatale dans l'année , ,4 3,8 Inconnu , ,6 (-) Immunodépression on , ,4 REF Oui , ,9 2,5 Inconnu , ,5 (-) Affection maligne on , ,4 REF Tumeur solide , ,0 2,0 Hémopathie , ,6 3,1 Inconnu , ,1 (-) Chirurgie depuis l'admission on , ,5 REF Oui , ,8 1,7 Dispositif invasif (au moins un ) on , ,8 REF Oui , ,0 3,6 Cathéter (au moins un) on , ,1 REF Oui , ,8 3,1 Sonde urinaire on , ,0 REF Oui , ,6 4,1 Intubation ou trachéotomie on , ,7 REF Oui , ,1 5,5 : prévalence EP 2012 Chiffres clefs InVS / Raisin - 30/04/2013 Page 2 de 5
3 IV. MICRO-ORGAISMES RESPOSABLES D I ET CARACTERISTIQUES DE RESISTACE TABLEAU 5 : PAR FAMILLE Famille Part relative des I associées Entérobactéries ,4 1,9 Cocci Gram ,0 1,4 Bacilles Gram - non entérobactéries ,0 0,5 Anaérobies stricts 498 4,0 0,2 Champignons et levures 461 3,7 0,1 Autres micro-organismes 253 2,0 0,1 Total ,0 4,2 ote : infections sans micro-organisme documenté (31,8%). FIGURE 3 : LES 10 MICRO-ORGAISMES LES PLUS FREQUEMMETS RAPPORT ES Escherichia coli Staphylococcus aureus Pseudomonas aeruginosa Klebsiella pneumoniae Enterococcus faecalis Staphylococcus epidermidis Enterobacter cloacae Proteus mirabilis Clostridium difficile 4,8 4,6 4,4 3,6 3,2 2,7 8,4 15,9 26 TABLEAU 6 : RESISTACE AUX ATIBIOTIQUES POUR CERTAIS MICRO-ORGAISMES Micro-organisme - Antibiotique Isolés Testés % S Cocci Gram Positif Staphylococcus aureus Méticilline ,1 Entérocoques Glycopeptides Enterococcus faecalis ,6 Enterococcus faecium ,1 Entérobactéries C3G 5 709* 4 904* 23,0 Escherichia coli ,6 Klebsiella pneumoniae ,7 Enterobacter spp ,5 Entérobactéries productrices de BLSE 5 709* 4 904* 13,6 Escherichia coli ,0 Klebsiella pneumoniae ,6 Enterobacter spp ,2 Entérobactéries Carbapénèmes 5 709* 4 904* 1,5 Escherichia coli ,4 Klebsiella pneumoniae ,3 Enterobacter spp ,0 S=non sensible (Résistant + Intermédiaire) ; C3G : Céphalosporine de 3e génération, BLSE : Bétalactamase à spectre étendu (*) Le total des entérobactéries est supérieur à la somme de celles détaillées car il inclut d autres entérobactéries moins fréquentes et non présentées. Candida albicans 2, % micro-organismes identifiés V. PATIET TRAITES ET TRAITEMETS PAR ATIBIOTIQUES TABLEAU 7 : PAR TYPE DE SEJOUR Type de séjour Patients () Patients traités Antibiotiques () Court séjour , médecine , chirurgie , obstétrique , réanimation , SSR , SLD , Psychiatrie ,3 993 Total , FIGURE 4 : LES 10 ATIBIOTIQUES LES PLUS PRESCRITS Amoxicilline ac. clavulanique Ceftriaxone Ofloxacine Amoxicilline Metronidazole Ciprofloxacine Cotrimoxazole Pipéracilline tazobactam Vancomycine 3,1 3,0 3,9 4,9 6,7 6,6 6,1 11,9 18,4 Céfazoline 2, % antibiotiques EP 2012 Chiffres clefs InVS / Raisin - 30/04/2013 Page 3 de 5
4 FIGURE 5 : REPARTITIO DES FAMILLES D'ATIBIOTIQUES PRESCRITS TABLEAU 8 : PAR COTEXTE DE PRESCRIPTIO 4% 7% 3% 4% 1 17% 31% Contexte de prescription Patients traités Antibiotiques PR Communautaire , ,3 osocomiale , ,1 Antibioprophylaxie chirurgicale , ,9 Antibioprophylaxie médicale , ,7 Autre, multiple ou inconnue , ,9 Total , ,0 TABLEAU 9 : PAR DIAGOSTIC ET COTEXTE DE PRESCRIPTIO Pénicillines Céphalosporines 3ème G Fluoroquinolones Autres bétalactamines Imidazolés Macrolides et apparentés Aminosides Sulfamides Glycopeptides Antibiotiques autres Les antibiotiques prescrits étaient administrés par voie intraveineuse à 52%, voie orale à 44% ou voie souscutanée à 3%. Diagnostics principaux Communautaire osocomiale PR PR Infection respiratoire , ,4 Infection urinaire , ,2 Bactériémie , ,5 Infection systémique 290 0,9 48 0,3 Infection gastro-intestinale , ,5 Infection de la peau, des tissus mous ou ostéoarticulaire , ,5 Autre infection , ,1 Inconnu , ,6 Total , ,0 VI. TEDACES 2006 / 2012 Les résultats des EP 2006 et 2012 ont été comparés à périmètre constant à partir des données des ES ayant participé aux deux EP et en ajustant ces comparaisons sur les caractéristiques (terrain, facteurs de risque) des patients. TABLEAU 10 : PATIETS IFECTES OU TRAITES PAR ATIBIOTIQUES, PAR TYPE DE SEJOUR ET AEE D EQUETE (DOEES BRUTES O AJUSTEES) Patients enquêtés Patients infectés Patients traités par antibiotiques Type de séjour Evolution % % % % Evolution Court séjour , ,6 7, , ,4 1,8 SSR , ,3-12, , ,0-1,8 SLD , ,8-10, , ,2 0,0 Psychiatrie , ,9-38, , ,3-11,1 Total , ,0 0, , ,0 5,4 Principales tendances observées (après ajustement) entre 2006 et 2012 concernant la prévalence des : - Patients infectés, court séjour : - Patients avec bactériémie : - Patients infectés, autres types de séjour : (-21%) - Patients infectés à SARM : (-50%) - Patients traités par antibiotiques : - Patients infectés à entérobactéries C3GR : (+38%) EP 2012 Chiffres clefs InVS / Raisin - 30/04/2013 Page 4 de 5
5 VII. DOEES REGIOALES TABLEAU 11 : ES ET PATIETS ICLUS, PREVALECE DES PATIETS IFECTES OU TRAITES FIGURE 6 : PREVALECE DES PATIETS IFECTES, PAR REGIO Région ES () Lits %/SAE Patients () Infectés () Traités () Alsace , Aquitaine , Auvergne , Basse ormandie , Bourgogne , Bretagne , Centre , Champagne Ardenne , Corse , Franche Comté , Guadeloupe , Guyane , Haute ormandie , Ile de France , Languedoc Roussillon , Limousin , Lorraine , Martinique , Midi Pyrénées , ord Pas de Calais , PACA , Pays de la Loire , Picardie , Poitou- Charentes , Réunion , Rhône Alpes , TOM 4 (-) (-) FIGURE 7 : PREVALECE DES PATIETS TRAITES PAR ATIBIOTIQUES, PAR REGIO France , ote : les données présentées sur ces cartes peuvent illustrer des particularités régionales, mais leur interprétation doit rester prudente car elles peuvent être liées aux types d ES ou de patients présents dans chaque région. Pour certaines régions telles que les départements d outre-mer et la Corse, les nombres de patients enquêtés restent limités. EP 2012 Chiffres clefs InVS / Raisin - 30/04/2013 Page 5 de 5
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